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Relations économiques internationales et européennes

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Chapitre 1 ​: La balance des paiements et des déséquilibres globaux

I/​ ​La balance des paiements

Certains pensent que la balance des paiements est démodée par les événements parce que la
balance des paiements est ​liée à la nation ​et la nation est ​dépassée par la mondialisation​. Néanmoins la
nation est restée l’acteur principal, on dit que c’est ​le réalisme

Deuxième approche: la ​balance des paiements ​est la ​différence entre les résidents et les
non-résidents​. C’est le ​concept de la résidence​. Ce n’est pas toujours la nationalité, c’est le ​FMI qui décide
de la résidence, c’est un ​acteur économique ​qui a un intérêt dans le territoire ou il ​paie les taxes​.

La ​balance des paiements​: recense tous les flux commerciaux, de services, de capitaux entre les
résidents et les non-résidents. C’est une statistique annuelle, elle est ​publiée tous les trimestres ​mais
chaque année elle se ​recorrige​. A la fin de l’année on a un ​solde​, il peut être soit ​positif (on est ​créancier
net) soit ​négatif​ (on est ​débiteur​).

La balance des paiements se calcul toujours en ​monnaie nationale​, c’est la raison pour laquelle, il y
a des difficultés pour faire des comparaisons surtout que les ​taux de change ​sont parfois manipuler par les
nations. C’est le ​FMI ​qui vient calculer les taux de change qui prennent en compte le pouvoir d’achat de
chaque monnaie.

La balance des paiements se divise en plusieurs parties :

● Il y a d’abord le ​compte courant​: ce sont les transactions des biens et des services qui ont des
échéances inférieures à 1 an​.
Il est séparé en deux parties:
- Le ​compte commercial​ ​c’est l’importation et l’exportation des b&s
- Le ​compte de revenus​: ce sont les revenus que le pays reçoit (obligation, actions à l’étranger, tous les
dividendes perçu à l’étranger sont intégrés dans la balance des paiement de la nation d’origine)

​ le compte courant est ​la somme ​de ces deux comptes. Le compte courant ​s’ajuste​ sur le long terme

● Il y a ensuite le ​compte du capital​: c’est pour la dette (emprunts, facilité de paiement…)

● Et pour finir depuis 2006, a été créé le ​compte financier​: tout ce qui est investissement dans les
obligations et actions. Il est composé de deux parties:
- le ​compte des investissements de portefeuille​: ce sont les obligations
- le ​compte des investissements direct​: ce sont les actions

● Le solde des 3 comptes nous donne les ​variations des réserves de change​: c’est l’ensemble des
opérations monétaires ​de l’Etat. Les 3 autres comptes sont des flux, dans le cas des réserves de
change ou perte de stock.
La balance des paiements donne chaque année la variation des réserves de changes. Si le ​solde est négatif​,
on parle de ​fuite de capitaux
​Remarque​: le ​compte courant ​varie de ​façon lente ​tandis que le ​compte de capitaux ​varie ​rapidement​.

● Le ​financement de la balance des paiements ​: on note ce qu’on a emprunté. On a le ​financement


officiel (les états, le FMI, la Banque mondiale prêtent a d’autres états) et le ​financement ​privé (les
institutions privées)

Remarque​ : le ​paiement de la dette ​se retrouve dans le ​compte de capital

Au final :

réserves de changes = compte courant + compte de cpital et f inancier + marge d′erreur

La marge d’erreur peut aller jusqu’a 20% dans certains pays alors que le FMI préconise plutôt une marge
d’erreur de ​5%​.

La balance des paiements se compile par ​différentes institutions​ :


​ le ​compte courant​ est fourni par les ​douanes​ et l​’INSEE
​ le ​compte de capital​ est fourni par la ​banque de France​.
C’est un service de la banque de France qui vient compiler toutes les données de la balance des paiements
pour ensuite la ​publier​.

II/​ ​Le taux de change


Le ​taux de change​: le prix de la monnaie nationale exprimée en unité de la monnaie échangère. Chaque
monnaie nationale a deux prix:
- par rapports à la ​monnaie étrangère​: ça s’appelle la ​valeur externe de la monnaie
- par rapport à ​l’inflation​: ça s‘appelle le ​prix domestique de la monnaie

La ​balance de paiement ​est la ​base du taux de change

III/ ​Les contraintes financières d’une nation

3.1 ​Contraintes statiques

Le compte courant: Y = C + I + T - G + X - M
Y=S+C
​ (X-M) = (T-G) + (S-I)

Cet ​équilibre n’est ​jamais vraiment respecté​. Chaque pays interprète son déséquilibre à sa façon. Parfois ce
déséquilibre​ est ​public​, d’autres fois ​privé​.

Si on veut ​combattre le déficit du budget​, il faut soit avoir un ​compte courant positif ​soit une épargne
privée positive. Mais comment avoir une ​épargne positive ​avec des ​taxes importantes​.

3.2 ​Contraintes dynamique, inter-temporelles

On peut avoir un ​déséquilibre ​au niveau de la balance des paiements maintenant mais elles peuvent être
compensée dans le futur​.
T​1​: Y​1​ < (C+I+G-T)​1

Emprunter: A1-Y1
CA < 0 ​(compte courant)

La ​nation va emprunter la différence​, elle va ​s’endetter​. Mais dans le moment T​2​, elle doit produire plus
que de l’absorption pour pouvoir rembourser les prêts de la T​1 et
​ subvenir aux besoins de la nation.

T​2​: Y​2​ = A​2​ + (1+ r) ( C+ I + G - T)​1


Y​2​ = A​2​ + (1+ r) (A​1​-Y​1​)
Y​2​ = A​2​ + (1+r) CA​1

Dans la T​2​, le ​compte courant doit être positif ​pour ​rembourser la dette ​emprunté parce que le compte
courant dans ​T​1​ était négatif​.
Chapitre 2 : taux de change : notion de base et formation

I/ ​Définition du taux de change

Taux de change c’est le ​prix essentiel d’une économie ​qui montre la ​performance d’une économie
sur le marché extérieur par rapport aux autres pays. Il y a des guerres entre les pays ex : USA et Chine. Les
américains disent que le taux de change chinois est faible et les chinois disent que le dollar est fort pour
attirer les capitaux. Il se note ​« e ». ​Dans tous les pays du monde le taux de change est ​donné à l’incertain
(cotation à l’incertain = on prend la monnaie étrangère contre unité : 1 unité de monnaie étrangère = x
unités en monnaie nationale). ​Ex : on est en Europe 1 USD = 0.89€ ou on est en chine 1USD = 6.8 CNY
A certain c’est 1€ = 1.123 USD ​mais on parle tjrs à l​’incertain​. Il faut tjrs prendre la monnaie étrangère est
prise pour unité en monnaie nationale. La monnaie domestique est tjrs prise à l’incertain sauf aux USA on
va écrire l’inverse. On se positionne tjrs dans le pays domestique.
Taux de change à l'incertain = nombre d'unités de monnaie nationale qu'il faut fournir pour avoir une unité
de monnaie étrangère.

Le niveau de taux de change nominal n’est pas très important mais ce qui est important c’est la variation
du taux de change soit :
​Δ​e = e​t1​ – e​t0
Δ​e = 0.9 – 0.87 = 0.03
- quand Δ​ ​ e > 0 ​on a dépréciation de l’Euro par rapport au dollar donc l’Euro devient faible
- quand Δ​ ​ e < 0 ​alors on a une appréciation de l’Euro par rapport au dollar et l’Euro devient fort

Exemple​ :
2017 ​ ​ 1 USD = 6.5 CNY
2018​ ​ 1USD =6.7 CNY
Δ​e = 6.7-6.5 = 0.2 il s’est déprécié, il a perdu de la valeur

II y a différents taux de change : Le marché de change est un ​marché spécifique ​qui est divisé en plsrs
compartiments :
- ​au comptant ​: on livre à 2 jours
- ​à terme
CF cours de technique financière internationale

II/ ​Formation du taux de change nominal

Le taux de change se forme à ​chaque niveau de la balance de paiement​. La Balance de paiements


donne différents taux de change. Par le ​haut on forme le taux de change à ​long terme ​: ​commerce​. Dès
qu’on descend vers le ​bas on forme le taux de change à ​court terme​. Ce qui est à court terme est en bas
(capitaux) et à long terme est en bas.
Le taux de change se forme par le commerce à long terme et par ​les capitaux à court terme ​et à très courte
terme par le ​stock de réserves de change​.

Par le commerce : taux à long terme


Sur le marché de change on a des ​importateurs qui demandent des devises. Si on est dans la zone les
importateurs sont les ​résidents européens ​car ils doivent payer les importations avec les monnaies
étrangères. En revanche, les ​offreurs de devises ​sur le marché ce sont des exportateurs nationaux. Donc
ceux qui exportent offrent des devises sur le marché ce sont des non-résidents.

La ​devise​ = demande de monnaie étrangère. On ne peut pas appeler l’euro une devise si on est en Europe
Une fois qu’on a fait les marchés d’importation et d’exportation on peut faire le marché de changes cad les
deux réunis.

ē = taux de change fixe


ẽ = taux de change flexible

Le ​taux de change ​de la zone euro est ​flexible​.

Le taux de change à l​’équilibre​ c’est la ​parité du pouvoir d’achat à long terme

S’il y a un pays qui ​exporte plus​, sa monnaie s​’apprécie​ et devient forte. Par contre s’il y a une forte
demande d’importation ​la monnaie ​devient faible​.

La situation de déficit d’un pays


ex : la chine :
La chine a fixé sa monnaie au-dessus de l’équilibre dans une situation faible alors on a un excédent
chinois car les exportations > importations ils accumulent des dollars. La monnaie chinoise doit descendre
vers le bas jusqu’à l’équilibre (réévaluation).
Dans bcp de pays pauvre le ​taux de change est fixé de façon cher ​(en dessous de l’équilibre), il est ​apprécié
de façon artificielle il faut donc une ​dévaluation​. (on monte jusqu’à l’équilibre)

La monnaie ​faible stimule l’exportation c’est qqch de bien pour le commerce. En revanche, la ​monnaie
faible​ n’est pas bien pour attirer des capitaux.

III/​ ​Formation du taux de change réel

On le note ​e​r
Dans chaque pays il y a un ​niveau de prix p​. Dans le pays domestique on va faire ​p​ et dans le pays étranger
indice de prix : ​p*​.
L’indice de prix c’est un panier de B&S. Indice de bien à la consommation ( CPI : consomation price indice)
et en Europe ​HICP​). Pour harmoniser les paniers on a fait un ​indice identique dans tous les pays​. Le HICP
harmonise le panier dans tous les pays.

Le taux de ​change réel ​se définit de la manière suivante :


e​r​ = c’est le rapport des pouvoirs d’achats des 2 monnaies (nationale et étrangère) : qu’est-ce qu’on peut
acheter dans un pays avec une unité et avec la conversion ce qu’on peut acheter dans un autre pays.
e​r​= f(e, p, p*)
unité de pouvoir d’achats à l’étranger : 1/p*
nombre d’unité de pouvoir d’achat domestique : e/p

( ep )
e
er = ( p1* )
= p
xp*

Δe​r​ = Δe + Δp* - Δp

Le taux de change réel nous montre combien d’unité de pouvoir d’achat national on donne pour une
unité de pouvoir d’achat étrangère. Taux de change réel nous montre la vraie ​compétitivité de notre
monnaie​. C’est une parité de pouvoir d’achat.
Si e​r = 1 on a une égalité entre le pouvoir d’achat de la monnaie étrangère et nationale donc la monnaie est
à l’équilibre
- quand ​Δe​r​ > 0 ​ ​ ​dépréciation
- quand ​Δe​r​ < 0​ ​ ​ ​appréciation
- quand ​Δe​r​ = 0 ​ ​ ​équilibre​ parité de pouvoir d’achat
L’appréciation c’est mauvais et ​dépréciation c’est bien.
C’est comme le taux de change nominal sauf quand on tient compte du niveau de prix

Le taux de change réel c’est ​entre 2 pays​, mais si on tient compte de tous les pays dans le commerce
on parle de ​taux de change effectif ​noté ​e​rf ça fait la pondération de tous les pays. C’est la somme de tous
les taux de change des pays pondéré dans le commerce par rapport à un pays. Dans le but de connaitre le
pouvoir de ta monnaie vis-à-vis de tous tes partenaires commerciaux.

IV/​ ​Taux de change, salaire prix (compétitivité)


Le taux de change ​est fonction des prix ​et le ​prix est fonction des salaires​.
W = salaire
q= productivité
p = prix

Une hausse des salaires ​augmente les prix ​et si la productivité augmente les prix baissent.

(1)Δe​r​ = Δe + Δp* - Δp
(2) Δp = Δw - Δq
(3) Δp* = Δw* - Δq*

(2) + (3) ​ ​ (1)


Δe​r​ = Δe + (Δw* - Δq*) – (Δw – Δq)
Δe​r​ = Δe + (Δw* - Δw) – (Δq*– Δq)

Si on ​augmente les salaires ​dans mon pays, alors la ​compétitivité chute​.


Il ne faut pas augmenter les salaires plus que la productivité de travail.
Il y a donc une ​relation entre les salaires et la productivité ​: si les salaires sont bas alors la productivité sera
faible.

La ​productivité augmente ​s’il n’y a pas de change nominal. Si le taux de change est fixe entre les pays ou il
n’existe pas alors la productivité augmente car les entreprises savent qu’ils ne peuvent pas compter sur le
taux de change et ils se restructurent.

V/​ ​Les conditions du taux de change compétitif

On se pose la question : quel est le rapport entre le taux de change et la balance commerciale ?
La réponse est donnée par une fameuse courbe : ​Courbe J
Courbe J : on suppose qu’il y a un ​équilibre au niveau du compte courant ​(CA) cad X = Importation
Si on dévalue, dans la balance des paiements on à 2 effets :
- ​effet des prix ​: car les produits exportés en monnaies étrangères valent mieux donc on a moins de recette
- ​effet des quantités ​: on dévalue la monnaie donc la monnaie devient moins cher en devise et les USA nous
achète car on est moins cher donc on compense

Chaque pays choisi son taux de change


La plupart des pays qui n’ont pas fait une bonne étude ne sortent jamais
Parfois on ne sort jamais dans la phase 2 car il faut des conditions : théorème des élasticités critiques

Théorème = ξ​X/e +​ ξ​Imp/e >​ 1 ​ ​ condition du taux de change compétitif


Quand on dévalue on augmente le prix des importations et on consomme moins des produits importés.
Cette courbe est remplit selon les pays. Les ​petits pays réagissent vite ​alors que les grands ​pays réagissent
lentement​. Cette courbe dépend de chaque pays et il faut avoir les conditions de commerce​ ​:

TOT​ (terms of trade) = Prix des produits exportes / prix importés ​ ​ termes des échanges

Quand les termes de l’échange montent c’est bien pour nous mais si les ​termes de l’échange ​se ​détériorent
c’est ​mauvais​. Donc avant de faire de la ​monnaie faible ​il faut bien étudier les termes de l’échange. Cad
que si les termes de l’échange sont positifs ils ont intérêts à dévaluer (étant donné d’autres conditions)
Chaque pays doit ​étudier sa situation
Chapitre 3​ : Détermination du taux de change à moyen terme (2-3ans)

I/ ​Approche monétaire du taux de change

On a dit que les prix font le taux de change : ​Parité de pouvoir d’achat ​(PPA) : ​Long terme
La masse monétaire détermine les prix : ​théorie quantitative de la monnaie ​: ​Moyen terme

L’approche monétaire du taux de change

Vitesse de la monnaie : MV
MV = Py
Y = yP ​ ​ ​PIB nominal= PIB réel * Prix ​: Le PIB nominal prend en compte l’inflation
ΔY= Δy + ΔP

K = préférence pour la liquidité = inverse de la vitesse de la monnaie


M​d​ = demande de monnaie
k=1/V
M = Py/V=kPy
M​d​ = kPy
Keynes a transformé la théorie quantitative de la monnaie en demande de liquidité

3 équations :
- ​Md​​ = kPy = M​s​ = M​ : demande de monnaie d’un pays (1)
- ​Md​​ *=k*P*y*=M​s*=​M*​ ​: demande d’un 2​ème​ pays à l’étranger (2)
- ​P = eP*​ ​: prix national = prix étranger * taux de change ​ ​ ​e=P/P*

Quand on divise on a le taux de change :


(1) kP y M
(2)
= kP *y *
= M*

M
M key
M*
= k *y *
→e = M*
ky
k*y *

Le taux de change ne dépend pas des prix ici, il ​dépend de la masse monétaire​. Cette approche déduit le
taux de change de la masse monétaire de 2 pays.

● Si la ​masse monétaire ​de notre pays ​augmente​ et les autre bougent pas alors notre ​monnaie
s’affaiblit.
● Si la ​masse monétaire ​de notre ​ennemi​ commercial ​augmente​ alors notre monnaie ​devient forte ​:
elle s’apprécie.

Il y a des articles qui disent qu’il faut faire l’euro faible.


II/ ​Différentes représentations

A moyen terme on peut préférer un ​taux de change fixe​. Comment la balance des paiements s’ajuste si le
taux de change ne bouge pas ?

1) on imagine un ​choc négatif sur la balance des paiements ​sur le compte courant. Dans ce cas on a des
exportations qui sont moindres que les importations c’est pk on a le compte courant négatif

Le ​choc négatif ​= ​choc que l’on ne contrôle pas


- les termes de l’échange se sont détériorés
- dévaluation de la monnaie du pays avec lequel on commerce
- faillite bancaire et la consommation baisse
- sanctions

● Canal 1​ : Si les ​dépôts diminuent ​c’est la masse monétaire qui baisse, les prix aussi, le taux de
change augmente (il se déprécie, il devient faible), alors les ​exportations augmentent ​et
l’importation baisse

● Canal 2​ : Si la ​masse monétaire baisse​, la liquidité des banques baisse sur le marché monétaire alors
le taux d’intérêt augmente, baisse de la consommation et de l’investissement donc du revenus et
finalement ce sont ​les importations qui chutent.

● Canal 3​ : ​Hausse des capitaux et le compte courant s’améliore

Suite à des différents canaux de transmission le compte courant commence à s’améliorer + il est
compensé par une entrée des capitaux​. Si les capitaux sont ​sensibles, ils vont compenser le compte courant
qui est ​négatif​. A ​long terme ​le compte ​courant s’améliore ​: c’est un ​mécanisme qui ne fonctionne pas
tellement.
- Le canal 3 ​ne fonctionne pas bien ​: Les mouvements de capitaux sont rapides mais ils ne sont pas stables
car ils rentrent mais peuvent sortir tout de suite et dépend de la confiance dans le pays
- Le canal 2 ​fonctionn​e : ça s’appelle l’austérité : on importe moins
- Le canal 1 est ​vraiment lent ​ça peut durer des années zt ça dépend de la courbe J.

Base monétaire​ ​=désigne la monnaie qui a été créée directement par la banque centrale. Elle se compose :
- des billets et pièces en circulation qui représentent environ 15 % de la masse monétaire M1 ;
- des avoirs monétaires détenus par les titulaires de comptes auprès de la banque centrale, c'est-à-dire
principalement les banques commerciales.
Une partie de ces dépôts à la banque centrale est formée des « réserves obligatoires »

Masse monétaire​ ​= ​monnaie qui circule entre les agents économiques autres que les banques

FMI (fond monétaire international)

Le FMI créé après la 2​nd GM. Les américains dominaient le FMI car il fallait avoir ​14% et les
américains avaient 14.7% donc ils pouvaient bloqués la situation.
Le FMI a fait ​faillite il y a 4 ans ​donc il a fait appel aux chinois qui ont sauvés le FMI et maintenant ils ont
12.8% ​ils sont devenus le 2​ème​ actionnaire du FMI.
Le FMI à sa monnaie : ​droits de tirages spéciaux ​(DTS) : 1DTS = 1.23€ c’est une ​monnaie composite
composé des monnaies les plus importantes dans le commerce mondial. Il donne des crédits en DTS. Les
DTS sont composés de 5 monnaies :
En 2016 :
- dollar : 31%
- euro : 31%
- livre : 8%
- yen : japon : 8%
- renminbi ou yuan: chinois : 11%

Ses compétences​ :
- ​surveillance : le FMI conseille ses membres et évalue régulièrement les perspectives économiques dans
les « Perspectives de l’économie mondiale », les marchés financiers dans le « Rapport sur la stabilité
financière dans le monde » et l’évolution des finances publiques dans le « Fiscal Monitor »;

- ​assistance financière ​: les autorités nationales élaborent, en étroite collaboration avec les services du
FMI, des programmes d’ajustement qui bénéficient du financement de l’institution, ces concours financiers
restant subordonnés à la réalisation effective de ces programmes ;

- ​assistance technique ​: le FMI offre de l’assistance technique et des formations pour aider les pays
membres à renforcer leur capacité d’élaboration et d’exécution de la politique économique.
Chapitre 4​ : Détermination du taux de change à court terme (1an)

I/ ​Parité des taux d’intérêts

C’est le taux de change à court terme : ​parité du taux d’intérêt


Le taux de change entre 2 pays dépend de la différence des taux de change dans les 2 pays.
C’est à court terme, il n’y a pas de prix ou de masse monétaire.

On a 2 monnaies :

On a 1€ et le taux d’intérêt dans la zone euro et à la fin on a 1*(1+i)​n


Voie 1 : voie nationale où on investit dans la zone euro
Voie 2 : on investit en dollar
Le taux de change à terme est fixe

ef 1+i ˆ
e = ( 1+i*
)n

e=f(i,i*)
Δe​f –​ Δe =Δ(1+i) – Δ(1+i*) avec Δe =0 on obtient
Δe​f​ =Δi – Δi*
​ ​Δe​f​ =Δi – Δi*:​ ​parité des taux d’intérêts couverts
Les européens ne veulent pas que les USA montent les taux d’intérêt
Le taux de change à terme doit refléter la différence des taux d’intérêts des 2 zones

ex​ :
n=1
i=6%
i*=8%
e=1
on cherche le taux de change à terme : ef
il faut mettre dans la formule
ef (1+0.06)ˆ1
= →ef = 0.98
1 (1+0.08)ˆ1

le taux de change à terme est 0.98 ca veut dire que le ​taux de change à terme va s’apprécier ​avec
0,02. C’est la ​monnaie nationale ​qui s’apprécie car on pense qu’il y a un arbitrage qui va se faire et le taux
de change à terme doit égaliser la différence de maintenant.

quand on ne veut pas être couvert en achetant des contrat à terme car ce sont des spéculateurs qui évitent
l’assurance : parité des taux d’intérêts non couvert : le taux ne sera pas le taux de change à terme mais le
taux de change anticipé.
Δe​e​ =Δi – Δi*

Δe​e ​= variation du taux de change anticipé


e​t​ = taux au comptant
e​e​t​ = taux anticipé à t pour t+1
α= inertie
1 – α = correction
(e​t​ – e​e​t-1​) = erreur

il y a bcp de modèle d’anticipation ça dépend des spéculateurs :


- ​anticipations statiques​ ​: on attend dans le futur ce qui se passe maintenant : e​e​t​ = e​t

- ​anticipations adaptatives​ ​: e​e​t =​ α e​t​ + (1 – α) (e​t​ – e​e​t-1​)


il faut que α soit petit pour tenir compte des erreurs du passé

- ​anticipation extrapolatives​ ​: tenir compte de la différence des taux au comptant du passé

- ​anticipation régressive​ ​: on a un taux qu’on pense qui est un taux de change d’équilibre et dès qu’on
dérive on anticipe qu’on retourne vers le taux d’équilibre

- ​anticipations rationnelles​ ​: tiennent compte de toutes les variables macro-économique ( théorie des
anticipations rationnelles)

II/ ​La théorie de protefeuille

le taux de change est ​fonction d’un arbitrage ​entre les différents actifs qui sont dans un portefeuille :
- ​partie liquide ​: la monnaie M
- ​titres​ : bons du trésor domestique : B
- ​titre étranger ​: F
- ​richesse d’une société ou d’une personne ​= la somme de ses actifs W = M+B + eF

M = mW
B= bW
F= fW
m,b,f c’est les préférences pour avoir la liquidité, les bons et les titres étrangers dans le portefeuille
m +b+f= les poids sont égal à 1

W​ =m​W​+ b​W​+ F​W​e

on réduit :

1 = m+b+fe
1-fe = m+b
- fe = m+b-1
e = (1-m-b)/f

le taux de change e est une ​fonction de préférence pour les liquidités m​, pour les titres nationaux b, et
pour les titres étrangers f
chaque m b et f sont ​mesurés de façon empirique
au final il y a des ​modèles chartistes ​qui analysent les courbes des taux de change.
Chapitre 5​ : Macro-économie ouvert
I/ ​Modèle d’une économie ouverte

on suppose le ​taux de change stable​.


L’objectif d’une ​politique économique ​c’est la croissance du PIB. On cherche que ça se rapproche vers la
croissance potentielle, cad que l’on peut obtenir en utilisant toutes les ressources du pays. Il faut ​minimiser
la différence entre ce qu’on peut obtenir comme croissance et ce qu’on obtient en croissance. C’est la
politique monétaire et budgétaire qui limite les décalages

L’instrument de l’économie politique le plus important c’est le ​taux d’intérêt​.

1) ​l’économie réelle ​: consommation, épargne, investissement : secteur réel. Il faut un équilibre entre
épargne et investissement S = I

2) ​marché monétaire
3) ​secteur externe ​(balance des paiements)
le ​compte courant ​doit être égal au ​compte de capital ​= ​équilibre de la balance des paiements
- si les ​taux montent ​les capitaux augmentent alors que si le taux baisse les capitaux diminuent
- si le ​revenu de PIB augmente ​on consomme plus donc la balance est déficitaire

la courbe BP ne ​passe jamais par le point qui coupe IS et LM ​:


- si elle est à ​droite​ on parle de surplus/excédent de la BP
- si elle est à ​gauche​ du point on parle de déficit

si on veut enlever le déficit il faut bouger la courbe de plsrs façon : taux de change, taux d’intérêt, droits
douanes..

critique​ :
- c’est un modèle qui est maintenant ​utilisé dans les BC ​mais pas dans cette forme plutôt dans le forme des
équations.
- les ​prix sont rigides
- il n’y a ​pas de marché du travail

Chaque ​courbe a une politique​. La politique sur IS est la politique fiscale avec les taxes, impôts. La courbe
LM est ​influencé par la politique monétaire​. La politique fiscale et monétaire influencent la courbe BP.

II/ ​Politique économique et le taux de change

La politique monétaire est clair au niveau de l’influence sur le taux de change pcq on sait ce que k’on peut
obtenir. La politique fiscale est ambiguë

politique monétaire​ : politique monétaire expansionniste :

PM ​ ​(ΔM) augmente
- ​Y augmente ​( C agmente, I augmente, Imp augmente..)​ ​ Compte courant (-)
- ​i baisse ​ ​ compte de capital (-)

Politique fiscale​ :

PB ​ ​ ( ΔG) augmente cad dépenses publiques :


- ​Y augmente ​( C augmente, I augmente ..) ​ ​ compte courant (-)
- ​i augmente ​ ​ compte de capital (+)

III/ ​Banque centrale et le taux de change

Opérations d’une banque centrale :


Opérations non-stérilisées : opération qui change la base monétaire, elle augmente ou baisse le bilan de
la BC
- opération du marché ouvert
- opération de change
​ opérations stérilisées
Actif​ ​ Banque centrale Passif
- 100 : réserves de
change de la BC diminue
de 100

+ 100 : augmentations du
nombre de bons du
trésor

Actif​ ​ Banque centrale Passif


+ achat 100 bons ​+ 100 crédit de la
du trésor banque comm à la BC
Actif​ ​ Banque commerciale Passif
- 100 bons du
trésor

+ 100 devises
Actif​ ​ Banque commerciale Passif
+ 100 crédit du
compte de la b. comm
à la BCE

Vente bons à la BC
- 100

Actuellement, la BCE depuis a crise de 2008, a augmenter son bilan 4 ou 5 fois pcq elle a acheté des titres

C’est la somme d’opération ouvert (OMO) + opération de change (OC)


Stériliser ça veut dire qu’on fait les 2 opérations à la fois dans le sens inverse. le bilan de la BC ne chnage pas et garde
la même longueur mais la structure change.

on veut aider les banques ( injecter des liquidités )

affaiblit la monnaie national pour augmenter les exportations :


si on fait la somme des 2 on peut éliminer les titres :

Actif​ ​ Banque centrale Passif


+ 100 bons du trésor + 100 base
monétaire
- 100 bons du trésor

+ 100 réserves de change


Actif​ ​ Banque commerciale Passif
+ 100 base monétaire

- 100 bons du trésor

+ 100 bons du trésor

IV/ ​Politique monétaire et politique budgétaire : comment les 2 influencent le taux de


change

La politique monétaire est tjrs mieux adaptée que la politique budgétaire pour gérer le taux de change.
Dans le modèle macroéconomique ISLM il n’y a pas le taux de change ni le marché du travail il n’y a que la
balance des paiements donc il est incomplet.

politique monétaire​ : politique monétaire expansionniste :

PM ​ ​(ΔM) augmente : augmentation de la masse monétaire et la masse monétaire étranger n’augmente


pas :
- ​Y augmente ​( C agmente, I augmente, Imp augmente..)​ ​ Compte courant (-)
- ​i (taux d’intérêt) baisse ​ ​ compte de capital (-)

Politique fiscale (budgétaire)​ :


PB ​ ​ ( ΔG et Δdette) augmente cad dépenses publiques et dette :
- ​Y augmente ​( C augmente, I augmente ..) ​ ​ compte courant (-)
- ​i augmente ​ ​ compte de capital (+)

La BCE parle de l’assouplissement quantitatif et pense que ça va affaiblir l’euro pour stimuler l’exportation.
politique budgétaire fait monter les taux d’intérêt Pourquoi ?

V/ ​Politique de fond monétaire

Appelé aussi programme de fond monétaire pour des pays en voies de développement. Le concept de base
c’est l’approche monétaire de la balance des paiements : il y a un lien entre la BP et le secteur monétaire
(secteur bancaire : somme de la banque centrale et des banques commerciales). Pour contrôler la BP d’un
pays il faut contrôler le système bancaire du pays et le crédit du pays car le fond monétaire s’occupe des BP
avec comme objectif principal de stabiliser la BP.

Les fonctions des réserves de changes :


- le taux de change (ΔF) : il faut avoir des réserves de change pour contrôler avec taux de chnage stable et
peu volatile
- il faut payer la dette extérieure
- il faut sauver les banques
- survie des importations

La fonction la plus importante du PDV des créanciers c’est la dette, du PDV des nationaux c’est le taux de
change. Les réserves de changes sont le résultat de la BP mais elles sont aussi résultat du système
monétaire : ils apparaissent dans le bilan des banques. Réserves de change est le lien entre la BP et les
banques.

ΔF est formé par :


- balance des paiement : ΔF = Δcompte courant + Δ compte capital ​(1)
- système bancaire

somme bilan banque centrale + banque commerciale = système bancaire


Actif​ ​ Banque centrale Passif

ΔF ΔH

ΔL
Actif​ ​ banque comme Passif

ΔF ΔDépôts
ΔH
ΔL

Actif​ ​ système bancaire Passif

ΔF​BC+Bcm ΔM

ΔL

H = base monétaire
masse monétaire = réserves de change + crédit ​ ​ égalité monétaire
ΔM = ΔF + ΔL

ΔF = ΔM - ΔL ​(2)

masse monétaire a 2 sources :


- crédit : source interne
- réserves de changes : source externes
masse monétaire dépend de la demande de monnaie : ​ΔF = ΔM​d​ + ΔL
Variation réserves de change = variation demande de monnaie – variation de crédit

Le crédit n’est pas uniquement privé il est aussi public. Fond monétaire dit que tout ce qui est crédit public
doit fermer il faut laisser le crédit privé car il est mieux
Le fond monétaire préconise une baisse du crédit ​ ​ politique d’austérité

on doit également avoir ​(1) ​= ​(2)

Le fond monétaire à 2 objectifs


- réserves de change qui doit être de tel volume
- réduction du crédit

si on ne peut pas respecter les règles, on nous donne le financement de la balance des paiements : on nous
donne l’argent qui soutient les réserves de changes mais il faut les rembourser.

Le fond monétaire est en perte de vitesse et certains pensent que ce sera la 3-4​ème​ instituions notamment
avec le fond chinois qui passerait devant.

Chapitre 6​ : Régime de change et stratégies nationales de change

I/ ​Régime de change, régime monétaire

Le régime monétaire c’est qqch plus large que le régime de change car dans le régime monétaire on a :
- régime de change : monnaie nationale vis-à-vis monnaie étrangère​ ​ aspect externe
- régime de création de la monnaie nationale : par règle, par discrétion, ciblage d’inflation​ ​ aspect
intérieur
def : le régime de change c’est les modalité technique juridique pour échanger de la monnaie nationale
contre de la monnaie étrangère.

II/ ​Typologie des régimes de changes

A droite du tableau
le taux de change libre est utilisé par les grands pays (EU, USA, Japon)
Ajustement de la BP ne se fait pas par les réserves de change mais par le taux de change.
chaque pays à la fin de chaque année doit envoyer au fond monétaire avec le régime de change (libre ou
fixe)

A gauche du tableau
taux de change fixe de façon légal : il a une loi de la monnaie nationale ou le taux de change est définit
légalement par rapport à une autre monnaie
on a le taux de change fixe : la plupart des pays faibles se sont fixés sur les pays forts.
il faut choisir la monnaie d’encrage : la plupart des pays se sont fixés sur le dollar ou l’euro
taux de change fixe : ce sont des petits pays
les pays fixes doivent avoir des réserves de change

il y a une forme spécifique : taux de change fixe renforcé : caisse d’émission (currecny board) : Lettonie,
Estonie, Hong-Kong ​ ​ il n’y a pas de politique monétaire dedans : on suit ce que font les autres.

il y a un autre régime de change : monnaie ultra-fixe comme la commune

au milieu du tableau​
la pluparts des pays de taille moyennes : régime de change contrôlés. Il y a bcp de variabilité avec l’idée
d’une stabilité car trop de risque ça augmente les taux d’intérêt mais pas de taux de change (Chine, Brésil)
ce sont des pays de taille moyenne qui ne peuvent pas se fixer sur d’autres pays donc il faut contrôler
l’ajustement se fait soir par le taux de change soit par les réserves
les stratégies nationales :
- pour des grands pays : c’est flexible
- pour les petits pays : c’est fixe car il n’a pas de pouvoir pour entretenir un taux de change
- pays de taille moyenne : taux de change contrôlé
- tout petit pays : ils ont abandonnés leur monnaies on est dépendant et pas de revenu monétaire

Les pays qui veulent attirer des capitaux ils choisissent le taux de change fixe.
L’inde ce n’est pas des exportations c’est des capitaux étrangers

on peut se fixer sur un panier de monnaie : russe monnaie de 2 devises et il change le poids en fonction du
commerce.

III/ ​Choix des régimes de change

IV/ ​Performance des régimes de change

il y a 10 ans bcp d’études : meilleur résultat ce sont les pays aux extrémités soit fixe 100% soit flexible 100%
et au milieu considéré comme trop spéculatif mais depuis 5-6 ans études empirique montrant que les pays
du milieu sont mieux : + de croissance économique et stabilité des prix.

Il y a 5 ans d’autres études empiriques ont des conclusions différentes. Ce sont les régimes de changes
contrôlés qui sont les meilleurs puisqu’ils sont mis en place dans les économies ou la croissance est élevée.
V/ ​Ajustement de la balance des paiements

Plsrs stratégies nationales d’ajustement de la balance :

-stratégie 1 = ajustement de compensation interne de la balance des paiements (CA + et KA-) certains
appellent ça des ajustements automatiques: il faut développer le compte courant (on le fait positif cad
qu’on exporte plus qu’on importe) et le commerce (ex : Chine). Le compte du capital qui normalement est
négatif alors la balance des paiements s’équilibre ou Il y a des réserves de changes qui augmente et on les
investit dans d’autres pays : compote courant ​ ​ exploitation ​ ​ capitaux. Le taux de change doit être
déprécié artificiellement pour exporter. Le taux de change doit être fixe ou contrôlé.

- stratégie 2 = ajustement de compensation interne de la balance des paiements (CA – et KA +) certains


appellent ça des ajustements automatiques: petits pays et de tailles moyenne (asiatique (Asie du sud) ,
africain, Espagne, Portugal, Grèce) : le compte de capital va être positif et le compte courant négatif : le
taux de change va s’apprécie
si on a le compte courant négatif on espère qu’avec les capitaux étranger on va construire des choses.
Cette stratégie ne fonctionne pas bcp car les capitaux sortent et les mouvements de capitaux ne sont pas
stables.

- stratégie 3 = ajustement externe : emprunter auprès des institutions internationales : financement


extérieur (dette) : les instituions qui financent sont le FMI, la banque mondiale.. on a 2 sources : sources
officielles (FMI, banque mondiale) et source sur les marchés financiers ( dont les petits pays )et s les
marchés financiers sont chers on va vers le FMI

- stratégie 4 : se fermer : protectionnisme contrôle du capital (corée du Nord) : pas besoin de s’ajuster car il
y a un contrôle sur les importations et sur le capital

pour le régime de change fixe : On se fixe


- normalement avec le pays avec lequel on fait du commerce
- On peut aussi se fixer sur les paniers de devises.
- sur l’or
- sur un bien abondant dans le pays comme le pétrole
- le taux de change peut être fixé sur un actif de réserve une monnaie liquide que l’on appelle monnaie
réserve. Condition de la monnaie de réserve sur laquelle on se fixe : guerre de monnaies. Le pb de la chine
qui n’a pas de déficit ce qui l’empêche de devenir monnaie de réserve et ont donc commencé à développer
le marché obligataire. 2 phases dans monnaie de réserve :
● monnaie naturelle : or, argent, pétrole : non émis par une banque : ça monte un peu car
certains pensent qu’il faut revenir à l’or. On pense aussi que l’on peut faire l’or-digital
● monnaie fiduciaire : 90% de la monnaie : dollar, l’euro
les conditions d’une monnaie fiduciaire pour être monnaie de réserve il faut avoir un poids dans le
commerce, il faut avoir des titres libellés en monnaie de réserves sur les marchés financiers, il faut que le
taux de change soit stable et des moyens de se couvrir, il faut que le cash circule bcp à l’extérieur.
Il y a une autre monnaie de résdrve qui monte un peu c’est les DTS ( monnaie artificielle créée en 1969 :
41% dollar, 30% dollar, livre sterling 8% , Yen 8% et Yuan 11%). La plupart des prêts que le FMI fait ce sont
en DTS. Les français ont cédés 10% aux chinois. On peut se fixer sur le DTS mais le pb c’est qu’il n’existe pas
de manière physique.

Chapitre 7 ​: Instabilité de taux de change et crise de change

I/ ​Définitions
Crise de taux de change = on a uniquement dans des régimes de change fixe par la loi ou contrôlé par la
banque centrale. Dans régime de taux de change flexible on ne peut pas avoir de crise. C’est quand
l’engagement de la banque centrale n’est pas respectée. Il faut avoir une attaque sur le taux de change
pour avoir une crise mais sur la zone euro on ne peut pas avoir de crise de taux de change. Ils sont liés avec
la crise de la balance des paiements mais ce n’est pas tout à fait la même chose

Crise de la balance de paiements = qd un pays peut pas s’ajuster à l’intérieur de la balance des paiements
après un choc et doit faire recours au crédit étranger. La balance des paiements s’ajuste elle-même à
l’intérieur. Dans bcp de pays déficit sur le commerce mais bcp de capitaux qui entrent donc ça compense.
Mais si ça ne compense pas on doit avoir recours au financement externe (autre pays ou autre institutions
internationale) c’est ce que l’on appelle une crise de la balance des paiements. Quand on a une finance
externe on dépend du pays qui nous donne l’argent. le taux de change se déprécie (taux de change
contrôlé) ou se dévalue (taux de change fixe).

Il y a un seul pays où l’on parle de crise de balance des paiements quand la monnaie s’apprécie et se
réévalue c’est la Suisse : elle ne combat pas la dépréciation mais elle combat l’appréciation et la
réévaluation. Son compte courant est toujours négatif.

pk il est mieux que le taux de change soit stable ? car il influence les prix, le taux d’intérêt, le business donc
s’il bouge trop les gens ne peuvent pas faire de commerce, il y a de l’inflation car les anticipations bougent,
les taux d’int sont plus élevés. Mais il ne doit pas être fixe car il est plus facilement attaquable et
vulnérable.

II/ ​Différentes générations de crises de changes

3 générations

2.1 ​crise fondamentale macroéconomique jusque 1990

crise du taux de change expliqué par la macro-économie : crise des fondamentaux qui explique que le taux
de change se déprécie.
C’est le modèle du FMI et en fonction de ce modèle il finance des pays
système bancaire = banque centrale + banque commerciale

Actif​ ​ système bancaire Passif

Devises (F) Masse monétaire (M)


Crédit (L)
Bons
trésors(B​)
F réserves de change de toutes les banques vient de la balance des paiement
la banque centrale créé la monnaie.
source domestique = L, B
source externe = F
la variation de réserve de change = différence entre la variation de la demande de monnaie et la variation
de crédit

1) ​ΔM = ΔF + ΔL
ΔM = ΔM​d​ = ΔM​s

2)​ ​ΔM​d​ = ΔF - ΔL
ΔF = ΔM​d​ - ΔL quand ΔL monte alors ΔF baisse et Δe > 0 se déprécie

si la demande de monnaie est plus faible que le crédit les réserves baissent et le taux de change est
dévalué
le résultat : il faut faire des politiques d’austérité
le FMI s’occupe des balances de paiements il n’a pas pour fonction de stimuler l’économie.
s’il y a une crise de la balance des paiements dans un des pays de la zone euro il devra sortir de la zone
euro.

au final le pb vient du fait qu’il y a une politique budgétaire et de crédit expansionniste sans qu’il y ait de
confiance dans la monnaie nationale donc le crédit et la dette augmentent mais la demande de monnaie
est faible ce qui fait qu’il y a une hausse du crédit les réserves de changent diminuent donc le taux de
change se déprécie.

Parfois le FMI donne des limites au crédit public mais pas au crédit privé il les laisse libre. Donc il propose
de restreindre le crédit public, la dette...

discussion entre les pays concerné et le FMI sur le volume de la demande de monnaie : FMI dit qu’on a la
demande de monnaie 10 par exemple et ils sont tjrs plus faible que la demande nationale. Il y a un combat
des estimations. Elle s’étudie par des modèles économétrique : c’est quand on a des données sur la
demande de monnaie qui dépend du revenu des taux d’int, du taux de change donc on fait une étude
économétrique.

si on n’a pas assez de réserves de change le FMI propose :


- de diminuer le crédit domestique et la dette publique du pays pour augmenter les réserves de change
- augmenter les taux d’intérêt
- emprunter au FMI

Krugman est celui qui a écrit le plus d’ouvrage sur ce modèle et a repris de Polak

2.2 ​crise d’anticipation et de spéculation (1992/93)

c’est arrivé dans l’Italie qui avait de bons fondamentaux etc. Pays stable, il y avait suffisamment de réserves
de change. ce système de serpent monétaire où certains pays sont sorti et le tunnel s’est élargie.
Changement d’anticipation sur taux de change sur le serpent monétaire. Tous les pays qui étaient dans la
zone étaient stables et du coup il y a eu des spéculations. Même si le pays est en bon état, le taux de
change peut exploser pcq il y a des joueurs qui peuvent spéculer avec des sommes plus grande que les
réserves de change d’une banque centrale. Une BC ne peut jamais jeter tous les taux de change pour
soutenir le taux de change car il faut garder des réserves pour importer en cas de guerre. Ca s’explique
par la théorie des jeux sur le marché des changes : il y a 2 joueurs : BC qui défend et spéculateurs qui
attaquent. Ca dépend des réserves de change de la BC et du volume des réserves que les spéculateurs
peuvent jeter
M.Obstfeld : chef économiste du FMI d’il y a quelques années.

2.3 ​crises jumelles (twin crisis) 1997

modèle apparu suite à la crise asiatique qui a montré les pb de la balance des paiements et des banques. La
plupart pays asiatiques avaient le taux de change fixe alors ils étaient attaqués. Le pb était dans le système
des banques et s’est propagé vers le taux de change : c’est des crises jumelles : crise bancaire + crise de
change.
Crise bancaire = vient du pb des banques car on n’a pas confiance dans les banques on veut notre argent
en cash on attaque la banque pour avoir nos billets et ensuite ça attaque le taux de change.

Actif​ ​ BC Passif

F CC
Actif​ ​ banque privées Passif

CC D

CC : billets
D : dépôts
F : réserves de changes

les crises bancaires sont difficiles à expliquer : c’est une attaque sur la banque, il faut des rumeurs sur ce
qui se passe à l’intérieur de la banque

cause d’une attaque d’une banque :


- Asie : on avait sorti l’information que dans un des pays il y avait des mauvaises créances dans leurs
banques
- s’il n’y a pas de rumeurs on ne peut pas avoir d’attaque
- la plupart des attaques commencent avant que les gens sachent que la banque est en mauvais état

2 phases :
- soit la banque ferme ses guichets : il n’y a plus de billets
- soit rumeurs

crise bancaire : explications au niveau économique


- Jean Tirole : pour lui le pb c’est la micro-économie des banques : asymétrie d’information cad asymétrie
entre créditeurs et déposants
- la macro-économie : pb gouvernement et BC qui mettent des taux d’int bas
​ causalité : banque ​ ​ balance des paiements mais la BP à une influence sur les banques

III/ ​Politique de prévention des crises

A l’époque il y en avait 2 :

- politique de réserve de change on doit avoir des réserves de change suffisantes selon une règle de
guidotti pour servir 6 mois d’importation des biens nécessaires pour le pays en indépendance sans
exporter, pour payer la dette extérieur pour 1 an à venir, pour soutenir le taux de change qui vient du
passé. Selon Guidotti on voit ce qu’il y avait les 3 dernières années savoir combien de réserves ont été
jetées sur le marché de change et on fait la moyenne et on fait la somme de ces 3 trucs pour avoir la
somme des réserves.

- on doit avoir un taux de change compétitif : qui doit être bon marché, déprécié car c’est bien pour le
commerce et l’exportation car sinon les produits ne se vendent pas

A court terme on fait des indicateurs d’alerte de crises et on les suit


I = Δi ∆e
σi + σe − σF
∆F

les variables les plus significatif pour alerter une crise de la BP : variation des réserves de change, du taux
de change et du taux d’int que l’on pondère par l’écart type de la volatilité et on obtient l’indicateur I qui
doit être stable

crise bancaire : on convertit les dépôt en billet et quand on a bcp de mauvaises créances : normalement
c’est 5% des créances sont mauvaises alors la banque est mauvaise mais maintenant c’est 25% créances
pour considérer que la banque est mauvaise.

la prévention au niveau des banques : système de réseau de sauvetage de 3 éléments


- LLR : prêteur en dernier ressort de la BC pour éviter les crises bancaires
- AD : assurance des dépôts pour éviter les paniques bancaires car si on sait que mes dépôts sont assurés je
ne vais pas attaquer la banque
- réglementation bancaire : Bâle 3 qui comporte les risques de marché, de contreparties...
- union bancaire en Europe : surveillance de banque commune et assurance de dépôt doit être pareil pour
tous les pays car il y avait une disparité entre les niveaux d’assurance selon les pays ( pays de l’est
assurance faible 10 00 = 5 000€ en France). L’idée de bâle 3 est d’incorporer le risque de change. lié bâle 3
au cycle économique : idée de Jean Tirole

IV/ ​Modèle de surajustement

modèle d’un économiste R.Dornbusch : si on augmente la masse monétaire pour simuler l’économie,
diminuer les taux d’intérêt, au début de cette action on a une forte dépréciation du taux de change puis à
la phase 2 (après quelques mois, années) on a une forte appréciation du taux de change on a donc les
résultats attendus alors qu’à la phase 1 de la politique monétaire expansionniste toute la masse monétaire
va sur le marché des changes et on a pas les résultats attendus ​ modèle de surajustement : le taux de
change a sursauté sur son niveau d’équilibre

La cause est que sur le marché de change la vitesse de la circulation est plus élevée que sur le marché des
B&S. Le marché des B&S est plus lent (le taux de change est difficile a manipuler par les politiques
monétaire car il saute tout le temps)

Au début on obtient le taux de change d’équilibre de PPA. Dans l’entre deux phases on a bcp de
spéculation pour savoir le point en violet ( ?)
dans la phase 2 les variables qui s’ajustent sont les salaires, les prix et quantité.

Dornbusch dit qu’on ne peut pas faire la ligne bleue

La BC est incapable d’obtenir l’objectif de 10% de dévaluation en vert.

le modèle :
M​d​ = y​α1​ i​-α2​ : demande de monnaie fonction du revenu et du taux d’intérêt
i = i*+ (Δe)​e ​: parité taux d’int non couvert
(Δe)​e ​= θ( ē – e) : anticipation de change régressif

M​d​ = α​1​y – α​2​i


i = i*+ (Δe)​e
(Δe)​e ​= θ( ē – e)
il a dit qu’a court terme si on augmente masse monétaire : revenu fixe le taux d’int baisse, taux d’int
étranger (i*) fixe alors (Δe)​e ​baisse et θ>0 et e>ē

résultat : la politique monétaire n’est pas certain pour atteindre le niveau d’équilibre : différence vitesse
d’ajustement sur les différents marchés

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