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droit
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TABLE DES MATIÈRES
I. Introduction générale....................................................................2
I.1 Qu’est-ce que la sociologie ?...................................................................2
I.2 Qu’est-ce que le droit...........................................................................3
I.3 Qu’est-ce que la sociologie du droit ?........................................................4
I.3.1 Sociologie du droit et sociologie générale...........................................................5
I.3.2 Le droit comme phénomène social...................................................................5
I.3.3 Différence entre le juriste et le sociologue du droit..............................................6
IV Piliers du droit............................................................................19
IV.1 La famille.......................................................................................19
IV.2 Le contrat.......................................................................................19
IV.3 La propriété....................................................................................19
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I. INTRODUCTION GÉNÉRALE
Elles produisent également des faits sociaux tels que les normes les
valeurs les institutions les coutumes les traditions (si on prend
l’exemple de la solidarité en tant que valeur sociale, on a remarqué
que lors du tremblement de terre d’el haouz on avait observé une
avalanche d’expressions de la solidarité. Sociologiquement comment on
peut l’expliquer : structure familiale, réaction contre le matérialisme,
nationalisme, sentiement religieux , civisme.
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d’exercer sur les individus ; et la présence de ce pouvoir se
reconnaît à son tour soit à l’existence de quelque sanction
déterminée, soit à la résistance que le fait oppose à toute
entreprise individuelle qui tend à lui faire violence » (jeune du
Ramadan)
La sociologie est une science qui examine le fonctionnement et la
transformation des groupes sociaux et ensembles humains. Elle
examine notamment les normes (elles peuvent être des normes
formelles ou informelles comme le don-contre don), codes
et croyances (dans notre société ces croyances sont
plurielles, il n’y a pas d’homogénéité) qui organisent une
société ; les hiérarchies (politique ,dans la famille…), rôles et
rites qui la structurent ; les signes et symboles à travers lesquels
elle s’exprime ; les conflits (par exemple en Suisse entre le désir
d’ouverture à l’international et le désir de fermeture) et
contradictions qui la transforment ou la divisent. (au Maroc entre
conservatisme et ouverture)
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La « force» obligatoire du droit suppose :
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comme agencement d’individus, de groupes et d’institutions
situés dans la sphère d’influence de ce droit. (Evelyne
Serverin)
Exemple du mariage
Nuance
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La distinction « idéal-typique » entre la perspective interne, la
perspective morale et la perspective externe ne signifie pas que ces
trois dimensions n’entretiennent pas de relations entre elles.
Conception étroite et large de la sociologie du droit Phénomène
juridiques primaires : loi, jugement, décision administrative. Ils sont
juridiques au premier regard parce qu’ils créent du doit ou s’identifie
au droit
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ce philosophe. En effet, il a considéré le corps social en tant qu’être
vivant soumis à la loi de naissance de croissance et de mort et que le
changement est la condition même de la vie. Dans « Éthique à
Nicomaque », Aristote a entrepris à définir le droit naturel, c’est-à-dire
l'ensemble des droits que chaque individu possède du fait de son
appartenance à l'humanité et non du fait de la société dans laquelle il
vit ;
Aristote va dire il faut que les lois soient posées par rapport à la
constitution existante Par conséquent, il va dire qu'il y a des lois
démocratiques, oligarchiques selon les formes de la cité. Ce sont des
lois différentes dans leur contenu et pourtant chaque fois légitimes
dans la mesure où elles sont dans chaque cas adaptées à la nature
des choses et des hommes. Il y a chez Aristote un pluralisme
juridique, un relativisme qu'on ne trouvait pas chez Platon puisque
lui avait l'idée d'un modèle idéal unique. Aristote trouve au
contraire dans chaque cas ce qu'il y a des meilleurs : c'est une pensée
beaucoup plus empirique.
II.1.2 L E MOYEN-ÂGE
Ibn Khaldoun
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Ibn Khaldoun est célèbre notamment par deux grands ouvrages : le ivre
des exemples ou كتاب العبرet surtout les prolégomènes ou المقدمة. Dans ce
dernier, Ibn Khaldoun décrit le fonctionnement des pouvoirs et les
populations d’une manière inédite. La notion de base de la pensée de
Ibn Khaldoun est la Asabiyya العصبيةou l’esprit de clan qui permet la
cohésion de l’Etat. Cette asabiyya est très présente chez les peuples à
caractère nomade (Turcs, berbères, mongols). Cet esprit de clan perd
de sa force dans un contexte sédentarisé et urbain conduisant ainsi à
une fragilisation du pouvoir politique (exemple notamment des
Almoravides).
Ibn Khaldoun reconnaît que les relations que les personnes sont
obligées de maintenir entre elles sont ordonnées et respectent des
règles et des lois. Ainsi, il évoquera la question de la reproduction des
valeurs à travers son concept d’asabiyya ; la question n’est pas
seulement individuelle mais vue comme étant systémique au sein des
sociétés musulmanes. Ces règles et lois, chaque individu apprend à les
connaître à travers son expérience personnelle et surtout par
imprégnation de son milieu familial et culturel.
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Considéré comme un père fondateur de la sociologie du droit avec son
ouvrage « De l’esprit des lois ». Né en 1689 – Charles-Louis de
Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu
1748 : De l’esprit des lois – publié à Genève (1e ed.) à titre anonyme (=
le contenu a donc quelque chose de révolutionnaire dans la manière
dont les règles sur le plan civile et politiques ont observées). Il
s’interroge sur les grands principes qui régissent les lois, qui expliquent
la diversité des lois. Les lois ne sont pas vue comme des sources de
commandement mais aussi comme des objets sociologiques.
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Le droit des gens : régit les relations entre les peuples. Il a pour
but de préserver la paix et de rendre la guerre la moins cruelle
possible. Il normalise les rapports entre nations pour permettre
de maintenir l’ordre établi.
Le droit politique : régit, dans chaque nation, les
rapports entre gouvernants et gouvernés. Il n’existe pas un
droit politique type, Montesquieu n’a pas une démarche
universaliste mais contextualiste (la qualité et le bienfondé des
règles est dépendant de l’insertion de ces règles dans un
contexte particulier). Il instaure « l’Etat politique », garant
de la conservation de la société. Ce gouvernement est
propre à chacune des nations, il n’est pas possible d’en dresser
un modèle type (donc pas nécessairement de type autoritaire).
Le droit civil : régule les rapports entre les individus au sein
d’une même nation. Montesquieu ne juge pas ou ne conseille pas
de modèle de droit civil qui soit supérieur à un autre. Sa qualité
provient uniquement de son adéquation avec la société qu’il
régit. La qualité des règles du droit civil est également
dépendante de l‘insertion de ces règles dans un contexte donné.
L’esprit
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Montesquieu ne considère pas les lois comme de simples
commandements mais comme des« rapports nécessaires qui dérivent
de la nature des choses », comme des choses qui sont à relier à un
contexte particulier, dans son aspect physique et moral. En
conséquence : « l’esprit des lois » diffère selon les lieux et les
époques. Chaque nation a des besoins particuliers, générés par ses
caractéristiques propres (physiques et morales).
Point de départ
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elles ; elles en ont avec leur origine, avec l’objet du législateur, avec
l’ordre des choses sur lesquelles elles sont établies. C’est dans toutes
ces vues qu’il faut les considérer. C’est ce que j’entreprends de faire
dans cet ouvrage. J’examinerai tous ces rapports : ils forment tous
ensemble ce que l’on appelle L’Esprit des lois », Montesquieu, De
l’Esprit des lois, Livre I, chapitre 3
Conclusion
1897 – Le suicide
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ce qui relie les individus entre eux au sein d’une société donnée), s’est
modifiée. Les fourmis et les abeilles se répartissent le travail de leurs
sociétés par tâches, ce qui suppose une interdépendance entre elles.
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Lyautey avait défendu l’idée de respecter les fondements historiques
et moraux du droit marocain.
I.2.4 LE MARXISME
I.2.5 NIETZSCHE
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La pensée de Nietzsche n’a pas cessé d’influencer l’évolution de la
pensée moderne.
Il voit le droit sous angle très pessimiste comme étant contre la vie. En
effet, pour lui la vie procède par violation et infraction. La norme est
en fait posée par la « volonté de puissance », le droit est réduit à
l’aspect de commandement. Pour lui, le droit est un mal parce
qu’éternisant un rapport de puissance donné. « le droit ne possède sa
force et sa durée que par la foi que les esprits esclaves mettent en
lui… »
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5. Auteur allemand, formé à
l’université de droit. Il s’est
spécialisé en histoire du droit
et de
6. l’économie.
Auteur allemand formé à la faculté de droit, il s’est spécialisé en
histoire du roit et en économie ; on trouve parmi ses ouvrages les plus
importants :
Max Weber fut l’un des auteurs décisifs qui ont contribué à
l’autonomisation de la discipline de la sociologie du droit par rapport à
la sociologie générale. Il s’est en effet efforcé de découvrir l’essence
du juridique par opposition aux mœurs et à la morale. Dans cette
recherche, il a mis en avant une notion capitale à savoir : le personnel
du droit : ce sont tous les agents humains (chef, juge, …)mis en place
par la société afin d’assurer l’observance de certaines normes ou la
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sanction de leur violation. Leur présence même désigne comme
juridiques les normes sociales dont ils assument l’application.
L’évolution s’est faite dans le sens de la rationalisation ; le progrès du
droit s’accomplit dans le sens d’une rationalisation.
Sa réflexion s’articule d’abord autour de la validité légitime que donnent les acteurs sociaux à
un ordre. Il distingue quatre causes à cette reconnaissance de validité : la tradition, la croyance
affective, la croyance rationnelle (distincte de la précédente parce qu’elle est teintée d’idée
de justice) et la disposition positive dont le caractère est légal soit du fait d’une loi, soit du fait
d’une entente des intéressés. Le critère entre droit et non droit se situe dans l’existence ou non
de contraintes physiques ou psychiques exercées par des personnes spécifiques, qu’il appelle
le personnel du droit. La convention violée n’entraîne que la désapprobation efficace sans
l’intervention de personnes sanctionnantes. Dans son ouvrage, il définit aussi une loi
d’évolution du droit dont il décrit les quatre étapes : la révélation charismatique du droit par les
prophètes juridiques, la création et l’application du droit par des notabilités judiciaires, l’octroi
du droit par des pouvoirs théocratiques ou des pouvoirs profanes et l’élaboration systématique
du droit par les juristes professionnels. Il remarque une renaissance, de son vivant, du
pluralisme juridique qui s’oppose au positivisme moniste où les juristes se rangent du côté du
pouvoir politique.
III.1 MÉTHODE
Toute recherche scientifique doit être guidée par une méthode et des
techniques. Ces deux concepts (méthode et technique) consistent dans
les moyens pour atteindre le résultat, la forme pour encadrer le
contenu.
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en œuvre. A ce titre, il faut approcher cette comparaison avec celle
entre la stratégie et la tactique : c’est à peu près le même principe.
III.1.1.1 L’ OBJECTIVITÉ
……..
III.1.1.2 M ATÉRIALITÉ
III.1.1.3 I MPARTIALITÉ
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III.2.1 R ECHERCHES SUR DOCUMENT
III.2.2 R ECHERCHES DE FAITS
IV PILIERS DU DROIT
IV.1 LA FAMILLE
IV.2 LE CONTRAT
IV.3 LA PROPRIÉTÉ
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