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SCIENCE POLITIQUE
PLAN SOMMAIRE
O. INTRODUCTION GÉNÉRALE
Ce résumé n’est pas exhaustif mais vise à poser les bases minimales et fournir de
notes de cours pour les lecteurs. Il est interdit de consulter ce travail pour les
besoins scientifiques, pour plus d’éclaircissement consulter l’ouvrage du
Professeur Martin MULUMBA.
0.INTRODUCTION DU COURS
Étudier le cours de la science politique permet à tout chercheur en général et aux
étudiants en particulier de bien comprendre l'univers politique et la particularité
de son fonctionnement. Il permet aussi de saisir la réalité politique et l'incertitude
de son inconstance.
D'autre part, il existerait une bonne façon de faire la politique, Jean Gicquel
envisage qu'une politique noble est possible par civisme et altruisme. Simone de
Beauvoir ajoute que la politique n'est pas un vice, ni un jeu de société. On peut
donc espérer d'appréhender la science politique, qui est un mot polysémique.
Après avoir expliquer la science qui s'est veut objective, et la politique qui a des
incertitudes mais peut-être aussi noble, on peut tenter de définir la science
politique après plusieurs controverse, qu'elle étudie la façon dont les hommes
conçoivent et utilisent les institutions qui régissent leur vie en commun.
2. ORIGINE ET ÉVOLUTION
Avec l'irruption des juristes politistes aux USA ou en France entre 1960-80,
l'influence du Droit public pour créer un État moderne ( 19e et à la moitié du 20e
siècle), l'État interventionniste a une administration organisée et professionnelle
avec le Droit Constitutionnel.
La problématique posée est celle de savoir que là où le Droit montre une vision
simple en noir et blanc, la science politique va restituer la complexité du réel en
proposant une vision colorée, raison pour laquelle elle ( science politique) s'est
tournée vers la sociologie politique qui étudie les faits sociaux.
Au 20e siècle, après les années 1980, le trait entre la science politique et
sociologie politique est plus étroit avec l'émergence de sciences sociales.
C'est une conception restrictive, c'est l'étude sur la conception juridique de l'État.
4. L'IMPORTANCE DU COURS
- Aux étudiants, un esprit critique sur les phénomènes politiques, tout en gardant
l'objectivité.
- Sa finalité globale
- Sa supériorité
- Initial : Les autres pouvoirs en dépendent et respectent les lois qu'il édicte.
On distingue :
Dans l'hérédité, dans les monarchies est prévu par la constitution. Nous avons
deux sortes d'hérédité, l'hérédité individuelle qui consiste à la transmission
patriarcale ou matriarcale du pouvoir ainsi que l'assemblée héréditaire constitué
de tous les membres qui accèdent au pouvoir par voie d'hérédité.
La légitimité est une donnée sociologique, du fait que pour être exercé, le pouvoir
doit être accepté par la majorité de conscience avec l'adhésion de gouvernés.
Max Webber distingue 3 sortes de légitimité :
1.4. LES MOYENS UTILISÉS PAR LE POUVOIR POLITIQUE POUR SON EXERCICE
• Les masses médias (TV, presse, radio), le meilleur moyen pour être en contact
avec l'opinion publique, utilisé pour la manipulation de gouvernés.
Pour le bien-être individuel et politique, les 3 organes relatifs aux 3 pouvoirs ont
pour fonction :
Les luttes pour le pouvoir ( conquête, exercice voire conservation) dans un régime
démocratique sont institutionnalisées. Pour ce faire, il faut le pluralisme politique
qui favorisera l'acceptation de l'opposition et sa tolérance.
2. L'ÉTAT
Le pouvoir ne s'incarne pas dans les hommes mais plutôt dans les organes, car
tout se meut d'où le principe de la CONTINUITÉ DE L'ÉTAT.
Après avoir défini l'État, la question qui se pose est celle de savoir d'où vient
l'État ?
GHISLAIN MPAMONGO ISHAKO
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Parler de l'origine de l'État, 2 thèses s'affrontent, d'une part, une thèse considère
l'État comme un produit de l'évolution naturelle et d'autre part celle qui
considère l'État comme un produit de pacte social.
• L'approche sociologique : le pacte social entre les hommes pour défendre leurs
intérêts (Platon) et Rousseau avec le contrat social pour mettre un gouvernement
auquel on se soumet avec la souveraineté populaire.
Pour Hobbes, les hommes vivaient en "État de nature" avec le homo homani
lupus ( l'homme est un loup pour l'homme) d'où il faut transférer le pouvoir en un
seul homme autoritaire, naissance de l'absolutisme politique, Nietzsche parle de
l'état comme le plus froid de tous les hommes contrairement à Locke qui estime
que l'homme est heureux dans l'État de nature, il faut pour être plus heureux,
protéger le droit de propriété, avec le pouvoir du peuple, naissance du libéralisme
politique.
Les trois conçoivent l'état comme un produit d'une volonté commune des
hommes.
Conséquence de l'évolution naturelle, cas des Etats africains qui n'ont pas choisi
d'être Etat partant de la conférence de Berlin du 26 Février 1885 au 15 novembre
1886 où les règles de jeu du partage de l'Afrique ont été fixées.
Ici, l'approche est historique avec Nicolas Machiavel, le Prince (1515), Jean Baudin
en 1576 avec les Les six livres de la République. Le pouvoir est unifié, temporel,
indépendant et institutionnalisé.
1. L'ÉTAT UNITAIRE
Bref, dans l'État unitaire centralisé toutes les décisions sont prises par le pouvoir
central, dans l'État unitaire déconcentré, il y a délégation des compétences, et
dans l'État unitaire décentralisé, création des entités autonomes.
2. L'ÉTAT FÉDÉRAL
Une association des États qu'on peut superposer pour créer un État à double
étage, à l'étage inférieur des États fédérés et à l'étage supérieur, l'état fédéral.
En science politique, la notion de régime politique ne peut être comprise que par
la combinaison de ces systèmes et cela autour de 3 questions fondamentales, à
savoir :
• les classifications Juridiques qui se focalisent sur les règles juridiques organisant
l'exercice pouvoir.
Parmi les classifications élaborées par les philosophes grecs, Aristote dans "les
politiques", qui exerce le pouvoir, comment est-il exercé ? Il est en découle une
distinction entre le régime orienté vers l'intérêt commun et un régime orienté
vers l'intérêt particulier.
Pour Charles Montesquieu, dans "l'esprit des lois" 1748, il faut que le pouvoir
arrête le pouvoir inspiré des rédacteurs de la constitution des USA avec le
principe de poids et contrepoids (Checks and balances).
Les élections sont les modes plus privilégiés en démocratie pour choisir les
dirigeants et non le seul mode démocratique. Elles doivent être crédibles, libres,
transparentes, démocratiques.
Quant au sens du vote, il est un car en démocratie il est fondé sur les principes :
de l'égalité, liberté et non censitaire basé sur la fortune.
Quand chaque peuple s'exprime, il faut chercher la signification des votes, par
exemple, la signification de l'abstention : mépris.
•La qualité de l'électeur pour l'élection tient compte de la nationalité, l'âge, etc.
- C'est une structure relativement complète ; plus l'idéologie du parti est forte,
plus son organisation est généralement poussée.
- La formation de l'opinion
Dans des États à part Unique ou dominant, les fonctions dévolues aux partis sont
parfois plus larges parce que les partis doit organiser de manière générale en
détenant le plus souvent tous les postes clés du pouvoir politique. De ce point de
vue, l'organisation du parti est alors calquée sur celle des institutions politiques.
HISTORIQUE EN RDC
Les partis politiques ont vu le jour en 1957 puis ont eu une reconnaissance
constitutionnelle en 1960 avec la loi fondamentale.
• Groupes de pression : Ils n'ont pas pour vocation la conquête du pouvoir, ils
mettent la pression aux dirigeants pour résoudre les problèmes sociaux ou
influencer le pouvoir en place.
Pour Duverger, il y a "les partis de cadre" qui n'ont besoin d'adhérer les membres
ayant des riches et les "partis de masse" qui ont une mission de se faire adhéré un
grand nombre de militants.
Le PPRD s'apparente au parti de cadre, par contre l'UDPS, MLC sont de partis de
masse.
Pour Charlot, il classifie 3 catégories : les partis d'électeurs, les partis de notables
et les partis de militants.
• LE SYSTÈME MULTIPARTISAN
Scénario, pour aboutir à une alternance, il faut la coalition des autres partis.
Il y a plusieurs partis et un parti dépasse les autres et obtient à lui seul la majorité
parlementaire.
- Le multipartisme tempéré :
Pas de parti dominant, les partis font alliance et se regroupent autour des axes
qui servent des accords.
• LE SYSTÈME BIPARTISAN
• LE SYSTÈME MONOPARTISAN
C'est un système non compétitif, toute concurrence es trouve exclue. On peut ici
parler de l'abandon de la démocratie et du rejet du pluralisme. On n'admet pas
l'existence et l'expression d'autres formations politiques, ce système monopolise
l'action au pouvoir.
Dans les pays en voie de développement, les partis unique ont été considérés à
tort ou à raison :
Tout ce que fait le gouvernement Politique : collecter les impôts, faire la guerre,
édicter les lois, recruter et surtout les priorités gouvernementales face à une
action et son rejet pour une autre.
2. L'action collective
Le peuple souverain, il y a une peur d'être écrasé d'où comme modèle d'action
collective :
- la stratégie : il faut une méthode pour former une action en groupe, par
exemple, comment une mobilisation réussie à se former.
4 types d'idéologies :
- L'idéologie de la modernité
• La tendance classique considère que le politique qui régit l'État, par exemple les
lois, les actions qui sont édictées par l'autorité politique et qui en découle et qui
en veuillerait dans sa protection.
BONNE LECTURE !