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INTRODUCTION
A. DEFINITION
Malgré les controverses qui ont divisé les chercheurs sur la
définition du mot droit, toutes les doctrines sont demeurées unanimes
sur une seule notion de sa définition. Il s’agit de l’ensemble des règles
qui régissent les hommes vivant dans la société tout en leur donnant les
prérogatives de satisfaire à leur intérêt matériel ou moral.
De cette définition, nous pouvons ressortir les deux aspects
du droit ou ses deux angles qui sont objectif et subjectif.
a) Le droit dans son sens objectif, il s’agit de l’ensemble des règles
qui régissent les hommes vivant dans la société.
b) Dans son sens subjectif, il concerne les prérogatives que le droit
sous son angle objectif confère aux individus en vue de la
satisfaction de leur intérêt matériel ou moral.
B. DROIT COMMERCIAL
D’une manière élémentaire, il se définit comme ensemble
des règles qui régissent la vie du commerce à l’activité commerciale.
Mais, dans le vocabulaire juridique, le droit commercial régit
aussi bien l’industrie que le commerce. C’est un droit des affaires.
L’industriel est un commerçant. Ce n’est pas toutefois que le droit
commercial recouvre toute l’activité économique. L’agriculture, les
professions libérales, les contrats de travail et l’emploi de même que
l’artisanat, appartiennent à d’autres disciplines.
Ainsi, en dehors des règles relatives à l’organisation de l’Etat
et celles régissant la relation entre les citoyens, le droit positif congolais
contient un ensemble des dispositions auxquelles l’on donne le nom de
«droit commercial ». il s’agit en réalité d’un droit régissant la profession
commerciale et les actes de commerce.
Il est essentiellement un droit qui s’inscrit dans le droit
économique ou dans le droit des affaires. Le droit commercial est la
principale branche du droit des affaires qui porte sur tous les instants de
la vie du commerce orienté vers la pratique du commerce et grâce
aux caractères pluridisciplinaires des solutions qu’il apporte aux
problèmes de commerce.
Il devient une technique de commerce entre laquelle
l’activité commerciale ou l’entreprise commerciale se meut et
progresse de manière que, méconnaitre ce droit dans la pratique du
commerce risquerait de s’exposer aux mécomptes.
4. Statut professionnel
Il s’agit des statuts des regroupements professionnels, telle
que l’association des banques.
5. Les sources dérivées
Ordonnance, décrets, arrêtés, règlements, décisions
circulaires et ordres du pouvoir public ou des services publics. Cette
source prend de plus en plus de l’importance, étant donné la
complexité et la spécialisation qu’il faut pour comprendre les
phénomènes économiques.
6. La doctrine
Elle constitue une source subsidiaire du droit commercial. Il
s’agit des propositions de solutions aux problèmes qui se posent au
commerce, telles qu’elles sont envisagées par les jurisconsultes, les
avocats et les professeurs d’universités, etc. les analyses faites par ces
derniers donnent de la lumière aux praticiens du droit des affaires.
lors qu’elle est animée par l’idée de bénéfices. Mais, ce critère est
insuffisant, en tant qu’il n’explique pas notamment pourquoi les
agriculteurs et les membres des professions libérations échappent au
droit commercial.
B. Le critère de circulation des biens et services
THALLER a proposé le critère de la circulation des biens et
services. L’acte de commerce serait aussi tout acte commercial dans
la circulation des biens excluant la nature de celui-ci et son achat pour
consommation. Mettons de côté l’agriculture, l’élevage, l’exploitation
minière et la cueillette. Il y a aussi d’autres actes de commerce qui sont
en dehors de la circulation des biens, tels les actes posés par les
agences d’affaires, mobilières et pour recouvrement des créances.
C. Le critère de l’entreprise
Il est proposé par le Pr. ESCARA et prend en compte la
manière dont l’acte est réalisé. Cette conception s’appuie sur une
structure organisée et non pas sur la spéculation seulement. Serait donc
des actes de commerce, les actes réalisés dans le cadre d’une
entreprise.
En droit positif, ce critère ne peut expliquer de façon
satisfaisante, la commercialité du courtage ou de la lettre de change.
De plus, certaines entreprises, notamment agricoles même avec une
organisation très moderne, complexe ne sont pas commerciales.
En définitive, force est de reconnaitre qu’il est difficile
d’englober les actes commerciaux dans un critère unique et précis.
Aucun des trois critères n’est en lui-même suffisante et leur ensemble
n’obéit en aucune idée générale. Aussi la doctrine propose-t-elle un
acte classificatoire qui tente de mettre un certain ordre dans
l’énumération légale en rangeant les actes de commerce sans diverses
catégories.
Paragraphe 2. Classification par nature
Elle est basée sur la nature de l’acte. Il s’agit des activités
d’échanges et de négoce, des activités industrielles, financières et les
activités des intermédiaires.
1. Les activités d’échanges et négoce
On peut classer dans cette catégorie :
a) L’achat des biens meubles en vue de les revendre
Aux termes de l’article 3 de l’acte uniforme : « a le
caractère de l’acte de commerce, l’achat des biens meubles ou