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Elle est récente et pourtant cela fait des siècles que la réflexion politique existe :
Donc jusqu’à son institutionalisation milieu 19ème , la sciences politique était une « philosophie
politique ».
D’ailleurs encore au début du 19ème, elle consistait principalement à la recherche du « meilleur état
possible »
L’objet de sa réflexion , ses méthodes,… ont changée à partir de la moitié du 19ème avec la rencontre
d’autres sciences sociales et la sciences politique s’est affirmée au 20ème.
Elle a alors commencé à chercher une objectivité scientifique et une rigueur méthodologique qui lui
permettrait de se distancier de la philosophie.
À partir de là, la sciences po s’est questionnée sur son identité parfois en voulant se développer seule
e0t parfois en voulant se rapporcher d’autres disciplines.
En France, nombreuses sont les insitutions de recherche qui acceptent l’approche pluraliste de la
définition.
Institutionalisation en Allemagne, aux Usa avec un état émergent qui a besoin d’une science pour se
créer, en France,BE, R-U
Crise car :
MAIS développement
Politique publique
Relations internationales
Théorie politique
< En fait l’histoire de la sciences politique est fait de va et vient : elle est associé a
au droit public durant la WW1 et essaie de s’en émanciper en allant avec la
sociologie et ainsi en devenant anhistorique alors que depuis 15 ans elle se dévelope en sens inverse
en prenant de + en + l’histoire en compte.
Leçon 2 :
1. objet = état
2. objet = pouvoir
3. certains ajoutent la régulation sociale (Easton) ou même les formes de dominations (dominique
Colas)
Définition du cours : Weber
- Théorie politique
- Partis
- Institutions
- Opinions publiques
- Relations/droits in
- Politique comparative
- Etude comparative
- Modernisation politique avec état providence
Aujourd'hui :
- Théorie politique
- Relations/droits internationaux
- Sociologie politique
- Politiques pbuliques
Leçon 3 :
3. Qu’est-ce que le pouvoir politique ?
Notion complexe pour la comprendre il est nécessaire de bien comprendre ce qu’est le pouvoir :
Étymologiquement
o Grèce Antique :
Arke
Kratein
o Rome Antique
Potestas
Auctoritas
Nature du pouvoir
o Immuable et abstrait
o Entité qui peut être possédée par qqun
o Personne qui a le pouvoir est qqun à caractère exceptionnel
Pouvoir = sacralisé
Pouvoir = légitime
Weber a théorisé l’institutionalisation du pouvoir
o Domination
Traditionelle (pas confondre conservateur comme Vanden Bruck et réac)
Rationelle légale
Charismatique
+ Ferrero qui a ajouté domination de celui qui est élu, qui a le pv héréditaire, qui a le pv
démocratiquement ou aristo- monarchie
+ pv d’un groupe qui veut accéder au pv et donc atteindre un but
Michel Foucault a mis en lien la notion de liberté et de pouvoir
o Pouvoir = encadrer l’action des gens mais aussi restreindre leur possibilité d’agir
et donc leur liberté
= faculté d’empêcher
Caractéristiques :
Pour qu’un pv devienne politique il faut un espace propre au politique (doit être
contigent)
Pv pol = représentation symbolique
Pv pol= permanent
o Hobbes et le léviathan
Guerre de religion et le pouvoir politique prend distance des problèmes. Le
pouvoir s’institutionalise avec des règles
Pv pol = collectif
Hannah Arendt dit que c’est ca qui le différencie de la force
Déf de l’état :
Weber
Hobbes (vision négative)
Onu
Collective
Indivisible
Permanent
Exerce d’abord pouvoir législatif puis tous les autres
Est limitée par les droits de l’homme
MAIS qu’est ce qui rend cette personne exceptionnelle ? pourquoi aime-t-on un roi alors que nous ne
l’avons pas élu, que nous avons pas le choix ?
On l’aime parce que son pouvoir est sacralisé , qu’il a quelque chose d’exceptionnel.
La sacralisation du pouvoir a un lien avec le christianisme.
Il ne s’agit pas là d’un soutient du christianisme à la royauté parce qu’ « il faut rendre à César ce qui
appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu » mais simplement que si une personne a tant
de pouvoir c’est qu’elle doit être d’essence divine.
Au Moyen Age, les rois étaient vus comme des descendants, des fils de Dieu. Ernst Kontorovicz dit
d’ailleurs que la perception du pouvoir politique que nous avons aujourd'hui vient de la théologie
car Jésus avait un corps mystique et un corps politique.
Ainsi au Moyen Age, on pensait que les rois avait un corps mystique et un autre politique.
Aujourd'hui on ne voit plus nos dirigeants politiques/rois comme divins mais on les voit encore
comme les « hommes de la situation » , comme des personnes qui nous sont supérieures.
Par ailleurs, la sacralisation du pouvoir n’a aucun impact si elle ne trouve pas de relais, de
consentement dans la population.
- Publique
- Indivisible
- Permanente
- État a d’abord le pv législatif puis les autres
- Son action est délimitée par les droits de l’homme
Leçon 4
Dans politique il y a polis , la polis est la cité grecque antique et aujourd'hui la polis c’est l’état.
Dans les sociétés modernes cette polis (état) représente état, ses institutions et la théorie de la
souveraineté.
Les sciences politiques sont d’ailleurs souvent vues comme sciences de l’état.
MAIS la polis ne représente pas l’état moderne , elle représente la cité état antique.
- Territoire
- Organisation :
o Polis a 3 identité
Politique (polis)
- Conceptuel
o Nous on a une souveraineté théorique qui se situe au dessus des lois et nous protège
si jamais il y a des guerres etc. Dans la polis c’est pas possible de faire le même car
les lois sont souveraines et décidées par le peuple quitte à exclure sont qui sont ><
o Notre état est indépendant ce qui permet aux états d’être traité sur un même pied
d’égalité
En fait les cités état ne sont pas les états modernes MAIS elles sont l’origine, elles ont influencé la
création de l’état moderne avec de grands concept comme la citoyenneté.
OUI MAIS en tant qu’occidentaux nous avons tendance à croire que pour arriver à la civilisation il faut
obligatoirement passer par l’état. Notre vision est inspirée de la conception juridique occidentale et
de la philosophie politique.
a) Pierre Clastre
Pourtant toutes les sociétés n’ont pas forcément d’état et Pierre Clastre l’a d’ailleurs montré dans
« sociétés contre l’état » en faisant l’analyse des sociétés amérindiennes qui ne veulent
volontairement pas d’état.
Ainsi elles utilisent diverses stratégies comme ne pas avoir de mot pour désigner les « chefs » ou si il
y en a, faire en sorte qu’ils soient faiseurs de paix.
Les sociétés sans états ont une logique du multiple, un pluralisme primitif
b) de nombreux anthropologues
Certains disaient qu’elles n’avaient pas d’état car l’état est caractérisé par un individu, un
territoire et un contrat (cfr Maine)
D’autres le contrdisaient en disant qu’il existait des « proto-état » et qu’en fait les
sociétés primitives étaient des embryons de l’état (Howie)
D’autres encore comme Lewis Morgan se sont surtout intéréssés aux différentes étapes
pour arriver à la civilisation et aux races.
Il dit que pour arriver à la civilisation il faut passer par la sauvagerie et la barbarie.
Le passage par l’état n’est donc pas obligatoire
Conclusion : si des sociétés sans état ont existées c’est forcément qu’une société sans état est
possible. D’ailleurs les ancêtre de nos sociétés n’avaient pas d’état (sociétés primitives).
Leçon 5
On ne peut pas dire l’état est né en telle ou telle année parce qu’en fait différents éléments de l’état
sont apparus à différents moments :
A. Etymologiquement état vient de « status » qui veut dire « se tenir debout » donc à priori rien
de politique.
B. Au 13ème « status » est employé pour parler des conditions sociales donc on avance un peu
mais toujours rien du politique
C. Durant la Renaissance, beaucoup de progrès :
a. Machiavel dans « le Prince » parle de « stato » pour mentionner l’état dans le sens
du gouvernement
b. Jean Bodin dans « 6 livres sur la république » parle de l’état comme un
gouvernement, un ordre
c. Beaucoup d’humanistes dans la Renaissance ont pris les dérivés latines de l’état pour
parler d’un état proche du notre nôtre.
d. Walter Raleigh dans « Maxims of state” introduit le fait que l’état est une entité
indépendante et différente du peuple et des gouvernants. MAIS il manque la notion
d’entité abstraite.
e. Hobbes parlera de l’état comme une entité abstraite.
Tous les historiens sont d’accords avec le fait que l’état vient d’une étatisation de la société féodale
MAIS tous ne sont pas d’accord sur le rôle de la féodalité.
féodalité
période de
désorganisation de frein à la dissolution
l'état après la des empires
dissolution des empires
En fait ils ont tous les 2 raison car les empires étaient trop grands et fragiles donc des pouvoirs locaux
sont venus s’y implanter. MAIS ces pouvoirs locaux ont repris les structures de l’empire qui étaient
occupées par des professionnels ce qui a fait que l’empire a perduré.
Selon Norbert Elias dans « la dynamique de l’Occident » l’état est apparu à une période où quand un
seigneur devenait plus puissant qu’un autre il administrait le territoire de l’autre et développait le
monopole de la coercition et le monopole fiscal.1 Ainsi ce territoire devenait son royaume.
1
Le monopole fiscal a été très important dès la création des états. Pour cela, il fallait le recourt à l’impôt royal
régulier, l’unification du territoire et la légitimité de l’impot.
Ainsi, l’impot royal a bien fonctionné puisqu’il a permis de renflouer les caisses dès l’arrivée de l’état
MAIS ces royaumes se sont réunifiés car les princes pratiquaient eux aussi l’administration des
territoires moins puissants. Pour lutter contre l’expansionnisme de ces princes, les seigneurs ont dû
s’allier création de l’état.
Institutionalisation de l’état :
1) indépendance de l’état par rapport aux autres institutions qui existent déjà
2) séparation politique/religieux . Machiavel disait que le pouvoir religieux n’existait pas guerres
de religion pouvoir laique avec Hobbes
3) séparation état / société civile qui a pris beaucoup de temps jusqu’au 19ème avec la philosophie
d’Hegel.
Dès le 13ème en Angleterre, l’église et le peuple veulent réduire le pouvoir du monarque , ce qui est
un peu prématuré vu qu’il n’y a pas encore de guerre entre le roi et le seigneur et que le pouvoir du
roi est encore vu comme légitime.
Il n’empêche qu’on crée un « grand conseil » qui a le pouvoir de consentir à l’impot qui deviendra le
parlement bicaméral (chambre des Lords et de communes) dès le 14ème
Les territoires s’agrandissent et les dirigeants ne savent plus tout gérer donc ils vont faire appel à des
conseillers qui se spécialiseront très vite et deviendront dès le 19ème des ministères e seront
renforcés au 20ème avec l’état providence.
3) Administration.
La bureaucratie c’est le fait de rajouter des bureaux dans les administrations et de donc créer des
employés avec des salaires et encadrés par des règles juridiques.
- Local
- Régional
- National
Depuis le 19-20ème , des formes occidentales d’état apparaissent partout MAIS il ne faut pas se
conformer au discours marxistes qui dit que l’état est le fruit de l’impérialisme occidental puisqu’il
existe des états non occidentaux et qu’on l’a vu la construction de l’état moderne est le résultat de
nombreux hasards.
OUI !
Le 19ème puis 20ème a conduit à une généralisation de la forme étatique occidentale partout ,à
l’occidentalisation du monde.
Ex :
Après des années de guerres civiles, ils prennent le pouvoir et mettent en place le
Kampuchéa démocratique.
Durant leur gouvernance, ils mettent en place une société communiste sans classe qui est
« purgée » de l’influence capitaliste et coloniale occidentale. Un exemple de leur action est
d’avoir évacué toutes les villes forcant ainsi le peuple à vivre dans les campagnes en étant
esclave. Ce régime est responsable de l’assassinat de nombreux cambodgiens.
États islamistes : pays musulmans qui revendiquent le caractère islamique de leur état ,
religion , législation.
La constitution peut ainsi contenir le fait que l’islam est la religion d’état ou de la nation.
Ainsi l’application de la charia (loi islamique) peut se trouver dans la légistation de ces états.
Quand les marxistes disent que l’état est le fruit de l’impérialisme occidental ils ont tort.
L’état c’est plutôt le fruit d’un création délibérée d’un appareil de contrôle mais aussi un
processus insconscient. Les nations se sont constituées en un état avec un même origine
mais pas une même finalité . DONC l’état ne peut être ramené au modèle occidental
Leçon 6
11) Qu’est-ce qu’un Etat Nation ?
Date : se théorise entre le 18ème et le 20ème (chute des derniers empires européens)
19ème : constitution de l’état et division en différentes sortes d’états : (autres formes d’état qui
existent)
3ème mondialisation : état nation souffre car les économies nationales deviennent interdépendantes,
il y a de + en + de mobilité dans l’état, le continent et entre les continents et aussi car il y a de + en +
flux culturels.
Il est composé d’un état central (état fédéral) et d’états régionaux (états fédérés) qui participe aux
décisions et institutions de l’état fédéral.
Ex : USA avec la cour suprême
1. la superposition
2. l’autonomie
Les états fédérés ont une certaine autonomie : leur propre politique, juridiction , ont le pv légilsatif,
excecutif et juridicitionnel + leur propre constitution
3. la participation
Les états fédérés participent à la vie de l’état fédéral surtout du point de vue législatif puis que les
entités fédérées ont leur propre chambre
Une de causes de l’apparition de l’état providence est sans doute l’état gendarme appellé aussi état
libéral.
Cet état qui vient de l’économie libérale très présente en Europe jusqu’en 1914 ne remplit que des
fonctions régaliennes c-a-d la sécu intérieure, extérieure, justice et émission de la monnaie.
Cependant, il ne prend pas en compte l’aspect social et pour lui l’égalité est formelle et il n’est pas
question de penser à réduire les inégalités.
Apparition de l’état providence dans le 19ème avec une volonté des états d’avoir une
solidarité à l’échelle nationale.
L’état providence est pragmatique car il s’adapte aux situations et donc ici aux situation inégalitaires
de + en + présentes.
Ex : 1929 : Krach Boursier de Wall Street , l’état providence met en place une politique de grands
travaux pour créer de l’emploi et développe des systèmes sociaux.
Les systèmes sociaux sont apparus avec les états providences MAIS ils coutent cher et demandent de
créer des nouveaux focntionnaires qui auraient l’état comme patron.
Leçon 7
14)Qu’est-ce qu’un régime démocratique ?
Globalement un régime démocratique est un régime dans lequel les gouvernants sont élus par les
gouvernés.
Démocratie vient de « demos » :peuple et « kratein » : pouvoir la démocratie est donc le pouvoir
du peuple et non le gouvernement du peuple car celui-ci ne gouverne pas.
Ce régime est apparu durant la Grèce Antique puis a disparu jusqu’à réapparaitre au 18ème (revo fr)
mais surtout au 20ème après la WW2 dans le but de ne plus revenir aux régimes totalitaires.
La démocratie est donc apparue durant la Grèce Antique : liberté des anciens
A l’heure actuelle la plupart des états ont une « démocratie représentative » c’est-à-dire que les
gouvernants sont élus à la majorité du peuple (+ les grands principes)
Un élément primordial de la démocratie : le peuple qui élit les gouvernants au suffrage universel qui
s’est imposé au travers de guerre et révolution.
La démocratie a évolué à travers le temps mais a eu une période d’oubli assez longue entre la Grèce
Antique et le 18ème.
Les valeurs essentiellement défendue par la démocratie sont celles du libéralisme d’opinion c’est-à-
dire la liberté d’exprimer des opinions mêmes divergentes. La démocratie met donc en place des
cadres juridiques et institutionels qui permettent la confrontation d’idées.
Généralités :
À partir de ce moment là le terme démocratie est très important à Athènes et ceux qui sont contre
cette valeur peuvent aller en prison.
Valeurs :
- Liberté
o Participer à la vie politique
o Individuelle : avoir une famille, un travail,…
Mais cette liberté n’est valable que pour les hommes libres ou les métèques et est valable que dans
la cité c-a-d que si ces hommes libres ou métèques sortent de la cité ils peuvent être réduits en
esclave.
- Individu : fait d’exister individuellement, pour ses capacités,… n’existe pas à Athènes
- Égalité
o Surtout politique avec :
Isonomia : égaux en droit
Isegoria : égalité de prendre la parole
Isogonia : égalité de naissance
Isokratia : égalité de pouvoir
Égalité devant la loi
En dehors du pouvoir politique, les individus ne sont pas égaux et sont soumis au cens (ils
doivent payer pour être citoyen)
Fonctionnement
Le fonctionnement de la cité se faisait au tirage au sort c-a-d qu’on tirait parmis des volontaires ceux
qui devront faire les charges publiques. C’était ce système qui était vu comme le + égalitaire.
- Le démocratie est une tentative des pauvres et de ceux qui veulent + de pouvoir, d’avoir pus
d’argent et de pouvoir.
- La démocratie revendique des valeurs de liberté en oubliant des valeurs primmordiales
comme l’autorité
- Démocratie= dégénérescence du système politique
Démocratie = anarchie.
Empire romain : pas de retour de la démocratie car société inégalitaire avec le cens qui divisait la
société en différents groupes en fonction du secteur : armée, religion,… + clientèle
MAIS empire romain a quand même fait apparaitre une notion importante : libertas.
Elle permet de garder une intégrité physique et civile en cas de dérives autoritaires de certains
régimes.
Elle assure :
Moyen Age : on ne parle plus de libertas , on a une société organiciste avec différents groupes : tiers
état, clergé , noblesse
13ème : on redécouvre des trésors des l’Antiquité notamment les livres d’Aristote et en Italie les
humanistes civiques vont organiser un gouvernement du peuple.
Guerres de religion : ce gouvernement du peuple et renforcé car il faut un gouvernement avec une
participation populaire et une forme de tolérance religieuse.
18ème (avant révo) : on associe la liberté individuelle avec le droit naturel : on est libre d’agir dans les
limites de la loi.
Dérive : libéralisme d’opposition, se renfermer sur la sphère familiale, privée et rejetter la sphère
publique.
Cette liberté est contraignante car à côté de ces droits se cachent des devoirs et on vit sans cesse en
étant entouré par des lois, des règles,….
La liberté ne concerne pas tout le monde, elle ne concerne que les hommes et pas les femmes ou les
indigènes.
1. liberté car on est tous égaux, on est tous les mêmes donc on est libre
a) liberté civiqiue
b) liberté politique
DONC jusqu’à la révolution française on parlait pas trop de démocratie et quand on en parlait c’était
surtout en lien avec la démocratie athénienne. (même si Spinoza ou Hobbes ont pensé que la
démocratie pourrait avoir lieu avec une personnalité indépendante du peuple ou des gouvernants :
état)
Révolution française :
Abbé Seyes : qu’est ce que le tiers état.
juste après œuvre d’Abbé Seyes : des encyclopédistes veillent bien à que ces 3 étapes soient
respectées
Les révolutionnaire avaient jusque là surtout penser aux idéologies, croyances, cultures,.. mais pas au
politique MAIS ce qui est sûr c’est qu’ils ne veulent pas retourner au modèle athénien.
Donc ils vont essayer de trouver un juste milieu entre une démocratie absolue et une représentation
absolue.--> démocratie participative
Terreur : guerres civiles, guerres contre les grandes puissances. On associe la démocratie à la
révolution et ceux qui sont contre la démocratie sont donc contre la révolution et sont tués.
La démocratie a évolué à travers le temps mais a eu une période d’oubli assez longue entre la Grèce
Antique et le 18ème.
Les valeurs essentiellement défendue par la démocratie sont celles du libéralisme d’opinion c’est-à-
dire la liberté d’exprimer des opinions mêmes divergentes. La démocratie met donc en place des
cadres juridiques et institutionels qui permettent la confrontation d’idées.
Généralités :
Hérodote en parle en disant que Clisthène a apporté la démocratie dans un régime athénien ayant
énormément de problèmes politiques, économiques en mettant fin au régime aristocratique.
À partir de ce moment là le terme démocratie est très important à Athènes et ceux qui sont contre
cette valeur peuvent aller en prison.
Valeurs :
- Liberté
o Participer à la vie politique
o Individuelle : avoir une famille, un travail,…
Mais cette liberté n’est valable que pour les hommes libres ou les métèques et est valable que dans
la cité c-a-d que si ces hommes libres ou métèques sortent de la cité ils peuvent être réduits en
esclave.
- Individu : fait d’exister individuellement, pour ses capacités,… n’existe pas à Athènes
- Égalité
o Surtout politique avec :
Isonomia : égaux en droit
Isegoria : égalité de prendre la parole
Isogonia : égalité de naissance
Isokratia : égalité de pouvoir
Égalité devant la loi
En dehors du pouvoir politique, les individus ne sont pas égaux et sont soumis au cens (ils
doivent payer pour être citoyen)
Fonctionnement
Le fonctionnement de la cité se faisait au tirage au sort c-a-d qu’on tirait parmis des volontaires ceux
qui devront faire les charges publiques. C’était ce système qui était vu comme le + égalitaire.
- Le démocratie est une tentative des pauvres et de ceux qui veulent + de pouvoir, d’avoir pus
d’argent et de pouvoir.
- La démocratie revendique des valeurs de liberté en oubliant des valeurs primmordiales
comme l’autorité
- Démocratie= dégénérescence du système politique
Démocratie = anarchie.
MAIS empire romain a quand même fait apparaitre une notion importante : libertas.
Elle permet de garder une intégrité physique et civile en cas de dérives autoritaires de certains
régimes.
Elle assure :
Moyen Age : on ne parle plus de libertas , on a une société organiciste avec différents groupes : tiers
état, clergé , noblesse
13ème : on redécouvre des trésors des l’Antiquité notamment les livres d’Aristote et en Italie les
humanistes civiques vont organiser un gouvernement du peuple.
Guerres de religion : ce gouvernement du peuple et renforcé car il faut un gouvernement avec une
participation populaire et une forme de tolérance religieuse.
La démocratie a évolué à travers le temps mais a eu une période d’oubli assez longue entre la Grèce
Antique et le 18ème.
Les valeurs essentiellement défendue par la démocratie sont celles du libéralisme d’opinion c’est-à-
dire la liberté d’exprimer des opinions mêmes divergentes. La démocratie met donc en place des
cadres juridiques et institutionels qui permettent la confrontation d’idées.
18ème (avant révo) : on associe la liberté individuelle avec le droit naturel : on est libre d’agir dans les
limites de la loi.
Dérive : libéralisme d’opposition, se renfermer sur la sphère familiale, privée et rejetter la sphère
publique.
Cette liberté est contraignante car à côté de ces droits se cachent des devoirs et on vit sans cesse en
étant entouré par des lois, des règles,….
La liberté ne concerne pas tout le monde, elle ne concerne que les hommes et pas les femmes ou les
indigènes.
1. liberté car on est tous égaux, on est tous les mêmes donc on est libre
a) liberté civiqiue
b) liberté politique
DONC jusqu’à la révolution française on parlait pas trop de démocratie et quand on en parlait c’était
surtout en lien avec la démocratie athénienne. (même si Spinoza ou Hobbes ont pensé que la
démocratie pourrait avoir lieu avec une personnalité indépendante du peuple ou des gouvernants :
état)
Révolution française :
juste après œuvre d’Abbé Seyes : des encyclopédistes veillent bien à que ces 3 étapes soient
respectées
Les révolutionnaire avaient jusque là surtout penser aux idéologies, croyances, cultures,.. mais pas au
politique MAIS ce qui est sûr c’est qu’ils ne veulent pas retourner au modèle athénien.
Donc ils vont essayer de trouver un juste milieu entre une démocratie absolue et une représentation
absolue.--> démocratie participative
Terreur : guerres civiles, guerres contre les grandes puissances. On associe la démocratie à la
révolution et ceux qui sont contre la démocratie sont donc contre la révolution et sont tués.
3 grands principes :
- Le gouvernant est le délégué d’une assemblée, il représente ses mandataires et n’est donc
par libre
- Le gouvernant incarne le groupe, l’opinion générale
- le gouvernant et le peuple sont dans une relation de confiance, le gouvernant a donc une
marge de liberté
o conception anglaise pour éviter
dérives despotiques
dérives révolutionnaires du peuple
Le suffrage universel s’est imposé difficilement et souvent pas la révolution, guerre, violence sauf en
Autriche où il est présent depuis le début du 19ème.
France : printemps des peuples, suffrage universel sauf pour les femmes, le clergé, les millitaires, les
algériens
Angletterre : le corps électoral s’est sans cesse aggrandi avec des reform tout au long du 19ème
Belgique : 1830-1848 : on limite le cens et fin 19ème il y a le suffrage universel mais seulement pour
les hommes de plus de 25 ans.
Mais la démocratie n’est jamais réellement acquise, il faut sans cesse la reconquérir.
(ex : attentat, changement de gouvernement)
Leçon 8
19) Qu’est-ce qu’une dictature ?
Forme de régime autoritaire : despotisme, tyrannie,dictature
1. Système politique
Dans la Rome Antique la dictature était une institution politique. Un dictateur était élu en cas de
crise grave, il avait tous les pouvoirs pendant un certain temps pour résoudre la crise.
MAIS avec César et puis Auguste et les empires qu’ils ont crée cette institution disparait totalement.
Durant la 5ème république française, cette notion réapparait et les présidents ont tous les pouvoirs
durant un temps illimité en cas de crise grave. Cela n’a été utilisé qu’une fois durant le Putsch à
Alger.
2. sens moderne
Ainsi, une dictature au sens moderne est la concentratation du pouvoir dans les mains d’une seule
personne, parti , institution qui l’exerce sans limite et impose la force.
Des états peuvent développe des formes autoritaires comme les dictatures.
Donc en fait une dictature est une forme d’état autoritaire : une dictature est un état autoritaire
MAIS un état autoritaire ne peut pas être réduit à une dictature.
1. totalitarisme = quête d’une unité, rejet du pluralisme, tout est contrôlé par l’état
2. totalitarisme = déshumanisation pour crée une humanité plus pure totalitarisme >< humanisme
o Les systèmes totalitaristes ne sont pas totaux car il existe toujours des embryons de
pluralisme car une partie de la société civile garde une partie de son autonomie .
À l’heure actuelle on assiste plus à des régimes autoritaires que totalitaires car suite aux crimes de
guerres des goulags et régimes nazis des mesures ont été prises pour lutter contre ce type de régime
où on ne retrouve qu’un parti , qu’un gouvernement,dans lequel on veut créer un homme nouveau
et une humanité plus pure.
Notamment durant le procès de Nuremberg dans lequel on a condamné ces crimes de guerres et pris
des mesures qui sont entrées des les juridctions internationales .
De plus, les régimes totalitaires ont été de nombreuses fois critiqués pour différents aspects :
1) en créant un régime totalitaire on donne de « l’importance » aux états nazis, soviétiques qui
étaient basés sur la violence, les meurtes les génocides . on banalise les crimes de crime de guerre
2) les régimes totalitaires ne sont jamais « totaux » il y a toujours une partie de la société civile qui
garde son autonomie. (ex : durant le régime nazi , les allemands qui rentraient dans les cases de
« l’aryen parfait » étaient libre et autonome)
Lecon 9
23) Qu’est-ce qu’un régime illibéral ?
Date : théorisation en 1990 et utilisation en 2010.
Pierre Rosanvallon a plutôt insisté sur le fait que ce soit un régime anti- libéral alors que Bogaard
insiste sur le fait que ce soit un régime comportant un dysfonctionnement de la justice .
En effet, les personnes n’y sont pas égales devant la lois et n’ont pas de protection face à l’état.
Le régime libéral est en fait une démocratie défectueuse dans laquelle il n’y a plus de libéralisme
politique,ni de droit de l’homme ni d’état de droit.
C’est une démocratie qui reprend des éléments des régimes pré-démocratiques voire qui dé-
démocratise la société.
Le régime illiberal décrit la situation polonaise, turque mais surtout hongroise avec Orban.
Orban, définit son « état » comme non libéral mais reprennant certains éléments des régimes
libéraux tout en gardant une approche nationale et anti-occidentale.
Il dit que l’illibéralisme est avant tout antidémocratique , ce n’est pas une simple critique de
l’occident ou du libéralisme. C’est en fait un rejet de la démocratie occidentale et aussi de l’Union
Européenne vue comme étant le siège du capitalisme et de la décadence.
Certains disent que l’illibéralisme n’est qu’une coquille vide utilisée par Orban pour « légitimer » son
régime.
Même si l’illibéralisme est beaucoup controversé , il permet de comprendre certains régimes actuels.
Définition : Muller :
Muller définit le populisme en « critiquant » certaines définitions qui diraient que le populisme n’est
qu’un style (style vestimentaire, style de parler,…proche du peuple) ou ceux qui ne baseraient le
populisme que sur un discours démagogique.
Pour Muller, le populisme c’est avant quelqu’un (un populiste) qui se déclare être le représentant de
« vrai peuple »
Pour les populistes le vrai peuple c’est avant tout ceux qui sont là depuis longtemps , donc les
migrants par exemple ne pourront pas bénéficier des avantages de l’état providence.
Les populistes font une double (voire triple si on prend en compte les migrants ci-dessus) en
rejetant :
Ils vont parler directement au peuple car ils connaissent les conditions et revendications de peuple.
Enfin , en plus de rejeter les élections ,ils ont des pratiques douteuses comme la 5ème colonne ou
même la majorité silencieuse.
Le populisme est assez présent au 21ème siècle avec la Hongrie, la Pologne , la Turquie, l’Inde ou les
Usa.
Dans tous ces systèmes, l’état est confisqué car comme les populistes sont l’expression du peuple ils
considèrent que c’est l’état qui doit les servir et non le contraire.
3 grands principes :
Primauté du pouvoir exécutif , Napoléon a régné toute sa vie
Mise en avant de valeurs patriotiques
Politique basée sur la pratique plébiscitaire (avoir le vote du peuple pour ainsi pouvoir
légaliser certaines actions)
Cette pratique plébiscitaire lui a permis de faire des modernisations culturelles durant la
première république et économique durant la deuxième.
Ainsi Napoléon a fait de nombreuses modernisation notamment en politique avec un empire
basé sur l’ordre qui annonçait déjà certains régimes du 20ème
- Venezuela de Chavez
-Argentine de Peron
- Turquie de Kemal
-Algérie de Boumedienne
Dans tous ces régimes, les chefs s’appuient sur populisme, charisme et nationalisme.
Cela légitime leur action et leur permet de moderniser certains aspects de la société notamment
avec la laication de la vie publique des pays arabo-musulmans.
Dans ces régimes l’armée est un canal de mobilité sociale pour les couches modeste d’où viennent
les dirigeants.
Intro du chap
C’est une crise qui existe depuis peu : années 30 en France et en Allemagne avec la république de
Weimar contre laquelle beaucoup se sont opposés.
Après la WW2, cette crise est encore présente notamment avec une gauche qui dénonce la betise
parlementaire et les élections pièges à cons.
Ces années sont appellées les années de plomb notamment en Italie avec la brigade rouge (depuis la
ww2 en Italie il y a une extrême droite très présente avec les fascistes et une extrême gauche. Ce qui
fait que la scène politique est assez agitée par des manifestions de violence entre les 2 partis).
Globalement les populistes sont contre la démocratie parlementaire car ils trouvent qu’elle ne
permet pas assez aux hommes politiques d’agir, l’état est dans les mains des technocrates.
Les populistes ne rejettent pas totalement la représentation mais la veulent plus plebiscitaire, plus
autogestionnaire et + associatives.
Le populisme s’oppose à la démocratie en étant >< les élections et en ayant des pratiques
électorales assez douteuses
Pour les populistes , le fait qu’ils aient été élu par une majorité de gens leur permet d’être
« au dessus » de l’état, d’avoir l’état à leur service.
Bogard par de la démoratie illibérale comme une démocratie en crise où il n’y aurait plus de
droits de l’homme, plus de libéralisme politique , plus d’état de droit.
L’illibéralisme serait un système politique qui reprendrait des éléments des régimes
prédémocratiques et qui ferait une dé-démocratisation de la société.
Ex : Muller reprend la définition qu’orban fait de son état en disant que le régime qui règne
en Hongrie n’est pas simplement un régime nationaliste ou anti-occidental.
C’est surtout un régime antidémocratique qui s’oppose à la démocratie occidentale et à
l’Union Européenne vue comme le siège d’un capitalisme sauvage et de la décadence.