Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’investissement des
Entreprises Marocaines à
l’étranger
Encadré par:
Prof. Mustapha ZIKY
Réalisé par :
SADDAD KAWTAR
FRIMPONG MANSO HANSON
JEBBOUR ZAHRA
2009/201O
1
Plan
Introduction:
III- Actualité
Conclusion
Bibliographie.
2
Introduction
3
Les IDE avaient accompagné l’internationalisation des entreprises au cours du
XIXe et de la première moitié du XX e siècle, notamment à la faveur de la
constitution des empires coloniaux. Mais la libéralisation et le développement
rapide des marchés financiers internationaux à partir de 1985, puis la mise en
place corrélative de procédures de déréglementation des IDE et les
innovations dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de
la communication (NTIC) ont provoqué une envolée spectaculaire des flux
d’IDE dans le monde.
L'évolution des flux d'IDE, qui dépend notamment de la stabilité de la terre
d'accueil et des perspectives qu'elle semble offrir à terme, reflète en quelque
sorte la confiance que portent les investisseurs étrangers dans un pays ou
une région.
Les flux d'IDE entre l'Union européenne, les États-Unis et le Japon (flux Nord-
Nord) sont les plus importants, même si leurs parts dans le total mondial est
plutôt en baisse. Ainsi, on observe ces dernières années une forte
augmentation des flux vers l'Asie du sud-est et tout particulièrement à
destination de la Chine.
D'une manière générale, le continent africain attire peu d'IDE même si
quelques pays comme l'Afrique du Sud, l'Algérie, la Tunisie, l'Égypte ou le
Maroc constituent des exceptions. Pour les autres pays africains, l'IDE est
essentiellement concentré dans l'industrie extractive.
4
significative dans la gestion d'une entité résidant dans un autre pays. Cette
opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle ou, plus
généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes.
L’IDE est au centre de la problématique de développement, Il occupe
désormais une place de choix dans la plupart des pays du monde du fait de la
convergence de deux préoccupations : celle des entreprises cherchant à
s'internationaliser et celle des gouvernements qui cherchent à attirer de plus
en plus de capitaux.
5
techniques économiques Politiques
6
Raisons internes ou stratégiques Raisons externes
(évolution des marchés)
7
accroître son pouvoir de négociation vis à vis de ses clients
ou de ses fournisseurs.
III-A/ Conditions d’internationalisation
Pour pouvoir investir à l’étranger les entités résidentes doivent réunir les
conditions suivantes :
8
Définitions Avantages Exemple Type
d'entreprise d'entreprise
l'exportation associée, le
portage : une entreprise Saint Jean PME
utilise les services - bénéficie de l'expérience
Industries
commerciaux d'une grande d'une grande entreprise,
entreprise pour vendre ses proximité culturelle,
produits à l'étranger. bénéficie du nom de
l'entreprise
La filiale commune ou « joint - diminue les risques et Citroën en Grandes
venture » : l'entreprise investissements, Chine entreprises
exportatrice crèe une filiale connaissance de
commune avec un partenaire l'environnement local
local.
9
Définitions Avantages Exemple Type
d'entreprise d'entreprise
négociation
I- Secteurs d’investissement
Secteur Financier
Du côté des investissements bancaires et financiers, Attijariwafa bank et
BMCE Bank sont les premiers groupes à avoir conquis le marché
international, en particulier le marché africain. Attijariwafa bank est présente
en Tunisie, au Sénégal (rachat de 66,67% du capital de la banque sénégalo-
tunisienne BST) et au Mali (acquisition de 51% des actions de la Banque
Internationale du Mali pour près de 60 millions d'euros). En 2009, l’opérateur
a renforcé sa Présence en Afrique subsaharienne avec l’acquisition de 5
filiales de Crédit agricole en Côte d’Ivoire, Sénégal, Gabon et Congo
(l’acquisition de la filiale de la banque française au Cameroun est en cours
de finalisation). Ainsi, le PNB des filiales de Attijariwafa bank en Afrique de
l’Ouest s’est établi à 1,47 milliard de dirhams contre 539 millions de dirhams
dans la zone centrale. De plus, le groupe envisage, de se positionner bientôt
au Cameroun et dans six autres pays de la zone UEMOA et de la CEMAC.
10
négociations avec les pays du CEMAC et de trouver d’autres formules et
sources de financement multilatérales et bilatérales privés.
Secteur de Télécommunication
Les télécommunications occupent 25% de l'encours global des IDE
marocains en Afrique. Ainsi, Maroc Telecom est actionnaire majoritaire de
l'opérateur mauritanien Mauritel, détient 51% du capital de l'opérateur
burkinabais ONATEL et autant du capital de Gabon Telecom depuis 2007 et
de l’opérateur malien depuis juin 2009.
Secteur de Holding
Avec une part de 13,8% des IDE marocains, le secteur des holdings occupe la
3ème position. C’est notamment le cas du groupe Ynna holding, dont les
activités sont multiples en Tunisie, en Côte d’Ivoire et en Egypte. Ce groupe
devrait investir dans d’autres pays africains comme le Mali (projets de
construction d’une usine de filature de coton, de broyage et de production de
ciment), le Gabon et la Guinée-équatoriale.
De son côté, le groupe ONA intervient par le biais de ses deux filiales
Lessieur Cristal qui détient 36% dans le capital de la société tunisienne la
Raffinerie Africaine et la compagnie Optorg qui a créé une joint venture avec
la société sud africaine Barloword Equipment.
Secteur Minier
Dans le secteur minier et de l’énergie, l’ONA, à travers sa filiale minière
Managem, détient plusieurs gisements de minerais en Afrique (Guinée, Mali,
Burkina Faso et Niger).
Secteur de l’Energie
Dans le domaine énergétique, l'ONE a remporté un projet d'électrification
durant 25 ans des zones rurales au nord du Sénégal. La filiale a signé avec le
gouvernement gabonais, le 13 mai 2010, une convention d’exploitation de la
mine aurifère de Bakoudou, qui nécessite un investissement de 32 millions
de dollars.
11
Secteur de transport
En matière de transport, Royal air Maroc a signé avec la Communauté
Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) un protocole
d’accord sur la création d’une compagnie aérienne sous-régionale, baptisée
Air CEMAC. Cette dynamique complète la politique de libéralisation du
secteur du transport aérien et d’ouverture du ciel marocain et renforce la
volonté des pouvoirs publics de faire du Maroc un passage privilégié entre
l’Afrique d’une part, et l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient, d’autre part.
secteur d’infrastructure
Pour le secteur des infrastructures, le groupe CCGT a réalisé en Guinée, un
projet d’aménagement d’un périmètre agricole pour une enveloppe de 70
millions de dirhams. Au Sénégal, le groupe a remporté l’un des plus grands
chantiers publics du pays, à savoir, la construction d’une route de 230
kilomètres. De son côté, l’ONEP a remporté en 2007 l’appel d’offres
international pour la gestion par affermage de la société nationale des eaux
du Cameroun (SNEC).
Education
Dans le domaine de l’éducation, les Fondations BMCE Bank et Congo
Assistance ont signé le 30 mars 2010 à Casablanca, une convention de
partenariat qui porte sur le financement et la construction par la Fondation
BMCE Bank, d'une école moderne à Oyo (Congo). Cette convention, qui
constitue un nouveau jalon dans le renforcement de la coopération entre les
deux pays, s'inscrit dans le cadre de la coopération entre les pays du sud. Ce
partenariat sera créateur de valeurs sociétales au bénéfice d'un
développement harmonieusement intégré, durable et équitable en Afrique.
Au total, la dynamique des relations économique et financière entre le Maroc
et les pays de l’Afrique témoigne de la volonté et l’intérêt du Maroc à
rééquilibrer ses relations avec les pays du Sud. Cet intérêt croissant est
justifié autant par la nécessité d’offrir aux investisseurs marocains des
marchés alternatifs, qui serviraient de base arrière pour faire face à
l’intensité de la concurrence sur les marchés traditionnels, que par la
participation effective du capital marocain dans les grands chantiers ouverts
en Afrique dont les retombées ne pourraient qu’être que bénéfiques pour les
échanges commerciaux.
12
d’activités, Fixe, Mobile et Internet. Maroc Telecom est coté simultanément à
Casablanca et à Paris depuis décembre 2004 et ses actionnaires de référence
sont le groupe Vivendi (53%) et le Royaume du Maroc (30%).
Chiffre d’affaires
Résultat opérationnel
Le Groupe Maroc Telecom a réalisé au cours du 1er trimestre 2010 un
résultat opérationnel consolidé de 3 205 millions de dirhams, en hausse de
0,5% par rapport à 2009 (+6,3% sur une base comparable) et un résultat
opérationnel avant amortissements de 4 282 millions de dirhams, en
croissance de 1,5% (+4,0% sur une base comparable. La croissance du
résultat opérationnel s’explique par l’effet conjugué de la hausse du chiffre
d’affaires et de l’amélioration notable de la marge globale des filiales. Ainsi,
la marge opérationnelle du groupe s’est établie à 43,1% au 1er trimestre
2010, en progression de 2,3 points sur une base comparable.
Rabat, le 7 mai 2010
MAROC
Les activités au Maroc ont généré lors des trois premiers mois de l’exercice,
un chiffre d’affaires net de 6 095 millions de dirhams, en léger recul de 0,7%
et un résultat opérationnel de 2 898 millions de dirhams, en baisse de 3,1%
par rapport à 2009 avec les efforts consentis sur le marketing et la
communication.
Mobile
13
Au Maroc, le chiffre d’affaires brut du 1er trimestre 2010 de l’activité Mobile
a enregistré une croissance de 3,6% à 4 537 millions de dirhams grâce
notamment à l’effet conjugué de la croissance du parc et de la stabilisation
de l’ARPU. Au 31 mars 2010, le parc Mobile s’est établi à 15,578 millions, en
hausse de 6,5% par rapport à fin mars 2009. Grâce notamment aux effets du
programme de fidélisation des clients prépayés mis en place en 2009, le
taux d’attrition mixte annualisé du 1er trimestre 2010 atteint 22,8%, en
baisse de 14,7 points par rapport à 2009. L’ARPU mixte du 1er trimestre
2010 est demeuré stable à 91 dirhams par rapport à 2009, sous l’effet de la
croissance du parc et de la hausse de près de 15% des revenus entrants, en
particulier de l’International.
Fixe et Internet
Les activités Fixe et Internet au Maroc ont réalisé au cours du 1er trimestre
2010 un chiffre d’affaires brut de 2 193 millions de dirhams, en retrait de
7,7%, du fait de la baisse des revenus de la Voix sous l’effet de la
concurrence du Mobile.
Au 31 mars 2010, le parc Fixe au Maroc s’est établi à 1,232 million de lignes,
en quasi-stabilité par rapport à fin 2009. Au 31 mars 2010, le parc ADSL
atteint 474 000 lignes, en hausse de 1% par rapport à fin 2009, mais en
baisse de 2% par rapport à mars 2009, auquel s’ajoutent 265 000 clients
Internet Mobile 3G.
MAURITANIE
BURKINA FASO
GABON
14
Durant le 1er trimestre 2010, le chiffre d’affaires net de l’ensemble des
activités au Gabon s’est établi à 273 millions de dirhams, en retrait de 7,9%
(-8,9% à taux de change constant). Grâce à une gestion stricte des coûts,
aussi bien fixes que variables, le résultat opérationnel a atteint 36 millions
de dirhams, en hausse de 56,5% à taux de change constant. Gabon Télécom
a réalisé au cours du 1er trimestre des performances commerciales
appréciables, avec des parcs qui s’établissent à 528 000 pour le Mobile, à
plus de 36 000 pour le Fixe et à près de 20 000 pour l’Internet.
MALI
BELGIQUE
15
consolidé 13,7% 15,5%
Maroc Telecom 2 992 2 130 862 7,0%
Mauritel 98 88 10 3 205 2 506 -42,7% -42,7% -
Onatel 86 97 -10 699
Gabon Télécom 23 9 14
Sotelma - - - 2 898 2 164 6,3% 5,7%
Mobisud -11 -11 - 734 8,1%
85 83 3
168 164 4 -3,1% 1,6%
36 11 -14,8%
25 -7,0% 0,8%
17 83 -73,6%
-66 92,5% 67,8%
0 0 - ns
56,5% 30,7%
72,1%
109,5% 56,9%
71,4%
ns - -
Données opérationnelles
16
T1 T2 T3 T4 T1
Parc Mobile 17 624 17 553 19 306 19 602 20 33
Maroc Telecom 14 630 14 289 15 239 15 272 3
Prépayés 13 988 13 618 14 570 14 590 15 57
Postpayés 642 671 669 682 8
Mauritel 1 315 1 351 1 335 14 87
Onatel 1 218 1 316 1 402 1 569 2
Gabon Télécom 1 162 533 545 513 706
Sotelma 471 - 685 818 1 473
Mobisud - 100 84 95 1 812
143 528
911
31
Parc Fixe 1 524 1 533 1 576 1 528 1 533
Maroc Telecom 1 286 1 290 1 269 1 234 1 232
Mauritel* 54 56 57 41 43
Onatel 149 151 152 152 153
Gabon Télécom 35 36 36 36 36
Sotelma - - 62 65 69
III- Actualité
Attijariwafa Bank a organisé la 1ère édition de forum international Afrique
développement les 6 et 7 MAI 2010 à Casablanca.
Ce premier forum a été placé sous le thème «Quelles opportunités de
développement et d'investissement en Afrique dans un contexte de sortie de
crise ?», il s'inscrit dans une démarche de promotion des investissements et
du commerce Sud-Sud. Il vise à offrir plus de visibilité et répertorier les
projets d'investissement les plus intéressants sur le continent. L'idée est de
proposer des taux plus bas aux investisseurs tout en leur offrant un
accompagnement en termes d'information et d'assistance.
17
Malgré une conjoncture internationale difficile, plusieurs entreprises
nationales maintiennent leur programme d’expansion à l’international.
Quant à l’’effet de la crise internationale sur l’expansion à l’étranger,
notamment en Afrique, on peut dire que «la crise est conjoncturelle. Elle ne
peut durer longtemps. Alors que les investissements stratégiques sont pour
le long terme. C’’est dans les moments de crise qu’il faut anticiper le
développement. Il faut que l’Etat, à l’’instar de plusieurs pays, donne un
coup de pouce à ses entreprises.
Conclusion
Avant d'ajouter que cet intérêt croissant est justifié autant par la
nécessité d'offrir aux investisseurs marocains des marchés alternatifs qui
serviraient de base arrière pour faire face à l'intensité de la concurrence
sur les marchés traditionnels, que par la participation effective du capital
marocain dans les grands chantiers ouverts en Afrique dont les retombées
ne pourraient qu'être bénéfiques pour les échanges commerciaux.
18
Bibliographie
19