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L3 LEA

ANNEE 2022-2023

PROBLEMES ECONOMIQUES INTERNATIONAUX

TU5DAEY

CHAPITRE 2 : LA BALANCE DES PAIEMENTS

http://etudes-economiques.credit-agricole.com/site/page_video.php?pag_id=2752
https://www.banque-france.fr/la-banque-de-france/organisation/la-banque-en-images/galerie-videos.html
https://www.ey.com/fr/fr/services/advisory/ey-barometre-de-l-attractivite-de-la-france-2019
https://abc-economie.banque-france.fr/page-videos-et-jeux/videos
A. Présentation générale
LA BALANCE DES PAIEMENTS
• Un document de référence : la balance des paiements
– Etablie selon des règles internationales établies par le FMI
– Une balance des paiements complète depuis 1945
– Enregistre toutes les opérations entre résidents et non résidents d ’une
économie.
– Premiers relevés des transactions commerciales internationales : RU,
13ème siècle. Les séries régulières remontent à 1696
– La balance des paiements précède la comptabilité nationale d’un siècle
• Définition
– Document statistique qui retrace sous une forme comptable l ’ensemble
des flux (réels, financiers et monétaires) entre les résidents et les non
résidents d ’une économie durant une période donnée (1 an, 1 trimestre)

• Eléments importants
– La balance des paiements est toujours équilibrée
– on enregistre les flux dans un ordre bien précis afin de dégager des soldes
significatifs.
LA BALANCE DES PAIEMENTS

Elle permet d’évaluer l’insertion d’un pays ou d’une


zone dans son environnement extérieur, d’identifier
l’apparition de déséquilibres, de comprendre
comment ces déséquilibres sont financés par le Reste
du monde
B. Les règles d’enregistrement
POURQUOI UNE NOUVELLE PRESENTATION DE LA
BALANCE DES PAIEMENTS ?
• Depuis 1993, la balance des paiements est établie selon le 5 ème manuel.
– L’UE a adopté progressivement le 6ème manuel (BPM6)
– La Banque de France l’applique depuis le mois de janvier 2014

• Pourquoi ce nouveau manuel ?


– Pour une meilleure fidélité de la prise en charge des échanges internationaux
– Or depuis les années 90, on a une montée des pays ateliers
– Auparavant, la majeure partie des flux financiers se réalisait entre banques ;
aujourd’hui, un grand nombre d’instruments financiers sont traités par des acteurs
très divers comme les banques, les organismes d’assurance, les fonds
d’investissement, les chambres de compensation, les véhicules ad-hoc.

• La balance des paiements doit refléter systématiquement les changements de


propriété économique entre résidents et non résidents
– Critère de transfert de propriété économique
LES PRINCIPAUX CHANGEMENTS

• Changements concernant le compte des biens


– Les échanges liés au négoce sont désormais enregistrés dans les biens alors
qu’ils figuraient dans les services en BPM5
• Le négoce est le gain résultant de l’achat et de la vente de marchandises à des non
résidents sans que celles-ci passent par le territoire national (porte essentiellement sur les
matières premières (pétrole, produit agricoles)). C’est la principale source de surplus.
• Changements concernant le compte des services
– Les opérations de travail à façon (biens confiés à des non résidents afin
d’être transformés pour ensuite être soit réimportés soit réexportés vers un
pays tiers) sont désormais classés dans les services et non dans les biens
(« services de fabrication fournis par des intrants physiques détenues par
des tiers »)
• Changements concernant le compte financier
– Les crédits commerciaux intra groupe sont désormais enregistrés comme
IDE (Autres investissements dans BPM5) ; les opérations interbancaires
relèvent des « Autres Investissements ».
LES PRINCIPAUX CHANGEMENTS

• Conséquences de cette nouvelle comptabilisation


– Baisse des exportations et des importations de biens (car le façonnage
désormais avec les services)
– Hausse des exportations et des importations de services dans les
pays où ces opérations sont significatives
LA PRISE EN COMPTE DU TRAVAIL A FAÇON

• Il s’agit de respecter au mieux le principe de transfert de


propriété économique du bien

• Si le bien est réexporté, après façonnage, dans un pays tiers :


– Le pays propriétaire enregistrera dans sa balance des paiements une
exportation de marchandise vers le pays tiers ET une importation de
service depuis le pays façonnier .

• Si le bien est réimporté par le pays propriétaire après façonnage,


le pays propriétaire enregistrera juste une importation de
services.
– Il n’y a pas lieu d’enregistrer une transaction internationale de
marchandise dans ce cas.
LES REGLES D ’ENREGISTREMENT
Les opérations courantes
• Une opération est inscrite soit au crédit, soit au débit
– Crédit : signe positif
– Débit : signe négatif

• Au crédit, toutes les opérations traduisant une diminution d’actifs


ou entraînant le paiement d ’un non résident à un résident
– Exemples : les exportations ; les services rendus ; les dépenses des touristes
étrangers en France ; les revenus reçus au titre des investissements faits à
l’étranger

• Au débit, toutes les opérations traduisant une hausse d ’actifs ou


entraînant le paiement d ’un résident à un non résident
– Exemples : les importations ; les services reçus ; les dépenses des touristes
français à l’étranger ; les revenus versés.
NOUVELLES CONVENTIONS DE SIGNE DU SOLDE
FINANCIER

+ -
Diminution des avoirs
Augmentation des avoirs Une cession de bons du Trésor
Avoirs Un investissement direct à US par un résident ; une
l’étranger fait par un résident cession de parts dans une
société étrangère
Augmentation des Diminution des
engagements engagements
Engagements Un investissement fait sur le Amortissement d’obligations
territoire par un non résident d’Etat françaises détenues par
des non résidents.

Désormais, la logique patrimoniale prévaut : un flux net positif correspond à


un accroissement des avoirs de la France sur l’étranger, un flux net négatif à
un accroissement de la dette vis-à-vis de l’étranger.
LE COMPTE FINANCIER

• Un exemple : au niveau des IDE

– Le solde est la différence entre l’augmentation nette des actifs


financiers et l’augmentation nette des passifs financiers.
• Augmentation nette d’actifs financiers = IDE nationaux faits à l’étranger –
Réduction d’actifs à l’étranger (cession de participations , de titres étrangers)
• Conséquence : le solde du compte financier dans BPM6 est de signe opposé à celui
qui figurait dans BPM5.
NOUVELLES CONVENTIONS DE SIGNE DU SOLDE
FINANCIER

+ - SOLDES
Diminution des avoirs
Augmentation des avoirs Une cession de bons du Avoirs
Un investissement direct à Trésor US par un résident ;
Avoirs
l’étranger fait par un résident une cession de parts dans
100000 € une société étrangère 80000
20000 €
Augmentation des Diminution des
engagements engagements Engagements
Engagement Un investissement fait sur le Amortissement d’obligations
s territoire par un non résident d’Etat françaises détenues
125000 par des non résidents. 120000
5000

Le solde net qui apparaîtra dans la balance des paiements sera : 80000 – 120000 = -40000
LES REGLES D ’ENREGISTREMENT
(Autre explication)

• Crédit (+)
– Opérations réelles (échanges de biens, de services, paiement de revenus) :
toute opération représentant une exportation ou une recette
– Compte financier : toute opération entraînant une
augmentation des avoirs ou une augmentation des
engagements.
• Débit (-)
– Opérations réelles : Importation ou dépense
– Compte financier : diminution des avoirs ou diminution des
engagements.
C. Structure et soldes significatifs de la balance des
paiements
LA STRUCTURE DE LA BALANCE DES PAIEMENTS

• Toute balance des paiements se structure autour de trois


comptes :
– Le compte des transactions courantes
– Le compte de capital
– Le compte financier
– Un poste « Erreurs et Omissions »
• Erreurs, Traffic, Décalage flux commerciaux – flux financiers

• La balance des paiements est TOUJOURS équilibrée.

• On distingue 4 soldes significatifs de la balance des paiements


– Le solde commercial, le solde courant, le solde à financer, la balance
globale
QUE TROUVE-T-ON DANS LE COMPTE COURANT ?

Echanges de biens Echanges de services



• Voyages
Marchandises • Services de transport
• Autres services : services financiers, de gestion, d’assurance ….
• Négoce international

Revenus primaires Revenus secondaires


• Revenus des salariés (travailleurs frontaliers) • C’est ici que l’on trouve
• Revenus d’investissement
• Revenus des autres investissements (prêts et
notamment les gains des APU
emprunt courants) au titre des impôts et pénalités
reçus de l’étranger depuis
début 2015 au titre des
déclarations rectificatives des
avoirs détenus à l’étranger et
non préalablement déclarées
STRUCTURE DE LA BALANCE DES PAIEMENTS
COMPTE DES TRANSACTIONS COURANTES
Biens (marchandises, négoce international)
SOLDE
Services (travail à façon, transports, assurance, tourisme …) COURANT
Revenus primaires (rémunérations des salariés, revenus
d’investissements)
Revenus secondaires (Transferts courants ; contribution au
budget européen, indemnités d’assurance, envoi de fonds, dons au SOLDE A
titres de l’aide au développement)
FINANCER
COMPTE DE CAPITAL
Remise de dettes, versements du FEDER et du FEOGA,
Acquisition d’actifs non financiers (brevets, droits
d’auteurs)

COMPTE FINANCIER BALANCE


Investissements directs GLOBALE
Investissements de portefeuille
Autres investissements
Avoirs de réserve

ERREURS ET OMISSIONS
STRUCTURE DE LA BALANCE DES PAIEMENTS
LA BALANCE DES PAIEMENTS : UN DOCUMENT
TOUJOURS EQUILIBRÉ

• Du fait de ces règles de comptabilisation, on a toujours :

CF = CC + CK + EO
ou
CC + CK – CF + EO = 0
LES SOLDES SIGNIFICATIFS DE LA BALANCE DES
PAIEMENTS
• SOLDE COMMERCIAL
– Ne prend en compte que les échanges de biens
– Permet d’apprécier la compétitivité industrielle d’une économie
• SOLDE COURANT
– Elle représente l ’épargne financière nette de la nation
– Permet de savoir s ’endette vis-à-vis de l ’étranger ou pas
• SOLDE A FINANCER
– Permet de prendre en compte l ’impact économique des investissements directs
– Permet d ’avoir une idée de l ’insertion du pays dans les échanges économiques
mondiaux
• BALANCE GLOBALE
– Sa contrepartie représente le financement monétaire de la balance des
paiements
– Sa contrepartie représente la création monétaire due à l ’extérieur
BALANCE DES PAIEMENTS (France, 2021)

Excédent
COMPTE DES TRANSACTIONS COURANTES +9 courant
Biens -67,4

Services 36,4
Déficit
Revenus primaires 81,7 commercial
Revenus secondaires -41,7

   
    En termes
COMPTE DE CAPITAL 11,7 nets, les
actifs
   
financiers
COMPTE FINANCIER 3
l’ont
Investissements directs -9,7
emporté
Investissements de portefeuille -5,3
Essentiellement sur les
Produits dérivés 17,8
opérations de prêts passifs
Autres Investissements -22,6 emprunts des IFM financiers
Avoirs de réserve +22,8

   
ERREURS ET OMISSIONS -17,7
Gain de devises

Autres investissements : principalement, les opérations de prêts-emprunts entre banques,


mais aussi celles effectuées par les assurances, les entreprises et les fonds d’investissement.
ELEMENTS EXPLICATIFS (2021)
• On a l’équilibre suivant de la balance des paiements
Cc + CK – CF + EO = 0
+ 9 + 11,7 – (+3) – 17,7 = 0

• Investissements directs (solde : -9,7)


–Le solde est NEGATIF, ce qui signifie que les IDE faits par des non résidents dans
l’économie nationale l’ont emporté sur les IDE de sens inverse.
–Le solde d’ID sortants de 13,1 et d’ID entrants de 22,8

• Investissements de portefeuille (solde : -5,3)


–Le solde est NEGATIF, ce qui signifie que les IP faits par des non résidents en France
l’ont emporté sur les flux de sens inverse.
–Le solde d’IP sortants (avoirs) de 98,8 et d’IP entrants de 104,1 (engagements)

• Solde du compte financier


+ 3 = Solde ID (- 9,7) + Solde IP (-5,3) + Produits dérivés (+ 17,8) + Solde des AI (- 22,6) +
Réserves (+ 22,8)
UNE FORTE AUGMENTATION DU SOLDE DES UNE REDUCTION DU DEFICIT DES REVENUS
REVENUS PRIMAIRES SECONDAIRES
LES DERNIERS CHIFFRES DU SOLDE
COMMERCIAL
Au 3e trimestre 2022, les exportations françaises de biens continuent de croître en valeur (+5,1 %), à un rythme
légèrement supérieur à celui du 2e trimestre (+4,0 %). Les trois quarts de cette croissance sont dus aux biens
manufacturés, dont le dynamisme est porté par les ventes d’équipements mécaniques, électroniques et
informatiques, celles d’automobiles, ainsi que par le vif rebond des exportations aéronautiques – ces dernières
sont toutefois loin d’avoir retrouvé leur niveau d’avant crise sanitaire. Les exportations agricoles, portées par le
blé, atteignent un niveau record depuis 2009.

Les importations continuent leur vive progression en valeur, à un rythme similaire à celui du 2e trimestre 2022
(+8,0 %, après +7,8 % au 2e trimestre). La moitié de cette hausse est due à l’énergie, et plus particulièrement à
l’électricité – dont les montants importés ont été multipliés par 42 par rapport à leur niveau moyen de 2019 –
mais aussi le gaz naturel liquéfié dont les approvisionnements ont bondi depuis le début de la guerre en Ukraine.

Au total, le solde commercial FAB/FAB trimestriel se détériore de 7,3 milliards d’euros par rapport au trimestre
précédent pour atteindre -47,6 milliards. Il se creuse ainsi pour le 7e trimestre consécutif, principalement tiré par
l’énergie dont le solde se dégrade de 7,3 milliards ce trimestre, en raison du renchérissement de la facture des
achats d’électricité et de gaz naturel liquéfié. Le déficit manufacturier s’accroît plus modérément (de 1,7
milliard), en dépit de la nette amélioration du solde aéronautique. Le solde des produits agricoles s’améliore
également, de 1,4 milliard et atteint 2,2 milliards, un niveau record depuis 2009.
D. Les chiffres du commerce extérieur de la France en
2021
LES CHIFFRES DU COMMERCE EXTERIEUR
France (2021)
CRISE DE LA COVID ET COMMERCE
EXTERIEUR DE LA FRANCE
LE SOLDE COMMERCIAL : LES ECHANGES
DE BIENS
LES ECHANGES DE BIENS
Le rebond de la facture pétrolière
LES ECHANGES DE BIENS
Données sectorielles
LES ECHANGES DE BIENS
Données géographiques
ECHANGES DE SERVICES
Un excédent record
UN SOLDE COURANT PROCHE DE L’EQUILIBRE
UNE CONTRIBUTION DU SOLDE EXTERIEUR
A LA CROISSANCE QUI REDEVIENT POSITIVE
LE DEFICIT COMMERCIAL RECORD DE LA
FRANCE EN 2021
• Un déficit commercial record en 2021, le plus mauvais depuis 50
ans
– 84,7 Mds € ; attention aux chiffres du commerce extérieur toutefois
• Selon les douanes, la France a importé 81,4 milliards d’euros d’Allemagne en 2021 mais, selon Destatis, l’Insee
allemand, notre voisin a exporté 102,3 milliards vers la France ! On aurait à notre tour exporté près de 69 milliards de
l’autre côté du Rhin, quand les Allemands comptent un peu plus de 62 milliards d’importations françaises.

– Déficit commercial depuis 2003 ; la France est plutôt en excédent sur les
services et en gros déficit sur les biens.
– Sans évoquer l’excédent commercial atypique de l’Allemagne (200
milliards €), les balances commerciales de l’Italie (63,6 Mds €) et de
l’Espagne (- 15,8 Mds €) révèlent la position peu enviable de la France.
• Nos points forts :
– Aéronautique et Tourisme
• Même si en 2021, nos exportations aéronautiques représentaient en 2021 57 % de leur niveau de pré-crise ; 62 % pour
ce qui concerne les exportations de services de voyages.

– Produits agricoles et agroalimentaires


• Exportations de vins et spiritueux
– Produits de beauté ; chimie, parfums et cosmétiques
LES EXPLICATIONS CONJONCTURELLES

– Hausse des importations énergétiques, notamment de pétrole et


de gaz, en raison de la hausse des prix.
– Les importations hors énergie augmentent plus vite que la
demande intérieure
• La demande des ménages en biens de consommation a augmenté de
5,3 % l’an dernier, mais les importations de biens de consommation ont
crû de 8,8 % ; la demande intérieure liée à l’investissement des
entreprises a augmenté de 10,6 %, mais les importations de biens
d’investissement de 11,7 %.
– La France a perdu des parts de marché à l’exportation
– Des problèmes d’approvisionnement dans des secteurs
procurant habituellement un léger excédent commercial
(automobile, matériels de transports).
– La crise de la Covid a fortement affecté deux de nos points forts
(aéronautique et tourisme)
LES TENDANCES PLUS STRUCTURELLES
• Les coûts de production et/ou les impôts sur la production
– Argument peu convaincant car depuis 2013 les entreprises ont bénéficié de plus de 60 milliards de
réduction de charges d’une part ; le coût du travail direct assumé par les entreprises françaises
représente 18 % du coût de production dans l’industrie d’autre part.
– Si les impôts sur la production sont élevés, les subventions à la production le sont également. De plus,
la France est championne du monde du soutien public à la recherche et développement (R&D).
• Trois raisons plus structurelles
– La France exporte des produits bruts et importe des produits finis à plus forte valeur ajoutée.
• Nous vendons du bois rond et importons des meubles ; nous exportons des pommes de terre et achetons des chips ; nous exportons
des légumes pour les réimporter transformés, ce qui fait qu’en 2020, la France affichait 650 millions d’euros de déficit commercial
en ratatouille !
– Les grands groupes français ont fait le choix d’une plus forte délocalisation des sites de
production.
• Les multinationales françaises ont choisi un mode d’insertion dans la mondialisation qui crée des emplois à l’étranger et assure des
revenus reçus des investissements étrangers supérieurs aux revenus versés, garantissant une bonne rentabilité de ces
investissements, en partie par l’utilisation des paradis fiscaux
• La désindustrialisation fait que la hausse de la demande se porte sur des produits importés.
– Les entreprises françaises pêchent du côté de l’innovation.
• Nos dépenses intérieures de R&D proviennent à 57 % des entreprises, contre 62 % aux Etats-Unis, 66 % en Allemagne, 79 % au
Japon.
• Les entreprises ne font pas assez d’effort en la matière et la relation entre recherche privée et recherche publique est défaillante.
• Difficile de développer l’innovation sans industrie : il n’y a pas d’innovation sans production.

La réponse à la dégradation du solde commercial français repose sur la capacité des entreprises à innover,
produire et transformer sur place.
LES TENDANCES PLUS STRUCTURELLES

• Notre forte intégration commerciale en Europe, zone de moins


forte croissance que les USA ou la Chine.
• Problèmes de qualité de la production
• L’importance des éco-systèmes (régionaux)
– Cas de l’Allemagne avec des écoles spécialisées, des centres de
formation, des entreprises familiales, des banques très spécialisées, peu
de grandes métropoles nationales.
– La question est aussi à appréhender sur le plan de l’organisation
territoriale

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