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Politiques monétaires 

Thaïlande :

Avant la crise : La Thaïlande avait adopté un taux de change fixe, en ancrant la


monnaie nationale au dollar américain. La politique monétaire était caractérisée
par des taux d'intérêt élevés pour attirer les capitaux étrangers, ce qui a contribué
à une croissance rapide du crédit et à une surchauffe économique.

Après la crise : Suite à la crise, la Thaïlande et a abandonné le taux de change


fixe et adopté un régime de flottement du baht. La politique monétaire est
devenue plus souple, avec des taux d'intérêt réduits pour stimuler la croissance
économique et contrer la déflation. Elle a également mis en place des mesures
pour renforcer la stabilité financière, la transparence dans le secteur financier et
superviser les institutions financières de manière plus rigoureuse.

Malaisie :

Avant la crise : La Malaisie avait adopté un taux de change fixe, en contrôlant


les mouvements de capitaux. La politique monétaire était caractérisée par des
mesures de contrôle des capitaux pour stabiliser le ringgit malaisien et protéger
l'économie nationale.

Après la crise : Après la crise, la Malaisie a abandonné le taux de change fixe et


adopté un régime de flottement du ringgit. La politique monétaire est devenue
plus souple, avec des taux d'intérêt réduits pour soutenir la croissance
économique et favoriser la stabilité financière. La Malaisie a également continué
de mettre en œuvre des politiques de contrôle des capitaux pour gérer les flux de
capitaux internationaux.

Philippines :
Avant la crise : Les Philippines avaient un taux de change flottant, avec des taux
d'intérêt élevés pour contrôler l'inflation. La politique monétaire était axée sur la
stabilité des prix et la gestion de l'inflation.

Après la crise : Après la crise, les Philippines sont restées fidèles à leur régime
de taux de change

Politiques budgétaires :

Thaïlande :

AVANT LA CRISE : Avant la crise asiatique, la Thaïlande avait une politique


budgétaire expansionniste, caractérisée par des déficits budgétaires élevés pour
financer des projets d'infrastructure et stimuler la croissance économique.

Après la crise : Malaisie et Thaïlande

Suite à la crise, mise en œuvre d’une politique budgétaire plus prudente, avec
des mesures d'austérité et de consolidation budgétaire pour réduire les déficits et
maîtriser la dette publique. Le gouvernement a également mis en place des
réformes structurelles pour améliorer la gouvernance et la transparence dans la
gestion des finances publiques.

Malaisie :

Avant la crise : La Malaisie avait une politique budgétaire expansionniste avant


la crise asiatique, avec des déficits budgétaires élevés pour financer des projets
d'infrastructure et soutenir la croissance économique.
Philippines :

Avant la crise : Les Philippines avaient une politique budgétaire relativement


prudente avec des déficits budgétaires maîtrisés et un objectif de stabilité
macroéconomique.

Après la crise : les Philippines ont continué de suivre une politique budgétaire
prudente, avec des mesures d'austérité pour maintenir la stabilité financière et
maîtriser les déficits. Le gouvernement a également mis en place des réformes
fiscales pour renforcer les recettes publiques et soutenir le développement
économique.

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