Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
0. INTRODUCTION GENERALE
Caractère onéreux
Le contrat de travail implique que le travailleur reçoive en contre partie de
son travail une rémunération.
Caractère intuitu personae
Une autre personne ne peut pas se substituer à la place du
travailleur dans l’exécution du contrat.
N.B : Un contrat qui ne répond pas à ces caractéristiques, n’est pas un
contrat de travail.
C) Formation du contrat travail
Le contrat est librement conclu entre les parties sous réserve
de l’observation de dispositions impératives du code du travail.
Cependant, le contrat peut prévoir des conditions plus
favorables au travailleur.
Le contrat de travail obéit aux conditions de fond et de forme
édictées par la loi.
1°) Conditions de fond
Le contrat de travail obéit aux conditions de fond que requiert
la validité de toute convention à savoir :
- Le consentement libre ;
- La capacité des parties contractantes ;
- La cause licite ;
- L’objet certain
Etant donné que le contrat de travail ne présente pas des
différences avec les autres contrats, en ce qui concerne les conditions de
validité relatives au consentement, à l’objet et à la cause telles qu’examinée
dans le droit civil de 2ème HT/Commerciale.
Seule la condition de validité relative à la capacité est analysée ci – dessous.
6
Capacité
Le droit commun édicte le principe selon le quel une personne
ne peut conclure un contrat de travail que si elle n’est pas déclarée
incapable par la loi.
L’article 50 de la loi n°09/001 du 10 Janvier 2009 portant
protection de l’enfant fixe cette capacité à 16 ans où alors à partir de 15 ans
moyennant une dérogation expresse du juge des enfants, après un avis
psycho – médical d’un expert ainsi que d’un inspecteur du travail.
Une personne â gée de 15ans moyennant autorisation du juge
des enfants ou une personne â gée de 16ans ne peut valablement conclure
un contrat de travail que si, elle est déclarée physiquement apte par un
médecin ou sous certaines conditions par un infirmier.
Un étranger ne peut valablement conclure un contrat de travail
que s’il est titulaire d’une carte de travail délivrée par la commission
nationale pour l’emploi des étrangers.
2°) Conditions de forme
Parmi les conditions de forme, il ya l’exigence d’un écrit et d’un
visa. L’écrit doit contenir certaines mentions minimales obligatoires.
Ecrit
Le contrat de travail doit être constaté par écrit à l’exception du contrat
journalier.
Mais en absence d’un écrit, le travailleur peut établir par toute voie de
droit, l’existence et la teneur du contrat ainsi que toutes les modifications
ultérieures.
Par ailleurs, la loi prévoit que tout contrat de travail doit
contenir, les mentions minimales obligatoires suivantes :
- Le nom de l’employeur ou la raison sociale de l’entreprise ;
- Le numéro d’affiliation de l’employeur à la caisse Nationale de sécurité
sociale.
- Le nom, le prénom, le post – nom et le sexe du travailleurs ;
- Le numéro d’immatriculation du travailleur à la caisse Nationale de sécurité
sociale et éventuellement, le numéro d’ordre qui lui est attribué par
l’employeur ;
- La date de naissance du travailleur
- Le lieu de naissance du travailleur et sa nationalité ;
- La situation familiale du travailleur
- Le nom, post – nom ou prénom et date de naissance de chaque enfant à
charge ;
- La nature et les modalités du travail à fournir ;
- Le montant de la rémunération et les avantages convenus ;
- Le lieu ou les lieux de l’exécution du contrat ;
- La durée de l’engagement ;
7
Visa
Sous peine de nullité, le contrat de travail doit être soumis au visa de
l’office national de l’emploi en sigle ONEM.
8
CHAPITRE II :
ELEMENTS DE LA CARRIERE OU PLAN DE CARRIERE
Exemple :
1. Essentiel : Diplô me de Secrétariat, des sciences commerciales et
administratives,…
2. Nécessaire : Une première expérience dans un poste similaire ou bilingue
(Anglais et Français)
3. Souhaité : Candidat jeune, forte motivation, adaptabilité.
Sources internes :
Candidatures internes : politique de promotion,
Cooptation : candidats présentés par les membres du personnel,
Candidature en portefeuille.
Sources externes :
Organismes officiels : ONEM
Relation avec les écoles, universités, stagiaires,…
Annonce dans des lieux publics, la presse.
b. Facteurs humains
Parce que derrière toute machine il y a la main-d’œuvre, l’homme doit être
vu avec toutes ses aspirations, voilà pourquoi les chefs d’organisations
recherchent les éléments qui peuvent contribuer à la réussite du facteur
humain. Parmi les mesures prises, la motivation figure en bonne position.
La motivation est constituée de :
Stimulants financiers (Argent) : puisque notre structure économique en a
fait un moyen d’échange, il peut être utilisé pour obtenir de véritables
stimulants. Donc, salaire et travail vont de pair.
Pour que le salaire soit producteur des effets escomptés, il doit être basé
sur les besoins de l’individu (nourriture, logement, vêtements, santé,
éducation, statut social, …).
Stimulants non financiers : éloges et la compétition. Les individus rivalisent
les uns les autres, non seulement pour obtenir un prix, mais aussi pour le
simple plaisir de gagner (augmentation du prestige social ou statut).
Rô le de la motivation
a. Définition
L’étude de l’art de commander peut se réduire aux propositions suivantes :
se connaître soi-même, connaître les autres et adopter des méthodes. Dans
toute organisation, le leadership s’exprime à travers le rô le d’une personne
faisant partie d’un petit groupe structuré de travail ou encore par le biais
d’une personne qui est appelée à canaliser les efforts des autres employés
placés sous sa supervision. Ces individus sont appelés chefs ou leaders.
b. Sortes de style de direction
KURT LEWIN distingue trois styles de commandement : autoritaire,
démocratique et libertaire ou laisser-faire.
Le chef autoritaire : prend toutes les décisions, dirige toutes les activités du
groupe et fixe ses membres. Il a tendance à devenir dictateur. Son absence
peut amener le groupe à s’effondrer.
Le chef démocrate : par contre prend les décisions à l’issue des discussions.
Il sert d’animateur au groupe. Il sait qu’il a un mandat et cherche à le
15
Tout contrô le doit porter sur les éléments suivants : le temps, le délai, la
qualité, l’exécution du travail.
Pour ce qui est du moment, il est conseillé de procéder avec bon sens et
avec justice.
Les moyens suivants peuvent être utilisés pour le contrô le :
Faire les tours des bureaux,
Faire des réunions, vérifier les documents de relevés,
Demander des comptes rendus,
Donner les instructions de contrô le.
Matière de réflexion
Le Chef a le devoir de susciter l’autocontrô le et l’esprit auprès de ses
subordonnés envers tout ce qu’ils font. Le chef doit savoir et vouloir
reconnaître ses erreurs et le contrô le pourra avoir un but constructif et non
destructif.
2.6. Communication
a. Définition
La communication est un cycle de transmission d’une information
(message), d’un émetteur à un récepteur, par le biais d’un canal. La
communication est un élément clé et essentiel à une supervision et un
encadrement efficace.
b. Importance
Elle est le moyen par lequel les objectifs de l’entreprise sont compris et
acceptés ;
Elle est l’instrument par lequel les efforts des membres de l’organisation
sont coordonnés ;
Elle permet aux membres de l’entreprise de se connaître les uns les autres ;
Elle contribue à la résolution de conflits.
c. Eléments d’une communication
d. Efficacité de la communication
L’efficacité d’une communication dépend :
17
de la qualité du message ;
de l’attitude de l’émetteur et du récepteur ;
de la nature du rapport et de l’organisation des canaux d communication ;
de l’interprétation (quantité)
2.7. L’évaluation
A la fin de chaque année, toute organisation sérieuse, procède à
l’appréciation, (ou cotation, notation ou encore évaluation) de ses
ressources humaines.
L’appréciation du rendement est une activité de gestion des ressources
humaines qui permet de prendre du recul et de créer un temps d’arrêt
privilégié pour regarder l’évolution de l’employé ainsi que celle du
gestionnaire en fonction de l’environnement, du contexte et de la culture de
l’organisation.
Ainsi, les éléments suivants entrent en jeu pour évaluer les ressources
humaines :
Connaissance et aptitude professionnelle ;
Rendement ;
Discipline ;
Esprit d’initiative ;
Intégrité ;
Ponctualité,…
Une cô te synthétique est donnée à l’agent, il s’agit de :
1. ELITE
2. TRES BON
3. BON
4. ASSEZ BON
5. INSUFFISANT ou MEDIOCRE
Charge de l’évaluation :
La notation est faite à deux niveaux, au premier échelon par le chef direct et
cette cô te peut être confirmée ou pas au second échelon.
NB : L’agent peut introduire un recours s’il conteste la cô te lui attribuée par
son chef.
2.8. Autres éléments de la carrière
Au cours de la carrière d’un agent, les éventualités suivantes peuvent
survenir :
2.8.1. Avancement ou promotion
Au cours de la carrière d’un agent, il intervient l’avancement ou la
promotion.
Il peut être acquit :
Soit par ancienneté
Soit par ce qu’il y a un poste vacant.
18
2.8.3. Détachement
5. Licenciement
En cas de faute grave, l’Employeur peut mettre fin à la carrière d’un agent
par son licenciement.
Il existe le licenciement avec et sans préavis (Révocation).
2.10. Bilan social
Le bilan social est un outil de gestion qui met en lumière les divers
éléments qui intéressent le mouvement du personnel. On répond à un souci
d’améliorer l’information, c’est pourquoi les données publiées sont
uniquement quantitatives en vue d’éviter les explications subjectives.
Il doit aussi remettre en bon état, tout ce qui lui est confié dans
l’exercice de son travail notamment : les marchandises, les produits, les
espèces, etc.
Bref : Le travailleur doit apporter à l’exécution de son travail, tous soins
d’un bon père de famille.
c) Exécution loyale
Le travailleur doit être honnête et correct envers son
employeur, il lui est interdit à titre d’exemple, de divulguer les secrets de
fabrication ou d’affaires de l’entreprise.
Il lui est aussi interdit de faire concurrence à son employeur
pendant la durée du contrat de travail.
N.B : L’employeur dispose du pouvoir disciplinaire à l’endroit de son
travailleur, dans l’exécution du contrat de travail.
En cas de manquement du travailleur à ses obligations,
l’employeur peut, selon la gravité de la faute, infliger au travailleur les
sanctions suivantes :
- Le blâme : reproche motivée et notifiée par écrit notamment en cas de
récidive d’une faute ayant entrainée précédemment deux avertissement et
autres fautes jugées susceptibles de blâ me par l’autorité.
- La réprimande : est une désapprobation faite au travailleur avec voie
d’autorité en vue d’éviter une faute.
- L’avertissement :reproche motivée et notifiée par écrit à l’agent pour ces
manquements légers à ses obligations.
- La remarque : c’est une simple observation de la faute du travailleur.
- Mise à pied : récidive d’une faute ayant entrainée un blâ me précédemment
et autres fautes jugées susceptibles de blâ me par l’autorité.
- Licenciement, avec ou sans préavis (révocation) : résiliation du contrat de
travail à cause d’une faute lourde et cela peut s’accompagner par le
paiement d’un préavis ou pas, selon la gravité de la faute.
Procédure et les organes de sanction
Pour sanctionner un agent l’autorité habileté peut procéder de
la manière suivante :
- Adresser une demande d’explication à l’agent incriminé ;
- Infliger une sanction si les explications fournies ne sont pas convaincantes
ou classer le dossier sans suite si elles le sont, ou encore transférer sans
suite si elles le sont, ou encore transférer le dossier à un supérieur si la
sanction proposée devrait être prononcée par ce dernier ;
- Dans le cas ou la sanction proposée est lourde, le chef de l’organisation ou
son représentant convoque une commission de discipline à laquelle les
parties employeur et syndicat siègent, avec le même nombre des
représentants pour auditionner l’incriminé, si cela s’avère nécessaire, les
24
témoins plus passer à la proposition de sanction, soit par vote, soit par
consensus.
- Notifier la sanction à l’agent incriminé à travers une décision prise par
l’autorité se référant à la proposition de la commission de discipline ;
- L’agent sanctionné, peut faire recours de la sanction en s’adressant au
supérieur du chef qui a prononcé la sanction, dans ce cas, c’est le conseil de
discipline qui va siéger en dernier ressort.
Les autorités habilitées à sanctionner
- L’avertissement et le blâ me peuvent être prononcés par les chefs directs
(les cadres de collaboration qui sont les chefs de section, service ou bureau
et le chef de division).
- La mise à pied par le cadre de direction et
- Le licenciement par l’employeur.
L’employeur doit aussi garantir les conditions convenables dans l’exécution
du travail et ce, au regard de la sécurité ; de la santé et de la dignité du
travailleur.
L’employeur doit payer à temps et en totalité la rémunération
convenue.
L’employeur doit supporter la charge relative au transport du
travailleur de sa résidence jusqu’au lieu de travail et vice versa.
Obligations administratives
Déclaration d’ouverture de l’établissement à l’inspecteur du
travail et à l’office national de l’emploi dans les 15 jours qui précèdent
l’ouverture de l’entreprise.
La déclaration d’embauché et départ de chaque travailleur à
l’inspecteur du travail et à l’office national de l’emploi.
La déclaration annuelle de la situation de la main – d’œuvre à
l’inspecteur du travail et à l’office national de l’emploi.
III.2. Suspension du contrat de travail
1.Définition
La suspension du contrat de travail est une paralysie
momentanée de ce dernier, en ce qui concerne certains de ses aspects, à
cause des circonstances exceptionnelles qui peuvent affecter soit la
personne du travailleur soit celle de l’employeur.
N.B : Il s’agit en fait de la suspension de l’exécution du contrat de travail. Le
contrat est maintenu mais son exécution est suspendue.
La cause de la suspension du contrat de travail peut être propre
au travailleur soit à l’employeur ou une cause étrangère aux 2 parties
contractantes.
25
Les motifs qui peuvent mette fin au contrat de travail sont nombreux :
1. Le terme fixé dans le contrat de travail à durée déterminée (l’expiration du
terme du contrat de travail
2. Le décès du travailleur : car sa place dans l’entreprise est individuelle.
3. La retraite du travailleur
4. La résiliation du contrat de travail à l’initiative de l’employeur : le
licenciement
5. La résiliation du contrat de travail à l’initiative du travailleur : la démission.
6. Cas de force majeur : ce cas constitue un obstacle définitif à l’exécution d’un
contrat de travail, faute de quoi celle – ci serait simplement rompue.
La résiliation du contrat de travail est la rupture du contrat de
travail à l’initiative soit de l’employeur soit du travailleur.
Cependant, la loi prévoit l’existence des motifs valables pour la
résiliation du contrat de travail à l’initiative de l’employeur. La résiliation
du contrat de travail, à l’initiative du travailleur, n’est pas soumise à un
motif quelconque. En effet, ce dernier peut résilier son contrat c’est – à –
dire démissionner, sans être obligé de fournir un motif.
IV.1. Résiliation du contrat de travail à durée indéterminée
1. Droit de résiliation unilatérale.
Chaque partie au contrat peut prendre l’initiative de mettre fin
au contrat de travail.
2. Restrictions au droit de résiliation unilatérale
Ces restrictions sont relatives :
- Aux motifs de licenciement
- A la procédure de licenciement
- Au cas spécial de licenciement pour faute lourde.
a) Motifs de licenciement
La loi énumère trois motifs de licenciement :
- L’inaptitude du travailleur
- La mauvaise conduite du travailleur sur le lieu de travail
- Les nécessités de réorganisation et dufonctionnement de l’entreprise.
1°) Inaptitude du travailleur
Cette inaptitude est soit physique soit professionnelle.
Ex : - Age, accident, maladie : pour l’inaptitude physique
-Mauvaises cotations répétées, mettant en évidence un faible
rendement du travailleur : pour l’inaptitude professionnelle.
2°) Conduite du travailleur sur le lieu de travail, dans l’exercice de ses
fonctions
Ex : Ivresse, injures, absences ou retards répétés, etc.
28
Solution
- Chauffeur = un travailleur ordinaire
14 jours+(6 jours X 22) 146
- Durée de préavis = = 2 73jours.
2
- Salaire journalier = Salaire horaire X 8heures
= 250 X 8 = 2000Fc
- Indemnité de préavis= Salaire journalier x durée de préavis.
= 2000 X 73 = 146 000Fc.
34
V. 5 Eléments de la Rémunération
2°/ Prime
La prime est un complément de la rémunération versée par
l’employeur au travailleur, dans le but soit d’obtenir un meilleur résultat ou
un rendement accru soit jour récompenser sa compétence ou sa fidélité.
Il existe aussi une variété des primes dont les plus connues
sont : la prime d’ancienneté, la prime d’assiduité pour combattre
l’absentéisme, la prime de technicité, la prime de rendement etc.
3°/ Avantages en nature
Les avantages en nature sont des biens ou des services que
l’employeur offre aux travailleurs.
L’avantage en nature le plus courant est les vivres de fin d’année.
3. Heures supplémentaires
Les heures supplémentaires sont des heures prestées au – delà de la durée
maximale du travail qui est fixée à 8heures par jour et 45 heures par
semaine.
Ces heures sont payées avec majoration, par rapport aux heures ordinaires.
- 30% pour les deux premières heures au – delà de 45heures hebdomadaires.
- 60% pour heures suivantes
- 100% pour les heures supplémentaires prestées le jour de repos
hebdomadaire ou les jours fériés légaux.
4. Chr heures de nuit
4.Les heures de nuit
Les heures de nuit sont les heures de travail qui vont de
19heures à 5 heures du matin, soit au maximum 10 heures.
- Si le travail ne peut s’accomplir que la nuit la majoration est de 10%. Les
heures doivent être calculées en raison de 110%. Ex : travail d’une
sentinelle.
- Si le travail peut être organisé le jour et la nuit, la majoration est de 25%.
Ces heures sont calculées au taux de 125%. Ex : travail de l’hô pital.
- Si le travail s’accompli normalement la journée et il s’est réalisé la nuit, la
majoration est de 30% soit heure calculée au taux 130%.
Exemple : le comptable de l’entité NZOLI a travaillé le vendredi de 8h00 à
11h00 et de 12h à 23h.
40
année d’ancienneté
Allocations familiales : 168Fc/jour et par enfant
Frais médicaux : 27 500Fc payé au travailleur
pendant les 4 jours durant
lesquels, il était malade.
2) Conflit collectif
La démarche ci – après souhaitée :
Tenir une assemblée générale des travailleurs pour examiner le bien fondé
des revendications et retenir celles qui peuvent être présentées à
l’employeur (Il est souvent fait recours à une commission ad hoc chargée
de préparer les arguments nécessaires).
Tenir une réunion technique du comitésyndical d’entreprise (délégation
syndicale) pour :
- Préparer les arguments
- Se répartir les interventions
- Décider les termes des négociations
- Choisir les moyens de pression en déterminant leur durée et les ressources
humaines et financières à engager.
46
1. Mission de l’ONEM
L’ONEM a pour mission générale de promouvoir l’emploi décent et de
réaliser en collaboration avec les organismes publics et privés une bonne
planification, organisation et gestion du marché national l’emploi.
2. Axes d’intervention de l’ONEM
Les activités de l’ONEM s’articulent autour de 4 principaux axes à savoir :
- L’intermédiation
Elle consiste à opérer le rapprochement entre les demandeurs et les
opérateurs économiques et socioculturels.
- la formation qualifiante et sur le tas
L’ONEM prépare, finance et suit les actions des formations qualifiantes et
sur le tas vers lesquelles sont orientés les demandeurs d’emploi.
- L’appui à l’auto emploi et à la micro – entreprise
L’ONEM apporte son appui technique et financier aux initiatives
économiques et socio culturelles génératrices d’emplois décents.
- Les statistiques sur le marché de l’emploi
La production et la diffusion périodique des données statistiques sur
l’évolution du marché national de l’emploi.
51
La duré de congé est au moins deux jours et demi ouvrables par moins
entier de services pour le travailleur de moins de 18ans. Elle est augmentée
d’un jour ouvrable par tranche de cinq ans d’ancienneté passée chez le
même employeur.
En effet, cela résulte des dispositions combinées de l’article 141
de la loi n°015/2002 du 16 Octobre 2002 portant code du travail et l’article
56 de la loi n°09/001 du 10 Janvier 2009 portant protection de l’enfant.
VIII.3. Personne avec handicap
1. Définition
Le travailleur avec handicap est toute personne dont les
perspectives de trouver et de conserver un emploi convenable ainsi que de
progresser professionnellement sont sensiblement réduites à la suite d’un
handicap physique ou mental.
2. Interdiction de la discrimination
Dans la mesure où il répond des aptitudes intellectuelles
sensorielles ou physiques requises pour l’emploi, l’handicap ne doit pas
constituer un empêchement pour l’accès de la personne avec handicap,
dans le secteur public, parapublic ou privé.
Le cas échéant, la personne avec handicap doit faire part de
cette discrimination à l’inspecteur du travail.
3) Exécution des travaux compatibles avec l’handicap
Il est interdit à l’employeur de confier à la personne avec
handicap, les tâ ches qui excèdent ses forces. Le cas échéant, la personne
avec handicap doit informer l’inspecteur du travail.
4) Travail de nuit
Il est entendit à l’employeur d’utiliser la personne avec
handicap pendant la nuit dans les établissements industriels publics ou
privés.
VIII.4. Personne vivant avec le VIH/SIDA
1. Définition
C’est la personne déjà malade du Sida ou la personne
asymptomatique atteinte du Sida.
2. Interdiction de la discrimination
Le statut sérologique au VIH d’une personne, de son conjoint
ou de ses proches ne peut constituer une cause de refus de candidature à
l’embauche ou de refus de candidature à l’embauche ou de refus de
promotion dans le service.
Il est interdit au médecin ou à l’infirmer d’exiger le test
sérologique VIH/SIDA lors des examens médicaux pour l’aptitude physique
du travailleur.
Le statut sérologique d’une personne vivant avec le VIH/SIDA,
de son conjoint ou de ses enfants n’est pas une cause de résiliation du
55
1. Travailleurs
Personnes physiques concernées
- Tous les travailleurs soumis au code congolais du travail ;
- Les marins immatriculés au Congo, engagés à bord des navires battant
pavillon congolais ;
- Les élèves des écoles professionnelles et artisanales ainsi que les stagiaires
et les apprentis ;
- Les travailleurs journaliers ou occasionnels, les travailleurs domestiques.
Personnes physique exclues
Les fonctionnaires, les militaires, les policiers les magistrats, les
diplomates, les politiques.
Employeurs
58
II.2. Pensions
Au Congo, la caisse Nationale de sécurité sociale paye deux
sortes de pension :
- La pension de retraite, et
- La pension d’invalidité.
1. Pension de retraite
Les conditions pour jouir de la pension de retraite sont :
- Avoir 65ans pour l’homme et 60ans d’â ge pour la femme ;
- Justifier 36mois des cotisations au cours des 10 dernières années précédant
l’â ge de la retraite ;
- Cesser de travailler ;
- Fournir 36 derniers bulletins de paie sur base des quels est calculé la
pension.
2. Pension d’invalidité
Les conditions pour jouir de la pension d’invalidité sont :
- Déclaration d’invalidité par un médecin ;
- Justifier 36 mois des cotisations dans les 20 derniers trimestres précédents
l’invalidité.
N.B. En cas de décès du pensionné, les pensions de retraite et décès du
pensionné ; les pensions de retraite et d’invalidité sont accordées sous
certaines conditions, à la veuve et aux orphelins.
II.3. Risques professionnels : maladie et accident
Cette branche concerne les accidents et les maladies
professionnels qui donnent droit au bénéfice d’une rente permanente ou
d’une allocation unique d’incapacité.
1. Rente d’incapacité permanente
Les conditions pour jouir de la rente d’incapacité permanente
sont :
- Avoir une incapacité comprise entre 15% à 99% ;
- Justifier 3 mois des cotisations avant la survenance du risque.
2. Allocation unique d’incapacité
Les conditions pour jouir de l’allocation unique d’incapacité
sont :
- Taux d’incapacité inférieur à 15% ;
- Justifier 3 mois des cotisations avant la survenance du risque..
N.B : En cas d’accident mortel du travailleur, une rente de survie est
accordée, sous certaines conditions, à la veuve et aux orphelins.
Le risque professionnel n’est pris en compte que s’il est porté à la
connaissance de la caisse nationale de sécurité sociale dans le 15 jours de
sa survenance. Ceci pour permettre à la caisse nationale de sécurité sociale,
de faire appel aux médecins légistes afin d’évaluer le niveau d’incapacité et
61