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Correction des sujets de TD

Fiche 2 : la naissance de la Science Politique


I- Exercice : Dissertation
Sujet : l’autonomisation de la science politique

Problématique : quel est le processus de l’autonomisation de la science politique ?

.Une difficile naissance de la science politique

A. La prééminence de la philosophie politique et du droit public

A. L’usage des méthodes carrefours des sciences sociales

II. L’institutionnalisation progressive de la science politique aux Etats-Unis et en

Europe

A. l’intégration de la science politique dans les universités aux

Etats-Unis

A. la création d’écoles et d’instituts d’étude politiques en France

Fiche 3 : les contours du vocable « politique »

I - Exercice : Dissertation

Sujet : Le phénomène de politisation


Pour Jacques Lagroye, la politisation est « une requalification des activités sociales les
plus diverses, requalification qui résulte d'un accord pratique entre des
agents sociaux enclins, pour de multiples raisons, à transgresser ou à remettre en cause la
différenciation des espaces d'activités ».
Plan détaillé.
Problématique : comment peut-on apprécier le processus de politisation ?
I/La politisation comme construit social
A. le rapport des individus aux institutions, une condition de politisation
- la politique est liée aux pratiques et aux discours centrés sur l’élection, l’offre électorale
et le vote (à la démocratie représentative)
- dans une dimension socio-historique, la politisation des individus est comme un
processus de familiarisation originelle à la politique.
- les pratiques de représentation établissent un rapport entre les individus et les institutions
qui sont censées les représenter et cela peut entraîner un effet de politisation.
B- Le rapport individu-groupe, une autre voie de politisation
-la politisation dépasse le cadre du « politique ». Ainsi, les individus, les groupes et les
collectivités pour Jean Leca, donnent à leurs problèmes et intérêts une dimension
politique.
-l’opposition entre groupes et collectivités : le processus de politisation peut être un produit
de rapports de force entre groupes, dans une mesure de réparer une injustice morale ou de
quelque nature qu’il soit.
II/ Les situations de la politisation
A-les contextes de politisation
-les événements et les mobilisations d’individus, suivant leur nature, sont de réels stades de
politisation : les élections, les manifestations ou les actions de sensibilisation, les
soulèvements populaires, les rassemblements etc.
-la politisation des contraintes et des problèmes qui est un autre aspect de la politisation,
implique que les groupes ou les structures donnent un sens politique à une pratique les
concernant : travailleurs, syndicats, mouvement etc.

B- les stades de politisation :


-la « politisation par le haut » : l’influence d’agents électoraux, d’acteurs politiques,
d’agents institutionnels et médiatiques, peut conduire les citoyens à s’approprier de
pratiques politiques
-la « politisation par le bas » : quand des pratiques de sociabilité, des querelles locales ou
des faits quotidiens, conduisent à des formes de prise de conscience, on peut parler de
« politisation par le bas ». Il s’agit par exemple du travail d’encadrement réalisé par des
organisations partisanes, par des acteurs positionnés dans la scène politique instituée, des
élus municipaux ou des acteurs associatifs déjà politisés

Fiche 4 : Morale et Politique


Sujet 1 : éthique de conviction et éthique de responsabilité dans l’ancrage des institutions
étatiques .
Plan
.Éthique de conviction et éthique de responsabilité, une préoccupation des institutions
étatiques
A. Le devoir de respecter les normes idéales
A. De la capacité d’assumer des conséquences prévisibles des actes
II. Éthique de conviction et éthique de responsabilité, deux leviers à renforcer
A. L’éthique de responsabilité, une sorte de trahison
A. Un refus de tenir à un idéalisme moral

pourquoi machiavel sépare _il politique et morale?


Fiche 5 : Pouvoir, domination et légitimité

Sujet 1 : La dimension relationnelle du pouvoir

Sujet 2 : Pouvoir et domination chez Max Weber


Plan du sujet 2 : pouvoir et domination chez Max Weber
.Le pouvoir : une dimension plus contraignante que la domination chez weber
A. Le pouvoir d’injonction
● Ce pouvoir d’injonction ou de coercition peut reposer sur le recours à la
contrainte physique, sur le recours à la contrainte morale (appel à des valeurs
jugées supérieures) ou sur le recours à des normes juridiques.
B. Le pouvoir d’influence
● Ce pouvoir repose sur le recours à la persuasion (voire à la manipulation). Le
pouvoir d’influence implique souvent la mise en œuvre de moyens incitatifs
(gratifications symboliques et matérielles). Ce type de pouvoir exclut le recours
à la force et s’appuie sur la crainte et le respect.

II. La domination : une continuation du pouvoir par d’autres moyens chez


Weber
A. Le recours à la légitimité
- La domination politique revêt trois types idéaux de légitimité qui permettent par ailleurs
de repérer schématiquement les étapes ou les modèles de différenciation aboutissant à
l’Etat moderne, même si on ne les retrouve jamais historiquement à l’état pur : légitimité
charismatique, légitimité traditionnelle et légitimité légale –rationnelle.
- La croyance en cette légitimité est le facteur décisif et toutes les dominations cherchent à
l’éveiller et à l’entretenir
B- Le recours à l’obéissance
● C’est le fait qu’un ordre rencontre une docilité. Cette légitimité va permettre
l’obéissance, donc l’acceptabilité des ordres.
● Le véritable rapport de domination comporte un minimum de « volonté d’obéir » et
que la contrainte, la coutume, des intérêts matériels ne peuvent suffire à établir
durablement ses fondements.

Fiche 6: Du pouvoir en général au pouvoir politique

Sujet : Les spécificités du Pouvoir Politique


Problématique : Quelles sont les spécificités du pouvoir politique ?
Plan :
I. Le pouvoir politique un pouvoir institutionnalisé
A- Un pouvoir juridiquement consacré
Un pouvoir encadré par des textes de loi et qui ne peut s’exercer qu’en respectant les dits
textes, qu’ils soient écrits ou non.
B- Un pouvoir socialement stabilisé
Un pouvoir qui dure dans le temps et qui se matérialise par des structures stables et
identifiables qui survivent à leurs détenteurs.
II. Un pouvoir de contrainte légitime
A- Un détenteur exclusif
La violence physique ou symbolique est centralisée, acceptée, intériorisée.
« Le respect d’une norme qu’on s’est prescrite est une forme de liberté »
B- Un exercice par les appareils idéologiques et répressifs
L’exercice de cette violence est rendu possible par :
-la socialisation et l’instruction à l’école.
-l’identification d’un certain nombre de symboles qui exigent le respect.
-l’intervention de certains corps de métier qui gèrent cette violence (police, gendarmerie,
armées, magistrats ...

Fiche n°7 : L’Etat moderne


Sujet : les caractéristiques de l’État moderne

L’État est parvenu et parvient encore à s’imposer dans la longue durée en mobilisant à son
profit des ressources coercitives, incitatives, économiques et symboliques et en
entreprenant des initiatives constitutionnelles et institutionnelles pratiques pour légitimer et
pérenniser sa domination1. Quatre caractéristiques majeures font la spécificité de l’Etat
moderne: l'institutionnalisationmoderne l’institutionnalisation du pouvoir, la sécularisation
de l’État, la centralisation du pouvoir et la spécialisation des agents.
1. L’institutionnalisation de l’État
L’État apparaît comme un besoin et une volonté d’institutionnaliser le pouvoir
conformément à un certain nombre de principes :
- une conception de l’obéissance, non pas vis-à-vis d’un homme, mais par rapport à une
institution ;
- Le pouvoir ne peut être exercé à titre de prérogative personnelle ;
- Une institutionnalisation du pouvoir contre l’arbitraire ;
- l’institutionnalisation s’opère par une nette distinction entre le patrimoine du chef et celui
de l’État ;
- Les représentants de l’État exercent une fonction. Cette dissociation permet de concevoir
la continuité de l’État, qui ne saurait dès lors être affectée par la succession des personnes
physiques susceptibles de l’incarner momentanément ;
- L’institutionnalisation a pour objet de définir les prérogatives et obligations de tous ceux
qui exercent du pouvoir au nom de l’État ;
- un pouvoir institutionnalisé pour parer au désordre et instaurer un ordre plus humain, plus
rationnel, plus juste.
L’institutionnalisation du pouvoir passe notamment par la Constitution qui se présente
comme la loi fondamentale qui scelle un véritable compromis entre les différents groupes
sociaux. L’État contribue, par l’élaboration d’une constitution, à la définition des règles qui
président aux rapports entre groupes sociaux ; le cadre inévitable de leur réalisation selon
les procédures spécifiques de l’activité politique.
0. La sécularisation
La sécularisation a ainsi été présentée comme la condition d’émergence d’un espace
politique autonome. Le pouvoir politique prend donc la forme de l’État quand il arrive à se
rendre indépendant des commandements divins et de l’autorité religieuse. Sur quelles bases
organiser la vie politique ? Sur des bases religieuses ou sur d’autres bases éloignées des
considérations religieuses ? La religion est-elle compatible avec la politique ? Autant de
questions qui se sont imposées au sein des États qui vont entreprendre de s’organiser à
partir du principe de séparation entre le temporel et le spirituel, notamment pour parer aux
effets des conflits d’autorité, de vérité et de légitimité entre le pouvoir temporel et le
pouvoir spirituel. Ce principe de séparation est ce qu’on appelle la sécularisation de l’État.
0. La centralisation du pouvoir
L’État se présente comme un pouvoir centralisé qui exerce son autorité sur un territoire. Ce
qui implique :
- une supériorité de ce pouvoir sur tout autre pouvoir ;
- une unification du processus d’édiction des normes juridiques qui régissent l’ordre social
;
- une force publique en charge de l’application des normes juridiques est placée sous une
autorité unique ;
- une monopolisation de la contrainte légitime ;
- au sommet de l’autorité étatique, il y a la Constitution qui détermine « la compétence des
compétences » et à un autre niveau une autorité inférieure pour la loi et les règlements ;
puis des arrêtés des autorités publiques ; et enfin une Cour suprême qui impose ses
décisions aux juridictions inférieures.
4. La spécialisation des agents
La spécialisation des agents apparaît comme une nécessité fondamentale dans la gestion de
l’État et donc pour le déploiement du politique. La spécialisation des agents renvoie à :
- la différenciation des rôles politiques ;
- l’émergence de représentants ;
- l’existence de professionnels de la politique nommés ou des représentants élus dans les
démocraties représentatives qui exercent un mandat à temps complet et rémunérés ;
- le recrutement des agents de l’État sur des critères de compétence en principe ;
- l’exigence d’une acquisition de savoirs spécifiques, plus ou moins techniques, en raison
de l’importance du potentiel humain au sein de fonction publique, sans lequel le cadre est
réduit à vide et dépourvu de toute existence réelle.

Fiche 8 : l’Etat en Afrique


Sujet 1 : l’Etat africain et le néo-patrimonialisme
Plan
.Les caractéristiques de l’Etat africain
A. L’incorporation d’une logique patrimoniale dans une logique institutionnelle dite
bureaucratique
A. Un Système hybride fusionnant le patrimonialisme traditionnel aux institutions
légales (mimétisme institutionnel)
II. Le néopatrimonalisme du pouvoir en Afrique
A. Une extrême personnification du pouvoir
A. Un système fort de clientélisme et de patronage

Plan 2
Problématique : Comment peut-on analyser l’Etat africain et le Néopatrimonialisme ?
Sujet 2 : l’Etat africain et le Néopatrimonialisme
I°) l’Etat Africain : une coquille vide
A°) la patrimonialisation du pouvoir
B°) le mimétisme institutionnel
II°) la faiblesse du modèle Étatique africain
A°) l’absence de sécularisation
B°) la non -maitrise des ressources Étatiques
Sujet 2: l’Etat en Afrique : Entre Héritage et appropriation
Problématique : comment peut-on appréhender l’Etat en Afrique entre héritage et
appropriation ?
I°) l’Etat en Afrique : un produit importé
A°) l’Etat africain : comme héritage importé
B°) les conséquences de l’importation de l’Etat en Afrique
II°) l’Etat en Afrique : un produit historique
A°) la singularité du pouvoir politique africain
B°) l’invisibilité de l’Etat en Afrique.

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