Vous êtes sur la page 1sur 32

Introduction au Droit Constitutionnel (DC).

I : Le DC, un ensemble de normes.


DC = basé sur la Constitution (C).
DC = ensemble de règles/normes et de disciplines juridiques (J).
DC = sous ensemble du D avec règles particulières, normes particulières.
3 objets / normes d'études du DC.

A. Un objet initialement unique.

Institutions politiques (IP). DC renvoie règles/n qui encadraient ex du pouvoir Politique (P).
Pouvoir P = détenteur du pouvoir, activité de la personne au pouvoir (règles d'élection, financement
des partis P...).
DC = avoir regard critique sur médias, comprendre J.
Activité du politique : président, 1er ministre, parlement, sénat... Comment sont-ils nommés ?
Régit par des règles, élaboration d'une règle = ex du pouvoir P.
Démocratie = DC. La Démocratie s'arrête t-elle au vote ? D du peuple = concret.
Jeu entre pouvoir exécutif et législatif ?
Pourquoi DC ? Trouve réponses ds C. Distinguer 1ère catégorie DC Institutionnel (DCI) et qui
régissent les IP.

B. Un objet désormais triple

Élaboré par prof de FC : Louis Favoreu (constitutionnaliste).

– DCI
– DCN (Normatif) = rassembler NJ (normes Juridiques) concernant création et régissant
d'autres NJ).
– DCS (Substantiel) = ensemble de D et de libertés qui ont une valeur C.

Comment élaborer loi = C. Décret qui doit être adopté ou loi ? Gouvernement / Parlement ?
Loi = Parlement
Décret = Gouvernement.

Conseil Constitutionnel (CC) = regarde si loi respecte la C et les droits de l'Homme.


Droits de l'Homme = consacrés au lvl de la C. La loi doit respecter D de l'Homme.

Substantiel = Importance, au cœur des D/libertés = se déplacer, se marier...


D = Valeur C = relève du DC.

DC = ensemble des RJ qui encadrent l'ex du pouvoir P (renvoie à I) qui déterminent et assurent des
lois/libertés ayant valeur C (S) ou qui concerne la création et le régime J des NJ qui sont issues des
pouvoirs publics (N).
II Le DC comme discipline J.

A. Le DC : branche du Droit Public Interne.

Renvoie aux règles et à discipline J qui étudie ses règles relevant de cet ensemble C.
Où se place DC par rapport aux autres ?

DC = branche du D Public Interne.

B. Le DC = branche spécifique du D Public Interne.

Double aspect :
– Proprement J ou N : étudie textes J ou N (C).
– Pratique ou politique : étude de la réalité d'un régime politique, de son fonctionnement.
Titre 1 : L’État :
Etat = forme particulière d'organisation de pouvoir po. Si toute communauté d'Homme essaye de
s'organiser sous différents modèles (Etat, Empire, civilisation préhistoriques). Etat = forme récente
d'organisation du pouvoir (au regard de l'Histoire). Etat apparaît au XVIe en Fr et au RU.

3 causes à constitution d'un Etat (au XVIe) : 2 exogènes (extérieures) ; 1 endogène (intérieure).

Causes exogènes : volonté du Roi de s'opposer au Pape (distinction entre spirituel et temporel).
: Volonté de s'affirmer contre l'Empire

Cause endogène : volonté du Roi de s'opposer au seigneur (centralisation du pouvoir). Notion de


souveraineté. Entité po s'affranchit d'une puissance extérieure = souveraine = Etat.

Depuis XVIe = Etat = forme privilégiée d'organisation du pouvoir po. D'abord Fr-RU puis diffusés
dans le monde. Contestation contre cet Etat (depuis XVIe).

Chapitre 1 : Notion d'Etat.


Pas de définition. L'état est communément défini comme une collectivité composé d'un territoire et
d'une pop soumis à un pouvoir po organisé par la souveraineté.
Section 1 : Elements d'identification d'Etat.

Paragraphe 1 : Le territoire, élément d'identification d'Etat.

A La Consistance du Territoire
Territoire de l'Etat : 3 éléments :
– Territoire terrestre : « terre », fleuves, cours d'eau
– Espaces maritimes : la mer territoriale ;
– Espace Aérien : Compétences exclusives au dessus des territoires terrestres + marins, il peut
fermer son Etat).

B L'étendue du Territoire
Triple indifférence caractérise la question de l'étendu du territoire :
– Indifférence quant à la superficie du territoire.
– Indifférence quant à la continuité du territoire (territoires ultra marins).:l pas d'obligations de
territoires homogènes composés d'une seule unité, pas important qu'y ai des enclaves.
– Indifférence (relative) quant à la certitude ds la délimitation du territoire (frontières).
Certitude de la délimitation : frontières essentielles pour un Etat, il peut y avoir un Etat
même si la frontière n'est pas précisément délimitée.
Paragraphe 2 : La pop, élément d'identification de l'Etat.

1) La conception globale (All)

JG. Fichte (discours à la nation allemande -1807) « Ensemble d'individus qui partagent la meêm
race, la même langue, la même religion, la même mémoire, une mémoire et une histoire
commune ».

Conception fermée d'une nation homogène.

Modèle de l' « Etat-Nation » = pour Etat = nation + peuple pcq Etat = une race, une religion.
Modèle de « l'Etat plurinational » = + répandu.

2) La conception subjective (Fr)

E. Renan (qu'est-ce qu'une nation ? -1882) Conception objective = fermée. pour Ronan Objective =
esclave de sa race, des fleuves etc. Pour lui, peut importe la langue, le passé... Importe son
consentement. Volonté d'appartenir à la nation, d'appartenir au sein d'une même communauté,
conception ouverte d'une nation hétérogène : vs appartenez à la communauté si vs le voulez.
Fondement de l'unité nationale autour de symboles communs, de valeurs communes (activités
communes : ex sport), emblème national (hymne national, drapeau, valeurs communes « Liberté,
Égalité, Fraternité ».

B La Définition J : La Nationalité.


La Nationalité caractérise un lieu J.

L'octroi de la nationalité Fr se fait :


– par filiation « est enfant dont l'un des parents au moins est Fr ».
– par la naissance en Fr.
L'acquisition de la nationalité Fr se fait :
– à raison du mariage
– à raison de la naissance et de la résidence en Fr.
– par décision de l'autorité publique (naturalisation).

La « nationalité » se distingue de la « nation » :


– De la conception objective de la nation : acquisition de la nationalité.
– De la conception subjective de la nation : octroi de la nationalité.

La « nationalité » se distingue de la « population » :


– La conception J inclut tous les nationaux (ressortissants) quelle que soit leur localisation :
conception personnelle de la pop.
– La conception J exclut les étrangers (et les apatrides) même s'ils résident ds un Etat.
Conception territoriale.

C La def geo : la résidence


Def géo = référence aux habitants, ceux qui résident sur le territoire d'un Etat.

Conception territoriale et non personnelle : peut inclure des étrangers et des nationaux.

Conditions de résidence peut revêtir deux dimensions :


Résidence effective ds un Etat à un moment donné.
Résidence habituelle ds un Etat.

Pop = « ensemble des personnes qui résident habituellement ds le territoire de cet état ».

Paragraphe 2 : Le gouvernement, élément constitutif de l'Etat

A La Notion de gouvernement.
Gouvernement = organe par lequel l'Etat exerce le pouvoir po organisé :
Double indifférence : Quantité et qualité des membres du gouvernement.
Localisation du gouvernement.

Le gouvernement dispose du pouvoir de contrainte. Pouvoir ds les mains du gouvernement.


Gouvernement = titulaire du pouvoir de contrainte.

B Le gouvernement, titulaire du pouvoir de contrainte.


Le pouvoir de contrainte doit être exclusif : monopole de la violence légitime (M. Weber).
Le pouvoir de contrainte doit être effectif.

Section 2 : La Souveraineté de l'Etat.


Tous les Etats st souverains, seuls les Etats st souverains.

Souveraineté : Exclusivité signifie qu'un Etat est en principe le seul en droit d'exercer un pouvoir de
contrainte sur son territoire. (Etat composé de collectivités mais elle ne peuvent pas se servir du
pouvoir, un Etat étranger ne peut pas exercer de pouvoir sur un autre « en principe », pas de milices
privées.)

Exclusivité concerne :
La compétence d'adopter les règles (exclusivités normatives)
Compétence de résoudre les litiges (exclusivités juridictionnelles)
Compétence d'user de la violence légitime (exclusivité matérielle)

Exclusivité est relative :


L'état qui, par sa violence souveraine, consent à ce que d'autres entités exercent leurs pouvoirs sur
son territoire reste souverain. (Soit l'Etat l'accepte soit → conseil de sécurité ex : Syrie).

Renvoie à la plénitude signifie que l'Etat exerce en principe sur son territoire l'ensemble des
compétences relevant de ses 3 fonctions (législative, exécutive, judiciaire).
Plénitude caractérise l'Etat.
Plénitude est relative : l'Etat peut décider de ne pas toutes les exercer ou de permettre à d'autres de
les exercer.
L'Etat qui, par la manifestation de sa volonté souveraine consent à ne pas exercer toutes ses
compétences est souverain.
Organisation Internationale (UE ex) = Etat ? Qui décide ? Ds quel cas elle sera compétente ? Qui
détermine ? = Les états, l'UE n'a pas les compétences de ces compétences, elle ne peut pas choisir
ses domaines d'action.
Souveraineté = faire ce qu'on a décide de faire.

Paragraphe 3 : Inconditionnellement du pouvoir de l'Etat souverain.


Inconditionnellement = Etat exerce en principe ses compétences comme il l'entent. Pas de
conditionnement (très relatif, encadré par DJ)
Pouvoir de l'Etat est de +- en -+ conditionné par le D International.
L'Etat exerce en principe ses compétences comme il l'entend. L'Etat qui, par sa volonté souveraine
consent à ce que le D limite son pouvoir reste souverain.

Chapitre 2 : Les formes d'Etats


Forme de l'Etat s'intéresse à l'organisation des relations entre l'Etat (central) et les collectivités qui le
composent.
Ces collectivités possèdent une autonomie + ou – grande.
Plusieurs formes d'Etat. Relèvent de collectivités.

Section 1 : L'Etat unitaire.


Etat unitaire constitue la forme d'Etat la + répandue. Triple unité :
– Unité du pouvoir politique
– Unité constitutionnelle (1 seule C)
– Unité institutionnelle (qu'un seul Parlement).

Pouvoir exécutif = fonction exécutive exercée par pouvoir exécutif, un gouvernement, un président,
un titulaire du pouvoir exécutif.
Unité au regard juridictionnelle ) 1 justice / 1 organisation juridictionnelle.

Etat unitaire = politiquement centralisé.


– Il peut être également administrativement centralisé en états unitaires centralisés.
– Il peut être politiquement centralisé mais administrativement décentralisé. Etat unitaire
décentralisé.

Paragraphe 1 : L'Etat Unitaire centralisé.

Centralisation administrative = toutes les décisions administrative émanent en dernier ressort


du pouvoir central (Etat)
Les collectivités n'ont pas d'autonomie (car elles relèvent de l'Etat).

A L'Etat unitaire centralisé concentré.


Double centralisation :
- Territoriale : décisions prises au niveau de la capitale : décisions applicables sur l'ensemble du
territoire.
- Organique : envoi exceptionnel d'agents non permanents, ponctuel pour régler des affaires spé.
Typiquement régime Fr (surtout Révolution).

Difficultés : Lammenais « La centralisation, c'est l'apoplexie au centre, la paralysie aux extrémités »
Possible ds un petit Etat, d'où « paralysie aux extrémités » car non-écoute, pas de possibilités pour
les collectivités.

B L'Etat Unitaire centralisé déconcentré.


1) Assouplissement de la centralisation

D'un point de vue territorial : décisions concernant un cadre territorial déterminé (Circonscription
administrative).
D'un point de vue organique : présence d'agents permanents.

2) Maintien de la centralisation

Au lvl fonctionnel :
Décisions prises au non de l'Etat. O. Barrot « C'est le même marteau qui frappe, mais on en a
raccourci le manche » = pouvoir de contrainte (= marteau), l'Etat qui applique la contrainte du
monopole, + petit car c'est un agent qui frappe au + près des citoyens.
Compétences des agents ne concernent que le pouvoir admin.
Louis Napoléon Bonaparte « Si on peut gouverner de loin, on n'administre bien que de près ».
→ toutes les décisions sont prises par l'Etat.
Préfet (Louis Napoléon : idée de préfets) = agent décentralisé
On exerce le pouvoir d'admin de près = état unitaire déconcentré application sur tout territoire et
agents exercent au nom de l'Etat.

Au lvl organique :
Nomination par le pouvoir central ; Pouvoir hiérarchique du pouvoir central (ministères peuvent
changer décisions à tout moment).
Récapitulatif :
Paragraphe 2 : L'Etat Unitaire Décentralisé
Décentralisation technique (fonctionnelle) : attribution de compétentes propres à des organismes
autonomes chargés de gérer des activités d'intérêt public.

Décentralisation territoriale : ne concerne pas que les compétences, décentralisation territoriale : sur
un territoire donné.

A Notion :
Etat Unitaire = centralisation politique.
Etat Unitaire Décentralisé = décentralisation administrative.
Centralisation Politique : unité du pouvoir politique, unité constitutionnelle, unité institutionnelle.
Une seule Constitution au niveau national. Unité institutionnelle : Maintien de la centralisation
politique. Organes délibérants pour collectivités territoriales mais pas de gouvernement.
Un seul Parlement. Un seul niveau d'adoption des lois.
Organisation Juridique Unique (Etat Unitaire Décentralisé)

Déconcentration : Préfet organe déconcentré. Ds cadre de décentralisation, au nom de l'Etat, pas


indépendant agent du pouvoir.
Mise en place d'une décentralisation admin : collectivités distinctes Juridiquement de l'Etat en
agissant en leur nom propre.

Collectivité autonomes par rapport à l'Etat :


– Autonomie organique : Ds déconcentré = préfet nommé par préfet (Fr) l'agent n'est pas
autonome (préfet change quand changement politique), nommé/viré par pouvoir central.
– Autonomie factionnelle : pas nommé mais élu (ex : maires) contrôle a posteriori et de
légalité des actes de collectivités.
[Décentraliser : pas élu, gouvernement à la main-mise].
– Ds Déconcentration : l'agent de l'Etat agissait au nom de l'Etat, décision pouvait être annulée
sous n'importe quel motif (motif d'opportunité).
– Ds Décentralisation : peut y avoir contrôle sur la décision (a posteriori) contrôle après que la
décision soit prise.
Contrôle de légalité : annulation de l'acte ne peut être fondée qu'en D. Au regard de la loi. Contrôle
effectué par un Juge.

Autonomie financière : impôts locaux pour avoir des compétences (collectivités territoriales).
Autonomie par rapport au gouvernement, à l'Etat.

B La France, Etat Unitaire Décentralisé.


1) Apparition et développement de la décentralisation en France
Toujours se référer à l'Histoire. Révolution Fr : volonté de rompre avec Ancien Régime, idée de tout
centraliser (Jacobinisme), extrême centralisation. Tout doit venir du centre. Etat Unitaire
Décentraliser.
Déconcentration : Napoléon (1800) avec Préfet mais toujours centralisé. 1958 (Constitution) Art 2
« La Fr est une République indivisible » = Etat Unitaire Centralisé mais centralisé et déconcentré.
1982:adoption de l'acte un de la décentralisation. (Préfets à la tête du gouvernement, pas
d'autonomie), désormais collectivités territoriales = plus de contrôle à priori mais à posteriori et par
juge. Autonomie des collectivités territoriales. 28/03/2003 : Révision (Acte II de la décentralisation)
et ajoute « Son organisation est décentralisé ». On vise à faire un article III de la décentralisation.
2) Les collectivités territoriales de la République.

Collectivités territoriales en métropole :


La commune : Conseil municipal.
Le département : collectivités territoriales ds le cadre de la déconcentration, préfet, et
décentralisation.
La région : 1892, collectivités territoriales, préfet de Région : organe déconcentré.
Mais aussi décentralisé ex : conseil régional.
(Dans l'acte III, la Région devrait avoir + de pouvoir).

Collectivités territoriales spé à l'Outre Mer :


Départements et régions d'Outre Mer (DROM) : Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte,
Guadeloupe.
Collectivités d'outre Mer (COM) : Saint Barthélemy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon,
Polynésie Française et Wallis-et-Futuma.
Nouvelle Calédonie : Parlement en Nouvelle Calédonie qui adopte des lois. Processus
d'indépendance, peut y avoir un référendum pour décider du statut de la nouvelle Calédonie. Statut
Provisoire.

Section 2 : l'Etat Fédéral.

Paragraphe 1 : La Notion de fédéralisme.

A Processus de formation d'un Etat Fédéral.


[Unitaire : centralisé : pas d'autonomie, décentralisé : autonomie].

2 exemples d'états fédéraux : le fédéralisme est naît aux USA. Reflète le processus principal et
classique d'un Etat Fédéral. Volonté d'indépendance (déclaration, se constituait de 13 colonies
créant une confédération. 1789 : Etat Fédéral. → Fédéralisme par association. (Les Etats se
rassemblent pour n'en former qu'un seul.

Fédéralisme par dissociation (Belgique). Etat déjà constitué en Belgique. Veulent + grande
autonomie → dissociation.

Soit états qui se rapprochent soit états qui se disloquent.

Etat fédéral + grande indépendance pour les collectivités (Russie, All, Brésil etc).
Raisons historiques et géographiques.
Pb : Pouvoir central moins important.

B Etat fédéral et Confédération d'états.


1) Différence du point de vue de leur nature.

Etat Fédéral = Etat souverain.


Confédération d'Etats : organisation politique mais pas souverains, donc non étatique.

Etats Fédéraux : collectivités non souveraines « Etats fédérés ».


Confédération d'états : Etats souverains.

2) Du point de vue de l'acte Fondateur (Juridique).

Etat fédéral, Constitution, s'institue par Constitution.


Confédération d'Etat, traité international.

UE : volonté de s'associer, 51 traité de Paris, CECA, s'est renforcé depuis. 92 : UE, composé d'Etats
restant souverains. Ue : instauré par traités internationaux. 2004 : idée de Constitution
(symboliquement : Etat) pas ratifié.

Paragraphe 2 : Les principes du Fédéralisme.

A Le Principe d'Autonomie
1) Notion

Autonomie législative, pluralité du pouvoir politique, élections législatives.


Ds Etat Fr : 2 niveaux de lois : par Etat Central et par Etats Fédérés.
Autonomie Constitutionnelle → pluralité Constitutionnelle. USA : 51 Constitutions une Fédérale +
une pour chaque états fédérés.
Autonomie Institutionnelle : 1 gouvernement central + 1 gouvernement au sein des Etats fédérés
(gouverneur des USA).
2 lvl : Fédéral et Fédérés.

2) Répartition des Compétences.

3 questions :
Quel texte organise la répartition ? = 2 possibilités : soit Constitution de l'Etat Fédéral soit les
Constitutions des Etats Fédérés (Etat = souverain, décide de ses compétences).
La constitution d'un Etat / des Etats Fédérés ?
Modalités de la répartition des compétences (méthode classique) : principe : compétences
d'exception ou d'attribution (ex : pêche).
Compétences générales ou de D commun.

Constit : 2 def soit contenant soit contenu. Contenant = texte même de la C.


C au sens formel s'attache au contenant, élaboration de la C, prendre en considération la loi, spé
organique et procédural.
Organique : qui élabore la loi et la C ? Procédurale : adopté comme une loi ordinaire ?
Si acte élaboré d'une façon spé = C, se distingue de la loi. C au sens matériel : considère pas texte
(C) mais des R incluses ds un texte, sur quoi porte-elle, si elle st C au regard du fond → C.
Règle sur Parlement, composition de l'Assemblée Nationale = C.
Assemblage en cas de R C. Fr (58) élaborée sur procédure particulière : matériellement C et il existe
à côté des lois organiques, pas de procédure C (matérielle mais pas formelle).
La C (Fr) sens formel : 4 octobre 58. Sens matériel : texte C mais aussi lois organiques.
Au RU, la C est coutumière, pas d'acte formel → matériel. Objet C.
Sens matériel = objet du texte.

Paragraphe 2 : Les Modes d'élaboration


2 hypothèses : participation du peuple pour la C ? Si oui, comment ? 2 modes de distinction : modes
autoritaires et démocratiques.

A Modes Autoritaires
C écrites et formelles.
2 hypothèses : le peuple n'intervient pas du tout ds l'élaboration.
C rédigée par autorité no-élue qui adopte une C, pas d'intervention du peuple (ex : charte octroyée
de 1814).
Moins autoritaire : ex : charte négociée, intervention du peuple. Charte = C
Élaborée par l'Assemblée (membres élus du peuple), intervention de la Démocratie, charte acceptée
par la loi. Mode moins autoritaire. C qui limite le pouvoir du roi.

B Modes démocratiques du peuple.


La C est rédigée par le pouvoir exécutif (gouvernement) où intervient le peuple. 2 étapes : rédaction
et adoption, fait par non-élus.
Le peuple n'intervient pas ; 2ème étape : il faut qu'il est adopté : soit autorité non élue soit
gouvernement écrit un texte puis est soumis au référendum = manifestation d'un mode
démocratique de la C. (Intervient pas par rédaction mais par référendum). 558 : rédaction pas
démocratique puis soumise à un référendum = mode Démocratique.

2nd mode Démocratique : le peuple intervient dès le début de la procédure, assemblée de membres
élus par le peuple → processus Démocratique.
Plusieurs possibilités pour l'Assemblée, peut être constituante ou législative. Assemblée de
membres élus par le Peuple = Démocratique.
1ère hypothèse : constituante : assemblée élue que pour faire C (convention de Philadelphie 1787).
2ème hypothèse : constituante et législative : tâche d'écrire la C (constituante) et législative car elle
va aussi adopter des lois. (Assemblée constituante de 1789).
2ème distinction : pouvoir de cette Assemblée.
Assemblée élue par le peuple : élaboration : soit Assemblée rédige et l'adopte soit Assemblée
souveraine.
L'assemblée rédige la C et la soumet au peuple (référendum) = Assemblée non souveraine.

Section 2 : La révision de la C.


Élaboration d'une nouvelle C.
C = pas texte figé, varie, évolue avec le temps.(C des USA : 1787), modification.
Modification de la C = Révision.
Modification d'une C déjà élaborée qui reste en vigueur. S'oppose à l'abrogation de la C.
2 types de pouvoir : C (agit sur la C), institution (mis en place par C).
Constituant originel : la crée (pouvoir illimité), la révise (pouvoir limité).

Paragraphe 1 : C souple et rigide

A Principes de la distinction
Critère : comparaison avec l'adoption d'une loi ordinaire du point de vue organique (Qui?) et
procédural (Comment?).
C souple : identité organique et idée procédurale, même organe que celui qui élabore les lois. C
souple car élaboration de la loi = + facilement modifiable.
C rigide : spé organique et/ou procédurale processus particulier pour modifier cette C : spé
organique : révision de la C = référendum. Modification de la C = exceptionnelle.

B Portée de la distinction.
C souple : comme une loi est adoptée.
Confusion (organique) entre pouvoir législatif (pouvoir constitué et pouvoir constituant dérivé).
Primauté : (formelle) : théorique de la C sur la loi.
Si C est modifiée par le même organe / même procédure ) aucune distinction, en pratique c'est la
même chose.

C rigide : révisée par organe différent et/ou distinction (organique) entre pouvoir législatif/pouvoir
constitué et pouvoir constituant dérivé.

Primauté (formelle) effective de la C sur la loi.

Paragraphe 2 : Les modalités de la Révision

A Les Procédures de la révision

1) Initiative

Pouvoirs institués :
Compétence exclusive du pouvoir exécutif
Compétence exclusive du pouvoir législatif
Compétence concurrente des pouvoirs exécutifs et législatifs (Art 89 de la C).

Initiative populaire :
Ex Constitution de la confédération Suisse.

2) Discussion et rédaction

Au sein des assemblées parlementaires «ordinaires » 1er Ministre propose à P de R → parlement


Au sein d'une assemblée spé (Ad hoc) : ex : C des USA 1787.

3) Adoption
Par organe chargé de la rédaction (assemblée).
Par le peuple (référendum) article 89 Constit Fr 58.
Référendum par le peuple ou par le Congrès.

B Limites à la révision
1) Limite Temporelle

Limite provisoire (C Fr du 3 fructidor an III), pas modifié avant 9 ans. Limite liée à des
circonstances exceptionnelles. Ex article 89 de la C (58). Hypothèse d'occupation, empêche de
réviser la C ds cette optique.

2) Limite substantielle

Ex art 89 de la C : on ne peut réviser la forme républicaine du gouvernement.

Section 3 : l'abrogation de la C.

Paragraphe 1 : Notion d'abrogation.


Différente avec la suspension : abrogation = définitive.
Suspension : on ne l'applique pas pendant un moment mais elle n'est pas oubliée.

Différence avec la révision : abrogation = totale.

Abrogation = faire disparaître pour l'avenir une disposition, ex : 58, colonies : une partie de la C
dessus → abrogation d'une partie de la C (= révision).
On peut abroger une partie de la C mais on garde le texte. En revanche, abrogation de la C = toute
la C est abrogée. Acte définitif.

Paragraphe 2 : Les formes de l'application.


Abrogation résultant d'un acte juridique : acte explicite abroge la C, pas d'acte qui met un terme
c'est ds les faits. Ex : état qui disparaît (RDA/RFA), la C de la RDA disparaît, pose principe qu'il y a
abrogation de la C (Décret n°20114 du 23/03/2011 en Tunisie → nouvelle C.
Abrogation = résulte d'un fait Juridique.

Chapitre 3 : L'autorité de la C


Met en place un Etat de Droit, but : limite les pouvoirs, pour qu'elle puisse les limiter il faut déjà en
haut des normes.
Section 1 : Le Principe de la primauté de la C.
Pyramide des normes (Hans Kelsen 1881-1973).

Hiérarchie entre niveau. Actes réglementaires < loi < C ;


Si la loi est contraire à la C, abrogation de la loi.
Au même niveau, modification possibles. Poser normes ds la pyramide.

Section 2 : La garantie de la primauté de la C : Le contrôle de


Constitutionnalité.

Paragraphe 1 : Signification du contrôle de C : Etat de Droit.


Etat de police : Contrôle de C pouvoir législatif : Non
Contrôle de légalité (exécutif) : Non
Pouvoir pas subordonnés, pas limité.
Le Droit n'a pas le pouvoir d'encadrer.

Etat légal : Contrôle de C (législatif) : Non


Contrôle de légalité (exécutif) : Oui

Etat de Droit : Contrôle de la C (législatif) : Oui


Contrôle de légalité (exécutif) ; Oui
= tous les pouvoirs sont soumis au Droit.
Etat dans lequel le principe de la soumission de l'ensemble des pouvoirs institués au respect du D
est posé et effectivement garanti.

Paragraphe 2 : Les Modalités du contrôle de C.


Premier Etat : USA dès début XIXe (cour suprême des EU Marbury vs Madison 1803) : loi
contraire à la C = nulle. Mise en place d'un conseil de C. 20e : autres états le reprennent (1920
Autriche) Fr : 1958 (Conseil C) avant état légal.
A Organe Compétent (Qui?)
1) Organe politique

Critère organe : modalités de désignation, qualité des membres, organe de contrôle : désigné par
autorités politiques. Considération politique (pas juridique).
Critère fonctionnel : contrôle en opportunité. Contrôle juridique en principe.

Contrôle de C effectué par le sénat (art 20) considération pas juridique.

2) Un organe juridictionnel :

Critères : organique (qualité des membres) : fonctionnel (matière de contrôle).


Nature de l'organe :
– Une juridiction ordinaire (USA) : tout juge peut faire un contrôle de C de la loi.
– Une juridiction spé : compétant que pour conseil C (ex : Autriche).

B Procédure de contrôle
1) Auteur de la saisine (qui saisit le juge.)

Saisine par tous les citoyens (saisine directe) ex Espagne


Saisine par des autorités politiques
Saisine par juridictions ordinaire (cour C) : un juge normal les saisis.
2) Moment de la saisine

Saisine à priori : avant la promulgation


Saisine a posteriori : après la promulgation

3) Contexte de la saisine :
Saisine par voie d'action
Saisine a priori : la loi n'entre pas en vigueur ;
saisine a posteriori : la loi est annulée (ou abrogée)
Saisine par voie d'exception (Litige principal : A vs B ; Saisine d'une juridiction ordinaire : Action A
ou B ? ou exception : conformité de la loi X à la C ?

Contrôle politique ou juridique (Conseil C, politique ou juridique) en principe juridique


(fonctionnelle), politique (organique).
Jusqu'en 2008, qu'un type de contrôle suite à la saisine par une autorité politique. Depuis 2008, saisi
par organe juridiques. C : limite le pouvoir (tous les pouvoirs).

Titre Troisième :
Le titulaire du Pouvoir : La Démocratie.
Demos : Peuple ; Cratein : Pouvoir.
Les citoyens sont ceux qui exercent le pouvoir.
Pendant le MA : appartient pas au peuple ; Revient au XVIIIe (Lumières ds cadre de la révolution
USA/FR. Démocratie évolue sans cesse → citation Churchill.

Chapitre 1 : La participation des citoyens au pouvoir.


Élection : acte par lequel les citoyens élisent les gouvernements.
Ds un autre type de société (état non Démocratique) sujet (sens : soumis). Droit = agit, participe au
pouvoir.

Section 1 : La notion de Droit :

Paragraphe 1 : les formes non Démocratiques de gouvernement.


A. Lincoln « La Démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
Art 1 « La France est une république indivisible, démocratique, laïque et sociale » (C 1958).
RU : Démocratique car reine (qui a peu de pouvoir), participation du peuple (parlement),
fonctionnement démocratique.
Paragraphe 2 : La Démocratie Libérale.
1) Liberté Participation

Implique que le peuple participe au pouvoir effectivement et efficacement.


Effectivement : régime D → suffrage universel.
Participation efficace : vote utile : qu'il ait un poids, idée de l'offre pluraliste : politique, au niveau
du scrutin : sincérité, honnête, transparence.

2) Liberté autonomie :

Gouvernement implique de respecter les minorités. Pour toutes sections du peuple.


La liberté : respect des droits de l'homme, décisions ont pour finalité de respecter une sphère
démocratique. Pas démocratique : pas de préservation des droits de l'Homme, droits des minorités.

Section 2 : Le titulaire de la souveraineté dans une Démocratie.


Démocratie : gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple.
Notion de peuple : (souveraineté du peuple). La souveraineté appartient à cet ensemble (nationalité
populaire). Théories remontant à la révolution.

Paragraphe 1 : La théorie de la souveraineté nationale


Emmanuel Joseph SIEYES (Abbé Sieyes) 1748-1836 « Qu'est-ce que le tiers-état ? » : « Le tiers-
état c'est tout mais pour l'instant, c'est rien ». Perso fondamental de la révolution.
En matière de souveraineté : notion globale et individuelle, se distingue de la somme des citoyens
(un tout).
Souveraineté nationale appartient à tout le monde, à ce corps qui se détache des citoyens.
Unicité (une seule souveraineté), ds un état, il doit y avoir une nation.
Indivisibilité : nation indivisible : Conséquences : suppose le système représentatif (souveraineté
relève de la nation, entité abstraite) il faut qu'il y ait des représentants de la nation, s'oppose au
mandat impératif (représentants de la nation = élus par la nation, mandat impératif : un élu se
prononce ds le sens de ceux qui l'ont élus, doit nécessairement suivre tout son programme) :
implique que les citoyens exercent une fonction. (Fonction : citoyens : pas droit de participer au
pouvoir, fonction attribuée par la nation. Participation : pas un Droit mais peut être un devoir.

Paragraphe 2 : La théorie de la souveraineté populaire.


Jean-Jacques Rousseau (1712-1778).
Lien avec le citoyen, appartient à majorité, souveraineté par somme des individus composés par la
nation, tous les citoyens additionnés.
Rousseau : considère la somme = un tout = un peuple.
Caractères : pluralité de la souveraineté : un peuple mais appartient à chaque individu,
fractionnement de la souveraineté (souveraineté fractionnée en nombre de citoyens).
Conséquences : favorable à la démocratie directe (pas possible d'être tous représentants, on désigne
des représentants) tous sont co-souverains, tous ont un droit à participer au pouvoir ; est favorable
au mandat impératif implique que les citoyens exercent un Droit (en tant que citoyen : parcelle de
souveraineté → si on peut participer, Droit que vous pouvez exercer (liberté) ou pas (pas un devoir,
une possibilité et pas une obligation).

Souveraineté Nationale : Souveraineté Populaire :


Caractère de la souveraineté : Unité, indivisibilité. Pluralisme, fractionnement.
Modalités d'exécution : Système représentatif. Démocratie directe.
Nature du mandat des Mandat nominatif des Mandat impératif des délégués.
représentants ou délégués : représentants.
Nature de la participation des Fonction. Droit.
citoyens :

Lutte contre Seyes et Rousseau, Seyes a gagné C du 4/oct/58 « la souveraineté nationale appartient
au peuple qui l'exerce pour ses représentants et pour la voie du référendum ») appartient au peuple
et représente la nation souveraineté pop : le référendum/
DDHC 26/août/1789 : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation ».

Section 3 : Les systèmes de Participation

Paragraphe 1 : La Démocratie Directe


Athènes : tous avaient le pouvoir de décision (pas les femmes ni les esclaves, uniquement les
citoyens), pas de métiers, fonction de citoyen. Ds 2-3 cantons Suisses cela existe encore.
Démocratie Directe : toute la journée répondre à des questions, est-ce qu'on peut se prononcer pour
tout, pas de vote secret. Mode le plus simple de la démocratie directe. Tend à disparaître.

Paragraphe 2 : Le système représentatif


Les citoyens désignent des représentants qui eux prendraient des décisions. Nation : titulaire de la
souveraineté mais l'exerce par le biais des représentants. Pb : dérive possible à souveraineté
parlementaire en principe agis au nom de leurs intérêts particuliers.

Paragraphe 3 : La Démocratie semi-directe.


Hybride entre les deux, système représentatif (désigné par les citoyens) mais malgré tout, les
citoyens vont intervenir ds le processus de décision (désigne représentants + possibilité
d'intervention) selon différents modes :

1. L'initiative pop : le peuple à l'initiative d'une décisions, lance le processus (art 11 C)


initiative d'un/5ème du Parlement + 1/10ème des électeurs.
2. Référendum : mécanisme le + développé, le peuple intervient à la fin du processus, pour ou
contre un texte. Référendum constituant ou législatif : pour objet la C
(élaboration/révision) ; législatif (sur une loi, initiée/discutée par Parlement mais question au
peuple) ; obligatoire ou facultatif (obligatoire : on est obligé de passer par référendum,
facultatif : on peut faire sans art 11 ; 88-5;89). Pb du référendum : souvent plébiscite.
3. Le véto populaire : fin du processus pop, représentants du peuple discutent/adoptent un
texte, censé s'appliquer sauf si les citoyens s'y opposent.

Chapitre 2 : La désignation des gouvernements : l'élection


Gouvernants prennent la décision, gouvernés : ceux qui doivent l'appliquer.
1ère hypothèse : peuple gouvernants et gouvernés = Démocratie directe.
Section 1 : Le Droit de suffrage.
Droit de vote = droit de participer à l'élection par son suffrage. Art 3 de la C « Le suffrage est
toujours universel, égal et secret ».

Paragraphe 1 : Universalité du suffrage.

A : Suffrage restreint


Ds celui lequel, droit de vote est réservé à ceux qui satisfont soit une condition de fortune soit de
capacité.
Suffrage censitaire dépend de la participation à l'impôt (le cens) = cens électoral.
Ex : charte C du 4 juin 1814 art 40.
Suffrage capacitaire : certains types de diplômes/capacités (C du 5 fructidor an III).

B Le suffrage universel
Suffrage universel 1848 pour les hommes. Art 3 « Le suffrage est toujours universel » certains
peuvent être déchus du droit de vote. Universalité : toujours restreinte.

1) Condition de nationalité :

Différence entre nationalité et citoyenneté. Né citoyen (= électeur) que le national Fr.


Traité de Maastricht (1992) depuis cette date, le citoyen de l'UE peut voter et participer aux
élections municipales.
Pb : C article 88-3 (ressortissants UE peuvent voter en Fr aux municipales). Contraire à la C, pour
ratifier traité → modification de la constitution.

2) Condition d'âge :
18ans pour toutes les élections

3) Jouissance des droits civils et politiques :

Déchance en raison du passé judiciaire (temporaire)


Déchance en raison des facultés mentales (tutelles)
Depuis 2005, possèdent droit de vote sauf si le juge estime qu'elles ne sont pas capables.

Paragraphe 2 : Égalité du suffrage


Suffrage égal : 1 homme = 1 voix, autant d'impact que les autres électeurs.
Suffrage non égal : certains bulletins valent plusieurs voix (29 juin 1820).

Paragraphe 3 : Liberté du suffrage


Suffrage libre, liberté de voter ou de ne pas voter.
→ vote obligatoire et vote facultatif (obligatoire en Belgique etc).
En Fr, toujours facultatif sauf sénatorial (collégial, obligation de voter). Principe de pluralisme des
opinions politiques.
Secret du vote (pas libre si soumis à une pression extérieure) isoloir + enveloppe, boule transparente

Section 2 : Les modes de scrutin

Paragraphe 1 : Scrutin direct/indirect


Article 3 de la constitution « le suffrage peut être direct ou indirect ».
Exemple, C Fr article 24 : Les députés de l'AN sont élus au suffrage universel direct.

Scrutin indirect : Article 24 (C) « Le sénat […] est élu au suffrage indirect ».
Pas de lien direct entre électeurs/élus.
Désigner des personnes qui auront pour tâche d'élire ces personnes (Ex : USA).

Paragraphe 2 : Scrutin uninominal et scrutin de liste


Scrutin uninominal : un seul nom.

Scrutin de liste : on vote pour une liste.


Modification impossible :
1) Ds la liste des noms : liste bloquée.
2) Ds l'ordre des noms.
Modification possible :
1) Ds la liste des noms : panachage.
2) Ds l'ordre des noms : vote préférentiel.

Paragraphe 3 : Scrutin à un tour et deux tours.


Scrutin à un tour :
Scrutin proportionnel (liste) : attribution de sièges selon % obtenu (liste : 50% des votes → 50% des
sièges).

Scrutin majoritaire : élection du candidat (ou liste) obtenant la majorité relative (ou simple).

Scrutin à deux tours (majoritaire) :

1er tour :
Majorité absolue : pour un candidat (liste) : élection (50% + 1 voix).
Pas de majorité absolue pour un candidat (ou liste) : 2ème tour.

2ème tour :
« Qualification » des candidats (ou listes) ayant obtenu un % minimum : élection à la
majorité relative.
« Qualification » des deux 1ers candidats (ou liste)) : élection à la majorité absolue (+ de
chance pour les gros partis).

Paragraphe 4 : Scrutin majoritaire, représentation proportionnelle et scrutin


mixte.

A Scrutin majoritaire
Majorité relative : élus si + de voix que les autres :
Uninominal (ou de liste) à 1 tour.
Scrutin uninominal ou de liste à deux tours avec plusieurs candidats : 2ème tour.

Majorité absolue (scrutin uninominal ou de liste à deux tours).


Au 1er tour.
Avec deux premiers candidats au 2ème tour.

B La représentation proportionnelle
1) Mécanismes de la représentation proportionnelle

Que si scrutin de liste à un tour.

Ex : scrutin proportionnel de liste, 5 sièges à pourvoir.

Résultats :
Liste A : 23 000 voix.
Liste B : 67 000 voix.
Liste C : 16 000 voix.
Total : 150 000 voix (suffrages exprimés)

1ère étape : répartition des sièges selon quotient électoral.

2) calcul du quotient :

150 000 (suffrages exprimés) / 5 (nombre de sièges à pourvoir = 30 000 (quotient électoral).

3) Application du quotient électoral :

Liste A = 23 000 = 30 000 * 0 (sièges) + 23 000 (reste)


Liste B = 30 000 * 2 (sièges) + 7 000 (reste)
Liste C = 44 000 = 30 000 * 1 (sièges) + 14 000 (reste)
Liste D = 16 000 = 30 000 * 0 (sièges) + 16 000 (reste)

→ 3 sièges / 5 sièges pourvus.


→ 2 sièges / 5 restent à pourvoir.

a) Répartition au niveau national (représentation proportionnelle intégrale).

i) Calcul du quotient national :

Voix non utilisées dans l'ensemble des circonscriptions (restes) / sièges à pourvoir dans l'ensemble
des circonscriptions = quotient national.

ii) Application du quotient national à chaque parti :

Ensemble des voix non utilisées pour chaque parti/ quotient national.

iii) Méthode de la + forte moyenne

1er siège restant à pourvoir :


Liste A : 0 siège (après répartition du quotient électoral) + 1 siège (fictif) = 1 siège.
23 000 (voix obtenues) / 1 siège = 23 000 voix.
Liste B : 2 sièges+ 1 sièges (fictif = 3 sièges) 67 000 voix obtenues / 3 (sièges) = 22 333 (etc)
Liste A = la + forte moyenne. (on refait pareil pour le 5ème siège).

iiii) Système d'Hondt

Liste A :
23 000 / 1 = 23 000
23 000 / 2 = 11 500 etc

Liste B :
67 000 / 1 = 67 000
57 000 / 2 = 33 500
67 000 / 3 = 22 333
67 000 / 4 = 16 750

(etc).

+ fort reste + forte moyenne Hondt


Liste A 1 1 1
Liste B 2 3 (+1) 3 (+1)
Liste C 1 1 1
Liste D 1 0 0

2) Effets et significations de la représentation proportionnelle

Au niveau de la représentation.
Au niveau du système des partis.
Au niveau du fonctionnement des institutions.

C Les systèmes mixtes


Système Allemand du double vote.
Ex : Land de 30 circonscriptions : 60 sièges à pourvoir :

Parti A : 16 candidats élus.


Parti B : 2 candidats élus.
Parti C : 4 candidats élus.
Parti D : 8 candidats élus.

Mandats de liste (Land) :

Parti A : 60 (sièges à pourvoir) * 50/100 (% de voix pour le parti) = 30 élus.


Parti B : 60 (sièges à pourvoir) * 10/100 (% de voix pour le parti) = 6 élus.
Parti A : 60 (sièges à pourvoir) * 15/100 (% de voix pour le parti) = 9 élus.
Parti A : 60 (sièges à pourvoir) * 25/100 (% de voix pour le parti) = 15 élus.

Résultats :

Parti A : 16 (mandats directs) + 14 (mandats de liste) = 30 élus.


Parti B : 2 (mandats directs) + 4 (mandats de liste) = 6 élus.
Parti A : 6 (mandats directs) + 3 (mandats de liste) = 9 élus.
Parti A : 8 (mandats directs) + 7 (mandats de liste) = 15 élus.
Titre Quatrième :
L'organisation du pouvoir : Les régimes politiques
Chapitre 1 : Les régimes libéraux.
Liberté de participer : citoyen participent à la Démocratie, liberté participation/autonomie.
Plusieurs types ;: nature des relations au sein de ces régimes. Principe essentiel : séparation des
pouvoirs.
Républicain ou monarchique, soit souple (régime parlementaire), régime présidentiel (dure).

Section 1 : La théorie de la séparation des pouvoirs


John Locke « Essai sur le gouvernement civil » - 1690, auteur essentiel (inspiré Rousseau).
Charles Louis de Secondat de la Brode (Montesquieu) (De l'esprit des lois) – 1748. Quand trop de
pouvoir → abus → despotes. « Le pouvoir arrête le pouvoir » → il faut un autre pouvoir.

1) Approche « statique » : séparation des pouvoirs. Différenciation fonctionnelle : un organe par


fonction/spé organique : une fonction par organe.
Fonction législative (élaborer des règles générales) :
Pouvoir législatif (assemblées)
Fonction exécutive (exécuter les règles générales) : pouvoir exécutif (gouvernement) va détailler
règles → décrets.
Fonction judiciaire (régler les litiges).
Pouvoir judiciaire (juridiction).
Tranche des litiges mais ne crée pas les lois.

2) Approche « dynamique » : relations entre les pouvoirs :


- Indépendance des pouvoirs : pas de hiérarchisation entre les pouvoirs, recherche indépendante du
Juge, équilibre des pouvoirs (pouvoir arrête le pouvoir) → contrôle de C, collaboration des
pouvoirs, pouvoirs séparés mais qui vont collaborer ensemble. Montesquieu a esquissé principes,
régimes restés depuis, au cœur de la révolution Fr/RU.
(Article 16 de la DDHC). Pour Montesquieu, 3 pouvoirs mais judiciaire mis de côté.

Section 2 : Les régimes de séparation des pouvoirs.

Paragraphe 1 : Séparation souple : régime parlementaire


Différence : nature des relations entre les pouvoirs.

A Théorie du régime parlementaire


Il apparaît au XVIIIè siècle au R-U et il s'est très largement répandu. C'est un régime de séparation
souple des pouvoirs dans la mesure où ces organes vont collaborer de manière assez étroite. Il ya
des collaborations de manière assez étroite. D'autre part il y aura des moyens d'action et de pression
des pouvoirs.

1) La responsabilité politique du gouverné.

Pouvoir exécutif, pas de séparation physique.

a) Notion

Responsabilité politique (motifs, conséquences), responsabilité politique ne veut pas dire


responsabilité pénale. Responsabilité pénale engagée pour motif pénal, engagé en raison d'une
action politique.
Responsabilité du gouvernement. Caractérise régime parlementaire, né en GB au XVIIIe.
Le parlement pouvait engager la responsabilité pénale. Impeachment.

b) Régime Parlementaire dualiste et régime parlementaire moniste

Responsabilité politique engagée par deux pouvoirs nés dans le cadre de Monarchie. (RU puis FR)
tend deux possibilités : reine ou gouvernement. Roi : pouvoir imposant devant le parlement.
Parlement peut contraindre le Président à démissionner et ne peut renverser le président mais peut
renverser le gouvernement.
Parlement moniste au son d'un même pouvoir l'exécutif.
D'abord dualiste maintenant moniste.
En Fr, parlementaire, possibilité pour le Parlement de renverser le gouvernement.

c) Modalités de mise en jeu des responsabilité.

La question de confiance soit devant une chambre soit deux du parlement. (En France, seule
l'Assemblée Nationale). Texte : gouvernement demande confiance du parlement → voté
gouvernement reste en place, sinon démissionne. Demande vote de confiance.
La motion de censure : initiative revient au président, si motion acceptée → démission du
gouvernement.

2) Le droit de dissolution

Mettre terme au mandat : dissolution : met terme au mandat de l'une des deux chambres, met terme
au mandat du Parlement en usant de ce droit.
Intérêts : s'effectuent en début nouveau gouvernement.
Dissolution si président veut conforter sa majorité soit volonté concordée soit volonté d'association
pour assurer nouvel équilibre.

B Le régime parlementaire Britannique.


Précurseur et un modèle de régime parlementaire.
Repose sur C coutumière, règles émergeant au grès des coutumes.
Un système caractérisé par le bipartisme : 2 partis : parti travailliste (labour) ; parti conservateur.
2 partis traditionnels, 3ème parti : parti libéral. Coalition entre parti libéral / conservateur.
→ scrutin uninominal à un tour (→ explique bipartisme).
En Allemagne, pas de bipartisme → lié au type de scrutin.

1) Les institutions britanniques

Monarchie dont le pouvoir est exporté par le gouvernement : bicaméralisme fortement déséquilibré.

a) La Couronne

Dévolution soit par héritier/e, bien du sang a perdu l'essentiel de ses pouvoirs.

Promulgue les lois, si acte du Parlement, la Reine doit signer, discours écrit par le 1er Ministre, lu
par la Reine, promulgue 1er Ministre mais n'est pas libre de le faire. Aussi chef de l'Australie.

b) Pouvoir législatif

Bicaméralisme : 2 chambres : Lord-Communes, chambre composée pour l'essentiel de deux types :


héréditaires ; paris à vie (nommés).
Une chambre non élue (House of Lords, Act 1999) depuis, plus de lords héréditaires, pairs nommés
mais pas élus, pouvoirs marginaux (lords ont très peu de pouvoir comparés aux autres), pas de
moyens de pression sur le gouvernement, qu'élaboration de la loi et même compétences restreintes
par rapport à la Chambre des Communes.
GB vote du budget : chambre des communes → transmet à Lord avis qui ne changera rien. Se voit
transmettre les projets de lois adoptés par la chambre des communes, peut opposer son veto mais la
chambre des communes peut surmonter ce veto si à la clamée suivante elle est adoptée une nouvelle
fois. Au delà de la division bipartite entre clivages (moins politisés).
Chambre des communes : 2 côtés au milieu : speaker, une chambre élue : suffrage universel
uninominal à un tour. 646 membres, élection tous les 5ans, des pouvoirs majeurs au sein du
législatif, moyens de pression à l'égard du gouvernement.

2) Les relations entre les pouvoirs.

Pouvoir législatif : chambre des communes.


Régime de séparation simple des pouvoirs : gouvernements a des moyens de pression.
Moyen d'action et de pression du parlement (à l'égard du gouvernement : responsabilité politique :
questions orales par le Parlement au gouvernement, 1er ministre qui répond aux questions),
commissions de contrôle.

Moyens d'action et de pression du gouvernement à l'égard du Parlement (chambre des communes).


Initiative législative (entamée par gouvernement et pas Parlement), ordre du jour contrôlé par
gouvernement, droit de dissolution, 1er ministre peut dissoudre la chambre des communes, réforme
de 2011), coalition entre conservateur/libéraux-Démocrates. Fixed-Term Parliament Act (15
septembre 2011) dissolution maintenant : auto dissolution (aux 2/3), motion de défiance votée par le
gouvernement, nouveau gouvernement demande confiance de la chambre, si pas de confiance sous
les 14 jours → dissolution.

Paragraphe 2 : Le régime présidentiel : séparation stricte des pouvoirs

Tout état se base sur une idée de base. Fondements du régime Américain :
1) Liberté des citoyens : démocratie, tous le monde est élu
2) Limitation des pouvoirs : fédéralisme ; séparation rigide des pouvoirs, équilibre
horizontal.

A Les institutions fédérales


1) Le Présidentiel

Pièce maîtresse du système US.

a) L'élection du Président

2 phases (élu pour 4 ans renouvelable qu'une seule fois).


b) Collaborateurs du Présidentiel

ANSA-FBI-CIA-NASA.
Le vice président (Joe Bident) est élu en même temps que le président. Vice président : peu de
pouvoir. Le cabinet (secrétaires d'Etat, exécutants).
C'est le président qui a le pouvoir (monocéphale).

c) Les pouvoirs du président

Partage des pouvoirs (avec pouvoir législatif : Sénat) pouvoir propres. Président : chef de
l'administration fédérale, ensemble de pouvoirs (relations étrangères, chef des armées/de guerre).

2) Le Congrès

Parlement : 2 chambres (bicaméralisme).


Composition : chambre des représentants : représentent peuple, tous les deux ans, scrutin
Uninominal Majoritaire à un tour, chaque état : découpé par circonscriptions → élection d'un
représentant.
Sénat : représente les états fédérés, scrutin Uninominal Majoritaire à un tour, se renouvelle par tiers
tous les deux ans.
Compétences : compétences communes : élaboration de la loi (bicaméralisme égalitaire, loi adoptée
que si les deux sont d'accord, propre au Sénat : ratification des traités I, le sénat peut s'opposer à la
ratification d'un Traité (SDN : Wilson). Président de la République nomme juges fédéraux,
président de la banque centrale. Le président propose un nom, le sénat doit l'avaliser. Jusqu'à
présent, 2/3 maintenant majorité simple (50+1).

B Les relations entre le Président et le Congrès.


Régime de séparation rigide des pouvoirs : législatif/exécutif/judiciaire. (Pas parce que c'est un
régime parlementaire que le parlement est supérieur et que dans un régime présidentiel le président
est supérieur). Séparation stricte pas absolue.
Des moyens d'action et de pression réciproque.

1) Intervention du Président dans la fonction législative et moyens


d'actions à l'égard du pouvoir législatif.

Initiative législative : GB : la + grande partie des projets est commencée par le Parlement (pareil en
Fr).
USA : seul le Congrès peut proposer une loi. Dans les faits, le Président impulse un certain nombre
de réforme législative (ex : santé) mais juridiquement, c'est le Parlement.
Séparation juridique mais dans les faits, le président est derrière. Fr/RU : moyens d'actions (donner
dernier mot à l'Assemblée nationale) dans Présidentiel, le Président n'a aucun moyen d'action
pendant (Ex : Shut down) Existe moyen d'action : droit de véto : pouvoir négatif.

Soit il promulgue, soit fait veto, soit il ne fait rien, si le président ne promulgue pas le texte avant la
fin de la session, elle n'est pas adoptée = pocket veto.

2) Les Moyens d'actions et de pression du Congrès.

Commission d'enquête parlementaire, commission d'enquête : sur politique gouvernementale (Mc


Catharisme : chasse au communistes) ; Water Gate : Nixon).
Vote du budget : élaboré par président mais budget voté par Parlement, si pas voté : Président ne
peut rien faire, ex : Shut Down pb Obama Care, si pas voté, fonctionnaire pas payés.
Impeachment (Article 2 Section IV Constitution du 17 septembre 1787) peut concerner tout le
monde (même président) accusation se fait par chambre des représentants, destitution se fait par le
Sénat (2/3) peut se faire si : trahison, corruption, et tous autres crimes et délits graves » appliqué 3
fois. 1868 : Johansson (pas destitué à une voix près) ; Nixon (1970 : cambriolage du Water Gate,
QG du parti démocrate, président fait parti du parti rébulicain, surveillance généralisée des
républicains sur démocrates → commission d'enquête, Nixon démissionne, procédure qui ne va pas
jusqu'au bout.
Clinton (1989) : Clinton et Monica, sous serment il a menti, parjure → mis en accusation sur motif
de parjure + empêchement de la justice. Pas les 2/3, pas de destitution.
Arme ds les mains du Parlement.

C Le pouvoir judiciaire
Le pouvoir judiciaire peut trancher un litige de compétence entre l’exécutif et le législatif (niveau
horizontal) ou entre l’Etat fédéral et les Etats fédérés (niveau vertical). Il ya un évolution dans les
lois grâce à la jurisprudence américaine.

Juridiction US font contrôle de C des lois a posteriori, contrôle par la voie de l'exception par toutes
les juridictions. Cour suprême, tête de l'organisation juridictionnelle. Rôle important entre état
fédéral/fédéré.
Cour suprême : rôle important, critiques : juges qui exercent un véritable pouvoir politique,
influence ex : ségrégation raciale saisi au XIX : séparés mais égaux puis renverse sa position : 17
mai 1954, Brown vs Board of Education (Inconstitutionnelle, débouchera 10ans plus tard sur loi
civile/civique.
Opposition entre Roosevelt et Cour Suprême.
9 juges à la Cour suprême, voté par Président + accord des 2/3 du Sénat, malgré tout, certaine
autonomie, nommés à vie. 3 pouvoirs aux USA. Cour suprême = réel pouvoir.

§3 Les régimes d’assemblées


Il s’agit d’un régime libéral avec plusieurs partis et une concentration de pouvoirs dans les mains de
l’assemblée. L’assemblée est plus légitime que l’exécutif.
Le pouvoir exécutif est désigné par le pouvoir législatif.

Vous aimerez peut-être aussi