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1 : le phénomène politique : Aperçu

historique
- Avant de passer à la définition du concept, il est important de
présenter une définition provisoire du phénomène politique.
En effet, le politique tout phénomènes qui se rapporte au
gouvernement des hommes ou à la gestion de la loi public.
- Partons de cette définition, le phénomène politique remonte à
l’antiquité, alors que sa construction théorique va avoir une
révolution qui se traduit par un double passage :
D’une part ; de la théologie et la métaphysique à la philosophie
D’autre part ; de la philosophie à la philosophie politique

A : De la théologie et la métaphysique à la
philosophie
- Depuis l’antiquité, le savoir théocratique et métaphysique était très
dominant que ce soit dans les religions polythéistes ou
monothéistes.
- L’organisation du monde humain se fonde sur une explication
transcendantale :
C’est dieu ou ces sont les dieux qui gouvernent notre monde et les
règles qui vont régir notre société doivent être recherché ailleurs,
C’est-à-dire dans le monde métaphysique, dieu est le souverain de
l’univers.
- Par ailleurs, cette approche transcendantale va être reprise par les
philosophes grecs qui vont la consacrer sur une base
philosophique.
En effet, la conception philosophique antique du phénomène politique
peut être résumée dans la théorie de la vertu chez Platon, et se base sur
deux éléments :

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D’une part ; un présupposé : l’homme est un animal politique
D’autre part ; une grande problématique : quelle est la meilleure
cité ?quel est le meilleur régime politique ?
- Hors, ce qui caractérise cette conception philosophique du
phénomène politique est sa nature normative, c’est cette
particularité qui va faire de ces philosophes les précurseurs de la
philosophie politique.

B : de la philosophie à la philosophie politique


- Durant les moyens âges on a continué de faire prévaloir cette
conception philosophique normative du phénomène politique.
- Seulement cette conception va petit à petit s’autonomiser par
rapport à la philosophie d’une maniéré général pour qu’on puisse
parler des philosophes politiques.
- On peut donner des exemples des philosophes occidentaux et
musulmans : AL FARABI – ALNAWARDI – JEAN BOUDAIN –
THOMAS HOBBS.
- Ce qui caractérise cette conception aussi bien médiéval que
moderne est qu’elle restait fidèle à la conception normative du
phénomène politique dans la philosophie antique.

2 : le phénomène politique peut-il


faire l’objet de la science ?
- Si le phénomène politique faisait l’objet depuis longtemps d’une
réflexion politique, son passage à la scientificité va être tardif.
Mais qu’entendons-nous de scientificité ou d’être l’objet de la
science ?
- Etre l’objet de la science veut dire sortir de la conception
spéculative et philosophique et se rapprocher de la
conception sociologique dans le sens moderne du terme.
- les premiers auteurs qui semblent être les plus proches dans leurs
analyses de la conception sociologique du phénomène politique
sont : l’arabe musilman IBN KHOLDOUN dans son œuvre « Al
Mukaddma. On peut parler également de MONTESQUIEU « le
principe de la séparation des pouvoirs »

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- Par ailleurs, ce passage à la conception sociologique va se
manifester clairement à travers la création de discipline : la
sociologie – les sciences politiques

A : la création de la sociologie
- C’est au 19 éme siècle avec l’apparition notamment de l’école
positiviste qui s’est constitué la sociologie comme étant une
discipline qui s’intéresse à l’étude objectif et empirique des
phénomènes sociaux.
- Des exemples d’auteurs : August compte – Emile Durkheim – Max
weber
- Conséquences :
+ La sociologie a essayé de se libérer dans sa réflexion sur le
phénomène politique de la réflexion philosophique subjectif normative
(éthique).
+ La sociologie souffre d’un problème anthologique c’est l’aspect
humain des phénomènes sociaux. Cet aspect limite l’amélioration de
trouver des lois.
+ La sociologie ne s’est pas penchée sur le phénomène politique
dans sa particularité mais sa réflexion était plutôt concentrée autour des
phénomènes sociaux dans leurs globalités.

B : la création des sciences politiques


- Créer une discipline se focalisant particulièrement sur le
phénomène politique est une entreprise très récente datant des
années 50 du 20 éme siècle.
- En effet, le bienfondé de la création de cette discipline est de
réaliser l’autonomisation de l’étude du phénomène politique et de
se libérer de l’approche globaliste.
Conséquences :
- L’apparition de la sociologie politique ; c’est en 1913 que s’est
apparu la 1 ère étude en sociologie politique par le français
« Andrés Siegfried » dans son ouvrage « tableau politique de la
France de l’ouest »
Tandis que l’enseignement de la sociologie dans les universités
françaises datant les années 50.

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- L’élargissement progressif du champ étude des sciences
politiques.

3 : définition des concepts de la


matière
- Tout d’abord il est important de distinguer entre notion et concept :
+ Notion est un terme qui exprime une idée plutôt vague et imprécise :
la liberté-la justice
Tandis que ;
+ Concept est un terme qui explique une idée plutôt construite dans le
monde scientifique : l’état – le pouvoir public – les libertés fondamentales
Pour définir les concepts de la matière on va commencer par le concept
de politique pour passer après à celui de science politique.

A: définition du concept politique


- Il s’agit du concept clé de notre matière.
- Une remarque préliminaire à signaler ; il faut faire la distinction
entre l’interprétation vulgaire de politique et l’interprétation
scientifique.
+ Pour l’interprétation vulgaire du politique : il s’agit d’une activité
dégradante renvoyant à des jeux stériles, à des bavardages artificiels, à
des ambitions personnels.
+ Tandis que, l’interprétation noble de savante traite le, politique comme
le commandement sociale ou nom de l’intérêt social.
- Afin d’approfondir notre définition, nous abordons d’une part, les
conceptions occidentales et d’autre part, les conceptions arabo-
musulmans.

A : les conceptions occidentales de politique


- Une remarque consiste à faire la distinction entre la politique et le
politique.
*** la politique : il s’agit de l’ensemble des manifestations
observables de l’exercice ordinaire du pouvoir, ainsi que les

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mécanismes d’exercice du pouvoir, des élections, des groupes
politiques, des institutions, des décisions, des actions.
Selon Philipe Braud « la politique est la science ou s’affronte les
individus ou les groupes en compétition pour conquérir le pouvoir ou
l’influencé »
Il est facile de déterminer la politique, mais c’est ne pas le cas pour le
politique.
***le politique : est politique tout ce qui englobe et dépasse les
manifestations observables de la politique ; c’est le bien fondé de la
politique.
Le politique renvoi à une réalité plus complexe et suggère une vise
plus explicative que descriptive.
Selon Patrick Lecompte « le politique passe du statut du fait partent
au statut d’objet latent »
Par ailleurs, le concept de politique peut être définir selon 3
conceptions : philosophique-juridique-sociologique
+++ Conception philosophique :
Etymologiquement, la notion de politique vient du « grec »
« police »qui a un double sens :
++La cité, c’est une unité sociale concrète distinctive d’autres unités
homologue et à la fois c’est un monde d’organisation politique
spécifique de la vie collective.
Le mot police va dériver 2 notions : politika , politiké
+ politika : il s’agit du système institutionnel de la cité et d’autres coté
il s’agit de la communauté de citoyens abilité à faire fonctionner cette
cité en délibérant des affaires public.
+ politiké : il s’agit de la science et de l’art de gouverner en vue du
bien public.
- Conséquences de cette définition :
1- Selon Aristote « l’homme est un animal politique » c’est-à-dire
l’homme ne peut pas vivre en dehors du politique puisque l’homme
née dans une communauté politique (la cité)

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2- L’inconvénient de cette conception philosophique est qu’elle se
base sur une approche hyprocentrique qui fonde l’idée du politique
sur le model du la cité grecque antique.
+++ Conception juridique ou étatique :
- L’état est devenu dans les sociétés modernes le cadre organique
et la figure emblématique casi-universaille du phénomène
politique.
- Ceci veut dire que tous ce qui appartient à ce cadre étatique fait
partie du politique.
- Or, cette approche étatique va être remise en question pour 2
raisons :
+ D’une part c’une approche exclusive formaliste et normative et de
ce faite elle tombe aussi dans le piège hyper centrisme parce qu’elle
privilège le groupe ethnique ou la culture ou la culture national au
qu’elle y appartient et à en faire le seul modèle de référence.
+ D’autre part, il y a des structures sociales et des activités
identifiables comme politique qui existe en dehors de l’état.
Il s’agit par exemple des sociétés pré-étatiques ou sans état ou
aujourd’hui à travers des manifestations populaires à caractère
politique qui fonctionnent ou qui mènent des activités non-étatique ou
en dehors de l’état.
+++ La conception sociologique :
- C’est grâce à la sociologie et particulièrement à la sociologie
politique que le phénomène politique va se localiser d’avantage.
Or, cette localisation de politique va se faire grâce à 2 thèses :
*Une thèse simpliste qui lie le politique au pouvoir politique, c’est-à-
dire la thèse simpliste du pouvoir et selon cette thèse le pouvoir est
un phénomène universel dans toute les sociétés.
*Une thèse interactionniste
Il y a toujours une relation verticale entre 2 parties : d’une part les
gouvernants qui commandent et d’autres part les gouvernées qui
obéissent.
Bien qu’intéressant, cette thèse est laxiste car elle délie l’objet de
politique dans l’ensemble des faites sociaux.

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Selon Patric leconte « tout phénomène social est
potentiellement politique »
+Comment délimiter les frontières entre la sociabilité et la
politisabilitée d’un phénomène politique ?
+Cette thèse est interactionniste dans la mesure où elle concentre
son attention dans l’analyse de phénomène politique autour de la
relation réciproque entre le social et le politique.
- Pour détecter un phénomène politique, on cherche la présence de
2 éléments ; d’une part la société conflictuelle et d’autre part la
régulation politique.
**la société conflictuelle : une condition de base, toute société globale
articule des multiples groupes qui rassemblent des individus portons des
statuts et des rôles divers (famille- catégorie professionnel...)
Autrement dit, la société est par la nature différenciée et hiérarchisé, Ce
qui se traduit par une compétition permanente entre les groupes sociaux
(la lutte sociale).
Ceci créé des conflits qui constituent une menace récurrente pour l’unité
et la cohésion de la société toute entière.
+ Conséquences :
- La nécessité de l’existence des procédures d’ordonnancement
destinée à prévenir les risques de déchirures de tissu sociale.
Pratiquement, tout conflit peut être réglé selon 2 modalités soit
par voie spontané soit par médiation :
A : le règlement spontané: ce règlement ne mobilise que ses
protagonistes.
Ce règlement se fait soit par entente ou intégration soit par la
violence ou la force (moral)
 Le règlement par intégration ; ce règlement intervient lorsque
les protagonistes partagent un système de valeurs et des
normes culturels propres à leur permettre de trouver des
solutions pacifiques à leurs litiges.
Exemple : un conflit au sein d’un couple sera résolu par
référence d’un système de valeur partagés qui place l’intérêt
des enfants du couple au-dessus de l’objet litige.
 Règlement par la force : lorsque l’intégration n’est pas efficace,
le conflit peut être réglé par la force / par la loi la plus forte.

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B : règlement par médiation : il s’agit de faire appel à un
intervenant extérieur aux parties des conflits qui leur propose sa
médiation ou leur impose son arbitrage au nom d’intérêt supérieur
à leurs intérêts respectifs.
+ Ce type de règlement est le plus fréquent sociale.
+ Il est important de remarquer qu’aucune société ne fonctionne
exclusivement sur la base soit de l’intégration totale de ses
membres soit de la loi du plus fort ; c’est-à-dire la réalité sociale se
situe souvent entre ces deux éléments.
+ En effet, chaque société doit pour survivre organiser des modes
de médiation ou d’arbitrage propre à permettre l’expression et le
règlement de ses conflits.
+ Or, ces précisément dans ce processus d’organisation et de
control de conflit, qu’apparait le politique.
**La régulation politique :
- Le politique intervient comme médiateur centrale de la société pour
régler les conflits inter-sociale au nom des valeurs de cohésion
globale de la société dont il tire le principe de légitimité de son
action, ainsi la régulation sociale se base sur deux
éléments essentiels ; d’une part, le degré de reconnaissance des
valeurs centrales, d’autre part, le degré de régulation politique.
 Le degré de reconnaissance des valeurs centrales : si ces
valeurs sont parfaitement intégrées on n’a pas besoin de
politisation, mais seulement de control social. Dans ce cas la
régulation sociale devient plus facile. Contrairement en absence
des valeurs communes, les conflits ne peuvent être réglés que
par la force. Dans ce cas la régulation politique sera
impuissante.
Ainsi, plus ces valeurs communes s’affaiblissent plus les acteurs
en opposition ont besoin d’un arbitre extérieur pour régler leur
conflit et dans ce cas moins cet arbitre a des chances de régler
leur conflit par les moyens proprement politique.
 Le dégrée de régulation politique : Alors, la régulation
politique n’est pas synonyme de règlement politique, c’est-à-dire
l’exercice par le politique de son rôle d’arbitre n’implique
nullement sa capacité à atteindre ce que Philipe leconte appel

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« l’optimum idéal de la régulation » c’est à dire l’intégration
social, mais seulement son minimum vitale.
C’est-à-dire la résistance au force centrifuge de l’intégration
sociale.
Pour récapituler, en ce qui concerne les conceptions
occidentales du politique, on peut dire que le politique et le
système de régulation indispensable à la vie d’une société
qui s’est quisé des relations conflictuelles.

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B : les conceptions arabo-islamiques
A ce niveau-là, on peut examiner des conceptions arabo-
islamiques du politique selon une double approche
étymologique et doctrinale.
1 : l’approche étymologique
- Selon IBN MANDHOUR le thème ‫ سياسة‬vient du verbe ‫ساس‬
- on peut dire que la langue arabe donne 2 sens à la notion
de politique :
* le commandement des hommes et la direction des affaires
publique.
*l’art de séduire des hommes et les persuader voire les
manipuler.
Or ceci peut refléter l’autre sens de terme : le politique.
Comment traite la doctrine arabo-islamique le terme
politique ?
2 : les approches doctrinales
- A ce niveau-là on va traiter le phénomène politique dans un sens
plus développé particulièrement dans la philosophie politique
islamique.
- Nous abordons 2 questions :
 Les conceptions de politique
 Les classifications de politique

- La philosophie politique islamique attribue à la notion de


politique une double acception : l’acception théorique et
l’acception pratique.

- Cette acception insiste sur les principes généraux sur lesquels


est fondée une politique.
- Pour « ATTAHANOWI » le politique est conçu comme
« perfectionnement et guide » pour la société.
- Cette acception de politique appartient à ce qu’on appelle
« politique absolu »qui insiste sur la politique des esprits qui fait
partie de la mission des prophètes.

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- Il s’agit des règles établis pour gérer les mœurs, les intérêts, et
les biens.
- Cette acception pratique appartient à ce qu’on appelle
« politique civil » et qui s’articule autour de la politique des corps
qui est l’œuvre des prophètes et des rois.

- La philosophie politique arabo-islamique a développé plusieurs


classifications de politique qu’on peut limiter à 4 :
+ Classification fondée sur l’objet de politique :
- A ce niveau-là, la philosophie politique arabo-islamique fait 3
grandes classifications basées sur l’objet de politique.
*une 1 ère classification fait la distinction entre le monde et
l’outre monde :
Ainsi, il y a deux catégories de politique ; le politique se rapportant
au monde matériel et le politique se rapportant au monde invisible.
*une 2 éme classification qui fait la distinction entre deux
politiques opposés :
D’une part la politique qui vise les corps : l’extérieur
D’autre part la politique qui vise l’esprit : l’intérieur
*une 3 éme classification qui fait la distinction entre la
politique qui vise les élites et la politique qui vise la masse.
- A ce niveau-là, la littérature islamique est assez riche, il s’agit
particulièrement de ce qu’on appelle les « miroirs de prince » : Une
espèce de guide élaborée par des auteurs ayant souvent le statut de
conseiller le prince, et servant à déterminer comment celui-ci devrait-il se
comporter vis-à-vis de son environnement.
+ Classification fondée sur la nature de politique :
*une distinction entre politique absolu et politique civil :
- la politique absolu comme reflété son nom, elle insiste sur la
conduite spirituelle de l’homme, il s’agit d’une relation vertical entre dieu
et l’homme.

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- la politique civil qui insiste sur la conduite social, c’est-à-dire une
relation horizontale entre homme et homme.
*une distinction entre la politique physique et la politique
moral :
- la politique physique s’intéresse à la conduite physique de
l’homme dans leurs relations social (leur propriété)
- la politique moral, elle vise la vie morale des hommes.
+ Classification fondée sur les acteurs de politique
- Il s’agit de classification insistant sur le critère fonctionnel de la
politique, c’est-à-dire ceux qui exercent la fonction politique (les
acteurs politique)
*une distinction entre les prophètes et les rois :
- c’est la classification de base de la 1 ère aire de l’islam, en fait le
prophète Mohamed a un statut particulier qui se distingue de statut d’un
roi.
Il s’agit de statut de prophète et durant sa vie il a gardé ce statut, mais
après le décès de prophète, le statut de celui qui gouverne va voir
beaucoup de changements sur tous les niveaux, nous mettons l’accent
sur les appellations ou les titres comme le KHALIF, le chef de croyant,
l’EMIR, le SULTAN…
Autre particularité, l’élargissement progressive de certes fonctionnels de
gouvernants dans l’histoire de l’Etat arabo-islamique : gouverneur,
HAJEB, KATEB, KADI…
*Une distinction entre roi et savants :
- cette classification est intéressante dans la mesure où elle fait la
distinction entre le pouvoir casi-légistatif (les savants) et le pouvoir
exécutive (les gouvernants ; le roi, les gouverneurs)
- l’avantage de cette distinction est qu’elle nous permet de garantir
le principe de la séparation de pouvoir.
- l’inconvénient de cette distinction est qu’elle risque de s’effacer
chaque fois que le gouvernant arrive à instrumentaliser les savants
(juristes-consultes)

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- et de ce faite ils arrivent à assembler casément les pouvoirs
législatifs et exécutifs.
+ Classification normative ou éthique
On distingue entre politique juste et politique injuste.

- passant maintenant à l’évaluation des classifications du politique


dans la conception arabo-islamique.
On peut mettre l’accent sur 2 remarques critiques :

++ Il y a une interdépendance entre les différentes catégories


élaborée par toutes ces classification de politique, c’est-à-dire les
rapports sont très étroits entre la politique absolu et la politique civil dans
la mesure où l’islam est par essence une religion de croyance et de
législation.
Conséquences : la politique et le politique font une partie intégrante de
l’islam dans la mesure où celui-ci est un projet de vie. Mais la question
qui se pose : comment conseiller cette conception islamique avec l’Etat
de droit aujourd’hui.

++ Au niveau de l’utilité des classifications basé sur la nature de


politique nous remarquons un chevauchement entre les 2 classifications
précédentes : d’une part la politique absolu reproduit en quelque sorte la
politique morale, d’autre part la politique civil était essentiellement une
politique physique.
Encore plus, la classification fondée sur la nature du politique n’est pas
tout à fait différente de la classification basée sur l’objet, elles sont trop
proches.
- Pour récapituler, on ce qui concerne le concept de politique on
peut dire que les conceptions occidentales aussi bien que les
conceptions arabo-islamique, traduisent toute les deux le double
sens de ce concept au masculin et au féminin.
Or la différence la plus pertinente semble-te-il est l’aspect
institutionnel et institutionnalisé du politique développé par
l’expérience démocratique occidentale depuis la fin du 18 ème
siècle, contrairement à la prédominance de l’aspect
personnalisée du politique qui a développé l’expérience

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politique arabo-islamique depuis « l’Etat Omeyyade » jusqu’au
aujourd’hui.
Qu’est-ce que les sciences politique ?

B : définition du concept de la science


politique

- Tout d’abord, il faut distinguer entre 2 expressions :


La science politique et les sciences politiques

*** la science politique :


- L’étude de phénomène politique remonte dans l’histoire
humaine jusqu’à l’antiquité.
- Et c’est grâce à l’apparition de 2 courants majeurs en science
sociale au début des années 1950 aux Etats Unis que va
apparaitre pour la 1 ère fois une nouvelle discipline nommée
« la science politique » il s’agit de la théorie systémique et la
méthode comparative.
 La théorie systémique, cherche à étudier le politique comme
un système qui ressemble à l’organisme humain.
 La méthode comparative, sur la base de laquelle est
instaurée la science politique.
- En fait, grâce à ces 2 tendances théorique et méthodologique,
le phénomène politique est devenu de plus en plus localisable
et de ce faite accessible à une étude scientifique et objectif.
- Mais qu’est-ce que la science politique ?
- La science politique peut être définie comme la science qui
s’intéresse à l’observation, à l’explication et à la compréhension
de phénomène politique, en détectant les règles qui les
régissent dans leur création, manifestation, et dynamique de
fonction.
- Le problème de cette définition est son aspect large qui a fait de
la science politique, surtout sous l’influence de systhémisme
« une science carrefour » ou se chevauchent une infinité des
disciplines s’intéressant elles aussi d’une manière ou d’une
autre du phénomène politique.
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C’est pour cette raison que l’objectif de localiser le phénomène
politique est devenu plus en plus difficile à réaliser.
C’est ainsi que jean leca parlait de 2 sciences politiques :
+ La 1 ère science politique : illustrée par Georges Buro, qui
est l’affaire de tous les modes de connaissances qu’elle
enrobera.
+ La 2 éme science politique : qui est progressivement
institutionnalisé par un processus d’émergence encore inachevé
comme une discipline de science de l’homme et de la société et
qui devrait être seul reconnu comme science politique avec ses
sous-discipline.
- Hors, c’est cette élasticité de la définition de la science politique
qui va s’examiner très tôt par l’emploi de cette expression au
pluriel.
*** Les sciences politiques :
- L’épanouissement de la science politique et son enrichissement
par d’autres disciplines voisines a eu pour conséquences
l’élargissement progressive du champ d’intérêt de cette science
de tel manière que les chercheurs commençait très tôt de parler
de science politique au pluriel.
- En fait, c’est au 1948 qu’un groupe d’UNESCO faisait 4
rubriques :
 Les Théories politiques : l’histoire des idées politiques
 Institution politique et administrative
 Forces et groupes politiques
 Les relations internationales
- Par ailleurs, cette liste va être élargie par d’autres rubriques au
matière qui dérivent pour la plupart, on peut ajouter quelques
rubriques :
 Droit constitutionnel
 Droit administrative
 Economie politique
 Sociologie politique
 Les politiques publiques

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Une fois notre introduction achevée, nous entrons dans le vif de sujet.
Et en commence par une problématique :
Qu’est ce qui caractérise la science politique contemporaine ?
Quels sont ses spécificités thématiques et méthodologiques ?
Pour répondre à cette problématique, nous concentrons notre analyse
autour de 2 axes :
- La complexité de l’objet de la science politique
- La diversité et la spécificité des méthodes de la science
politique.
Partie 1 : l’objet de la science politique : un phénomène
complexe
- Si, nous croyons à Aristote lorsqu’il dit que : « l’homme est un
animal politique » l’étude de de phénomène politique devient
équitablement complexe dans la mesure où le politique se
trouve enraciné dans le social.
Ainsi se pose une pluralité des questions fondamentales qu’on
peut citer à 2 :
D’une part, comment se crée le politique et quels sont ses
manifestations?
D’autre part, Comment fonctionne la politique et quels sont ses
dynamiques ?
Répondre à ces questions nous amène à traiter 2 sujets clés de
la science politique contemporaine ?
1. Le pouvoir politique
2. Le système politique

Chapitre 1 : le pouvoir politique


- Dans l’apport sociologique, le pouvoir n’est qu’un rapport
vertical ou déséquilibré entre 2 parties : une partie qui
commande et une partie qui y obéi.

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- Un pouvoir politique exprime nécessairement ce rapport mais
en l’orientons vers un objectif : à savoir le gouvernement des
hommes.
- Or la question qui se pose, une analyse sociologique du pouvoir
politique est double :
 D’une part ; son fondement
 D’autre part ; sa manifestation

Section 1 : le fondement de pouvoir politique


- Comment se fonde le pouvoir politique ?
- Quels sont ses bases sociologiques ?
- La réponse à cette problématique s’articule autour de 2
tendances théoriques, fondamentales.
 L’une insiste sur l’élément de contrainte consenti.
 Et l’autre est indifférent à cet élément.

Paragraphe 1 : théorie de la contrainte consenti


- Cette théorie suppose que tout pouvoir politique, se fonde
nécessairement sur la contrainte consenti.

- Une contrainte est un pouvoir exercé par une imposition


issue d’une volonté unilatérale. Alors que le consentement
est l’acceptation volontaire de cette imposition.
- En fait, la théorie de la contrainte consentie est basée sur 3
éléments :
 A : l’injonction
 B : la sanction
 C : la légitimité

A : l’injonction
- Le pouvoir se pose 3 conditions nécessaires :
 La négation de la liberté : contrairement à la philosophie fondée
sur la notion de liberté, l’existence du pouvoir est liée à la
négation de la liberté.
 La création d’une inégalité foncière entre le 2 parties de
pouvoir : celui qui donne l’ordre et celui qui reçoit l’ordre.

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 Il y a un pouvoir politique chaque fois que l’action entraine un
comportement ou une modification de comportement de la part
destinataire. Ainsi, un simple souhait ou une simple
recommandation ne constitue pas un pouvoir.
- Pour faire une typologie des différentes formes d’injonction, il y
a plusieurs typologies : on peut distinguer entre injonction écrite
et injonction oral / une injonction de pouvoir et injonction de fait.
On peut également distinguer entre une injonction idéologique
et une injonction d’intérêt.
B : la sanction
- Pour exercer un pouvoir, la prévision d’une sanction est
indispensable.
- Cette sanction est exprimée par des modalités, tandis que ces
modalités utilisent des moyens bien déterminé.
 Les modalités de sanction : la sanction peut avoir 2
modalités ; les modalités négatives et les modalités positives.
Modalités négatives : quand elles privent quelqu’un d’un droit ou
d’un avantage.
Modalités positives : quand elles donnent un droit ou un
avantage à quelqu’un.
 Les moyens utilisés : la sanction peut être utilisé par plusieurs
moyens : il s’agit des moyens de coercition politique et des
moyens culturels et symboliques et des moyens distributifs ou
matériels.
+ Les moyens de coercition politique : il s’agit des appareils
législatifs judiciaires, militaires et sécuritaires.
+ Les moyens culturels et symboliques : il s’agit de tout moyen
ayant un aspect moral, éthique ou culturel.
+ Les moyens distributifs ou matériels : il s’agit de l’ensemble des
sanctions et de gratifications, dont dispose un pouvoir politique.
Or, une sanction pour qu’elle soit efficace elle doit être légitime.
C : la légitimité
- La légitimité d’une manière générale se définit par 2 éléments :
 Un élément éthique : tout ce que la morale accepte
 Un élément pratique : l’acceptation volontaire d’une personne,
d’un ensemble des personnes ou d’une organisation par le
peuple.
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- Une sanction est légitime quand elle est consentie par alter.
Ce contentement est une adhésion des destinataires aux
normes et aux injonctions du pouvoir politique.
- La légitimité exclu 2 types de pouvoir :
 D’une part ; le pouvoir fondé uniquement sur la violence
absolu.
 D’autre part ; le pouvoir fondé sur la révolté.
- La légitimité ne se confond pas avec la légalité, qui se définit
par la conformité à la loi.
- Il y a plusieurs typologies de la légitimité, la plus connue est
celle de MAX WEBER.
- Max weber distingue entre 3 types de légitimité :
 La légitimité traditionnelle
 La légitimité charismatique
 La légitimité légale ou rationnelle

+ La légitimité traditionnelle : l’injonction représente la sairtité de


la tradition.
+ La légitimité charismatique : on insiste sur les qualités
extraordinaires de la personne qui exerce le pouvoir.
+ La légitimité légale ou rationnelle : l’injonction provient des
règles juridiques légales, il s’agit d’une légitimité rationnelle
selon le point de vue de sa finalité.

Critique de la théorie de la contrainte consentie :


- En effet, parler de « contrainte consentie » semble être
paradoxal.
- Par ailleurs cette théorie rassemble 2 idées contradictoires : la
contrainte et le consentement.
La 1 ère idée exclu le choix libre tandis que la seconde favorise
celui-ci.
- Ce qui aboutit à un manque de cohérence, or cette théorie
semble être réaliste, parce que son applicabilité aux différentes
manifestations du pouvoir politique dans l’histoire des sociétés
humaines, est très forte pour 2 raisons :
 La 1 ère raison est que le politique est par essence fondé sur le
conflit.

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 La 2 éme raison, pour qu’un pouvoir politique soit efficace et
durable, elle est obligée de chercher certain équilibre, même
formel, entre ces 2 idées de contrainte et de consentement.
Exemple : le signe d’allégeance même si elle exprimait plus
dans l’histoire de l’Etat islamique sur un rituel, ou un protocole,
qu’une véritable expression de consentement.

Paragraphe 2 : les théories indifférentes à la notion de


contrainte

- Le pouvoir politique dans ces types des théories est défini


comme interaction dans laquelle l’égo oblige l’alter sans
violence, sans contrainte, sans conflit.
- Il y a 2 grandes approches :
 Il y a d’une part l’approche partiellement indifférente à la
contrainte.
 Il y a d’autre part l’approche totalement indifférente à la
contrainte.
1 : la théorie de l’influence : partiellement indifférente à la
contrainte
- Cette théorie est instaurée dans les années 1960 par
l’américain ROBERT DAHL dans son ouvrage « who govern »
il distingue entre 3 formes de pouvoir : influence / pouvoir /
contrainte.
 L’influence : est définit par opposition à la liberté ; le libre choix
par l’individu.
Il y a influence chaque fois que s’établit un rapport entre ego et
alter (ou bien entre 2 acteurs) qui fait que alter agit d’une façon
différente de celle qu’il aurait fait sans l’influence d’ego, c’est-à-
dire il y a 2 possibilités :
*Si A n’influence pas B ----- B fait x
*Si A influence B ------ B fait y1, y2, y3
- Ce qui veut dire que B change d’attitude en fonction de
l’influence de A.
* Le pouvoir : le fait de subir des pertes
C’est un cas particulier d’influence ou un degré fort d’influence.
Il y a pouvoir quand Alter subit des pertes sévères s’il refuse de
se conformer à l’influence d’Ego.
 La contrainte :

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Il y a autorité, ou coercition, quand Alter est confronté à des
alternatives, lui impliquant des pertes sévères qui lui rend
incapable d’agir différemment.
- A partir de ce cadre théorique Robert Dahl présente les
différentes possibilités théoriques pour faire une étude
sociologique sur un pouvoir politique.
 Etudier les moyens de la comparaison de l’influence ;
Exemple : + mesurer le degré de modification de l’attitude
d’alter.
+ mesurer l’intensité de l’influence d’Ego en termes
de cout (la valeur des pertes et des avantages)
+ mesurer la fréquence et la probabilité de
comportement d’alter.
 Etudier les domaines de l’influence (valeurs / attitudes / biens /
sélections des acteurs)
 Etudier les types d’influence ; il y a 4 types d’influence :
1 ère classification :
+ Influence avec pouvoir
+ Influence sans pouvoir
+ Influence avec contrainte
+ Influence sans contrainte
2 éme classification :
+ Influence manifeste
+ Influence latente
3 éme classification :
+ Influence aves les sources disponibles
+ Influence sans les sources disponibles
- Une remarque finale : cette théorie de Robert était le produit
d’une enquête empirique effectuée par une équipe dirigé par
Dahl dans la commune de « NEW HAVEN ». l’objet de cette
étude est le processus de la prise de position dans le sedeur du
bâtiment.

2 : La théorie de l’échange : totalement indifférente à la


contrainte
- Cette théorie vient de domaine ou la question du pouvoir et de
contrainte est négligée.
- Il s’agit de : l’économie / la communication

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 L’économie : on échange des biens entre le producteur et le
consommateur.
 La communication : on échange des messages entre émetteurs
et récepteurs.

Ces 2 modèles d’échange ont été transposés en anthropologie


et en science politique.

- Il y a 3 variantes d’échange au niveau du pouvoir :


+ L’échange déséquilibré
+ L’échange avec équivalent universel
+ L’échange parfait

A : l’échange déséquilibré
- L’échange déséquilibré selon cette théorie ; le pouvoir est un
rapport d’échange entre les individus en vue de tirer des
avantages.
- L’échange est déséquilibré qu’on il y a disproportion entre les
services demandés et les services accordés.
B : l’échange avec équivalent universelle
- Le pouvoir est considéré comme ayant la même fonction
isomorphe que celle de la monnaie économie, c’est-à-dire le
rôle d’un équivalent universel ; neutre et objectif.
- En fait, le pouvoir n’a pas de valeurs en lui-même, il incarne des
valeurs réelles extrêmes.
- Cette théorie est définie en avant par « Talson » et « George
Simmel »
C : l’échange parfait (original)
- Il y a échange parfait quand il y a équivalence parfaite est égale
entre : la partie qui donne et la partie qui reçoit.
- Le cas éthique de cet échange parfait est : le don
C’est grâce aux travaux de « Marcel Mauss » dans son
enquête mener sur les tribus en « Mélanésie »
- Selon « Mauss » dans cette tribu le pouvoir s’exprime à travers
« le don ».
- « Potlatch » il s’agit d’une forme de contrat social et politique
basé sur la réciprocité qui s’exprime par une cérémonie
publique.

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- Le donneur a une forme de prestige dans le fait de savoir
donnée.
Quant au receveur ; il doit d’abord savoir recevoir et doit ensuite
savoir rendre à d’autre un équivalent de ce qu’il a reçu.
- Les fonctions politiques et sociales de l’échange parfait sont les
suivants :
1 / cet échange est un moyen d’appartenance à une société ;
Quelqu’un qui ne contribue pas à cet échange risque d’être
exclue de la société.
2 / cet échange permet au donneur de procurer un pouvoir qui
lui permet ; d’une part de satisfaire ses désirs de
reconnaissance et d’autre part de renforcer son pouvoir de
commandement vis-à-vis de receveurs.
- Cette théorie est en contradiction avec les théories de la
contrainte qui exigent à celui qui exerce le pouvoir d’avoir les
moyens de coercition, et dans notre société moderne, cette
théorie est peu réaliste.
- Or ce fondement de pouvoir basé sur l’échange parfait, se
manifeste dans des sociétés très particulières qui favorisent
plutôt des formes de pouvoir non étatique.

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Section 2 : les manifestations du pouvoir ; entre les
formes étatiques et les formes non étatiques
- La science politique contemporaine dans son analyse des
manifestations du pouvoir politique, a favorisé des conceptions
fondamentales : d’une part une conception institutionnaliste
(étatique) et d’autre part une conception non institutionnaliste
(non étatique).
Paragraphe 1 : la conception institutionnaliste

- Influencé par le courant constitutionnaliste (c’est-à-dire le


courant du droit constitutionnel au 19 éme siècle) la science
politique a favorisé pendant plus qu’un siècle une approche
institutionnelle qui lie le pouvoir politique exclusivement au
cadre étatique.
C’est ainsi, que Marcel Prélot définit la science politique comme
« la science de l’état » parce que c’est grâce au cadre étatique
que le phénomène du pouvoir politique est devenu assez
manifeste et par de là plus accessible à une étude empirique.
 Les conséquences positives :
+ Cette conception institutionnaliste semble assez réaliste parce
que la quasi-totalité des sociétés humaines aujourd’hui vivent
dans un cadre étatique.
 Les conséquences négatives :
+ Cette conception néglige certaines sociétés non-étatiques.

Paragraphe 2 : la conception non institutionnaliste

- Cette conception ne reconnait pas l’existence d’un rapport


organique entre le phénomène politique et le cadre étatique.
- Il s’agit de ce qu’on appelle l’eurocentrisme.
- Cette conception non étatique se fonde sur 2 éléments :
D’une part une conception large du pouvoir politique et d’autre
part une reconnaissance des autres manifestations du pouvoir
politique.
A : une conception large du pouvoir politique
- Il s’agit d’une tendance théorique apparue en France
notamment à partir de la 2 éme moitié du 20 éme siècle, qui
traite la science politique comme « une science du pouvoir »

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- C’est l’objet des travaux théoriques effectués par George
Bureau et Michel Duverger et Raymond Aron
 conséquence positive :
+ Cette conception est large, elle est compatible avec l’aspect
universel du phénomène politique qui s’articule autour des
concepts du pouvoir politique quelque soit le temps ou l’espace.
B : une reconnaissance des autres manifestations du
pouvoir politique
- En fait, cette conception insiste sur l’idée que le pouvoir
politique peut exister et se manifester en dehors du cadre
étatique.
Parce que lier le phénomène du pouvoir à l’état aboutit
nécessairement à exclure du domaine de pouvoir politique,
toutes les manifestations précédentes l’apparition de l’état
comme le cadre juridique et institutionnel de l’exercice du
pouvoir.
Ainsi cette conception reconnait 2 types des manifestations du
pouvoir politique différentes des manifestations étatiques (les
organisations historiques et les organisations
contemporaines)

 Les organisations historiques et étatiques


Il s’agit essentiellement de ce qu’on appelle les sociétés sans
état ou les sociétés pré-étatiques c’est-à-dire toutes ces
sociétés sont apparues avant l’événement de l’état moderne
En fait, il s’agit des sociétés tirant sous autres types
d’organisation sociales et politiques comme les tribus, des
féodalités, des polis, les empires, des sultanats..
 Les organisations politiques contemporaines non-étatiques
Il s’agit de certaines organisations politiques qui subsistent
encore aujourd’hui et qui ne reproduisent pas le modèle étatique
de pouvoir.
Il s’agit essentiellement de certains groupes ou tribus
subsahariennes en Afrique notamment (touareg, kel
tanjek)(d’ouigne berbère/amazigh) ou également, les vestiges
de certains groupes en Amérique de nord et de sud ( les
sociétés amazonienne en brésil)

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- Pour récapituler, on peut dire que quelles que soit les
fondements et les manifestations de pouvoir politique, son
fonctionnement et ses dynamiques dépendent essentiellement
des conceptions théoriques et des règles procédurales qui
régissent ce pouvoir.

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