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-le politique : « Une action ou un projet d'action et un domaine spécialisé (modalités d'organisation d'un groupe
social) dans lequel les actions s'affrontent, se combattent mutuellement » (R. Aron)
Le domaine favorisé de la discussion politique depuis l'antiquité est le domaine de l'organisation sociale.
L'organisation de la gestion des affaires de la Cité va intéresser très tôt les philosophes, les moralistes.
Aujourd'hui il y a correspondance entre la Cité et l'État.
L'État a une caractéristique particulière: il détient le monopole de la coercition légitime au sein d'une société
donnée. Pourquoi? C'est à cette question que les auteurs du 18 et 19e siècle vont réfléchir. Pour saisir cette
histoire des idées politiques il faut avoir à l'esprit le contexte dans lequel une idée s'est forgé notamment une idée
relative à la représentation de l'État mais voir également l'influence que peut avoir une idée sur la société et son
environnement politique.
2. Objectifs
- une des clés pour la compréhension du monde contemporain et de ses évolutions
- un cours en relation avec l'administration, l'économique et le social
- une (re)découverte des auteurs, de leurs œuvres et de leur environnement
3. Méthode et plan
- Méthodes possibles : étude des auteurs, des grandes œuvres politiques... choix d'une approche croisée théorique
et pratique en contextualisant
- Dégager les grandes étapes de l'évolution des idées, de la pensée politique de l'Antiquité à nos jours en
Occident (XIX-XX s.)
- Question de l'organisation sociale : 2 questionnements
- Périclès (492-429)
Périclès, chef du parti démocratique va œuvrer pour faire avancer la démocratie et faire participer les citoyens
aux affaires politiques. C’est pendant Périclès qu’Athènes atteint sont apogée et permette une plus grande
participation aux citoyens aux affaires politique. L'un des successeurs d'Hérodote va poursuivre cette idée,
Platon.
L'homme politique est celui qui dispose, qui à cette qualité particulière et Platon va s'intéresser à celui qui
possède cette qualité. Il va réfléchir à la Cité idéale.
Dans cette Cité il va distinguer trois fonctions. Il y a d'abord celui qui gouverne, qui doit être un philosophe. Il y
a ensuite ceux qui défendent la Cité, les guerriers. Et enfin ceux qui travaillent: les travailleurs.
Ce qui est important chez Platon dans sa conception de la Cité idéale sont les philosophe-rois. Ils ont une
formation intellectuelle poussée. Il établit un lieu entre le savoir et le pouvoir. La place de l'individu est restreinte
dans la société. Il est mis au second plan par rapport à l'État, par rapport au bien de l'État. Platon va pour sa
société idéale va aussi reprendre la classification des régimes. La Monarchie a sa faveur. L'oligarchie peut être
envisagée dans l’hypothèse où la petite élite qui détient le pouvoir détient le savoir. La démocratie n'est pas un
bon régime politique pour Platon. Pour lui la démocratie présente des faiblesses, la majorité est incapable
d'acquérir et de conserver les vertus de connaissances er de sagesse pour gouverner que le philosophe-roi acquit.
-On développe l’unité de l’humanité (un dieu unique) on va distinguer deux niveaux : le spirituel et le temple.On
va distinguer le spirituel, ce qui relève de la relation à Dieu, aux ecclésiastiques et le temporel. Cela va
influencer les idées politiques. Par exemple comme le spirituel > temporel alors le régime doit servir le spirituel
Saint Augustin va écrire un ouvrage, La cité de Dieu, où il décrit l'évolution de l'humanité à partir de la création.
Il distingue deux types de cités, la Cité terrestre et la Cité de Dieu.
La cité terrestre ne correspond pas à l’état et la cité de dieu ne correspond pas à l’église .ces deux idées s’oppose
et existe en mm temps. Elles coexistent mais ne se succèdent pas, elles existent ensemble au même moment et un
individu ne peut pas appartenir aux deux cités.Il appartient soit à l’une, soit à l’autre. C'est en fonction des
agissements au cour de sa vie qu'au moment du jugement dernier il y aura la distinction. Saint Augustin dit aussi
que les hommes vont chercher à s'associer pour s'assurer leur sécurité. Les hommes vont s’associé sous la forme
d’un pacte de société et vont accepter qu’il existe une autorité Ils vont déterminer l'autorité de leur communauté,
et cette autorité a une source divine. L'autorité a une légitimité divine pour st augustin.
2/ L'augustinisme politique
St augustin n’identifie pas église et état, ils sont indépendant et il y a une nette distinction d’autre part : le
pouvoir temporel (état) et spirituel sont différent. Celui qui détient l'autorité la détient de Dieu. Les rois et les
empereurs doivent être placés sous la dépendance du peuple. Le pouvoir suprême doit donc être exercé par
l’autorité religieuse. Grégoire le Grand (pape) au 6e siècle va interpréter cela, pendant une période de trouble
après la chute de l'empire romain.
B/ Saint Thomas d'Aquin (1228-1274)
Le régime mixte de saint Thomas d'Aquin (XIII s.)
Thomas d'Aquin (1224-1274). Somme théologique (1265-1274).
Sa définition de l’homme : animal politique qui vit en société pour se protéger. Il reprend Aristote
Il y a une nécessité du savoir pour avoir un bon gouvernement. Il défend l’idée dune science (lien moral et
politique ; prudence = « bonne formation pour agir »). Le monarque doit être éclairé, formé pour gouverner. Il
reprend les idées d’un régime mixte qui serait le système préférable et idéal de gouvernement. Il existe 3 formes
de gouvernement pour un régime mixte :
- Citoyen qui participe a l’élection
- Magistrat pour l’administration
- Un seul chef à la tête de l’état qui commande, des magistrats qui concourent à l’administration.
C’est au cours de ces trois siècles que la notion moderne d’état se développe avec l’idée de continuité de l’état,
d’une entité abstraite qui doit être distingué de celui qui gouverne, du roi. Et cette dissociation va prendre la
forme d’une image (les deux corps du roi, un physique de l’individu et un immatériel qui est symbolisé par la
couronne qui représente la continuité de l’état.) Cette conception médiévale de l’état va faire naître la notion de
souveraineté.
Chapitre 1 :
L’affirmation de la puissance politique
Relation entre état et église ; question posée au Moyen Age : indépendance du pouvoir civil, pouvoir religieux.
La notion d’état intègre le discours politique à travers la notion de republia (chose publique) qui désigne l’état.
Les penseurs du Moyen-âge considèrent comme une entité distincte de la personne du roi.
L’état va devenir une réalité indépendante d’autre pouvoir.
Respublica : quelque soit la forme d’exercice du pouvoir.
A cette notion va s’adjoindre la notion de souveraineté, ce travail de réflexion va se poursuivre et s’intensifier a
partir du XVI Emme siècle car les structures administratives du gouvernement des états en Europe sont
constituées, le roi est devenu assez puissance pour s’affirmé indépendant. La puissance politique va s'affirmer à
travers l'État absolu. La formation de L'État absolu va susciter des critiques contre le despotisme, et va apporter
une nouvelle réflexion visant à limiter le pouvoir absolu.et permettant au libéralisme de s’affirmer.
Il va y avoir une réflexion politique qui va... de l’Etat souverain. Cette volonté d’affirmation politique de l’Etat
est présente en particulier chez les souverainetés françaises. Et cette réflexion politique va permettre l’émergence
d’un être distinct de la personne physique du roi, d’un Etat souverain et d’un titulaire de la souveraineté. Et cette
réflexion politique va se développer dans un contexte de renforcement de pouvoir royal, de son affirmation. On
passe d’une concentration du pouvoir à une sacralisation du monarque, et le roi est présenté comme l’unique
souverain, représentant la nation a lui seul. Il est l’unique détenteur des attributs de la souveraineté et cette
concentration va aboutir à la formation du pouvoir absolu du divin. Il va y avoir une redéfinition de l’Eglise.
C’est dans les périodes de pouvoir contesté qu’il va sortir à chaque fois des différentes épreuves.
Section 2 : L’absolutisme
L’expression même de l’absolutisme n’apparait qu’a la révolution française. Cette idée d’absolutisme, son
apparition est beaucoup plus précoce.
On concentre la prise de décision entre les mains du monarque, concentration du pouvoir et cette progression
(1515-1559) est contrarié avec le début des guerres de religion (opposition catholique –protestants 1562)
Ces oppositions vont prendre la forme d’une contestation politique avec un mouvement (les monarchomaques=
ceux qui combattent le gouvernement d’un seul)
Ils vont être défendu par les partisans de la pensée des calvinistes, il existe un contrat entre le peuple et les
gouvernants (c’est le fondement de la société civile qui est à l’ origine de l’Etat et de la souveraineté)
Ils vont proposer une théorie de la monarchie tempérée, c’est-à-dire que le monarque doit respecter le contrat
conclu avec le peuple et s’il ne le respecte pas, les monarchomaques lutteront jusqu'à aller au meurtre du roi.
Cette idée va être combattue par les partisans royaux et ils vont mettre en place une autre réflexion pour mettre
en place le pouvoir absolutiste du souverain.
§2 : Le Léviathan de Hobbs
L’homme apparait comme le philosophe de l’abstrait, pour certain comme l’ennemi de la liberté pour les autres.
« Le Léviathan » (1651), pour Hobbs c’est un monstre biblique qui représente l’Etat, puissance artificiel crée par
l’Homme pour sa propre défense.
Le point de départ de sa réflexion est l’individu. Il conçoit l’Homme par sa capacité de penser, ses sensations,
ses sentiments dans le cadre de l’état de nature. Il s’agit du cadre de réflexion, outil théorique, des rapports entre
les hommes avant que toute institution politique ou juridique n’existe. Les Hommes ont égaux, et aspirent au
même but, ils sont en guerre perpétuelle les uns contre les autres. « L’Homme est un loup pour l’Homme ». Ces
hommes qui sont égaux quant à leurs facultés de corps et d’esprits, le sont aussi quand à leur situation et droit de
nature : liberté de faire le nécessaire pour préserver leur vie. L’effet conjugué de l’égalité et de la liberté, c’est la
guerre pour l’indépendance, un Etat de tous contre tous. Les Hommes constituent un danger. Comment vont-ils
sortir de cet Etat de nature ? Hobbs pose l’idée que l’égalité naturelle des Hommes est fondée sur une passion,
celle de la crainte de la mort, du désir de survie de l’Homme qui le pousse à sortir de cet état de nature.
L’Homme aspire à changer de situation. Il est amené à faire une société civile avec les autres hommes dans un
but d’assurer sa sécurité : apparition du Droit. Recours à la voie contractuelle. Hobbs justifie la formation de
l’Etat par un pacte entre le souverain et les Hommes. On passe de la multitude à un unique : l’Etat, le Léviathan.
Il n’existe pas de puissance commune. L’Etat assure la sécurité mais en contrepartie, chacun des individus aliène
sa liberté aux politiques de l’Etat. L’Etat est là pour mettre fin à l’Etat de nature, en restreignant la liberté de
chacun. Formation du caractère unique et abstrait. Il envisage un droit de résistance aux abus de l’Etat, lorsqu’il
met en puéril la vie de ses sujets, peut être invoqué comme principe supérieur au contrat entre le souverain et le
peuple. Ce contrat est un pacte social, un contrat de soumission qui doit être totale, et le souverain n’est pas lié
par le contrat, son pouvoir est absolu. Soumission totale et pouvoir absolu sont les conditions d’un Etat de paix
chez Hobbs. Ce qui préserve l’Etat, c’est l’autorité, ce qui le met en péril c’est la discutions du pouvoir. Les
Hommes jugent ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Cet Etat va fonctionner en ayant recours à des souverains
d’institutions, c’est-à-dire des détenteurs du pouvoir dans la société instituée. (C’est soit un être unique, soit une
assemblée qui agit.)
Quoi qu’il en soit ce souverain n’est pas liée au pacte, cette convention n’existe qu’entre les hommes et permet
de combattre les idées du monarque. Ce pacte qui lie les hommes entre eux engage ceux qui l’on conclu mais
aussi ceux qui ne l’on pas accepté.
Chaque individu est l’auteur de ceux que fait le souverain.
Théorie de la représentation en nature politique.
Le souverain va aussi intervenir dans un certain nombre de domaines (relatif à la paix), aux règles relatives a la
population, doit rendre la justice.il est source de tous les droits. La liberté existe, réside dans tous les domaines
pour lesquels le souverain n’est pas intervenu.
Ce système dans lequel l’homme qui cherche la sécurité, la paix doit se soumettre de manière totale a celui qui
exerce la souveraineté. Idée réinterprétée au deuxième siècle au moment ou le les états totalitaires sont apparut
en Europe.
Hobbes va proposer la doctrine des droits indépendants inaliénables, il pense qu’un homme ne peut pas se
dépouiller d tous ses droits, le pouvoir aussi important soit il ne peut pas faire disparaître tous les droits : pose
les fondements du libéralisme, l’un des fondements libérales en Europe au 19ème siècle.
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755)
Etat de nature et contre social = fictions théoriques
- pourquoi un pouvoir politique est-il institué par les hommes ?
- comment passe-t-on des volontés particulières à une volonté commune ? De la pluralité des volontés à la l'unité
de la volonté civile ?
- quels sont les buts poursuivis par les hommes pour former une société civile ?
Pour répondre à ces questions, Rousseau se base sur l'idée d'état de nature. Il sait que ce n'est pas une réalité
historique et ne prône pas un retour à l'état de nature.
En effet, cela n'a pas de sens de prôner un retour à un état qui n'a pas existé.
L'homme est dans l'état de nature, faible ou nul car son potentiel n'est pas développé.
Cette vision de l'homme dans l'état de nature va permettre de dégager les caractéristiques et qualités de l'homme
dans la société civile. Dans la société formée, l'homme développe son intelligence et la morale existe. Mais il
existe des sentiments lié à la passion, à la servitude. L'état social n'est donc pas parfait.
Il faut retenir que l'homme à l'état de nature correspond à ce l'homme serait s'il n'était pas un être social. Dans cet
état de nature, Rousseau dit que l'intellect serait bon car il n'a pas la caractéristique de la méchanceté de l'homme
social. C'est ce qui peut faire dire par raccourci de sa pensée qu'il prône un retour à l'état de nature.
Le raisonnement de Rousseau va se poursuivre sur cette distinction de nature/social. Il précise que l'homme dans
l'état social est « méchant » mais pour celui il faut qu'il vouloir du mal à ses semblables. Pour avoir des
semblables, il faut déjà vivre en société or dans l'état de nature l'homme ne vit pas en société, il ne peut donc ni
vouloir du mal ou du bien à ses semblables.
C'est le modèle théorique de Rousseau.
Rousseau va postuler que lorsque l'on fait abstraction de la dimension sociale chez l'homme, on obtient l'homme
dans l'état de nature et cet homme correspond à une norme, un point de référence à partir duquel Rousseau va
préciser l'évolution de l'homme et les passages de l'état de nature à l'état social.
Il va expliquer ces passages dans le Contrat social.
Le CS est la formation de la construction d'un postulat, celui de l'harmonie naturelle des volontés et des intérêts
des individus.
Pour Rousseau, le CS ne charge pas un tiers de la sauvegarde de la vie des hommes ou de la liberté ou propriété
de chacun. L'originalité de la réflexion de Rousseau est que ce sont les citoyens eux-mêmes qui sont chargés de
la sauvegarde de leurs intérêts, de leur vie et de leurs biens au nom du principe de la volonté générale.
C'est l'ensemble des citoyens à travers la volonté générale qui gère sa sécurité. On dit que le CS est un premier
pas vers la démocratie car il n'y a pas de tiers mais le contrat investie le peuple de sa propre souveraineté. La
souveraineté étant la garantie de la liberté. A partir du Pacte social, Rousseau arrive à l'idée de souveraineté. Les
citoyens ont un but commun: la poursuite de l'intérêt général. Et ce but va s'exercer va le pouvoir législatif.
Quelle va être la solution/l'association la plus efficace pour préserver la liberté?
La solution est la suivante :
Les citoyens vont se dépouiller leur prérogative individuelle et il y a une totale réciprocité dans cet abandon au
profit de la communauté, du souverain (C'est-à-dire de l'ensemble des citoyens). Cette aliénation va permettre de
qualifier le CS d'absolutisme démocratique (car abandon total des prérogatives au profit de l'ensemble des
citoyens).
Ainsi l'individu, par le biais de cette forme d'association va gagner une liberté sociale (C'est à dire la jouissance
des droits garantis par la loi qu'on s'est soi-même donné).
Dans un cadre démocratique, les lois sont établis au nom de l'ensemble des citoyens et chaque citoyen respecte
ces lois. Le citoyen est le législateur et aussi le destinataire des lois. Les hommes sont différents par nature mais
chacun est (et doit être) traité de manière égale.
L'idée de la volonté générale va s'exprimer par le biais de la majorité.
Chez Rousseau l'expression de la volonté générale ne se traduit pas par un système de type représentatif.
Il a deux approches:
-Démocratie idéale: Rousseau va s'inspirer du fonctionnement helvétique et notamment de la ville de Genève. Il
raisonne dans le cadre d'une Cité, d'un territoire aux dimensions restreintes. La ville de Genève fonctionne via la
démocratie directe. Pour Rousseau, ce système est le système le plus abouti, car chaque citoyen peut légiférer.
Pour lui, la meilleure constitution est le modèle où le pouvoir exécutif est lié au pouvoir législatif. Il est donc
plus proche d'Hobbes que des penseurs libéraux du 19e siècle. Mais cette concentration des pouvoirs se fait au
profit de la volonté générale. Mais Rousseau est conscient des limites de cette démocratie et du fait qu'elle ne
peut s'appliquer que dans des territoires de petite taille.
-Démocratie indirecte: Dans ce cas là, le pouvoir exécutif est confié à un nombre restreint de citoyens, le
gouvernement (dans le sens moderne de pouvoir exécutif, qui s'oppose à l'idée de souverain de peuple). Dans ce
cas là, l'exécutif doit être distingué du législatif.
Cette réflexion de Rousseau va avoir de nombreuses influences. Dans la déclaration des Droits de l'homme et du
Citoyen avec deux idées de Rousseau: Il existe des droits reconnus aux citoyens qui découlent de la loi, et la loi
est l'expression de la volonté générale (Article 6).
Autre exemple: Dans la détermination du nouveau régime constitutionnel avec la fin de la monarchie. Il y a deux
conceptions qui vont s'affronter, celle de Montesquieu qui cherche à limiter le pouvoir en le divisant et celle de
Rousseau, l'idée que la volonté de la nation est unique et donc que le corps législatif doit être unique. L'idée de
volonté de la nation va être importante dans la responsabilité des élus.
État de nature
Pacte social
« Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté
générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout »
Intérêt général
Problème
« Trouver une forme d'association par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste
aussi libre qu'auparavant »
Solution
« L’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté.
Car, premièrement, chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous, et la condition étant égale
pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse
aux autres »
Association par le don total de chacun à toute la communauté rend inutile un contrat de soumission
Par cette association, l'individu perd la liberté naturelle... mais il gagne la liberté sociale
Liberté sociale = jouissance des droits garantis par la loi qu'on s'est soi-même donnée (liberté d'autonomie)
Notion de volonté générale.
Chapitre 2 :
La limitation du pouvoir
Robert Filmer (1589-1653), défenseur de la monarchie absolue de droit divin. Pour lui les hommes sont nés
esclave.
Johan Milton (1608-1674) : Aeropagitica pour la liberté d'imprimer sans autorisation ni censure (1644)
C/ La pensée lockienne
1/ De l'état de nature au contrat social
Essais sur le gouvernement civil
Du gouvernement civil
Ch. 8 – Des fins de la société et du gouvernement politique
« 2. … la plus grande et la principale fin que se proposent les hommes, lorsqu’ils s’unissent en
communauté et se soumettent à un gouvernement, c’est de conserver leurs propriétés, pour la conservation
desquelles bien des choses manquent dans l’état de nature
3. Premièrement, il y manque des lois établies, connues, reçues et approuvées d’un commun consentement…
4. En second lieu, dans l’état de nature, il manque un juge reconnu, qui ne soit pas partial, et qui ait l’autorité de
terminer les différends, conformément aux lois établies…
5. En troisième lieu, l’état de nature, il manque ordinairement un pouvoir qui soit capable d’appuyer et de
soutenir une sentence donnée, et de l’exécuter… ».
Nouvelle doctrine : l’Etat doit garantir sécurité et la liberté. Mais il a une approche moins pessimiste que Hobbs,
car il ne considère pas que la violence corresponde à une tendance naturelle des hommes. Pour L, l’état de nature
est un état de liberté, qui présuppose un aspect de sociabilité. Mais les conditions de l’état de nature vont faire
que les hommes choisissent de quitter cet état, car il y a des conflits possibles entre eux. Il n’y a pas de
régulateur de conflit. C’est ce qui va faire quitter l’homme de l’état de nature pour l’état civil.
Passage de l'état de nature à l'état civil pour préserver la liberté : conclusion d'un contrat social
Référence au contrat social permet de dévier le problème juridique du fondement de l'autorité politique vers un
problème historique et philosophique (celui de l'origine de la société et de l'Etat)
- gouvernement légitime
- règle de la majorité
- contrat d'association et contrat de soumission conditionnel
- division des pouvoirs
L'être humain est un être raisonnable, rationnel, intéressé, capable de calcul. Cet être rationnel ne peut accepter
le gouvernement absolu. Il ne peut que souhaiter la mise en place d'un gouvernement librement consenti qui
dispose de sa confiance.
Nul homme n'accepterait d'abandonner ses droits au profil d'un État absolu pour se retrouver dans une situation
de crise moins bonne que l'état de nature.
Le gouvernement légitime selon Locke va agir selon la règle de la majorité. C'est la présupposée de la pensée
politique libérale. L'opinion de la majorité est la plus adéquate pour gouverner. Locke Précise que ces hommes
vont entrer dans l'état civil par un double contrat. Un contrat d'association, de consentement mutuel et aussi un
contrat de soumission conditionnelle. La relation qui lie le gouvernement au peuple se dissous dés que la
majorité estime que le gouvernement n'est plus capable de diriger.
Dans ce contrat, les individus abandonnent sous condition leur prérogative au profit du gouvernement.
Locke explique qu'il faut éviter tout abus de pouvoir. Pour limiter l'abus de pouvoir, il faut diviser le pouvoir. Il
va distinguer deux pouvoirs: le pouvoir législatif (pouvoir d'assurer la conservation des citoyens en promulgant
le pouvoir) et un pouvoir exécutif (qui a le pouvoir de punir). Cette idée va être reprise en insistant sur
l'importance du pouvoir légitime.
L'apport de Locke à cette doctrine est la notion de propriété privée. Cette notion va avoir des répercussions. Pour
Locke, l'apparition de la propriété privée du bien va être expliqué en réaction des partisans de la théorie de
l'absolutisme de droit divin. Pour lui, la propriété des biens est une propriété dérivée, ce n'est pas un droit
originel, c'est un droit qui s'acquière et dérive du droit du travail.
La propriété privée des biens émane du travail. La propriété est une activité de transformation de la nature et via
cette activité, l'homme acquière la propriété.
Tout cela va avoir une influence en Angleterre et ça va s’adoucir au début XVIII (affirmation de l’indépendance
de la justice.)
C’est un magistrat bordelais qui va se consacrer a un certains nombres de voyages, ceux en Europe vont lui
servir de modèle pour sa conception de l’équilibre des mondes.
Il s’intéresse à l’histoire, a la philosophie, à la politique (de l’esprit des lois 1848)
Montesquieu est admirer par le système politique anglais, dont il va développer l’idée, il perçoit ce système
comme un système qui permet de garantir les libertés et où existe un équilibre, une balance des pouvoir entre le
monarque, et deux chambres (hautes= des hôtes, aristocratie et basses= des communes)
Trois formes de gouvernement: monarchie, despotisme et la république.
Pour M la république revêt deux formes : la R aristocratie (la souveraineté est aux mains de quelque uns c’est le
principe de modernisation.) et la R démocratique (la souveraineté est aux mains du peuple, elle repose sur un
principe de civisme : prédominance de l’intérêt général sur son intérêt)
La monarchie avec le pouvoir souverain exercé par un seul homme, le principe est l’idée de la prédominance des
honneurs sur la distinction militaire, religieuses, sociales, qui justifient les inégalités.
Le despotisme : système ou le roi gouverne sans lois (la crainte).
Montesquieu va s'intéresser au modèle anglais et préconiser d'utiliser ce modèle car il établie l'équilibre des
pouvoirs. Montesquieu va modéliser 3 puissances politiques: Le Roi, la Noblesse et le peuple (bourgeoisie).
Il va utiliser le modèle anglais pour montrer qu'il existe un équilibre dans l'exercice du pouvoir.
Le Roi est le seul titulaire du pouvoir exécutif. Le pouvoir législatif est partagé entre le Roi, la noblesse et le
peuple. La noblesse et le peuple interviennent dans un cadre précis (chambre des lords pour la noblesse, chambre
des communes pour le peuple). Dans ce système politique anglais, chacune des forces politiques disposent de la
faculté d'empêcher tout projet de réforme. Un projet de réforme ne peut pas se faire sans l'accord des 3 forces.
C'est un régime qui contraste pour Montesquieu du fait de la nécessité d'équilibre des pouvoirs et que chaque
force est amenée à s'exprimer. La force de ce système est dans le partage des pouvoirs entre les différentes
puissances. Montesquieu à partir de ce modèle va proposer que le système politique repose sur une répartition
des pouvoirs.
Montesquieu dans L'esprit des lois distingue, la puissance législative, la puissance exécutrice dépendant du droit
des gens, la puissance exécutrice qui dépend du droit civil. Montesquieu va s'intéresser d'abord à la puissance
législative car c'est considéré le premier attribut de la souveraineté. Pourquoi instaurer l'équilibre? Pour éviter le
despotisme. L'idée développée est de fractionner cette puissance législative en reconnaissant l'exercice de cette
fonction non pas à une personne ou un organe mais à plusieurs organes.
La rupture des 13 colonies dans les années 1770. Les défenseurs des idées des lumières vont se radicaliser
pendant cette période. Les idées défendues par le régime britannique portent atteintes aux libertés américaines.
Les libertés reconnues en matière de commerces sont supprimées, la réaction de la part des colonies britannique :
1774, se réunit à Philadelphie, le premier congrès continentale, avec B. Franklin. A partir de cette réunion le
processus est engagé, qui va conduire a l’affrontement et a l’indépendance de ces colonie et à la rédaction de la
constitution américaine.
Pamphlet: Le sens commun. Thomas Paine va développer et combattre le système monarchique et la nécessité
d'appeler les américains à construire une nouvelle société.
Pour développer ces deux idées, il va faire référence à un certain nombre d'idées de philosophes anglais
(notamment John Locke). Il prône la rupture avec la monarchie anglaise, en s'appuyant sur la promotion d'idée
de liberté individuelle et l'idée de la nécessité du consentement des gouvernés pour participer à la gestion des
affaires publiques. Il évoque aussi l'idée du droit à la résistance lorsque le pacte social n'est pas respecté.
Il va rédiger un plaidoyer pour l'indépendance des colonies et dénonce l'élément monarchique dans le système
politique anglais.
Prône une institution d'inspiration démocratique et libérale (qui doit se limiter à la protection des individus et
doit les laisser établir des relations au sens de la société. Cela va amener à la guerre d'indépendance avec
intervention de troupes française (général La Fayette) du côté des insurgés américains. La politique américaine
va influencer la révolution française. C'est au cours de cette guerre que sera rédigée la déclaration
d'indépendance du 4 juillet 1767. Thomas Jefferson va rédiger la déclaration au nom du premier congrès qui
s'était réunie. Double argumentation: argumentation sur les principes universels, et longs argumentaire politique
pour dénoncer les abus du régime anglais.
La révolution est un moyen de défense des droits inaliénables des colons et des citoyens. Dans ces droits on
trouve la liberté, la vie. Le rôle du gouvernement est de défendre ces droits.
On a la fondation d'un régime sur le fondement de la souveraineté populaire: évolution des sociétés.
Cette constitution européenne établit un compromis, c’est une œuvre de circonstances, elle va chercher à
concilier des intérêts différents parfois divergeant. C’est de concilier la situation par points en grandes et petites
étapes, elle instaure un pouvoir fort tout en conservant une liberté reconnue : les états fédérés. Compromit entre
deux conceptions de la démocratie, la conception d’une part d’Hamilton (démocratie autoritaire) et d’autre part
la conception politique de Jefferson (idée d’une démocratie libérale).
La conception d’Hamilton : il prône l’instauration d’un gouvernement fort qui doit permettre le développement
économique du pays. Derrière cette idée il défend l’idée de nationalisme américain, de l’importance du rôle des
élites dans la conduite des affaires politiques et économiques du pays et sa conception se rapproche des idées
défendu par T.Hobbes, il cherche alors a concilier le pouvoir avec la décence de la liberté.il établit un lien entre
l’aspect politique et économique. Jefferson exprime des réserve sur un pouvoir fédéral trop fort, et va davantage
privilégier les pouvoirs locaux, et leurs faire jouer un rôle de contre poids.il développe une conception libérale,
les institutions démocratiques doivent a l’ensemble du pays, et le développement de la démocratie passe par
deux éléments, d’une part par la reconnaissance du droit du suffrage, et d’autre part le développement de
l’instruction publique.il établit ainsi le lien entre droit de vote et instruction, c’est un lien qui est repris par de
nombreux auteurs a la fin du 18 siècle et 19ème, c’est l’idée que pour pouvoir voté et exprimer un choix, les
citoyens doivent être suffisamment éclairés. Tout élément qui limiterai l’autonomie d’un individu rendrait
difficile le libre choix au moment de voter, ce qui explique par exemple que l’on n’accorde pas le droit de vote
aux femmes en France. Cette idée de liberté naturelle s’inspire de la réflexion politique de J.Locke. Jefferson
développe l’idée que c’est par le biais de la démocratie locale que c’est la base du civisme américain. Le projet
de constitution va être élaboré par une commission. Cette commission devait régler le rapport des treize états et
savoir comment ils peuvent s’organiser.
Les auteurs de la constitution américaine vont s’inspirer des réflexions de Montesquieu de l’idée plus générale
de répartition. L’un des auteurs de la constitution, Madison prône l’établissement d’un gouvernement pluraliste
et fédéral fondé sur l’idée de l’état nation.
Dans la constitution américaine, on observe un renforcement libérale et aux détriments des états.
Un certains nombre d’adversaires à la constitution critique notamment certaines tendances aristocratiques et les
moyens institutionnels mis en place pour préserver les libertés.
Et de ces critiques va sortir un autre texte, on va décider d’ajouter a la constitution des amendements qui forment
la charte des libertés américaines (10), et avec ces amendement, on dispose d’une déclaration des droit, mais la
particularité » c’est que c’est plus qu’une déclaration de droits, puisqu’il peut être invoqué devant les tribunaux
américains.
La constitution constitue un mélange de pragmatique et idéaliste.
La difficulté est de créer un gouvernement DES gouvernements fédérés, de renforcer le pouvoir central sans que
les états fédérés est à aliéner une part de leur humanité.
Le régime politique américain constitue dans ce cas une nouveauté, c’est de dépasser cela avec la création d’un
double système de souveraineté qui est à la fois entière et distincte avec un partage de conséquences.
Cette constitution repose sur quelques grands principes politiques :
-principe d’indépendance des pouvoir et leur séparation entre l’exécutif, le législatif et les tribunaux, l’exécutif
est unique, le congrès est bicaméral, et l’ensemble des tribunaux sont soumis à une autorité suprême.
Aucun pouvoir ne doit dominer les autres mais ils doivent être reliés entre eux.
Il va y avoir un jeu d’équilibre, de contrôle.
-principe de mixité des pouvoirs : c’est le congre qui déclare la guerre. le PDR est le chef des diplomaties, il
négocie des traités mais c’est le congrès qui ratifie les traités .
-principe de la souveraineté populaire : principe du fonctionnement politique américain, elle permet de créer
l’état mais aussi d’asseoir la nation américaine.
-établissement de la république.
-principe de la suprématie : supériorité de la loi fédérale sur celle des états.
Ce compromit va trouer ces limites au regard de la question de l’esclavage. Deux conception vont s’affronter :
esprit de la déclaration d’indépendance tout en refusant dans la constitution américaine des dispositions qui
établissent le cadre juridique de l’esclavage.
Deux conceptions politiques et philosophique différentes sur l’esclavage qui renvoie a deux idées différentes (le
sud et le nord).
De la guerre de cessation on tirer du model américain une volonté extensionniste au moment ou les grandes
puissances européenne comment a rentrer en conflit entre elles et ou des conflits vont se développer pour aller a
la seconde guerre mondiale.
Cette constitution va offrir un model, va être une source d’inspiration, et un certains nombre d’auteurs
(Lafayette) sont en France au moment de la révolution et va vouloir susciter des choix politique en France.
§2 : La révolution en France
La révolution française à été possible en raison des crises que connaît l’ancien régime, diverses crises, crises
sociales avec le blocage de la société, crise financière, crise politique et idéologie avec la contestation de
l’absolutisme par les philosophes des lumières.
Des facteurs conjoncturels vont accélérer les choix.
Lorsque Louis XVI décide de réunir les états généraux, il veut répondre à l’urgence financière que les états
généraux consentent à lever.
L’attitude des députés des tiers états va conduire a une situation de blocage et cette situation va amener a
l’affirmation de la place des représentants de la nation et s’opère ainsi un vieillissement politique de députés de
tiers état dans le cadre de la monarchie on passe à l’idée de représentants de la nation et cette révolution politique
va trouver a s’exprimer au travers des grand textes comme DDHC, c’est l’idée sous laquelle la politique et le
moyen d’une régénération de l’homme, CAD de fonder u homme nouveau et d’établir un environnement
nouveau pour l’expression individuelle et politiques de l’homme.
Il y a pour eux la nécessité d’asseoir leur nécessité politique (du nouveau régime). Pour cela ils vont rejeter toute
référence à l’Histoire et chercher à remonter au premier principe de la société pour s’appuyer sur l’autorité des
ces premiers textes. C’est sur les fondements de la société, les droits fondamentaux, qu’ils forment leur
légitimité. Il s’agit pour eux de régénérer la société. Ils ont une préoccupation de justice en voulant consacrer les
droits individuels. On comprend mieux pourquoi une des sources de la constitution est la réflexion philosophique
et politique du 17e et 18e siècle.
C’est ce qui explique que l’on trouvera des influences de John Locke, du Droit naturel, de Montesquieu ou
encore de Rousseau mais aussi l’influence de textes qui renvoient à ces grands principes, c’est-à-dire
l’indépendance américaine toute récente.
Dés le mois de juillet 1789, le principe d’une déclaration des droits est retenue, on retient aussi que la déclaration
doit précéder la future constitution.
On poursuit ainsi l’idée que cette déclaration doit avoir une finalité protectrice, et celle-ci va être discuté au
cours du mois d’aout 1789, et le 26 août, 17 articles vont être adoptés. Ils sont précédé d’un préambule qui
insiste sur la solennellité du texte, les caractères inviolables et sacrés du droit individuel, et sur l’idée que
l’observation de ces droits individuels est la garantie du maintient de la Constitution et du bonheur commun. Ces
idées sont fortement marquées par les idées individualistes et libérales de Locke. Cette déclaration va prendre en
compte l’homme et le citoyen.
Cette DDHC va susciter des réactions politiques. C’est le point de départ de revendications venant des femmes
pour l’Etat. Ca va être le fruit de la réflexion de 2 personnalités :
1/ Condorcet : qui défend l’idée de progrès, d’amélioration de la société pour l’Homme et par
l’Homme. Il cherche à trouver comment avoir une société + juste, il y incorpore les femmes. Il a écrit un essai :
pour l’admission des femmes au droit de cité. Il défend l’idée qu’il est nécessaire de mettre en œuvre une
instruction pour les filles, pour permettre de les traiter à égalité. Et ainsi elles doivent se faire reconnaitre le droit
de vote. Cette instruction doit être mixte : défense de mixité de l’enseignement.
2/ Olympe de Gouge : qui affirme sur le terrain politique l’égalité des sexes. Déclaration des Droit de
la Femme et de la Citoyenne de 1791, sur le modèle de celle de 89 : un préambule et 17 articles, évoquant et
reprenant les droits de la femme. Elle va décliner l’égalité politique notamment par la désignation de
représentation pour la formation de la volonté générale, c’est-à-dire pour la formation de la loi. Elle a aussi
réfléchi au rapport, à la relation entre H et F d’un point de vue juridique. Elle a compris que ce rapport juridique
établi entre les deux, conditionne la reconnaissance politique de la femme. Tant que F soumise à H, il y a une
impossibilité de reconnaissance politique. On considère que le droit de vote doit être reconnu à des êtres
indépendants. Dans le cadre du mariage, il faut qu’il y ait égalité entre hommes et femmes pour établir SU. Elle
sera accusée de démagogie par Robespierre, puis guillotinée. Si une femme a le droit de monté sur l’échafaud,
elle a donc droit de monter à la tribune.
L'influence de ce texte est palpable dans la déclaration universelle des droits de l'homme.
Influence aussi dans la création de la ligue des droits de l'homme. A la fin du 19e siècle, un certain nombre de
citoyens vont s'engager autour de l'affaire Dreyfus et créer cette ligue. L'objectif de cette ligue est de porter aide
et assistance à toute personne dont la liberté serait menacée et dont le droit serait pillé.
Cette ligue va s'appuyer sur la déclaration pour agir.
Sieyès peut être considéré comme l'inventeur du Droit public moderne avec sa réflexion sur l'idée de nation. La
nation apparaît comme une donnée antérieure à tout acte du législateur. Elle est fait d'individu libres égaux et
indépendants mais unis par la volonté de vivre ensemble et des besoins communs.
La nation est aussi la représentation intellectuelle de l'entité matérielle (les individus). La nation va trouver a
s'exprimer par l'intermédiaire du représentant.
La nation de Sieyès a les caractères: Souveraine, une et indivisible.
Pour lui l'exercice de la souveraineté passe par la mise en place d'une constitution. Héritage: l'existence d'un
texte constitutionnel par lequel les modalités d'attribution du pouvoir, son organisation et les modalités de
fonctionnements sont fixées.
Ce texte constitutionnel permet d'introduire un ordre juridique, un ordre institutionnel établit sur la base d'un
texte et non plus sur la base de coutumes.
Cette Constitution est le fruit de la volonté du souverain ou l'expression des représentants de la nation d'où la
création d'une Assemblée Nationale Constituante.
Le pouvoir constituant obéit à un autre principe: le choix d'un régime représentatif (pas de démocratie directe).
La conséquence est que l'élu va être doté d'un mandat général et non pas d'un mandat impératif. On ne doit pas
limiter le pouvoir du représentant au prescriptions des mandants mais lui permettre de participer librement à
l'élaboration de la volonté nationale.
L'instauration d'une limitation du pouvoir qui passe par une division du pouvoir, par une répartition du pouvoir
entre les fonctions exécutives, législatives et judiciaires: mise en place de 2 assemblées instituées pour limiter le
pouvoir de l'une par rapport à l'autre.
Il faut établir l'équilibre dans la fonction législative, avec chambre haute (représentants élus par le pouvoir) et
chambre basse (représentants élus par le peuple).
Il faut tenir compte du contexte dans lequel ces principes s'appliquent (tension avec la monarchie).
Fin de l'application avec l'arrivée de Napoléon qui mettra un régime qui tourne le dos à ces principes.
En Europe, on affirme la liberté d'opinion qui est fixée et encadrée par la loi. Loi du 1881 qui précise les
conditions relatives à la liberté de la presse: 3 principes généraux:
1. Les librairies sont libres, seul astreinte: le dépôt légal. Plus d'autorisation préalable pour pouvoir
publier.
2. Tout écrit doit avoir un responsable. Obligatoirement une personne physique qui répondra des éventuels
délits de droit commun imputables au texte publié.
3. La loi réglemente des délits de presse (injure).
Cette loi va permettre le développement de la presse et le rôle grandissant de la presse dans la vie politique.
Liberté de réunion: C'est à la fin du 19e siècle qu'elle va être reconnue (30 mai 1881).
Déclaration préalable et les autorités de police peuvent assister à la réunion.
Au début du 20e cette liberté est affirmé par la loi du 1er juillet 1901= liberté d'association civile.
Cette liberté d'opinion renvoi à l'idée que ce sont les pouvoirs publics qui délimitent et encadrent ces libertés via
la loi.
Liberté aussi en matière de culte, d'enseignement. Libertés promues tout au long du 20e siècle.
Un ordre social nouveau avec l'idée d'égalité: égalité juridique qui va façonner la nouvelle société.
Outre l'égalité devant la loi, il y a l'affirmation de l'égalité devant la justice et devant l'impôt (conception libérale
en relation avec l'idée de proportionnalité avec les taux d'imposition).
L'égalité juridique admet les inégalités de fait (sociales), justifie les inégalités sociales parce que les promoteurs
de cette égalité juridique appartiennent à la « bourgeoisie ». L'idée est que la fortune doit constituer un pilier de
l'ordre social.
Conséquence juridique: conception de la propriété comme un droit inviolable et sacré. Le code civil de 1804 va
accorder une importance forte à la propriété. Cette conception liée à la propriété, à la fortune est envisagée
comme un élément qui permet l'ascension sociale qui permet de mettre à bas les obstacles dressés par l'ancien
régime.
TITRE II :
Chapitre1
LE LIBERALISME
Cette notion de libéralisme présente un aspect global, qui revêt des éléments politiques, philosophiques,
sociologiques, économiques.
La société politique doit reposer sur cette notion de liberté. Qui s’accompagne d’une position philosophique et
sociale centrée sur l’idée de l’individualisme, en effet l’individu prime sur groupe social. Ce point de vue
philosophique défend l’idée du rôle des individus, dans les progrès de l’histoire. Il y a une relation avec l’idée de
raison, l’exercice de la raison, un cheminement intellectuel, qui par le dialogue doit permettre de dégager une
idée commune : relativisme, démarche philosophique libérale, conception économique du libéralisme. Ce
mouvement qui va dominer le 19ème. Et on assiste à une confrontation à de nouveaux mouvements politiques au
19ème siècle.
Le libéralisme est un mouvement de combat contre l’Ancien Régime. On peut le définir ainsi comme une
doctrine politique, visant à sauvegarder l’indépendance et l’autonomie des individus dans la société, visant à
limité le poids de l’Etat au regard des libertés individuelles.
C’est dans la mise en place du parlementarisme que les mécanismes vont se mettre en place, le gouvernement
engage sa responsabilité, la possibilité de dissoudre l’assemblée, et un certain nombres de mécanismes politiques
s’organisent, les partis politiques se structurent et c’est dans ce contexte que les idées libérales en France vont se
développer autour de B. Constant et A. Tocqueville, et ils vont montrer une vison différente du libéralisme et
organise les rapports entre l’individus et l’état pour les protéger de l’intervention de l’Etat.
Pour B.Constant, il convient d’affaiblir l’autorité » de l'état et éviter la consécration de la démocratie, pour
B.Toqueville, l’avènement de la démocratie va tôt ou tard arriver il convient alors de réfléchir a la manière
d’éviter que cette démocratie de masse conduise au despotisme.
Ces deux penseurs vont marquer la moitié du XIX Emme siècle.
II/
A/ Le libéralisme anglais
L'un des auteurs qui va développer le libéralisme: Jeremy Bentam, philosophe et juriste et va développer dans
différents écrits sa pensée libérale. S'inspirant des fondements libéraux, ce qui compte est l'individu et la
recherche du bonheur de l'individu. L'intérêt individuel prime sur l'intérêt général.
Il développe l'idée que les intérêts doivent être satisfaits pour le plus grand nombre mais le but de la société n'est
pas de satisfaire les intérêts individuels. La société ne repose pas sur un contrat mais sur une autre idée, celle
d'utilité. C'est l'utilité qui pousse les hommes à se regrouper et à former des institutions. Il donne la définition
suivante du principe de l'utilité: principe qui désapprouve ou approuve une action quelconque en fonction de la
tendance qu'elle paraît avoir à augmenter ou diminuer le bonheur de la partie intéressé. Est utile l'action qui
contribue à augmenter le bonheur de l'individu. Ce principe doit pouvoir s'appliquer à toute action qu'elle soit
individuelle ou gouvernementale.
Deuxième particularité de Bentam est qu'il réfute l'idée des Droits de l'homme en tant que droits naturels. Il va
critiquer la déclaration de 1789 et les quatre droits naturels imprescriptibles qu'elle évoque. Les seuls droits
reconnus à l'homme pour Bentam sont ceux établis par le législateur et non les droits qui tiennent à la seule
nature d'homme.
La loi positive va établir les droits établis à l'homme et ces droits sont établis en fonction du principe de l'utilité.
Le législateur peut tout autant supprimer des droits parce qu'il ne serait plus utile socialement.
Deux voies principales pour le progrès du libéralisme: une calme et paisible (pays nordiques) ,l'autre due à des
clivages, conflits, insurrections (autres pays).
On observe des insurrections libérales en Espagne, au Portugal, en Italie (royaume des deux siciles). Cette vague
libérale part du sud vers le nord (1827).
Deuxième vague libérale (1830) va traverser l'Europe, France et Belgique (où le libéralisme est lié au
nationalisme contre les Pays-bas).
Dans les années 1830 il n'y a pas d'insurrection libérale en Angleterre mais un effet de ces insurrections: réforme
électorale, réforme d'inspiration libérale qui a pour effet d'augmenter le nombre d'électeurs pour assurer une plus
large représentation aux industriels et importateurs.
Troisième vague libérale (1840-50), Nord de l'Italie où cette vague va amener à la formation de l'unité italienne
puis en Allemagne (1860) mais contrairement à l'Italie, en Allemagne, l'unité va se réaliser sans emprunter la loi
libérale et on va privilégier l'unité sur les idées libérales.
Pour cela atteindre la Russie où se forme le parti constitutionnel qui défend les idées libérales et reprenant les
idées défendues en France au court des années 1830.
Section 2: Le néo-libéralisme
I/Les sociétés libérales au 20e siècle.
A/ Les difficultés des sociétés libérales
Le point de départ est la première guerre mondiale. Cette guerre et l'entre-deux guerres montre les limites
économiques et politiques car les gouvernements vont être confrontés à des nouvelles idéologies, à la mise en
place des totalitarismes. Et les gouvernements de l'époque n'ont pas pu empêcher la montée de ces dictatures.
Avec la première guerre mondiale, les vainqueurs vont sortir renforcés sur le plan économique. L'État aux EU et
au RU a joué un rôle important dans l'économie et c'est grâce à cela que les sociétés, la société américaine
notamment, se sont développés. C'est le début de la production de masse. Sur le plan politique, la SDN doit faire
face à une situation politique difficile. Les traités conclus après la première guerre mondiale a laissé des
frontières mal déterminées. Les traités ont notamment créés de nouveaux litiges et la SDN n'arrive pas à faire
face à ces nouveaux litiges. Cela sera accentué par la crise économique de 1930 et la politique mise en place par
les États se révèle peu efficace.
Deux attitudes pour les démocraties libérales: elles vont accepter un rôle accru de l'État au sein du capitalisme.
Dans d'autres États, le fascisme se constitue avec politique d'expansionnisme, de guerre.
Ces sociétés libérales fragilisées d'un point de vue politique et économique vont être contestées encore au sortir
de la deuxième guerre mondiale. Les solutions pour opérer la reconstruction après la seconde guerre ne passe pas
par une politique libérale mais par une influence de l'État.
Influence de Keynes: Mise en place de politiques anti-cycliques à partir de 1945 qui donne une plus grande place
à l'État dans l'économie (État providence). Ces politiques vont trouver leur limite avec le choc pétrolier et le
modèle de la social-démocratie va rencontrer des difficultés économiques et c'est alors qu'un regain de
libéralisme apparaît et que ces idées vont être appliqués par les différents dans les années 80 (sauf en France).
Ces politiques ont été préparés, il y a eu une réflexion antérieure et le mouvement a été préparé depuis 1945.
II/L'Emergence du Néo-libéralisme
La notion de néo-libéralisme est utilisée en 1938 pour la première dans un colloque scientifique et il y a des
scientifiques libéraux qui sont hostiles à l'intervention économique de l'État. Ils prennent position contre cette
intervention. (Noms sur le pdf).
Ces différents participants sont notamment influencés par un autre philosophe Karl Popper, autrichien. Il va
immigrer en Nouvelle Zélande pour fuir la monté du nazisme, puis il va en Angleterre où il va enseigner. Le
rôle de l’Etat doit se limiter à ce qui est nécessaire. La personnalité, l’individu doit être protégé, ainsi que les
droits de l’homme. Ca aura une influence sur un certain nombre de ces philosophes néolibéraux. En effet, ces
derniers vont développer deux principes fondateurs : la libre-concurrence et l’individualisme. L’association de la
société du mont pèlerin 1947-61 : association internationale qui réuni des intellectuels, qui défendent la
propriété privée, le respect des lois du marché, les libertés individuelles, la liberté de conscience, la
responsabilité individuelle, la légalité des droits juridiques. Ca a une influence sur la politique libérale : Von
Hayek.
Tocqueville, formule générale pour exprimer ce qu’est le socialisme « nouvelle forme de servitude ». La
socialisation de l’économie et l’intervention de l’Etat sur le marché, conduisent à la suppression des libertés
individuelles. Liberté est l’indépendance par rapport à la volonté arbitraire d’autrui.
Marxisme, socialisme, fascisme aboutissent à l’instauration dune société totalitaire.
Von Hayek, depuis l’université de Chicago, va écrire des articles pour combattre les idées de Keynes. Ca va
marquer un déplacement du libéralisme vers l’Europe.
1950-60, les néolibéraux vont se dénommer conservateurs car aux EU, un libéral, c’est qq1 de progressiste
(interventionniste). La mise en place des fondements du libéralisme.
L’application des idées néolibérales va accompagner une période de croissance de Reagan. Et c’est par
l’obtention du prix Nobel, que les pensées néolibérales vont être influencées.
Droit législation et liberté ouvrage de VH. Pr VH, individualisme c’est que l’individu a des droits dont la liberté,
et que ces droits doivent être respectés. Il relie ca à la notion d’état de droit. Il précise que seules les lois peuvent
limiter la liberté des individus. Et de ce fait l’état de droit devient alors un élément de la société libérale. A partir
de là, VH précise sa réflexion par 3 domaines.
1- la notion d’individualiste :
V.H. ne distingue pas qu’une notion, mais va mettre en lumière différente sortes de concevoir l’individualisme.
Ce terme apparaît dans les années 1830 et est évoqué de manière indirecte (par Bcostant qui employé
l’expression suivante : défenseur de la liberté en tt, religion, littérature, politique,…) Par liberté, j’entends le
triomphe de l’individualisme. Cette relation entre liberté et individu va être reprise par st Simont qui va
employer le terme d’individualisme pour qualifier la société industrielle qui se développe ou 19ème siècle et
entraine une concurrence.
Cette idée est aussi développée pas Tocqueville qui va voir dans l’individualisme une tendance de la démocratie
condamnable de la démocratie. Cette première forme de l’individualisme qui tend a légalité conduit au
socialisme et au collectivisme.
La seconde forme « véritable »repose sur la conviction que l’individu a des droits qui peuvent être respectables.
L’exercice de la liberté apparaît essentiel. Cette seconde forme s’est développée en Angleterre sous l’influence
de J.Locke ou encore du protestantisme. Il considère que dans la pensée protestante, le libre examen fondé sur
l’exercice de la raison constitue un élément de l’individualisme. Ainsi pour VH l’individualisme repose sur la
libre action des hommes. La vie en société est facilitée par l’existence de règles générales qui ne limite pas leur
liberté d’action.
Il indique qu’il ne peut pas y avoir de libertés si l’état n’est pas limité à des actions particulières et la liberté
cesse si l’état use de son pouvoir a volonté pour servir des objectifs particuliers. Sinon le pouvoir de l’état
devient inévitablement absolu.
La relation de cette notion et la nécessité de limiter l’état, il tire la conséquence qu’il faut mettre en place un
ordre juridique approprié a l’instauration du système individualiste.
Chapitre 2 : La démocratie
Section 1 : Les aspirations démocratiques
La démocratie n'est pas une idée nouvelle, elle vient de l'antiquité. Mais la réalisation concrète de cette idée ne
viendra vraiment qu'au 19e siècle. Dans le cadre de l'antiquité, Aristote s'est intéressé à la démocratie comme
forme pure de gouvernement. Cette réflexion s'inscrit dans le contexte du développement de la Cité. Les auteurs
ont une certaine hostilité à la démocratie. Elle engendre une recherche de la liberté trop grande. Cette recherche
risque de compromettre le bien-être de la Cité.
L'égalité ne permet pas de distinguer selon les mérites et de confier des pouvoirs différents selon les mérites.
Trois caractères vont tout de même être dégagés du régime démocratique.
• Les décisions sont prises par l'assemblée des citoyens. Mais le pouvoir de cette assemblée est limité par
la nécessité de respecter la tradition de la Cité.
• On consacre la primauté à la politique (mécanisme de l'expression, de choix, de garantie pour assurer le
jeu politique). Chaque citoyen peut intervenir devant l'assemblée. Des mandats à durée et nombre réduits.
• On met en avant l'égalité politique et non l'égalité sociale. Égalité qui permet à chacun d'accéder aux
différentes magistratures.
L'idée de la démocratie revient vers la Révolution Française. Ce lègue de l'antiquité va être consacré par
Rousseau et au long du 19e siècle on va assister à une démocratisation de la société. Ce régime démocratique ne
va pas être uniforme dans le temps et l'espace. Ces idées démocratiques au 19e vont dans un premier temps
combattre les idées libérales puis combattre les idées communistes et socialistes.
La démocratie en tant que démocratie libérale. Le terme démocratie libérale est principalement employé. Les
années 1840 marquent une période de rupture démocratique avec l’ordre et la société issue du libéralisme de la
première moitié du 19ème siècle.
I/ La souveraineté populaire
L’idée générale c’est que cette notion implique que l’ensemble du peuple soit détenteur et exerce la
souveraineté. Cette expression est distinguée de la souveraineté nationale.
Quelles sont les différences entre les deux?
L’idée développée dans le cadre de la souveraineté nationale => continuité de la révolution française. La nation
est conçue comme entité abstraite incapable de s’exprimer elle-même sur une volonté (l’expression de la nation,
et de la souveraineté de la nation passe par l’idée de la représentation. Elle doit être représentée. Et ce st ses
représentant qui expriment la souveraineté de la nation)
2nd conception: le peuple constitué par l’ensemble des citoyens peut directement faire connaitre sa volonté, et
comme tel, le peuple n’a pas besoin d’intermédiaires pour exprimer sa volonté. Ainsi pour les partisans de la
démo au 19ème siècle, le peuple n’est pas une abstraction juridique (entité abstraite), et cette conception et son
exercice va avoir une conséquence sur les conceptions différentes du droit de vote au 19ème s.
2 conceptions:
- L’électorat fonction : le vote est une fonction que l’on confie à certaines personnes que l’on juge
les plus aptes à exercer cette fonction. Ces personnes st en fonction de divers critère: fortune,
intérêt de préserver l’ordre sociale et là propriétés, la culture, la capacité intellectuelle,
l‘instruction; et par cette instruction, on distingue ceux qui doivent faire preuve d‘une
indépendance de jugement. C’est cette conception que vont défendre les libéraux
- L’électorat droit : Voter c’est un droit reconnu à l’ensemble des citoyens, et c’est cette conception
que vont défendre les partisans de la démocratie au 19ème s. Revendication du suffrage universel.
Passer d‘un suffrage censitaire à universel. Mais c‘est hors d‘Europe dans un premier temps que
l‘on va voir la reconnaissance du suffrage universel : aux EU dans les années 1820-30 => les Etats
fédérés disposent alors de leur propre constitution, avec la compétence de déterminer la modalité
du vote et ce qui est relatif aux élections. Un certain nombre d‘Etat vont adopter le suffrage
universel et l‘intègrent dans leur texte constitutionnel - états de l‘ouest Américain. Dans 1 premier
tps- A partir de ce Premier exemple, progressivement les autres états vont se doter du suffrage
universel. La conséquence c‘est que pour l‘élection du Président Américain en 1828 on va décider
de procéder à l‘élection au suffrage universel Le président Jackson par dix millions de citoyens, il
sera réélu. Il y a là une étape forte dans la démocratisation des états américains. Ceci va avoir une
influence pour les pays d‘Europe à partir des années 1830. En effet après les États-Unis, les pays
d‘Europe vont progressivement intégrer des mécanismes démocratiques. Pour la France, cette idée
va intervenir au cours de la révolution Française.
Au cours des premières années de la révolution française, l‘idée retenue est celui d‘un suffrage restreint car on
établie un lien entre le vote et l‘instruction. Pour les révolution, il faut donc développer des conditions de
l‘instruction des citoyens français dans un premier temps puis dans un 2nd temps on pourra leur reconnaitre la
capacité de voter. Cette conception restrictive du suffrage va faire que l‘on va adopter le suffrage censitaire que
doivent payer les électeurs. En 1793 dans un autre contexte politique plus favorable aux idées liés à la notion de
démocratie, on va instaurer dans la constitution de 1793 le suffrage universel, mais la difficulté c‘est que cette
constitution n‘a jamais été appliquée car la France est en guerre contre d‘autres pays européens et en gr civile=>
mis en place du gouvernement révolutionnaire, de la terreur. Aussi cette idée de suffrage universel, sera
réactivée avec la constitution de l‘an 8 et l‘instauration du Consulat avec Nap Bonaparte. Mais distinction entre
le principe réaffirmé et la réalité. Le suffrage est proclamé dans la constitution mais les conditions de la mise en
œuvre du système électoral font que le suffrage universel n‘est pas véritablement appliquée). En effet le système
mis en place est un système à plusieurs niveau et en définitive, ce qui ont un poids sur les décisions st une toute
petite partie des électeurs (les plus riches). Par ailleurs, l’utilisation de ce suffrage sera détournée à des fins
politiques par le régime Napoléonien avec l’instauration des plébiscites pour renforcer le pouvoir, et dans le
cadre d’une organisation du plébiscite, falsification de l’électorat. Après la chute du régime nap, finit pour le
suffrage universel, il faut ensuite attendre 48 pour que ça refasse surface.
La monarchie de Juillet est emportée par des journées révolutionnaires, et le gouvernement provisoire (48) va
instaurer le suffrage universel. Et le nouveau régime politique, la 2ème République va se singulariser par deux
prises de décisions:
- L’abolition de l’esclavage.
- L’adoption du suffrage universel. => le corps électoral passe de 25000 électeurs à 9,5milions
d’électeurs.
Malgré tout, la limitation de la reconnaissance du suffrage s’inscrit dans la tradition de n’accorder le droit de
vote qu’aux personnes qui sont en mesure d’exercer ce droit de vote de manière indépendante (à l’exclusion des
femmes).
Pourquoi cette conception? Parce qu’au milieu du 19ème, on considère que les femmes sont sous l’influence de
l’Eglise, qu’elles n’ont pas cette capacité d’indépendance et comme l’Eglise est proche des milieux
monarchique, la jeune république a peur que les femmes votent pour les conservateur. Cette limitation est
également valable pour les domestiques, pour les enfants majeurs mais qui vivent encore chez leurs parents (car
pas pleinement indépendants).
Pour d’autres pays, le même mouvement se produit, comme en France. En Grande Bretagne (1832-1918) c’est à
l’issue de mouvements révolutionnaires qu’il y aura reconnaissance du suffrage universel et des mécanismes
démocratiques.
En Allemagne plus tardif, le suffrage universel est lié avec la construction de l’unité allemande. C’est en 1871
que cette unification arrive, et là dedans on introduit le suffrage universel. Idée: rapprocher par le sentiment
national et suffrage universel. Par ce rapprochement faire adhérer le peuple à l’unité national.
Ainsi progressivement, cette idée de suffrage universel est consacrée à la veille de la Première guerre mondiale.
Mais elle est partiellement consacrer en laissant de côté pour la France, le droit de vote pour les femmes.
John Rawls (1921-2002) connu pour ces ouvrages en 71: théorie de la justice. Dans cet ouvrage recherche un
fondement philosophique à la conception d’Etat providence, va ainsi mettre en lumière des principes de justice
redistribuiez. Ici, va prendre en comte la nécessité d’accroissement des richesses (croissance), cette idée doit être
conciliée avec l’aide aux plus défavorisés. Combiné à un 3ème élément: idéal de protection des libertés
individuelles.
Va développer théorie de justice démocratique => distribution de manière égale, des libertés fondamentales,
qu’à chacun soit reconnue les mêmes libertés fond. Cherche à formuler un principe de justice éco et sociale, qui
soit compatible avec la notion de libéralisme (dans années 70).
Ronald Dworkin : les individus doivent être traités de manière égale. Il développe l’idée que tous les
individuels ont droit à une égalité de traitement par les instituions politiques. Les individus ont ainsi des droits
contre l’Etat. Et le rôle du juge est de faire respecter ces droits reconnus contre l’Etat. Dans cette conception, il y
a chez cet auteur, l’idée du libéralisme fondé sur la notion d’égalité. Il élabore ainsi une théorie libérale des
droits qui a l’objectif précis de garantir les droits moraux que les individu ont contre l’Etat. Et ces droits relèvent
d’un droit naturel, abstrait à un égal respect de l’individu .Il place cet impératif d’égalité comme fondement de
toute théorie de la justice légitime. Et c’est à partir de cette conception que Dworkin va pouvoir justifier un
certain nb de positions politique. Dont, l’idée de désobéissance civile ou discrimination positive (raciale, et
ensuite au profit des femmes). V va donc accorder une place très importante aux juges; pour défendre les droits
individuels. Les juges doivent se référer à des principes moraux, et c’est à partir de ces principes moraux que ces
droits individuels contre l’Etat vont pouvoir être opérés. Ce qui est développé par lui dans un ouvrage en 1986:
L’empire des droits.
Bobbio (1909-2004), Juriste: sa réflexion est proche de Rawls, il n’existe pas de démocratie sans droit de
l’homme protégés, et que sans démocratie, les conditions nécessaires pour la résolution des conflits ne sont pas
réunis. Le régime démocratique, doit faire apparaitre l’idée de pacte entre les citoyens, et dans ce contrats, il doit
être prévu une close qui assure aux individus, une égale distribution des richesses pour atténuer, éliminer les
inégalités de départ et pour lui cette idée de démocratie, justice sociale redistribuiez est essentielle car sans ça, la
démocratie n’a pas de future.
D'autres auteurs vont essayer de répondre de manière concrète aux problèmes de la société.
Saint Simon développe un courant de pensée favorable au développement de la production, que le
développement de la production est un moyen d'amélioration de la condition du peuple. Pour cela les femmes ne
doivent pas être écartées de la production.
Prosper Enfantin est favorable de l'élection des femmes et ses idées sont reprises à travers des journaux et c'est à
travers la liberté de la presse que ses idées féministes trouvent à s'exprimer.
2/ Les femmes combattantes sur le terrain de la libre expression
Beaucoup de femmes vont s'engager pendant les journées révolutionnaires de 1830 et l'une de leurs
représentations est le tableau de Delacroix : Les trois glorieuses.
En 1830 elles se voient confisquées la révolution par Louis-Philippe. Ces femmes vont mettre tout de même à
profit ce nouvel espace de liberté qui s'ouvre à elles en utilisant par exemple les pétitions qu'elles adressent aux
représentants du peuple. Elles utilisent la presse aussi, en 1832 paraît La femme libre qui fait un lien entre la
défense des femmes et des prolétaires et placer sur le même terrain leurs revendications. L'égalité est un élément
pour ces femmes indissociables de la liberté et la reconnaissance de l'égalité en faveur des femmes doit passer
par une réforme de l'éducation et une réforme du divorce.
En 1836-8 La gazette des femmes dénonce le code civil en raison de la place qu'il réserve à la femme par rapport
à son mari. L'une des premiers revendications est l'application des mêmes droits et notamment pendant l'union.
1840, extension de cette revendication juridique au terrain politique avec la demande du droit de vote.
1909, union française pour le suffrage des femmes, cette union marque un tournant avec des actions devenant
plus modérées sous la forme de pétitions, de conférences.
A l’aval de la 1ere guerre mondiale, ce mouvement a le soutient du quelques députés, de partis, mais la guerre va
mettre entre parenthèses ces débats politiques, mais en même temps la participation des femmes a l’effort de
guerre, leur travail, va faire que un autre regard va être portée sur elle et vont être perçues comme les gardiennes
des valeurs des nations. La première guerre n’a pas été un moment émancipateur pour elles.
2/ L’idée du suffragiste :
Cette première période va se poursuivre par l’échec de suffragiste.
Pendant ces année 1918-1939, deux organisations vont exister, en dépit de leur nombreuses action, le droit de
vote est toujours refusé davantage par les sénateurs que par les députés.
Les femmes vont arriver à conquérir les droits sur le terrain juridique.
1938 : modification du code civil, reforme législative qui prévoit l’émancipation des femmes mariées qui se voit
reconnaître la capacité juridique. 1938-1939, avec la crise économique cette question des femmes pour le droit
de vote est mis en sommeil.
Il y a dans d’autres pays européens une avancé du droit de vote, en Russie 1917, en Angleterre 1918, au Etats-
Unis 1920, Turquie 1930 ou Espagne 1931. Pour la France il faut attendre la fin de la seconde guerre mondiale
pour la reconnaissance du droit de vote.
C'est là qu'il va associer radicalisme, démocratie et république. Il affirme que la démocratie repose davantage sur
le contrôle des pouvoirs que sur la question de la meilleure forme de répartition des pouvoirs. Pour lui cette idée
se développe de la manière suivante. Ce contrôle doit être organisé au sein du régime représentatif. C'est là
l'essence même de la démocratie= le contrôle permanent exercé sur les gouvernés sur les gouvernants.
Cela est d'autant plus nécessaire qu'Alain a présenté le pouvoir exécutif comme étant d'essence monarchique et
le pouvoir législatif comme d'essence oligarchique.
L'originalité de la pensée d'Alain va être la manière de contrôler les pouvoirs. Le contrôle s'apparente à une
chaîne: les électeurs contrôlent les députés qui contrôlent les ministres qui contrôlent les bureaux,
l'administration sous leur autorité. Alain précise sa pensée en 1912: ce que j'appelle liberté c'est la dépendance
étroite de l'élu par rapport à l'électeur.
Il va mettre en relation sa réflexion politique avec une période de l'histoire politique Française avec la pratique
du pouvoir d'Émile Combe, ancien président du Conseil qui a développé ce qu'on appelle le Combisme.
L'attitude qui consiste en une action permanente de l'électeur sur l'élu pour que les élus soient responsables
devant les électeurs.
L'idée est d'instaurer une action visant à contrôler les députés. C'est ce qui va être proposé par Alain dans le
mode de fonctionnement de la république.
Pour Alain, voter c'est être radical. Il fait le lien avec les revendications des femmes pour le droit de vote. Il dit:
quand les femmes voteront, leur vote signifiera par dessus tout république. Par cet acte, chacune d'elle occupera
un peu de terrain contre les puissances, chacune d'elle sera investi de la puissance politique.
Le socialisme se développe en opposition à l'individualisme. Mais c'est en Angleterre que ce mot va acquérir un
sens moderne.
Une des premières définitions: doctrine qui propose l'égalité des conditions par la suppression de la propriété
individuelle et la socialisation de l'économie. Troisième strate dans l'égalité.
Cette égalité sociale absente du débat politique du 18e siècle apparaît dans un contexte politique et social lié au
développement de la révolution industrielle et à la formation d'une classe ouvrière (le prolétariat).
Chapitre 3 : Le socialisme
Les doctrines socialistes veulent empêcher que les conséquences du progrès, en particulier du machinisme soient
préjudiciables à l'homme et en au particulier à la classe ouvrière (le prolétariat plus tard). Ces socialistes vont
s'interroger sur les influences du progrès. Ils veulent faire jouer à l'État un rôle plus interventionniste pour
améliorer la situation des classes dominées par l'organisation capitaliste de la production. Ces doctrines vont se
développer à partir de la seconde moitié du 19e siècle et vont donner naissance à des partis politiques.
L'idée relative à l'égalité des conditions, à l'égalité sociale. Cette idée est présente avant la seconde moitié du 19e
siècle. On va rencontré différents courants qui vont vouloir améliorer la condition des démunis. Et vont avoir des
revendications égalitaires. Au sein du socialisme, différentes approches vont existées en relation avec l'État, à
propos de la place de l'État.
Il y a une nuance à apporter dans leur doctrine à propos des relations homme-femme. Ils admettent qu'il y aura
toujours une égalité entre les hommes et les femmes car les femmes seront toujours moins éduquées. Outre cette
nuance, ils vont, et c'est pour cela qu'ils sont précurseur, dénoncer la propriété privée. Pour eux la propriété
privée est à l'origine des inégalités. La solution est l'abolition de la propriété privée.
Cette conspiration des Égaux s'orientent alors vers le communisme, une appropriation collective et égalitaire des
terres et moyens de productions. Cette doctrine se construit en se référant au passé, en se référant à des épisodes
de la Rome antique. Ces références ne sont pas applicables dans la société du début du 19e siècle; dans les
sociétés qui commencent à entrer dans la révolution industrielle.
Ce mouvement de la conspiration sera exécuté en 1797 par le Directoire pour avoir voulu renversé la République
et le Directoire.
Malgré cet échec et le décalage entre les idées promues et les situations réelles. Ce mouvement va bénéficier de
sympathie de beaucoup de penseurs. Marx et Jaurès vont tous deux saluer cette Conspiration. Marx l'a qualifie
de premier parti communiste en action. Jaurès va également saluer la Conspiration comme étant la première
forme d'expression du communisme en France.
Sa pensée politique se structure principalement sur l'idée d'aliénation, l'idée de lutte des classes et la perception
qu'il a de la révolution française.
Marx est influencé par Engels. Il va être qualifié de libérale de gauche. Il va faire siennes les idées libérales pour
faire évoluer sa pensée dans une démarche de revendication égalitaire. Cela va s'opérer dans les années 1840 car
il rencontre un courant du socialisme. Bacouline et Proudhon. C'est cette rencontre qui va faire que Marx va
développer son idée d'aliénation.
Il y a déjà l'aliénation lié à la religion. Il considère que c'est une illusion. Qu'elle crée un bonheur illusoire et
qu'elle l'entretient.
Il y a ensuite l'aliénation politique. Marx critique le fait que l'émancipation de l'homme ne revêt pas un caractère
pratique et concret. Il est le membre imaginaire d'une souveraineté fictive. Il se demande où est l'origine de cette
double-aliénation= c'est l'aliénation économique.
Marx pense que l'homme travail pour satisfaire ses besoins vitaux. C'est un moyen de se réaliser, de s'épanouir
dans sa vie personnelle. Il en conclut que dans la société libérale, bourgeoise, le producteur, l'ouvrier n'a pas la
maîtrise des conditions de fabrication. Pour remédier à cette situation Marx prône l'abolition de la propriété
privée qui est une des bases de la société libérale et l'instauration du communisme.
Par ce double mouvement, l'homme pourra disposer collectivement des biens qu'il aura librement créé. Cette
réflexion est précisée dans le manifeste du parti communiste en 1848. Il ne parle plus d'aliénation économique
mais d'exploitation de l'homme par l'homme.
Marx considère que la bourgeoisie va exploiter dans le domaine politique et économique le prolétariat. Pour lui
le libéralisme mais aussi la démocratie sont aux par la bourgeoisie qui concède qu'une liberté formelle au
prolétariat. Cette situation doit évoluer selon Marx jusqu'à l'instauration d'une société communiste.
Ces nuances vont aboutir à une séparation entre ces deux courants du socialisme et cette séparation va trouver à
s’exprimer dans le cadre de l’Internationale. Soit, l’organisation des partis ouvriers, dont l’objectif est
l’avènement libérale.
Cette première internationale dissoute en 1876, et en 1879 deuxième Internationale créée à paris, elle regroupe ts
les partis Socialiste _ et démocrates.
Au seins de cette deuxième Int. Des différence se font jour sur la notion de « Dictature du Prolétariat ».
Divergences qui interviennent au moment de la Révolution Russe en 1917 et de la place importante qu’occupe
Lénine et en Mars 1917, Lénine va créer l’Int Communiste (Kominterm) qui doit rassembler autour de la Russie,
les différents partis communistes.
En France, la question se pause de la participation et place des socialistes réformistes et démocrates, y aura un
débat entre 1920-22, et va faire intervenir Léon Blum va justifier le refus de participer à cette nouvelle
organisation et permettre ainsi à la sociale démocratie, de s’émanciper, s’affirmer pleinement. Depuis 1905, en
effet, il y a un parti politique la SFIO, qui est adhérente de la 2ème Int. Et qui recoupe, des marxistes, des
socialiste à tendance démo, et c’est en son seins que les débats auront lieu pour savoir si oui ou non on y adhère.
Léon Blum prend position et réfute la dictature du prolétariat et _ sa position est minoritaire et la SFIO à une
large majorité va approuver l’adhésion à l’Int. Communiste, ses membre majoritaire de la SFIO vont formés en
1922, le Parti communiste. Les minoritaires restent dans la SFIO, Blum en devient le président et se présente
comme le gardien de la vielle maison (traditionnel socialiste). Blum en 1922 s’inscrit dans l’ héritage de Jaurès
qui ne séparait pas le socialisme de la Démocratie et les idées relatives à l’individus, vont trouver à s’exprimer
au sein de la SFIO. celle-ci va chercher à concilier le socialisme et la liberté, qu’elle soit individuelle et
politique. Ils défendent également tt deux la paix et élément identitaire.
Proudhon (1809-65):
1840 : qu’est-ce que la propriété , est journaliste et va devenir député puis devra s’exiler après la venu de LN
Bonaparte, il va développer l’idée d’une disparition, d’une condamnation de l’Etat, car pour P. L’état est par
nature mauvais car repose sur l’ idée d’autorité. Pour lui on ne peut pas envisager des modification car cela aurai
pour effet d’accroitre… C’est cette autorité de l’Etat qui permet au système capitaliste d’opprimer les forces
collectives. Cela se traduit par le fait qu’il existe une centralisation politique et administrative. Aussi, la solution
qu’il prône en relation avec la disparition de l’état passe par l’instauration de groupes autonomes locaux pour
instituer un fédéralisme. Et cette fédération de groupe doit permettre la disparition de l’autorité. Une gestion
égalitaire, en commun qui repose sur un « contrat de fédération », une convention par laquelle une ou plusieurs
communes s’engage de manière réciproque et égale, les uns envers les autres, pour un ou plusieurs objets
particuliers. Cette conception va très loin car dans principes fédératif, va faire des commune des êtres souverains
, remplacent l’état et s’occupent de la justice, de la police, de la défenses.
2ème forme: s’inscrit dans la continuité de ses idées, = Celles de Michel Bakounine (1814-76) Prône l’anarchisme
libertaire => destruction immédiate de l’Etat. Pour remplacer cette forme d’organisation étatique pour la
remplacer par coopération et solidarité entre les hommes. Pour parvenir à ce but, Bakounine veut inciter le
peuple à la Révolution pour renverser l’Etat. Pour engager cette action, B. Développe le projet d’avoir recours à
des professionnel de la révolution pour aider le peuple à renverser l’Etat. Ce mouvement, on va le retrouver
début du 20ème siècle en France avec des manif liés à des attentats (1970).
Vont s’opposé aux idées de Marx. Idée de Marx d’un socialisme étatique qui va l’emporter. C’est cette forme qui
va prédominer.
4 constitutions : 1918 limitation des suffrage et organisation pyramidale du pouvoir, 1924 caractère bicamérale,
1936 suppression d’un des sociétes de l’union et remise en cause du bicamérisme constitution stalinienne, 1977
dictature du prolétariat, a l’état du peuple tout entier, un renforcement de la primauté des partis avec ce
centralisme démocratique, cette constitution prévoit la liberté d’expression, de presse dont l’objectif est la
consolidation du régime socialiste.
La glas noce (idée de transparence) et idée de perestroïka reforme économique et sociale difficile a mettre en
œuvre.
Chapitre 4 :
Les totalitarismes
On peut définir un régime totalitaire comme un régime politique non démocratique où le pouvoir est exercé par
un petit nombre de dirigeants qui font peu cas aux droits de la personne humaine.
L'emploi de ce terme date de l'époque de Mussolini au début des années 1920 et c'est au début de son ascension
qu'il va qualifier l'État fasciste comme un État totalitaire. Dans les années 1930 le totalitarisme est assimilé à la
dictature. L'idéologie fasciste qui se développe en Europe dans l'entre-deux-guerres constitue un mouvement qui
conteste le modèle de la démocratie libérale et qui va s'opposer au projet révolutionnaire marxiste.
Le fascisme c'est de ne pas prendre en compte l'individualité pour la fondre au sein de l'État.
La singularité de l'idéologie fascisme est de regrouper plusieurs thématiques autour d'idées extrémistes et de les
faire reposer sur la violence. Les partisans de cette idéologie fasciste se caractérise par:
4. Rejet de la démocratie libérale
5. Rejet de la philosophie des Lumières et du rationalisme
Dans ces idéologies la liberté d'expression est mis en avant, on fait appel au débat, à l'intelligence des citoyens
pour opérer un choix quel qu'il soit.
Il faut faire appel à l'instinct, à l'irrationnel dans le fascisme. C'est dans le cadre de l'Europe de l'en deux guerre
que les fascistes vont accéder au pouvoir dans certains pays.
Au cours des années 20-30, le fascisme va s'exprimer dans des dictatures conservatrices. Ce mouvement va
toucher aussi bien l'Europe Oriental que l'Europe occidental.
Ce qui est recherché avec l'idée d'encadrement dans le cadre d'un groupe est d'affirmé la négation de l'individu.
L'individu doit se fondre dans un groupe. En 1932 Mussolini affirme que l'individu n'est rien et que c'est l'État
qui est tout. L'institution étatique doit organiser tous les aspects de la vie du peuple.
Idée d'encadrement économique. A travers l'État tout ce qui est attrait à l'éducation, à la formation, à l'assistance
sociale, sanitaire est pris en charge par l'État totalitaire. Les éléments liés à la vie privée sont contrôlés par l'État
totalitaire. Ce fascisme italien va progressivement aussi glisser dans les années 30 sur le terrain du racisme avec
à partir de 1938 la mise en place de loi raciale qui vont s'inspirer du nazisme. Ce rapprochement idéologique va
faire encore plus basculer le régime Mussolinien du côté des régimes totalitaires.
Aux aspirations nationalistes de l'après 1er Guerre va s'ajouter des idées racistes. Les idées nazi vont être
exprimés dans Mein Kampf. L'idée est que les hommes appartiennent à des races inégales et ceux qui
appartiennent à la race supérieure doivent dominer les autres. Pour lui, la race aryenne appartient à la catégorie
de la race supérieure. Il faut préserver cette race. Il entend assurer par l'intermédiaire de l'État la conservation des
meilleurs éléments de la race aryenne.
Idée reprise par Rosenbern (en 1933 ?) va développer des idées racistes centrées sur la notion de nation. Le but
est de défendre la nation aryenne et d'assurer sa domination sur le monde et cela doit passer par la constitution
d'un État fort, d'un État totalitaire. Ce qui est imaginé est la mise en place d'un État racial, qui va se caractériser
par un politique expansionniste et la mise en place d’un système d’élimination des opposants allemand et puis
rapidement élimination de la population juive. A partir de la formulation de cette idéologie, Hitler va conquérir
le pouvoir.
Cette conquête s’inscrit dans un contexte particulier, en 1871, création du Reich. Le Reich est un régime fédéral
(25 états souverains dont 4 royaumes = Unité allemande). Chaque État garde ses institutions et il y a un
gouvernement d'empire qui se charge de la diplomatie, du commerce, de l'armée...
Après la 1er guerre, un nouveau régime se met en place autour des socialistes allemands en 1919. Une nouvelle
constitution est rédigée qui fait de l'Allemagne une république fédérale parlementaire composé de Länder qui ont
des compétence étendues. Comme un certain nombre de pays, la crise économique mondiale de 1920 renforcé en
1930 va fragiliser le régime politique instauré. Cette fragilisation va favoriser la poussée des extrêmes hostiles au
régime. Les partis traditionnels ne sont plus en mesures d’être majoritaires, ils doivent alors composer avec
Hitler, dont le parti remporte l’élection législative de 1932.
En 1933, Hitler chancelier, chef légal d'un gouvernement de coalition. Il va prendre des mesures pour instaurer
une dictature, un état totalitaire.
Il annule la presse, les mandats des élus communistes. Il se fait voter les pleins pouvoirs par l'Assemblée. En 34
Hitler va transformer la vie politique allemande. Loi du 1er décembre 1933= proclame l'unité entre le parti et
l'État. L'État devient un État centralisé. Conséquence: les partis politiques disparaissent, il est interdit d'en créer
de nouveaux et cela va profiter au parti nazi. Régime du parti unique. Cette disposition va être renforcée par la
suppression de l'opposition interne au national-socialisme. Le 2 aout 1934, Hitler devient Führer et chancelier
d'Allemagne.
A partir de la il développe un Etat totalitaire qui concentre tout les pouvoirs Toute légitimité vient du Führer, son
autorité s'impose à tous et repose sur l'idéologie exprimée dans les années 20.
Une unité est instaurée autour de la personnalité, et le 3e Reich est mis en place. Cela va mettre en place un
encadrement physique, moral, intellectuel sur la population. Politique de répression et d’embrigadement, liée à
ces éléments, il ya aussi le développement d’une police, d’une justice au service du nouveau pouvoir. Les SS,
gestapo, action sur opposant au régime, incarcéré dans des camps de concentration puis rapidement seront
déportés les juifs dans des camps d’extermination. Cet encadrement se traduit par une politique sur la jeunesse
avec loi du 1er décembre 1936 et les jeunesses hitlériennes. Tout les aspects de la vie sont contrôler par l’Etat et
sont des vecteurs au service de la propagande du régime. Le IIIe Reich, loi de Nuremberg va mettre en place La
solution Finale.