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Introduction générale………………………………………………………………. 05
Introduction au chapitre…………………………………………………………….09
Introduction au
chapitre ……………………………………………………………..26
Maroc................................................................................................................................42
Conclusion du
chapitre ……………………………………………………………….52
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Conclusion
général …………………………………………………………………....55
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Introduction générale
L’investissement direct étranger (IDE) est bénéfique pour les pays d’origine et d’accueil et
fait partie intégrante d’un système économique international ouvert et efficace et constitue
l’un des principaux catalyseurs du développement. Les avantages qu’il procure ne se
manifestent cependant pas de manière automatique et ne se répartissent pas équitablement
entre les pays, les secteurs et les collectivités locales. Les politiques nationales et le cadre
international de l’investissement jouent un rôle déterminant pour attirer des IDE vers un plus
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grand nombre de pays en développement et pour que ces investissements aient le maximum
d’effets positifs pour le développement.
Au Maroc, l’expansion des IDE depuis les années 1990 aurait amélioré le tissu économique
du pays. En fait, les flux des IDE qu’accueille le Maroc sont, en majeure partie, originaires de
l’union européenne. Ces flux auraient stimulé la croissance économique qui, auparavant,
dépendait des secteurs fragiles tels que l’agriculture. Par ailleurs, étant la taille assez moyenne
de l’économie marocaine, la production issue des investissements étrangers seraient, de plus
en plus, destinés à l’exportation.
De ce fait, les IDE auraient amélioré les capacités de production du secteur industriel au
Maroc, ce qui a boosté la croissance économique ; la contribution des exportations dans la
croissance aurait augmenté en effet. Cependant, depuis la crise économique de la Zone Euro,
la structure des IDE par origine se caractériserait par la régression des IDE européens et une
augmentation de ceux venant des pays du Golfe. Le point crucial est que les investissements
directs étrangers n’auraient pas les mêmes effets nonobstant leurs origines. Les IDE qui
bénéficient à l’économie marocaine seraient ceux qui s’investissent dans les secteurs-clés ;
tels que l’industrie d’exportation. Les capitaux étrangers qui se dirigent vers les secteurs
fragiles et non exportables ; le tourisme et l’immobilier en est des exemples. Ainsi, une
stratégie de croissance se basant sur les IDE devrait prendre en compte leur structure par
origine.
L’objectif du présent travail est d’étudier dans quelle mesure les IDE ont un impact sur la
croissance de l’économie marocaine.
Problématique
Annonce du plan
Le présent mémoire est structuré autour de deux chapitres : dans le premier chapitre nous
présenterons un cadre conceptuel des IDE ensuite dans un deuxième chapitre nous étudierons
les IDE au Maroc
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Chapitre 1 : Fondements théoriques et conceptuels des IDE
Les Investissements Directs Étrangers (IDE) sont l’une des plus importantes illustrations de
la mondialisation économique. Les entreprises, pour des raisons liées au profit ou pour des
raisons stratégiques divisent leurs chaînes de production sur plusieurs pays.
Dans ce contexte, les pays en voie de développement se sont vus accordés, depuis le début des
années 90, une part de plus en plus importante des flux internationaux des IDE atteignant en
2006 le niveau de 34% des flux mondiaux. Désormais, les pays se font une compétition
accrue dans l’objectif d’attirer le plus d’IDE, pensant que ces derniers sont un moteur de la
croissance et du développement économiques.
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Ce premier chapitre est structuré autour de trois sections : Dans la première section nous
présenterons en profondeur la notion et les théories des IDE, ensuite dans une deuxième
section nous étudierons l’évolution historique des IDE dans le monde et enfin dans une
troisième section nous aborderons le lien entre IDE et la croissance économique.
Dans cette première section nous commencerons par définir dans un premier temps le
concept des IDE puis nous traiterons les principales théories des IDE
L’investissement direct étranger (IDE) est un processus où les entreprises résidentes dans un
pays (pays mère ou source) acquièrent la propriété d’actifs dans un autre pays (pays d’accueil
ou hôte) dans le but de contrôler la production, la distribution ou toute autre activité dans ce
pays .
Selon l’OCDE : L’OCDE 2 définit les opérations d’investissement direct étranger comme
suit :
«L’investissement direct étranger (IDE) se définit comme un investissement réalisé par une
entité résidente d’une économie dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise
résidente d’une autre économie. La notion d’intérêt durable sous-entend l’existence d’une
relation à long terme entre l’investisseur direct et l’entreprise et le fait que l’investisseur peut
exercer une influence marquée sur la gestion de l’entreprise bénéficiant de l’investissement
direct.
Il n’est pas nécessaire que l’investisseur étranger ait un contrôle absolu : le critère appliqué
est une participation égale à 10% des droits de vote.
Cela leur permet d'utiliser les ressources de leur territoire ou de leur main-d’œuvre de la
manière la plus productive et d'exporter leur surplus de production. Les autres produits sont
dès lors importés des pays qui peuvent les produire avec une efficie nce relative.
Si tous les pays exploitent leurs avantages comparatifs, et que tous les pays sont
comparativement (mais pas nécessairement absolument) meilleurs que d'autres dans une
certaine production, le commerce international sera bénéfique pour tous.
Lorsque le territoire et la main-d’œuvre offrent des réserves abondantes, leur coût est
généralement bas.
Sous sa forme principale, la théorie traditionnelle permet d'expliquer pourquoi les activités
nécessitant une utilisation intensive des ressources comme les industries extractives,
l'agriculture et même le tourisme sont attirées par des pays ou des régions en particulier.
Si l'avantage comparatif provient autant des actifs acquis ou créés que des ressources
naturelles, ces théories peuvent également s'appliquer aux entreprises issues d'autres
industries et qui sont à la recherche d'une main-d’œuvre qualifiée, de technologie ainsi que
d'autres actifs spécifiques.
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Au sens large, la théorie traditionnelle fournit une explication sous-jacente à l'IDE mais elle
ne rend pas compte de la diversité des facteurs qui affectent les décisions relatives à l'IDE
dans la pratique
L'arbitrage sur les marchés de capitaux est le processus par lequel les actifs financiers sont
achetés à un prix plus bas sur un marché et vendu à un prix plus élevé sur un autre. Les fonds
peuvent alternativement être empruntés à un taux plus bas et prêté à un tiers à un niveau plus
élevé.
L'arbitragiste agit bien sûr ainsi pour dégager un profit mais l'arbitrage a pour effet d'égaliser
les prix ou les taux d'intérêt entre les marchés si les mouvements de capitaux sont totalement
libres. Aussi longtemps que des différences de prix ou de taux d'intérêt existent entre les
marchés, le capital sera attiré vers les marchés sur lesquels il peut obtenir la rémunération la
plus élevée.
Cette théorie a été appliquée aux flux d'investissements étrangers. La manière dont elle peut
s'appliquer au portefeuille d'investissement est évidente, dans la mesure où ce type
d'investissement est souvent très sensible aux mouvements internationaux des taux d'intérêts,
entre autres. Elle est moins facilement applicable à l'IDE, qui réagit davantage à des facteurs
de long terme qu'à des facteurs de court terme.
Cependant, d'un point de vue général, tout investissement sera attiré par des perspectives
d'une Rémunération supérieure. Dans le cas de l'IDE, la rentabilité d'un investissement est
souvent influencée Par une combinaison de facteurs, et la théorie de l'arbitrage du capital
n'offre dès lors qu'une analyse Plutôt générale.
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Japon, ou encore Japon-Europe, c'est à dire entre les pays où les capitaux sont Abondants. De
surcroît, les firmes multinationales empruntent souvent sur les marchés locaux. Enfin,
L’implantation à l'étranger est le fait d'un nombre relativement faible de firmes avec des
caractéristiques Particulières.
Il fallait donc trouver une autre explication à l'investissement direct étranger. S.Hymer
explique que ce Sont les imperfections des marchés de produits et de facteurs qui
constituent les principaux Déterminants de l'investissement direct.
« Il est évident que, dans un environnement où régnait le libre échange, sans aucune barrière,
où la Concurrence serait parfaite, l'exportation serait la solution la plus fréquemment
adoptée ».
Régime de concurrence parfaite sur les marchés des produits et facteurs, immobilité
internationale des Facteurs de production, des fonctions de production, des fonctions de
production identiques dans les Deux pays coéchangistes. Dans ce modèle, l'information
technologique sur les produits se présente comme libre et Immédiatement disponible .ce qui
explique l'identité des facteurs du processus de production à travers les pays.
Dans cette théorie, aux hypothèses si restrictives, il n'y aurait place pour l'échange
international et qui Serait déterminé par les couts comparatifs. Il n'est pas encore question
d'investissement direct à l’étranger. Le stock d'information étant supposé être libre, aucune
firme dans un pays donné ne possède un Avantage supérieur de connaissance pour lui
permettre de concurrencer les firmes d'un autre pays. L'échange se fonde sur les prix relatifs
des biens, il joue le rôle d'un substitue partiel au libre Mouvement des facteurs.
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1.2.5 la théorie des IDE en termes d'économie industrielle :
oligopolistiques, qui ne se sont pas possédés par ses concurrents locaux. Au plan des facteurs,
les sources d'avantages potentiels sont nombreuses : accès au capital, management,
technologies etc.
L'accès au capital à meilleur marché que ses concurrents du pays hôte, même s'il n'est qu'un
des facteurs Permissifs d'expansion des investissements étrangers, il revêt une grande
importance dans la décision D’investir à l'étranger.
L'accent est mis alors sur la structure du marché et sur le comportement de l'entreprise
comme catalyseur de l'investissement direct et non sur l'avantage comparatif national.
Face à ces coûts additionnels, R.Caves propose la théorie de la diversification des produits
qui exprime la capacité pour un investisseur étranger, de diversifier la production lui
permettant ainsi de pénétrer le marché oligopolistique.
Dans le même ordre d'idées, les économies d'échelle constituent également l'un des
déterminants de l'investissement à l'étranger qui mettent en relief la puissance des firmes sur
le plan de l'organisation industrielle, notamment, dans les domaines suivants : recherche-
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développement ; réseau de marketing, accès au marché des matières premières et des produits
intermédiaires etc.
Lorsqu'une entreprise désire vendre un produit, elle a le choix entre le fabriquer elle-même
ou faire appel à des fabriquants extérieurs. Ce comportement d'achat ou de fabrication se
retrouve également dans le comportement de la firme multinationale.
notamment, la difficulté de trouver les vrais prix de marché (le juste prix) ; le coût de
négociation et de conclusion de contrats d'échange pour chaque transaction ayant lieu sur le
marché ;la fluctuation des prix sur le marché ne permet pas généralement de passer des
contrats à long terme pour l'offre de produits et services ;l'intervention de l'Etat sur les
transactions de marché sous forme de fiscalité ou de quotas. D'après R.Coase, les indicateurs
qui permettent à une firme donnée de recourir à la production directe ou au provisionnement
auprès du marché sont : les coûts de transaction et l'organisation hiérarchique de la
production.
Les coûts de transactions ont été définis comme étant ceux auxquels l'entreprise doit faire
face en échangeant un bien ou les services d'un facteur de production sur un marché. Ils
viennent s'ajouter au prix d'achat ou de vente.
Le coût de transaction exprime le prix de face à face entre deux partenaires économiques,
individuels ou collectifs. Face à ces coûts de transaction, les avantages de l'internalisation
(organisation hiérarchique de la production) se trouvent être : facilitation de la prise de
décision séquentielle et adaptative ; réduction de l'incertitude ; atmosphère générale plus
satisfaisante.
Dans ce cadre, la firme multinationale peut être considérée comme étant une alternative au
marché et est mise en place dans le but de maximiser le profit pour les unités de production
interdépendantes et localisées dans différents pays.
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Cependant, dans la réalité, les situations sont beaucoup plus complexes du fait de l'existence
d'une multitude d'organisations intermédiaires entre la hiérarchie d'un coté et le marché de
l'autre.Autrement dit, la théorie des coûts de transaction fournit un cadre d'analyse distinguant
les transactions qui nécessitent d'être internalisées de celles qui ne le nécessitent pas.
Les différentes alternatives de pénétration du marché étranger sont comparées entre elles en
termes de coûts de transaction et d'organisation, coûts qui sont fonction de la nature du
produit et de sa technologie.
D'après cette théorie, développée par Coase et Rugman, les choix alternatifs dans les
méthodes de pénétration des marchés étrangers vont de l'export pur et simple à la création ou
l'acquisition d'une filiale à 100%.
La plupart des sociétés d'investissement sont situées dans les pays industrialisés et la majeure
partie de leur investissement est destinée à d'autres pays industrialisés. Cependant, l'IDE se
déplace peu à peu vers les régions en voie de développement. Pendant les années 1990, l'Asie,
l'Amérique latine et l'Europe de l'Est ont reçu de gros afflux d'IDE.
En effet, c'est surtout le cas des pays émergents qui essaient par tous les moyens, d'attirer ces
capitaux, afin d'accroître leur capacité de production, de bénéficier d'un transfert de
technologie et de s'assurerd'un croisement d'intérêts et d'une insertion dans l'économie
mondiale.
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Cette deuxième section sera consacré aux IDE dans le monde qui est en voie de
développement. Celui-ci alors s’articulera autour de deux parties. La première partie sera
consacrée à l’analyse des flux des IDE . Quant à la deuxième partie , elle sera consacrée sur la
dynamique des IDE.
L'investissement direct étranger est bénéfique pour les pays d'origine et d'accueil et fait
partie
intégrante d'un système économique international ouvert et efficace et constitue l'un des
principaux catalyseurs du développement.
La plupart des flux d'IDE prenant leur origine dans les pays de l'OCDE, les pays développés
peuvent contribuer à la réalisation de ce programme. Ils peuvent faciliter l'accès des pays en
développement à la technologie et aux marchés internationaux, et assurer plus généralement la
cohérence de leurs actions en faveur du développement ; ils peuvent utiliser l'aide publique au
développement (APD) pour soutenir des projets d'investissement associant capitaux publics et
privés ; ils peuvent encourager des pays non membres de l'OCDE à intégrer plus étroitement
les cadres internationaux fondés sur des règles qui sont applicables à l'investissement ; ils
peuvent promouvoir activement les Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des
entreprises multinationales ainsi que d'autres éléments de la Déclaration de l'OCDE sur
l'investissement international, de même que les Principes OCDE de gouvernement
d'entreprise ; ils peuvent enfin partager avec des non-membres l'approche mise au point par
l'OCDE pour renforcer, au moyen d'examens mutuels, la capacité d'investissement .
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Le volume des flux d'IDE n'a cessé d'afficher des records tout au long de la dernière
décennie avant de se contracter en 2001. En 2000, les entrées mondiales totales d'IDE ont
atteint 1 300 milliards de dollars US - soit quatre fois le niveau enregistré cinq ans plus tôt.
Plus de 80 pour cent des bénéficiaires de ces apports, et plus de 90 pour cent de leurs
initiateurs, étaient situés dans des « pays développés ». On trouvera au tableau 1 une
ventilation des sorties d'IDE en provenance des pays de l'OCDE. (OCDE L'essor véritable des
IDE débute au milieu des années 1980. Dans les années 1950 et 1960, le taux de croissance
des IDE est en effet inférieur à celui du commerce international ; l'exportation demeurant la
modalité principale de la concurrence à l'échelle mondiale. Dans les années 1970, le taux de
croissance des IDE rejoint celui du commerce mondial, mais dans un contexte de décélération
du commerce mondial.
Une rupture apparaît en 1985 : les flux d'IDE entrants et sortants accélèrent sensiblement,
passant d'un flux annuel de 50 milliards de dollars courants, à plus de 200 milliards en 1989-
1990. La croissance des flux d'IDE s'est poursuivie dans les années 1990, pour culminer à
1400 milliards de dollars en 2000. Le montant des IDE s'est fortement contracté à la suite de
l’éclatement de la bulle sur les nouvelles technologies : 825 milliards de dollars en 2001, et
566 milliards en 2003.
Malgré un redressement au milieu des années 2000, la crise financière mondiale de 2008-
2009 se traduit par un nouveau repli des flux mondiaux d’IDE, avec une chute de 31 % en
2009. En dépit des conséquences persistantes de la crise, les entrées mondiales d’IDE ont
progressé de 15 % en 2010, puis de 20 % en 2011, pour s’établir à un peu plus de 1612
milliards de dollars. Après avoir reculé de 18 %
en 2012, ils progressent à nouveau en 2013 d’un peu plus de 3 % et atteignent 1 363 milliards
de dollars. La fragilité de l'économie mondiale, l'incertitude et les risques géopolitiques
justifient la baisse de près de 8 % des entrées d'IDE en 2014, qui rebondissent cependant de
36 % en 2015. Cette hausse, inattendue dans son ampleur, est liée essentiellement à la
croissance des fusions-acquisitions ciblant des entreprises de pays développés.
Après avoir progressé de 2 % en 2016, les flux mondiaux d'IDE se sont inscrits en baisse de
16% en 2017, pour s'établir à 1518 milliards de dollars, en dépit de la croissance du PIB et du
commerce mondial.
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Le recul des flux d'IDE vers les économies développées (-27% à 810 milliards de dollars)
masque des évolutions différenciées selon les pays. Les IDE à destination des pays européens
chutent de 27% avec une baisse marquée pour le Royaume-Uni (-90%), la Belgique,
l'Espagne et les Pays-Bas alors que l'Allemagne et surtout la France (+77%) ont réussi à
attirer davantage d'investissements. Les flux se sont également taris vers l'Amérique du nord
(-33%).
Les flux d'IDE vers les pays en développement ont été stables (+2% par rapport à 2016, à
653 milliards de dollars). Ils ont faiblement augmenté vers l'Asie, l'Amérique latine et les
Caraïbes et n'ont guère varié vers l'Afrique. La tendance a été moins favorable pour les
économies en transition (-17% à 55 milliards de dollars) avec une baisse sensible pour la
Russie.
Pour 2018, la CNUCED prévoit une hausse des flux en lien avec l'accélération attendue de la
croissance mondiale et des flux du commerce, tout en s'inquiétant des risques géopolitiques
élevés et du haut niveau d'incertitude politique qui pourraient limiter le rebond attendu des
IDE.
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Source des données : CNUCED 2017
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L'évolution des flux d'IDE, qui dépend notamment de la stabilité de la terre d'accueil et
des perspectives qu'elle semble offrir à terme, reflète en quelque sorte la confiance que
portent les investisseurs étrangers dans un pays ou une région.
Les flux d'IDE entre l'Union européenne, les États-Unis et le Japon (flux Nord-Nord) sont les
plus importants, même si leurs parts dans le total mondial est plutôt en baisse. Ainsi, on
observe ces dernières années une forte augmentation des flux vers l'Asie du Sud-Est et tout
particulièrement à destination de la Chine.
D'une manière générale, le continent africain attire peu d'IDE même si quelques pays comme
l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Maroc, la Tunisie ou l'Égypte constituent des exceptions. Pour
les autres pays africains, l'IDE est essentiellement concentré dans l'industrie extractive.
Environ 63 % des stocks d’IDE entrants se concentrent dans les pays développés. Les pays en
développement et les pays en transition se partagent les 37 % restants. Dix pays (par ordre
décroissant: les États-Unis, le Royaume-Uni, Hong Kong, la France, la Chine, la Belgique,
l’Allemagne, Singapour, la Suisse et le Brésil) accueillent 55 % du stock mondial d'IDE à fin
2013, et une quarantaine d’États reçoit 90 % du stock total d’IDE.
Les États-Unis recueillent à eux seuls un peu plus de la moitié des IDE reçus par l'ensemble
des pays en développement et des pays en transition. La seule véritable rupture de
ces dernières années provient de l'émergence foudroyante de Hong Kong et de la Chine qui
se hissent respectivement à la troisième et à la cinquième place des pays d’accueil avec des
poids respectifs de 5,7 % et 3,8 % du stock mondial
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Principaux pays d'accueil des IDE à fin 2016 (données en milliards de dollars)
Principaux pays investisseurs à fin 2016 (données en milliards de dollars)
Source : Wikipedia
Selon cette analyse, la position naturelle des IDE (et plus généralement, de la balance des
paiements) n’est donc pas d’être à l’équilibre, ce qui relativise de facto les tentatives de
lutter (par des politiques économiques plus ou moins restrictives) contre des déséquilibres qui
reflètent (au moins en partie) le niveau de développement de chaque pays.
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Positions nettes et encours moyens entrants et sortants
d'IDE 2O16
Source : wikimedia
Dans cette section , on va extraire et développer les liens entre croissance économique et
investissements directs étrangers. Cette section présentera un cadre de recherche scientifique
bien déterminé, ayant pour objectif principal d’expliciter les dynamiques du modèle présenté
dans le dernier chapitre. permettant d’analyser l’importance et le rôle des investissements
directs dans le processus de croissance économique du pays choisi pour notre étude. Nous
mobilisons principalement la théorie de la croissance endogène pour comprendre l’intérêt
porté aux IDE. Deux axes de recherches sont donc à analyser, qui seront répartis sur deux
grandes parties:
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Le lien entre la croissance économique et les investissements directs étrangers est
intéressant dans la mesure où l’IDE joue un rôle de catalyseur de la croissance et donc du
développement des pays émergents et des pays en développement.
Toutefois, il ne joue un effet positif sur la croissance de ces pays que si ces derniers
possèdent et améliorent au cours du temps leur stock de capital humain et de progrès
technique (BLOMSTRÖM et al 1992, BARRO et LEE 1994, BORENSZTEIN, DE
GREGORIO et LEE, 1998).
Principalement , La combinaison de ces facteurs permet aux pays d'accueil de récolter les
fruits des localisations des entreprises multinationales. Par ailleurs, toutes les théories de
croissance accordent une place importante à l’accumulation du capital mais sous des formes
différentes : capital physique, captal humain, stock de connaissance … Ainsi que l’innovation,
la production et la diffusion de nouvelles connaissances se révèlent être des facteurs
déterminants de la croissance économique. L’État a aussi un rôle stratégique à jouer dans de
nombreux domaines afin d’agir implicitement sur la croissance économique d’un pays : les
infrastructures, l’éducation, la recherche et développement, l’environnement institutionnel.
Pour cette raison, une analyse du processus de croissance économique sera primordiale pour
pouvoir dégager le lien entre les IDE et la croissance dans le cadre de notre recherche.
Après avoir que les investissements directs étrangers à un impact positif et significatif sur la
croissance économique dans les pays en développement, il nous tient à présent de voir
l’évolution des IDE dans le monde. De plus, l'investissement direct étranger, est un vecteur
important de la mondialisation, connaît actuellement un développement considérable. Son
essor traduit d'une part, l'intensification par un nombre croissant de sociétés multinationales
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de leurs activités à l'échelle mondiale sous l'effet de la libéralisation de nouveaux secteurs à
l'investissement et d'autre part, l'existence d'un surplus d'épargne notamment européen en
quête de meilleurs placements continuant son expansion au 20éme siècle, l'investissement
international s'est particulièrement renforcé depuis la décennie 1990, touchant les différentes
zones de la planète mais surtout les pays développés et dans une moindre mesure les pays
émergents.Sur le plan des travaux théoriques, une abondante littérature sur l'investissement
international s'est constituée principalement durant la deuxième moitié du 20éme siècle, ces
théories ont cherché à apporter, généralement des éléments de réponse à une question ; Qu'est
ce qui pousse les firmes d'un pays déterminé à s'engager dans des opérations d'investissement
à l'étranger plutôt que de limiter leurs activités au marché national ? Pour les pays en
développement, les économies émergentes et les pays en transition, l’IDE est devenu une
source de plus en plus importante de développement économique et de modernisation, de
croissance des revenus et d’emplois. Ils ont libéralisé leurs régimes applicables à l’IDE et mis
en œuvre d’autres mesures pour attirer l’investissement. Ils cherchent à déterminer, avec plus
ou moins de réussite, la façon dont les politiques nationales peuvent le mieux contribuer à
tirer le meilleur parti d’une présence étrangère dans l’économie locale. L’étude intitulée
L’investissement direct étranger au service du développement, qui est essentiellement
consacrée à cet aspect de la question, examine l’effet global de l’IDE sur la croissance macro-
économique et d’autres facteurs propres à accroître le bien-être, ainsi que les mécanismes par
lesquels ces avantages se manifestent. On connaît bien les avantages que l’on peut attendre
des IDE dans les économies des pays en développement. Une large majorité d’études
montrent que, avec des politiques adéquates dans les pays d’accueil, et un niveau minimum de
développement, l’IDE a des retombées technologiques, contribue à la formation de capital
humain, facilite l’intégration aux échanges internationaux, favorise la création d’un climat
plus compétitif pour les entreprises et améliore le développement des entreprises. Tous ces
facteurs contribuent à l’accélération de la croissance économique, instrument le plus puissant
pour lutter contre la pauvreté dans les pays en développement. De plus, au-delà de ses
avantages strictement économiques, l’IDE peut aider à améliorer les conditions
environnementales et sociales dans le pays d’accueil, par exemple en transférant des
technologies « plus propres » et en amenant les entreprises à avoir des politiques plus
socialement responsables.
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Chapitre 2 : Investissements directs étrangers au Maroc
Le Maroc, depuis son indépendance, n'a cessé d'encourager les investissements directs
étrangers, et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les flux d'IDE varient toutefois
fortement d'une année sur l'autre en raison des difficultés du Maroc à développer une
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dynamique indépendante des opérations de privatisation. À moyen terme, le tarissement
progressif des privatisations pourrait donc entraîner une baisse des flux d'IDE. D'autre part,
l'examen des secteurs d'activités vers lesquels se sont orientés les investissements étrangers au
Maroc permettrait une meilleure connaissance du degré d'attractivité des différentes branches
économiques.
À l'évidence, le Maroc dispose de nombreux atouts pour attirer les investisseurs étrangers sur
son territoire. Sa position géographique en fait une plateforme idéale pour toucher les marchés
africains, au sud, et relier la zone MENA aux pays du grand continent américain, suivant un
axe est-ouest.
L’objet de cet article est d’étudier le climat d’investissement et son impact en termes
d’attractivité de l’IDE dans le cas de l’économie marocaine. Cette recherche est présentée en
trois sections. Dans un premier temps, nous allons mettre l’accent sur les concepts de climat
d’investissement, de l’IDE et celui de l’attractivité ; cela nous permettra de cerner les
composantes du climat d’investissement et de l’attractivité (I). Dans un deuxième temps, nous
allons examiner la répartition des IDE par secteur d’activité qui forment le climat
d’investissement au Maroc et analyser l’évolution de l’attractivité de l’économie marocaine
pour l’IDE (II). Enfin, dans une troisième section nous aborderons l’impact des IDE sur
l’économie marocaine.
Dans cette première section nous commencerons par définir dans un premier temps le
concept de climat d’investissement puis nous traiterons leur attractivité
le climat d’investissement est un ensemble des facteurs locaux influençant les opportunités
et les incitations qui permettent aux entreprises d’investir de façon rentable, de créer des
emplois et de développer leurs activités. Selon cette institution financière internationale, le
climat d’investissement inclut les quatre dimensions suivantes : (i) la stabilité et la sécurité ;
(ii) la réglementation et la fiscalité ; (iii) les finances et l’infrastructure ; et enfin (iv) la main-
d’œuvre et le marché du travail. Dans son ‘‘Cadre d'action pour l'investissement’’ .
L’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) identifie dix
domaines politiques qui influent directement sur l’investissement : les politiques
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d’investissement, la promotion et l’aide à l’investissement, la politique commerciale, la
politique de la concurrence, la politique fiscale, la gouvernance d’entreprise, le comportement
responsable des entreprises, les ressources humaines, le développement du secteur financier et
l’infrastructure et la gouvernance publique. Le Centre de Recherches pour le Développement
International (CRDI) définit le climat d’investissement comme l’ensemble des facteurs
macro-économiques qui déterminent l’attractivité d’un pays, d’une région ou d’un continent,
aux entrepreneurs. Pour le CRDI, l’environnement des affaires est l’ensemble des facteurs
microéconomiques qui influencent la gestion des entreprises et les conditions d’existence des
entreprises. En termes simples, le climat d’investissement peut être compris comme étant
l’ensemble des facteurs politiques, juridiques, économiques et sociaux qui poussent un
investisseur à décider de4 s’installer dans une région ou dans un pays donné pour faire ses
affaires. Ces facteurs sont multiples, 5 qu’il s’agisse de la stabilité politique, de la stabilité
macroéconomique, de coût de la main d’œuvre, de régime fiscal, de qualité des services
bancaires et autres intermédiaires financiers, de coût de l’énergie et de la disponibilité de
ressources énergétiques, etc.
L’attractivité de l’IDE
L’attractivité peut être définie comme la capacité à drainer et à attirer des hommes, des
activités/fonctions et des compétences sur un territoire grâce à ses ressources, sans les
dilapider et sans négliger la qualité de vie des populations. L’attractivité de l’investissement
international porte sur les aptitudes d’un espace national à attirer les investisseurs étrangers.
Elle est « le résultat dialectique, d’une part, de la demande par les firmes d’avantages de
localisation qui leur permettront de renforcer leur compétitivité sur le marché mondial et,
d’autre part, de l’offre partielle ou totale de ces avantages par les différents territoires »*
L’attractivité des investissements directs étrangers (IDE) se place au centre des stratégies
de développement de tous les pays, notamment des pays en développement. L’IDE est
recherché, parce que, plus que d’autres formes de flux de capitaux, il est stable et constitue un
Dans un sens strict, l’attractivité est définie comme « l’ensemble des dispositifs mis en
place par l’Etat (code d’investissement, traitement juridique et fiscal de l’IDE, infrastructures
publiques, etc.) existant dans le pays hôte dans le but d’attirer l’IDE » 35. Une vision plus
riche de l’attractivité y inclut trois autres séries d’éléments : le climat d’investissement, le
risque pays et les avantages économiques comparatifs
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des capitaux et régime des changes ; fiscalité sur les bénéfices industriels et commerciaux et
sur les revenus des personnes physiques ; droits de douane et fonctionnement des douanes,
des ports et aéroports ; législation sociale, plus spécialement, la flexibilité du marché du
travail, les droits syndicaux, les attitudes des inspecteurs du travail, etc. ; l’attitude plus ou
moins amicale du gouvernement et de l’administration au niveau central et au niveau local
vis-à-vis du secteur privé ; délai exigés par les procédures administratives nécessaires à la
constitution d’une société commerciale, aux autorisations des investissements, à l’obtention
de régimes ouvrant droit à des incitations fiscales et financières, à l’obtention des permis de
travail ; et (viii) sécurité et cadre de vie pour les expatriés (écoles, logements, loisirs,
climat…). Les investisseurs étrangers se préoccupent, enfin, de l’évaluation de la stabilité, de
la transparence et de l’efficacité du système légal, réglementaire et judiciaire. L’Etat de droit
constitue ainsi une dimension importante au même titre que la stabilité politique et
économique. Un système judiciaire incapable de faire respecter les engagements des
partenaires à l’échange obère les opportunités d’affaires les plus attrayantes. Une fois éliminé
les territoires qui n’offrent pas les pré-conditions, les investisseurs potentiels examinent les
conditions nécessaires qui commandent l’inscription d’un pays sur la ‘‘short list’’. Ces
dernières peuvent être classées selon quatre groupes : la taille et le taux de croissance du
marché, le système de communications et des télécommunications, la disponibilité en
ressources humaines qualifiées et l’existence d’un tissu d’entreprises locales performantes.
Finalement, les investisseurs potentiels choisissent entre les territoires qui figurent sur la
‘‘short list’’. Lorsqu’un pays remplit l’ensemble des préalables et des conditions nécessaires,
il est appelé à faire un effort supplémentaire. Il s’agit de 6 valoriser l’attractivité du pays et de
ses sites par le déploiement d’une politique active de promotion orientée vers la communauté
des investisseurs étrangers. Les choix d’implantation doivent donc être éclairés par des
organismes spécialisés à travers des politiques de promotion des investissements qui
s’inspirent des techniques de marketing
Ainsi, la politique d’attractivité des IDE engagée par le Maroc, en particulier à partir des
années quatre-vingt-dix, s’inscrit dans une logique de diversification des sources de
financement de l’économie nationale, et ce pour l’amélioration de la croissance économique
et le développement des secteurs prometteurs en termes de transfert de savoir-faire et de
technologie, notamment dans le cas du secteur des industries manufacturières. Par politique
d'attraction des investissements étrangers, on entend toute action cherchant à attirer sur le
Le Maroc a entrepris de mettre en place toute une série de réformes visant à favoriser son
ouverture sur le marché international, autant d'atouts pour appâter les entreprises pour qu'elles
injectent leur argent sur le sol marocain. L’attractivité est une question complexe.
L'investisseur étranger peut être influencé par un ensemble de facteurs, Qu'en est-il du cas
marocain ? Tout d'abord, il est bien établi que les IDE à destination du Maroc sont très
dépendants des opérations de privatisation.
Certes des efforts conséquents ont été réalisés ces dernières années pour la promotion des IDE
au Maroc. Mais il faut multiplier les actions de promotion à l'étranger .
L’entrée des flux d’investissement direct en 2006 est caractérisée d’une manière générale
par une augmentation de l’ensemble des pays investisseurs au Maroc (hormis la France).
Cependant, la France figure en tête des pays les plus investisseurs, suivie de l’Espagne et de
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l’Union Economique Luxembourgeoise «UEBL ». Ce groupe de pays (France, Espagne et
UEBL) représente 72% des IDE reçus au Maroc 2006.
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En dépit d’un net infléchissement par rapport à 2005 (19.522,6 millions de DH), la France a
toujours été le premier investisseur étranger au Maroc (hormis en 2003 où l’opération de
privatisation de la Régie des Tabacs a permis à l’Espagne se de hisser à la 1ère place). Avec
8.450,1 millions de DH d’investissement en 2006, elle représente plus de 33% des IDE reçus
au Maroc. La France consolide donc sa position de leader. L’année 2007 devrait confirmer
cette tendance, en particulier grâce au rachat de la COMANAV par le groupe CMA-CGM sur
la base du prix global de la totalité du capital de la compagnie de 2,25 milliards de Dhs. La
présence française est particulièrement marquée ces 7 dernières années par une présence très
diversifiée qui touchent différents secteurs d’activité (tourisme, 8 aéronautique, automobile,
bancaire, etc.). De son coté, l’Espagne conforte sa position du deuxième investisseur étranger
au Maroc avec 7.245,7 Mdhs (28,43% du total des IDE reçu en 2006) contre 1.423 millions
de Dhs. En plus du rachat des 20% restant du capital de la régie des tabacs au groupe Altadis
pour un montant de 4.020 Mdhs, l’Espagne est également très présente dans le secteur du
textile, du tourisme et de l’immobilier.
de2.596 Mdhs (10,19% du total des IDE reçus en 2006) contre 348 Mdhs en 2005. Par contre,
les pays arabes ont représenté moins de 10% du total des IDE reçus au Maroc en 2006.
Le 1er pays arabe investisseur en 2006 demeure le Koweït avec 983,5 Mdhs
d’investissement, soit 3,86% du total des IDE reçus en 2006, suivi par les IDE des Emirats
Arabes Unies avec 759 Mdhs (2,98%) et l‘Arabie Saoudite avec 322,1 Mdhs (1,26%) .
On outre, les IDE d’origine des pays arabes se sont traduits par des investissements dans les
secteurs immobilier et du tourisme principalement. Aussi, les projets d'investissement arabes
ont gagné en importance ces dernières années passant de 6,2 milliards de Dhs en 2004 à 17,3
milliards de Dhs en 2006 et à 20,15 milliards de Dhs à août 2007 selon le bilan de la
Commission des Investissements. (Graphique II.4).
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D’après le graphe ci-dessous on constate que durant l’année 2006, les pays arabes ont été à
l’origine de 28% des investissements approuvés dans le cadre de la Commission des
Investissements. Le montant de l’investissement envisagé est ainsi 15 fois supérieur à celui
enregistré en 2005.
9
9 Direction des Investissements
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En revanche, dans les pays de l’OCDE, les capitaux arabes se concentrent de plus en plus
dans d’autres secteurs stratégiques comme la haute technologie, l’aéronautique, transport etc.
On compte plus les prises de participation dans les grands groupes européens ou américains.
Récemment Dubaï International Capital (DIC) rentrait à hauteur de 3,3 % dans le capital de
EADS.
En 2006, pour la deuxième année consécutive, les flux d’investissements directs étrangers au
Maroc dépassent les 25 milliards de DH. Pas moins de cinq secteurs accaparent l'essentiel des
flux des IDE au Maroc : l'industrie, le tourisme l’immobilier, le secteur Bancaire et
l'assurance. Néanmoins les activités touristiques et immobilières restent les plus attrayantes.
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Le secteur des services représente 64% des IDE reçus au Maroc en 2006. A eux seuls, les
secteurs touristique et immobilier, ont enregistré une progression jamais atteinte avec des
montants respectifs de 7.925,5 millions de Dhs et de 3.980,7 millions de Dhs alors qu’ils
n’étaient, en 2000, que de 186,5 millions de Dhs et de 574,6 millions de DH respectivement.
Ces deux secteurs représentent la moitié (48%) des IDE reçus au Maroc en 2006.
Le secteur de l’industrie occupe le premier rang avec un flux de 8.684,7 millions de Dhs
contre 2.273,3 millions de Dhs en 2005 et 1.796,1 millions de DH en 2004. Le secteur est à sa
troisième année de performance.
D’après le tableau ci-dessous (Répartition du Capital Etranger par grands secteurs, les
données du Ministère de l’Industrie et du Commerce) pour la période 2004-2005, la
participation du capital étranger par grands secteurs dénote une progression de 5% et qui a
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profité au secteur de la chimie et parachimie dont la valeur de la participation étrangère est de
16% et au secteur de l’électronique et électrique avec une valeur de 15%.
En revanche, les secteurs de l’agroalimentaire et du textile et cuir ont connu une régression
dans la participation étrangère soit respectivement - 6% et -14%. Comme le montre le tableau
ci-dessous.
Les Télécoms :
Les projets télécoms ont occupé la deuxième place durant l’année 2006 en termes de montants
à investir avec 10,6 milliards de Dhs, soit 17% du total des investissements. L’investissement
dans ce secteur, durant l’année 2006, a connu une évolution de 281% par rapport à l’année
précédente grâce aux 4 projets envisagés par les trois opérateurs des télécommunications,
Maroc Télécom, Meditelecom et WANA (Ex Maroc Connect). En outre, l’année 2006 a vu le
paysage des télécommunications s’enrichir avec un nouvel opérateur en télécoms à savoir
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Wana et par l’établissement et exploitation des réseaux publics fixes de mobilité restreinte de
télécommunication par Meditelecom. (Graphique II.5)
Graphique II.5. Investissement des trois opérateurs marocains Secteur té lécoms (2000-
2006)
Par ailleurs, la société Meditelecom a été attributaire de la licence 3ème génération depuis le
20 juillet 2006.
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Dans le cadre de son programme d’investissement, la société propose une offre 3ème
Génération qui inclura plusieurs services dont la vidéo téléphonie, le streaming audio et vidéo
ainsi que des services Internet mobile large bande.
L’activité des centres d’appel au Maroc a connu ces dernières années une très forte croissance
: plus de 150 nouvelles déclarations déposées à l’Agence Nationale de Réglementation des
Télécommunications entre fin 2004 et 2006. Ce secteur d’activité est d’ailleurs considéré
parmi les plus porteurs en matière de création d’emplois avec près de 17.500 emplois et
comme ayant un fort potentiel en matière d’investissement.
En effet, le secteur est en forte croissance. Il affiche une croissance annuelle moyenne de plus
de 11%. En deux ans et demi, le nombre des centres d’appel opérationnels a progressé de
186% et celui des positions de travail de 185%. A fin 2006, 137 centres d’appel sont
opérationnels et 6 en démarrage.
Le capital étranger est présent dans 49% des centres d’appel et il est souvent majoritaire dans
la moitié des cas. La France et l’Espagne sont les premiers investisseurs étrangers dans cette
activité.
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Source : ANRT
Le secteur cimentier
Les projets cimentiers approuvés dans le cadre de la Commission des Investissements durant
l’année 2006 ont totalisé un montant d’investissement de l’ordre de 7,43 milliards de Dhs et
de 8,8 milliards de Dhs de janvier à août 2007.
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Compte tenu de toutes ces considérations, le marché du ciment a bouclé l’année 2006 sur une
croissance de 10,4% pour plus de 11,3 millions de tonnes vendues. Le secteur a ainsi doublé
sa performance de l’année 2005, qui s’établissait à 5% (10,28 millions de tonnes écoulées).
Concernant les 5 premiers mois de l’année 2007, près de 5,3 millions de tonnes de ciment ont
été écoulées, ce qui représente une hausse d'environ 20% par rapport à la même période de
l’année 2006. La consommation du mois de mai 2007 a atteint 1.284,3 milliers de tonnes
contre 1.080,2 tonnes en mai 2006, soit une variation mensuelle de 18,9%.
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Section 3 :Impact des IDE sur l’économie marocaine
L'analyse des flux d'IED au cours de ces dernières années donne une vision de l'effet des
investissements étrangers sur l'emploi, le transfert de technologies et le savoir-faire.
Cependant cette vision devrait être relativisée, étant donné que les flux d'IED de ces dernières
années ont été drainés par le programme de privatisation et non pas par une stratégie claire de
promotion des investissements.
Les investissements étrangers occupent une place importante dans l'investissement global au
Maroc. La part que l'IED occupe dans la formation brute du capital fixe (FBCF) a doublé, en
passant d'un niveau annuel moyen de 6% pour la période 1990-1995 à 12,7% pour la période
1996-2004.
Source: CNUCED
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Le flux d'IED en pourcentage de la FBCF enregistré en 2005 est de 22,1%, en nette
augmentation par rapport au 8.6% du 2004, confirmant la tendance fluctuante de cet
indicateur, qui semble dépendre en large mesure du montant des recettes des privatisations
citées précédemment.
Selon l'analyse comparative des flux d'IED en pourcentage de FBCF entre le Maroc, la
moyenne régionale (Maghreb), et la moyenne des Med8, à partir de la moitié des années
1990, le pays semble se situer à un niveau similaire à celui des ses voisins. Cependant, si nous
ignorons les pics importants dans la courbe du Maroc dus aux opérations de privatisations, le
pays se situe au-dessous de la moyenne générale des pays méditerranéens. 10
Source: CNUCED
Les transferts de fonds effectués par les Marocains travaillant à l'étranger sont importants. Le
gouvernement marocain (et surtout la Fondation Hassan II) ont déployé des efforts
considérables afin de sensibiliser et faciliter les transferts de fonds et investissements des
2007
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marocains résidant à l'étranger. On estime que le total des transferts est équivalant à 9% du
PNB.
L'analyse des flux nets de ressources entrants au Maroc, montre que la période s'étalant de la
deuxième moitié des années 1970, aux années 1980, se caractérisaient par un endettement
accru. Le gouvernement, à travers les réformes entreprises, a remédié à la situation qui
prévalait. L'analyse de ces mêmes flux pour les dix dernières années démontre la
prédominance des investissements. Cette tendance est due surtout aux entrées d'IED dans le
pays, étant donné que les investissements de portefeuilles sont quasi inexistants.
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11
Ces dernières années le taux du chômage au Maroc se situe autour des 12-13% (en 2006 de
moins de 10%).
Les IED ont indéniablement un impact sur l'emploi au Maroc. En effet, de nombreux emplois
ont déjà été créés grâce aux investissements étrangers. En 2003, les STN ont été à l'origine de
la création de près de 8000 emplois Comme indiqué auparavant et contrairement à la tendance
internationale qui prévaut aujourd'hui en Afrique, le secteur du textile figure parmi les plus
importants employeurs au Maroc. En mai 2005, trois groupes internationaux, leaders dans le
domaine du textile, ont annoncé des projets d'investissements au Maroc d'un montant global
de plus de 300 millions de dollars. Ces investissements ont créé 2500 emplois directs. A la
suite de la suppression des quotas dans le domaine du textile depuis le 1er janvier 2005 les
exportations de vêtements confectionnés et d'articles de bonneterie ont connu une légère
baisse. Cependant, selon les dernières informations disponibles auprès de la Chambre de
commerce britannique au Maroc, les centrales d’achat britanniques sollicitent de plus en plus
la Chambre afin de les accompagner dans la recherche au Maroc de fournisseurs potentiels
répondant à leurs besoins. Ainsi, la Chambre a été récemment contactée par BHS (British
Home Stores) l’une des plus importante centrales d’achat en Grande Bretagne intéressée par
divers produits.
Les investissements effectués par Vivendi Universal et de Snecma, sont des exemples qui
illustrent bien les retombées positives des IED sur l'emploi. Elles ont eu aussi bien un impact
quantitatif que qualitatif en terme d'emploi. Ces deux sociétés transnationales ont remis à
niveau des entreprises déjà existantes en renforçant les capacités de ces dernières et investi
dans la formation continue de leur personnel afin de faciliter le transfert de savoir-faire. Des
programmes de formation sont organisés par ces entreprises afin de répondre aux nouvelles
exigences de qualités de marché.
11 IDEM
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Le Maroc consacre des ressources importantes en termes d'éducation et de formation. Les
universités sont nombreuses et offrent un enseignement de qualité. Cependant, ils arrivent
parfois que ces enseignements ne répondent pas aux besoins du marché. Les entreprises
étrangères insistent de plus en plus sur l'importance de la formation professionnelle. La
formation en interne d'employés constitue une tendance encourageante pour le transfert de
compétences au Maroc
Les flux d'IED, dans les différents secteurs étudiés, ont eu un impact positif non seulement en
termes de transfert de compétences, mais également en ce qui concerne le transfert de
technologie. Plusieurs entreprises ont choisi le Maroc pour y implanter des centres de
recherche et développement. C'est le cas de "STMicroelectronics" et de "Matra Automobile".
D'autres secteurs hautement technologiques se sont développés, tel le secteur de
l'aéronautique.
Aujourd'hui, ce secteur fait partie des secteurs à fort potentiel pour le pays, ciblé par le Plan
Emergence et où le transfert de savoir-faire et de technologie est édifiant.
En effet , attirer l’investissement technologique est l’un des éléments essentiels du SNI. Le
Maroc a également connu quelques succès dans ce domaine. À partir d’un calcul rapide fondé
sur les projets annoncés mais pas forcément réalisés, il se place en deuxième position des pays
méditerranéens, après Israël, parmi les pays attirant ce type d’investissement. Cependant, ce
calcul ne tient pas compte de l’ampleur de chaque projet.
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Ci-dessous, cas attestant de l’attractivité du Maroc en matière d’investissement technologique
:
* La filiale de Matra en ingénierie automobile crée un centre de R&D et une piste d’essai
(09/04/2004)
(01/02/2003)
* La société française Unilog a créé une coentreprise avec une filiale de France Télécom
(23/08/2004)
* Valeo a développé ses activités industrielles en créant un centre R&D pour les pièces
détachées et les
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faisceaux électriques pour automobiles (2003).
Ci-dessous, conventions signées entre l'Etat et les entreprises 46 dans le cadre de la promotion
de l’investissement dans les domaines de l’innovation et du transfert de technologie :
Il est difficile de mesurer de manière très précise l'impact qualitatif des investissements
notamment en termes de transferts de technologie. Le Maroc a fait des progrès considérables,
en améliorant sa législation en matière de propriété intellectuelle, pour rendre son climat des
affaires propice au transfert de technologie. Les flux d'IED dans les secteurs hautement
technologiques analysés, ci-dessus, ont été certainement accompagnés par la signature
d'accords pour le transfert de technologies entre le secteur privé local et les entreprises
transnationales.
Les flux d'investissements, dont a bénéficié le Maroc, ont certainement eu un impact positif
sur son développement. Cet impact aurait pu être supérieur eu égard au potentiel
d'investissement du pays. Les retombées positives des IED dépendent essentiellement de la
volonté politique des autorités locales et de la stratégie de ciblage des investisseurs qu'elles
élaborent.
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SECTION 4 : Principales mesures et stratégies adoptées pour attirer les IDE au
Maroc
En plus des efforts considérables déployés depuis 1993 pour améliorer l'environnement des
affaires, les pouvoirs publics se sont attelés plus spécifiquement au renforcement de
l'attractivité du Royaume vis- à vis des investisseurs étrangers. Cette volonté, qui vise
également à soutenir l'investissement national, s'est concrétisée à travers des mesures d'ordre
législatif, institutionnel, organisationnel et fiscal.
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nécessaire à condition que le montant global de l’investissement soit supérieur ou égal
à 200 millions de dirhams, qu’il occasionne la création d’au moins 250 emplois et
qu’il assure un transfert de technologie ou que le projet soit réalisé dans l’une des
régions visées par décret.
l’institution d’un régime de convertibilité en faveur des investissements étrangers,
financés en devises, permettant aux investisseurs étrangers de réaliser librement des
opérations d’investissement au Maroc, de transférer le revenu issu de ces opérations
d’investissement et de re-transférer le produit de liquidation ou de cession de leurs
investissements.
la libéralisation des opérations de financement extérieur, la réforme du système du
compte «capital» et l’institution d’un nouveau régime des avoirs liquides en dirhams
détenus au Maroc par des étrangers non-résidents à travers, notamment, le
remplacement des comptes « capital » par des
«comptes convertibles à terme » qui peuvent être débités pour financer les investissements
au Maroc.
Pour attirer les investissements étrangers, les mesures entreprises en matière de privatisation
et de libéralisation sont :
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parc éolien de Koudia El Beida, distribution d’eau et d’électricité et assainissement
liquide
au Grand Casablanca
la promulgation de la loi sur les zones franches d’exportation et les places financières
offshore.
Afin de pallier les problèmes qui ont trait à la complexité des procédures et aux lourdeurs
administratives, les pouvoirs publics ont opté pour les mécanismes institutionnels suivants :
Les pouvoirs publics ont veillé à la mise en place d’un cadre fiscal attrayant en vue d’inciter
davantage les investisseurs étrangers à réaliser leurs projets au Maroc. Il s’agit notamment des
mesures suivantes :
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L’adoption d’un cadre juridique permettant l’octroi d’avantages douaniers et fiscaux
aux programmes d’investissement d’envergure notamment ceux dont le montant
dépasse 200 millions de dirhams.
l’extension de l’exonération de la TVA accordée aux prestations de services et aux
travaux de construction ou de montage dans les zones franches.
le relèvement du plafond de la provision pour investissement, susceptible d'être
employée pour les opérations de recherche et développement ou de restructuration, en
la faisant passer de 2% à 20 % du bénéfice fiscal avant impôt.
la révision du code des douanes en vue de l’aligner sur les standards internationaux, de
mieux définir les responsabilités des divers intervenants, de différencier l’erreur de la
fraude manifeste et d’atténuer le barème des sanctions.
la simplification des procédures douanières en faveur de l’investissement à travers,
notamment,
a- Le degré d’ouverture
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années soixante-dix, ont connu un progrès remarquable de leur taux d’ouverture
(respectivement 161% et 119% en moyenne durant la période (1995-2000), contrairement aux
pays ayant adopté, par le passé, une stratégie de substitution aux importations (Egypte,
Turquie)
Le Maroc, même si son insertion à l’économie mondiale a été relativement lente par rapport à
ses concurrents, dispose d’un marché des produits relativement ouvert. Son taux d’ouverture a
ainsi atteint près de 60% en 2001 contre 50% en 1995.
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Le Maroc a également eu recours à la réduction progressive des restrictions quantitatives, à
l’allègement du niveau de protection tarifaire de la production nationale et à la libéralisation
de la réglementation des changes.
Pour ce faire, il importe cependant que les pays membres de la future zone de libre-échange
arabe surmontent les principaux facteurs entravant leur intégration économique, notamment à
travers :
b- La compétitivité prix :
La compétitivité prix est une dimension importante de l’attractivité des territoires nationaux.
Les performances des entreprises filiales de firmes étrangères sur les marchés d’exportation,
comme sur le marché national, dépendent notamment de l’évolution des prix des biens
produits localement par rapport à ceux de la concurrence étrangère.
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Ainsi, par rapport à la Tunisie, le taux de change effectif réel (TCER) du dirham est
légèrement supérieur à celui du dinar. Le TCER du dirham est plus élevé que celui du peso
chilien depuis 1999, suite à la suppression par le Chili du système de bande de change qui
prévalait jusqu’alors, et ce dans le but de préserver ses réserves de changes.
En revanche, le TCER du dirham est nettement en deçà de celui de la Pologne, pays qui a
réalisé, grâce aux efforts de productivité, des performances intéressantes en matière
d’exportation malgré l’appréciation du zloty durant la dernière décennie.
Par rapport à la Malaisie, le TCER du dirham est fort. Le ringgit a en effet dû faire face à
d’importants mouvements de désaffection des investisseurs internationaux suite à la mise en
place d’un système de contrôle des changes en 1998 en vue de renforcer les institutions
financières.
Pour corriger cette situation, en plus de la poursuite d’une politique économique interne
vigilante pour maîtriser l’inflation, le Maroc a procédé à un réajustement du panier de cotation
du dirham en renforçant le poids de l’euro. Cette opération s’est traduite par une dépréciation
en terme réel de 4,2% en 2001 par rapport à 2000.
De plus, le rapprochement entre le TCER et le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat
(PPA), aussi bien pour les pays industrialisés que pour les pays émergents, a révélé une
cohérence, du moins jusqu’en 2000, du niveau de taux de change du dirham avec le niveau de
développement économique du Maroc. En conséquence, notre pays ne dispose que d’une
marge de manoeuvre relativement limitée en terme d’ajustement significatif du change au
regard de son niveau de développement économique.
Tel n’est pas le cas pour les pays d’Europe Centrale et Orientale (PECO) qui disposent de
fortes marges de manœuvre en matière de dépréciation de leurs monnaies, ce qui leur confère
un grand potentiel d’amélioration de leur compétitivité extérieure.
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1- 2 Les stratégies sectorielles
Le plan émergence est articulé autour de deux dimensions aussi fondamentales que
complémentaire :
Ce plan ambitieux est l’aboutissement d’une série d’études et d’un benchmanking opéré en
tenant compte de la position des concurrents.
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« En revanche La stratégie de développement de l’industrie marocaine repose sur
quatre vecteurs fondamentaux »
Le premier axe de développement repose sur la mise en place d’une stratégie offshoring
(notamment pour les services et processus administratifs) en tirant avantage de la proximité
culturelle et géographique du Maroc avec les pays européens et du coût avantageux de sa
main d’œuvre qualifié.
Ce concept, semblable à celui de Tanger Free Zone (TFZ), consiste à offrir à des
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Le troisième axe de développement de la stratégie repose sur la modernisation et la relance
des trois moteurs historiques de croissance du secteur industriel, à savoir l’agroalimentaire,
l’industrie de transformation des produits de la mer et, enfin, la branche textile- habillement.
b- Au niveau du tourisme
Plan AZUR :
Le Plan azur prévoit la réalisation de six nouvelles stations balnéaires pour une capacité
d’hébergement de 110.000 lits (dont 80.000 hôteliers), sur 3.000 ha de terrain et des
investissements globaux de l’ordre de 46 Milliards DH.
Ce plan vise la construction de six nouvelles stations balnéaires, Notamment, Mogador, Lixus
(Khémis Sahel), Mazagan (El Haouzia), Saidia, Taghazout et Plage Blanche (Guélmim).
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Station de Saidia :
Cette station, d'une superficie de 713 ha, s’étalant sur plusieurs kilomètres aux bords de la
méditerranée. D’un investissement global de près de 11 Milliards de DH, cette station
comprendra des unités d'hébergement hôtelier et résidentiel pour une capacité totale de 30.000
lits, dont 17.000 lits en hôtellerie. Elle comprendra également plusieurs infrastructures
d'animation (golfs, marina, etc.)
Station de Lixus :
La station de Lixus s’étendant sur une superficie de 461 ha, le site sera aménagé sur deux
façade : maritime et fluviale. D’un investissement totalisant les 35.16 Milliards de DH, la
station sera doté d'une capacité de 12000 lits dont 7500 lits hôteliers, et 4500 lits résidentiels,
cette station sera dotée de deux parcours de golf de 18 trous chacun, d’un parc forestier, d’un
port de plaisance de 120 anneaux de commerces, et d'un centre de remise en forme.
Station de Mazagan :
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2 Golf de 18 trous chacun
1 centre de congrès
Station de Mogador :
Situé à 4 kilomètres d'Essaouira, ce site, s'étend sur 12 Km de côte, et couvre une superficie
de 500 ha. D’un investissement de l’ordre de 7.9 Milliards de DH, la station de Mogador sera
d'une capacité totale de plus de 10580 lits, et sera dotée d'équipements d'accompagnement de
qualité : 3 golfs de 18 trous chacun, des commerces, de l'animation, un parc, un centre
nautique, etc.
Station de Taghazout :
Plage blanche :
Situé au milieu des dunes sahariennes, et en face des îles canaries, à Guelmim.
L’investissement consistera à ériger un parc écologique de 250 km² dominé par des kasbahs,
42 kilomètres de plage et de dunes de sable blanc fin. La capacité prévisionnelle de cette
station est de 24000 dont 12.000 lits hôteliers.
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C- l’Offshoring au Maroc :
L’Etude dévoilé par le cabinet Mckenzie qui avait comme objectif de dresser un diagnostic
complet de l’économie reconnaît le potentiel énorme dont dispose le Maroc dans les métiers
de l’Offshoring.
Ces activités porteront sur les métiers de l’automobile, de l’aéronautique, des nouvelles
technologies de l’information, de l’agroalimentaire et de la transformation des produits de la
mer. En effet, Le lancement du plan émergence vise à positionner le pays parmi les
destinations« Offshore » les plus attractives, dans la région du sud de la méditerranée et dans
tout le continent africain, pour les entreprises étrangères souhaitant externaliser leurs activités
en s’implantant au Maroc.
Casanearshore Park est le premier business Park dédié aux activités de l’Offshoring et de
l’Outsourcing au Maroc. Il représente une pierre angulaire de la stratégie d’édification des
plateformes spécialisées dans les métiers de l’externalisation lancé par le ministère du
commerce et de l’industrie et ambitionne d’atteindre un PIB additionnel de 15 Milliards de
Dhs et la création de 100.000 emplois qualifiés dont 30.000 emplois directs dans l’horizon
2013.
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Technopolis de Rabat- Salé :
Le projet Technopolis de Rabat Salé sera aménagé sur une superficie de 300 ha situé sur la
route
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attirer les capitaux des marocains résidant à l’étranger (favoriser le partenariat avec des
investisseurs du pays d’accueil,…).
Pour le Maroc, qui tirait l'essentiel de son avantage compétitif de la proximité géographique
du marché européen, la tâche est ardue. Il ne suffit plus d'attirer de nouveaux investissements
étrangers, encore faut-il maximiser les chances de les garder.
Une analyse des flux et tendances des IDE au Maroc et de leurs effets sur l'économie
nationale, les réformes (premier et deuxième génération) introduites par les autorités ont
certes eu pour résultat l'attraction de flux considérables d'IDE, mais le grand potentiel
d'investissements étrangers dont le pays dispose pourrait être mieux exploité.
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essaie d'opérer une centralisation de la législation relative à l'investissement. En outre, la
création des centres régionaux d'investissements (CRI) représente une étape importante dans
la mise en place d'un environnement favorable à l'IDE. Par ailleurs, une grande avancée en
matière fiscale a été opérée qui précise le régime relatif aux entreprises exportatrices et qui
constitue une étape importante vers un code unifié des impôts. Néanmoins, des obstacles
législatifs et administratifs pourraient avoir pour effet de décourager les investisseurs
étrangers, d'où la nécessité de réformer et de moderniser certains aspects du cadre
réglementaire et institutionnel de l'investissement et de garantir l'application effective des
règles existantes.
Quant aux actions qui ont été lancées pour l'encouragement de l'investissement étranger
(conversion des dettes de certains pays étrangers, créations des zones franches), si leur choix
est opportun, le rythme de leur mise en oeuvre demeure relativement limité.
Ce dernier élément est essentiel afin de faire intervenir les groupes dont les réalisations et les
aptitudes revêtent une grande importance pour l'innovation, et de permettre à l'économie
marocaine d'établir des liens d'interdépendance mutuellement enrichissants avec les flux des
investissements et des connaissances dans le monde.
Les éléments essentiels à la mise en place d'un système national d'innovation existent déjà au
Maroc. Toutefois, les mesures générales prises en ce sens doivent faire plus que stimuler la
science et la recherche au sens traditionnel. Elles doivent également faire plus que maintenir
les liens entre, d'une part, les instituts scientifiques et de recherche et, d'autre part, les
investisseurs tant nationaux qu'étrangers. Les mesures incitant le secteur de l'enseignement à
prendre davantage d'initiatives pour se spécialiser et répondre aux besoins du marché ; la
création de pôles de connaissances plus importants et créatifs, capables d'assurer la liaison
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entre les différentes parties intéressées qui doivent coordonner leurs efforts en matière
d'innovation, au Maroc à l'étranger.
CONCLUSION GENERAL
Les investissements directs étrangers sont importants pour les pays en développement, dans
l'optique du développement durable, car ils représentent des apports de capitaux. Ils traduisent
la confiance des investisseurs étrangers dans l'économie d'un pays, et montrent aussi le degré
d'ouverture d'un pays à l'économie mondiale. La plupart des études économétriques concluent
qu'au-delà de son impulsion macroéconomique initiale, l'IDE influence la croissance en
améliorant, la productivité totale des facteurs et plus généralement, l'efficience de l'utilisation
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des ressources dans l'économie bénéficiaire ; au-delà de l'incidence qu'aurait normalement un
investissement local. Pour les pays en développement, les économies émergentes et les pays
en transition, l'IDE est devenu une source de plus en plus importante de développement
économique et de modernisation, de croissance de revenus et d'emplois. Une large majorité
d'études montrent que, avec des politiques adéquates dans les pays d'accueil, et un niveau
minimum de développement, l'IDE a des retombés technologiques, contribue à la formation
de capital humain, facilite l'intégration aux échanges internationaux, favorise la création d'un
climat plus compétitif pour les entreprises et améliore le développement des entreprises. Tous
ces facteurs contribuent à l'accélération de la croissance économique, instrument le plus
puissant pour lutter contre la pauvreté dans les pays en développement.
On a pu constater que les IDE contribuent fortement à l'amélioration du PIB réel dans le pays,
tel n'est pas le cas pour le solde courant de la balance commerciale. On a pu aussi constater
d'autre part un effet positif de l'investissement en proportion du PIB réel sur la croissance du
PIB réel, de même les exportations contribuent de façon négative à l'augmentation du PIB.
Mais en général, cet effet est de moindre portée. Cela s'explique par le fait que les avantages
nets de l'IDE ne sont pas automatiques et que leurs ampleurs sont corrélées avec le contexte
du pays hôte. Il aurait fallu que les pays en développement ait atteint un certain niveau de
développement en matière d'éducation, de technologie, d'infrastructures, de santé et de cadres
réglementaires adéquats pour pouvoir tirer pleinement profit d'une quelconque présence
étrangère sur son marché, et simultanément attirer davantage d'IDE. Tel est le principal
objectif des pouvoirs publics qui se sont lancé depuis peu à la pratique des politiques visant à
renforcer les déterminants des IDE et attirer ainsi les Investisseurs étrangers à venir s'installer
au Cameroun. On remarque ainsi que l'effet économique final de l'IDE sur les pays en
développement , des pays qui n'a guère d'autres possibilités de faire appel à des moyens de
financement, dépend essentiellement des politiques mises en œuvre par les autorités de ces
pays.
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développement du secteur privé. Ensuite, l'Etat doit moderniser le système judiciaire ; cela
passe par le renforcement des capacités des professionnels de justice en matière de droit
économique, de droit des affaires et des méthodes alternatives de règlement des différends.
Enfin, l'Etat doit réviser et parfaire le code des investissements de manière à le rendre plus
attrayant d'une part et renforcer les capacités des institutions (centre de promotion des
investissements et de la maison de l'entreprise).chargées de promouvoir les IDE d'autre part.
Bibliographie
2004)
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Des nombreux traveaux (BOREZTEIN ET AL 1998,BERTHELEMY ET
DEMURGER 2000,DALDWIN ET AL 2005…)prouvent que les IDE peuvent
contribuer significativement a l’accroissement du stock de connaissance dans le pays
d’accueil et donc du taux de croissance.
Web biographie
www.affaires-generales.gov.ma
www.invest.gov.ma
www.finances.gov.ma
www.oc.gov.ma
www.memoireonline.org
www.finances.gov.ma
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