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Évolution du Secteur
Industriel Marocain
Encadré par :
Dr. Bensbahou
Réalisé par :
KAROUACH Drissia
ZAKRI Mouna
SOMMAIRE
Introduction
3. Force.........................................................................................................................................
4. Faiblesses..................................................................................................................................
1. Secteur agro-alimentaire.........................................................................................................
2. Secteur pharmaceutique..........................................................................................................
3. Secteur d’automobile...............................................................................................................
4. Secteur Aéronautique...............................................................................................................
Conclusion Générale....................................................................................................................
Bibliographie................................................................................................................................
Évolution du Secteur Industriel Marocain
Introduction
Dans un environnement marqué par la mondialisation des échanges et la croissance forte de la
compétitivité commerciale et industrielle, le Maroc devient conscient et très attentif quant aux
défis et enjeux économiques et sociaux qui menacent toutes les économies mondiales stagnantes
face au changement. Le développement du secteur industriel, devient une priorité, pour la survie
de notre économie nationale et dont la croissance reste peu satisfaisante. Pour ce faire la nécessité
de mettre en place une politique industrielle efficace basée sur des instruments performent.
Trois décennies après son indépendance, le Maroc était à la recherche d'une nouvelle politique
industrielle, Les réformes qui étaient mise en œuvre témoignaient des contraintes qui pesaient sur
l'industrialisation de l'économie nationale. Dès le début des années soixante, la gestion du secteur
des industries de transformation avait imposé à l'État de définir des choix stratégiques s'exprimant
dans l'option pour des modes d'accumulation considérés comme les plus aptes à répondre à des
objectifs explicites (croissance, couverture de la demande locale, exportations) et implicites
(emploi, maîtrise technique, répartition spatiale des activités, complémentarité entre le public et le
privé). La conduite de ces choix et la volonté de revaloriser le poids du secteur industriel dans le
système productif et dans la dynamique sociale ont appelé des interventions plus accentuées de
l'État, articulées autour de deux modalités d'actions complémentaires : un renforcement des
politiques de régulation du secteur et d'incitation des acteurs, un engagement direct par la
constitution d'un patrimoine public propre ou comme partenaire des autres fractions du capital
industriel. De ces actions a résulté un tissu industriel relativement diversifié mais surtout fragile et
largement exposé aux contraintes externes, Ses performances économiques se trouvent plus
sujettes à des perturbations.
Depuis l'émergence de la crise et l'adoption du programme d'ajustement structurel, une mutation
semble se dessiner dans les rapports de l'État à l'industrie. Très nette dans les domaines des choix
et de la réglementation, encore imprécise dans celui de la gestion du patrimoine public, la
nouvelle pratique industrielle cherche à assigner au marché mondial un rôle fondamental dans
l'affectation des ressources, l'impulsion de nouveaux créneaux de spécialisation et dans la
régulation du secteur des industries de transformation. Les enjeux des orientations actuelles
suscitent des interrogations sur la capacité des mesures de réforme à rendre plus efficiente la
structure de l'industrie marocaine et de là à améliorer sa fonction dans la dynamique économique
et sociale.
Dans le travail qu’on a réalisé, on a essayé de rassembler et classer des statistiques de l’industrie
marocaine en décortiquant cette dernière en 6 secteurs stratégiques de l’industrie et en analysant
Évolution du Secteur Industriel Marocain
chronologiquement chacun selon 5 critères qui sont la valeur ajouté, l’effectif employé,
l’investissement, la production industrielle.
Au lendemain de l’indépendance, une rupture s’imposait dans ces relations nouées avec l’ex-
métropole. Le développement économique était identifié à la mise en place d’une industrie
nationale endogène et auto-entretenue. Il ne s’agissait pas seulement d’accroître la capacité
productive locale ; l’industrie, comme force motrice, devait induire une modification de la
spécialisation de l’économie marocaine par un processus de croissance cumulative et de
transformations structurelles. La cohérence de l’appareil productif devait être assurée par la
mise en place de secteurs de base, approvisionnés par les matières premières locales et autour
desquels devaient se greffer des unités de transformation. Ces choix exigeaient un effort
d’investissement important financé essentiellement par l’épargne nationale. L’État devait
jouer un rôle direct déterminant dans la création des industries lourdes tout en aménageant des
espaces d’intervention pour l’initiative privée et en recourant à des formules d’association
avec le capital étranger. Globalement, ces ambitions industrialistes ont été vite remises en
cause avec les rectifications du premier plan quinquennal (1960-1964) sous la pression des
tensions politiques et économiques.
Dans la compétition ouverte entre les pays du Tiers-Monde, le Maroc s’efforce de capter
certains chaînons de branches qui correspondent à "l’avantage comparatif" que constitue
Évolution du Secteur Industriel Marocain
Le secteur industriel marocain connaît de profondes mutations engendrées d’une part, par
l’évolution des marchés internationaux (récession dans les pays clients du Maroc,
rehaussement des exigences en qualité et en respect des normes environnementales,
raréfaction et/ou flambée des prix des matières premières, émergence des pays de production
à faibles coûts…) et d’autre part, par les accords de libre-échange signés par le Maroc au
cours de cette dernière décennie. Ces mutations impactent l’ensemble du tissu industriel :
PME et les Groupes nationaux et internationaux.
Évolution du Secteur Industriel Marocain
D. Forces
Pour ce qui est des forces, on sait que le Maroc bénéficie d'une proximité géographique par
rapport à l'Europe, d'une stabilité politique, profite de l'abondance d'une jeune population
active et d'une libéralisation du secteur bancaire et la baisse des taux d'intérêt ; Le secteur
privé de sa part, est en évolution par rapport au secteur public ;
E. Faiblesses
En ce qui concerne les faiblesses, on note une modicité de la taille moyenne des entreprises du
secteur industriel et le caractère familial prédominant du capital social. D'autre part, un type
de management inadapté aux nouvelles exigences du commerce international. S'ajoute à cela,
une faible productivité des facteurs de production et l'insuffisante, voir mauvaise qualité des
produits industriels nationaux liée à la technologie utilisée, souvent obsolète et des modes
d'organisation interne de la production caractérisé par son inefficacité, et une faiblesse sinon
absence de normes et de certification des produits offerts, et l'absence de culture industrielle
réunissant performances et rigueur. Enfin la ressource humaine qualifiée et motivée fait
souvent défaut dans l'entreprise marocaine.
1. La branche agroalimentaire
LIEUX D’IMPLANTATIONS
Pour accompagner l’essor du secteur agroalimentaire marocain l’État met en œuvre un
programme de développement de Plateformes Industrielles Agroalimentaires (Agropoles) et
de transformation des produits de la mer (Fish Hub), offrant des infrastructures et des services
aux meilleurs standards internationaux. Il s’agit de :
Évolution du Secteur Industriel Marocain
Si on exclut les exportations des produits de la mer, l’industrie des fruits et légumes occupe la
première place dans les exportations agro-alimentaires avec plus de 46%.
Par marché, l’Union européenne constitue le principal débouché à l’export pour le Secteur
agro-industriel national. En effet, ce marché a absorbé 78% des exportations totales en
volume en produits végétaux transformés et ce, pour la période 1998-2003. Toutefois, cette
part des exportations a diminué, durant la période 2003-2008, pour atteindre 74,4% des
exportations totales en volume. Cette baisse s’est poursuivie en 2009 avec une part ne
dépassant pas 72%.
Par pays, la France détient la plus grande part des exportations marocaines en produits
végétaux transformés (en volume) soit 39% durant la période 1998-2003, suivie de l’Espagne
(13,8%), des États-Unis (8,6%), de l’Italie (8%), de la Belgique (6,4%), de l’Allemagne
(4,4%) et de la Hollande (2,8%). Durant la période 2003-2008, ces parts ont diminué
respectivement à 3,8% pour l’Allemagne et 27,2% pour la France tout en enregistrant une
Évolution du Secteur Industriel Marocain
augmentation pour l’Espagne (20%) et une légère augmentation pour les États-Unis (9,2%),
l’Italie (8,9%) et la Belgique (7,9%).
Face à la forte concentration des exportations marocaines en produits agricoles transformés
sur le marché de l’Union européenne, et dans le but d’explorer d’autres opportunités dans
d’autres marchés, des accords de libre-échange ont été signés avec plusieurs partenaires
commerciaux dont notamment les États-Unis. Ainsi, depuis l’entrée en vigueur de l’accord en
2006 jusqu’à 2008, les exportations du Maroc en produits agricoles transformés vers les États-
Unis ont augmenté de 23,3% sur toute cette période.
Cette évolution est due principalement à l’amélioration des exportations du pays en conserves
végétales de 41,8% sur la même période.
La pèche
Présentation
L’industrie de transformation et de valorisation des produits de la pêche occupe une place
privilégiée dans l’économie marocaine en assurant 50% des exportations agro-alimentaires et
12% des exportations totales du Maroc. Cette industrie traite près de 70% des captures de la
pêche côtière et exporte environ 85% de sa production sur une centaine de pays dans les cinq
continents. En 2012, cette industrie a réalisé un tonnage à l’export de 471 249 tonnes pour une
valeur de 13,23 milliards de Dirhams.
Le secteur des industries de la pêche regroupe les activités de la conserve de poisson, de la
semi-conserve de poisson, du conditionnement à l’export des produits de la mer frais, de la
congélation, de la fabrication de farine et huile de poisson et du traitement des algues marines.
L'Industrie de la Conserve
L’industrie de la conserve de poisson au Maroc est le fruit d’une longue évolution et
d’accumulation de savoir-faire. Elle regroupe actuellement une trentaine d'unités de
traitement actives, offrant une capacité de traitement annuelle de 300.000 tonnes de matière
première et employant 21.000 salariés entre permanents et saisonniers.
L'Industrie de la Semi-Conserve
L’industrie de la semi-conserve porte surtout sur la salaison et le traitement de l’anchois ainsi
que sur les marinades des produits de la pêche. Cette industrie regroupe une vingtaine d'unités
de production (filetage et conditionnement) et une dizaine d’unités de salaison. Elle offre 6
000 postes d’emploi directs dont 1.000 permanents et 5.000 saisonniers.
L’industrie de congélations à terre
L’activité de congélation des produits de la mer occupe une place importante parmi les
activités de conservation et de traitement dans notre industrie. La plupart des unités de
Évolution du Secteur Industriel Marocain
congélation se trouvent centrées dans la partie Sud du pays. Elle offre environ 6.000 postes
d’emploi.
L'Industrie du Frais
L’industrie du frais regroupe environ une cinquantaine unités de conditionnement dont
quarante seulement sont opérationnelles, offrant près de 2.000 postes d’emplois permanents et
1000 postes saisonniers.
Cette industrie traite annuellement environ 42.000 tonnes de poisson blanc, destinés
principalement au marché européen dont le marché espagnol représente, à lui seul, près de
73%, pour un Chiffre d’Affaires global.
L’industrie de Farine et Huile de Poison
L’industrie de farine et huile de poisson, installée au Maroc à partir des années 40, a pris son
essor depuis une vingtaine d'années. Cette activité est assurée par une trentaine d’unités
localisées essentiellement dans les ports sardiniers d'Agadir, Safi, Tan-Tan, Essaouira et
Laâyoune.
L’industrie de farine et huile de poisson fournit près de 1.000 postes d’emplois et,
s’approvisionne auprès de la pêche sardinière, représentant environ 8000 marins.
L’industrie de transformation des algues marines
L’industrie d’extraction d’agar a plus de 50 ans d’âge au Maroc. Au cours de ce demi-siècle
d’existence elle s’est attachée à développer une valorisation maximale de cette matière
première naturelle renouvelable du littoral que sont les algues. Cette industrie a pu se hisser
au deuxième rang mondial pour les exportations d'agar.
alimentaires pour réaliser une mutation devant induire des changements importants au niveau
de la fonction de production et un approfondissement de l’industrialisation du secteur avec
leurs effets sur l’industrialisation de l’agriculture.
Si le tissu productif est constitué fondamentalement de PME, le secteur connaît un
développement rapide du phénomène de concentration qui prend deux formes : d’une part,
l’élargissement du poids des grandes entreprises dans la production globale de l’industrie en
question et d’autre part, la constitution et l’extension des « groupes agro-alimentaires ». De
même, une grande partie des produits exportés sont de faible valeur ajoutée.
L’industrie alimentaire nationale remplit, dans le cadre de son insertion dans l’économie
mondiale (division internationale de travail) une fonction bien précise : celle de produire des
produits n’ayant subi qu’une simple transformation et mis à la disposition de firmes et
capitaux internationaux qui en tirent le maximum de valeur ajoutée et de profit.
L’évolution indique donc que l’IAA marocaine est de plus en plus orientée vers une tendance
à l’enclavement et non dans un processus de domestication ascendante de la valeur ajoutée.
Depuis plusieurs années, cette industrie s’est inscrite dans une tendance à la perte de
compétitivité non seulement sur les marchés extérieurs mais aussi au niveau du marché
domestique.
Certes, la faiblesse de la qualité de nos produits, le niveau relativement élevé de nos coûts de
production ainsi que l’incapacité de nos industriels à innover en matière de diversification des
produits et des marchés ont été déterminants en matière de recul de la compétitivité externe
des entreprises nationales.
Il reste à souligner que le caractère très contraignant de l’environnement interne dans lequel
évolue les IAA explique à son tour, et dans une large proportion, leur faible performance : les
difficultés d’approvisionnement des usines en matière premières agricoles, la faiblesse de la
demande solvable, les problèmes du financement et particulièrement pour les petites et
moyennes entreprises, le coût élevé du transport, de l’emballage et de l’énergie et la faiblesse
de la recherche dans toute la sphère agro-alimentaire (au niveau de l’agriculture et de
l’industrie de transformation). En somme, le processus d’accumulation propre à l’IAA souffre
de défaillances et se trouve confronté à d’importantes contraintes au niveau de ses trois phases
: la phase de mobilisation du capital, la phase de mise en valeur du capital et enfin la phase de
réalisation.
Évolution du Secteur Industriel Marocain
2. Le secteur pharmaceutique
3. Secteur automobile :
A. PRESENTATION DU SECTEUR :
L’industrie automobile est l’une des industries dynamiques du tissu économique au Maroc.
La participation du secteur dans les valeurs économiques du pays est d’un degré non
négligeable. Il représente 5% du PIB industriel, il assure 14% des exportations industrielles.
L’industrie automobile pratique un fort effet d’entraînement sur l’économie marocaine et ceci
grâce à 85 unités spécialisées entre constructeur et équipementiers.
Au MAROC, l’industrie automobile est présente sur deux volets. Le premier est celui de
l’assemblage par le biais par de la SOMACA (Société Marocaine de Construction
Automobile) devenue actuellement une usine RENAULT et le deuxième celui des
équipementiers automobile fournissant des composants pour automobile aussi pour le marché
local ou étranger.
Le secteur automobile au Maroc connaît un développement remarquable sur les deux fronts
des équipementiers et des constructeurs.
Les activités les plus présentes sont le câblage, la plasturgie et l’industrie textile, ainsi que
l’intégration des filières à forte valeur ajoutée : traitement de surface, emboutissage,
électronique.
Le taux de motorisation du Maroc s’élève à 3,3% (soit 1 véhicule pour plus de 30 habitants)
Évolution du Secteur Industriel Marocain
B. Historique :
Signature de conventions sur les véhicules Utilitaires Légers avec RENAULT et SOPRIAM
1996 (PSA)
La sous-traitance automobile :
L’industrie des équipements automobile est une activité assurée par les équipementiers qui
fabriquent des composants pour l’automobile. Cette activité a connu une augmentation de
l’ordre de 500 millions de DHS depuis 1995.
Les équipementiers opèrent dans des industries demandeuses de main d’œuvre qualifiée et
intensive, cas des faisceaux, des sièges et composants de sièges, pièces électroniques…etc.
Cette catégorie d’entreprises comprend à la fois des firmes nationales et des filiales des
équipementiers mondiaux qui se sont installés au Maroc. Le secteur emploie dans sa globalité
un effectif de 30 000 personnes.
L’existence de cette catégorie d’entreprise profite aux constructeurs implantés au Maroc à
l’instar de RENAULT et qui mènent une politique d’intégration locale et ceci pour bénéficier
des économies en matière de transport, de proximité géographique et aussi un risque réduit de
change. Ces composants sont aussi exportés vers des usines à l’étranger.
Le secteur Automobile a connu sur les 5 dernières années un fort développement au Maroc
sur les deux fronts Equipementiers et Constructeurs. Récemment, celui-ci a connu la plus
grande discontinuité industrielle en Afrique avec l’implantation d’un site d’assemblage
Renault de 400.000 véhicules par an à terme. Ce projet de 1 milliard d'Euros d'investissements
devrait créer à terme près de 36 000 emplois directs et indirects et contribuer au
développement massif et accéléré de l'industrie automobile marocaine.
Évolution du Secteur Industriel Marocain
Évolution en chiffre :
Le constat est là. Le secteur de l’automobile ne cesse de se frayer une place de choix dans le
paysage économique national. En atteste d’ailleurs le fait qu’il figure parmi les priorités du
Plan Emergence.
Conclusion :
Au Maroc, le secteur automobile a connu plusieurs événements et évolutions qui l’ont
marqué, d’un côté, c’est un secteur plein d’opportunités et de forces, de l’autre coté, il
présente des faiblesses tout en étant exposé à des menaces de la part des acteurs automobiles,
équipementiers et constructeurs.
Évolution du Secteur Industriel Marocain
4. Secteur Aéronautique
Considéré un secteur clé de l’industrie nationale, l’aéronautique est un marché très prometteur
qui aiguise, de plus en plus, l’appétit des investisseurs étrangers et constructeurs
aéronautiques à venir au Maroc, en leur offrant un package attrayant favorisant la
compétitivité.
C’est une industrie de pointe, demandant une sécurité absolue ce qui implique d’importants
investissements en production et surtout en recherche et développement offrant ainsi un haut
niveau technologique et une main d’œuvre hautement qualifiée.
L’industrie aéronautique et spatiale se caractérise des autres industries par différents éléments
fondamentaux qui sous-tendent ses logiques et son organisation :
Elle est duale, avec une composante militaire notable et revêt de ce fait un caractère
stratégique ;
Une industrie ayant un impact très positif sur la balance des échanges extérieurs pour
les pays exportateurs.
Évolution du Secteur Industriel Marocain
L'autre acteur historique est Maroc Aviation, filiale de l’ex Aérospatiale, présent au Maroc
depuis 1951 afin d'effectuer la maintenance des instruments de bord d'appareils des FAR,
ainsi que des Hercule C130 et des Super Puma. L'entreprise appartient au groupe EADS
Sogerma depuis 1993, et à ce titre opère également en tant qu'équipementier pour Airbus et
devient également un sous-traitant reconnu des grands donneurs d’ordre du monde
aéronautique.
Snecma Morocco Engine Services (SMES) est créée en 1999, filiale détenue à hauteur de
51% par Snecma et 49% par Royal Air Maroc. SMES est spécialisée dans la maintenance et la
réparation des moteurs d'avions civils (moteurs CFM 56 équipant les Boeing 737). SMES a
hérité de l'activité maintenance des moteurs de la RAM ainsi que du banc d'essai.
Figure 1 : Évolution de l’industrie aéronautique marocaine depuis 1951 jusqu’à 2007 (source Ministère de
l’Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies 2007)
l'exercice 2009, un chiffre d'affaires de 750 millions d’euros, avec un effectif de plus de 7.500
emplois et des métiers intégrant de plus en plus de valeur ajoutée. Néanmoins, le potentiel
estimé de développement est encore largement supérieur. C’est la raison pour laquelle, le
Maroc multiplie les efforts pour renforcer l’attractivité du Royaume à travers la définition
d’une Offre Maroc dédiée.
Conclusion :
Le Maroc a su développer au cours de ces dernières années une plateforme aéronautique et
spatiale de qualité, dans ces conditions de compétitivité internationale.
En 2013, le Maroc s’affirme désormais comme la destination de choix des opérateurs du
secteur aéronautique dans le monde. Cette base connaît un véritable essor avec la
consolidation de la culture industrielle aéronautique au Maroc et le développement de
nouveaux centres d’excellence couvrant la palette des métiers du secteur aéronautique :
production et assemblage de pièces, d’équipements, et de systèmes, câblage, électronique,
traitement de surface et chaudronnerie, usinage et mécanique de précision, maintenance
moteur et avions, études et ingénierie…ainsi que divers services d’accompagnement.
5. Secteur de textile
A. Historique
Avant l’indépendance, la production marocaine du textile était limitée à une dizaine d’unités
appartenant à des groupes étrangers. Les besoins en textile, tous produits confondus, étaient
par conséquent totalement importés en grande partie de la France.
L’industrie de textile est née, dans un premier temps, pour remplacer les produits importés et
répondre à la demande du marché local. L’exportation était, à ce moment-là, embryonnaire.
En 1978, un accord appelé «Arrangement Textile », signé à Bruxelles, prévoyait la libre
circulation des produits textiles en franchise de droits de douane avec certaines limitations
contingentaires pour les produits sensibles.
L’industrie textile, après cet accord, a entamé une période d’adaptation à l’exportation, avec
une certaine réussite sur le marché français. Pour soutenir cette croissance à l’exportation,
Évolution du Secteur Industriel Marocain
l’Etat marocain a mis en place plusieurs mesures pour améliorer l’environnement et les
structures d’accueil des investissements industriels (code des investissements industriels, code
des exportations…). Il a également crée par le biais de l’Office de Développement Industriel
«ODI » des unités de production en partenariat avec des opérateurs économiques locaux et
étrangers.
Au Maroc, les entreprises du Textile et Habillement ont une taille moyenne inférieure à 124
personnes. Elles représentent pour le secteur industriel le quant du nombre total des
entreprises, 40% des emplois et 37% des exportations. Au sein du TH, les PME représentent
20% des entreprises et assurent 20% des investissements et le tiers d’exportations.
Source : http://www.lesechos.fr
Le Maroc est un des pays où le secteur des industries «textile et habillement» (ITH) occupe
une position de premier plan.
Évolution du Secteur Industriel Marocain
Pendant la crise, c’est comme si le ciel nous tombait sur la tête. Pas ou très peu de
commandes, lignes de production à l’arrêt, unités en chômage technique, départ de grandes
enseignes et de donneurs d’ordre... Ce sont là les termes qui reviennent le plus souvent à
travers les nombreux témoignages recueillis par La Vie économique auprès de chefs
d’entreprises. Selon les sources, 20.000 à 50.000 emplois sont menacés.
Production 2665
Exportation 668
Investissement 225
Le secteur IMME comprend 11 branches d'activités dont 4 disposent d'un fort potentiel à
l'export, à savoir
Ouvrages en métaux:
Actuellement, cette branche est de loin la plus importante des IMME et la plus développée
avec une production de 57 Millions US$. Aussi, elle satisfait plus de 85 % de la demande
locale et ses exportations chiffrées à plus de 137 millions de US$ ont progressé de 39% en
2002.
La branche des ouvrages en métaux est constituée de 694 unités de production employant un
effectif de 18459 personnes. La sous-branche construction et menuiserie métallique occupe la
première position de la production de la branche. Les principaux produits fabriqués sont les
emballages métalliques, le mobilier métallique, les articles de ménage, la visserie, la
boulonnerie, les cuisinières et les réchauds à gaz.
Parmi les produits exportés, il convient de citer les produits de la visserie, la robinetterie, les
emballages métalliques, les tôles galvanisées, le mobilier métallique et les articles de ménage
en inox et en aluminium.
Évolution du Secteur Industriel Marocain
France 47%
Espagne 36.7%
Libye 17.5%
Matériel de transport:
La branche matérielle de transport compte 141 unités. L'activité de cette branche concerne
principalement la fabrication des pièces détachées et accessoires, et la construction de
véhicules automobiles. La production de cette branche s'élève à 404 millions de US$. Les
exportations d'un montant de 52 millions US$ ont connu une augmentation de 62% en 2002.
L'avènement de la voiture économique à laquelle l'Etat marocain accorde des avantages très
appréciables a commencé d'ores et déjà à redynamiser le montage et l'industrie de sous-
traitance sur une base économiquement valable. Cette industrie qui ne cesse d'introduire des
techniques de production de haute performance, a vu la création de nouvelles entreprises qui
répondent à toutes les exigences, tant sur le plan de la qualité que celui de la sécurité, dans le
domaine de la pièce détachée automobile en sous-traitance.
Parmi les principaux produits exportés, on peut citer les radiateurs, les pistons, les filtres pour
moteurs, les batteries, les pneus, les wagons et le matériel agricole. Plus de 85 % des
exportations sont absorbées par l'U.E, le reste est écoulé sur les pays du Maghreb et de
l'Afrique. Les opportunités d'investissement à l'export dans cette branche concernent la
fabrication de nouveaux composants et organes tels que les soupapes pour moteurs
techniques, les embrayages, les systèmes de freinage et les jantes.
A partir des années 70, la branche matériel électrique et composants électroniques a connu un
développement remarquable suite à la création de nouvelles entreprises modernes surtout dans
le domaine des câbles électriques et téléphoniques, et des composants électroniques.
Évolution du Secteur Industriel Marocain
ALSTOM
LEGRAND
ST MICRO ELECTRONICS
VALTRONIC
WESTINGHOUSE
THALES MICROSONIC
Sous-Traitance:
Une industrie importante de sous traitance s'est développée dans le secteur des IMME.
Tôles 29
ATOUTS DU SECTEUR
Le savoir faire, la qualité de la main d'œuvre et le niveau élevé de la technicité des entreprises
font du Maroc, pour ce secteur, une plate forme idéale et attractive pour les investissements et
donneurs d'ordre étrangers grâce notamment à:
Actuellement, les IMME totalisent environ 1 600 entreprises, soit près de 20% du total
des unités industrielles. Avec un chiffre d’affaires avoisinant les 60 milliards de DH, dont
moins du tiers est réalisé à l’export, le secteur emploie plus de 60 000 personnes, soit plus de
Évolution du Secteur Industriel Marocain
10% de l’effectif total employé par le secteur industriel. Notons également que le secteur
contribue à lui seul à hauteur de 16% par an aux investissements industriels du Maroc. Selon
les premières estimations de la fédération du secteur, cette industrie pourrait prétendre
atteindre un chiffre d’affaires de 100 milliards de DH à l’horizon 2017, dont une partie
réalisée à l’export. Mais pour ce faire, il faudra certainement se mobiliser pour que le contrat
programme à signer inclue des mesures à même d’accélérer le développement du secteur.
Évolution du Secteur Industriel Marocain
Conclusion
Le Maroc a entamé certes une nouvelle ère de décollage industrielle sur la base d'une
vision précise et des objectifs clairs. Et d’ici on constate que L'industrie marocaine est en
marche pour satisfaire les besoins et accompagner les changements mondiaux.
Cependant, ces stratégies devraient avoir pour vocation d'ouvrir davantage la voie devant
l'économie marocaine, pour qu'elle puisse investir de nouveaux créneaux industriels faisant
appel à des technologies novatrices et disposant de marchés prometteurs pour écouler ses
produits et ses services afin de se prémunir contre les concurrents et de s’affirmer sur la scène
internationale.
Ce plan, présenté à Casablanca au roi Mohammed VI, succède à un Pacte national pour
l’émergence industrielle (PNEI) lancé en 2008, qui a permis au pays d’enregistrer, entre
autres, l’arrivée de grands groupes tels que le Français Renault à Tanger (nord), et le
Canadien Bombardier à Nouaceur, dans la banlieue de la capitale économique.
L’objectif est d’arriver «à des entreprises interconnectées. Par exemple, au lieu de faire
une pièce automobile, vous faites une porte complète. Ca vous demande, cinq, six entreprises
qui sont enchevêtrées. L’ensemble crée de la valeur ajoutée et de la résilience face à la
concurrence», a estimé le ministre, appelant de ses voeux «un tissu industriel qui doit monter
en gamme» et l’émergence à venir d’autres secteurs comme «la chimie, la parachimie et la
pharmacie».
Évolution du Secteur Industriel Marocain
Bibliographie
Ouvrages généraux :
MARCHESNAY Michael, P.A Julien, Économie et stratégies industrielles, economica,
paris, 1999.
SANTUCCI, Jean-Claude. Le Maroc actuel : Une modernisation au miroir de la
tradition ? , Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, 1992.
Articles :
René Emsalem, Centre d'études de politique étrangère, Industrialisation de l'Afrique du Nord,
Revue de géographie de Lyon, 1954, vol. 29, n° 2, pp. 156-159.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geoca_0035-
113x_1954_num_29_2_1842
Dounia Mounadi, L’industrie marocaine s’enlise dans la crise, Aujourd’hui le Maroc Le :
2014-01-27 N° : 3094. URL :
http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/entreprises-finances/l-industrie-marocaine-s-
enlise-dans-la-crise-107576.html
Ayache Albert. Évolution récente de l'industrie minière au Maroc. In: L'information
géographique. Volume 24 n°5, 1960. pp. 215-217. URL :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ingeo_0020-
0093_1960_num_24_5_2027
Sites Web :
http://www.mcinet.gov.ma/Pages/default.aspx
http://www.omi.gov.ma
http://www.conjoncture.ma/
http://www.hcp.ma/
http://www.fab.ma/
http://www.bkam.ma
http://books.openedition.org/iremam/2411
Évolution du Secteur Industriel Marocain
1. La branche agroalimentaire........................................................................................................7
A. Définition Économique de l’industrie Agro-alimentaire.........................................................7
B. Aperçu sur le secteur de l’Industrie agro‐alimentaire au Maroc.............................................7
C. Évolution des principales grandeurs socio-économiques du secteur de l’IAA........................9
D. Principaux atouts et contraintes du secteur...........................................................................13
2. Le secteur pharmaceutique...........................................................................................................15
A. Historique du secteur pharmaceutique..................................................................................15
3. Secteur automobile :.................................................................................................................19
A. PRESENTATION DU SECTEUR :.....................................................................................19
B. Historique :...........................................................................................................................20
C. La structure du secteur automobile au MAROC :.................................................................20
4. Secteur Aéronautique...............................................................................................................23
A. Principales caractéristiques de l’industrie aéronautique........................................................23
B. Histoire de l’industrie aéronautique au Maroc :....................................................................24
5. Secteur de textile......................................................................................................................26
A. Historique.............................................................................................................................26
B. Caractéristiques du Textile marocain :..................................................................................27
C. L’étude des Petites et Moyennes Entreprises du secteur textile habillement :....................27
D. Textile marocain au moment de la crise :.............................................................................30
E. La situation du textile pendant la crise.................................................................................30
6. INDUSTRIES METALLURGIQUES, MECANIQUES, ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES................31
ATOUTS DU SECTEUR.............................................................................................................35
Évolution du Secteur Industriel Marocain
Bibliographie............................................................................................................................38