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Réponsesau aurapport
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effectuée par parune
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relevantde de
l’Inspection Générale des Finances au niveau
l’Inspection Générale des Finances au niveau de la de la
Direction
DirectionGénérale
Généralede del'Agence
l'AgenceNationale
Nationalededel'Emploi
l'Emploi
seserapportant
rapportant à l’évaluation du dispositif d’aideàà
à l’évaluation du dispositif d’aide
l’insertion
l’insertionprofessionnelle
professionnelle
DAIP
DAIP
MAI
MAI2019
2019
Plan de Réponses
Méthodologie de réponse
INTRODUCTION
1.1 Le DAIP est lancé en même temps que les deux autres dispositifs ayant le
même objectif
1.2 Le DAIP s’est focalisé sur le nombre d’insertions professionnelles à réaliser
1.3 La permanisation, raison d’être du DAIP, n’est pas prise en charge
convenablement
4.1 Les dépenses liées aux rémunérations des jeunes insérés sont plus
conséquentes que les contributions de l’Etat aux salaires des jeunes placés
dans le cadre des CTA
4.2 Les dépenses connexes sont constituées principalement du règlement des
frais de gestion
4.3 La baisse des dotations allouées au titre du DAIP, risque de compromettre la
soutenabilité de l’activité de l’ANEM
CONCLUSION
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Méthodologie de réponse
Introduction
Déroulement de la mission :
Par ailleurs, un bureau équipé d’un ordinateur, d’une imprimante, d’une ligne
téléphonique, d’une connexion internet et des accès au système d’information a été
attribué à la commission.
Nonobstant, l’aspect matériel ainsi que les cadres ont été disponibles et
répondaient à toute demande des membres de la commission, sans aucune
rétention d’information, tout en prenant en charge leurs activités quotidiennes.
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Toutefois, la période de l’inspection a coïncidé d’une part, par :
Le changement du Directeur Général de l’ANEM qui engendré un
réaménagement du plan d’actions et du budget ;
Un mouvement de grève du personnel ;
Sans omettre de signaler les congés annuels.
Gest-DAIP a été mis en œuvre dans sa 1ere version en mars 2009, avec une
généralisation sur le territoire national, vers la fin de l’exercice 2010.
La conception et le développement de ce système ont été confrontés à des
problèmes majeurs d’ordre technique et fonctionnel, tant au niveau opérationnel
qu’au niveau décisionnel.
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Sur le plan technique, l’absence, à cette époque, d’une infrastructure adéquate
à l’ANEM, a fait que sa conception était basée sur une architecture répartie (chaque
structure dispose de sa propre base des données locale), dont le contrôle est confié
à des techniciens peu qualifiés. Cette situation avait engendré deux (02) problèmes :
Les échanges de données entre les ALEM, les AWEM, et la DEW, se font à
travers une synchronisation via des clés USB, occasionnant souvent des
problèmes d’intégrité des données ;
Non sécurisation des données locales hébergées dans des postes de travail
non conçues pour cette fin, engendrant ainsi des incohérences des données à
travers des mauvaises manipulations.
Pour remédier à ces insuffisances, en 2014, l’ANEM a mis en place des actions à
court terme, et d’autres à long terme.
Pour sécuriser, soit peu, les bases des données locales, l’ANEM a acquis en
2014, 96 serveurs (48 pour les DEW et 48 pour les AWEM) qui ont été configurés, et
verrouillés au niveau central, pour la standardisation du support sur lequel le
système tourne.
Cette opération a permis d’interdire aux personnes non autorisées de toucher à
la base des données locales.
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Supervision des serveurs des AWEM ;
Mise en place d’un système centralisé d’alertes pour les pannes matérielles et
logicielles.
NB : La majorité des données présentées dans le rapport de base sont extraites de ce
système.
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1. Le DAIP, LANCE PARALLELEMENT A DES DISPOSITIFS SIMILAIRES, S’EST
FOCALISE SUR LE MEMBRE D’INSERTIONS, CE QUI N’EST PAS PERTINENT AU
REGARD DE SA RAISON, QUI EST LA PERMANISATION
1.1 Le DAIP est lancé en même temps que les deux autres dispositifs ayant le
même objectif
Des lors, chaque état dispose d’une approche qu’elle juge opportune pour
encadrer ce phénomène et atténuer de ces effets néfastes.
Notre pays à l’instar des autres Etats du monde a opté deux approches, une
approche sociale qui s’inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable
pour 2030, notamment le premier objectif qui vise l’éradication de la pauvreté à
travers des programmes qui sont pilotés par le Ministère de la solidarité nationale
de la famille et de la condition de la femme.
La deuxième approche, s’appui notamment sur l’encouragement de
l’investissement productif, la valorisation de la ressource humaine par la formation,
le traitement du chômage des jeunes et la modernisation du service public de
l’emploi.
Cette approche est matérialisée à travers le plan d’action pour la promotion
de l’emploi et la lutte contre le chômage adopté par le Gouvernement en 2008.
Elle se base sur :
Une évaluation approfondie de l’expérience des dix dernières années en
matière de promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage.
Elle a pris en considération, à la fois
La réalité du contexte économique et social ;
L’évaluation du cadre macro économique ;
Les différents facteurs qui influent sur l’emploi, notamment l’investissement
et la croissance hors hydrocarbures ;
L’apport des acteurs et partenaires dans la lutte contre le chômage.
Après dix (10) ans de mise en œuvre, les pouvoirs publics ont lancé une
évaluation du dispositif en question en vue d’identifier les points de force et de
faiblesse, après quoi il sera procédé à sa réforme.
Sur la base des bilans attestant des progrès obtenus en termes d’insertion et
de baisse du taux de chômage, il n’en demeure pas moins que le DAIP a démontré
certaines limites notamment :
Face à cette situation, les pouvoirs publics ont pris des mesures visant à
économiser le temps et l’argent par l’intégration du Programme d’Insertion des
Diplômés (PID) géré par le Ministère de la solidarité nationale dans le Dispositif
d’Aide à l’Insertion Professionnelle comme première phase.
Par ailleurs, le contrôle des présences des bénéficiaires sur les lieux
d’insertion, il convient de souligner que le secteur a émis une série de notes et
d’instructions dans ce sens, notamment dans le cadre de l’opération
d’assainissement. Toutefois il y’a lieu de souligner la difficulté de la mise en œuvre
de ces opérations de contrôle, compte tenu du nombre important des insérés ainsi
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que le nombre des employeurs répartis à travers le territoire des wilayas, sans
occulter les moyens humains et matériels insuffisants dédiés à cette opération.
Cependant, il est relevé que les niveaux des objectifs d’insertion a connu des
fluctuations en fonction du contexte socio-économique du pays.
Aussi, il convient de préciser que des orientations ont été données aux
agences locales de l’ANEM pour favoriser le transfert des bénéficiaires du DAIP du
secteur administratif vers le secteur économique et de surcroit veiller au contrôle
de la présence des bénéficiaires sur les lieux d’insertion.
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1.3 La permanisation, raison d’être du DAIP, n’est pas prise en charge
convenablement
Pour rappel, le dispositif Contrat Pré Emploi (CPE) était destiné aux diplômés
universitaires seulement insérés dans le secteur administratif.
Cependant, le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle englobe la
population ciblée dans les autres programmes d’emploi d’attente tels que ESIL, IAIG,
TUPHIMO et CPE.
Dés lors, le dit dispositif est destiné à trois (03) catégories de demandeurs
d’emploi , les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur et les techniciens
supérieurs issus des établissements nationaux de formation professionnelle sous le
Contrat de d’Insertion des Diplômés (CID), les jeunes sortant de l’enseignement
secondaire de l’éducation nationale, les centres de formation professionnelle ou
ayant suivi un stage d’apprentissage sous le Contrat d’Insertion Professionnelle CIP
et les jeunes sans formation et sans qualifications sous le Contrat Formation-
Insertion (CFI).
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Ce dispositif permet de favoriser l’insertion des demandeurs d’emploi dans
le marché du travail en améliorant leur employabilité à travers des processus
d’acquisition d’une formation ou d’une expérience professionnelle.
2.3 Antinomique avec l’esprit du DAIP, les renouvellements illimités des durées
d’insertion peuvent masquer un travail informel
2.4 La gestion bicéphale du DAIP, insuffisamment encadrée, est marquée par des
incohérences
Par ailleurs, des missions de contrôle et d’inspection ont été diligentées par
les services de la Direction Générale de l’ANEM et de la tutelle, en vue de mettre fin
aux écarts statistiques constatés et également des cas de fraudes signalés.
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Cependant, les employeurs n’ont pas perçu cette démarche des pouvoirs
publics comme étant un soutien de l’Etat à l’outil de production qui est l’entreprise,
ce qui a engendré un recours abusif à ce type de recrutement.
S’agissant des mesures de sélection des primo-demandeurs jugés
defavorisantes pour ceux qui sont employables , il ya lieu de préciser qu'ils ne sont
pas mesurables lors de leur inscription à l’ANEM comme demandeurs d’emploi
éligibles au dispositif visant une amélioration de leur employabilité, et par voie de
conséquence une insertion sociale.
Il n'en demeure pas moins que les objectifs escomptes à travers les accords de
partenariat n'ont pas être réalisés en raison des difficultés que connaissent les
entreprises.
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3.1.2 Programmes spécifiques imposés sans perspectives de permanisation
Aussi, les 140 48 postes destinés pour renforcer les services des communes
frontalières à l’effet de recruter les demandeurs d’emploi de ces localités.
3.2 Le DAIP a davantage profité aux employeurs ne répondant pas aux critères
d’éligibilité, qui ne sont pas en mesure d’assurer des emplois durables, et n’a pas
empêché certains d’entre eux de pratiquer des insertions de complaisance
Par la suite, les choses se sont améliorées grâce à l’entraide entre les
organismes avec la tutelle à travers le croissement des bases de données de la caisse
nationale d’assurance des non salariés et la caisse nationale d’assurance sociale des
travailleurs salariés (CNAS, CASNOS, ANSEJ, CNAC et ANGEM).
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Cette entraide a également permis de détecter les cas de fraudes sans occulter
les opérations de contrôle de présence des bénéficiaires sur les lieux d’insertion et
par l’opération d’assainissement des listes des bénéficiaires.
3.3 Procédures de sélection des candidats ne garantissent pas l’égalité des chances
et réduisent les occasions d’emploi permanent.
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L’élargissement du formulaire aux organismes employeurs pour leur donner la
possibilité de sélectionner leurs futurs employés ;
Sa disposition en ligne et sur le site web de l’ANEM.
3.4 Les actions de formation lancées dans le cadre du DAIP, ne sont pas
significatives
4.1 Les dépenses liées aux rémunérations des jeunes insérés sont plus
conséquentes que les contributions de l’Etat aux salaires des jeunes placés
dans le cadre des CTA
Cette situation est dictée par la non motivation des employeurs à l’effet de
prendre les insérés dans cadre du Contrat du Travail Aidé (CTA) et ce, en dépit des
multiples compagnes de sensibilisation entamées par le ministère de tutelle, de
l’ANEM et des services déconcentrées (DEW, AWEM et ALEM).
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Au lancement du dispositif, les services publics tablaient sur l’objectif de
permanisation des jeunes insérés fixé à 33%. Cependant, à la fin 2016 on enregistre
un faible taux de permanisation, qui ne dépasse pas 13,28%.
Ce résultat est dû à plusieurs facteurs :
4.2 Les dépenses connexes sont constituées principalement des frais de gestion.
Les CFI ont enregistré de faibles résultats au regard de toutes les démarches
entreprises pour leur mise en œuvre par manque d’adhésion, aussi bien des maitres
artisans que des jeunes demandeurs d’emploi non qualifiés, sans oublier le montant
de la rémunération (6 000 DA).
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Aussi, la suppression des Contrat Formation Insertion (CFI), du fait que cette
catégorie de demandeurs d’emploi non qualifiée trouve des opportunités d’emploi
sur le marché de l’emploi. Il est mieux indiqué de les orienter vers les centres de
formation pour une qualification professionnelle qui augmente leurs opportunités
d’employabilité notamment pour la tranche d’âge 16-24 ans.
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RESSOURCES MONTANT DÉPENSES MONTANT
Reliquat au 31/12/2017 : 1 218 227 397 Fonctionnement : 801 414 216
-EPGS ANEM : 14 313 387 - Equipement 85 537 000
-Frais de gestion 1 203 914 010 - Fonctionnement des services 460 170 908
- Engagements antérieurs pris à
255 706 307
payer sur l’exercice 2018
Dotation exercice 2018 : 5 533 013 697 Salaires et charges sur salaires : 5 949 826 878
-EPGS ANEM : 3 418 000 000 - Traitements et Salaires 4 859 740 245
-Quote part des Frais de gestion du
DAIP (3% des consommations 2 115 013 697 - Cotisations sociales (26%) 945 426 859
prévisionnelles
- Contributions aux œuvres 97 183 299
- Indemnité de fin carrière 47 476 475
TOTAL 6 751 241 094 TOTAL 6 751 241 094
DÉFICIT 0 DA
Le montant des disponibilités financières au titre de l’exercice 2018 s’élève à 6 751 241 094 DA dont :
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Aussi, il ya lieu de préciser qu’il existe une comptabilité séparée pour toutes les opérations liées au Montants relatifs aux
frais de gestion DAIP de celles relatifs à la subvention NEM. La tenue cette comptabilité est effectuée sur le logiciel PC
Compta qui permet de définir les deux natures de dépenses .
BALANCE GENERALE
COMPTE LIBELLE REOUVERTURE(SOLDES) SOLDE AU 31/12/17
DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
44210000 RETENUE IRG SUR SALAIRES 0,00 31 514 134,34 0,00 31 088 134,10
3 523 512
467300** SOUS-TOTAL 3 523 512 933,69 0,00 933,69 0,00
46770000 PRET VEHICULE 0,00 28 571,43 0,00 9 523,81
467700** SOUS-TOTAL 0,00 28 571,43 0,00 9 523,81
47060001 DEPENSES EN ATTENTE D'IMPUTAT. 198 757,90 0,00 198 757,90 0,00
53000131 CAISSE ORAN (FG) 3,00 0,00 0,00 0,00
530001** SOUS-TOTAL Illustration
9,00 0,00 6,00 0,00
53000200 CAISSE PASEA 4 239,95 0,00 8 845,95 0,00
53000235 CAISSE AWEM BOUMERDES 0,00 0,00 0,00 0,00
615500** SOUS-TOTAL 0,00 0,00 4 161 216,30 0,00
Reprises d’exploitation sur pertes de valeur et
78500000 provisions - actifs courants 0,00 0,00 0,00 184 533 382,88
Reprises d’exploitation sur pertes de valeur et
78500001 provisions - actifs courants 0,00 0,00 0,00 38 053 012,07
Reprises d'exploitation sur pertes de valeur et
785000** provisions - actifs courants 0,00 0,00 0,00 222 586 394,95
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Comptes de Trésor DEW :
Les états de rapprochements des comptes de Trésor de certaines DEW n’ont pas été
effectués.
Des rejets de salaires par les services des CCP non identifiés et sans le motif de rejet
le montant total pour l’exercice 2012 pour les DREM auditées est important.
Certains règlements de salaires (DAIP) n’ont pas été appuyés par des documents
justificatifs tels que par exemple :
Journaux de salaires par type de contrat ;
Etat récapitulatif de salaires;
Ordre de virements.
La comptabilité en extra comptable des différentes DEW n’a pas été faite pour
suivre les différents règlements effectués par le compte de trésor DEW.
Un assainissement des comptes de trésor DEW est nécessaire, pour voir les
documents de règlements manquants, et identifier les rejets de salaires et les
chèques annulés.
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4.3 La baisse des dotations allouées au titre du DAIP risque le compromettre la ……
des activités de l’ANEM.
Il importe de signaler que les dotations allouées chaque année, dans le cadre
des lois de finances, ne prenaient même pas en considération l’évolution normale
des frais de personnel en termes d’avancement horizontal des carrières.
Ainsi, concernant l’exercice 2019, les ressources disponibles (reliquats fin 2018
+ dotation exercice 2019 : voir fiche annexée) sont de l’ordre de 5,43 milliards DA
pour un niveau de dépenses prévisionnelles de l’ordre 6,89 milliards DA soit un
déficit prévisionnel pour l’exercice d’environ 1,46 milliards DA. Le même cas pour
l’exercice 2020 ou le déficit à atteint 1.36 Milliards de dinars.
Des frais de personnel de 1800 salariés payés sur les frais de gestion ;
L’incidence financière de la convention collective signée en 2014 ;
Du fonctionnement des services de l’Agence et la concrétisation du plan de
modernisation et du développement initié depuis 2011 ;
De la prise en charge des engagements contractés antérieurement non encore
honorés.
Cette situation telle qu’elle se présente, doit faire objet de prise en charge par
des actions plus radicale car l’ANEM, de par son statut d’Etablissement Public à
Gestion Spécifique (EPGS), n’a pu engendré des fonds propres au vu du son plan de
charge devant assurer un service public de l’emploi à titre gracieux.
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L’Instauration d’une taxe ou autres…. pour chaque placement classique
effectué par les employeurs via l’ANEM ;
L’utilisation des infrastructures de l’agence (salle de conférences de 250
places, salle de formations avec matériels didactiques, presse numérique
haute définition…) ;
La mobilisation de réseaux des experts formateurs de l’agence ;
La mobilisation des experts métier ;
Dispenser Conseils et études thématiques ;
La participation à la mise en œuvre des programmes liés à l’emploi à
l’international.
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5. EN MANQUE DE PERFORMANCE, LE DAIP FORTEMENT IMPACTE PAR LE FRAUDE
N’A PAS PERMIS UN NIVEAU IMPORTANT DE PERMANISATION MEME AVEC LES
RECENTES MESURES D’INTEGRATION.
Aussi, les mesures récentes relatives à l’intégration des insérés n’ont fait
l’objet pour l’instant d’aucune évaluation à même de nous éclairer sur la
performance du dispositif.
5.1 Le DAIP aurait pu être plus efficient et permettre de réaliser plus d’économie.
5.2 Le DAIP est inefficace, cinq insérés sur six ne sont pas permanisés
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5.3 En l’absence d’un contrôle interne performant, le DAIP a été une opportunité
pour certains d’utiliser les fonds publics à des fins autres que celles pour lesquelles
elles ont été allouées.
Il est évident que dans la gestion d’un dispositif le risque ZERO fraude n’existe pas.
Dés lors, les services de l’emploi (ANEM/DEW) ont entrepris des mesures
apriori et à postériori à l’effet de réduire les risques de fraudes à travers le
croissement des bases de données des organismes CNAS, CASNOS, ANSEJ, CNAC,
ANEM, CNR, Les directions de formations professionnelles et les universités.(copies
des courriers adresse aux secteurs)
Des courriers dont copies ci-jointes ont été adressés à Monsieur le Secrétaire
Général du Ministère des Finances à l’effet d’instruire les trésoriers de wilaya pour
accuser réception des dits titres de perception conforment aux dispositions de
décret exécutif n°94.46 du 6 février 1993 fixant les délais de paiement des
dépenses, de recouvrement des ordres de recettes et des états exécutoires et le
procédure d’admission en non valeur, notamment son article 6 qui stipule que : « les
ordres de recettes relatifs au recouvrement des créances étrangères à l’impôt et au
domaine doivent être émis par les ordonnateurs dans un délai maximum de trente
(30) jours après leurs constations ».
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Le dispositif réglementaire relatif à la sécurité sociale prévoit à travers les
dispositions du décret n°85.34 fixant les cotisations de sécurité sociale pour les
catégories particulières d’assurés sociaux la couverture sociale des ces catégories.
Cependant, lors de l’exploitation des bases de données de la CNAS et de la
CASNOS, ces catégories (étudiants et stagiaires de la formation professionnelle)
n’apparaissent pas sur le fichier.
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5.3.2 En l’absence d’un contrôle interne performant, le DAIP est devenu en partie
une opportunité pour déterminer les fonds publics.
Tous les cas cités plus haut ont été signalés et portés à la connaissance de la
tutelle, dans les délais impartis. C’est ainsi qu’en 2012, le Ministère chargé de
l’emploi a instruit, les services de l’ANEM et des DEW, de procéder à la vérification
de la situation des bénéficiaires du DAIP. L’ANEM s’est donc exécuté : des dépôts de
plaintes ont été déposés aux niveaux des tribunaux territorialement compétents. Il
s’agit de fraudes relevées, aux niveaux des wilayas d’Adrar, Khenchela, Naama,
Relizane, El Taref, El Deid, Ain Temouchent et Mostaganem. Certains jugement ont
été prononcés, d’autres ne le sont pas encore. Aussi d’autres affaires sont encore en
instruction. Une partie des montants détournés ont été récupérés.
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5.4 Les récentes mesures d’intégration sont problématique et peinent à contribuer
à relever le niveau peut significatif des permanisations
5.4.1 La mise en œuvre de ces mesures est confrontée à des contraintes majeures
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Au plan pratique, cette opération a été accompagnée par l’institution de deux
(02) commissions (Nationale présidée par Monsieur le Ministre de Travail et locale
présidée par Mesdames et Monsieur les Walis) dont la mission consiste à prendre
toutes mesures nécessaires pour sa réalisation dans les meilleures conditions et
délais.
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