26/09/2018

Chapitre préliminaire : Introduction

Dans ce cour nous allons voir comment dans un cadre Etatique qui s’est généraliser peuvent
s’inscrire des systèmes politique très différents.
Généralement nous avons l’habitude de distinguer des systèmes que l’on peut qualifier de
dictature, de démocratie, de monarchie, de parlementaire …
Mais les critères de distinctions possibles entre les différents systèmes politiques sont assez
diversifier.
A travers ce cour nous allons essayer de créer des catégories de systèmes politiques pour nous
permettre de comparer les différents Etats.
Cet exercice de création de catégories de systèmes politiques est un exercice très ancien, déjà
pratiqué dans l’antiquité avant même l’émergence des Etats.
Aujourd’hui être cataloguer de systèmes démocratiques ou non démocratique peut avoir des
conséquences concrète sur les états et les citoyens, ainsi par exemple, dans plusieurs cas,
certaines transactions et opérations internationales sont conditionnées par la démocratie, c’est le
cas par exemple pour l’aide publique au développement donner par les pays développées au pays
sous-développés.
L’importance de ce critère s’aperçoit aussi dans le cadre de l’adhésion à l’union européenne.
De même, Aujourd’hui les états peuvent gagner ou perdre selon leur classification et ceci pour
plusieurs raisons :
- La démocratie peut légitimer ou délégitimer un régime, mais aussi une pratique, une
décision ou même un gouvernement.
- Lorsqu’on met en avant tels ou tels critères pour définir la démocratie, il faut bien être
conscient que cette définition sert les intérêts de certaines personnes, ou de certains Etats.
Ainsi par exemple la démocratie américaine n’est pas la démocratie iranienne.

Toutefois, si aujourd’hui la démocratie a une connotation positive, dans le passé ça n’a pas
toujours été le cas. C’est la raison pour laquelle nous allons étudier pour la 1ére section certaines
classifications classiques des systèmes politiques, avant de jeter un coup d’oïl sur la classification
contemporaine dans la seconde section.

1
SECTION 1 : La classification classique : nombre et vertu

Dans cette section nous allons analyser, brièvement, l’approche philosophique et politique de 3 écrivains à
savoir : Montesquieu, Aristote et jean jacques rousseau.
En effet jusqu’au 19éme siècle les modes de gouvernement étaient classer principalement d’après Le
nombre des titulaires du pouvoir.
En outre d’autre critères étaient pris en considération notamment la vertu ou la sagesse des gouvernants.

Paragraphe 1 : Aristote

Selon ce philosophe deux critères doivent être pris en considération pour déterminer la nature du régime
politique à savoir le nombre et la qualité des gouvernants.

L’approche de la démocratie selon Aristote ?

Nombre Un Plusieurs Masse(Multitude)
Qualité
Forme pure Monarchie Aristocratie (1) République (3)
Forme Corrompu Tyrannie Oligarchie (2) Démocratie (4)

1- C’est-à-dire le gouvernement des meilleurs selon Aristote

2- Une minorité qui ne cherche que ses propres intérêts
3- Un gouvernement d’un grand nombre qui agit dans l’intérêt commun.
4- La république devient démocratie si la majorité commande d’une manière irrationnel les affaires
publiques et au prime de la minorité.
Pour Aristote chaque type de régime peut dégénérer, la démocratie n’a pas le sens qu’on lui donne
actuellement car pour lui c’est une forme corrompu du gouvernement de la masse.
Aristote va plus loin dans l’analyse de cette forme corrompu. On disant que dans les faits, la démocratie
c’est le gouvernement des pauvres, qui sont plus nombreux que les riches. Et par conséquent la démocratie
s’exerce contre les élites.
Par ailleurs, Aristote ne crois pas à la possibilité d’un gouvernement vertueux de la masse car selon lui :
« il peut arriver qu’un seul individu ou un petit nombre se distingue par sa vertu, alors qu’il est
vraiment difficile qu’un grand nombre possède une vertu dans tous les domaines »

Par conséquent le gouvernement d’une multitude n’est pas souhaitable vu qu’il y a de forte chance qu’il
dégénère et qu’il se transforme en démocratie.
Pour Aristote le meilleur régime c’est un gouvernement modéré exercé par quelqu’un dans les intérêts de
tous(Aristocratie).
Paragraphe 2 : Montesquieu

Précurseur de la sociologie et la philosophie des lumières, an antiesclavagiste, son œuvre « l’esprit des
lois ».
Montesquieu a pratiquement reprit la même classification qui été avancer par Aristote en précisant en plus
que le gouvernement de masse n’est possible que dans des espaces réduit.
Par rapport à Aristote, Montesquieu ajoute une nouveauté puisqu’il introduit le critère de l’existence ou
non des lois qui encadrent le pouvoir.
Pour lui le meilleur gouvernement est celui qui est tempéré par une Séparation des pouvoirs, une
séparation quoi doit être fonder sur des lois fixe afin d’éviter qu’un gouvernement agisse selon ses propres
caprices.
Pour Montesquieu la monarchie apparait comme un bon système si les pouvoirs du monarque sont à la
fois encadrés et partagés avec d’autre institution.
2
 08 -10 - 2018
Classification selon jean jacques rousseau :
Selon rousseau qui reprend en grande partie la classification d’Aristote ; nous pouvons divisés les régimes
politiques en 3 catégories, mais une différence de taille par rapport à Aristote : "privilégier le réalisme a la
vertu"
Pour rousseau une même forme de gouvernement peut être la meilleur dans certain cas et la pire dans
d'autres"
Rousseau qu'en générale il y a :
-La démocratie directe qui convient aux états petit et pauvre.
-L'aristocratie compatible avec les peuples qui souffrent d'un manque en richesse et en grandeur
-La monarchie qui convient aux grands états riches.
Pour rousseau la démocratie reste un régime utopique (‫ (متالي‬qu'on peut appliquer aux dieux et pas aux
Hommes.
Concernant la monarchie rousseau estime qu'il s'agit d'un régime corrompu et autoritaire.
Alors que pour l'aristocratie rousseau estime que dans sa forme d'aristocratie élective(le gouvernement
représentatif) est e meilleur régime qu'on peut appliquer aux grands Etats.

SECTION 2 : La classification contemporaine :

Dans la doctrine contemporaine les auteurs distingues entre les régimes démocratiques "démocratie
indirect" et les régimes non démocratiques.
NB : indirect = représentative = élective

A- Le régime autoritaire

Ce régime est basé sur la primauté et l'amplification de l'autorité à travers certains moyens tels que : La
propagande ; La répression et l'encadrement de la population.
Généralement, dans les régimes autoritaires es pouvoirs sont concentrés et monopolisés par un Homme ou
bien une Oligarchie qui se base dans leur gouvernement et leur gestion des affaires publiques sur un
appareil traditionnel qui est l’Administration (la police, les militaires, les chefs de tribus, les dirigeants
des partis politiques et les hauts fonctionnaires(.
Habituellement, il n'existe pas de véritable séparation de pouvoirs dans les régimes autoritaires et toutes
les activités politiques et économiques et même culturelles sont strictement encadrées, de plus la
consultation électorale est généralement absente.
Toutefois, lorsque le régime autoritaire pratique cette stratégie, il s’expose a plusieurs dangers a moyen et
long terme, c'est la raison pour laquelle la plus part des régimes autoritaire ont changé de stratégie pour
appliquer une certaine ouverture de façade.
Ainsi par exemple le régime autoritaire essayera de garantir aux citoyens une certaine liberté de penser ou
de parole mais à condition qu'ils ne remettent pas en cause la stabilité du pouvoir en place.
De même il peut tolérer l'existence des élections mais avec de faux concurrents, et une opposition à
condition qu'elle ne s’exprime pas dangereusement et qu'elle n'affecte pas la stabilité du pouvoir en place.
Mais en réalité le gouvernement dans ce régime n'applique pas à véritable démocratie mais juste une
démocratie de façade.
Quelques exemples de régimes autoritaires : régime syrien de Bachar al Assad, le régime tunisien de Ben
Ali, Le régime turc d’Erdogan.

3
 B- Le régime Totalitaire :

Le concept du TOTALITARISME est apparu au début du 20eme siècle (entre 1930 et 1950(et il
a été conceptualisé par deux philosophe (Hannah Arendt, Raymond Aron).
Les critères du totalitarisme peuvent être résumés en 3 points :
15/10/2018
1- La nécessité historique :

Les régimes Autoritaires se sont développées au nom d’une loi suprême

considéré comme étant préexistante ; c’est-à-dire comme une nécessité
historique indispensable et globale qui dicte au dirigeants les règles à suivre,
c’est ainsi par exemple que pour les NAZI c’est la loi biologique de la nature
qui dicte ces règles : La Hiérarchie des races est donc la race aryenne sensé
être meilleur et plus noble par rapport au juifs, tziganes, les roms …

2- L’omni présence de l’idiologie :

Contrairement aux régimes autoritaires, l’idéologie scientifique est ce qui

confère une véritable légitimité aux régimes Totalitaires, c’est ce qui permet
aux tirants de tous justifier y compris la répression et l’élimination de tous les
opposants qui risque de bloqué l’avènement du salut.

3- La maitrise de la société par la terreur :

Pour appliquer son projet, le tirant doit transformer les individus en un peuple qui doit
être le plus homogène possible.
Cet objectifs ne peut être atteint qu’à travers la maitrise de la société qui passe par la
maitrise des médias, de la culture, de la classe intellectuelle..etc.
De plus pour atteindre ces objectifs, il est indispensable de recourir a la terreur y
compris dans les cercles les plus proches du chef totalitaire.
C’est ainsi par exemple que Hitler avait créé une armé appelée S.S composer
uniquement de Nazi très convaincu pour liquider tous les nazi dont la conviction
n’était pas satisfaisante.

Paragraphe 2 : Les régimes démocratiques.

Ce sont des régimes généralement occidentaux caractérisés par plusieurs critères tels que :

1- L’organisation des élections libres et transparentes.

2- La séparation des pouvoirs
3- La garantie des libertés d’expression et d’opinion.
4- Respect des droits de l’Homme.

Généralement les juristes divisent ces régimes démocraties en 3 catégories :

- Le régime parlementaire
- Le régime présidentiel
- Le régime semi-présidentiel

C’est ce que nous allons essayer d’analyser dans les chapitres qui suivent.

4
CHAPITRE 1 : Le Régime parlementaire :
Dans le régime parlementaire Britannique nous parlent d’une Séparation Souple Des
Pouvoirs, car même si les pouvoirs sont attribués à des instances différentes, ces dernières
peuvent s’influencer mutuellement :
- Le premier ministre britannique est responsable politiquement devant la première
chambre (la chambre des communes) qui peut le contraindre à démissionner.
- En parallèle, la chambre des communes peut être dissoute par le 1er ministre.
En parle d’un régime parlementaire, parce que le parlement détient la plus grande
part des pouvoirs politiques.
22/10/2018
Section 1 : Les principales caractéristiques du régime politique britannique :

Le régime britannique, contrairement à d’autre régime politique est marqué par 3 principales
caractéristiques : à savoir
- L’absence de constitution écrite.
- Un libéralisme politique.
- Une originalité parlementaire.

1- L’absence de constitution écrite :

Le gouvernement est organisé selon des coutumes.
Toutefois, ceci ne signifie pas l’absence totale de texte fondamentaux écrits, c’est ainsi
par exemple qu’il existe une loi qui date de 1619 (Habeas corpus) et qui a pour but de
garantir les libertés individuelles et d’éviter l’arbitraire dans le cadre juridique, ou encore,
la loi (Bill of right) de 1689. Ceci dit ces 2 lois n’ont pas un véritable caractère
constitutionnel pour qu’elle puisse être révisée par le parlement britannique.
Depuis 1999 on assiste à un mouvement de réforme de la constitution britannique
qui se traduit par la création de nouvelle règles afin de codifiée certaines règles
coutumières.
2- Un libéralisme politique :
Le système Britannique est un système qui a privilégier très tôt et d’une manière
approfondit l’épanouissement des droits et libertés, et qui a permis l’émergence d’une
bonne démocratie britannique.
3- La mise en œuvre d’un système parlementaire originale :
Très tôt le roi avait accepté de partager ses pouvoirs avec le pouvoir législatif mais aussi
avec le pouvoir exécutif et surtout avec le premier ministre.

Section 2 : Le Bipartisme britannique :

Il place face à face 2 grands partis politique : Les conservateurs et le travailliste :

1- Les conservateurs :
C’est un parti politique qui défend la monarchie et le capitalisme classique.
Pour les défenseurs de ce parti politique il n’existe pas une société sans class, d’ailleurs,
pour eux, une société sans class est une utopie.
Les conservateurs sont pour une intervention limitée de l’état dans un système
économique et financier.
Autrement dit, les conservateurs estiment que l’intervention de l’état dans l’économie est
un problème et non pas la solution, pour eux l’état doit se contenter des fonctions
régaliennes (police, justice…), mais sans intervenir dans le marché économique, les
5
 conservateurs sont généralement hostiles a l’union européenne.
2- Les travaillistes :
C’est un parti politique qui défend les intérêts des salariés et des syndicats.
Les travaillistes sont pour l’intervention de l’état dans le domaine économique et financier
et ils sont généralement hostiles aux pouvoirs noyaux.
Depuis 1945, les travaillistes et les conservateurs alternent au pouvoir, mais depuis 1974 les
deux partis politiques ne totalisent que de 70 à 81% des soufrages, alors qu’auparavant ils
réalisaient jusqu’à 90% des soufrages exprimés, ceci est dû à l’émergence de nouveau partis
politiques, comme les nationalistes et les libéraux démocratiques qui reçoivent de plus en plus
de votes favorable au détriment des conservateurs et les travailliste.

Chapitre 2 : Les institutions britanniques :

Ils sont composés d’un pouvoir législatif représenté par un parlement Bicaméral (la chambre des
lords et la chambre des communes) et un pouvoir exécutif représenté par le monarque et le
cabinet.
29/10/2018
Section1 : Le parlement britannique :

- Le parlement britannique est bicamérale, el est composé de deux chambres (La

chambre des communes et la chambre des Lords).
- Le parlement britannique est historiquement très puissant, au point qu’il n’existe pas
un contrôle de constitutionnalité des lois parce qu’on peut remettre en cause le
parlement, on dit souvent que le parlement britannique peut tout faire sauf changer
un homme en une femme.
- Le parlement britannique peut faire et défaire les lois, ils n’a pas d’organes
constituant qui lui sont supérieur, ni d’organes qui puissent le censurer, c’est la
raison pour laquelle dans le pays on a du mal à accepter le contrôle de l’Europe(les
institutions européennes).Le parlement est bicamérale mais avec un bicaméralisme
inégalitaire c’est-à-dire que la chambre des communes disposent de plus de pouvoir
que la chambre des lords.
Paragraphe 1 : La chambre des communes.

- Elle a été créée en 1332, elle représente le peuple c’est la raison pour laquelle le
monarque n’a pas droit d’y pénétrer.
- Lorsque le parlement est en session, en dépose une masse en Or sur la table
centrale pour L’autorité du monarque.
- La chambre des Communes se compose de 650 députés, élus pour 5 ans au
suffrage universel direct avec le scrutin uninominal majoritaire à un cours.
- L’année parlementaire s’ouvre en automne par décision du trône qui est prononcé
par le monarque devant les 2 chambres mais rédiger par le 1er ministre.
- La chambre des communes est présidée par le speaker, qui détient et occupe un rôle
très important (il préside les débats en accordant les droits de parole au députes, il
sanctionne les membres de la chambre qui ne respecte pas les règles mais il doit
rester neutre).
- La chambre des communes est rectangulaire et devisée en deux parties :

6
D’un côté on a le Cabinet et en face nous avons les membres de l’opposition, Les membres de
chaque parti sont assis sur les banes en force de l’importance de leur ministère ; c’est valable
aussi bien pour le parti au gouvernement que pour le parti a l’opposition, ce dernier forme ce
qu’on appel : Le cabinet fantôme. C’est-à-dire une équipe avec des ministres fantômes qui
s’expriment lorsque leurs domaines sont débattus dans la chambre des communes.
Concernant les attributions de la chambre on peut les résumés dans les points suivants :
1- La proposition, la discussion, et l’adoption des lois.
2- La chambre des communes la détention du pouvoir budgétaire : elle fixe les
recettes et dépenses.
3- Le contrôle exclusif du cabinet(le gouvernement) qui se traduit par :
- Le renversement du cabinet.
- L’utilisation de questions posées aux ministres, mais, surtout au premier ministre
(questions orales ou écrites, mais la plupart du temps des questions écrites).
- La possibilité de mener des enquêtes à travers la commission d’enquêtes.

Paragraphe 2 : La chambre des Lords :

Historiquement les Lords sont les descendants des conseillers du Roi.

Le nombre des Lords change selon les périodes et en fonction des choix effectués par la reine
ou par d’autre institution.
Certains lords appartient à certains partis politiques alors que d’autre n’ont aucune
appartenance politique, ils peuvent être choisi parmi les scientifique, les champions olympique
ou les sportifs ou certains militants qui défendent certaines causes, cependant une foi choisi ou
proposé ils doivent passer un orale devant une commission pour savoir s’ils sont aptes ou
capables de contribuer à l’élaboration des lois.
Il existe 3 types de Lords :
1- Les Lords spirituels : ils représentent l’église d’Angleterre et ils sont membres de
droit.
2- Les lords temporels : nommés à vie sur proposition du 1er ministre, cette catégorie
représente la grande majorité des Lords(732).
3- Les Lords héréditaire : ici on devient Lord de père en fils (Les Barons, Les marquis,
Les Ducs…).Auparavant leur nombre s’élève a plusieurs centaine, mais depuis le
réforme de 1999 on a baissé leur nombre de 1190 à 92.
05/11/2018
Les attributions de la chambre des Lords :
- L’examen et la modification des projets de lois
- Le contrôle du gouvernement à travers les questions écrites et les questions orales
- La formation de commission indépendante spécialisée, composée d’experts dans le
domaine.
Cependant, contrairement à la chambre des communes, la chambre des lords a des attributions
moins important et des compétences plus réduite et ceci pour plusieurs raison :
- la chambre des lords a perdu de son influence car ses membres ne sont pas
élus contrairement au député de la chambre des communes.
- la chambre des lords n’a pas un véritable rôle législatif, en effet les lords sont
obligés de voté tout projets de loi ordinaire, dans les meilleurs des cas les lords
n’ont qu’un droit de véto suspensif d’un délai de 1 ans.
- les lords ne peuvent s’opposées a un projet de loi qui été inclus dans le
programme politique du parti qui a remporter les élections législatives.
- La chambre des lords n’a plus le droit de renverser le cabinet (gouvernement).

7
Cependant, la chambre des lords a un avantage très important, c’est son indépendance, dans la
majorité des cas les lords n’appartiennent a aucun parti politique (ni conservateur ni travailliste
ni tout autre parti).
De plus, sa participation relative à l’élaboration des lois tempère souvent un débat politique
caractérisé par les prises d’opposition partisane.

Section 2 : Le pouvoir exécutif :

Ce pouvoir est partagé entre le monarque et le cabinet qui est dirigé par le 1er ministre

Paragraphe 1 : Le monarque :

Contrairement ace qui est véhiculé dans les médias, le monarque britannique dispose
théoriquement de plusieurs pouvoirs, en d’autre terme plusieurs pouvoirs exercés dans les faits
par le gouvernement sont normalement consacrés au souverain, mais dans la pratique le
monarque n’utilise que rarement ses prérogatives royales, et n’agit que sous la pression des
coutumes britanniques.
Selon les juristes britanniques le monarque dispose de 3 types de droits :
Le droit d’être consulté, le droit d’encourager, le droit de mettre en garde.
Généralement le monarque du royaume à un agenda de travail très chargée, puisqu’il passe
plusieurs heures dans son cabinet à prendre connaissance des rapports, des notes
confidentielles et parfois même des projets de lois et des propositions de lois, et chaque fois par
semaine il accueille le 1er ministre pour lui exposé la situation du pays et du monde.
Le monarque dispose de plusieurs autres pouvoirs :
o Il est irresponsable politiquement
o Il peut s’opposer à des lois, accepter ou refuser la dissolution du parlement
o Il a une mission de magistrature morale
o C’est un chef de l’église chrétienne
o C’est le représentant de l’état sur la scène internationale
o Il nomme le 1er ministre issue du parti politique majoritaire aux élections
législatives.
o Il nomme les ministres sur proposition de 1er ministre.
o Nome les juges et les diplomates : un pouvoir qui partage avec le 1er ministre.
o Il est commandant des armées
o Il ouvre et clos les sessions parlementaires qu’il préside et prononce un
discourt rédigé par le 1er ministre) lors d l’ouverture de la session
parlementaire
o Il reçoit le 1er ministre chaque mardi à 18.30 pour être informer.

8
 - Paragraphe 2 : Le Cabinet ministériel et son chef :

Il est composé d’environ 20 à 25 membres et correspondant à une forme resserrée du

gouvernement (une centaine de ministre)
Les membres du cabinet sont généralement choisis parmi les parlementaires, sauf que ces
derniers temps, tous membres du cabinet sont choisi parmi les députés de la chambre des
communes.
Le 1er ministre est obligatoirement issu du parti majoritaire à l’élection législative.
Pour être élu, il a besoin de la confiance de la chambre des communes.
On peut considérer que le 1er ministre est presque élu indirectement par la population.
Le 1er ministre dispose de plusieurs pouvoirs :
- il choisit les membres du cabinet
- il dirige la politique générale de l’état
- il dirige l’administration
- il dispose du pouvoir législatif qu’il partage avec la chambre des
communes à travers les projets de lois.
Toutefois ; depuis 2011 on a limité ses pouvoirs puisqu’il ne peut plus dissoudre la chambre des
communes a sa connivence (comme il veut). La procédure est devenue plus compliquer parce
qu’elle exige l’approbation d’une grande partie des députées.