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- balance courante : épargne financière nette de la nation. Renseigne si on peut s’endetter avc l’étranger ou pas
- solde financier : prend en compte l’impact éco des IDE et mesure insertion du pays dans les échanges éco
mon
-balance globale : financement monétaire de la balance des paiements, création monétaire due à l’extérieur
D- Position extérieure
Balance des paiements = indicateur conjoncturel ; position extérieure = indicateur structurel
La position extérieure retient les stocks d’avoir et d’engagements et non des flux annuels.
Si créditrice = pays exportateur net de capitaux et détient « avoirs nets » placée à l’étranger.
Si débitrice = pays importateur net de capitaux et on dit que l’épargne étrangère est placée chez lui.
La position extérieure globale est un état statistique qui permet de recenser à un moment déterminé le stock
des avoirs et engagements financiers d’une économie vis-à-vis de l’extérieur.
Permet de mesurer le degré d’ouverture financière d’un pays et fournit des indicateurs sur le caractère
soutenable de sa dette extérieure et de l’ensemble de ses engagements à l’égard du reste du monde.
II- Enregistrements des opérations
Double inscription : crédit et débit pour chaque opération. Toute opération autonome réelle donne lieu à une
opération réelle ou monétaire de sens contraire.
Ordre pr enregistrer opé de la balance des paiements : flux réels (marchandises et services), flux financiers
(IDE, inv de portefeuille et crédits commerciaux) et flux monétaires (opé secteur bancaire avc nn résidents)
Règle de comptabilisation : -crédit(+) : diminution d’actifs (X) ou paiement d’un non résident à un résident
Pr compte financier : diminution des avoirs ou augmentation des engagements
-débit(-) : hausse d’actifs (M) ou paiement d’un résident à un non résident
Pr compte financier, augmentation des avoirs ou diminution des engagements
Régimes des changes fixes : BC garantit respect cours de référence avc intervention.
Intervention :
-si cours du marché de la monnaie nationale dépasse cours de référence : BC offre sa monnaie contre l’étalon
pour ramener son cours à sa valeur convenue
-si cours du marché de la monnaie nationale inférieur au cours de référence : BC offre étalon contre sa
monnaie pour élever le cours du marché
b) Exemples :
-régime de l’étalon or (1874-1914) : fixation des parités des monnaies nationales par rapport à l’or
L’or pouvait être librement monnayé, exporté ou importé et jouait le rôle d’une monnaie commune aux pays.
Les réserves de changes détenues par les autorités monétaires étaient exclusivement en or.
-régime de Bretton-Woods (1944) : 24 pays, convertibilité dollar-or. Les pays signataires exprimaient alors la
parité de leur monnaie par rapport au dollar, lui-même relié à l’or. BC intervient par l’échange de sa monnaie
contre des dollars chaque fois que le cours s’écarte de plus de 1% de la parité déclaré.
Les réserves en or de chaque pays étaient centralisées auprès de sa banque centrale. Les transactions
internationales s’effectuaient en or ou en dollar.
Limites : extension du com mondial qui réclamaient + de liquidité, déficit courant américain fragilisait la parité
1971 : suspension conversion or-dollar, 1973 : système de change fixe mondial abandonné
c) Ajustement en cas de régimes des changes fixes
Fixité nécessite un fonds de réserve en devises important pr répondre aux pressions sur la monnaie locale.
Niveau de stock de monnaie dépend de l’équilibre extérieur :- déficit contraction de la masse monétaire
- excédent accroissement MM
1) Accroissement de l’offre de monnaie : aug revenu baisse i donne sortie des capitaux vers l’étranger car
rendements meilleurs qui donne baisse du cours de la monnaie nationale suite à la pression du mouvement de
sortie des capitaux qui oblige les autorités monétaires à soutenir le cours de la monnaie en l’achetant en
puisant dans leurs réserves de change. Elles offrent des devises pour acquérir de la monnaie nationale et
réduire la liquidité intérieure. Par la suite, i intérieur va varier jusqu’à atteindre i international, LM’ reprendra
alors sa position initiale, LM. L’effet de l’accroissement de la masse monétaire est annulé, l’économie retrouve
sa situation d’équilibre. L’obj de croissance du revenu national ne peut être atteint grâce à cette politique.
La politique d’augmentation de l’offre de monnaie est inefficace en régime de taux de change fixe.
Cette politique peut être efficace à CT. L’augmentation de i qui résulte de la dévaluation peut provoquer une
augmentation des pdts importés. Une économie de situation de dépendance vis-à-vis de l’extérieur en MP et
matières d’approvisionnement verrait augmenter ses coûts de production et donc les prix de ses pdts. L’effet
positif de la dévaluation peut être compensé par celui négatif de la hausse des prix des produits du pays.
d) Avantages et limites des régimes de changes fixes
Avantages : -pas de risque de change
-développement des échanges internationaux
Limites : -cours de référence ne reflète pas la valeur réelle de la monnaie nationale
Ceci engendre le développement d’un marché de change parallèle avec des cours différents.
-BC doit disposer d’avoir en devises suffisant pr défendre la parité
-si cours de ref ne reflète pas valeur de la monnaie, surévaluation de cette dernière peut pénaliser X
2) Les régimes des changes flexibles
Tx de change se déterminent librement sur le marché des changes en fonction d’offre et demande des devises.
Le cours suit la loi du marché, flottement pur de la monnaie sur le marché.
Pour limiter les fluctuations des cours du flottement pur, certains pays optent pr flottement impur (dirigé) dans
lequel la banque centrale autorise les fluctuations des cours dans certaines limites, et intervient en tant
qu’offreuse ou demandeuse de toute devise dont le prix dépasse les limites fixées.
1) Ajustement en régime change flottant
a) Expansion monétaire : + liquidité, I intérieur baisse, sortie de capitaux vers l’étranger, baisse cours monnaie
nationale, X augmentent et M diminuent, accroissement production nationale et investissement qui est devenu
+ rentable suite à la baisse de i, sortie des capitaux limitée du fait de l’accroissement de la rentabilité des
investissements intérieurs. i intérieur= i international à l’équilibre
Dans un régime de taux de change flexible, la politique monétaire est en général efficace.
c) Avantages et limites des régimes de changes flexibles
Avantages : -balance des paiements s’équilibre automatiquement à travers le marché de change.
Crédit : offre de devises contre monnaie nationale, débit : demande de devises contre la monnaie nationale
-banque centrale n’a pas besoin d’avoir importante réserves de change pr régulariser les cours
-taux de change obtenu avc le marché reflète la vraie valeur de la monnaie
Limites : -incertitude quant à l’évolution future des taux de change qui amène un risque de change qui perturbe
les transactions extérieures réglées à terme et les investissements internationaux.
I- La mondialisation financière
La mondialisation financière désigne l’intensification des interdépendances entre les marchés nationaux des
capitaux qui s’étendrait à l’ensemble des pays du monde.
Globalisation financière : circulation planétaire des capitaux et marché unifié de l’argent (convergence des
prix)
A- Historique de la mondialisation financière
Cependant, reprise de la mondialisation financière modérée. Raisons : contrôle des mouvements de capitaux
(à CT) pr garantir la stabilité financière interne.
Caractéristiques de la période :
-financement du dev : capitaux publique, internationaux (bq mondiale) et étatiques (aide publique au dev)
-faible transfert du Nord vers le Sud.
-pétro$ transformé en flux financiers pour financer les projets d’infrastructures des PED, après premier choc
pétrolier
2) Risques
-crise de crédit : risque que le débiteur ne rembourse pas, à l’échéance, son créancier
-risque de marché : risque financier dû à l’incertitude quant à la valeur future d’un actif financier
-risque de change
-risque systémique : évènement indésirable qui dégrade fortement les marchés et s’étend par un effet domino
à l’ensemble des institutions financières et même à l’économie réelle
Facteurs aggravant ces risques :
-comportement de mimétisme : imiter en sit d’info imparfaite (crée des bulles, comportements moutonniers)
-aléa moral
-comportements spéculatifs
Cas de la Tunisie :
Politique commerciale : -dispositif en 1972 pr attirer les IDEs afin de développer les X tunisiennes
-années 70 : politique de substitutions aux importations (restreindre M et encourager l’industrialisation)
-années 90 : abandon de la politique de substitutions aux importations et libéralisation commerciale prudente
(GATT, OMC)
-1993 : promulgation code d’incitations aux investissements : but : attirer les IDE et convertibilité courante du
dinar
-libéralisation commerciale prudente : faible évolution du taux NPF (nation la plus favorisée) moyen qui passe
de 32% en 2005 à 31% en 1994.
- 1995 : zone de libre-échange avc l’UE
-Depuis 96 : entrée en franchise pr les biens d’équipement et les intrants pdts en Tunisie pr l’UE + MP et conso
intermédiaires non produites localement (liste 2).
Autres pdts industriels : démantèlement tarifaire s’est fait graduellement avc entrée en franchise totale en
2008.