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Cour du 05/10
Le droit du travail c’est une branche du droit. On pourrait parler du droit des rapports salariaux du
travail. Cela concerne les salariés.
Droit du travail : Ensemble de règles qui régit un rapport entre des sujets de droit.
Le salariat est la clef d’entrée dans le monde du droit du travail. Le travailleur va se pré-valoir de
droit, débiteur d’obligation et ses rapport avec son employeur .
Rapport de travail saisit au travers du code civil , envisagé comme un contrat de droit commun et
le code civil ne les traitait pas autrement. Ce qui est la base de la relation contractuelle : 2
personnes qui contrôle sur un pied d’égalité. Relation de travail subordonnée /salarié pas égale
car salarié soumis a l’employeur . Cette inégalité a permis de construire un droit du travail qui
s’est émancipé du droit civil (exemple : abolition esclavage, pas de travail pour enfants mineurs
…)
- contrat de travail : rapport de travail d’abord envisagé avec le code du travail. Tout rapport de
travail est réputé naitre d’un contrat. Pas évident car on peut fournir un travail sans avoir de
contrat
Contrat : accord entre 2 partie , on s’engage dans qqchose avec une contrepartie
Le rapport de travail salarié toujours un contrat; fournir du travail contre une rémunération.
Contrat du travail : convention par lequel une personne physique (salarié) met son activité au
service/disposition d’une autre personne ;elle peut être physique ou morale ;et cette deuxième
personne est l’employeur. Sous l’autorité par lequel elle se place moyennant rémunération .
Opération de qualification juridique : examiner les faits et regarder si au regard de ses faits tel ou
tel conclusion peut en être tiré. Est ce que la personne est vraiment salarié ?
Contrat de travail = contrat consensuel : pas besoin de support écrit pour exister . A partir du
moment ou on a décidé de fournir du travail contre rémunération et d’accepter subordination
vous êtes salarié.
Nature double :
- Dimension institutionnelle : va placer le salarié dans une situation non contractuel. Titulaire du
contrat de travail lié à l’employeur et intégré à l’entreprise . Or Entreprise n’est pas un monde
contractuel . Implique soumission au pouvoir de l’employeur ( peut donner des ordres/
directives/sanctionné etc…) Employeur va avoir un pouvoir de dicter des normes (exemple :
port chaussure de sécurité , durée du travail etc…)
Pouvoir patronaux : rapport d’emploi/ rapport d’inégalité juridique cad que l’employeur jouit d’un
pouvoir sur le salarié. Système juridique qui habilite l’employeur à prendre des décisions qui vont
affecter le salarié, sans son accord. Contrairement à ce qui prévaut dans le contrat (égale à égale)
Ce pouvoir à pour vocation à s’exercer sans contrôle a priori -> privilège du préalable . Une
administration va prendre une décision et celle ci entre en vigueur indépendamment de tout
contrôle au préalable.
- Pouvoir normateur/réglementaire : employeur est habilité a prendre des actes qui vont
modifier l’ordonnancement juridique (ens des règles régissant notre vie) -> Règlement intérieur
cad toutes règles de discipline de l’entreprise
- lutte du travailleur : grèves . DT permet que la défense des intérêt viennent perturber
l’entreprise ( ne pas venir au travail par exemple) au vu de formuler des revendications .
L’employeur ne dispose pas de moyen de rétorsion . « Lock out » interdit cad que l’entreprise
ne peut pas fermer son entreprise . Il doit continuer a rémunérer les non grévistes et ne peut
pas les mettre au chômage. Maintient leur travail et leur rémunération tout ça garantie par la
constitution. Cessation collective du travail. Droit de grève c’est un droit individuelle mais on ne
peut faire grève que si qqn d’autre le fait avec moi (minimum 2)
Droit de grève pas soumis a une délibération collective ; pas nécessaire que la majorité des
salariés soit d’accord.
Canal électif : élu par la collectivité de travail cad les salarié de l’entreprise (interne)
- négociation collective : procédé propre au droit du travail cad que ça désigne un processus
de discussion entre employeur et salarié qui sont représenté par syndicat. Et va déboucher sur
conclusion d’un accord lui même doté d’un effet normatif .
Comme un contrat qui va régir les rapports de travail en plus de la loi. Préciser condition d’emploi
du personnel.
- intervention publique : législation, loi (voté par parlement), règlement (acte prit par le
gouvernement), contrôle de l’application des règles a travers l’inspection de travail. Il existe
aussi des décisions ponctuels
Le rapport juridique régit par bcp de texte d’origine diverses , droit du travail se singularise par
une multiplication des sources du droit.
- Sources supra- éthatiques : au dessus des normes national ; loi des normes de l’union
européenne. Directive sur CDD par exemple, directives sur la durée du travail. PQ? Pour
harmoniser règles de l’union euro.
- Constitution
- loi et règlement
- Droit négocié
- Usages : règles qui s’est imposé au fur et à mesure. Exemple : prime de fin d’année
3 questions se posent : d’ou cet avantage tire sa source ? (Exemple : si je n’ai pas reçu une
prime de fin d’année , d’ou venait cette prime?)
Cour du 12/10
Contrat de travail : une personne qui s’engage a travailler pour qqn d’autre moyennant
rémunération .
-> opération de qualification juridique : face a une situation de fait a t-on un contrat de travail ?
L’existence d’une relation du contrat de travail qui ne dépend ni d’une volonté d’une partie ni de
la dénomination qu’elles ont données la mais des conditions de fait.
28 Novembre 2018: arrêt take eat easy -> création contrat de prestation de services ( entre
livreurs a vélo et plateforme numérique )
4 Mars 2020: soit conducteur UBER sont salarié soit sont indépendants , la cour de cassation a
tranché salarié.
- prestation de travail : toute activité licite cad prestation intellectuel / manuel/ artistique …
La rémunération = salaire
-> en argent
-> en nature (attribution logement, prise en charge soin médicaux, fourniture d’essence)
Qualification du contrat de travail est réservé aux prestations de services ( pas de bénévolat )
Arrêt 94-13.187 : Lien de subordination caractérisé par l’exécution d’un travail sous l’autorité de
l’employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, de contrôler l’exécution +
manquement de son subordonné .
-> pouvoir de contrôle de l’activité : système de géolocalisation pour chauffeur Uber exemple
-> pouvoir de sanction : peuvent être décisif. Exemple pour un livreur rouler sans casque , refuser
une livraison etc…
- Intégration d’un travailleur à un service organisé : ce qui va intérreser le juge c’est la façon
dont le salarié va accomplir son travail . L’employeur va fournir moyen de production ( locaux,
matériel etc). Il doit définir unilatéralement les conditions d’exécution du travail . Exemple :
Détermine périodicité des collages, nombre d’affiche a coter + secteur du collage . Fixation
horaire de travail.
- Répartition des risques de l’activité : dimension fondamentale salariat -> il ne supporte pas le
risque de l’exploitation /de l’activité . Le salarié indépendant supporte risque lui même ,
exemple pendant COVID activité partielle .
Exemple : stage ou nous sommes a la disposition de qqn , pas payé … ou encore les détenus qui
vont travailler mais ne vont percevoir presque rien .
Cour du 26/10
Contrat a durée indéterminé ( CDI ) : forme normal et générale de la relation de travail ( temps
complet plus précisément )
1) condition de recours
a) condition de fond
Loi établit liste de motif limitatif pour lesquels on peut recourir au contrat a durée déterminé cad
cas de retour
L1242-1 code du travail : un CDD ,quels que soit son motif , ne peut avoir ni pr objet ni pour effet
de pourvoir durablement un emploi lié a l’activité normal et permanente de l’entreprise .
L1242-2 : un CDD ne peut être conclut que pour l’exécution d’une tache précise et temporaire .
- le CDD peut être conclut pour remplacer un salarié ou un travailleur absent , CDD de
remplacement (absence maladie, congé , sabbatique , parentale , salarié n’a pas vocation à
revenir etc…)
L’entreprise connait un surcroit de l’activité et se voit contraint d’augmenter ses effectifs . Or deux
exigences : - durée de l’accroissement doit être limité dans le temps et - activité supplémentaire
ne doit pas correspondre aux cours normal de l’activité .
- le travail saisonnier : concerne les emplois dont les taches sont appelé à se répéter chaque
année selon une périodicité a peu près fixe en fonction du rythme des saisons ou des modes
de vie collectif .
- Contrat conclut pour favoriser l’insertion , favoriser reprise du travail (personnes âgées,
jeunes …) motifs autonome de recours .
- CDD à objets définitif : très spécifique réservé aux ingénieur et cadre , accord de branche
étendu , régime original …
- CDD d’usage : pourvoir des emplois pour lesquelles il est d’usage constant de ne pas recourir
au CDI en raison de la nature d’activité de l’activité et son caractère temporaire. Exemple :
audiovisuel, production cinématographique (acteur etc…) Doit être activité principale de
l’entreprise et pour l’emploi considéré doit y avoir un usage qui consiste à ne pas recourir au
CDI pour occuper cet emploi .
Usage : pratique constante (durée dans le temps) générale (concerne tous le monde ) et fixe
( ne bouge pas )
Exemple : il est d’usage de ne pas recruter des joueurs de foot par voie de CDI.
Plus belle la vie : recours au CDD d’usage pour acteur par exemple . Série perreine mais + une
activité temporaire . Emploi lié a l’activité normale et permanente de l’entreprise . Ils ont obtenu
requalification en CDI.
3 interdiction absolue:
- Recruter des CDD pour leur faire effectuer travaux particulièrement dangereux ( manipulation
produit toxique, dangereux)
- Interdiction de pouvoir des emplois en CDD dont les titulaires viennent de faire objet d’un
licenciement économique.
L12-4212: le cdd est un contrat écrit , si pas écrit c’est un CDI forcement !!!!!
-> concerne CDD de remplacement - nom du salarié remplacé doit être énoncé + sa
qualification . Si il n’y a pas ça requalifié en CDI
-> contrat doit précisé date de son terme ou a défaut de terme précis la durée minimale ( date
de fin )
-> condition de temps : terme peut être précis ou imprécis liés a la survenance d’un événement .
Imprecis en cas de
- remplacement
Donc fixation d’une durée MINIMALE Car pas sur de la date de fin !
Durée maximale : en principe 18 mois MAX renouvellement inclut . Accord de branche étendu :
accord collectif de branche ( d’un secteur d’activité ) qui va concerner toute entreprise de cette
même branche.
Lorsque accord de branche : peut augmenter durée max d’un cdd renouvellement inclut .
Cette durée max est abaissé à 9 mois dans certaines hypothèses ou augmenté a 24 mois dans
d’autres conditions.
A) sur un même poste de travail. Après le délai de carence on peut a nouveau recruter . Il doit
avoir un délai de carence entre deux CDD. Délai de carence ne s’applique pas pour le
remplacement d’un salarié absent , d’usage et saisonnier
B) Cdd successif avec un même salarié: salarié pour occuper plusieurs postes successif .
2) REQUALIFICATION CDD
Le contrat à durée déterminé sera requalifié par le juge en contrat durée indéterminé . Qui peut
demander déqualification ? Le salarié / titulaire du contrat !!!
Si contrat rompue avant terme , employeur devra verser tout les salaires jusqu’a échéance du
contrat. Or si le cdd mérite d’être requalifié en cdi; rupture du contrat a durée indéterminé = c’est
un licenciement . Salarié a droit a une indemnité de préavis (augmente en fonction de
l’ancienneté)
Cause de requalification `
- absence d’écrit
Conséquence : donne lieu a l’octroi d(une indemnité de requalification ( minimum égal a un mois
de salaire ) . Véritable sanction est ailleurs .
Cours du 09/11
Si salarié pense qu’il mérite un CDI plutôt qu’un CDD -> Prescription avec délai de 2 ans . L14711
Si salarié estime qu’il a mal été payé il a 3 ans pour déclencher une « action paiement de salaire »
- action fondé sur indice de forme : La cour de cassation considère que le point de départ
correspond au jour de la signature du contrat donc preuve va être fondé sur les mentions
obligatoires sur le contrat. Par exemple si le nom du salarié n’apparait pas cela peut constituer
une irrégularité formelle . Irrégularité de forme constatable .
- Irrégularité de fond : Si conclusion d’un CDD d’usage or en réalité cela ne correspond pas a
un secteur ou il est d’usage d’utilise un CDD. Quand le contrat prendra fin le salarié aura 2 ans
pour agir. Si le CDD se transforme en CDI le délai sera a partir de quand le CDOI aura été
conclut.
- Commun accord des parties : ils sont engagé l’un avec l’autre et les 2 parties souhaitent en
arrêter la .
- Force majeure : notion juridique précise = évènement extérieur aux parties qui est irrésistible
et imprévisible. Exemple : ouragan
- Inaptitude salarié: constat par médecin du travail que le salarié n’est plus en mesure
d’occuper son emploi.
- Justifier d’un recrutement en CDI (ailleurs) : cause de rupture a long terme du CDD
- Faute grave d’une des parties ( faute grave commise par l’une des parties a l’égard de l’autre
pourrai rompre le contrat)
- Si rupture a l’initiative de l’employeur , il devra verser les salaires jusqu’au terme de son
contrat (censé être automatique , si ce n’est pas le cas Prud’Homme)
Lors de la survenance du terme la salarié recruté par CDD (qui ne débouche pas sur un CDI) peut
percevoir une indemnité de précarité qui représente 10% salaire . L12438
OR cette indemnité n’est pas dû en cas de :
- contrat saisonnier
- CDD d’usage
Contrat : à exécution successive c’est-à-dire amené à se poursuivre dans le temps ( pas comme
un contrat de vente). Relation contractuelle censé durer dans le temps. Se caractérise par la
détention d’un pouvoir d’une des partie a l’égard de l’autre.
Quels sont les éléments du rapport d’emploi qui pourrait être changé d’une façon
unilatérale par l’employeur ?
Decision dans lesquelles la cour de cassation a posé le principe selon lequel il faut distinguer ce
qui relève du contrat et ce qui n’en relève pas.
- Ce qui relève du contrat : ne pourra pas être modifié par l’employeur de façon unilatérale , il
doit obtenir l’accord du salarié.
ATTENTION
La cour de cassation élabore une jurisprudence ou les piliers contractuelles ont émergés.
1) 4 piliers contractuelles
Comme on l’a dit le contrat n’a pas besoin d’écrit pour exister ; il est consensuelle . Or comment
identifier ce qu’il y a dedans si il n’ya pas d’écrit ?
- Rémunération
- Qualification
- Lieu du travail
- Durée de travail
a) remuneration
Constitue un éléments du contrat de travail ne pouvant être modifié sans l’accord du salarié.
Exemple : un salarié peut être payé 60% fixe et 40% variable en fonction de ses résultats de
travail (bon ou pas). Si il touche normalement 6000euros et bien 4000 euros peuvent être fixe et le
reste 2000 euros peut être variable . L’employeur doit en parler au salarié et lui laisser le choix.
- certains éléments peuvent compenser sujétion => être sujet a qqchose/contraint par qqchose -
> « sujet du roi »
- Element de contrat qui ne résulte pas du contrat mais de source extérieur à celui - ci.
b) qualification
Un salarié est embauché pour accomplir un travail déterminé il ne peut pas être contraint a
accomplir des taches étrangères a son travail. (Exemple : embauché comme serveur, ne peut pas
travailler en cuisine )
Ici la qualification est différente de la formation; elle représente l’emploi occupé. On va parler d’1
sphère de la subordination , elle va délimiter la subordination du salarié . L’employé peut refuser
une tache si celle ci n’a rien a voir avec sa qualification .
Dans la même logique aucun salarié ne peut se voir imposer une promotion : accord préalable du
salarié nécessaire.
Toutefois principe qui connait des tempéraments : toute modification des taches n’entrainent pas
modification du contrat. L’employeur peut imposer changement de tache pour autant que cette
même tache relève de la qualification actuelle du salarié. Exemple: ouvrier agricole affecté a la
cueillette de citron affecte a engrenage des bananes -> relève de la même qualification même si
ce sont des taches légèrement différentes.
c) lieu de travail
On parle de secteur géographique . Loi du 4/05/1999 - le changement de lieu de travail relève
du choix de l’employeur tant que le salarié demeure dans le même secteur géographique.
- Distance
- Bassin d’emploi
On considère que l’ile de France est un secteur géographique (or vraiment très grand)
- circonstance exceptionnelle
d) temps de travail
Distinction entre durée du travail et façon dont cette durée est répartie. En France durée du travail
est de 35 heures par semaine. La durée va être décompté , la répartition de la durée va être
différente .
La durée du travail est un élément du contrat (réserve sur heure supp ;cad au delà de la durée
légale du travail ; c’est l’employeur qui décide ).
Passage d’un temps complet à un temps partiel -> modification contrat et inversement.
Si salarié embauché a temps partiel en 30heures par exemple et son employeur lui dit de travailler
36 heures alors il fera :
Répartition temps de travail et durée du travail : l’employeur peut modifier horaires, déterminer
jour travaillé etc… sans modification du contrat et sans accord avec le salarié.
Exemple : - passage d’un horaire de jour a un horaire de nuit -> la modification du contrat devient
obligatoire
- Travail le dimanche -> accord du salarié si le contrat ne prévoit pas initialement le travail le
dimanche.
Cours du 16/11
Modification du contrat => le salarié peut refuser modification ( si motif éco …) SANS
commettre de faute
Changement des conditions de travail => registre du pouvoir de l’employeur , il pourra imposer
changement aux salariés. Son refus sera constitué d’une faute ( sanction disciplinaire )
Exemple: diminution rémunération si salarié continue a travailler sans rien dit il pourra sous 3 ans
saisir le conseil de prudhomme pour réclamer ses droits.
Il existe une exception L1222-6, en cas de proposition de modification contrat pr un motif eco
(confronté a difficulté eco) il peut faire des propositions de modification de contrat pour raison
éco. Ce texte prévoit qu’une fois que la proposition lui est parvenu le salarié a 1 mois pour
accepter ou refuser et que son silence au bout d’un mois vaut acceptation . Par courrier
recommandé avec accusé de réception et doit préciser que le salarié peut refuser d’enlever ….?
Lorsque refus a été exprimé ( ou silence qui vaut refus) cela ne constitue jamais une faute . Que
peut faire l’employeur ?
2 solutions :
- Renoncer a la modification
Refus modification du contrat ne constitue jamais en lui même une justification pour un
licenciement. Si licenciement après un refus de modification du contrat; la cause sera le motif
pour lequel la proposition du contrat a été formulé au salarié .
« je licencie X pour raison éco » il ne va pas dire « je licencie X car il a refusé proposition de
modification de contrat ».
- détournement de pouvoir
- si changement porte atteinte a un droit fondamentale ( le droit a la vie familiale normale, droit au
repos )
3) Clauses contractuelles
Tout ceci vaut sous réserve de clause contractuelle: vont accroître ou restreindre droit de
l’employeur
La clause dite de mobilité : il peut y avoir des clauses qui permettent a l’employeur de modifier
lieu de travail du salarié en dehors de la zone géographique de mobilité dans les limites de
laquelle il y a des modifications du contrat de travail. Le faire sortir de la zone sans que le salarié
puisse s’y opposer .
Il y a des exigences :
- valable des lors que la variation de la rémunération est fondé sur élément objectif
- ne doit pas avoir pour effet de réduire rémunération en dessous des minimes légaux et
conventionnelle
La clause doit être fondé sur élément objectif et qui ne dépendent pas de la volonté de
l’employeur.
Lieu de travail précisé dans le contrat de travail or cela peut changer . Si déménagement de
l’employeur le salarié ne peut pas refuser si ça reste dans la même zone géographique .
- sanction s’annonce comme tel = « je vous sanctionne pour tel et tel raison … mise a pied pour
trois jours »
- Confronté a des sanctions …..a rattraper….. « retard -> avertissement -> mis dans dossier »
Toutes mesures autre que les observations verbales donc mesures explicites ou implicites :
abstention de l’employeur peut constituer une mesure de l’employeur ( acte express ). Échappe à
cette qualification -> les simples observations verbales ( dite oralement souvent )
Pour abstention : jurisprudence fixé -> savoir si l’avantage refusé au salarié dépend de critère pro
déterminé et non discretionnelle ?
Une mesure prise par l’employeur a la suite d’un agissement d’un employé considéré par
l’employeur comme fautif. Tonalité de la justification par l’employeur de s assure qui importe . Ce
n’est pas l’existence d’une faute qui est importante mais l’imputation d’une faute . Lui reprocher
la faute !
Une sanction prononcé a l’égard d’un salarié qui na pas commis de faute sera toujours une
sanction.
Si licenciement prononcé pour une insuffisance de résultat (quantité de travail faible) ce motif seul
ne suffit pas. Doit découdre d’abord d’une faute ou d’un autre motif (insuffisance professionnelle )
- Procédure simplifié : avertissement , action n’ayant pas d’incidence sur son travail . Notification
par écrit sa sanction . Pas de procédure juste notification de sanction par écrit
- Pour une sanction plus grave avec incidence sur présence du salarié dans l’entreprise, sa
fonction , son salaire …. Procédure plus spécifique avec obligation d’établir un entretient
préalable, suppose de convoquer salarié, il peut être assister par un autre salarié de l’entreprise
ou même par un conseiller extérieur. L’employeur doit lui exposer raison pour lesquels on
envisage de le sanctionner .
L’employeur doit exposer motif pendant l’entretient mais pas dans la lettre .
Délai de 2 jours ouvrables pour envoyer sanction disciplinaire (du lundi au samedi)
- Convocation
- Entretien
- Notification sanction
Tempérament : réitération de fait fautif de même nature . Salarié tous les jours avec 10 min de
retard et ça depuis 4 mois. Vous n’avez rien fait les 2 premier mois mais il continue. La faute est
toujours la. -> atténuation du prince
Exception : Si poursuite pénale fondé sur faute commis par salarié alors prescription interrompue
jusqu’a sanction pénale.
Prescription sanction et droit a l’oubli ; aucune faute qui a plus de 3 ans d’âge ne peut plus être
invoqué a l’appui d’une nouvelle sanction disciplinaire . 11pages
Cours du 23/11
Troisième garantie procédurale : interdiction des cumules des sanctions -> interdiction de
sanctionner deux fois les memes faits. On peut toutefois avoir une sanction pénale (peine de
prison etc… ) et une sanction civile.
Un employeur qui a déjà sanctionné des faits ne peut pas prendre pour prétexte ces faits pour le
sanctionner une seconde fois.
Prince de non cumul de sanction connait une atténuation ; des fautes déjà sanctionné peuvent
être pris en considération pour aggraver une autre sanction . Salarié qui a connu 1,2,3
avertissement cad qui a un passif disciplinaire, l’employeur pourra les prendre en considération
pour aggraver d’autres faits.
Particularité : la modification-sanction
Sanction disciplinaire pouvant impliqué la modification du contrat de travail.
Le salarié peut toujours refuser modification du contrat de travail, ce refus n’est jamais fautif.
Employeur autorisé a prendre une nouvelle sanction ne modifiant pas le contrat de travail. Il va
reprendre la modification disciplinaire ; entretient préalable et notifier une nouvelle sanction. Et
prononcer une nouvelle sanction remplaçant la précédente refusé par l’employé. La plus part du
temps -> licenciement.
L’employeur qui prononce une sanction ne peut pas tout faire. Il y a des sanctions qui sont
purement et simplement interdite . Sanction interdite sont les sanctions :
- pécuniaire : les amendes . Il ne peut pas prononcer des amendes a l’égard de l’employé (1932)
art L1331-2 (TOUTEFOIS indirectement sanction pécuniaire -> mise a pied pdnt 3 jours->
baisse de salaire)
- Discriminatoire : difficile a contrôler car souvent indirect . Problème comment repérer sanction
discriminatoire ? L’employeur peut sanctionner différemment selon personne pour la même
faute; pouvoir d’individualisation des sanctions donc peut sanctionner différemment pour la
même faute . Mais va devoir s’expliquer pq différentes sanctions avec des éléments objectifs/
pertinents et non discriminatoire (ancienneté etc..)
Critère interdit car considéré comme discriminatoire : handicap, religion , couleur de peau, ethnie
etc…
- Sanction doit être prévu par le règlement intérieur : fixer règle générale et permanente lié a la
discipline. Prévoit nature et l’échelle des sanctions que peut prendre l’employeur .
L’employeur ne peut prendre des sanctions que si elle sont prévu dans le règlement intérieur or
marche que pour entreprise de plus de 20 employé. Celle de - 20 ne fonctionne pas
3) Controle de la sanction
L’office du juge : c’est au juge qu’il revient de contrôler la régularité ( on pense toujours
procédure ) et la validité ( fond du problème , sanction est justifié ? ) d’une sanction disciplinaire .
-> Imputabilité des faits ( en est-il a l’origine ?, n’etait-il pas en pause a ce moment la ? )
-> Fait constaté sont constitutif d’une faute ? (Vendeur -> nettoyage bac a frite -> pas dans ses
fonctions )
On peut parler de violation des obligations du salarié a l’égard de son employeur. Toute
désobéissance n’est pas une faute . (Par exemple en cas de grève : il n’accomplit pas son travail
mais n’est pas en faute )
Exception d’inexécution : (pas de salaire -> pas de travail, on ne paie pas son abonnement ->
coupure de la ligne ) une partie qui est confronté a la non exécution peut suspendre sa propre
exécution .
La faute n’est pas de l’insuffisance professionnelle -> c’est l’incapacité d’un salarié a effectué son
travail.
Au delà de la sphère contractuelle il n’y a pas de faute. Cad tous les manquements commis a
l’occasion d’exécution de tache qui ne relève pas de la qualification contractuelle ne peuvent pas
être considéré comme fautif .
Tout ce qui relève de la vie privé ne peut pas être reproché disciplinairement au salarié . Existence
de licenciement non disciplinaire ne relève pas des fautes de l’employé .
Irrégularité : procédurale
L’employeur ne peut pas saisir le juge prudhomme pour licencier qqn . Des fois a l’initiative de
l’employeur et/ou du salarié. Et enfin celui qui prend l’initiative de la rupture ce n’est pas
forcement imputable « sur lui ». « je suis partie mais c’est a cause de mon employeur »
Changement en 2008 -> loi du 25/06 : créé un mécanisme nouveaux qui est celui de la rupture
conventionnel homologué ( RCH ). Succès fulgurent car ouvre droit à l’assurance chômage . Le
salarié bénéficie des indemnité de l’assurance chômage .
a) Domaine et motif
Mode exclusif de rupture d’un commun accord, RCH forcément.
Cette rupture conventionnelle doit se nouer en suivant une certaine procédure . Accord entre les
parties . L 1237-11 suivant code du travail.
Procédure :
- Doit y avoir un entretien , peuvent être assisté
- Une des partie (employeur) envoie l’accord a l’administration pour que celle ci l’homologue .
- fraude
- Vice du consentement : quand une partie va obtenir consentement d’une autre mais
consentement vicié
3 vices du consentement :
-> le dol : quand une partie use de manoeuvre pour tromper l’autre partie
-> la violence: quand une autre partie obtient consentement de l’autre sous la contrainte violente.
Principe de liberté du travail : pour bon qui lui semble et doit pouvoir démissionner de ses
fonctions.
C’est quoi une démission ? Rupture qui sont ambiguë : salarié qui ne viennent plus travailler .
Conséquence : ne peut pas être déduite de l’absence injustifié du salarié. Ne peut pas considéré
qu’il a démissionné. Sera mis en absence injustifié. -> La démission ne se présume pas
Volonté de démissionner doit être clairement exprimé, ne se présume pas. Doit être claire et non
équivoque.
Salarié va dire je démissione car X faute de son employeur. Il impute a son employeur des fautes
et explique la démission par ces fautes; volonté équivoque de démissionner -> ne dépend pas du
salaire lui seul mais aussi de l’employeur .
B) regime de la demission
L’employeur ne peut pas motivé une démission. L’employeur ne peut pas non plus refuser une
démission . Doit un préavis et salarié doit respecter son préavis car peut être condamner a payer
indemnité a l’employeur , rémunération qu’il aurait perçu pendant le préavis ( c’est forfaitaire )
Prescription de 3 ans .
Donné pour nuire a l’employeur car le met dans une situation compliqué . Très rare .
La démission n’ouvre pas droit a l’assurance chômage (contrairement a RCH ) situation dans
lesquelles le pole emploi va considérer que démission a un caractère légitime .