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« Sce-po » correspond communément aux I.E.P., spécialisés ds l’enseignements de tt ce qui concerne la
politique (ENA)

On parle soit des sciences-politiques, soit de la sce-politique

• Dans les I.E.P., on fait des sce-politiques : sert à former une future élite administrative aux
sciences de gouvernement ( de la pratique politique )
Î Création des I.E.P. en 1870 ( ne portaient pas encore ce nom)
• La sce-po est une discipline universitaire autonome qui est enseignée ds un cadre très ≠ :
Le projet de la sce-po est de rendre compte scientifiquement des phénomènes pol (la discipline est
plutôt tournée vers les sciences historiques et sociales)

Des contraintes spécifiques pèsent sur la discipline

- Contrainte de distance à la pratique : Ne vise pas à apprendre à gouverner ; il s’agit juste de
comprendre les phénomènes pol ( comme un spectateur qui analyserait la pol)
- Pour se mettre ainsi à distance de la pratique on doit s’imposer une contrainte d’objectivité et de
neutralité : En aucun cas on ne va discuter de pol et émettre des opinions. L’analyse scientifique
impose la subjectivité ( on doit rompre avec le sens commun)
Î Rupture avec le sens commun : Il faut douter de ce que nous savons car cela est en grde partie
constitué par des préjugés et considérer les phénomènes humains tt comme les scientifiques
considèrent les phénomènes de la nature.
« Il faut considérer les faits sociaux comme des choses » - Durkheim, Les règles de la méthode sociologique

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Termes relatifs au politique :
* dipolmatie / relat° internationale * hiérarchie
* pv / autorité * intérêt général/ particulier
* conquête * justice et régulation
* influence ETAT * lutte des partis
* lois GOUVERNEMENT * bien commun
* représentation * vote

Le politique : Définition
Le terme « politique » renvoie à un ensemble flou et hétérogène (mvmt sociaux, rpport prsdt /
1 ministre, manière de gouverner ..). C’est en fait une notion polysémique.
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- Notion relative à une sté donnée, à une époque donnée : la notion ne signifie pas la même chose
selon les époques et les sté.
- Rien n’est politique par nature mais tt peut le devenir ( enjeux pol, objet d’action publique..)
- Les faits politiques n’existent pas naturellement : On peut dire que « est politique ce qui est pris en
charge par les acteurs pol »

Qu’est-ce qu’un acteur politique ?

- L’Etat, le gouvernement, tt ce qui renvoie aux collectivités locales. Ces dernières ont d’ailleurs + de
pv depuis le processus de décentralisation ( + de décisions prises au niveau des régions..)

Schéma très inspiré des travaux de D.EASTON sur le système politique

Met en évidence l’idée de rétrocontrôle: L’Etat agit => sté réagit ou mvmt social => réact° de l’Etat
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Précautions préalables à l’étude de l’état : texte de Pierre Clastres - La sté contre l’Etat
Une de nos conceptions les + communes est de penser que l’Etat a toujours existé
naturellement. Î Etnocentrisme (considérer ses coutumes comme la norme universelle)
Dans le cas de l’Etat = Tendance à penser que l’Etat moderne et la démocratie sont 2 modèles de
gestion pol vers lesquels doivent tendre obligatoirement ttes les sté.

Clastres nous invite à rompre avec ce mode de pensée

- Manifestation de l’ethnocentrisme : les sté primitives sont dites « incomplètes » et ds bcp de carnets
de voyageurs, on retrouve l’idée qu’ « on ne peut pas penser la sté sans l’Etat ».
- En effet, Selon Clastres, les occidentaux sont guidés par 2 idées :
• Une vraie sté ne peut pas se développer sans Etat
• Il faut travailler pour pv survivre
- Or c’est faux car les sté primitives n’avaient pas d’Etat. L’ Etat et la démocratie ne sont qu’une
forme parmi d’autres d’organisation politique.

Il s’interroge sur les conditions d’apparition de l’Etat

- Une sté avec un Etat repose sur une division dominant/dominés or ds une sté primitive rien ne
permet l’introduction de cette différence => désir de surabondance et de posséder + que son voisin
n’y existe pas. Pourtant ts les peuples civilisés ont d’abord été sauvages.
- Si pr Clastres il paraît « impossible de déterminer les conditions de l’apparition de l’Etat », « il est
possible de préciser les conditions de sa non-apparition ». En effet ds les stés primitives, il y a certes
un chef, mais ce chef ne peut en rien être comparé à un despote car il a pr seule fct la coordination
des activités de la tribu et le seul moyen qu’il détient pr accomplir sa tâche est pacifique : la parole.
Le chef n’a pas d’autorité sur la tribue.. c’est plutôt la tribu qui exerce son autorité sur le chef.
- C’est pourquoi il est impossible pr le chef de renverser ce rapport à son profit et de mettre la tribue
à son propre service, faisant ainsi passer la sté primitive à une sté étatique.

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A.. LL’’EEttaatt,, pprroodduucctteeuurr ddee ccaattééggoorriieess ddee ppeerrcceeppttiioonnss dduu m
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L’Etat jouit d’un grd pv symbolique car il fabrique des représentations du mde ( de catégories
communes de perceptions du mde).
- En effet nous ne pouvons concevoir la réalité directement : pr la comprendre on a besoin de
catégories préconstituées qui simplifient notre L de compréhension.
- Si on ne disposait pas de ces pré-notions nous ne pourrions pas vivre en sté (le réel serait flou)
- On intègre ces catégories lors de la socialisation (l’Etat y contribue, l’école en assume aussi une grde
partie). Or l’école est un quasi-monopole.
 L’Etat est à la fois une de ces catégories et (ds son activité) le + gros producteur de catégories
de perceptions du monde qui servent à nous définir nous même :
* L’Etat produit la norme linguistique : Le dictionnaire de l’Académie Fr fixe le bon usage de
la langue qui permet la communication entre les hommes.
* Pr mieux appréhender les réalités éco, pol .. l’Etat fourni des statistiques par l’INSEE
Il dénombre donc la pop, la classe ds des PCS par raport à leur activité professionnelle.
* L’IGN produit des cartes pour mieux observer le monde : représenter l’espace c’est aussi se
situer au sein du monde.
*L’Etat produit et entretient une catégorie fondamentale : la nationalité (frontières entre pays)

BB.. D
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Apppprroocchheess ssoocciioollooggiiqquueess ddee ll’’EEttaatt
Durkheim et Weber :
Ils proposent une manière d’envisager une question cruciale : pkoi l’Etat est-il apparu ?
Il est perçu comme une entité naturelle et comme allant de soi. Mais les sociologues veulent
reprendre l’analyse et proposer une vision historique de l’Etat.

DURKHEIM
Il propose une vision historique de la construction Etatique. Elle est selon lui liée à un
processus majeur : la division sociale du L.

D division sociale du L : Selon Durkheim, la division du L impose aux hommes dʹentrer en rapport
les uns avec les autres et est à lʹorigine de la solidarité ds les stés modernes. (dév. d’une
interdépendance, de droits et devoirs régissant vie sociale..).
Pr lui, but 1er de division du L = créer le lien et non la productivité.

Le passage d’une sté de type rurale à une sté industrielle se caractérise par une extension de la
division sociale du L :
*Sté primitives = caractérisées par une faible division sociale du L et dc par une solidarité de
type mécanique (sté où il y a une faible spécialisation des tâches) : Les interdépendance y st faibles.
*Sté moderne : forte division du L => solidarité organique. Les tâches y st extrêmement
spécialisées (très fragmentées) => il y a un élargissement de la chaîne d’interdépendance.
Les individus dépendent les uns des autres mais ne st pas forcément en contact les uns avec les
autres ( les tâches st de + en + éclatées territorialement).
Î La mondialisation est ainsi une étape supplémentaire ds la spécialisation
Remarques
On parle de solidarité organique : les différentes composantes de la sté doivent coopérer comme les
différents organes du corps humain. Cette solidarité a donc besion d’une instance qui permette la coordination
des différents organes : cette instance est l’Etat.
Mais les sté modernes st d’autant + fragiles à cause de ttes les interdépendance: la coordination est
assurée par plsr instances qui ne st pas en relation.

Dans cette analyse, l’Etat est le produit de la sté :

- C’est une vision évolutionniste ( c’est une critique : cela suppose que l’Etat ∃ car il remplit une
fonction: il régule les activités de l’ensemble de la sté.)
- Ttes les sté en se développant impliquent de nouvelles fonctions, dont cette fonction de régulation
assurée par l’Etat. La présence de l’Etat serait donc ineluctable.
Paradoxe ( idée d’un Etat nécessaire) : Chercher l’origine d’un Etat l’amène à se naturaliser
WEBER (un des principaux penseurs sur la sociologie de l’Etat et du pol)/ Texte = Le Savant et le politique
Il propose une vision en rupture avec notre sens commun de l’Etat et qui se distingue du
modèle proposé par Durkheim.
Pr lui, : * Tout Etat se fonde sur la violence qui y est considérée comme légitime
* Weber y définit l’Etat comme
- un moyen d’action : moyen par lequel il gouverne = violence physique légitime
- une relation entre l’Etat et ses sujets ( et ne le définit dc pas en détaillant son fonctionnement)

Il souligne que territoire = élément fondamental de caractérisation de l’Etat ( l’Etat renvoie à

un territoire). En effet la souveraineté de l’Etat s’exerce ds des frontières. Cela permet de différencier
l’Etat d’un autre type de domination qui ne renvoie pas à un territoire => l’église
A propos de la violence physique légitime : C’est le monople de l’Etat ( il est le seul à avoir le
droit d’être violent). L’Etat interdit aux citoyens d’utiliser la violence à des fins privés. Or lui, a le
droit de l’utiliser pr maintenir la paix.

Cœur de son analyse sur l’Etat : Etat = rapport de domination exercé par des H sur d’autres H au
moyen de la violence légitime.
Ici weber ne s’intéresse pas à la question « à quoi sert l’Etat ? ». En effet il ne le définit pas ds sa
finalité mais plutôt par une relation de domination, de pv.
Cette question amènerait à : * remettre en cause sa légitimité
* un jugement non objectif

Weber ajoute que pr que l’Etat existe il faut que les hommes se soumettent à l’autorité renvendiquée :
la légitimité de celle-ci réside ds le fait que les citoyens acceptent la violence exercée par l’Etat.

Î(Cas le + courant) Mais pkoi les gens se soumettent-ils ainsi à l’Etat et ne le poussent pas à utiliser la
violence ? : Ils font un raisonnement individuel pr voir s’ils ont intérêt ou on à obéir. Mais en réalité,
on ne se pose pas la question : « dois-je obéir ou non ? », on obéit sans réflechir car on a adopté une
contrainte. On ne manifeste pas notre acceptation de la domination car on ne ns donne pas le choix
(Est-ce la crainte qui motive les individus à obéir ?)

Î (Cas exceptionnel) Mais la légitimité de la domination n’est pas la même pour tous : c’est pour cela
que certains enfreignent la loi et que l’Etat doit utiliser la violence.

Ainsi, selon Weber, plsr raisons poussent les individus à se soumettre à la domination pol :
*domination traditionnelle :ds laquelle la légitimité repose sur la tradition, la force de
l’ « éternel hier » (j’obéit car ça a tjs été ainsi)
*domination de type charismatique : liée aux qualités supposées « extraordinaires » du chef
*domination du type rationnel légal (le + répendu auj = mode de fctionnement de l’Etat
moderne). Elle est fondée sur une autorité qui sʹappuie sur des lois et des textes impersonnels (Par
exemple, l’autorité d’un fonctionnaire). Ce type de pv est impersonnel car il est fondé sur des règles
qui autorisent et limitent le pv en même temps. L’autorité liée à cette fonction est encadrée par des
règles qui limite son pv ( ex : un fonctionnaire de police ne peut pas nous arrêter pour n’importe
qu’elle raison. La domination rationnelle-légale est donc légitimée par la légalité .

- Pr Weber ces 3 types de domination = modèles abstraits ( concepts). La domination rationnelle

légale est celle surlaquelle s’appuie l’Etat.
- Déf du politique donnée par Weber : Chercher à participer au pv ou à influer sur sa répartition
La démocratie (participation à l’élaboration des règles) n’est pas une condition à la domination
rationnelle légale.

Pr Weber il y a eu transformation politique : _________________________ s’est développé à travers

l’émergence d’un système de règles et d’un appareil d’Etat qui font exister cette structure.