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Année universitaire : 2022-23

TD2 Module : Bases de Télécommunication


(Partie : Communication numérique)

EXERCICE 1
Considérons une source d’information S1 délivrant des messages élémentaires m appartenant à un
dictionnaire de messages de taille 7. Les probabilités d’émission de cette source d’information sont les
suivantes :
m1 m2 m3 m4 m5 m6 m7
Pr(mi) 1/4 1/4 1/8 1/8 1/8 1/16 1/16
Les messages sont délivrés par la source toutes les 3.10-4 seconde.
1- Déterminer l’entropie H(S1) de la source, en déduire le débit entropique.
2- Construire le codage d’huffman qui donne le code binaire du mot Mi associé à chaque message mi
(appelé code C1).
3- En déduire la longueur moyenne du code C1 et le débit binaire, quelle est l’efficacité de ce code.
Peut-on transmettre les messages de la source avec le code C1 sur un canal ayant une capacité de
9600 bit/s ?
4- Si on choisit un code à longueur fixe (code C2), quelle est son efficacité ? Peut-on transmettre les
messages de la source avec le code C2 sur le même canal ?
Supposons que les caractéristiques statiques de la source S1 aient changé, on re-note la source par S2, dont les
nouvelles probabilités d’émission sont les suivantes :
m1 m2 m3 m4 m5 m6 m7
Pr(mi) 0.35 1/4 1/8 1/8 0.025 1/16 1/16
5- Calculer l’entropie H(S2) de la source S2.
6- Si on code la source S2 avec le code C1, calculer la longueur moyenne des mots code et l’efficacité
du code C1 pour la source S2.
7- Que pouvez – vous conclure sur l’existence d’un code dont l’efficacité est à 100%, en comparant les
résultats et les statistiques des sources S1 et S2 ?
Dans la suite, on considère la source S1 codée avec C1. On transmet les messages, codés sur un alphabet
binaire, sur un canal symétrique binaire, de probabilité d’erreur p : Pr(an = 1/ bn= 0) = Pr(an= 0/ bn= 1) = p :

S1 Codeur de Source CBS (p)


binaire (C1) X
Y
bn : {0,1} an : {0,1}
La source d’information codées X et la sortie du récepteur Y étant binaires, prennent donc leurs valeurs
dans l’alphabet {0,1}.
8- Calculer la probabilité Pr(bn=1) en sortie du codeur C1, (associé à la source S1).
Dans le reste du problème, pour simplifier, on considère qu ‘en sortie du codeur C1, on a Pr(bn=0) =
Pr(bn=1) = 1/2.
9- Calculer la probabilité de recevoir respectivement 0 et 1 à la réception : Pr(an = 0) et Pr(an = 1). En
déduire l’entropie de Y : H(Y).
10- Calculer la perte d’information H(Y/X) apportée par le canal de transmission.
On suppose que la source S1 émet la séquence temporelle de message m (le temps s’écoule de gauche à
droite) : {m2, m6, m5, m2, m3, m2, m4, m7, m1, m4, m3, m1, m4, m7}.
11- Donner la séquence binaire SB des mots code M correspondant à cette séquence de message en
sortie du codeur C1.

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EXERCICE 2

Un codage de Hamming (7,4) est réalisé selon l’opération suivante :

a- Déterminez les équations de codage ainsi que les coefficients ci,j de la matrice de génération.
b- L’avantage du codage de Hamming est que le syndrome obtenu lors de la vérification d’un bloc
correspond à la position de l’erreur dans ce bloc (s’il n’y a qu’une seule erreur). Toutefois, la
vérification doit être réalisée sur un bloc ayant une structure différente de celle appliquée ici. On
propose donc la procédure de vérification suivante :

- Permutation des éléments du bloc reçu :

- Obtention du syndrome :

On pose l’hypothèse qu’il n’y a jamais plus d’une erreur par bloc. Déterminez les matrices de permutation P
et de vérification V de façon à ce que le syndrome | So, S1, S3| soit | 0 0 0 | s’il n’y a aucune erreur, ou
directement la position (en binaire) de l’erreur dans le bloc à vérifier s’il y a une erreur.
c- On veut réaliser la procédure proposée en « b » en obtenant le syndrome en une seule opération :

Déterminez la matrice H requise et donnez le tableau de conversion permettant d’obtenir la position (en
binaire) de l’erreur dans le bloc reçu en fonction du syndrome obtenu.

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Exercice 3 :
On considère le module de réception d’un système de communication numérique désigné
dans la figure ci-dessous. Le système consiste en un filtre passe bande, une intégration. La
fréquence de transmission pour l’émetteur étant fc et la phase étant égale à . Le récepteur
estime alors la phase à et la fréquence à . Les autres paramètres utilisés dans le récepteur
sont supposés inchangés. Les sorties du récepteur dI(n) et dQ(n) sont, respectivement, en
phase et en quadrature de phase.

Structure receiver
On mesure ces sorties sous les conditions suivantes :
a. un offset dans la fréquence de transmission entre l’émetteur et le récepteur : fc ,
= et pas d’IES.
b. Présence d’IES dans le canal de transmission, fc= et la phase est indéterminée avec
la présence d’IES.
c. Combinaison d’un offset de fréquence et un peu d’IES dans le canal. La phase est
indéterminée avec la présence d’IES.
d. Un offset de phase dans le récepteur, mais pas d’IES et fc= .
Ces quatre cas sont illustrés ci-dessous.

Signal constellations for each of the four conditions in the text


1- Déterminer le type de modulation utilisé.
2- Affecter les différentes conditions aux constellations correspondantes.

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