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Présentation du cours

Objectif général
Transmettre les notions fondamentales de la philosophie politique
Objectifs spécifiques
- Être capable de définir la philosophie politique e son origine ;
- Pouvoir identifier quelques principaux paradigmes de philosophie poli-
tique ;
- Être capable d’exposer quelques notions fondamentales de la philosophie
politique.
Contenu du cours
- Définition et origine de la philosophie politique
- Quelques paradigmes de philosophie politique
- Étude du rapport entre individu et société
- L’autorité
- Le bien commun
- Les vertus politiques
- Les formes de gouvernement
Modes d’enseignement du cours : lecture de textes, exposés, leçons
Modalité d’évaluation : exposés et examen orale
Thèmes d’exposé
Consigne : présenter en quatre (04) pages, format A4, la pensée politique d’un
auteur ou d’un courant
- Platon : pensée politique du haut
État politique : intermédiaire entre l’être humain et l’univers
Différentes formes de régimes : 4 types qui sont des régimes corrompus : le gou-
vernement fondé sur l’honneur (oligarchie : richesse), le gouvernement fondé
sur la richesse (timocratie : pouvoir exercé par les ambitions), le gouvernement
fondé sur les passions du peuple (démocratie : règne des libertés sans référence
aux valeurs, sans raison), le gouvernement fondé sur la tyrannie (gestion d’un
despote selon ses propres passions).
Idéal politique chez Platon : le régime du philosophe roi, le régime aristocra-
tique : l’aristocratie. Mais ce régime semble utopique car elle est une projection
du monde idées et n’existe nulle part sur terre.
Homme politique de Platon : les dirigeants doivent être philosophes ; tant que
les philosophes ne deviendront pas rois et les rois, philosophes, le peuple ne sau-
rait échapper au mot politique.
- Aristote : pensée politique du bas
Politique : science architectonique
La cité grecque : association la plus commune en Grèce
6 formes de régimes : monarchie, aristocratie, république, tyrannie, oligarchie,
anarchie ou démocratie
Monarchie : exercice du pouvoir par une personne en vue du bien de tous ; mais
lorsque ce dernier, ne pense qu’à lui ce régime vire en oligarchie
Aristocratie : contrôle du pouvoir par une élite visant le bien de tous ; mais
lorsque ce gouvernement ne respecte plus les lois de la cité, il devient une tyran-
nie
République : régime du peuple en vue du bien de tous, qui peut verser dans
l’analogie ou la démocratie lorsque les démagogues prennent le pouvoir et que
les libertés sont exercées sans raison et sans valeur
La politique d’Aristote repose sur 5 principes selon Freud Millet : téléologie, la
perfection, la communauté, le gouvernement sous la loi, la règle de raison.
- Augustin
Deux cités : la cité terrestre et la cité céleste
Sa pensée est la juxtaposition de ces deux cités
- Thomas d’Aquin
Voir notre exposé
Catégorisation des biens : Bien suprême, paix, biens matériels
Il ne s’est pas intéressé en tant que tel à la politique ; mais il a traité des ques-
tions de gouvernement
- Machiavel
Réalisme politique : la politique se conçoit comme le mécanisme qui permet de
gouverner et de conserver le pouvoir ; comment prendre le pouvoir et l’exercer
Le prince devrait agir en bête ; il doit être à la fois rusé et fort
Certains points importants
La fortune : la fortune est ce qui fragilise la pratique et l’emprise de toute réali-
té ; c’est ce qui donne congés à l’intelligence globale des événements dans ce
monde ; la politique est l’art de calculer les moments en sachant qu’ils sont pré-
caires, changeants… ;
La virtu : qualité du prince, sa disposition d’homme face aux événements ; capa-
cité de s’adapter ; elle est plus dynamique que le pragmatisme du réalisme poli-
tique ; elle réclame les qualités qui permettent d’exercer seul le pouvoir sans
quoi il n’y aurait pas d’institution politique
Le pouvoir : pour exercer le pouvoir, l’homme machiavélique doit être marqué
par … ; la politique est une catégorie autonome lorsqu’on entreprend de la pen-
ser ; c’est le bruit et la fureur qui détermine l’exercice du pouvoir.
La politique n’est plus pensée à partir d’un modèle idéal
L’anthropologie qui soutient sa conception politique est la corruption de la na-
ture humaine ; une anthropologie de la faiblesse humaine
C’est pourquoi il requiert de la part du prince la force, pour empêcher l’homme
de faire le mal ; cette force est pour lui un certain remède à cette corruption
- Hobbes
État de nature : société où la loi du plus fort est la meilleure ; état de guerre où
les sujets ont tous les droits et peuvent faire tout ce qu’ils veulent
État civil : les individus entrent en société par un contrat pour sortir de l’état de
nature en établissant des lois civiles ; car les hommes à l’état de nature sont in-
capables d’entretenir des liens entre eux ; ils remettent tous leurs droits au sou-
verain
Droits et devoirs du souverain dans la monarchie : le souverain ne doit pas être
contesté ; il n’a qu’un seul devoir qui est de sauvegarder la vie des individus ;
ainsi il pourra faire tout ce qu’il veut, pourvu que la vie des individus soit sauve-
gardée ; de plus, les individus lui doivent obéissance
- Lock
Loi naturelle : état de nature ; on ne peut user arbitrairement de sa liberté ; les
hommes doivent tous obéir à la loi de nature qui est découvert par la raison ou la
loi divine ; ils doivent conserver leur propre vie, respecter la liberté et les biens
d’autrui ; la violence est prohibée sauf dans le cas de la légitime défense ou la
défense d’un autre ; respecter la parole ; c’est un état de paix et de liberté
La propriété : étymologiquement, qualité de ce qui est propre à chacun ou à un
individu de façon directe ; sa théorie du droit de propriété gravite autour du tra-
vail ; il faut mettre le bien sous sa domination par le biais du travail pour en être
propriétaire ; il faut tirer la chose de l’état de nature, la mettre sous sa domina-
tion pour en être propriétaire ; pour être propriétaire, libre et sauvegarder sa di-
gnité, il faut travailler
Le libéralisme : deux raisons : protection des propriétés et de la liberté, arbitrage
des conflits ; la naissance d’un contrat social est alors opportun, ce contrat crée
l’autorité qui est exercée par la communauté ; mais la communauté peut décider
de confier cet exercice à un individu qui devra lui en rendre compte au moment
venu ; l’État est alors comme un instrument et son rôle est réserver aux services
des hommes dont il doit assurer la liberté et le respect des droits et de la vie
L’esclavage : soutient l’institution de l’esclavage ; dernier philosophe qui ait
cherché à justifier l’esclavage
- Hegel
La société est « liaison des membres en tant que… »
La famille est le socle dominant de la société civile
L’État est l’institution des institutions ; il est volonté divine en tant qu’esprit
présent ; il est le rationnel en soi et pour soi
Idée de l’État : modalité de l’État : droit étatique interne, droit étatique externe
et l’histoire du monde (sommet le plus absolu de l’esprit des peuples)
- Karl Marx
Rejet du capitalisme
Sa pensée politique voudrait prôner la classe prolétaire qui n’atteindra son émer-
gence qu’en renversant le capitalisme institué par la classe bourgeoise

- Le modèle libéral
- Hans Kelsen
- John Rawls
- Jacques Maritain
Caractéristiques de la philosophie politique
L’échelle des sciences chez Aristote se présente comme suit :
- Sciences théorétiques : mathématique, physique, théologie
- Sciences pratiques : éthique, politique
- Sciences poïétiques : économie, médecine, musique
Etude de quelques concepts
- Le pouvoir politique : autorité et souveraineté
Permet de déterminer et de conduire la politique nationale
Le pouvoir s’apparente à une substance : le commandement
Deux courants en conflits : courant naturaliste (la domination de l’un sur l’autre)
et courant contractualiste (le pouvoir politique est artifice résultant d’un accord
passé par des hommes pour mettre fin…)
Autorité synonyme du pouvoir mais tout pouvoir ne fonctionne pas comme une
autorité
Pouvoir : force suffisamment puissante pour contrainte des forces plus faibles
Souverain : celui qui possède le pouvoir d’État est indépendant
Rapport d’interdépendance entre pouvoir politique, autorité et souveraineté. Les
deux derniers prennent vie dans le premier de telle manière que sans le pouvoir
politique il n’y aurait pas d’autorité ni de souveraineté
- Le bien commun
Intérêt collectif : ensemble des bienfaits don peut bénéficier une collectivité
Intérêt général : provient de l’addiction des ensembles des intérêts particuliers
Intérêt publique :
Raison d’État : droits exorbitants que l’État s’attribut
Intérêt social : intérêt de l’entreprise organisée comme personne morale dotée
d’une autorité juridique ; prévaut sur l’intérêt des actionnaires
Bien commun :
- Le gouvernement : l’origine de l’État, les formes de gouvernement

- Les vertus politiques


Vertus politiques : aptitudes nécessaire pour vivre dans une société
Prudence : attitude d’une personne qui agit de manière à éviter les erreurs et les
risques ; disposition pratique, mode d’être qui pousse l’homme à agir conformé-
ment à la droite règle ; implique prévoyance, action en conséquence de cause,
usage d’une raison juste dans l’action, choix du bien pour tous
Obéissance : adhésion libre à un ordre ou loi conventionnelle ;
Justice : principe morale compris comme le devoir de respecter ce qui est dû à
chacun ;
Distinction aristotélicienne de la justice :
 Justice commutative : égalité ; rapport des individus entre eux
 Justice distributive : proportion ; rapport de l’État vers les individus ; cri-
tère de distributivité : le mérite ou le besoin
 Justice légale : justice ; rapport de l’individu vis-à-vis de l’État ; devoirs à
honorer
Deux principes de justice chez John Rawls
 Egale liberté pour tous
 Egalité de chance
Il invente le principe de différence pour combler le déficit du mérite. Il faudra
veiller ici que la plus grande part aille aux plus défavorisés. Mais ceci pourrait
entrainer la paresse.
- La démocratie
Origine : réforme en Athènes et à Rome
Principes de la démocratie : séparation des pouvoirs, le multipartisme, la liberté
d’expression
Démocratie directe :
Démocratie indirecte :
Démocratie semi-directe :
Justification de la démocratie :

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