Vous êtes sur la page 1sur 12

🔷

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le
pouvoir politique
INTRODUCTION

💡 La sociologie politique est une discipline ayant pour object tout ce qui est relatif au
gouvernement des sociétés et tout ce quio est en rapport avec activité de
gouvernement

💡 Gouvernement des sociétés: définition et l’imposition des règles qui régissent la


société

→ ne fait pas consensus chez les chercheurs: plusieurs définitions. On peut repérer au moins 3 et
4 conceptions principales de la socio que l’on a dans la socio politique.

Pour certain, la socio po peut etre entendue comme une partie de la sociologie s’adressant
plus diectement à des phénomènes politiques.

Pour d’autres la socio po est une sous discipline de la science politique s’interessant
prioriterement à certains objetcs et à certaines dynamiques.

Pour d’autres encore, c’est une conception alternative à la science po classique affirmant la
spécificité d’une démarche et d’une méthode particulière.

La branc he des sciences sociales ayant pour object les faits politiques.
Jacques Lacroix: sociologie politique: la socio est une science sociale entretenant des relations
étroites avec d’autres sciences de la société.
Discipline très riche.En faisant la socio politique on fait aussi de l’éco, de l’anthorpologie, à la
psychologie sociale

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 1


Epistémologie: socio po évite tout jugement de valeur. Elle ne donne pas la priorité à tel ou tel
mode de gouvernement. La questuon principale qui occupe la disciplie: comment les sociétés
humaines se gouvernent-elles. Dans cette perspective, quel type de norme organise le
fonctionnement social qui produit ces normes, quelles modalités et quelles ressources. → très
vatse, peut s’appliquer aux sociétés sans état ou étatiques.
AINSI cet enseignement présente un certain nombre de concepts fondamentaux comme le
pouvoir politique, la domination, l’état, la légitimit”, les partis politiques, les citoyens, les
groupes d’intérêts, les médias,..

Cours: Vise à décortiquer, analyser et comprendre la société. Nous donne des outils intellectuels
et méthodo pour comprendre le fonctionnement politique de la société.

La politique est difficile à penser parce qu’à la fois, on la connaît et on ne


la connaît pas. On entend parler tous les jours aux informations, on
baigne dans une espece de familiarité avec la politique ce qui est le
principal obstacle à la connaissance du monde politique. - Pierre
Bourdieu

Il faut rompre avec les prénotions (représentation schématique et


sommaire que nous avons de la réalité sociétale) - Durkheim

→ il faut savoir aller au delà du sens commun, des représentations ordinaires, remettre en cause
ses certitudes et ses façons d’interroger des phénomènes politiques.

I - Le repérage du politique
2 sens du mot politique:

la gestion des affaires de la cité (Polis)

Sens qu’on emploi chaque jours

Les usages du mot ordinaire du mot politique révèle que les choses ne sont pas si simples: 3
ambiguïtés

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 2


1. Le mot politique peut être au féminin et au masculin: LA politique et LE politique (et LES
politiques). Ambiguïté en français. Le terme politique sont renvoyés à plusieurs choses.

2. Adjectif politique: Se voit assigner plusieurs sens:

une décision politique à une décision technique pour souligner que la solution retenue
prend en compte des intérêts, des jeux de pouvoir,…

Une nomination politique et nomination basée sur la compétence

3. Distingue une vision noble de la politique: renvoie à l’idée d’une préoccupation pour les
affaires collectives (vision grecque) et une vision politicienne: chaque individu cherche à
renforcer sa place. → très courant d’opposer les deux comme s’il s’agissait de deux choses
très différentes: pourquoi ces choses si diff sont expliquées par le même terme?

A/ La politique comme une activité spécialisée


Dans la plupart des politiques européennes, on qualifie des politiques comme des individus, des
institutions qui se consacrent à une activité particulière: élaborer les normes qui régissent la
société. Elles sont préparées par les votes de lois etc…
Des élus sont des acteurs politiques et sont spécialisées pour le faire

Partis politiques: font des propositions d’actions


A travers ces indiv et insti, la politique apparait comme une activité spécialisée et non exercable
par tout le monde: ne sont dans des sociétés ou il y aune distinction nette entre gouvernants et
gouvernés. Les gourvernants étant ceux exercant les activités politiques. Même dans une
démocratie, malgré le principe théorique selon lesquels le peuple gouverne, il y a toujours une
minorité qui sont à charge des activités politiques. C’est le propre des sociétés étatiques, des
sociétés organisées tout la forme d’un état.
Dans la société étatique, la politique est une activité spécialisé: se traduit par le fait qu’il existe
des institutions incarnées par des individus qui ont pour tâche de définir les règles qui
gouvernent la société
AuD: il existe un appareil différencié du reste de la société et spécialisé dans l’exercice de la
fonction de régulations.

La politique appartairt alors comme un champ du social, voir un secteur d’activité avec ses règles
de fonctionnement, ses acteurs, ses instiutions, ses enjeux qu’on peut étudier au même titre que
n’importe quel secteur MAIS différence entre les autres et le secteur politique: sa fonction

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 3


consiste à définir des règles d’orga sociales. C’est dans cette logique que Pierre Bourdieu étudie
avec les me^mes outils et concepts que le champs culturel et académique

Le fait que la poli soit une activité spécialisée se traduit par 3 choses:

Il existe des institution politiques qui sont à la fois des orga (elles se voient confier des
compétences) et des procédures (définissent la façon dont ces diff orga doivent intervenir).
Ces procédures qui sont mise en place comme des règles sont parfois écrites ou non (société
britannique par exemple).

Activité politique: le fait d’individus qui se consacrent aux fonctions politiques. Ces indiv
sont les gouvernants (professionnels de la politique). Exercer ces fonctions suppose
d’obtenir une place dans les organisations. Ces indiv concernés mènent un certain nombre
d’action pour s’y maintenir. Ces activités relèvent spolatix: toutes les activités qui sont à la
lutte pour le pouvoir. Dans un système représentatif démocratique ces activités prennent la
forme d’une…

→ la politique: luttre pour le pouvoir MAIS AUSSI la mobilisation citoyenne (manifs etc…-

Décision politique: On donne une valeur spécifique aux décisions et aux actions menés par
ces instituions. Ces action et décisions correspondent aux politiques publiques. (Policis).

⇒ La spécialisation n’empèche pas que des acteurs non spécialisées participent au jeu politique.
C’es pour cela que la socio politiquene s’intéresse pas que aux gouv et professionnels mais
s’intéresse aussi à la façon dont les indiv prophanes participent aux activités poltiques et
interagissent avec les gourvernants. La socio politique ne parle pas que d’élus, de partis
politiques mais aussi de cutoyens, de lecteurs de militants,…

B/ Le politique comme mode de régulation sociale


La division entre gouvernant et gouvernés est bcp moins marquée dans différentes sociétés. Il
faut donc envisager la question politique de façon plus large pour comprendre d’autres sociétés
que celles étatiques. En passant de félinin et masculin, on envisage le politique comme un mode
de régulation social.

Phénomène social très particulier qui englobe tout le social qui se trouve au coeur même de toute
sles sociétés humaines. Pour bien comprendre ce phénomène social spécifique, on peut s’appuyer
sur les distinctions mises en avant par Braud: Pour faire société, il faut 3 choses, exigences:

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 4


Produire et distribuer de biens pour satisfaire les besoins matériels des individus. Le mode
de pro et de distibution de ces biens constituent le système éco d’une société.

Mettre en place des outils de communication: permet l’inter-compréhension. AuD la vie


sociale est faite d’échanges de biens éco mais aussi des échanges signes. Ces outils sont bien
les langues, les coryances partagées et les symboliques communes

Maitriser le problème de la contrainte: elle nous amène au politique (masculin). Cette


exigence renvoie au constat que la vie sociale oblige chaque individus à tenir compte de
l’existence de l’autre. Il peut difficilement faire comme si l’autre n’existait pas. L’autre a en
parti les mêmes beoins mêmes envies: conflits d’intérêts car les ressources ne sont illimitées.
Plusieurs individus peuvent avoir des aspirations très différentes. ⇒ organiser ces
contraintes pour faire société. C’est pourquoi urquoi la vie en société passe pas un ensemble
de règles définissant les relations entre individus déterminant un particulier, pour rendre
facile en société, pour ne pas mettre en péril la vcie sociale.

La vie sociale passe par un système d’injonction qui dit ce qu’il ets possible de faire ou ce qu’il
ne l’est pas sauf si cette injonction est LE politique. En tant que système d’injonction, le
politique a une double caractéristique: fonction pacificatrice permettant à des indiv ou groupes
d’indiv de s’ordonner et de vivre ensemble ET le politique passe aussi par une forme de
contrainte sur les indiv: possibilité de sanction. Cette def du politique comme système
structurant la vie sociale se retrouve dans la formule d’Aristote zôn politicon (animal social) →
traduit que l’homme est social dans le cadre d’une société construite.

💡 Le politique: l’ensemble des régulations qui assurent l’unité et le maintient de


l’organisation sociale à contraignant les individus à adopter un certain nombre de
comportement.

→ toutes sociétés humaines sont politiques. MAIS si toutes sociétés humaines sont politiques,
les modes de gouvdes sociétés, les façons dont les différentes sociétés humaines sur les règles de
la contrainte sont assez variables.

CONCLUSION

Le terme politique désigne une activité sociale particulière repérable dans certaines sociétés: LA
politique.

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 5


Désigne un principe de l’organisation sociale concernant toutes les sociétés: LE politique.

C’est pourquoi la socio politique est une discipline qui s’attache à étudier non pas ce qui est tenu
pour politique dans le langage courant mais tous els faits sociaux qui ont un lien avec la
définition de règles organisant la vie sociale et contraignant de ce fait les individus.

Les indiv sont menés à agir en fonction de règles qui els dépasse. C’est ce que traduit la notion
de pouvoir car il n’y a pas de politique sans pouvoir. POURTANT tout pouvoir n’est pas
politique. Il faudra donc essayer de déterminer les spécificités de pouvoir politique.

II - Le pouvoir politique
Tout pouvoir n’est pas politique. Il faut alors distinguer les spécificités du pouvoir politique.

A/ Du pouvoir au pouvoir politique


Il existe 3 approches du pourvoir politique en sociologie politique

Le pouvoir comme attribut Approche substantialiste: le pouvoir apparait comme un


attribut. Forme de capital dont on dispose en quantité plus ou moins

Le pouvoir comme autorité. Approche institutionnaliste: fait du pouvoir un attribut qui


donne autorité à agirqui fait d’un ooste de commandemrnt ou de compétence juridiquement
réglé

Le pouvoir comme relation. Approche interactionniste de pouvoir, dans la lignée de Weber


envisage le pouvoir comme une relation d’influence. AuD les capacités pour un indiv
d’obtenir d’un autre indiv un comportement ou une abstention que ce dernier n’aurait pas
spontanément adopté et qui est conforme à la volonté du premier. L’approche relationnelle
part de l’idée que le pouvoir suppose au moins deux termes:
Robert Dahl définit le pouvoir comme la suivante: A exerce un pouvoir sur B dans la
mesure ou il obtient de B une action que ce dernier n’aurait pas effectué autrement.

→ invite à questionner le pv des insitu politiques AuD à demander pourquoi un individu


accepte il de suivre les règles qui émanent d’une institution politique.

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 6


B/ Les spécificités du pouvoir politique
Phénomène de pouvoir concerne de nombreux secteurs de la vie sociale (famille: pv parentale,
entreprise: pv chef ⇒ pas de pv politique). Type de relation de pouvoir qu’on qualifie de
politique:
Weber distingue différentes formes de groupements de domination. Il insiste sur le fait que la
société est composée de différents grouopes au sein desquelles s’exercent des relations de pbv
relativement stabilisés: groupement de domination

💡 groupes de domination: Groupes au sein desquels certains commandent avec succès


à d’autres. Chaque groupe du fait de la nature spécifique des objets qu’il a administré
à des formes d’organisation particulières et des modalités particulières d’exercices de
pouvoir.

⇒ Weber insiste sur la spécificité de groupement de domi politique.

💡 groupement de domination politique: celui dont “l’existence et la validité des


règlements sont garantis de façon continue à l’intérieur d’un territoire géographique
déterminable par l’application et la menace d’une contrainte physique”. → Weber

→ la marque de GDP sont 2 choses:

Monopole de la contrainte physique politique légitime: Aucune autre groupement sur un


territoire ne peut avoir recourt à la violence sans s’exposer à une sanction. Il définit ainsi le
pouvoir politique par la possibilité de recouvrir à une ressource de pv particulière et un
mouvement particulier: mouvement de la coercition.

La continuité dans l’espace et dans le temps de la capacité à contraindre de façon légitime.


Ce monopole s’exerce dans la limite d’un territoire donné. Ce qui est souligné est que le pv
politique a une assise territoriale. Cette approche wéberienne est cependant très liée à
l’association qu’il fait entre pv politique et l’état.

💡 l’État selon Weber: L’institution qui détient sur un territoire donné le monopole de
la violence physique légitime.

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 7


MAIS Cette approche du pv politique est remise en cause par d’aqutres approches qui donnent
une def plus large du politique et du pv politique. Weber se limite à l’état. Le politique s’exerce
également dans une société sans état.
Parmis ses chercheur, il y a Pierre Clastres: Société contre l’Etat: ethnologue français. Pour lui
certaines sociétés ne conçoivent pas le pouvoir politique (capacité à ortienter l’action des
individus comme signe de coercition). ce sont ces sociétés qu’ils nomment: société sans état. Il
n’y a pas de division entre commandeurs et commandé et entre détenteurs de pv ert les autres=
pas de relation de commandement et obéissance. C’est la société dans son ensemble qui détient
le pouvoir. Ce sont selon lui des sociétés supérieures car ces sociétés résistent à l’apparition de
la coercition.
Ce n’est pas la coercition pour Clastres qui définit le pv politique: il y a pv politique à chaque
fois que un groupe humain est doté d’une certaine autonomie et produit des règles d’organisation
sociales s’imposant à tous. Le pouvoir étant l’etat coercitif ou non coercitif suivant qu’il est ou
non concentré sur les mains d’un seul individu.

ainsi, ce qui définit le pv poltiique par rapport à d’autres formes de pv est plutôt son champ
d’extension.
⇒ Les deux def du politique se retrouvent dans celles données à l’introduction
On peut maintenant se demander pourquoi et comment suivcant les sociétés c’est une forme de
pv plutot ou un autre ou telle ou telle organisation qui s’exerce. C’est la notion de pourquoi
politique légitime

C/Le pouvoir légitime: obéissance et consentement


Pourquoi un pouvoir politique est accepté et pourquoi les individus acceptent de se soumettre à
au pouvoir politique.
Un pv politique est un pv auquel on accepte d’obéir: on peut distinguer différentes formes de
légitimités AuD différentes raisons d’obéir.

La domination ou volonté d’obéir comme ressort du pouvoir politique

Le pouvoir de A sur B se manifeste par une dépendance du comportement de B vis à vis de A.


Plusieurs situations sont possibles:

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 8


Le changement du comportement de B peut s’expliquer par la contrainte: B accepte d’obéir
à A par peur que A utilise la contrainte ou la violence. La soumission et l’obéissance sont
arrachées à la contrainte

B peut consentir à obéir parce que les règles et le comportement qu’on lui demande de
suivre lui paraissent normales et bonnes. Dans ce cas la, le recours à la coercition n’est pas
nécessaire, ce n’est pas ce qui motive l’obéissant.

Le respect des règles qui régissent le pv politique peut se reposer sur deux grands types de
rapports: l’un sur la contrainte l’autre sur l’acceptation des règles par reconnaissance de biens
fondés des règles ou ceux qui la définisse. On peut faire appel à la différence faite par Weber
entre puissance et domination.

💡 puissance: tout chance de faire triompher sa volonté peu importe sur quoi repose
cette chance et même contre les résistances.

💡 domination: chance de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un


ordre. Tout véritable rapport de domination comporte un minimum de volonté
d’obéir.

→ la notion de domination renvoie chez Weber à l’idée de l’acceptation de pouvoir et à


l’assujetissement consenti. Il s’intéresse à l’attitude des assujettisses à un pouvoir. Ils cherchent
avant tout à comprendre ce qui fait qu’un pouvoir est accepté. Ils s’interrogent plus largement
sur ce qui fait qu’un pouvoir est légitime. L’acceptation d’un pv politique tient au partage par des
gourvernant et la majorité des gourvernés par un ensemble de valeurs et de croyances: pour qu’il
y ait volonté d’obéir il faut croyance à la validité des idées reçues et reconnaissance de de leurs
biens-fondées.
Avec le concept de validation: Autres concepts à avoir en tête: domination, légitimité et
croyance. Acceptabilité sociale fondée sur des croyances et valeurs partagées. Pour mieux
comprendre encore les questions de légitimité, il est important de préciser que la croyance qui se
tend la domination politique est variable dans le temps et dans l’espace. Il s’agit d’une variable
culturelle. → reste tributaire de la culture de chaque société.

D’après Weber: évolution historique d’une forme de société à l’autre qui correspondent au
passage d’un système politique à un autre. Mouvement historique est celui du passage de la

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 9


domination traditionnelle à la domination légale-rationnelle. La période de légitimité
charismatique apparaissent comme parenthèses historiques: évolution lente ou une système ne
remplace pas totalement l’autre (lors de crises par exemples).
Weber

légitimité traditionnelle: renvoie à une croyance dans la vertu du temps. Les croyances qui
assoient le pouvoir sotn celles du caractère sacré d’une disposition transmise par le temps:
normes coutumières héritées du passé. Il a connu différentes formes historiques mais est
assez bien illustré par les régimes de monarchies héréditaires.

Communauté émotionnelle

légitimité légale-rationnelle: vertu de la raison. celle qui prévôt dans le monde occidental:
emblématique de la modernité. La croyance qui assoit y est celle de la supériorité de la
raison. Les réglements arrétés sont acceptés car considérés comme rationnels et les plus
adaptés à la situation. L’instrument de mise en forme de rationalité est le droit car il permet
de prévoir, d’anticiper le comportement des gouvernants. Les pouvoirs sont clairement
exposés: les dirigeants sont choisis par des procédures légales. Les règles sont mises en
oeuvres par des personnes qualifiées → ces règles sont impersonnelles. Ces personnes
qualifiées sont regroupées au sein d’une bureaucratie (pas péjoratif ici: coeur de l’état).

Communauté d’éducation transmet la croyance.

légitimité charismatique: individu exceptionnel: toujours comme une forme de parenthèse:


faits de situations historiques exceptionnelles: périodes de bouleversements importants ou
un/des personne(s) viennent bouleverser le pouvoir établi. Qualités exceptionnelles:
charisme.

Communauté d’éducation transmet la croyance.

D/ Le pouvoir politique, ce n’est pas que l’État: La société sans État


L’État n’est pas la seule forme de pouvoir politique: ce n’est pas l’État. Pour illustrer le fait que
le pv politique ce n’est pas l’État, nous allons évoquer les sociétés sans états.
Les travaux d’ethnologues nous permet de penser le pv politique en nous arrachant au cadre dans
lequel on est: cadre étatique. Les ethnologues ont mis à jour une diversité de formes
d’organisation politiques.

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 10


Sociétés sans état: Jean William Lapierre
1977 Vivre sans état Jean Willian Lapierre : compare différentes formes d’organisations
politiques et construit une échelle qui comporte 9 degrés avec des sur divisions suivant le degré
de différenciation politique. Va des sociétés sans états (1) aux sociétés étatiques (9).

Sociétés étatique (9eme degré): existe des isntitutions politiques clairement identifiés
icarnées par des individus qui se voient explicitement confier une fonction politique et qui
peuvent d’appuyer sur une bureaucratie professionnalisée.

Société sans états (1er degré) La régulation de la vie sociale est immédiate: pas
d’intervention d’individus particuliers. Jean Malory montre que les tâches de régulations
chez les Esquimaux sont dévolus indifféremment au groupe tout entier: plus aucune
distinction entre gouvernement et gouverné contrairement aux sociétés étatiques.

Les degrés intermédiaires: peut repérer différentes formes de gouvernement. peut y avait un
chef qui rappelle les règles traditionnelles sans avoir un pouvoir normatif (ne produit pas de
règles).

Souligne qu’il y a de activités politiques dans toutes sociétés mais ces activités ne sont pas tjrs
assurées par des individus sélectionnés et spécialisés comme dans les sociétés étatiques. Les
objectifs collectifs sont définis et mis en oeuvre par tout le monde ou pas d’autres individus
(mais pas spécialisé dans la politique: chef religieux par exemple)
Parmicces analyses ethnologies, celles de Clastres permettent de penser le pv politique et de le
définir dans une situation sans état. Clastres qui a travaillé sur les tribus d’amérique révèle
l’existence de sociétés où il n’existe pas d’appareil gouvernemental spécialisé dans la régulation
des conflits sociaux et dans les définitions des formes collectives de comportement. Le pouvoir
spécialisé sous la forme d’une relation de commandement s’exerce plutôt par équilibre.

En dehors de ces règelements de conflit, il y a bien un individu ayant un rôle différent des autres
mais ce chef n’a pas de pouvoir de commandement. La régulation se fait alors par la société toute
entière qui exerce un pouvoir diffus sur les individus. Chaque individu du groupe ale même
devoir de faire respecter les règles communes hérités le plus souvent des ancêtres.

Comment agit les chefs?


En temtps normal, le chef agi comme un médiateur, il aide à l’émergence des solutions
collectives mais ne peut imposer rien. Sa parole est conciliante mais est loin d’être écouter. Il
parle bcp souvent sans être écouté. Ne donne pas d’ordre mais sa parole répétitive lie la société.

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 11


Ce chef n’a d’ailleurs aucun attribut qui montrerait sa supériorité. → Comment les sociétés
s’organisent afin que ce chef n’essaye pas à un moment donné d’imposer son pouvoir?

Ce personnage empêche en qq sorte l’émergence d’un véritable chef .

Il adhère à la croyance partagée selon laquelle il n’est pas plus que les autres. Si il tente de
s’imposer aux autres, il est allerté par la société qui peut le remplacer par un autre chef

ces sociétés amérindiennes vaillent à éviter que certains processus conduisent à donner plus
de pv à certains indiv. Ainsi afin d’éviter le concentration de richesses par certains, les biens
y compris alimentaires ne sont pas produits au delà du nécessaires. Ce qui reste, on le
détruit: l’accumulation des biens créer une inégalité.

CHAPITRE 1 - Le pouvoir et le pouvoir politique 12

Vous aimerez peut-être aussi