IMPACT de LA DEMANDE GLOBALE Sur La Croissance Économique - Cas Du Maroc

INTRODUCTION
La croissance économique est l’une des préoccupations majeures de la science

économique, car elle est la source principale de l’amélioration du niveau de vie et du bien
être de la population.
En effet, la croissance économique, qui désigne la variation positive de la

production de biens et de services, est synonyme de création d’emplois et de richesse et par
conséquent, elle est le garant de la prospérité économique, sociale et humaine. De ce fait, la
nécessité d’assurer une croissance économique forte et durable s’impose avec acuité,
notamment dans les pays ou les problèmes économiques et les déficits sociaux sont très
frappants : Pauvreté ; Chômage ; Faible pouvoir d’achat ;….etc.
Pour ces raisons, il ressort l’importance de la compréhension de la croissance

économique, de ces mécanismes et de ces déterminants, afin de permettre aux concepteurs et
décideurs des politiques économiques d’avoir le tableau de bord pour une intervention
efficace.
Concernant la mesure de la croissance économique, elle est communément associée au

Produit Intérieur Brut (P.I.B.). Ainsi le taux de croissance économique serait le taux de
variation du P.I.B. entre deux périodes. En effet, en comptabilité Nationale, le P.I.B. est
l’agrégat par excellence dans l’analyse de l’activité économique. Cependant, il existe
différentes façons de calculer la production d’un pays pour quantifier le P.I.B. On peut
l’évaluer en faisant la somme des revenus d’une économie (L’approche revenu), ou la
somme des dépenses d’une économie (L’approche demande). On peut également évaluer le
P.I.B.par la somme des valeurs ajoutées d’une économie (L’approche production).
Il’ est important de signaler que l’approche des dépenses ou de demande globale est
essentielle car en plus de servir à la mesure du P.I.B., elle permet d’une part de quantifier la
contribution de la demande des agents économiques ( Ménages, Entreprises, Gouvernement
et Secteur extérieur) dans la formation du P.I.B. et d’autre part, de déterminer les agrégats
ressources de la croissance économique et aussi responsables aux fluctuations de l’activité
économique ( Cas de la crise économique des années 30 causée par une demande insuffisante
par rapport à la production).
Email : m.nejjari2020@gmail.com 1
Chaine Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCXzVVIqoI0WTGCR9HVorIYg
Dans notre cas, l’étude de la croissance économique du Maroc sera abordée à travers la
demande globale qui est représenté par l’équation :
PIB = DG = CF + FBC+ ( Exp – Imp)
Sachant bien que :
+ CF : Dépenses de consommation finale : toutes les dépenses de consommation finale

effectuées à l’intérieur du territoire économique du Maroc par les ménages résidents et non
résidents et celles réalisées par les administrations publiques.
+ FBC : La formation brute de capital est mesurée par la valeur totale des acquisitions,
moins les cessions, d’actifs fixes au cours de la période comptable.
+ Expo : Les exportations de biens et de services se composent des ventes de biens et de

services par des résidents à des non-résidents.
+ Imp. : Les importations de biens et de services se composent des ventes de biens et de

services par des non-résidents à des résidents.
+ (Expo-Imp) : La balance commerciale ou exportations nettes.
Ainsi, en se basant sur l’approche demande globale dans l’étude de la croissance

économique du Maroc , nous pensons porter réponse à la problématique qui a motivé ce
projet de recherche à savoir qu’elle serait la contribution de la demande globale et de ses
agrégats dans la croissance économique du Maroc ?
Tels, sont les axes de recherche que s’est fixé ce projet d’étude qui sera organisé et
présenté de la manière suivante :
1ère Partie : Concerne les concepts de la croissance économique et de la demande globale.

Dans cette partie le point sera axé sur l’aspect théorique du concept de la croissance
économique.
2ème Partie : Concerne l’analyse macro-économique de la croissance économique du

Maroc à travers l’évolution des agrégats de la demande globale sur une période de 34 ans qui
s’étale de 1980 à 2014. Dans cette partie de recherche à caractère empirique, il sera présenté
la tendance globale et les phases qui ont caractérisé l’évolution de la croissance économique
durant cette période.
3ème Partie : Concerne l’analyse économétrique de la relation demande globale et

croissance économique du Maroc durant la dite période. Dans cette partie, la relation entre
P.I.B. et les autres agrégats de la demande globale sera analysée à travers le modèle de
régression linéaire simple par le billet du logiciel R
1ère PARTIE : les concepts de base
Chapitre 1 : LA CROISSANCE ECONOMIQUE
1) Définition
Par son importance en termes de création de richesses, de prospérité et d’amélioration des

niveaux de vie, la croissance économique a été et continue d’être l’une des préoccupations
majeures de la science économique. Ainsi, le nombre impressionnant d’articles et d’étude
sur le sujet témoigne de cette importance, sachant que Les principales questions abordées par
cette riche littérature sont relatives à la vitesse de croissance et aux déterminants de la
croissance économique.
Dans ce sens, plusieurs modèles de croissance ont été proposés depuis les néoclassique
jusqu’à la théorie moderne. En effet, Les premiers modèles de croissance néoclassiques
considéraient deux facteurs de production, le capital et le travail et mettaient l’accent sur
l’accumulation du capital comme facteur de croissance. Le modèle de Solow proposé en 1956
constitue le point de départ pour beaucoup d’analyses et de modèles proposés par la suite.
Le modèle de Solow se base sur l’hypothèse de marchés compétitifs et donc les facteurs
de production sont rémunérés au taux marginal de leur contribution à la production. Le
capital et le travail sont les seuls facteurs de production.
Le défaut majeur du modèle de Solow est que le taux de croissance de long terme dépend
de deux facteurs (taux de croissance de la population et niveau du progrès technologique) qui
ne sont pas déterminés par le modèle lui-même, ils sont exogènes au modèle. Pour la
croissance de la production par tête, seul le progrès technologique importe, et puisque cette
variable est exogène dans le modèle, le taux de croissance de la production par tête lui-même
est exogène. Donc ce n’est pas une théorie de croissance endogène dans laquelle le taux de
croissance du PIB par tête est déterminé par le modèle.
A partir des années 80, il ya eu l’émergence d’un groupe de modèles qualifiées de théories
de croissance endogènes. Ces modèles ont surtout expliqué la croissance à long terme par des
variables déterminées de façon endogène dans le modèle telles l’éducation, le savoir, le
capital humain et le progrès technique, ce qui laisse à dire que l’Etat par le billet de sa
politique publique, joue un rôle important dans la détermination d u taux de croissance
économique à long terme. Ainsi, la croissance est devenue un processus fondamental des
économies contemporaines, reposant sur le développement des facteurs de production, lié
notamment à la révolution industrielle, aux ressources naturelles et au progrès technique pour
décrire une augmentation de la production sur le long terme.
En résumé à cette définition, nous retenons celle de Perroux, qui affirme que la croissance
économique correspond à « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes
longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes
réels. ». Et celle de Simon Kuznets qui va au-delà et affirme qu'il y a croissance lorsque la
croissance du PIB est supérieure à la croissance de la population. En outre, à court terme, les
économistes utilisent plutôt le terme d'« expansion », qui s'oppose à « récession », et qui
indique une phase de croissance dans un cycle économique. La croissance potentielle estime
l'écart entre la croissance mesurée et celle qui serait obtenue avec une pleine utilisation de
tous les facteurs de production ; cet écart est minimal au plus fort d'une expansion.
2) La mesure de la croissance
La croissance économique est généralement mesurée par l'utilisation d'indicateurs

économiques dont le plus courant est le produit intérieur brut (PIB).
Il existe différentes façons de calculer la production d'un pays pour arriver à quantifier
le PIB. Le PIB étant une mesure de la production (activité économique) d'une économie, on
peut l'évaluer d'abord en faisant la somme des revenus d'une économie (l’approche des
revenus) ou la somme des dépenses d'une économie (l’approche demande). On peut
également évaluer le PIB en faisant la somme des valeurs ajoutées d'une économie ,
(l’approche production), la valeur ajoutée représentant la différence entre la valeur d'un
produit (pas nécessairement fini) et ses coûts de production.
L'approche des dépenses est essentielle, en plus de servir à la mesure du PIB, elle permet
de mesurer la contribution de la demande des agents économiques (ménages, entrepri ses,
gouvernements et secteur extérieur) à la demande globale d'un pays. La littérature
économique identifie souvent les variations de la demande globale comme étant responsables
des fluctuations de l'activité économique. L'économiste anglais J.-M. Keynes appuyait
d'ailleurs ses théories sur le fait que les crises économiques (comme celle des années 30)
soient causées par une demande insuffisante par rapport à la production du pays. Il est
important de noter que les cycles économiques peuvent également être , dans une moindre
mesure, provoqués par des variations de l'offre globale (la crise économique de 1973 -74 est
un exemple de récession provoquée par une baisse de l'offre globale).
La demande globale est représentée par l'équation suivante :
PIB = C + I + G + (X - M)
 C = Dépenses personnelles en biens et services

 I = Investissements
 G = Dépenses publiques en biens et services
 (X - M) = Exportations moins les importations (Exportations nettes)
Chapitre 2 : La demande Globale
La demande globale est une terminologie qui désigne la demande effective développée
par John Maynard Keynes. Elle est définit comme la somme de toutes les demandes de biens
et services sur tous les marchés d'un pays à un moment donné. Cette somme n'est pas une
grandeur homogène, par suite de la diversité des biens, et doit, pour avoir un sens, s'exprimer
en une seule unité, c'est-à-dire en monnaie
La consommation, les dépenses d’investissement, les achats de biens et services du

gouvernement et les exportations nettes forment les 4 composantes de la demande globale:
DG = C + I + G + (X-M)
 C = Dépenses de consommation en biens et services

 I = Investissements
 G =Dépenses publiques en biens et services
 (X - M) = Exportations moins les importations (Exportations nettes)
Sachant que les dépenses de consommation finale englobent, la consommation des

ménages et de l'Administration et qu’en comptabilité nationale, l a FBC ou formation brute de
capital est l'agrégat qui mesure l'investissement (acquisitions de biens de production) en
capital fixe des différents agents économiques résidents, la formule de la demande globale
sera traitée comme suit :
DG = CF + FBC + (X-M)
 CF = Dépenses de consommation finale : toutes les dépenses de consommation

finale effectuées à l’intérieur du territoire économique du Maroc par les ménages
résidents et non-résidents et celles réalisées par les administrations publiques.
 FBC = Investissements : est mesurée par la valeur totale des acquisitions, moins
les cessions, d’actifs fixes au cours de la période comptable.
 (X - M)= Exportations moins les importations (Exportations nettes), elle
représente la balance commerciale du pays.
2ème PARTIE : La demande globale et croissance économique:
cas du Maroc
La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de
services dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue.
Comme on l’a indiqué auparavant, l’indicateur le plus utilisé pour mesurer cette croissance
est la demande globale, c’est le montant total des biens et services demandés dans l’économie
à un niveau général des prix et dans un laps de temps donné. Elle est représentée par la
courbe de la demande globale, d’écrit la relation entre les niveaux de prix et de la quantité de
la production que les entreprises sont prête à fournir.
De manière générale la croissance économique n’est pas régulière, et ceci dû à causes des
fluctuations économiques qui désignent l’ensemble des mouvements de ralentissement ou
d’accélération de l’activité économique dans le temps. Les variations du rythme de la
croissance sont sous formes des chocs d’offre et chocs de demande qui sont des chocs de
modifications imprévues, positives ou négatives, qui s’exercent sur la demande ou sur l’offre.
Les chocs de demande risquent d’avoir un impact important sur l’activité économique, du fait
des mécanismes cumulatifs qu’ils peuvent entrainer.
Les variations de la demande sont donc à l’origine de fluctuations économiques, ses

différentes composantes sont essentielles pour comprendre les mécanismes qui conduisent à
l’instabilité du rythme de croissance, que ça soit l’investissement (FBC), la consommation
finale (CF), ou les exportations nettes.
Dans cette 2ème Partie, notre objectif est d’étudier la croissance économique du Maroc
durant la période 1980-2014, tout en essayant d’expliquer les fluctuations économiques du
Maroc par les variations de la demande.
Chapitre 1 : La tendance globale du PIB
Le Maroc est l’un des pays en voie de développement et adhérant à une économie du
marché. Au cours de ces dernières années l’économie marocaine s’est ouverte ; elle a
énormément changé ; une profonde transformation a conduit à ce que le Maroc devienne un
pays émergent et un partenaire économique privilégie à la fois des USA et de l’Europe1
En effet, l’histoire de l’économie marocaine peut être subdivisée en deux grandes phases.
La première phase entre 1960 et1980 est celle d’un « développement protégé » que les
économistes auraient tendance à qualifier de modèle de l’import substitution et la seconde
phase qui a débuté depuis les années 1980 a été marquée par un revirement de la politique
macroéconomique en faveur d’une grande ouverture économique .
Le résultat de ce revirement dans la politique économique apparait a travers l’évolution

de la croissance économique marocaine depuis les années 80, d’où l’objet de ce chapitre qui
vise à étudier l’évolution du PIB et de ses composantes durant la dite période
Graphique 1 : annexe tableau 1
L’étude de l’évolution de PIB au Maroc durant la période 1980 -2014, montre que celui-
ci s’écarte souvent de sa tendance, notamment au cours de la décennie 90 ou la courbe de
1 Texte rédigé par Jean-Aymon MASSIE à partir de l’écoute des cassettes vidéo N°7 et 8 de DRISS BEN ALI ( Page 1 )
l’écart de production qui s’en dégage permet d’apprécier l’ampleur des déséquilibres entre
l’offre et la demande et de déterminer les cycles de croissance de l’économie nationale qui
reste dépondant de chocs interne mais aussi externe.
Les chocs externes correspondent souvent aux fluctuations des prix des matières
premières sur les marchés internationaux, notamment les prix de phosphates et du pétrole et
ainsi qu’aux évolutions de la demande extérieur adressée au Maroc .Au niveau interne, le
choc le plus fréquent reste liée aux changements des conditions climatique qui entraine non
seulement une baisse de l’offre d’exportation de produit agricoles et de certain branches du
secteur industriel mais également , une baisse des revenus agricoles et donc de la demande
globale .
Ainsi, sur la base cette évolution l’économie marocaine a connu sur la période 1980-
2014, trois phases de croissance économique.
Chapitre 2 : Les différentes phases de la croissance
Entre 1980 et 2014, la croissance économique marocaine varie de façon plus ou moins
cyclique avec trois phases : phase de récession, phase de ralentissement et la phase
d’expansion:
 La phase de récession: elle est entre 1980 et 1993, qui se définie par une
contraction de la production agricole, issu des mauvaises conditions climatiques qu’a
connu le Maroc au début des années 80.
 La phase de ralentissement :(1994-2004) même si la croissance économique
s’est accélérée dès l’année 2000, le rythme de croissance est resté décélérer.
 La phase d’expansion :(2005-2014) cette phase est caractérisée par une
accélération du rythme de la croissance, qui se traduit par une hausse du taux de
croissance, qui a atteint 7,4% en 2006.
1- La phase de récession entre 1980 et 1993
Au début de la décennie 80,le Maroc s’est trouvé confronté à des pressions financières
aigues et à une détérioration prononcée des équilibres interne et externes, trouvant leur
origine non seulement dans les faiblesses structurelle de l’ économie nationale (forte
dépendance de la production vis-à-vis des aléas climatique, vulnérabilité des exportations à
l’égard des cours internationaux, en particuliers pour les phosphates, ….)Mais également
dans une conjoncture internationale défavorable (cours élevé du pétrole, flambée de dollar,
hausse des taux d’intérêt…) 2.
Face à cette crise aiguë, le Maroc a lancé un programme d’ajustement structurel qui repose
essentiellement sur la maitrise de la demande interne, la mobilisation de l’épargne locale,
l’optimisation de l’allocation des ressources, la libéralisation du commerce extérieur et du
régime de change, la restructuration du secteur public, la déréglementation des prix et la
modernisation du secteur financier 3
Cette période a connu une faible croissance, qui s’est limité à 3.1% 4 , soit un niveau
inférieur de 1.8 points par rapport à celui de la période précédente, ce recul s’explique à
travers plusieurs facteurs :
 La contribution de la consommation finale à la croissance économique n’a été

que 2,6 points, perdant 2,4 points par rapport à la période précédente
 Le taux d’investissement, quand à lui, a marqué une légère diminution, du fait
de la baisse de la contribution des administrations publique dans la formation brute du
capital fixe (FBCF) nationale.
 En ce qui concerne les exportations, ces dernières concernent désormais les
produits manufacturés, devant les ressources minières (au premier rang desquelles se
2 La croissance économique et l’emploi ( Page 310 )

3 La croissance économique et l’emploi (page 311)
4 HCP.ma/les sources de la croissance économique au Maroc P(16,17)

placent les phosphates) et certains produits agricoles. Leur contribution à la croissance
économique était de 0,6 points grâce à une amélioration de la compétitivité, qui a
entrainé la réalisation des taux de croissance plus forts des exportations.
Dans cette première phase, la mise en œuvre du PAS a engendré une contraction de la
demande intérieure et un ralentissement de l’activité économique. La croissance
économique réelle a affiché un taux de 4.1%en moyenne annuelle entre 1982 et 19875 et
pour la structure du PIB n’a pas connu durant cette période un changement notable.
Pour cette période, on constate que les exportations sont le principal moteur de
croissance
2- La phase de ralentissement entre 1994 et 2004
Après deux décennies de croissance faible, le Maroc a renoué avec la croissance au début
de l’année 2000, sur la longue période.
L’accélération de croissance enregistrée par le Maroc au début des années 2000

présentait deux caractéristiques clés. En premier lieu, le Maroc a bénéficié d’une conjoncture
internationale favorable. En second lieu, le crédit au secteur privé a connu une croissance
exceptionnelle à partir de 2004. La croissance du crédit, combinée à la hausse des IDE
(investissements directs étrangers), s’est notamment traduite par une hausse notable de
l’investissement et de la consommation des ménages. Cette accélération se traduit par un
régime de croissance orienté vers les facteurs internes de la demande. L’état a engagé une
politique de soutien actif à la consommation et l’investissement.
Pour ce qui est des emplois du PIB :
 La consommation finale a connu une certaine amélioration, et sa contribution à

la croissance économique est passée à 3 points, ceci est s’expliqué par la maitrise de
5 La croissance économique et l’emploi (page 311)

l’inflation aux alentours de 2.7 %, et la concrétisation des acquis du dialogue social
(augmentation des salaires).
 La contribution des exportations nettes à la croissance pendant cette période est
redevenue négative avec 0,7 points, ce résultat s’explique dans la perte des parts des
marchés suite à la concurrence acharnée des pays concurrent.
 Le taux d’investissement est resté au même niveau que celui de la période
précédente à savoir 22,4 % du PIB6.
Malgré cela, la croissance économique de cette période reste insuffisante, les taux de
croissance encore faibles réalisés durant cette période sont des indicateurs de la limite des
efforts qui ont été déployés jusqu’à présent.
3- La phase d’expansion entre 2005 et 2014
La croissance économique s’est accélérée au quatrième trimestre 2006 avec une hausse du
PIB de 7,4% :
 En ce qui concerne la consommation des services fournis par les

administrations publiques, elle aurait enregistré une hausse de 2,3% comparable à celle
de l’année précédente.
 En 2007 la consommation finale nationale augmenterait de près de 4,3%, grâce
à une augmentation modérée de la consommation des ménages résidents.
 Les dépenses d’investissement progressent à un rythme soutenu, cet essor
s’explique par la mise en œuvre de projets d’ouverture, ainsi que par les actions
entreprises par l’état en matière d’amélioration du climat des affaires.
 La dynamique de l’investissement tient également au regain de confiance des
opérateurs, aussi bien nationaux qu’étrangers dans l’économie nationale.
 Les exportations ont enregistré une bonne performance, avec un taux
d’accroissement de 11%.
6 HCP.ma/les sources de la croissance économique au Maroc P(18,19)

 En regard, les importations de biens et services ont augmenté de 10,5% en prix
courant, dégageant un déficit en ressources en baisse de 11% en un an, cett e
amélioration qui traduit l’essor des exportations notamment de services, ce qui donne
une augmentation de la consommation concernée surtout les biens inchangeables 7.
A la faveur du processus de réformes en cours dans le secteur des investissements, le

Maroc a assuré le meilleur climat des affaires, ce qui a encouragé les opérateurs nationaux et
étrangers à s’investir au Maroc ,ce qui explique l’accélération de croissance économique
nationale à cette période.
3ème PARTIE : ETUDE ECONOMITRIQUE DU PIB AVEC LA DEMANDE

GLOBALE
7 AFD/Macroéconomie & Développement/ juin 2014 / le modèle de croissance marocain

Chapitre 1 - Les variables utilisées et leur évolution :
1) PIB : Le produit intérieur brut
En tant qu'indicateur économique principal de mesure de la production

économique réalisée à l’intérieur d'un pays donné, le PIB vise à quantifier — pour un pays et
une année donnés — la valeur totale de la « production de richesse » effectuée par les agents
économiques résidant à l’intérieur de ce territoire (ménages, entreprises, administrations
publiques).
Le PIB reflète donc l’activité économique interne d’un pays et la variation du PIB d’une
période à l'autre est censée mesurer son taux de croissance économique.
Le PIB par habitant mesure le niveau de vie et, de façon approximative, celui du pouvoir
d'achat car n’est pas prise en compte de façon dynamique l’incidence de l’évolution du
niveau général des prix.
Il diffère du revenu national brut (RNB) qui ajoute au PIB (produit intérieur brut) les
entrées nettes de revenus de facteurs en provenance de l’étranger (revenus de fac teurs
provenant du reste du monde diminués des revenus de facteurs payés au reste du monde)
GRAPHE 2 : L’EVOLUTION du PIB DE 1980 AU 2014
2) Dépenses de CF : consommation des ménages + dépense
administratif
Selon la Comptabilité Nationale, la consommation finale de biens ou services par les

ménages (définis comme : ensembles de personnes vivant dans un même logement, quels que
soient leurs liens familiaux) est :
" L'utilisation d'un bien ou service en vue de la satisfaction d'un besoin humain, ce qui
implique la destruction immédiate ou l'usure progressive du bien.»
GRAPHE 3 : L’EVOLUTION DE LA DEPENSE DE CF DE 1980 AU 2014 :
3) Formation brute de capital
La formation brute de capital est mesurée par la valeur du total de la formation brute de
capital fixe, des variations des stocks et des acquisitions moins les cessions d’objets de valeur
pour une unité ou un secteur.
GRAPHE 4 : L’EVOLUTION DE LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL
4) Exportations
L'exportation est l'action de vendre à l'étranger une partie de la production de biens ou de

services d'un ensemble économique, pays ou région.
GRAPHE 5 : L’EVOLUTION DES EXPORTATION
5) Importations
Une importation est une entrée dans un pays de biens ou services provenant d'un autre
pays.
GRAPHE 6 : L’EVOLUTION DES IMPORTATIONS
Chapitre 2 – Quelques caractéristiques statistiques des variables
1. Statistiques descriptives des variables étudiées
Dans une recherche quantitative, l’analyse des données repose sur l’utilisation de techniques
statistiques. A ce niveau, un premier choix se présente à nous entre le recours à des statistiques
descriptives ou à des statistiques inférentielles ou encore l’utilisation combinée de ces deux
techniques.
Comme leur nom l’indique, les statistiques descriptives servent à décrire et à présenter
les données. Il s’agit d’indices de tendance centrale comme la moyenne, le mode, la médiane
ou encore d’indices qui révèlent l’allure de la distribution comme l’étendue, l’écart-type, la
symétrie ou l’aplatissement (kurtosis).
Pour prolonger ces techniques descriptives, on trouve des techniques dites exploratoires
dont le but est de faciliter la visualisation des données par l’utilisation de représentations
graphiques adaptées. Ce type de statistique ne permet pas de faire d’inférence ou de
prédiction à partir des données recueillies mais rapportent simplement les résultats sous une
forme synthétique qui facilite leur interprétation.
TABLEAU : PRESENTATION DES PARAMETRES DES VARIABLES
Exportatio Importat
PIB Dépense FBC
n ion
Moyenne 405283.
321882 121352 121628 154017
arithmétique 3
La 604211333 359817767 81930255 158930073 84522129

variance 78 30 21 76 23
L’écart
189688.6 90515.33 91935.92 126067.5
type
245807.1
290454 83673 89090 100027

Médian
360700.
0
66228 23668 16479 23393

Min
82982.0
0
736448 298165 316855 431136
919846.
Max
0
Figure (3)
Dans la figure(3) qui représente les statistiques descriptives on voit clairement que la
dispersion des variables de sujets est différente, Ainsi, les variables Exportation et FBC ont
des médianes assez proches mais une dispersion plus grande pour Exportation.
2- Modélisation du PIB :
Dans cette partie, on s’intéresse à la relation pouvant exister entre le PIB, et les
composantes de la demande globale : FBC, BC, CF. On décide alors d’expliquer le PIB par
ses agrégats selon le modèle de régression linéaire simple.
Le modèle s’écrit de la manière suivante :
y   0  1 x1  i
Sachant que
y i  PIB
x1  FBC
x1  DEP
x1  Expo
x1  Im po
a) *La relation entre le PIB et FBC
1Annexes (Tableau 3)
Grâce à la représentation graphique, nous pouvons confirmer
que le modèle linéaire semble bien adapté à la répartition des points car il est possible de
faire passer une droite par le nuage des points.
L’estimation de la pente ( ) et la constante ( ) :
D’après le logiciel R, on a un coefficient de corrélation r valant environ (0,9711).

L'interprétation à donner est la suivante : "Si la relation entre X et Y est de type linéaire, elle
est croissante, car r est positif. De plus, comme le r est très proche de 1, on peut supposer
que le nuage de points est très concentré autour de la droite de régression
- Tests de diagnostic et de stabilité :
Test de significativité individuelle des coefficients :
Test de student
Le coefficient du modèle est, significativement, non nuls au disque 𝛼=5% (p-values est
inférieurs à 𝛼=5%).
Test de significativité globale du modèle :
A partir de la statistique de Fisher et sa p-value, on constate que ce modèle est
globalement significative.
Tests d'auto corrélation résiduelle :
Test de normalité des résidus :
À partir de p-value de la statistique de Shapiro-Wilk (5%<" 𝑝−𝑣𝑎𝑙𝑢𝑒"=0.006647),
on rejette l'hypothèse de la normalité des résidus.
b) *La relation entre le PIB et Dépenses de CF
Grâce à la représentation graphique, nous pouvons confirmer que le modèle linéaire
semble bien adapté à la répartition des points car il est possible de faire passer une droite
par le nuage des points.
Estimation du modelé
Le coefficient de corrélation r vaut environ (0,9977). L'interprétation à donner est la
suivante : "Si la relation entre X et Y est de type linéaire, elle est croissante, car le r est
positif. De plus, comme le r est très proche de 1, on peut supposer que le nuage de points est
très concentré autour de la droite de régression.
- Tests de diagnostic et de stabilité :
Test de student :
inférieurs à 𝛼=5%)
Durbin-Watson stat 0.626702
c) *La relation entre le PIB et Exportation

Estimation du modelé
Test de student
inférieurs à 𝛼=5%)
À partir de la statistique de Fisher et sa p-value, on constate que ce modèle est

d) *La relation entre le PIB et Importation

Estimation du modèle
Test de student
Le coefficient du modèle est, significativement, non nuls au disque 𝛼=5% (p-values

est inférieurs à 𝛼=5%)

e) *La relation entre le PIB et Balance commerciale
- Estimation du modelé

Test de student
inférieurs à 𝛼=5%
À partir de la statistique de Fisher et sa p-value, on constate que ce modèle est

CONCLUSION
D’après l’étude économétrique faite sur la relation entre le PIB et les différents éléments
de la demande globale soit la formation brute de capital, la consommation finale,
l’exportation, l’importation et la balance commerciale, cette étude basée sur les données de
l’économie marocaine de 1980 jusqu’au 2014, a permis de tirer les conclusions suivantes :
 La relation est significative entre le PIB et chaque élément de demande globale,

 En plus, les corrélations sont fortes et parfois très fortes.
De ce fait, l’impact de la croissance économique est bien clair sur la consommation finale,
la formation brute de capital et la balance commerciale. Ce qui peut donner a ux pouvoirs
publics des outils en termes de politique économique afin d’influencer les comptes de
l’économie et de l’état aussi.
Grâce à la contribution positive de la demande globale, le Maroc dispose aujourd’hui d’un

cadre macroéconomique sain susceptible de constituer un levier efficace pour la réalisation
des objectifs de croissance durable. On a donc pu constater que les variations de l’activité
économique du Maroc s’expliquaient directement par les variations de la demande du pays
dans ses différentes composantes (investissement, consommation finale et exportatio ns nets).
Mais l’activité économique peut aussi être modifiée par des éléments de départ extérieurs à
la demande globale : des chocs exogènes qui affectent les conditions de la production, ou
encore une crise financière. Cela dit, c’est toujours par le canal de la demande globale que
passent les mécanismes qui affectent le rythme de la croissance.
ANNEXE S:
Dépense Exportatio Importat

Années FBC
s n ion
de CF
1980 66 228 23 668 16 479 23 393
1981 72 452 26 512 20 755 31 230
1982 83 148 32 137 22 857 35 200
1983 91 022 27 966 26 113 33 858
1984 100 634 35 550 33 262 44 594
1985 115 382 40 384 38 216 50 139
1986 137 453 43 489 38 541 49 022
1987 139 899 40 456 40 656 48 336
1988 156 100 45 787 52 374 40 656
1989 168 630 56 926 49 950 60 996
1990 182 629 68 121 61 075 74 120
1991 214 564 69 118 62 670 76 324
1992 219 217 70 637 63 757 80 034
1993 225 788 70 131 64 474 80 148
1994 254 999 75 373 68 506 85 191
1995 261 397 76 125 75 461 95 432
1996 290 454 81 652 82 047 93 453
1997 282 274 83 673 89 090 100 027
1998 298 649 99 934 93 835 108 033
1999 305 865 96 626 102 545 115 467
2000 314 062 100 440 110 077 131 198
2001 325 706 111 487 125 411 136 202
2002 339 329 115 490 134 303 143 696
2003 360 032 130 481 136 737 150 229
2004 382 923 147 109 148 325 173 342
2005 405 282 151 955 170 513 200 071
2006 439 067 169 902 197 459 229 084
2007 472 242 200 187 220 302 276 477
2008 531 928 250 230 252 804 346 119
2009 551 669 264 837 210459 290759
2010 571 653 268 434 252 223 328 008
2011 619 270 288 562 285 530 390 755
2012 653 617 292 377 299 646 417 471
2013 689 954 298 165 293 670 408 998
2014 736 448 297 679 316 855 431 136
Dépense Dépense
Années Dépenses
s s
de CF de CF
de CF
Men Adm
1980 51 310 14 918 66 228
1981 55 612 16 840 72 452
1982 63 928 19 220 83 148
1983 70 822 20 200 91 022
1984 78 898 21 736 100 634
1985 89 242 26 140 115 382
1986 106 647 30 806 137 453
1987 106 859 33 040 139 899
1988 119 534 36 566 156 100
1989 130 463 38 167 168 630
1990 142 623 40 006 182 629
1991 170 389 44 175 214 564
1992 171 674 47 543 219 217
1993 174 459 51 329 225 788
1994 200 371 54 628 254 999
1995 200 844 60 553 261 397
1996 228 510 61 944 290 454
1997 218 817 63 457 282 274
1998 234 359 64 290 298 649
1999 235 814 70 051 305 865
2000 241 716 72 346 314 062
2001 246 292 79 414 325 706
2002 257 990 81 339 339 329
2003 273 562 86 470 360 032
2004 288 602 94 321 382 923
2005 303 172 102 110 405 282
2006 331 996 107 071 439 067
2007 360 008 112 234 472 242
2008 413 592 118336 531 928
2009 419392 132277 551 858
2010 437 715 133 938 571 653
2011 472 938 146 332 619 270
2012 494 499 159 118 654773
2013 524 395 165 559 689 954
2014 552 595 183 853 736 448
Source:comptes nationaux (1980-2014)
Tableau Les FBC au prix courants en milliers dhs (1980 -
:3 2014
Variat FBC
Année ion
FBCF
s des
stocks
1980 21 071 2 597 23 668
1981 26 228 284 26 512
1982 30 306 1 831 32 137
1983 28 940 -974 27 966
1984 30 207 5 343 35 550
1985 34 832 5 552 40 384
1986 38 397 5 092 43 489
1987 36 815 3 641 40 456
1988 43 336 2 451 45 787
1989 51 413 5 513 56 926
1990 59 426 8 695 68 121
1991 64 509 4 609 69 118
1992 65 192 5 445 70 637
1993 68 504 1 627 70 131
1994 70 399 4 974 75 373
1995 72 989 3 136 76 125
1996 74 734 6 918 81 652
1997 78 173 5 500 83 673
1998 89 905 10 029 99 934
1999 97 840 -1 214 96 626
2000 102 -1 762 100
202 440
2001 105 111
937 5 550 487
2002 112 115
320 3 170 490
2003 119 130
802 10 679 481
2004 132 147
719 14 390 109
2005 145 151
256 6 699 955
2006 162 169
456 7 446 902
2007 192 200
573 7 614 187
227 250
2008 902 22 328 230
22605 261
2009 4 38783 075
234 268
2010 407 34 027 434
246 288
2011 394 42 168 562
259 291
2012 680 32 697 865
263 298
2013 272 34 893 165
272 297
2014 094 25 585 679
Source:comptes nationaux ( 1980-2014)
tableau 4 : la balance commerciale au prix courant en milliers
dh (1980 - 2014)
Années Exportation Importation BC
1980 16 479 23 393 -6 914

1981 20 755 31 230 -10 475
1982 22 857 35 200 -12 343
1983 26 113 33 858 -7 745
1984 33 262 44 594 -11 332
1985 38 216 50 139 -11 923
1986 38 541 49 022 -10 481
1987 40 656 48 336 -7 680
1988 52 374 40 656 11 718
1989 49 950 60 996 -11 046
1990 61 075 74 120 -13 045
1991 62 670 76 324 -13 654
1992 63 757 80 034 -16 277
1993 64 474 80 148 -15 674
1994 68 506 85 191 -16 685
1995 75 461 95 432 -19 971
1996 82 047 93 453 -11 406
1997 89 090 100 027 -10 937
1998 93 835 108 033 -14 198
1999 102 545 115 467 -12 922
2000 110 077 131 198 -21 121
2001 125 411 136 202 -10 791
2002 134 303 143 696 -9 393
2003 136 737 150 229 -13 492
2004 148 325 173 342 -25 017
2005 170 513 200 071 -29 558
2006 197 459 229 084 -31 625
2007 220 302 276 477 -56 175
2008 252 804 346 119 -93 315
2009 210 241 270 725 -60 484
2010 252 223 328 008 -75 785
2011 285 530 390 755 -105 225
2012 297 170 416 311 -119 141
2013 293 670 408 998 -115 328
2014 316 855 431 136 -114 281
Source:comptes nationaux (1980-2014)
Bibliographie
 Haut-commissariat au plan (comptes nationaux 1980-2014)
 www.medias24.com « la productivité de l’investissement public au Maroc » de
El Mehdi Darmouche
 www.toupie.org « dictionnaire »
 www.wikipedia.org
 HCP.ma : - Notion de base de la comptabilité nationale
- Les sources de la croissance économique au Maroc
 www.afd.fi /macrodev « macroéconomie et développement »
 AFD/Macroéconomie & Développement/ juin 2014 / le modèle de croissance
marocain
 http://ses-et-
cie.fr/lycee/IMG/pdf/corrige_variations_demande_et_fluctuations.pdf
 http://www.albacharia.ma/xmlui/bitstream/handle/123456789/31444/1223La_cr
oissance_economique_et_l_emploi_(2006)1.pdf?sequence=1
 Séries temporelles avec R
TABLE DE MATIERES
Remerciements ........................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 1
1ère PARTIE : les concepts de base ................................................................................................ 4
Chapitre 1 : LA CROISSANCE ECONOMIQUE .................................................................. 5
1).......................................................................................................................................... Définition 5
2)........................................................................................................... La mesure de la croissance 6
Chapitre 2 : La demande Globale ............................................................................................... 7
2ème PARTIE : La demande globale et croissance économique:............................................. 9
cas du Maroc ......................................................................................................................................... 9
Chapitre 1 : La tendance globale du PIB ................................................................................. 10
Chapitre 2 : Les différentes phases de la croissance .............................................................. 12
1- La phase de récession entre 1980 et 1993 ......................................................................... 13
2- La phase de ralentissement entre 1994 et 2004 ............................................................... 14
3- La phase d’expansion entre 2005 et 2014 ......................................................................... 15
3ème PARTIE : ETUDE ECONOMITRIQUE DU PIB AVEC LA DEMANDE

GLOBALE ............................................................................................................................................... 16
Chapitre 1 - Les variables utilisées et leur évolution :........................................................... 18
Chapitre 2 – Quelques caractéristiques statistiques des variables ..................................... 22
1. ....................................................................Statistiques descriptives des variables étudiées 22
2- Modélisation du PIB : ........................................................................................................... 24
a) ............................................................................................. *La relation entre le PIB et FBC 25
b) ........................................................................ *La relation entre le PIB et Dépenses de CF 32
c) ................................................................................*La relation entre le PIB et Exportation 37
d) ............................................................................... *La relation entre le PIB et Importation 41
e) .............................................................. *La relation entre le PIB et Balance commerciale 44
CONCLUSION ................................................................................................................................ 47
A N N E X E S : .................................................................................................................................. 49
Bibliographie....................................................................................................................................... 55
TABLE DE MATIERES .................................................................................................................. 57

IMPACT de LA DEMANDE GLOBALE Sur La Croissance Économique - Cas Du Maroc

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IMPACT de LA DEMANDE GLOBALE Sur La Croissance Économique - Cas Du Maroc

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INTRODUCTION

La croissance économique est l’une des préoccupations majeures de la science

En effet, la croissance économique, qui désigne la variation positive de la

Pour ces raisons, il ressort l’importance de la compréhension de la croissance

Concernant la mesure de la croissance économique, elle est communément associée au

PIB = DG = CF + FBC+ ( Exp – Imp)

Sachant bien que :

+ CF : Dépenses de consommation finale : toutes les dépenses de consommation finale

+ Expo : Les exportations de biens et de services se composent des ventes de biens et de

+ Imp. : Les importations de biens et de services se composent des ventes de biens et de

+ (Expo-Imp) : La balance commerciale ou exportations nettes.

Ainsi, en se basant sur l’approche demande globale dans l’étude de la croissance

1ère Partie : Concerne les concepts de la croissance économique et de la demande globale.

2ème Partie : Concerne l’analyse macro-économique de la croissance économique du

3ème Partie : Concerne l’analyse économétrique de la relation demande globale et

Par son importance en termes de création de richesses, de prospérité et d’amélioration des

La croissance économique est généralement mesurée par l'utilisation d'indicateurs

La demande globale est représentée par l'équation suivante :

 C = Dépenses personnelles en biens et services

 (X - M) = Exportations moins les importations (Exportations nettes)

Chapitre 2 : La demande Globale

La consommation, les dépenses d’investissement, les achats de biens et services du

 C = Dépenses de consommation en biens et services

 (X - M) = Exportations moins les importations (Exportations nettes)

Sachant que les dépenses de consommation finale englobent, la consommation des

 CF = Dépenses de consommation finale : toutes les dépenses de consommation

Les variations de la demande sont donc à l’origine de fluctuations économiques, ses

Chapitre 1 : La tendance globale du PIB

Le résultat de ce revirement dans la politique économique apparait a travers l’évolution

Graphique 1 : annexe tableau 1

Chapitre 2 : Les différentes phases de la croissance

 La contribution de la consommation finale à la croissance économique n’a été

2 La croissance économique et l’emploi ( Page 310 )

4 HCP.ma/les sources de la croissance économique au Maroc P(16,17)

2- La phase de ralentissement entre 1994 et 2004

L’accélération de croissance enregistrée par le Maroc au début des années 2000

Pour ce qui est des emplois du PIB :

 La consommation finale a connu une certaine amélioration, et sa contribution à

5 La croissance économique et l’emploi (page 311)

3- La phase d’expansion entre 2005 et 2014

 En ce qui concerne la consommation des services fournis par les

6 HCP.ma/les sources de la croissance économique au Maroc P(18,19)

A la faveur du processus de réformes en cours dans le secteur des investissements, le

3ème PARTIE : ETUDE ECONOMITRIQUE DU PIB AVEC LA DEMANDE

7 AFD/Macroéconomie & Développement/ juin 2014 / le modèle de croissance marocain

1) PIB : Le produit intérieur brut

En tant qu'indicateur économique principal de mesure de la production

GRAPHE 2 : L’EVOLUTION du PIB DE 1980 AU 2014

Selon la Comptabilité Nationale, la consommation finale de biens ou services par les

GRAPHE 3 : L’EVOLUTION DE LA DEPENSE DE CF DE 1980 AU 2014 :

3) Formation brute de capital

L'exportation est l'action de vendre à l'étranger une partie de la production de biens ou de

GRAPHE 5 : L’EVOLUTION DES EXPORTATION

GRAPHE 6 : L’EVOLUTION DES IMPORTATIONS

1. Statistiques descriptives des variables étudiées

TABLEAU : PRESENTATION DES PARAMETRES DES VARIABLES

La 604211333 359817767 81930255 158930073 84522129

290454 83673 89090 100027

66228 23668 16479 23393

Le modèle s’écrit de la manière suivante :

D’après le logiciel R, on a un coefficient de corrélation r valant environ (0,9711).

Test de significativité individuelle des coefficients :

Test de significativité globale du modèle :