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Résumé #1 (Andréa Réa et Maryse Tripier : « Sociologie de l’immigration)

Travail soumis à
Hilda Joyce Portilla

Dans le cadre du cours


SOC 4527

Par
Cassandra Maalouf
8923105

Université d’Ottawa
19 septembre 2019
Depuis toujours, il existe différentes analyses pour comprendre la sociologie de

l'immigration, tels que les mouvements migratoires vers l’Europe et à travers le monde, l’intégrité

sociale dans une communauté et selon un point de vue plus politique, il y a aussi les notions de la

discrimination et du racisme. Dans un premier temps, l’objet d’étude sur le mouvement

migratoire portent sur les causes de l’immigration, par exemple ; les migrations forcées, les

migrations spontanée ou organisée, etc. l’action des États d’origine et d’arrivée, le déplacement.

En second lieu, l’intégrité sociales des immigrés est l’acquisition d’une position sociale,

économique et politique dans le nouvel espace national. L’œuvre de Maryse Tripier et Andréa Réa

présente la sociologie de l’immigration avec toutes ces analyses. Ils expliquent également que la

sociologie de l’immigration est un concept qui comprend l'assimilation, l'enculturation, la

marginalisation, le multiculturalisme et la cohésion sociale. Sur ce sujet, les deux sociologues

analysent ce concept d’immigration en se basant sur les travaux de l’École de Chicago, développée

notamment par Thomas et Znaniecki, qui représentent les textes fondateurs de la sociologie de

l’immigration. Les auteurs expliquent que ces travaux présentent les relations raciales au sein

d’une communauté, entre les communautés et le concept d’intégrité. Dans les travaux de l’École

de Chicago, il est mentionné que les débuts des études sur l’immigration indiquent que

l’assimilation était le concept sociologique central dans les années 1920 à 1935. Ceci-dit pour

qu’il ait assimilation d’une société, il faut d’abord qu’il ait intégration à la société ethnique. Il est

donc abordé dans l’œuvre deux approches structurales. D’abord, le concept de désorganisation

qui cherche à désigner l’affaiblissement de l’influence des règles sociales sur les membres du

groupe. Ensuite, il y a le second concept qui est la réorganisation. Celle-ci cerne les nouvelles

règles ainsi que les nouvelles institutions qui ont été instaurées à partir d’éléments préexistants.

On peut donc comprendre que les auteurs font une certaine critique systématique du concept de

« race » qui mène à conclure que la fragilité des immigrés n’est pas due à leur race mais plutôt
liée aux changements intervenus dans leurs vies quotidiennes à la suite de leur migration. Enfin,

la désorganisation n’est donc pas le produit de l’immigration. Le concept de la sociologie de

l’immigration expliquer par ces différents auteurs nous permet de mieux saisir les enjeux de la

migration.

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