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Travail de fin d’étude

Comment les réseaux sociaux influencent-ils les

Année scolaire 2020-


2021

Elève : MAUDOUX Anne-Christine


Classe : 6ème A de transition générale
Promotrice : ANTOINE Sophie

Institut saint-joseph de libramont


Remerciements
Introduction

Sera retravaillée quand le travail sera treminé


De nos jours, les réseaux sociaux ont une place plus importante dans nos vies que la
télévision. Tous les jeunes y sont inscrits.
Il a été démontré qu’en moyenne nous passions près de 2h34 sur les réseaux sociaux par jour
contre 1h57 pour la télévision.
Certains viennent à penser qu’en 2021, nous passerons 3h26 sur les réseaux sociaux et
seulement 54 minutes devant la télévision.
Les réseaux sociaux ont différentes fonctionnalités. Les marques qui souhaitent faire de la
publicité à leur produit demandent à des influenceurs de le faire pour elles. Il ne sera donc
bientôt plus nécessaire de faire passer des publicités à la télévision car nous savons désormais
qu’elles auront moins d’impact que la pub faite par les influenceurs.
La question est donc : Pourquoi passons-nous autant de temps sur les réseaux sociaux, qu’est-
ce-qui nous rend addict ? Et les réseaux sociaux ont-ils une « mauvaise » influence sur les
jeunes d’aujourd’hui ?
1. Les réseaux sociaux

1.1. La définition d’un réseau social

Selon le Robert, un réseau social c’est :


« Un groupe de personnes liées par des goûts, des intérêts communs. »

Les clubs de danse, de tennis, … sont donc des réseaux sociaux car à aucun moment, la
définition ne parle d’internet.

Les réseaux sociaux sur internet sont des sites. Chaque utilisateur doit se créer un profil, ce
qui correspond à une sorte de carte d’identité. Une fois inscrit, les utilisateurs peuvent publier
toutes sortes de contenus différents (photos, vidéos, messages, …).

Sur internet, il est ensuite possible de rechercher nos amis et nos proches, de poster un
commentaire et de mettre des « j’aime ».

1.2. L’histoire des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont tout d’abord vu le jour aux Etats-Unis. C’est un peu après la
propagation d’internet en 1990, qu’on voit apparaitre les premiers réseaux sociaux. Mais c’est
seulement grâce à l’expansion des téléphones portables partout dans le monde que de
nombreux autres réseaux sociaux se sont créé.
1.3. Les différents réseaux sociaux

Il y a quand même différents types de réseaux sociaux sur internet. IL y a :


Les réseaux sociaux professionnels
Les réseaux sociaux de loisirs
Les réseaux sociaux personnels
Contrairement aux autres réseaux, les réseaux professionnels sont utilisés comme leurs noms
l’indique, uniquement pour des échanges professionnels. Ils permettent par exemple de garder
contact avec des anciens collègues, de faire de la pub pour booster sa carrière en se créant un
profil accrocheur que n’importe qui pourrait voir, … (Exemple : LinkedIn).
Les réseaux sociaux loisirs, eux, sont là, pour vous faire découvrir de nouvelles choses : de
nouvelles musiques, des activités, … (Exemple : YouTube).
Et enfin, le but des réseaux sociaux personnels est de relier les personnes entre elles, des
proches, des amis … et tout cela sans subir la contrainte de la distance. (Exemple : Facebook,
Instagram, …)
1.4. Le premier réseau social
Le premier réseau social qui s’approche le plus de ceux que nous connaissons aujourd’hui, a
fait son apparition en 1997. Son nom était Sixdegrees.com et il a été créé par Andrew
Weinreich et la société Macroview. Son nom venait d’une théorie : “six degrés de séparation
qui lient chaque être humain à un autre”. Il permettait de se créer un profil, d’entrer en contact
avec des proches, de la famille, des amis, … et ensuite de se créer son propre réseaux social
numérique. Ce réseau n’a pas fait long feu, en 2001, il a été obligé de fermer malgré ses très
nombreux utilisateurs par manque de moyen.
Mais il y a eu un premier essai avant celui-là. Il s’appelait Classmates.com. Ce réseau date de
1995 et a été créé par Randy Conrads. Son objectif était de rassembler des anciens membres
d’une même classe. En 2011, Classmates.com change de nom après avoir été trainé en justice
pour diverses raisons et devient MemoryLane.com. Mark Zuckerberg avoue d’ailleurs s’en
être fortement inspiré pour créer son propre réseau social : Facebook.

1.5. L’évolution des réseaux sociaux

Je vais ici prendre l’exemple de quatre réseaux sociaux différents : YouTube, Instagram,
Facebook et Snapchat.
Je vais commencer par Facebook car c’est le premier réseau social qui continue d’exister à
travers le temps. Ce réseau, a été créé en 2004 par Marc Zuckerberg et certains de ses
camarades de l’université d’Harvard. L’application était à la base uniquement réservée
pour les étudiants de cette université. Elle s’est par la suite, ouverte à d’autres universités
américaines avant de devenir accessible au monde entier en 2006. Aujourd’hui, Facebook
permet à ses utilisateurs de partager des photos et des vidéos, d’échanger des documents et
des messages et même de créer des groupes.
Ensuite, nous avons YouTube qui a été créé en 2005 par Steve Chen, Chad Hurley et
Jawed Karim qui étaient trois anciens employés de Paypal. En 2006, l’entreprise a été
rachetée par Google pour la somme de 1,65 milliard de dollars.
Instagram fait son apparition quelques années plus tard, en octobre 2010. L’application a
été créée par Kévin Systrom et Michel Krieger. Cette plateforme permet de partager des
photos et des vidéos d’une durée déterminée. Facebook a fini par racheter ce réseau en
2012. L’âge minimal légal pour pouvoir s’inscrire est de 13 comme pour de nombreux
autres réseaux sociaux.
Enfin, il y a Snapchat, c’est le réseau social le plus récent don-je vais parler dans ce
travail. Quand il est sorti en 2011, il n’était disponible que sur l’App store d’Apple, puis,
en 2012, il a également été possible de l’avoir à partir d’appareils utilisant Android.

1.6. Les réseaux sociaux préférés des jeunes

En première position, on retrouve Instagram. 81% des jeunes qui ont entre 16 et 25 ans
admettent l’utiliser très régulièrement.
En seconde place, il y a Snapchat. Ce réseau a perdu un peu de son intérêt quand Facebook et
Instagram ont eux aussi ajouté le concept de story et de photos éphémères dans leurs propres
réseaux.
Et en troisième position, il y a Facebook. Ce réseau social commence déjà à se faire un peu
plus vieux et les jeunes ont tendance à considérer cette application comme étant destinée à
leurs parents. Malgré tout, les jeunes utilisent énormément une extension de Facebook :
Messenger.

2. Les influenceurs

2.1. Définition d’un influenceur et d’un créateur de contenu

Selon le dictionnaire Larousse, un influenceur est une personne qui influence l’opinion, la
consommation par son audience sur les réseaux sociaux. Dans certains cas, la personne
travaille avec des marques, telle une égérie du web.
Un créateur de contenu est souvent influenceur mais pas toujours. Un créateur de contenu
peut être une personne moins connue (ou pas du tout) mais qui poste du contenu sur les
réseaux sociaux.

2.2. Définition de manipuler et influencer

Manipuler : Amener quelqu’un insidieusement à tel ou tel comportement, le manœuvrer.


Influencer : Exercer une influence* sur quelqu'un, quelque chose.
Influence* : Action, généralement continue, qu'exerce quelque chose sur quelque chose ou sur
quelqu'un.

2.3. Les différents types d’influenceurs

Celebrity :
Cet influenceur a plus d’un million d’abonnés sur les réseaux. Tout le monde le
connait et on le reconnait dans la rue. Quand les marques travaillent avec ce type
d’influenceur, elles sont certaines d’avoir une visibilité de masse.

Rising star :
Cet influenceur a 500.000 voire même un million d’abonnés. Les collaborations qu’il
effectue avec les marques sont murement réfléchies et choisies car il souhaite se
diversifier et peut-être même devenir indépendant.
Macro-influenceur :
Il a entre 100.000 et 500.000 abonnés. On peut dire que l’influence est son métier à
partir de ce stade. Ses abonnés le suivent pour sa personnalité et son contenu.

Small-influenceur :
Il a entre 25.000 et 100.000 abonnés. Cet influenceur poste un contenu « artisanal »
car il n’a pas encore suffisamment de visibilité que pour être véritablement reconnu.
Mais cela est aussi un avantage pour lui car ça lui permet de rester authentique et c’est
ce que sa communauté aime chez lui.

Micro-influenceur :
Il a entre 5.000 et 25.000 abonnés. Sa proximité avec ses abonnés est son point fort. Il
est ce qu’on pourrait appeler un consommateur influent.

2.4. L’évolution du métier d’influenceur

En 2018, 45% de la population française utilise les réseaux sociaux. C’est de là qu’est né
le nouveau métier d’influenceur bien que dans les années 1940, certaines marques utilisaient
déjà la notoriété de personnes célèbres pour promouvoir leurs produits. Mais l’influenceur
d’aujourd’hui n’est plus du tout le même que celui d’il y a 80 ans. Pourtant, pour de
nombreuses personnes, le métier d’influenceur n’est toujours pas un métier reconnu. Certains
disent que c’est comme faire du « black » étant donné qu’on ne travaille pas dans une
entreprise. De plus, si je prends le cas bien connu de YouTube, beaucoup de « petits
youtubeurs » gagnent 20 à 50 € par mois grâce à leurs vidéos, du coup ils ne déclarent pas ces
revenus. Il est donc actuellement encore difficile de savoir à partir de quel moment suis-je
considéré comme étant un influenceur ? Ce métier commence petit à petit à se faire une place
mais malgré cela, il n’est pas encore considéré par tous comme étant un véritable travail.

3. Le danger des réseaux sociaux

3.1. Les faux comptes et les faux abonnés

Il existe de nombreux sites qui permettent aux influenceurs, petits ou très grand, d’acheté de
faux abonnés pour faire plus de vues sur les réseaux. Les tarifs varient en fonction du nombre
d’abonnés que l’on souhaite avoir en plus. Ce type d’arnaques est valable pour beaucoup de
réseaux sociaux tel que : Instagram, Tik Tok, Facebook, Twitter, …
Certains sites vous expliquent la démarche à suivre pour avoir plus d’abonnés sur les réseaux
sociaux en huit étapes (cette démarche fonctionne apparemment sur Instagram) :
1. Faire des recherches sur internet pour trouver des sites qui propose la vente de faux
abonnés, il en existe de très nombreux.
2. Choisir le pack d’abonnés que nous désirons (généralement cela va de 100 à 50 000
abonnés supplémentaires)
3. Entrer son identifiant Instagram pour recevoir ces nouveaux « abonnés ».
4. Fournir les informations de paiement (de 4€ à 481€)
5. Une fois le paiement effectué, préparer vous à obtenir un faible taux de visibilité de la
part de vos faux abonnés. De fait ces faux comptes ne sont pas géré par de véritable
personne. Ces faux abonnés pourront seulement vous servir à avoir plus d’abonnés et
donc d’être potentiellement plus visible aux yeux de vos futurs abonnés.
6. Faites attention aux « pourriels ». L’entreprise à laquelle vous avez acheté vos faux
abonnés est susceptible de vous demander d’avoir accès à une petite partie de votre
compte. Si c’est le cas vous devez refuser car cela signifie qu’elle pourra inonder votre
compte de publicité que vos véritables abonnés pourront voir.
7. Veillez à votre réputation. L’achat de faux abonnés est considéré pour beaucoup
comme immoral et frauduleux. C’est pourquoi si cela s’apprend, vous pourriez finir
par avoir une mauvaise réputation. (Pourtant tous les grands influenceurs ont de faux
abonnés et ça se sait). Les gens pourraient découvrir vos manigances si par exemple,
votre nombre d’abonnés augmente subitement en une seule journée.
8. Votre compte pourrait-être suspendus. Les réseaux sociaux s’efforcent tant bien que
mal de dissuader les gens de créer de faux comptes ou d’acheter des abonnés pour
pouvoir « offrir une véritable expérience aux utilisateurs des réseaux sociaux ».
Il est déjà arrivé que Facebook intervienne car l’entreprise avait repéré un vendeur de faux
abonnés.
« Le réseau social poursuit un internaute de Biélorussie qui proposait ses services pour obtenir
des « amis » ou des réactions fictives. »

Il est relativement simple de repérer une personne usant de faux abonnés. Il suffit de regarder
le nombre de Likes se trouvant sous ses publications comparées à son nombre d’abonnés.
C’est ainsi que Facebook a repéré un vendeur de like et a déclaré le 27 août 2020 qu’il
attaquait ce vendeur, Nikolay Holper, en justice. Cet homme avait créé une « entreprise »
russe du nom de Nakrutka. Ce site a engendré plus de huit millions de likes en seulement
deux jours.
Facebook a souvent affaire à ce type de site. Rien qu’en 2018, Facebook affirme avoir
supprimé 583 millions de faux comptes sur Instagram. C’est donc une situation qui revient
très régulièrement et malheureusement, chaque attaque en justice ne s’avère pas toujours
victorieuses.

3.2. Les arnaques

Souvent, quand une personne sur les réseaux sociaux réussi à percer, des escrocs créent de
faux comptes en se faisant passer pour une personne célèbre. Ces faux comptes viennent vous
contacter via vos messages privés et vous propose de vous faire gagner différents objets (Un
téléphone dernier cri, des montres connectées, des tablettes, …). Quand ces arnaqueurs s’en
prennent à des adultes, il y a peu de chances que ceux-ci se laisse avoir, mais lorsqu’il s’agit
de s’en prendre à des enfants, c’est beaucoup plus simple. Ils sont tellement heureux de vor
leur idoles venir leur parler er ils sont encore tellement jeunes et naïfs qu’ils se laissent très
facilement avoir et en un rien de temps, les enfants finissent par donner des codes de cartes
bancaires, leur adresse, … Bien vite, une somme d’argent plus ou moins conséquente peut
être perdue à cause de ce type d’arnaque.
Certains Youtubeurs tel que Squeezie ont d’ailleurs fait des vidéos sur le sujet pour faire de la
prévention auprès des jeunes et pour dénoncer ces arnaqueurs. Dans sa vidéo, le jeune
Youtubeur se fait passer pour un enfant et très vite il reçoit plusieurs messages de la part de
Youtubeurs connus. Il explique avoir souvent essayer de dénoncer tous ces escrocs mais ce
n’est pas simple car Instagram (exemple que Squeezie a donné) ne peut pas fermer tous ces
faux comptes si facilement que ça. La meilleure chose à faire est donc d’expliquer aux enfants
que tout ceci est faux et qu’il ne faut surtout pas tomber dans le piège.

3.3. La retouche des photos

Un des dangers sur les réseaux sociaux, c’est que beaucoup de photos sont retouchées, mais
évidemment ce n’est pas toujours dis clairement et pour certains jeunes (je pense surtout ici à
des filles), il est parfois difficile de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux. Ce n’est pas
un secret, de nombreuses filles ont des complexes par rapport à leur corps. Le problème, c’est
qu’avec les réseaux sociaux, chacun se montre comme il a envie qu’on le voie et si cela
nécessite de modifier un peu la courbe de mes hanches ou bien mes quelques vergetures alors
allons-y.
Il y a déjà un petit moment maintenant, une des tendances sur les réseaux sociaux était de
montrer une photo de nous avons et sans maquillage ou avec et sans les retouches. Tout cela
pour montrer les quelques petites imperfections de leur corps comme de l’acné, des cicatrices,
… Mais beaucoup ne font pas ça et laisse penser à leurs abonnés que tout est vrai, que ce qu’il
montre c’est réellement leur vie au quotidien.
Exemple de photo d’une influenceuse montrant son visage sans maquillage ni retouche.

3.4. Analyse d’un documentaire

« Derrière nos écrans de fumée »  Documentaire Netflix.


Dans ce documentaire, plusieurs ex employés des entreprises telles que Google, Facebook, …
expliquent le fonctionnement des réseaux sociaux, comment on en devient addict, quels sont
les problèmes des réseaux sociaux, …
Quand on demande à des cocréateurs des réseaux sociaux quels sont les problèmes qu’il peut
y avoir, ils ne savent jamais quoi répondre car il est difficile pour eux de n’en pointer qu’un
seul car il y a de très nombreux problèmes à l’heure actuelle. Ils ne sont jamais véritablement
nommés, mais ils n’ont chacun qu’une seule origine.
Un des seuls problèmes clairement énoncés est celui de l’autorité des parents sur leurs
enfants, car bien souvent aujourd’hui, les parents ne savent plus comment se faire respecter
face à leurs enfants qui ne les écoutent plus car ils sont scotchés à leur téléphone portable ou
autre objets connecté.
Témoignage de Tristan Harris  ex-éthicien du design Google et cofondateur de « center
for humane technology ».
Tristan Harris se demande si le fait d’être dépendant à nos GSM dans notre société actuelle
est normal ? Il dit considérer qu’une personne venant du milieu se doit d’être franc pour que
tout le monde sache la vérité. Pendant longtemps, il a travaillé pour Gmail, il explique que lui-
même a fini par être dépendant à ses mails. Il ressentait le besoin d’aller les consulter
régulièrement, vérifier qu’il n’en avait pas reçu de nouveau. Il s’étonne d’ailleurs aujourd’hui,
qu’il n’y a pas eu un emploi dans sa boite qui visait à rendre les employés moins dépendants,
il doute que quelqu’un à ce moment-là y ai pensé.
« Je disais simplement que jamais auparavant, 50 concepteurs, des blancs de 20 à 35 ans, en
Californie, n’avait pris de décisions influençant deux milliards de personnes. Deux milliards
de personnes ont des pensées non volontaires parce qu’un concepteur de Google a trouvé des
notifications efficaces sur l’écran devant lequel on se lève le matin. »
Il explique qu’un jour, il a envoyé un mail à son entreprise pour demander aux gens de faire
attention, il avait très peur des conséquences que cela pourrait avoir, mais finalement, il n’y a
eu que des réactions positives à son mail. Les personnes qui réagissaient disaient que oui, il
fallait faire quelque chose car ce phénomène de dépendance commençait seulement à
l’époque à toucher les enfants. Le slogan était : « Il faut agir ! ».
Mais finalement, il n’y a eu aucun changement juste des belles paroles.
Témoignage de Roger Mcnamee  investisseur des débuts de Facebook et en capital risque.
Roger Mcnamee explique investir dans la technologie depuis 35 ans. « La Silicon Valley a
produit les 50 premières années du matériel, des logiciels, les a vendus aux clients, une affaire
simple. Ces dix dernières années, les grand de la Silicon Valley se sont mis à vendre leurs
utilisateurs. »
Pour utiliser les réseaux sociaux, nous ne devons rien payer, ce sont les publicités qui paient
pour nous. Les publicitaires sont les clients, nous, nous sommes vendus. Nous, les utilisateurs,
nous pensons que tous ces sites sont entièrement gratuits, mais nous sommes bien loin du
compte. Ces sites sont en fait payés pour nous monter de la pub et ainsi nous inciter à la
consommation.
On dit souvent que : « Si vous ne payez pas, alors vous êtes le produit. » C’est notre attention
qui est vendue aux annonceurs.
Nous sommes nombreux à croire que Google est une simple barre de recherche et que
Facebook n’est qu’un site pour suivre nos amis et leurs images. Ce qu’on ne voit pas, c’est
que ces sites luttent pour attirer notre attention. Facebook, Snapchat, Twitter, … Ces
entreprises ne fonctionnent que quand on regarde l’écran, que notre attention est fixée sur eux,
sans nous elles n’existent plus.
« Combien de temps saurons-nous vous faire rester ? Combien de temps saurons-nous vous
faire nous consacrer ? »
Le seul moyen pour ces entreprises de gagner de l’argent, c’est de modifier nos pensées, de
modifier qui nous sommes, le produit que nous avons devant nous change et évolue afin de
nous faire changer en retour, changer notre point de vue et notre comportement. Ces
changements sont progressifs et très lents de façon qu’on ne se rende compte de rien. Nous ne
voyons pas tout ce que ces plateformes ont modifier dans notre façon de nous comporter dans
notre quotidien.

3.4.1. Le capitalisme de surveillance


Le capitalisme de surveillance, c’est le fait que grâce à toutes les données que nous
enregistrons sur les réseaux sociaux, il est devenu très simple de nous observer et de nous
surveiller.
C’est un nouveau type de marché qui voit le jour. Un marché qui fait uniquement commerce
de futur d’êtres humains à grande échelle. Ce marché a déjà fait des billions de dollars, ce qui
fait que les entreprises d’internet sont les plus riches dans l’histoire de l’humanité.
Tout ce qu’on fait en ligne est observé, suivi, mesuré et enregistré avec beaucoup de soins. Ils
savent quelle image on a regardé et même le temps que nous avons passé sur cette image. Ils
possèdent plus d’informations sur nous que n’importe qui dans l’histoire.
Souvent, on croit à tort que ce sont nos données qui sont vendues. L’intérêt de Facebook n’est
pas de vendre nos données. Mais alors que font-ils de ces données ? Ils ont presque une
poupée vaudou à notre image derrière l’écran. Tous les clics, toutes les vidéos que nous
regardons, tous les « j’aimes », toutes ces informations partent dans l’élaboration d’un modèle
de plus en plus précis de notre personne sur les réseaux. Grâce à ce modèle, on peut presque
« prédire » ce que le consommateur va faire, ce qu’il va regarder ou aimer.

3.5. Le but des réseaux sociaux

Dans ce type d’entreprise, il y a trois grands buts :


L’intérêt  Il faut trouver un moyen pour que le consommateur reste derrière son
écran et accroche au contenu qui est proposé pour qu’il continue de faire défiler.
La croissance  Le consommateur doit avoir envie d’inviter ses amis et que ceux-ci
l’invitent en retour ainsi que de nombreux autres utilisateurs des réseaux sociaux (cela
comprend donc des personnes que l’utilisateur de base ne connait absolument pas).
La publicité  Elle sert à faire en sorte que pendant que le consommateur fait défiler
son fil d’actualité, l’entreprise se fasse de l’argent avec les publicités que le
consommateur voit en étant sur les réseaux.

3.6. La dépendance aux réseaux sociaux

Les jeunes d’aujourd’hui sont très connectés et on ne peut pas vraiment leur reprocher avec
toutes les nouvelles technologies qui sont à leur disposition.
Quand deux personnes se connectent, il y a une tierce personne qui est là aussi. Elle n’est pas
là pour se divertir elle mais pour se faire de l’argent. Physiquement, cette personne n’est pas
réellement présente, elle est comme cachée. Elle paye les réseaux sociaux pour « manipuler »
les deux autres personnes en leur mettant de la publicité.
Les réseaux sociaux prennent ce que l’on connait de la psychologie pour influencer les
utilisateurs et transformer ces connaissances en une nouvelles technologie. Cette technologie
va introduire une dépendance inconsciente de l’utilisateur. Par exemple, pendant que
l’utilisateur fait défiler son fil d’actualité, celui-ci se renouvelle plus haut pour inciter le
consommateur à rester sur l’application plus longtemps étant donné qu’il y a toujours de
nouvelles choses à voir.
Une autre façon de nous rendre dépendant, c’est que quand un de nos amis nous identifie sur
une photo, on reçoit automatiquement une notification, un mail, nous informant que nous
venons d’être identifié quelque part. Cela nous donne inconsciemment envie d’aller voir cette
photo le plus vite possible, pour l’aimer et réagir. C’est pareil quand on reçoit une notification
pour nous dire qu’un tel a aimé ou commenté une de nos publications.
« On veut vous manipuler psychologiquement le plus vite possible avant de vous envoyer de
la dopamine. Ce qu’on fait parfaitement avec Facebook. » Chamath Plihapitiya
« Seul deux industries appellent leurs consommateurs « utilisateurs » : celle de la drogue et
celle du logiciel. » Edward Tufte

4. Les avantages des réseaux sociaux

Un des gros avantages des réseaux sociaux, c’est qu’ils nous permettent de faire tomber les
masques des classes sociales, ils permettent aussi de mettre en relation des personnes ayant le
même métier, les mêmes centres d’intérêts, … Chacun est mis sur le même pied d’égalité, il
n’y a plus de différences visibles entre nous. Et on ne peut pas le nier, dans certains cas, les
réseaux sociaux sont un des rares moyens de rester en contacts avec nos amis, notre famille,

4.1. L’actualité

Les réseaux sociaux ont de nombreux défauts, c’est un fait. Malgré tout, ils ont certains
avantages qu’on ne peut pas leur enlever, comme par exemple, le fait de pouvoir suivre un
minimum l’actualité. Bien entendu, cela dépend des comptes auxquels nous sommes abonnés.
Evidement, l’actualité don je parle, c’est n’est pas toujours très relevé. Il y a souvent des
scandales entre différentes stars ou bien des « coups de gueule » lancé par des influenceurs.
Au début de cette année scolaire, il y a eu un gros débat qui a animé les réseaux sociaux :
L’affaire Roméo Elvis (15 septembre 2020).
Ce rappeur belge a été accusé d’agression sexuelle. Il a reconnu les faits et s’en est
publiquement excusé à l’aide de différentes vidéos sur Instagram.
Le problème, c’est que de très nombreux internautes se sont retournés vers sa sœur, la
chanteuse Angèle, pour lui demander à elle aussi de rendre des comptes par rapport à sa
chanson : « Balance ton quoi » qui a eu un énorme succès.
Explication des faits :
La jeune femme, victime de l’agression, a expliqué les faits lors d’une interview. Elle
explique que cela date de mai 2019, et que ça s’est produit dans un magasin tenu par un ami
du chanteur.
Elle dit : « quand je re-rentre dans la cabine, je sens une présence derrière moi et je sens que
c'est lui. Il entre avec moi dans la cabine et il ferme le rideau ». Elle affirme ne jamais avoir
invité le rappeur à la suivre.
« Et là, il arrive avec ses mains sur ma poitrine. Le mec est grand, il est imposant. Il enlève
ses mains et les met dans mon pantalon et sur mes fesses. Je lui dis : 'Tu fais quoi ?' Il a un
déclic. Il arrête tout et sort. Comme s'il était en transe et qu'il venait de se réveiller », raconte-
t-elle, assurant que Roméo Elvis lui aurait demandé de « ne pas en parler à ses copines. »
La jeune étudiante raconte qu’après cela, elle a échangé des messages à de nombreuses reprise
avec l’artiste. Elle lui dit ne pas vouloir gâcher sa vie et que par conséquent elle n’a pas
l’intention d’en parler mais qu’elle désire simplement qu’il assume ce qu’il a fait et qu’il se
rende compte de la gravité de son acte. Elle lui dit espérer qu’il ne refera plus jamais ce genre
de chose à qui que ce soit. La victime explique avoir malgré tout révéler l’affaire juste pour
permettre à d’autres femmes d’oser s’exprimer sur ce type d’agression qu’il est difficile
d’aborder.
À la suite de cette révélation, le chanteur n’a eu d’autre choix que de s’exprimer lui aussi sur
les faits.
Il dit :
« Je veux encore une fois m'excuser pour ce qui s'est passé c'était vraiment n'importe quoi. J'ai
vraiment aucune explication, excuse j'étais juste une merde sur le coup. Et j'ai pris plusieurs
semaines à essayer d'oublier ce geste stupide. Je veux juste encore une fois m'excuser pour ça.
Et passer à autre chose définitivement j'ai vraiment honte et j'ai vraiment pas envie que ma
copine apprenne ce truc vraiment. »
« Je ne sais pas quoi te dire à part que j'ai vraiment honte et que c'est pas moi ça me ressemble
pas j'étais dans un mauvais moment j'ai agis comme j'agis pas rien que d'y penser j'ai honte. Et
je suis extrêmement embarrassé et peiné pour toi sincèrement je ne sais pas quoi te dire
d'autre. Ton message me tombe dessus mais s'il a pu te faire du bien je peux que l'accepter je
veux pas fuir la réalité du truc j'essaie juste d'oublier cette pulsion débile. Je suis
profondément amoureux et je veux juste pas faire de mal à ma femme alors que je t'ai déjà fait
quelque chose de pas bien. Si on se croise c'est moi qui aura le plus honte. Tu peux me
croire. »
"Je voulais justement te dire que tu étais libre de faire ce que tu voulais à propos de tout ce qui
s'était passé. J'ai décidé de tout dire à Léna (Simonne, sa compagne ndlr.) et de te laisser le
choix d'en parler en public. Je comprends que ce qui se passe en ce moment te pousse à le
faire. J'aurai été vers toi et je me suis excusé mais cela ne suffit probablement pas j'en suis
conscient."
Le rappeur a reçu énormément de messages de haine à la suite de ses déclarations et a donc
été forcé de prendre la parole une seconde fois.
Il dit :
« Les réseaux s’enflamment, et oui : j’ai pris conscience d’avoir utilisé mes mains de manière
inappropriée sur quelqu’un croyant répondre à une invitation qui n’en était pas une, et
m’arrêtant dans les instants qui ont suivis dès que j’ai compris.
Je regrette sincèrement ce geste et surtout, je réitère publiquement les excuses déjà exprimées
de nombreuses fois en privé et en personne.
Je suis le moins bien placé, mais je le pense ce qui est trop souvent vu comme un acte banal
est une erreur à ne pas faire. Peu importe qui nous sommes. Je ne suis pas fier de cette
situation et espère servir d’exemple à ne pas suivre. »
La sœur du chanteur a elle aussi dû s’exprimer sur le sujet. Dès le début de la polémique, les
internautes se sont tous tourné vers Angèle comme si c’était elle qui était accusée d’agression.
Ils sont même aller jusqu’à créer un #balancetonfrère. Angèle a donc dû poster un message
sur les réseaux sociaux pour se défendre et dire au monde entier que ce que son frère a fait va
à l’encontre de ses valeurs et ne la concerne pas.
« De la même façon que je me bats aux cotés des femmes et minorités négligées, je condamne
les actes qui vont à l’encontre de mes principes. C’est d’autant plus important qu’il s’agit d’un
proche et heurtant de l’apprendre ainsi. Une prise de conscience globale est à venir et un
changement des mentalités s’impose, encore, toujours et partout. C’est tout ce que je
souhaite. »
Dans cette affaire, les internautes sont certainement trop intervenus, mais cela a aussi permis
de soulever de nombreux points qui selon moi sont importants. Tout d’abord, sans les réseaux
sociaux, le rappeur se serait-il excusé auprès de sa victime ? Des excuses publiques étaient
nécessaires car la jeune femme agressée a décidé de poster ça sur les réseaux et par la même
occasion, elle a permis au monde entier de se faire un avis et de le donner aussi. Selon moi, le
fait de poster ça sur les réseaux sociaux n’était certainement pas la meilleure chose à faire.
Tout le monde a pu s’en mêler alors que ça ne concernait que deux personnes à la base. Il
aurait été, toujours selon moi, plus intelligent de continuer à en parler entre eux si elle le
souhaitait et si vraiment elle ressentait le besoin de vengeance ou de justice, il fallait mettre
cette histoire devant un tribunal.
Un autre point important à soulever est le fait que « grâce » à cette histoire, d’autre femmes
vont peut-être trouver la force de parler et de dénoncer leurs agresseurs et ça c’est une bonne
chose car certaines femmes ont besoin de plus de temps pour réaliser et accepter ce qui leur
est arrivé et tout ce scandale au fond pour ces femmes à peut-être été une source d’aide.
Un autre avantage don j’aimerais parler, c’est la facilité de communication. Il est vraiment
très simple de faire passer des messages à grande échelle grâce aux réseaux sociaux. Mais il
faut faire attention car comme vu précédemment, ça peut être aussi bien avantage qu’un
inconvénient. De plus il est très facile de détourner certains propos à partir du moment ou les
messages passent par écrit.
Par exemple, avant que notre gouvernement ne se forme, Sophie Wilmès a posté un message
sur Twitter, demandant à tous les belges de faire bien attention car les contaminations liées au
coronavirus étaient de nouveau en pleine augmentation. Au vu du nombre de personnes
inscrites sur les réseaux sociaux, que ce soient des jeunes ou des moins jeunes, le fait de
partager ce message sur Twitter lui a probablement permis de toucher un plus grand nombre
de personne que si elle avait simplement fait passer son message à la télévision. D’ailleurs il y
a de plus en plus de politiciens qui se servent de Twitter ou d’autres réseaux sociaux pour
faire passer leurs messages. C’est notamment le cas de Donald Trump qui est très actif.
5. Un job de rêve

5.1. La tentation

Avec la croissance de toutes les nouvelles technologies et la facilité de tout partager sur les
réseaux, le métier d’influenceur est devenu très tentant. Mais il y a tout de même quelques
éléments qu’il faut absolument prendre en compte avant de se lancer. Il faut tout d’abord
savoir que ce que nous voyons sur les réseaux sociaux, c’est uniquement ce que les
influenceurs veulent bien nous montrer. La réalité se cache derrière cette façade bien
différentes de ce que l’on voit. Nous devons faire bien attention à ce que l’on voit et à ce
qu’on prend pour la réalité car bien souvent ce n’est qu’une illusion.
Ensuite, pour être un bon influenceur, il faut être disponible à chaque instant pour sa
communauté et être passionné par notre travail.
Bien-sûr, ce métier comporte de nombreux avantages, comme par exemple le fait d’être payé
par des marques pour parler de produits qu’on aime ou bien voyager à travers le monde ou
encore pouvoir travailler tout en restant chez soit une grande partie du temps. Mais malgré
tout, être influenceur, ça reste du travail même si ce métier n’est pas encore reconnu par tout
le monde.
Pour réussir dans ce domaine, il ne suffit pas juste de poster des photos et d’attendre des
résultats. Il faut tout d’abord être patient, travailler tous les jours et comme je l’ai déjà
mentionné, il faut être passionné. C’est la clé. Mais en plus de tout cela, il faut être inspirant
et créatif pour pouvoir montrer de nouvelles choses et pour être remarqué par le public que
l’on vise.
On a tendance à envier la vie des influenceurs parce que ce qu’ils nous montrent est beau, on
voit qu’ils reçoivent énormément de cadeaux que les marques leur envoient gratuitement.
Mais on ne peut pas dire que ces cadeaux soient entièrement gratuits, les marques attendent en
contrepartie que l’influenceur leur fasse de la publicité, qu’il vante les mérites de ce produit. Il
y a donc différentes étapes à suivre pour que l’influenceur remplisse sa part du marché dans le
contrat qu’il a passé avec la marque en question :
Après la réception du produit, l’influenceur va devoir faire une vidéo « unboxing ». Ce
genre de vidéos consistent à ouvrir le coli, dire ce que l’on pense du paquet, …
Ensuite, il va devoir tester le produit pour pouvoir par la suite donner son avis sur
celui-ci.
Après l’avoir testé, il doit présenter le produit à sa communauté, donner ses points
forts et ses points faibles. Souvent, ils présentent le produit sous la forme d’une photo
ou d’une vidéo.
Enfin, l’influenceur va devoir répondre aux éventuelles questions que ses abonnés
vont lui poser.
En bref, ce n’est pas parce que le produit est envoyé gratuitement que l’influenceur ne doit
rien faire. Il va devoir vendre le produit tout autant que la marque et donc travailler.
Comme je l’ai déjà mentionné, l’influenceur doit être disponible en permanence pour créer
une relation avec ses abonnés. IL va donc devoir répondre aux messages et aux questions le
plus fréquemment possible. S’il ne le fait pas assez, certains de ses abonnés pourraient s’en
plaindre auprès de lui, il pourrait se faire insulter, … Il faut donc savoir prendre le temps de
répondre aux commentaires, passer sur les comptes des abonnés, répondre aux messages
privés, … Cela demande beaucoup de temps et d’énergie.
En dehors des macro-influenceurs, rare sont ceux qui peuvent dire vivre de leur métier. La
plupart des influenceurs continuent d’avoir un métier plus « basique » à côté. Il faut donc
pouvoir être certain d’assurer sur les deux fronts.
Enfin, on ne peut pas vraiment choisir de devenir une star des réseaux sociaux, cela se fait si
et seulement si notre contenu plait à un public.
Pour « devenir » un bon influenceur, il faut surtout :
Beaucoup de travail
Être persévérant
Être passionné
Savoir être présent au bon moment

De nos jours, le métier d’influenceur est toujours très peu reconnu. Par conséquent, beaucoup
de personnes, adultes pour la plupart, pensent que les jeunes ne veulent pas réellement devenir
influenceur, ce serait plus comme une phase chez eux car qui ne rêve pas de devenir célèbre.
Pourtant, c’est bel et bien le cas. De plus en plus de jeunes se lancent sur YouTube ou tentent
de devenir créateur de contenu sur Instagram. Moi-même, j’ai décidé de tenter l’expérience.
Mais ce n’est pas tout de dire : « Je veux devenir une star sur internet ! ». Il faut avoir des
rêves certes, mais il faut surtout avoir des objectifs pour lesquels nous allons tout mettre en
place pour les atteindre et faire de ce rêve une réalité.

5.2. L’effet des réseaux sociaux

Aujourd’hui, il est très rare pour un jeune de ne pas être sur les réseaux sociaux. Chacun y est
pour des raisons différentes, certains veulent « percer » et devenir influenceur, d’autre sont
sur les réseaux sans en attendre quelque chose ou du moins pas consciemment.
Quand on s’inscrit sur un réseau social, peu importe lequel, la première étape consiste à se
créer une personnalité numérique. Il faut se choisir un pseudonyme, une photo de profil, celle
qui nous mettra le plus en valeur, faire notre biographie, … Cette étape consiste donc à se
mettre en scène, à se mettre en valeur pour être apprécié car sur les réseaux sociaux
l’apparence compte énormément. Comme pour un produit marketing, on le rend le plus
attrayant possible pour mieux le vendre.
Ensuite, progressivement, nous allons commencer à mettre du contenu ah hoc sur notre profil
afin de récolter le plus de « j’aimes » et d’abonnés. Au fond, on espère tous que nous serons le
plus vu possible, qu’on aura beaucoup de likes sous nos photos car cela alimente notre égo.
Plus les gens aiment et plus nous avons l’impression d’être digne d’intérêt, populaire aux
yeux des autres.
Le problème, c’est que si à la base nous avons peu d’estime de nous-même, ou bien que nous
ressentons le besoin d’avoir de l’attention, parce que nous en obtenons pas assez dans la vraie
vie, nous allons peut-être penser que les réseaux sociaux sont la solution. J’imagine que
parfois ça peut effectivement être une solution mais malheureusement, ce n’est pas toujours le
cas. Si finalement nous n’obtenons pas la visibilité escomptée, nous allons être déçu et notre
confiance en nous risque de chuter encore un peu plus.
Sur les réseaux sociaux on peut gommer tous nos défauts, qu’ils soient réels ou supposés, afin
de nous présenter sous notre meilleur jour, comme nous aimerions être. L’objectif, c’est de
créer un costume numérique à l’image du rôle que nous souhaitons tenir dans un monde
« vierge de préjugés ». Les plus chanceux, talentueux se feront peut-être repérer par une
marque, un journaliste ou autre. Les moins chanceux eux en revanche, se noieront dans le
magma binaire de petits cercles de connaissance, ce qui ne fera qu’augmenter leur déception,
eux qui voyaient en les réseaux, une chance de pouvoir alimenter leur égo.
« Je suis liker donc je suis, sans like je n’existe pas ».

6. Le réseau social préféré des jeunes : Instagram


6.1. L’histoire d’Instagram
Biographie

Documents papier
Le petit Robert
Sites internet

https://www.influence4you.com/fr?
gclid=EAIaIQobChMIkcvOiqTD6gIVzrLVCh2zPABbEAAYASAAEgJJkPD_BwE
https://dictionnaire.lerobert.com/definition/reseau

https://www.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_upload/0281077U/Vie_du_lycee/
Historique_des_reseaux_sociaux.pdf

https://www.chosesasavoir.com/a-ete-premier-reseau-social-internet/#:~:text=Et%20dans
%20notre%20cas%20des,des%20anciens%20camarades%20de%20classe.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sixdegrees.com

https://www.social-media-for-you.com/quels-sont-les-reseaux-sociaux-preferes-des-jeunes/
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/influence/42976?q=influence#42882
https://www.liste.io/2018/04/les-5-differents-types-d-influenceur/
https://www.rocketmediaservices.com/acheter-des-abonnes-instagram
https://fr.wikihow.com/avoir-de-faux-abonn%C3%A9s-sur-Instagram
https://www.nouvelobs.com/high-tech/20200828.OBS32649/facebook-attaque-un-vendeur-
de-millions-de-faux-likes-et-abonnes-sur-instagram.html#modal-msg
https://www.youtube.com/watch?v=U-9rn56VY-E&t=35s
https://www.linternaute.com/musique/biographie/1789399-romeo-elvis-accuse-d-agression-
sexuelle-le-rappeur-regrette-la-victime-raconte/
https://helloadb.fr/attrait-metier-influenceur/
https://www.journalducm.com/devenir-influenceur-influenceuse/
https://lestempselectriques.net/index.php/2018/05/21/la-mecanique-addictive-des-reseaux-
sociaux/

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