INTRODUCTION

Notre étude portera sur la renaissance, étant à la fois une période de l'histoire et un
mouvement artistique. Elle voit progressivement le jour en Italie aux XIVe et XVe siècles,
puis dans toute l'Europe. Elle se termine vers la fin du XVIe siècle avec le maniérisme.
Cette époque marque la fin du moyen-âge et le début des temps modernes.

I-RAPPORT ENTRE LA PHILOSOPHIE ET LA POLITIQUE

A-La philosophie
La philosophie se définit étymologiquement amour de la sagesse ou la quête perpétuelle de
la vérité ou encore ensemble des questions que l'être humain peut se poser sur lui même et
examen des réponses qu'il peut y apporter c'est-à-dire la vision systématique et générale
mais non scientifique du monde.
B-La politique
La politique est un ensemble des options prises collectivement ou individuellement par les
gouvernants d'un État dans quelques domaines que s'exerce leur autorité. Aussi nous
pouvons définir la philosophie politique comme une branche de la philosophie qui étudie les
questions relatives au pouvoir politique à l'Etat, au gouvernement, à la loi, à la politique, à la
paix, à la justice et au bien commun entre autres
C-La complémentarité entre la philosophie et la politique
La philosophie doit contribuer efficacement à la gestion du pouvoir politique, c'est-à-dire
l'acquisition, l'exercice de la concervation de celui-ci.
L'idéal philosophique et l'idéal politique ne sont pas opposés. L'idéal philosophique inclut
toutes les lois de l'existence, de l'univers et de la vie. La sagesse consiste à connaître et à
appliquer ces lois.Son modèle est celui du sage, que nous ne devons pas confondre avec
celui de l'intellectuel.
La grande différence entre les deux est que la science politique ne fait qu'etudier l'existant
alors que la philosophie politique cherche à établir un idéal universel basé sur la justice, le
meilleur et le légitime.
L'objection que la philosophie sociale adresse à la philosophie politique consiste de ce point
de vue à critiquer le formalisme de sa méthode en tant qu'elle vise à poser les normes en
faisant ou en croyant pouvant faire abstraction de la réalité sociale et de son inscription dans
une situation historique donnée.