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Liste des abréviations :

PAS : programme d’ajustement structurelle

PAGER : programme d’approvisionnement groupé en eau


potable des populations rurale

INDH : initiative national de développement humain

ODCO : office de développement de la coopération

ADS : agence de développement sociale

L’ESS : l’économie sociale et solidaire

PIB : produit intérieur brut

OBNL : organisme à but non lucratif

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Résumé :

Notre mémoire s’inscrit dans le cadre de l’obtention de la licence


fondamentale en économie et gestion. Ce travaille propose d’étudié en première
lieu l’évolution historique de L’ESS, alors le terme d’économie sociale et
solidaire est polysémique et souvent définie comme un mode de production
alternatif. En suit la deuxième partie relève la situation de l’économie sociale au
Maroc qui présente que le secteur de L’ESS est un secteur porteur, dont le
développement peut contribuer à lutter contre la pauvreté et l’exclusion, à créer
de nouveaux emplois et à organiser le secteur informel. L’organisation de ce
secteur informel nous pousse à traiter les caractéristiques et champs de
l’économie et les coopérations de développement, pour conclu que les
coopératives marocaines exercent leurs actions dans toutes les branches de
l’activité humaine dont le but d’améliorer la situation socioéconomique et de
lutte contre la pauvreté. Alors on trouve que le nombre des coopératives au
Maroc est sous forme d’une courbe croissante Qui se change positivement
chaque année.

Les mots clés : l’économie sociale, solidaire, coopérative, mutuelles,


association.

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Sommaire

Introduction : ......................................................................................... 5

Chapitre 1 : ÉVOLUTION HISTORIQUE DE L’ECONOMIE SOCIALE


AU MAROC ................................................................................................. 7

1. Evolution historique de l’économie sociale.......................................... 8

Chapitre 2 : la situation de l’économie sociale au Maroc. ....................... 11

1. Pourquoi l’économie sociale ? ........................................................... 11

a. Un fondement actuel ........................................................................ 11

b. Des raisons historiques : ................................................................... 12

2. Définition de l’économie sociale : ...................................................... 13

3. Les composantes de l’économie sociale : ........................................... 16

a. Les coopératives : ............................................................................ 17

b. les associations : .............................................................................. 19

c. les mutuelles .................................................................................... 22

Chapitre 3 : les caractéristiques et champs de l’économie et coopération de


développement :........................................................................................... 23

1. Principes de l’économie sociale : ....................................................... 24

a) l’économie sociale comme secteur : .................................................. 24

2. caractéristique de l’économie sociale : .............................................. 25

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a) la production des biens et services .................................................... 27

b) La participation ............................................................................... 28

3. Champs de l’économie et coopération de développement : ............... 30

a) Le renforcement de capitale sociale :................................................. 30

Chapitre4 : enjeux et cadre institutionnel de l’économie sociale au Maroc


: ................................................................................................................. 32

L’économie sociale en chiffre au Maroc : .............................................. 37

Le cas des coopératives féminines :................................................... 37

Conclusion :......................................................................................... 42

Conclusion : ......................................................... Erreur ! Signet non défini.

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Introduction :

La notion de l’économie sociale au Maroc est très récente, car comme tous
les pays de tiers monde qui ont nouvellement accédé à leur indépendance, le
Maroc a hérité le système libéral, système appliqué en France et en Espagne –
qui n’a pas pu donner satisfaction à tous les besoins et les exigences de la
société, en fait le développement rapide de l’économie de marché dans notre
société , ainsi que le désengagement quasi-total de l’état du champ social-
indication imposée par les instances internationales dans le cadre du programme
d’ajustement structurelle (PAS) a entraîné une dégradation au niveau des
structures de la population marocaine.

L’économie sociale vise à renforcer la participation de la société civile au


développement durable et la création d’un réseau national de solidarité qui
viendrait sans nul doute renforcer l’édifice de cette participation à la
construction du Maroc d’aujourd’hui et de demain.

La réflexion au niveau national sur l’économie sociale prend tout son sens,
dans le but de dégager les complémentarités et des alternatives appropriées en
vue d’intégrer la population marginalisée à travers le développement des
activités génératrices de revenus et la promotion du mouvement coopératif,
l’encouragement de la petite entreprise et son intégration au marché.

Ainsi, dans une société telle que la société marocaine où la pauvreté fait
souche, le pouvoir d’achat est à un niveau très bas et la couverture sociale est
très limitée, le marché n’a pas pu combler ces lacunes, car il s’adresse
seulement aux agents solvables.

L’économie sociale a connu sa consécration pour éviter une situation de


paralysie économique et de chaos social.

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Par ailleurs, l’économie sociale qui s’est présentée comme un troisième
chemin, intermédiaire entre le libéralisme et le socialisme, dire une conciliation
entre les deux philosophies de gestion économique, est fondé sur l’idée de
juxtaposition menée par l’Etat ainsi que la participation des forces vives de la
société, il s’agit d’une action commune de promotion sociale, dans laquelle
n’est plus le seul acteur, il accepte désormais l’intervention des acteurs, des
organismes, tel que les organisations non gouvernementales dans la réalisation
des projets qui ont un caractère économique et sociale.

Alors l’économie sociale, quel statut et quel rôle pour la promotion de


l’économie marocaine ?

Ce travail de recherche propose d’étudier :

Dans un premier chapitre il nous a semblé important de faire la


présentation de l’évolution de l’économie en général et des perspectives
historiques de l’économie sociale et solidaire au Maroc, dans le but de
nous familiariser avec le contexte marocain à partir :

1. Evolution historique de l’économie sociale

En seconde chapitre sera consacré à une petite présentation à la


situation de l’économie sociale au Maroc et sa définition et ses
composants
Dans le troisième chapitre sera adressé aux caractéristiques et
champs de l’économie et coopération de développement avec trois points
d’analyses :

1. Principes de l’économie sociale au Maroc


2. Caractéristique de l’économie sociale au Maroc (la
production des biens et services)

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3. Champs de l’économie et coopération de
développement

Et finalement on finit ce travail avec une petite présentation de


l’économie sociale en chiffre.

Chapitre 1: ÉVOLUTION HISTORIQUE DE L’ECONOMIE


SOCIALE AU MAROC

Le terme d'« économie sociale et solidaire » est polysémique. La définition


et les critères d'appartenance à l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) prêtent à
débat et peuvent varier d'un pays à l'autre. Comme concept, l'ESS peut être
appréhendé soit comme enrichissement de l'économie politique, soit comme

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critique et substitut à l'économie politique, soit encore comme complément à
l'économie pure. On remarque une tendance générale vers une vision plus
englobant de l'ESS, définie moins à travers les statuts des entités (coopératives,
associations, mutuelles..) et plus comme un mode de production alternatif. Au
Maroc, les récents développements de l'économie sociale et solidaire prennent
appui à la fois sur un socle traditionnel ancien et sur les évolutions
conceptuelles observées à travers le monde

1. Evolution historique de l’économie sociale

Le concept moderne de l'économie sociale est évoqué pour la première fois


lors d'un colloque organisé par le Département chargé du Plan en 1987.
Toutefois, la structuration et l'organisation du secteur de l'économie sociale et
solidaire date des années 90. En particulier, l'application du Programme
d'Ajustement Structurel (PAS) pendant cette période a eu pour conséquence un
désengagement progressif de l'État dans plusieurs domaines économiques ou
sociaux ainsi qu'une diminution des offres d'emploi et de services publics. Les
plans de développement économique et social mis en place sur la période 1988-
1992 font de l'économie sociale et solidaire une alternative en termes de
création d'emplois et de mobilisation de ressources.

Au sein de l'économie sociale, le secteur coopératif a connu un


développement précoce. Dès l'indépendance, en 1956, le modèle économique
coopératif a constitué un choix stratégique pour le Maroc, afin d'assurer une
mobilisation nationale pour la modernisation et le développement des secteurs
traditionnels, notamment l’agriculturei La mise en place de l'Office de
développement et de la coopération en 1975 a structuré le cadre juridique
permettant d'encadrer ces coopératives ii Les mutuelles iii, réglementées par un

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texte de 1963, sont particulièrement présentes dans le domaine de la couverture
sociale, de la prévoyance et de la solidarité.

Enfin, le domaine associatif, dont le champ d'intervention historique


concernait la résorption des inégalités de revenu et d'accès aux besoins de
première nécessité (alphabétisation, microcrédit, insertion des handicapés et des
enfants des rues, intégration de la femme, etc.), s'est étendu à la sphère socio-
économique, avec le développement local et la résorption des déficits en
infrastructures (électrification, adduction d'eau potable, désenclavement par la
construction de routes, de pistes, de ponts…), domaines jusque-là de la
compétence de l'Etativ.

Dès 1993, la consolidation de cette économie sociale et solidaire va


conduire à l'élaboration d'une stratégie de développement social intégrée aux
priorités nationales. Les objectifs comprennent, entre-autre, la participation des
populations défavorisées au processus de croissance dans une perspective de
création d'emplois, d'amélioration des indicateurs de développement humain et
de protection des plus démunis. Pour mettre en œuvre cette stratégie, plusieurs
moyens sont déployés au cours des années 90. Un programme des priorités
sociales a été défini, concernant quatorze provinces sur les soixante-cinq, en
retenant comme prioritaires l'accès à l'éducation et aux soins et l'insertion
professionnelle. Plusieurs programmes de construction de routes,
d'électrification et d'approvisionnement en eau potable des communes rurales,
émanant de l'Etat et des collectivités territoriales, ont été élaborés [v.

Depuis les années 90, le secteur a occupé une place considérable dans les
programmes de développement économique et social. Ces derniers ont été
renforcés, en 2005, par l'avènement de l'Initiative Nationale de Développement
Humain, fondée sur une approche participative qui met les entreprises de l'ESS
au centre du processus de développement humain. L'ESS au Maroc, surtout en

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ce qui concerne sa composante coopérative, s'intéresse aux petits producteurs
qui fonctionnent en grande partie sur un principe d'auto emploi et constituent
l'essentiel du tissu économique national. Plusieurs stratégies sectorielles mises
en place par différents départements ministériels (Plan Maroc Vert, Vision 2015
de l'artisanat, Vision 2010 et Vision 2020 du tourisme, Plan Halieutes 2020…)
contiennent également un volet dédié aux petits producteurs qui pourraient
s'adapter à l'économie sociale et solidaire (agriculture solidaire [pilier 2 du Plan
Maroc vert], tourisme de niche et tourisme rural, mono-artisans, pêche
artisanale…).

Par ailleurs, la problématique de l'emploi, particulièrement chez les jeunes


diplômés, a encouragé une multiplication des efforts en vue de leur insertion
dans des activités génératrices de revenus stables. Sans pour autant se substituer
au rôle des Pouvoirs publics, l'ESS est perçu comme un moyen efficace
d'insertion économique et sociale d'une grande partie de la population du
Maroc. L'ESS est pensé comme une continuité de plusieurs programmes
nationaux qui ont été lancés dans le but d'améliorer l'accès des populations
démunies aux services sociaux de base. Il s'agit notamment du Programme
d'Électrification Rurale Généralisé, Programme d'Approvisionnement Groupé
en Eau potable des populations Rurales (PAGER), Barnamaj Aoulaouiyat
Jtimaiya (BAJ), et bien sûr, l'Initiative Nationale de Développement Humain
(INDH), lancée le 18 mai 2005).

Il semble donc qu'au Maroc, l'ESS a été conçue moins comme une réponse
à l'exclusion et à la crise du lien social qu'à la pauvreté et la marginalisation de
certains groupes d'individus ou territoires, en particulier autour de clivages
intérieurs/côtes ou urbain/rural. Cette conception se rapproche donc sur
beaucoup de points de « l'économie sociale », de par les formes d'organisations
autour desquelles elle s'organise (coopératives, associations, mutuelles) et de
« l'économie populaire » des pays d'Amérique latine et touche parfois à
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« l'économie informelle » (ou les activités, bien que générant des emplois et des
revenus, ne sont pas déclarées et intégrées dans les circuits classiques
économiques et politiques).

Chapitre 2 : la situation de l’économie sociale au Maroc.

Le Maroc réalise un effort humain et financier pour appuyer le


développement économique et sociale, en destinent des fonts et en établissent
des structures de dialogue bilatérales et multilatérales

1. Pourquoi l’économie sociale ?

a. Un fondement actuel

Avec la gradation de la crise économique, les phénomènes de pauvreté et


d’exclusion sociale ont pris une ampleur considérable. La restructuration de
l’Etat et contraction des dépenses publique ont conduit les pouvoirs publique à

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diminuer la part de budget consacré aux services de base tel que l’alimentation,
l’éducation et la formation, la santé la sécurité sociale, l’hydraulique ou encore
l’habitat.

‘’La marge de l’Etat dans sa fonction de redistribution et de l’emploi étant


réduite, la population se trouve plus que jamais contraint de développer de
nouvelle forme de solidarité d’entraide, économique et sociale toute à la fois
afin de résoudre des problèmes les plus cruciaux auxquels elle est confronté.
Aussi , assiste-t-on , depuis une dizaine d’années , a un véritable foisonnement
d’organisation de type coopérative mutualiste et sociative qui se créent dans le
sciage des mouvement paysans et ouvrier , des mouvement de développement
communautaire ou de cartier ou au cœur des activités de secteur informel .ces
organisations se développent sans guère compter sur l’intervention publique et
s’inspire généralement d’initiative et de pratique existant vi ‘’

De manière générale, les points d’entrée dans le processus d’émergence


d’activités de l’économie sociale sont axés sur la satisfaction des besoins
primaires ou essentiels (alimentation, eau, santé, éducation et logement) de la
population

b. Des raisons historiques :

Le regain actuel d’intérêt pour l’économie sociale ne doit pas oublier que
son histoire remonte aux formes les plus anciennes d’associations humaines.
Ainsi, on peut dire que « la genèse de l’économie sociale ne confond largement
avec la lente émergence de la liberté d’association au fils des siècles »

Certains historiens vont jusqu’à dise que « tous les progrès majeurs de la
vie économique et politique de moyen âge reposent sur des formes
d’organisation associatives »

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Il faudra attendre le début de 20éme siècle pour que les lois offrent un
cadre juridique aux formes d’organisation (coopératives, mutualité, association
sans but lucratif) qui composeront l’économie sociale moderne.

Certaines expériences, sur tout le type de coopératif, se sont inscrites dans


le cadre de vastes projets politiques qui les ont souvent instrumentalisés ; le plus
souvent dans la recherche d’une « troisième voie » de développement entre
capitalisme et socialisme centralisé.

2. Définition de l’économie sociale :

Le concept d’économie sociale combine deux termes qui sont parfaitement


mis en opposition:
– « Economie »: renvoie à la production concrète des biens ou des services
ayant l’entreprise comme forme d’organisation et contribuant à une
augmentation net de la richesse collective.

– « Sociale » : réfère à la rentabilité sociale, et non purement économique


des activités. Cette rentabilité s’évalue par la contribution au développement
démocratique, par le soutien d’une citoyenneté active, par la promotion de
valeurs et d’initiatives de prise en charge individuelle et collective. La
rentabilité sociale contribue donc a l’amélioration de la qualité de vie et bien-
être de la population, notamment par l’offre d’un plus grand nombre (d’emploi)
de services.

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Pris dans son ensemble, le domaine de l’économie sociale regroupe
l’ensemble des activités et organismes, issus de l’entreprenariat collectif. Qui
s’ordonnent autour des principes et règles de fonctionnement suivants vii:

 Finalité de services aux membres ou à la collectivité plutôt que


de profit;
 Autonomie de gestion par rapport à l’Etat;
 Processus de décision démocratique;
 Primauté des personnes et du Travail sur le capital dans
la répartition des revenus.

On peut distinguer trois types de catégories d’organisations qui composent


l’économie sociale: Les entreprises coopératives, la société mutualistes, les
associations.

Le tableau comparatif ci-après compare ces principaux mécanismes


opérationnels d’économie sociale selon leur fonction, les types de produit et
avantages, les membres, la répartition du pouvoir, les (conditions) contributions
financières et affectation de surplus.

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Tableau 1 : principaux mécanismes de l’économie sociale

Coopérative Mutualité Association

Offre des Offre de Offre de fonction


biens ou des services a ces service a ses
services à ses membres et aux membre et ou à
également sous personnes a leur une communauté
certaines charge dans leur plus large
conditions à la famille
communauté en
général
Biens et Services Biens et Types de
services essentiellement services non produits et
marchands. les non marchands. marchands mais avantages
membres Bénéficient de ces aussi de plus en
bénéficient de ces services au plus marchands
biens au prorata prorata de leurs les membres ou la
de leurs besoins collectivité
transactions bénéficient de ces
biens et services
selon des
modalités très
variées.
Personnes Personne Personnes membre
morales et physique morales et
physiques seulement physiques

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Idem Idem Principe (une Répartition
personne une de pouvoir
voir) dans
assemblée
générale des
membres
Souscription Cotisations à Cotisations Contribution
de parts de capital payés et/ou dans lorsque s financières
ou contribution périodiquement. le membre quitte
périodiques. lorsque le membre association, les
Lorsque le quitte la mutuelle, cotisations payées
membre quitte la les cotisations ne sont pas
coopérative, il payées ne sont pas remboursées
récupère ses remboursées
apports financiers
Est en partie N’est jamais N’est jamais Affectation
ristournées aux distribué aux distribué aux de surplus
membres. Peut membres. peut membres. doit
constituer une constituer une être réinvesti dans
réserve pour réserve ou la poursuite de
améliorer les permettre une l’objet social.
services et baisse des
développer cotisations une
l’activité augmentation des
avantages.

3. Les composantes de l’économie sociale :

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L’économie sociale dans sa forme actuelle, contemporaine, structurée,
organisée et institutionnalisée est donc récente au Maroc. Elle a émergé,
d’abord spontanément puis avec l’incitation de l’État, pour contribuer à faire
face à certaines conséquences négatives, précisément sur le volet social, de
politiques menées pendant les années 1980 et 1990. Ces difficultés sont liées à
l’accès des populations aux services sociaux de base, à la recrudescence de

La pauvreté et de la vulnérabilité, aux problèmes du chômage, notamment


des jeunes diplômés.

Sur le plan organisationnel, et à l’instar de plusieurs pays à travers le


Monde, l’économie sociale au Maroc est constituée de trois composantes
principales : les coopératives, les associations et les mutuelles. Les structures
traditionnelles de l’économie sociale ne sont pas formellement incluses dans ces
organisations. Cette définition ne couvre pas non plus les producteurs
individuels même s’ils sont en situation économique précaire.

a. Les coopératives :

La loi 24 /83 fixant le statut générale des coopératives au Maroc, la


coopérative comme étant «un groupement de personnes physiques, qui
conviennent de se réunir pour créer une entreprise chargée de fournir, pour
leur satisfaction exclusive, le produit ou le service dont elles ont besoin. Des
personnes morales remplissant certaines conditions peuvent devenir membres
d’une coopérative ». Une coopérative est gérée par les coopérants en appliquant
les principes fondamentaux de la coopération suivants :

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 toute personne, sans distinction, peut adhérer à une
coopérative sous la seule réserve de remplir, personnellement, les
conditions de fond arrêtées par les constituants de cette dernière en
raison de son activité ;
 tout coopérateur peut se retirer de la coopérative sous la
seule obligation de ne pas porter préjudice à son fonctionnement par un
retrait intempestif ;
 tout coopérateur, quel que soit le nombre de parts qu’il
possède, dispose de droits égaux et a, en conséquence, une voix dans les
assemblées générales de la coopérative ;
 les excédents de recettes de la coopérative sur ses dépenses
d’exploitation doivent être répartis entre les coopérateurs au prorata des
opérations qu’ils ont traitées avec elle ou du travail qu’ils lui ont fourni
;
 les excédents mis en réserve ne peuvent plus être distribués
aux membres de la coopérative ;
 le capital n’est pas rémunéré en principe. Dans le cas où il le
serait, l’intérêt sera d’un taux limité ;
 le membre d’une coopérative n’est pas seulement un associé
apporteur de capitaux, mais un coopérateur en ce sens que sa
participation aux activités de sa coopérative se manifeste sous forme
d’apports, de cessions de bien ou de service ou de travail ;
 l’entreprise fondée sur une action collective tend à la
promotion et à l’éducation de ses membres qui se sont unis en raison
non pas par leurs apports respectifs mais par leurs connaissances
personnelles et de leur volonté de solidarité ;
 les coopératives ayant le même objet établissent, dans la
mesure où cela satisfait leurs intérêts, des relations entre elles et avec

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celles ayant d’autres objets, sur les plans économique, social et éducatif,
tant à l’échelon national qu’international et ce, dans le cadre de l’inter-
coopération ;

Les coopératives marocaines exercent leurs actions dans toutes les


branches de l’activité humaine en cherchant essentiellement à :

 améliorer la situation socio-économique de leurs membres ;


 promouvoir l’esprit coopératif parmi les membres ;
 réduire, au bénéfice de leurs membres et par l’effort commun
de ceux-ci, le prix de revient et, le cas échéant, le prix de vente de
certains produits ou de certains services ;
 améliorer la qualité marchande des produits fournis à leurs
membres ou de ceux produits par ces derniers et livrés aux
consommateurs ;
 développer et valoriser, au maximum, la production de leurs
membres ;

b. les associations :

Intervenant en tant qu’institutions de relais ou d’intermédiaires entre

L’État et le citoyen, les associations se sont développées au Maroc dans le


cadre du code des libertés publiques. Elles sont régies par le dahir du 15
novembre 1958 modifié et complété en juillet 2002. Ce texte définit
l’association dans son article premier comme suit : «l’association est la
convention par laquelle deux ou plusieurs personnes physiques mettent en

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commun d’une façon permanente leurs Connaissances ou leur activité dans un
but autre que de partager des bénéfices ».

Dans le développement du secteur associatif au Maroc, on distingue


deux périodes durant les cinquante dernières années. La première s’étale de
l’indépendance du pays jusqu’au début des années 1980. Une première
génération d’associations est alors apparue dans les domaines de la culture, de
la jeunesse, de l’animation, du sport et de la bienfaisance. La deuxième période
court du début des années 1980 jusqu’à nos jours. Elle est caractérisée par un
développement remarquable du nombre d’associations qui s’intéressent au
développement, particulièrement au niveau local. Plusieurs explications
politiques et économiques sont avancées pour expliquer cette croissance en
nombre et en domaines couverts par les associations. Certaines se basent sur les
conséquences plutôt mitigées sur le plan social de l’application du PAS entre
1983 et le début des années 1990. On avance aussi l’augmentation de la
pauvreté, de l’exclusion sociale, l’aggravation du chômage, l’accentuation des
disparités régionales, etc.

La logique de ces explications se fonde principalement sur


l’affirmation que face à tous ces déficits, les populations se trouvent plus que
jamais contraintes à développer de nouvelles formes de solidarité et d’entraide,
économiques et sociales pour tenter d’alléger ou de résoudre certains des
problèmes les plus cruciaux et les plus urgents auxquels elles sont confrontées.

C’est ainsi que les associations, composante importante de l’économie


sociale, ont commencé à être perçues comme un acteur incontournable dans le
processus du développement économique, politique et social du pays.

Ainsi, par leurs actions et leurs initiatives, les associations ont pu


répondre à plusieurs besoins des populations au niveau le plus fin du territoire.

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Elles ont fait valoir de façon habile et efficace leur capacité à jouer
convenablement leur rôle de partenaire dans le développement participatif.
Leurs activités s’étendent aujourd’hui sur un champ vaste touchant toutes les
couches de la population et englobant des domaines très variés.

En effet, un survol de ces domaines montre que les points d’entrées


dans le processus d’émergence des activités des associations sont axés sur la
satisfaction des besoins de base des citoyens. Elles sont ainsi présentes dans
tous les domaines longtemps réservés à l’État, tels que la lutte contre la
pauvreté, l’alphabétisation, la santé, l’habitat, l’infrastructure locale et les
équipements de base, la création et l’accompagnement de projets locaux de
développement, la micro finance, etc.

En menant leur actions aux niveaux, national, régional et aussi et surtout


local (à l’échelle du village et du douar), leurs populations cibles sont la femme
en particulier en milieu rural, les jeunes, les enfants, les personnes âgées, les
personnes handicapées et toutes les catégories de la population jugées les plus
vulnérables ou dans des situations précaires.

Dans tous ces domaines et pour toutes les catégories ciblées, et selon
un avis presque général, les associations accomplissent un travail essentiel,
reconnu aussi bien par les pouvoirs publics et par les populations elles mêmes
que par les organisations internationales actives dans le domaine. La force des
associations réside, nous l’avons signalé plus haut, dans leur proximité avec les
populations, dans leur parfaite connaissance du terrain, dans leur mode de
fonctionnement souple qui leur permet d’intervenir rapidement et de façon
efficace et beaucoup moins bureaucratique.

Aujourd’hui encore, depuis le lancement de l’Initiative de


développement humain (INDH) en mai 2005, les associations se sont fortement

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mobilisées pour contribuer à la réussite de celle-ci. Elles ont été placées au
centre du processus. En effet, elles interviennent pour identifier les besoins des
populations, porter des activités génératrices de revenus, participer au
financement, organiser les bénéficiaires des projets, participer aux organes de
gouvernance de l’Initiative, etc.

c.les mutuelles :

le dahir n° 1-57-187, portant statut de la mutualité au Maroc, définit les


mutuelles comme étant «des groupements à but non lucratif, qui au moyen des
cotisations de leurs membres, se proposent de mener dans l’intérêt de ceux-ci
ou de leur famille, une action de prévoyance, de solidarité et d’entraide tendant
à la couverture des risques pouvant atteindre la personne humaine ». Les
mutuelles poursuivent le but d’assurer sur une base solidaire l’accès aux
services et à la protection. Deux principes généraux sont à la base des mutuelles
:

La solidarité entre les membres. Ce principe exprime la volonté de régler


les situations individuelles par l’action collective. L’absence de discrimination
entre les membres, aussi bien dans les conditions d’adhésion que dans la prise
en charge, est la règle de référence. Ainsi, dans le domaine de la santé par
exemple, la solidarité s’exprime dans l’application du principe essentiel de la
mutualisation du risque, qui se réfère à toute situation où chaque membre paye
une cotisation indépendamment du risque personnel de tomber malade et
bénéficie des mêmes services en cas de maladie. L’objectif mutualiste étant
d’améliorer les conditions sociales de ses affiliés dans un esprit de prévoyance,
de solidarité et d’entraide, les mutuelles refusent par principe toute forme

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d’exclusion ou de sélection de risques, que ce soit selon des critères d’âge,
d’état de santé, de niveau de revenus ou encore socioprofessionnels.

Le caractère non lucratif. Contrairement aux assureurs commerciaux, les


mutuelles sont des organismes à but non lucratif. Elles ne rémunèrent pas le
capital en actions et ne paient pas de dividendes au titre des apports faits aux
adhérents sous forme d’actions. Tout surplus des recettes sur les dépenses doit
uniquement contribuer à la réalisation du but commun. Ce sont les adhérents
eux-mêmes qui décident librement de son affectation : augmentation des
réserves pour parer à d’éventuelles hausses du coût du risque, amélioration des
services existant ou réponse à d’autres besoins des membres, voire la réduction
de la cotisation. L’absence de but lucratif, avec les principes de non exclusion,
garantit l’engagement durable de la mutualité envers ses membres.

Il garantit aussi une relation stable de long terme avec les membres.

Chapitre 3 : les caractéristiques et champs de l’économie et


coopération de développement :

L'économie sociale ou économie sociale et solidaire (ESS) désigne la


branche de l'économie regroupant les entreprises et les organisations
(coopératives, OBNL, associations, mutuelles ou fondations) qui cherchent à
concilier activité économique et équité sociale. Du commerce équitable à
l'épargne solidaire, en passant par les innovations sociales dans le champ de la
protection de l'environnement, de la lutte contre l'exclusion, de la santé ou de

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l'égalité des chances, l'ESS apporte une réponse à de nombreux enjeux de
société contemporains.

1. Principes de l’économie sociale :

L'économie sociale se compose des activités économiques exercées par des


sociétés, principalement des coopératives et des mutuelles, ainsi que par
des associations. Elle a sa propre éthique, qui se traduit par les principes
suivants :

 un statutviii privé
 la primauté de l’humain sur le capitalix,
 un secteur économique à part entière qui œuvre sur
le marchéx mais avec ses principes propres,
 l’indivisibilité des réserves : patrimoine collectif et
impartageable,
 une finalité explicite au service de la collectivité : intérêt
généralxi et utilité sociale,
 un ancrage -territorial xiides entreprises,
 l’indépendance politique,

a) l’économie sociale comme secteur :

Les économies peuvent être considérées comme ayant trois secteurs:

1. le secteur privé lucratif, composée d'organisations


actionnariales appartenant à des individus, motivées par l'esprit
d'entreprise individuel, une gestion patrimoniale des biens et/ou la
recherche du profit ;

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2. le secteur public, détenu par l'État ou par les collectivités
territoriales ;
3. le secteur privé non lucratif (associations loi 1901,
fondations...), parfois appelée l'économie sociale, qui peut se définir en
creux par rapport à ces deux premiers secteurs : il n'est pas public mais
privé et n'appartient pas à un nombre limité d'actionnaires comme
parfois le sont les sociétés du secteur privé lucratif. Par conséquent, il
désigne un large éventail de groupes de bénévoles ou communautaires et
d'activités sans but lucratif.

Parfois, il est fait également référence à un quatrième secteur, le secteur


informel, où les échanges informels ont lieu entre la famille et les amis, entre
membres d'une famille ou entre membres d'un groupe d'amie

Matrice situant l’économie sociale :

2. Caractéristique de l’économie sociale :

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L’économie marocaine est une économie caractérisée par une grande
ouverture vers l'extérieur. Depuis le début des années 80, Le Maroc a adopté
une politique d’ouverture économique et financière visant le renforcement de la
libéralisation des échanges extérieurs, une plus grande intégration de l'économie
marocaine dans l'économie mondiale, et la contribution à la consolidation du
système commercial multilatéral.

A cet égard, des avancées significatives en matière de modernisation des


structures économiques et financières et de mise à niveau du cadre juridique et
institutionnel, ont été accomplies. L’objectif poursuivi est d’accélérer
durablement le rythme de croissance de l’économie marocaine et d’améliorer
les conditions de vie des citoyens.

Dans ce cadre, le Maroc a procédé à la simplification des procédures du


commerce extérieur, la réduction de la protection tarifaire, l’élimination des
mesures non tarifaires, l’amélioration du climat des affaires et des
investissements, l’élargissement et la diversification des relations économiques
et commerciales et enfin, la contribution de manière régulière à la consolidation
du système commercial multilatéral. Cette ouverture est d’ailleurs illustrée par
la signature de différents accords de libre échange avec les principaux
partenaires économiques, notamment l’Union Européenne, les Etats-Unis, les
pays arabes et africains. En outre, un ensemble de textes juridiques ont été
promulgués ou modifiés pour accompagner ces réformes. On peut citer, à titre
d’exemple, la charte de l’investissement, le code du commerce, la loi instituant
les juridictions de commerce, le code des douanes, la loi sur la liberté des prix
et de la concurrence, la réglementation relative aux marchés de l’Etat, la loi
relative à la protection de la propriété industrielle et commerciale, etc.

Par ailleurs, la mise en place de nouvelles politiques sectorielles basées


sur l’avantage comparatif de l’économie marocaine (Plan Émergence

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Industrielle 2015, Vision 2020 pour le tourisme, Vision 2015 pour l’artisanat,
Plan Rawaj pour le commerce, Plan Maroc Vert pour l’agriculture, Plan
Halieutis pour la pêche...) devront induire, sur les prochaines années, une
croissance soutenue et durable.

La création de l’Agence Marocaine pour le Développement des


Investissements et la mise en place de guichets uniques, au niveau régional,
avec les Centres Régionaux d’Investissement viennent à point nommé afin de
soutenir ces plans sectoriels, attirer et accompagner les investisseurs.

a) la production des biens et services

De ces précisions conceptuelles, il ressort notamment que l’économie


sociale ne se définit nullement par des branches d’activités particulières et que
toute activité productrice de biens où de services peut à priori être organisée
dans le cadre de l’économie sociale.

D’ailleurs, celle-ci est aussi bien présente dans les activités marchandes
(surtout avec des coopératives) comme l’agriculture, l’artisanat, l’industrie, la
finance et la distribution que dans des activités en tout ou partie non marchands
(surtout avec des associations et des mutualités) comme la santé, la culture,
l’éducation, les loisirs, les services sociaux, la coopération au Développement ,
etc.…..

L’économie sociale correspond aux entreprises, ou organisations, où le


capital et les ressources appartiennent aux associés sur la base de leur adhésion
aux objectifs poursuivis et où les droits des associés sont égaux dans les

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assemblées délibératives qui contrôlent l’entreprise commune (un associé, une
voix).

Ainsi, les coopératives de producteurs et/ou de consommateurs, les


mutuelles et les associations sont les formes les plus courantes d’organisation de
l’économie sociale. L’économie sociale ne peut être confondue avec des petites
entreprises où le rapport salarial est prédominant, même si elles ont une certaine
finalité sociale. Elle doit être considérée comme un véritable troisième secteur,
a part entière le secteur privé et le secteur public.

Ainsi, l’économie sociale ne peut donc pas être confondue non plus avec
l’ensemble du secteur informel, et encore moins lorsqu’ il s’agit là de micro
Entreprises individuelles.

Si donc il s’avère que le fait de couvrir l’ensemble des activités


productives de biens et services représente l’objet de l’économie sociale. Cette
production se réalise de manière caractéristique à l’initiative et avec la
participation de la population qui s’approprient les moyens et la fin de celle-ci

b) La participation

La notion de « participatif » renvoie à la problématique de développement


participatif.

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Le fait qu’une « stratégie de développement durable comporte un ensemble
coordonné de processus participatifs permettant de progresser de façon continue
dans les domaines de l’analyse, de débat, de renforcement des capacités, de la
planification de la mobilisation des ressources et permettant de concilier les
objectifs économiques, sociaux et environnementaux de la société a court et à
long terme .

La participation à la définition de la finalité des actions et des activités de


développement, par la population elle –même bénéficiaire des biens et services
qui en découlent est un élément très important et essentiel pour ou moins deux
raisons:

 Il permet de renforcer la société civile et l’économie (d’individus,


an) en conférant aux groupements d’individus, et aux organisations la
faculté de négocier avec les institutions et les administrations, et ainsi de
peser sur l’action gouvernementale et de contrôler le pouvoir de l’Etat.
 Il permet d’accroître l’efficience, l’efficacité et la viabilité des
programmes en faveur de développement.

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3. Champs de l’économie et coopération de développement :

Un survol de la littérature sur ce que sont les chantiers de l’économie


sociale montre encore une fois une diversité de ceux –ci et une variété de leurs
dénominations sans exhaustivité, il s ‘agit, entre autres, de la micro finance, de
la micro-assurance, de « commerce équitable » xiii, mais aussi des organisations
de base, organisations locales ou représentations professionnelles, de fond de
développement local.

Il apparaît que le dénominateur commun à ces divers chantiers de


l’économie sociale concerne l’existence et le renforcement du capital social
pour le développement et le renforcement de la société civile.

Dans le domaine de la coopération au développement au Maroc, l’appui


aux initiatives de l’économie sociale est un appui exogène à des initiatives
endogènes portées par la population local dans un contexte de cohésion sociale
local.

a) Le renforcement de capitale sociale :

La notion de capital social est apparue aux années 90, parallèlement aux
notions d’économie sociale et solidaire, de développement communautaire et de
nouvelle Économie sociale.

Elle renvoie à la prise en compte dans l’action de développement, « des


caractéristiques des organisations sociales tel que les réseaux, les normes et la
confiance qui facilite la coordination et la coopération en vue du bénéfice
mutuel ». Elle désigne également: « les ressources symboliques et culturelles
d’autant plus fortes que les relations dans la famille, le voisinage et la
communauté humaine sont fortes ».

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Les ressources ou « actif » font référence à des biens entre autres, la terre,
l’habitat, le bétail, l’épargne, voire des bijoux, permettent à la population de
faire face aux nécessités de vie ou survie ainsi qu’elles contribuent à élargir
l’étendue de leurs choix.

Pour les pauvres, l’extrême limitation de ces ressources des contraints à


une quasi-incapacité de choix de la vie et contribue donc à accroître leur
vulnérabilité.

Le capital social est donc constitué de toutes les liaisons, relations


normatives et positives, ces institutions formelles et informelles qui permettent
à une collectivité donnée de jeter les ponts avec les organisations de l’Etat, de la
société civile et / ou secteur privé, afin de lui permettent un meilleur accès à des
ressources complémentaires et à la participation au développement de la société
tout entière.

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Chapitre4 : enjeux et cadre institutionnel de l’économie sociale au
Maroc :

L’économie sociale, selon ses différentes composantes, connaît une


forte croissance ces dernières années au Maroc. Ses structures sont de plus en
plus actives et contribuent au développement économique et social de notre
pays malgré les difficultés tant exogènes (problèmes d’approvisionnement, de
commercialisation et de financement, cadre juridique) qu’endogènes (sous-
équipement, faiblesses des capacités managériales et techniques, fragilité
financière) auxquelles elles sont confrontées et qui entravent leur
développement. Ce fait résulte de plusieurs facteurs dont la volonté politique,
assez prononcée ces dernières années, pour le développement de l’économie
sociale et solidaire dans le pays. Cette volonté s’est renforcée, et en partie
concrétisée, avec l’avènement de l’Initiative nationale pour le développement

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humain (INDH) qui a comme objectif ultime la lutte contre la pauvreté, la
vulnérabilité et la précarité.

Dans ce sens, plusieurs projets ont été mis en place, particulièrement au


niveau local, pour favoriser le renforcement ou l’émergence de nouvelles
activités relatives à ce secteur en développement. Il a été remarqué qu’il a un
potentiel de développement qui n’est que peu ou pas du tout exploité en termes
de ressources et dans plusieurs secteurs d’activité (agriculture, artisanat,
tourisme, pêche, services, produits du terroir, infrastructures locales, services de
proximité à la population, etc.). Des stratégies et des programmes sectoriels,
avec une dimension nette économie sociale ont été alors mis en place.

Depuis dix ans, le Maroc a mis en place un ensemble de stratégies


sectorielles. Elles ont été développées puis opérationnalisées par différents
départements ministériels. Il s’agit en particulier du Plan Maroc Vert pour
l’agriculture, de la Vision 2015 pour l’artisanat, de la Vision 2010 puis de la
Vision 2020 pour le tourisme, du Plan Halieutis 2020 pour le secteur de la
pêche, etc. Dans presque toutes ces stratégies sectorielles on retrouve au moins
un axe dédié de façon plus ou moins explicite aux activités de l’économie
sociale (agriculture solidaire, tourisme de niche et tourisme rural, mono artisans,
pêche artisanale).

Le cadre institutionnel officiel, mis en place pour gérer l’économie


sociale au Maroc, est complexe et surtout peu favorable au développement du
secteur.

Les intervenants agissent de façon presque indépendantes et sans aucune


coordination. Il s’agit du ministère des Affaires (économiques) générales qui
exerce en fait une tutelle sur le secteur. Le département de l’économie sociale a
été placé sous ce ministère pour la première fois en 2002. Il a été chargé de :

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• réaliser des études stratégiques sur l’économie sociale au Maroc, en
concertation avec les administrations et les acteurs concernés ;

• promouvoir le secteur dans ses différentes composantes (associations,


coopératives, mutuelles, etc.) ;

• coordonner, suivre et évaluer les actions menées par les organes de


l’État en matière d’économie sociale ;

• adapter le cadre juridique du secteur aux réalités économiques et


social du pays ;

• collecter et diffuser l’information statistique sur le secteur.

A côté de ce ministère qui devrait jouer un rôle de premier plan,


d’autres départements interviennent chacun selon un axe spécifique. De façon
plus précise, il s’agit du ministère de l’économie et des finances, du ministère
de l’Intérieur, du ministère du Développement social, de la solidarité et de la
famille, du ministère de la Justice, du secrétariat général du gouvernement.

Par ailleurs, chaque département sectoriel peut intervenir de façon


directe ou indirecte, sur des aspects techniques le concernant et en fonction de
sa mission principale, dans le domaine de l’économie sociale. Il s’agit de façon
spécifique des départements de l’agriculture, de la pêche, du tourisme, de
l’artisanat, de l’habitat, de la santé, de l’éducation, de la culture, de la jeunesse
et sport, de l’environnement, de l’alphabétisation, du commerce et de
l’industrie, de la famille, de l’enfance et des handicapés, de l’énergie et des
mines, etc.

A côté des ministères, on retrouve des organismes publics dont les


prérogatives sont plus ou moins dédiées à l’économie sociale. Il s’agit d’abord

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de l’Office de développement de la coopération (ODCO) qui a été créé en 1962.
Il est l’organe spécialisé à qui incombe la gestion des coopératives au Maroc.

Selon la loi, ses missions consistent à :

• centraliser et instruire les demandes de constitution des coopératives et de


leurs unions ;

• inciter à la création des coopératives (campagnes de vulgarisation et de


formation) ;

• prêter assistance juridique aux coopératives et à leurs unions ;

• centraliser et diffuser la documentation de l’information relative à la


coopération ;

• régler à l’amiable les différends opposant des adhérents des coopératives


(conciliation et gestion des confits).

Le deuxième organisme est l’Agence de développement social (ADS).


Elle a été créée en 1999. Son intervention porte sur la consolidation du capital
humain et social par des actions concernant :

• le renforcement des capacités des acteurs locaux ;

• la promotion et le développement des activités génératrices de revenus et


d’emploi ;

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• l’amélioration des conditions de vie des populations ciblées en milieux
urbain et rural.Il y a enfin des interventions plutôt ponctuelles des institutions
non gouvernementales suivantes :

• la Fédération nationale des coopératives du Maroc ;

• les Unions sectorielles des coopératives ;

• la Fédération nationale des associations de micro crédit ;

• des Espaces et Fédérations des associations sous formes de réseaux aux


niveaux national et régional.

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L’économie sociale en chiffre au Maroc :

L'économie sociale et solidaire enregistre plus de 3.500 coopératives


créées chaque année. A fin 2018, le Maroc compte quelque 20.000 coopératives
avec plus de 500.000 membres, dont 2.280 coopératives féminines avec plus de
146.368 femmes membres. Fin 2017, l'activité a enregistré plus de 250.000
salariés et généré un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards de DH. Le tissu
coopératif constitue la principale composante du secteur de l'économie sociale
et solidaire au Maroc. Il représente 44% de l'économie marocaine tant par le
nombre d'emplois créés que par sa participation à l’inclusion sociale et au
développement économique.

 Le cas des coopératives féminines :

Ce sont des coopératives créées exclusivement entre femmes ayant comme


objectif d’améliorer leurs conditions de vie en les faisant bénéficier du droit à
un revenu suffisant et d’un pouvoir de prise de décision, ce qui aura des
répercussions sur leur vie de famille et l’éducation de leurs enfants.

D’après les dernières statistiques il ya 20.000 coopératives recensées au


niveau national dont 2600 gérée par des femmes, en effet selon ces statistiques
ce secteur a connu un essor considérable malgré les défis qui restent à relever.

On apprend ainsi que le nombre des coopératives a atteint plus de 20.000


au niveau national, dont plus de 2.600 sont des coopératives 100% féminines, ce
qui représente un pourcentage de 14% de l’effectif global des coopératives,
sachant que 1.190 de ces structures sont spécialisées dans les activités de
l’artisanat, alors que 878 coopératives œuvrent dans le secteur agricole. Le reste
des coopératives féminines est spécialisé dans l’industrie de l’arganier et des
produits alimentaires. Les statistiques indiquent en outre que les coopératives
emploient plus de 146.368 femmes, ce qui représente 29% de l’effectif global

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des travailleurs dans ce secteur, estimé à 504.715 membres. Les chiffres sont
éloquents et témoignent de la contribution importante des femmes dans le
développement de l’économie sociale.
Le secrétariat d’État souligne par ailleurs que le nombre des coopératives est en
constante augmentation. Le secrétariat d’État avance ainsi le chiffre de 3.500
coopératives supplémentaires qui sont créées chaque année, alors que 1.100
coopératives obtiennent chaque mois des certificats de reconnaissance de leur
label. Une vraie dynamique qui a incité le département de tutelle à lancer, à
l’occasion de la célébration de cette journée, une nouvelle opération de
recensement général des coopératives afin d’actualiser les données relatives à
ces entités et explorer leurs nouveaux secteurs d’activités. Cette nouvelle étude
permettra également d’évaluer le développement du secteur social et solidaire et
sa contribution aux indicateurs économiques nationaux et sa vraie valeur ajoutée
pour l’économie, ainsi que le niveau des investissements et le nombre d’emplois
créés.
Il convient de souligner que le département de tutelle accorde un intérêt
particulier au soutien des coopératives dans la commercialisation de ses produits
afin de garantir sa pérennité. Dans ce sens, le secrétariat d’État organique
chaque année des marchés mobiles et des expositions régionales, parallèlement
à l’Exposition nationale de l’économie sociale. Il œuvre également, en
collaboration avec la Fondation Mohammed V pour la solidarité, à
accompagner les coopératives souhaitant participer au marché solidaire de
Casablanca ainsi que d’autres marchés organisés au niveau national.

TABLEAU 2 : INDICATEURS SOCIO ÉCONOMIQUES DU SECTEUR DE


L’ÉCONOMIE SOCIALE: (SECTEUR COOPÉRATIF)

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Objectifs
stratégiques a
Année de référence 2010
l’horizons

2019 2020
Taux de pénétration

de l’ESS dans 3.1% 5% 7.5%

la population active
Emploi

(adhérents travailleurs 50000 - 175000

et salaries)

Part de l’ESS dans le PIB 1.6% 2.0% 3.9%

TABLEAU 3 : INDICATEURS D’ACTIVITÉS 2019/2020 :

Salons Nationaux, Régionaux et Marchés Itinérants ;

Chiffre
d’affaire
Actions Nombre Nombre C.A en
réalisé en
d’action d’exposants millions
millions de
dirhams 2019
MAD

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Salons 3466 40,00
nationaux organismes de (ECOSS8)
8 éditions 96
de l’ESS
l’économie
sociale et
solidaire
Salons
régionaux de
2890
l’économie
sociale et 22 éditions organismes 45 12 (5 éditions)
solidaire de
l’ESS

Marché
itinérant de
l’économie
sociale et
solidaire

2906

45 éditions organismes de 18 2,80 (4


l’ESS éditions)

Tableau 4 : Prix nationaux de l’économie sociale et solidaire

A prix nationaux de l’économie Nombre


nnées sociale et solidaire(en MAD) d’organismes

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2017 222.000 10
2018 330.000 16
2019 645.000 25

Le tissu coopératif constitue la principale composante du secteur de


l’Economie Sociale et Solidaire au Maroc, tant par le nombre d’emplois créés
que par sa participation dans le développement économique et l’inclusion
sociale. Ce mouvement coopératif a connu une évolution importante dans le
temps et dans l’espace tirant partie des traditions marocaines enracinées.

D’après le tableau 2 on remarque une augmentation visible au taux de


pénétration de l’ESS dans la population active (de 3.1% à 2017 jusqu’a5% à
2018) et aussi cette augmentation a touché la part de l’ESS dans le PIB, ainsi
que du moment que le nombre d’organisme augmente le prix nationale de l’ESS
augmente (tableau 4).

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Conclusion :

On guise de Conclusion, l’économie sociale a une alternative aux


problèmes de l’exclusion sociale serait toutefois réducteur.

L’économie sociale se veut surtout un laboratoire de pratiques alternatives


à l’économie orientée vers le seul profit. En témoigne d’ailleurs le nombre
grandissant de personnes qui s’investissent dans le secteur associatif.

Au Maroc, l’économie sociale a permis à des citoyens de résoudre leurs


problèmes matériaux d’existence toutefois nous ne pouvons pas dire qu’elle est
omniprésente dans la société elle reste largement ignorée.

L’économie sociale est un « troisième secteur » très actif qui affiche sa


propre dynamique et ses différences. Ethiques, solidarité, humanisme,
l’économie sociale ouvre de nouvelles voies pour une économie davantage au
service de tous.

Mais afin de développer et d’améliorer le rôle des composantes de


l’économie sociale à savoir les mutuelles, les associations et les coopératives.

Des ressources financières stables doivent être mises à leur disposition


aussi qu’une ouverture sur d’autres organisme non gouvernemental interne
qu’externe, il est également nécessaire de procéder à un assouplissement du
cadre juridique qui réglemente les actions de ces organismes au Maroc, de
même ils doivent recevoir l’assistance et les encouragements pour s’établir dans
le milieu rural qui souffre encore d’une quasi-absence des activités sociales de
ses organismes.

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i Les coopératives au Maroc : enjeux et évolutions, Saïd Ahrouch, RECMA
Revue internationale de l'économie sociale N ° 322

ii Aït Haddout A., Jaouad M., 2001, « L'économie sociale au Maroc : approches
méthodologiques et acteurs en présence », in Khrous (dir.), Le développement
local et l'économie solidaire à l'épreuve de la mondialisation, Casablanca,
Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les
sciences humaines.

iii Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif organisant la
solidarité entre leurs membres , et dont les fonds proviennent principalement
des cotisations des membre.
iv Economie solidaire et nouvelles formes de gouvernance au sud Les
associations de développement local au Maroc, Catherine Baron(*) et Malika
Hattab-Christmann RECMA Revue internationale de l'économie sociale N °
295

v Brahimi M., 1998, Les associations au Maroc : cadre juridique, publication du


Centre de documentation des collectivités locales, cité par Chaker A.

vi L’économie sociale comme outil de lutte contre l’exclusion et la pauvreté

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vii D’autres essais de définition complètent celle repris ci- dessus en y ajoutant
des principes et caractéristiques visant à mieux cerner l’économie sociale:
économie sociale selon leur fonction, les types de produits et avantages, les
membres.

viii Le statut juridique est un ensemble de texte juridique qui règle la situation
d'un groupe d'individus, leurs droits qui sont essentiellement composées de
salariés

ix Le capital est une somme d'investissements utilisée pour en tirer un profit,


c'est-à-dire un stock de biens ou de richesses nécessaires à une production. Cet
emploi, courant en sciences économiques, en finance, en comptabilité,
en sociologie et en philosophie, a néanmoins dans les domaines distincts des
significations spécifiques.

x Marché pour la notion économique théorique d'échange de biens ou de service.

xi Désigne la finalité d'actions ou d'institutions censées intéresser et servir


une population considérée dans son ensemble

xii L'ancrage territorial est un concept qui présente un enjeu politique et


économique fort car il apparaît comme un objectif de la gouvernance des
territoires permettant une création endogène d'emplois et un moyen de
sédentariser les entreprises

xiii Commerce équitable : échange économique où la partie la plus puissante


s’engage à respecter les intérêts de la partie la plus défavorisée.

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Bibliographie :

Ouvrage :

Nyssens, M. (2008). Les analyses économiques des associations, in Hoarau, C.,


et Laville, J.L. (2008). La gouvernance des associations : Économie, sociologie,
gestion. Sociologie économique, pp 33,59

Bachiegga A., Borzaga C. (2001). Social Enterprise as Incentive Structure, in


Borzaga C. &
Defourny J. (eds), The émergence of Social Entreprises, Routledge, London,
273-295

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Abdelkhalek, Touhami, (2007), «L’économie sociale au Maroc : état des lieux
et perspectives d’avenir», dans La economía social en el Magreb :La situacíon
de Marruecos y Túnez, (L’économie sociale au Maghreb : la situation au Maroc
et en Tunisie), Agencia española de cooperatcion internacional

Article :

Ahrouch, S., (2011). Les coopératives au Maroc : enjeux et évolutions. Revue


internationale de l'économie sociale : Recma, N ° 322, 23-26. Doi
:10.7202/1020728

Bentahar, H., & Yahyaoui, Y., (2003). Evolution historique de l'économie


solidaire au Maroc. Revue internationale de l'économie sociale : Recma, (295),
70-93.

Travaux universitaire :

L’émergence d’une économie sociale et solidaire au Maroc a la lumière des


théories du troisième secteur ; mémoire réaliser par hafssa achour à paris

L’économie sociale et solidaire au maroc ; wikimémoire

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Table des matières

Introduction : ........................................................................................ 9

Chapitre 1 : ÉVOLUTION HISTORIQUE DE L’ECONOMIE SOCIALE


AU MAROC ............................................................................................... 11

1. Evolution historique de l’économie sociale .......................................... 11

Chapitre 2 : la situation de l’économie sociale au Maroc. ....................... 14

1. Pourquoi l’économie sociale ? ........................................................... 14

a. Un fondement actuel ........................................................................ 14

b. Des raisons historiques : ................................................................... 15

2. Définition de l’économie sociale : ...................................................... 15

3. Les composantes de l’économie sociale : ........................................... 18

a. Les coopératives : ............................................................................ 18

b. les associations : .............................................................................. 20

c. les mutuelles .................................................................................... 21

Chapitre 3 : les caractéristiques et champs de l’économie et coopération de


développement :........................................................................................... 23

1. Principes de l’économie sociale : ....................................................... 23

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a) l’économie sociale comme secteur : .................................................. 24

2. caractéristique de l’économie sociale : .............................................. 25

a) la production des biens et services .................................................... 26

b) La participation ............................................................................... 27

3. Champs de l’économie et coopération de développement : ............... 28

a) Le renforcement de capitale sociale :................................................. 28

Chapitre4 : enjeux et cadre institutionnel de l’économie sociale au Maroc


: ................................................................................................................. 29

L’économie sociale en chiffre au Maroc : .............................................. 32

Le cas des coopératives féminines :................................................... 32

Conclusion :......................................................................................... 37

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