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Ressources Humaines
et Juridique
DSCG
SESSION 2017
UE 5 – MANAGEMENT DES
SYSTEMES D’INFORMATION
Coefficient 1
SESSION 2017
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AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes vous conduit à formuler une ou
plusieurs hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans
votre copie.
SUJET
AIDADOM
Le cas et les données présentées sont issus d’une situation réelle. Le questionnement est
propre au sujet.
L'application métier AidSys fait l'objet d'un projet de déploiement national et devra, à
terme, assurer la montée en charge du support aux fédérations. AIDADOM s’oriente vers
un portage en mode Web de plusieurs applications et vers un hébergement central au sein
d’un Datacenter.
À l’aide de vos connaissances et des annexes 2 et 4,
4. Apprécier le choix d'AIDADOM de recourir à un site central d’hébergement.
5. Décrire le mode "full-Web" et expliquer comment il peut être vecteur de performance.
6. En quoi la virtualisation et la haute disponibilité des serveurs AidSys peuvent-ils avoir
un impact sur le coût total de possession ?
7. Préciser ce que recouvre le concept d’"Accords de niveaux de service" (SLA) et indiquer
les avantages procurés par une gestion de SLA et le référentiel qui le préconise. Deux
avantages sont attendus.
9. Proposer six indicateurs, relevant de deux catégories différentes, afin d’évaluer l’accès
à la plate-forme FOAD.
Afin d’éclairer les responsables d'AIDADOM, les éléments que vous proposerez
devront être argumentés de manière détaillée et structurée.
1. Programmes d’actions
Programme d’actions 2008-2012
Le Ministère du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité, la Caisse
nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et AIDADOM ont signé en 2008 une
convention de partenariat afin de soutenir la démarche qualité et la gestion prévisionnelle
des emplois et compétences (GPEC) d'AIDADOM.
Programme d’actions 2013-2015
Afin de poursuivre les actions engagées grâce à la première convention de 2008, un nouvel
accord-cadre relatif au programme de mutualisation et de modernisation, valable pour la
période 2013-2015, a été signé par AIDADOM et la CNSA en 2013. La convention prévoyait
4 axes majeurs de travail :
1. L’amélioration de la gestion des ressources humaines ;
2. L’amélioration de la qualité des services rendus par les associations et par AIDADOM
;
3. La mise en place du centre de gestion ;
4. Le développement et le déploiement du système d’information national.
L’inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans deux de ses rapports (publiés en
2001 et 2008) appuyait cette démarche d’uniformisation des outils techniques et soulignait
que les choix d’installation de solutions différentes par les adhérents constituaient des
erreurs politiques majeures. Dans un rapport publié en janvier 2011, l’IGAS et l’inspection
générale des finances (IGF) recommandaient aux entreprises et associations d’aide à
domicile, plusieurs améliorations dont :
- une gestion optimisée des plannings visant à réduire le trop grand fractionnement
des interventions auprès des personnes âgées ou handicapées, et les frais de
déplacement qui s’ensuivent ;
- la mutualisation des fonctions administratives pour limiter les charges de structure,
et la mise en commun des personnels intervenant auprès des personnes
dépendantes, afin de favoriser une meilleure réactivité ;
- le développement des nouvelles technologies (télégestion, logiciel de gestion des
plannings, etc.).
Programme d’actions 2016-2020
Soucieuse de poursuivre la modernisation et la professionnalisation des services d’aide et
de soins à domicile de son réseau, et d’assurer ainsi un accompagnement de qualité aux
personnes âgées et handicapées, l’union nationale AIDADOM a défini un nouveau
programme d’actions qui s’élèvera à 41 millions d’euros. Il sera mis en œuvre jusqu’en
2020. La CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) le financera à hauteur de
plus de 21 millions d’euros. Le programme se décline autour de cinq grands projets : les
ressources humaines, la démarche qualité, la création de SPASAD (Services Polyvalents
d’Aide et de Soins à Domicile) intégrés, le centre de gestion et le système d’information.
Accompagnement des ressources humaines et poursuite de la démarche qualité
AIDADOM conduit une démarche d’amélioration de la qualité de ses services depuis 2006.
Les deux premiers axes du programme concernent l’accompagnement des ressources
humaines et la mise en œuvre d’une démarche qualité. L’Union nationale AIDADOM prévoit
d’expérimenter auprès de 300 professionnels des modules de formation à distance. Elle
entend également former l’ensemble de son personnel à l’usage des applications
informatiques, y compris les aides à domicile utilisant une application métier sur
smartphone.
Cette application back-office du réseau AIDADOM a été mise en place en 2004 et gère 4
modules :
- la vie associative et l'organisation interne (qui sont les Présidents, etc.) ;
- la RH-paye ;
- la gestion de dossiers (facturation) ;
- le module comptable.
Un bus de données a été développé en interne pour interfacer AidGest avec le système
d’information des financeurs pour l’échange des flux de prises en charge, des flux de
facturation, de paiement des financeurs, etc.
L'ambition est de faire évoluer AidGest (notamment en termes de base de données) pour
améliorer l'accessibilité et l'ergonomie du produit. Le portage en mode Web est envisagé
afin de permettre une meilleure intégration avec le logiciel AidSys. Ceci facilitera le partage
des informations avec les personnes en charge de la relation client, de la planification et
du suivi de la réalisation des services. Ce logiciel est actuellement en technologie N-tiers
avec client riche et la base de données est décentralisée. Cette évolution d’ordre
technologique consiste à porter l’interface homme-machine (IHM) en mode "full-Web".
b – AidSys
Il s'agit d'une application de front office composée de 3 modules, tous accessibles en full-Web
:
- AidSys-Dom : le produit historique, outil de gestion de la relation client contenant
un outil de proposition automatique de planning. Cet outil est complexe et les
personnes ont du mal à se l'approprier ;
- AidSys-Prim : annoncé comme un tremplin pour faciliter le passage à AidSys-Dom
(les automatismes sont moins forts) ;
- AidSys-Tel : outil de télégestion qui permet aux associations de contrôler, de
c – AidCentre
Pour l’union nationale AIDADOM, la création d’une base de données indépendante des
systèmes de production et qui consolide l’ensemble des informations des associations
AIDADOM est indispensable pour assurer ses missions et responsabilités de "tête de
réseau".
Cette base de données, appelée Infocentre NEVIS, permet des analyses statistiques sur
l’ensemble des niveaux (associations locales, fédérations départementales, régions et
consolidation nationale). Elle permet également de répondre plus facilement et plus
exhaustivement aux grandes enquêtes nationales ou aux demandes des pouvoirs publics.
La base de données infocentre est en place depuis 2012 et accessible, sur le BVPN
(Broadband Virtual Private Network), via un navigateur full-Web.
Le déploiement devait viser 25 fédérations par an pendant 3 ans, soit 75 fédérations à
l'issue du déploiement (80 % des fédérations). Une priorité avait été donnée à la
constitution d'un échantillon significatif de fédérations pour élaborer des statistiques
nationales.
Actuellement, la base est alimentée par plus de 60 départements et 37 fédérations sont
utilisatrices des indicateurs.
2. Hébergement central
L’AIDADOM a fait le choix d’un site central pour accueillir les services AidSys, Infocentre,
etc. L’hébergement du site central est réalisé dans un Datacenter.
Les serveurs abritant les applications ont été virtualisés et des dispositifs de haute
disponibilité ont été mis en œuvre pour garantir la continuité de service.
Les centres de gestion AIDADOM qui souhaitent externaliser leurs serveurs actuels
(AidGest, bureautique, etc.) sur le site central peuvent le faire. A la fin 2015, 26 centres
de gestion AidGest sont hébergés sur le site central et 15 fédérations ont fait part de leur
intérêt pour cette solution en 2016.
Proposition de corrigé
1. Après avoir défini le concept de stratégie informatique, justifier les choix effectués
par AIDADOM dans son programme d’actions 2016-2020 ? (1,5 point)
Points d’attention :
-il ne s’agissait pas de définir la stratégie globale ou la stratégie métier, mais de s’y référer
utilement.
-il ne fallait pas utiliser le terme de décisions, mais plus d’objectifs et de moyens
-L’évocation du schéma directeur du système d’information était bienvenue.
Notons sur ce point que la stratégie informatique englobe la notion de veille technologique qui
constitue une différence notable avec la stratégie globale ou métier.
- Une meilleure qualité de service grâce à la contractualisation d’une relation client-prestataire entre
AIDADOM et la AIDINFO et aux compétences des personnes embauchées dans une structure
spécialisée dans la fourniture de services informatiques ;
- Une réduction des coûts globaux grâce à une mutualisation des ressources pour servir l’ensemble
des besoins du réseau AIDADOM ;
- Une pérennité accrue d'AIDADOM en répondant à la demande du Ministère des Affaires sociales et
de la santé et de l’IGAS, partenaires incontournables dans le secteur des services à domicile ;
- Un apport pour l’urbanisation du système d’information d'AIDADOM notamment en termes de
résilience (capacité du système d’information à résister aux aléas) et de maintenabilité ;
-
Remarques :
- une structuration de la réponse sous l’angle développement et maintenance du SI est bienvenue.
- une observation concernant le bénéfice tiré par AIDADOM qui peut se recentrer sur son cœur de
métier est également bienvenue (mais attention, ce point de vue devra être également être
reformulé plus loin)
- des considérations d’ordre juridiques ne sont pas attendues du candidat (indépendance, contrat,
obligations…)
3. Après avoir défini ce qu'est l'informatique décisionnelle, préciser les services rendus
par ce type d'informatique et identifier les apports essentiels de l'outil AidCentre au
réseau AIDADOM. Deux apports sont attendus. (3,5 points)
Remarque : il ne faut pas confondre avec la base de données elle-même. Les étapes ici sont
postérieures à l’enregistrement dans le système d’information.
Les apports de l'outil AidCentre sont de permettre la génération de tableaux de bord qui sont des
outils de pilotage composés d’indicateurs. (0,5 point)
Il offre la possibilité de générer des tableaux de bord selon les besoins du réseau AIDADOM (2 X 0,5
point : 0,5 point pour la réponse à des besoins de niveaux différents et 0,5 point pour la remontée
d’informations) :
- départementaux (propre à chaque fédération puisque chaque fédération possède l'outil et donc la
base de données associée). L'avantage est ici d'offrir pour chaque fédération un suivi des éléments
locaux sur lesquelles elles souhaitent travailler,
- régionaux (indicateurs communs à toutes les fédérations départementales de la région). Cela
permettrait d'avoir pour les fédérations régionales une vision globale de leur région.
- nationaux (indicateurs communs à toutes les fédérations départementales) pour une vision globale
à destination d'AIDADOM. Cette remontée des fédérations lui permettra d'effectuer des analyses,
des statistiques et ainsi de répondre aux demandes des administrations nationales, régionales et
départementales (Ministère des Affaires sociales et de la santé, CNSA, Conseils Généraux, etc.).
L'outil pourra aisément prendre sa place dans l'architecture applicative d'AIDADOM puisque
l'entrepôt de données pourra être alimenté par les données internes en provenance de AidGest et de
AidSys et externes en provenance de ses différents partenaires (INSEE, ANSP, INED, Eurostat).
Remarques :
1 La question doit être structurée préalablement par le candidat en trois parties :
-définition
-moyens
-application pratique
Sinon, il perd des points faute de mots-clés insuffisamment présents dans sa réponse ou faute de
traitement d’une partie (par exemple les moyens de l’informatique décisionnelle ne sont pas
théoriques et valorise le candidat).
L’application pratique n’est qu’une adaptation de ceux-ci (démarche top-down).
2 Il est également possible d’indiquer que ces outils n’altèrent pas les données de la base en temps
réel et sont contrôlés par identification authentification pour des raisons de confidentialité. Leur
accès full-web n’était pas demandé dans le traitement de la question.
3 les meilleurs candidats pourront utilement évoquer à des fins d’audit le contrôle de cohérence des
données regroupées dans la base de données utilisée, les contrôles de détection d’anomalies
éventuelles, les contrôles de substance et l’exhaustivité et/ou la réalité des données individuelles…)
Le candidat peut utilement penser ici à l’architecture clients-serveur, mais il n’est pas utile ici
d’entrer dans le détail (full web, cloud, client léger, client lourd, SAAS, PAAS, IAAS), en effet la
question est plus orientée utilisateurs, que concepteur ou intégrateur (sans distinguer réellement
hardware et software).
De façon générale une des principales difficultés de cet examen est de comprendre le niveau de
zoom des questions : un des moyens de la résoudre est de bien lire l’ensemble de l’énoncé avant de
commencer à répondre à un dossier, certaines questions suivantes éclairant, comme ici, le
déroulement du dossier.
Il s’agit donc de présenter avantages et inconvénients (structurer permet de ne pas oublier, en effet
les avantages ici sont si forts qu’un candidat oublie facilement de traiter les inconvénients ou
contraintes).
de sécurité liée à la perte de données qui nécessite de mettre en place des techniques de
sauvegarde pour s'en prémunir,
de réversibilité si AIDADOM souhaite un retour en arrière et ne plus héberger ses données
sur un site central.
- Juridiques liées à la localisation des centres de données.
Ce type d'utilisation est vecteur de performance car il permet de réduire le coût des applications en
raison des différents avantages cités à la question précédente mais aussi parce qu'il permet
d'améliorer la qualité de services rendus aux utilisateurs leur permettant ainsi d'être plus efficaces
dans leur métier et donc plus productifs.
En effet, les DSI sont désormais confrontées au concept du BYOD (Bring Your Own Device). Les
employés utilisent de plus en plus fréquemment leurs propres équipements sur le lieu de travail,
qu'il s'agisse du téléphone portable, de l'ordinateur et maintenant des tablettes.
Outre les aspects sécuritaires induits, il s'agit d'un challenge majeur pour les organisations qui se
doivent de fournir à tous leurs collaborateurs un ensemble cohérent de moyens de communication.
Pour permettre aux employés de travailler dans les meilleures conditions, il est nécessaire de mettre
à leur disposition, en toutes circonstances, les outils et applications dont ils disposent lorsqu'ils se
trouvent dans les locaux de l'organisation.
Les solutions proposées doivent par conséquent être compatibles avec n'importe quel type de poste
téléphonique, mobile ou fixe, tout en faisant partie intégrante du système de téléphonie de
l'entreprise.
Remarques :
Le candidat doit ici rechercher les avantages du full-web.
La présentation d’un client léger (voir d’un client lourd) assoit le raisonnement d’un candidat au
début de la réponse à cette question.
Notons que les aspects sécuritaires exposés deux paragraphes au-dessus et la gestion de la
téléphonie d’entreprise sont un peu hors sujet.
Un autre avantage lié à l’évolution du système d’information est la mise à jour des applications
transparente pour l’utilisateur (nouveau module, ajout de fonctionnalités, ajout de contrôles de
prévention, correction de bugs…)
Notons que ce point n’était pas mentionné dans la réponse à la question à la question précédente (le
niveau de zoom demandé était inférieur).
Impact de la virtualisation des serveurs sur le coût total de possession (0,75 point) :
La virtualisation des serveurs peut se définir comme le fait de faire fonctionner plusieurs serveurs
virtuels sur un serveur physique. L’objectif est de mutualiser les capacités de chaque serveur,
permettant à l’entité de réaliser des économies et de réduire les investissements en infrastructures
physiques (hébergées ou non).
La réduction des coûts obtenue en virtualisant l’ensemble des serveurs physiques abritant
l'application AidSys concerne notamment la consommation électrique, le nombre de serveurs
physiques et la quantité de matériels associés (onduleurs, dispositifs de sauvegarde, climatisation,
locaux sécurisés, etc.).
Ces avantages se retrouvent donc dans notre cas chez l’hébergeur et devraient normalement avoir
une conséquence financière positive sur le coût d’exploitation supporté par AIDADOM
Impact de la haute disponibilité des serveurs sur le coût total de possession (0,75 point) :
La tolérance de panne permise par les dispositifs de haute disponibilité (notamment la duplication
permanente de disques durs RAID) doit faire diminuer voire disparaitre les temps d’interruption de
service et donc les coûts induits par ces interruptions (impossibilité de travailler pour les utilisateurs,
ralentissements du travail, etc.). Ces coûts cachés devraient donc disparaître ou fortement diminuer.
Tout ceci a donc un impact positif sur le TCO qui s'en trouvera réduit.
Remarque :
Là la question est difficile car il faut connaitre la définition de la virtualisation, mais aussi
appréhender les impacts financiers (en équipement, en fonctionnement en cas de serveur hébergé
ou non).
Les coûts de production et de maintenance pure pourraient être analysés de façon plus fine.
Heureusement que la question est faiblement notée.
En cas d’ignorance de la réponse exacte, formulez vos observations en rapport avec la question (la
reformulation de l’énoncé n’est pas interdite) sans apporter une réponse fermée ou alors explorer
les deux pistes de réponses possibles dans deux paragraphes successifs au conditionnel.
8. Quels sont les enjeux du projet FOAD pour AIDADOM ? Préciser les avantages et les
contraintes (humaines, organisationnelles, matérielles, etc.) d'un tel outil. (3 points)
Un enjeu ou objectif est la décomposition d’un projet (formulation vague à ne pas confondre avec
un outil permettant de le réaliser) en plusieurs points visés par les concepteurs du projet : il s’agit
en fait des conséquences attendues qui doivent être énumérées et développer proportionnellement à
leur impact (financier, matériel et humain = ressources nécessaires pour réaliser le projet).
L’efficacité d’un projet n’est jugée que bien après (module performance de notre cours) en
pondérant celle-ci en fonction des ressources déployées.
Ici l’humain ne concerne pas les utilisateurs de la plate-forme (mais la hot-line, la mise en place et
la maintenance technique).
La réussite d’un projet est par contre conditionnée par l’adhésion des utilisateurs dans la phase de
déploiement.
Les avantages d’un projet sont à un niveau de zoom plus profond que les enjeux ou objectifs d’un
projet : ils sont pratiques et opérationnels, mais engendre également des contraintes ou
inconvénients qui peuvent être directement rapprochés de chaque avantage correspondant.
De fait, la structuration de la réponse en avantages et contraintes peut générer des inconvénients
graves que chaque candidat s’efforcera de rédiger au mieux.
Il s’agit d’arbre de décisions complexes qui tiennent notamment compte de la personnalité de
chaque utilisateur de la plate-forme et du métier auquel ils sont formés.
Par exemple, en matière comptable et financière, la veille a une grande importance et le contenu
voire les méthodes de traitement sont à actualiser fréquemment sur la plateforme.
- La formation des nouveaux intervenants : elle facilite et favorise leur intégration dans le réseau et
la fourniture d’une prestation de qualité ;
- La formation continue des salariés : elle permet le perfectionnement des personnes et l’utilisation
de plus de fonctionnalités ;
- La formalisation et la lisibilité de l’offre de formation proposée qui est présentée par des fiches
descriptives (syllabus) ;
- Le traçage des activités faites par l’utilisateur ce qui peut être utile pour le formateur/tuteur.
Entrainez-vous à réagir à partir de la nouvelle plate-forme Comptalia et vous pourrez ainsi faire des
commentaires « métier » qu’il vous suffira de transposer au métier de l’aide à domicile.
Attention, ici le corrigé ne vous aide pas à travailler, mais vous conduit à une démarche peu
dynamique (c’est la différence entre la version (lecture) et le thème (traduction dans une autre
langue) ou encore la différence entre démarche active et réfléchie et démarche passive (utilisation
du cours))
9. Proposer six indicateurs, relevant de deux catégories différentes, afin d’évaluer l’accès
à la plate-forme FOAD. (6 X 0,5 = 3 points)
Accepter différentes typologies.
Les cours enseignent généralement en matière de performance les indicateurs quantitatifs et les
indicateurs qualitatifs. Dans notre discipline, cette distinction apparait notamment au niveau des
contrats de services.
La difficulté est ici de structurer votre réponse :
Deux catégories d’indicateurs sont imposées par l’énoncé.
Les étudiants pris par le temps reprendront sans être pénalisés « qualitatif » et « quantitatif ».
Le corrigé propose une distinction beaucoup plus sophistiquée (d’abord des indicateurs concernant le
projet et des indicateurs concernant l’outil (plate-forme)).
La seule faute consiste à répondre par des objectifs (principes souhaités) plutôt que d’apporter des
réponses.
La difficulté est d’introduire des indicateurs qualitatifs sans être trop vague (par exemple :
satisfaction des utilisateurs ou amélioration de la productivité) en essayant d’être objectif.
Indicateurs de résultat :
- Nombre de sessions organisées par an
- Nombre de personnes formées par an par rapport au nombre total de salariés
- Nombre moyen d’heures de formation par an, par salarié (par sexe, catégorie professionnelle, zone
géographique)
- Nombre de structures utilisatrices par an par rapport au nombre total de structures du réseau
AIDADOM
Indicateurs d’impact :
- Taux d’évolution du nombre de stagiaires par an
- Amélioration de la productivité
Le candidat peut également développer ici des indicateurs quantitatifs et qualitatifs relatifs à
l’utilisation de la plate-forme par les utilisateurs :
Remarques :
Il faut éviter d’indiquer que les formations peuvent être suivies à tout moment.
Il faut distinguer les « lives » (formation en ligne à un moment choisi par la plate-forme) avec la
possibilité de les revoir à un moment choisi par l’utilisateur de la plateforme « replay » des brèves
séquences de formation enregistrées systématiquement (plus appropriées aux domaines purement
techniques).
Certaines plateformes proposent également des outils interactifs (recherche, curiosité concernant les
pistes à suivre ou évaluation…) qui permettent de retenir plus l’attention du participant.
Une autre difficulté à éviter est d’évoquer les conflits possibles relatifs au temps de travail et au
temps de formation.
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