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1
-A tous les membres de nos familles.
-A nos amis.
Remerciements
Sommaire
Introduction 5
Partie 1: Le cadre conceptuel 6
Chapitre 1: La politique d'attraction des IDE au Maroc 6
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Section 1 : le climat d'investissement
Section 2 : Dynamique des flux d’IDE au Maroc
Section 3 : La politique d’attraction des investissements étrangers au Maroc
Conclusion 33
Recommendations 34
Références35
Annexes 36
Introduction
Depuis les années 1990, le Maroc a mis en œuvre des efforts importants dans le cadre de
l'amélioration de l'environnement des investissements ainsi que les politiques visant la séduction
des firmes internationales. Certes, sur le niveau global, l'amélioration de l’attractivité de
l'économie et la mobilisation de l'investissement direct étranger est considéré l'un des éléments
essentiels et primordiales de la stratégie de croissance et d'intégration au jeu économique.
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Dans le cadre de la création d’un environnement favorable à l’investissement, le Maroc a
mis en place les instruments législatifs et réglementaires nécessaires au fonctionnement d’une
économie de marché. A cet égard, l’amélioration de l’environnement des affaires est entamée par
le biais de réformes visant l’allégement des procédures d’investissement pour les investisseurs
étrangers. Tout d'abord les investisseurs étrangers se préoccupent de la stabilité du régime
politique puis la stabilité économique et bien sur l'existence d'un Etat de droit puis, prendre en
considération d'autres variables macroéconomiques définissant et évaluant les critères d'un
régime de croissance, citons par exemple, équilibre de budget, équilibre de la balance des
paiements, taux d'inflation, taux d'endettement extérieur, stabilité du taux d'échange etc.
Dans ce fait, nous allons décrire profondément les obstacles liés à l'attraction des
investissements directs étrangers à travers deux parties portant respectivement sur le cadre
conceptuel et le travail empirique.
Il fait référence à l'environnement économique, politique et social dans lequel les entreprises
opèrent et investissent. Ce climat peut être favorable ou défavorable à l'investissement en
fonction de divers facteurs tels que la stabilité politique, la réglementation gouvernementale, les
politiques fiscales, la qualité des infrastructures, la sécurité juridique et les conditions de marché.
En résumé, un climat d'investissement favorable est essentiel pour attirer les investissements
nécessaires à la croissance économique et au développement. Les gouvernements et les décideurs
doivent donc travailler à améliorer les conditions économiques et politiques pour encourager
l'investissement national et international.
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des entreprises, les ressources humaines, le développement du secteur financier et l’infrastructure
et la gouvernance publique.
Selon la 6ème édition du Forum économique "Africa CEO Forum" se tient, le 26 et 27 mars
2018 à Abidjan, en présence d'environ 1400 participants provenant de plus de 60 pays, entre
chefs d'entreprises et représentants d'institutions gouvernementales et financières africaines et
internationales, Le Royaume du Maroc a réalisé des performances remarquables dans
l'amélioration du climat des affaires, reflétées par l’amélioration continue du classement en
matière de commerce, de compétitivité et de liberté économique. L’un des éléments soulignés
par Monsieur Abdelmalek Kettani, l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, lors de sa
participation, au nom du Ministre de l'Economie et des Finances, Monsieur Mohamed Boussaid,
à la réunion des ministres des finances du G20 et du Compact with Africa (CwA), à Abidjan, le
lundi 26 mars 2018, dans le cadre du 6ème Africa CEO Forum.Il a ajouté aussi que le cadre
macroéconomique au Maroc offre une panoplie d’avantages aux investisseurs étrangers, d’autant
plus que la stabilité macroéconomique que connait le pays sera davantage renforcée, dans les
prochaines années, avec pour objectif majeur de réduire le ratio de la dette publique à 60% du
PIB d'ici 2020.
Sur un autre registre, M. Kettani a souligné que le Maroc s’est doté d’un plan d'accélération
industrielle ambitieux et varié qui vise l’accroissement de la contribution du secteur industriel
dans le PIB de 14% à 23% en 2020, la reconfiguration du secteur industriel en écosystèmes
intégrés, le ciblage des secteurs avec avantages comparatifs outre l’intensification des
exportations et de l'IDE grâce à des plateformes industrielles intégrées accessibles.
M. Kettani a ensuite affirmé que le Maroc offre d’énormes opportunités d’investissements dans
des secteurs aussi porteurs que l’industrie, citons le cas des énergies renouvelables, les
infrastructures et la logistique. Et concernant le secteur automobile, premier secteur exportateur
depuis 2014, le diplomate marocain a ajouté qu’environ 177 entreprises sont installées au Maroc
qui s’est fixé pour objectifs d’augmenter le taux d'intégration locale à 80% et de produire ainsi
600.000 voitures et 200.000 moteurs.
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Quant à l'industrie aéronautique, le Maroc a l’ambition d’augmenter le taux d'intégration locale à
35% par rapport à 18% actuellement. En matière d’industrie du textile, environ 1200 entreprises
sont opérationnelles et couvrent environ 7% de la valeur ajoutée industrielle. Le Maroc projette
de réaliser plus de 5 milliards DH de ventes à l'export ainsi que 70 projets d'investissement dans
les écosystèmes, et s’est doté de plusieurs plans sectoriels visant, pour l’essentiel, l’amélioration
des infrastructures afin d’accompagner l'accélération industrielle et améliorer la croissance sur le
long terme. Ces plans visent également une participation plus accrue du secteur privé à
l’amélioration des infrastructures grâce au développement du cadre de partenariat public-privé en
particulier en matière des ports, autoroutes, logistique, énergie et zones industrielles.
Les investissements étrangers jouent un rôle important dans l'économie mondiale. Ils peuvent
apporter des capitaux, des technologies, des compétences et des marchés, ce qui peut stimuler la
croissance économique, créer des emplois, améliorer les normes de vie et renforcer l'intégration
économique mondiale.
Plus précisément, les investissements étrangers directs (IED) sont des investissements réalisés
par une entreprise étrangère dans une entreprise résidente dans un autre pays. Les IED peuvent
prendre la forme d'acquisitions d'entreprises existantes, de créations d'entreprises ou de
participations dans des entreprises conjointes. Les IED peuvent être réalisés dans divers secteurs,
notamment l'industrie manufacturière, les services, l'agriculture et l'exploitation minière. Les
avantages des IED pour les pays peuvent inclure:
L'apport de capitaux pour financer des investissements productifs, qui peuvent créer des
emplois et stimuler la croissance économique.
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Le transfert de technologies avancées, de savoir-faire et de compétences, qui peuvent
améliorer la productivité et l'efficacité des entreprises et des secteurs économiques.
Créer des emplois : Les investissements étrangers peuvent également créer des emplois,
ce qui peut contribuer à réduire le chômage et à stimuler la croissance économique dans
le pays d'accueil.
Donc, Les investissements étrangers peuvent encourager l'innovation, améliorer la qualité des
produits et services offerts, et réduire les prix pour les consommateurs.
Cependant, les investissements étrangers peuvent également présenter des risques pour
l'économie, notamment en termes de dépendance à l'égard des investisseurs étrangers, de
transfert de richesse et de technologie, et de perturbations sur les marchés financiers. Il est donc
important que les gouvernements évaluent soigneusement les avantages et les risques potentiels
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des investissements étrangers et élaborent des politiques appropriées pour en maximiser les
avantages et en minimiser les risques.
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Modification des stratégies d’investissement : La pandémie a poussé de nombreux
investisseurs à revoir leurs stratégies d'investissement pour tenir compte de la volatilité
du marché et de l'incertitude économique.
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place, la disponibilité de ressources naturelles, la qualité de la main-d'œuvre, la proximité
géographique des principaux marchés de consommation et la concurrence régionale.
2/ Les efforts fournis par le Maroc pour faciliter les procédures aux investisseurs
Exonération totale de l’impôt sur les sociétés les 5 premières années d’activité, et
abattement de 50% sur le chiffre d’affaires à l’export pour les 5 années suivantes.
Suspension de la TVA pour les produits et prestations de services qui font l’objet
d’exportation.
Pour les investissements dans la zone franche de Tanger, exonération totale de l’Impôt
sur les Sociétés pendant 5 ans et imposition à 8,75% pour les 10 années suivantes.
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Exonération des droits d’enregistrement sur les actes d’acquisition de terrains destinés
à la réalisation d’un projet. Ce régime s’applique également aux entreprises
investissant dans les régions de développement prioritaire.
Une Commission Interministérielle des Investissements a été mise en place pour approuver les
investissements supérieurs à 200 M DH (environ 20 M EUR) faisant l’objet de conventions
d’investissement avantageuses, et statuer sur les éventuels blocages administratifs aux projets
d’investissement.
Sur le plan institutionnel, et afin de faciliter les procédures aux investisseurs, le Maroc a créé des
guichets uniques régionaux appelés Centres Régionaux d’Investissement, les CRI, qui ont trois
fonctions essentielles : l’aide à la création d’entreprise, l’aide aux investisseurs et la promotion
de leurs régions auprès des investisseurs.
Le Maroc a mis en œuvre un vaste programme de réformes, sur les plans législatif, réglementaire
et institutionnel pour faciliter la pratique des affaires et créer les bases attrayantes pour
l’investissement national et international.
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Le Maroc a conclu 61 accords de promotion et de protection des investissements, dont 25 avec
les pays adhérents à la Déclaration de l’OCDE sur l’Investissement International et les
Entreprises Multinationales, ainsi que 33 accords de non double imposition et a ratifié les
conventions portant création du Centre International de Règlement des Différends relatifs aux
Investissements, de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) et de
l’Organisation Inter-Arabe pour la Garantie des Investissements.
Un arrimage fort à l’Europe doublé d’une proximité des marchés et des centres de
décision européens ;
Par ailleurs, la difficulté de faire valoir ses droits légaux constitue un obstacle de taille devant les
investisseurs étrangers. Beaucoup d’investisseurs souffrent ou ont souffert de la lourdeur et de la
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lenteur des procédures judiciaires. Le témoignage du président de la Chambre de commerce
française de Casablanca est significatif à cet égard. S’exprimant devant des investisseurs français
lors d’une conférence co-organisée avec la BMCI a affirmé: « si vous avez un différend avec
quelqu’un, il vaudrait mieux ne pas saisir la justice pour recouvrer vos droits. Le système
judiciaire marocain est globalement lent dans ses jugements, incertain dans ses développements
et manque d’expertise dans beaucoup de domaines ».
5- Problèmes de financement
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Le volet financement figure également parmi les entraves importantes à l’investissement tant
national qu’étranger. Les reproches faits aux banques par les investisseurs ne concernent pas les
taux d’intérêt en premier lieu, qui sont au demeurant élevés, mais ont trait à la difficulté
d’accéder au crédit caractérisé par l’excès de garanties exigées par les banques, par le retard de
traitement des dossiers de crédit et leur déblocage.
La création d'une entreprise : Les investisseurs étrangers peuvent créer une entreprise au Maroc
sous forme de société à responsabilité limitée (SARL), de société anonyme (SA), de société en
commandite simple (SCS) ou de société en commandite par actions (SCA).
L'acquisition d'une entreprise existante : Les investisseurs étrangers peuvent acquérir une
entreprise existante au Maroc par le biais d'une fusion, d'une acquisition d'actions ou d'une
acquisition d'actifs.
Les partenariats : Les investisseurs étrangers peuvent également conclure des partenariats avec
des entreprises marocaines existantes, soit sous forme de joint-venture, soit sous forme de
contrats de coopération.
Une fois l'investissement réalisé, les entreprises étrangères doivent se conformer aux lois et
règlements marocains en matière fiscale, sociale et réglementaire. Les autorités marocaines ont
mis en place des mesures pour faciliter l'investissement étranger et encourager les entreprises à
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investir au Maroc, comme la création de zones franches d'exportation, la réduction des formalités
administratives et la mise en place de régimes fiscaux avantageux.
II. Obtenir l'autorisation préalable : Les investisseurs étrangers doivent obtenir une
autorisation préalable de la Commission Interministérielle des Investissements
pour investir au Maroc. Cette autorisation est délivrée par le Centre Régional
d'Investissement (CRI) du lieu de l'investissement.
III. Créer une entreprise : Si vous envisagez d'investir directement dans une entreprise,
vous devez créer une entreprise au Maroc. Cela peut se faire en choisissant l'un des
types d'entreprise disponibles au Maroc, tels que la SARL ou la SA, en fonction de
la taille de votre entreprise et de vos besoins.
IV. Enregistrer l’entreprise : Une fois que vous avez créé votre entreprise, vous devez
l'enregistrer auprès du registre du commerce et de l'investissement.
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VI. Obtenir un numéro fiscal : Les entreprises doivent également obtenir un numéro
fiscal auprès de l'administration fiscale marocaine.
VIII. Enregistrer les employés : Si vous prévoyez d'embaucher des employés, vous
devez les enregistrer auprès de la sécurité sociale marocaine.
IX. Respecter les obligations fiscales : Les entreprises doivent également respecter les
obligations fiscales marocaines, notamment en matière de déclarations fiscales et
de paiement des impôts.
Selon le rapport 2021 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement
(CNUCED), le Maroc a reçu 2,5 milliards de dollars d'investissements directs étrangers (IDE) en
2020, soit une baisse de 33% par rapport à l'année précédente. Cela place le Maroc au 6ème rang
des pays africains en termes d'IDE.
Selon le rapport annuel 2021 de la Banque mondiale sur le climat des affaires, le Maroc a attiré
3,6 milliards de dollars d'IDE en 2020, ce qui représente une baisse de 30% par rapport à l'année
précédente. Cependant, le rapport souligne que le Maroc a mis en place des réformes pour
améliorer le climat des affaires et attirer davantage d'investissements étrangers à l'avenir.
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Par conséquence, les principaux secteurs d'investissement étranger au Maroc sont l'automobile,
l'aéronautique, l'agroalimentaire, les énergies renouvelables et les technologies de l'information
et de la communication (TIC). D’après le ministère marocain de l'Industrie, du Commerce et de
l'Economie verte et numérique, ces secteurs ont représenté environ 80% des IDE reçus par le
Maroc entre 2015 et 2019.
Les principaux investisseurs étrangers au Maroc sont la France, l'Espagne, les États-Unis et le
Royaume-Uni, et selon le ministère marocain de l'Economie, les entreprises françaises sont les
plus importantes investisseuses au Maroc, avec environ 700 filiales opérant dans le pays.
En résumé, bien que les investissements étrangers au Maroc aient connu une baisse en 2020, le
pays continue d'attirer des investissements dans des secteurs clés.
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Partie 2 : Le travail pratique :
I-Fondements méthodologiques :
2-Techniques d’échantillonnage :
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En statistique, l'échantillonnage désigne les méthodes de sélection d'un sous-ensemble
d'individus (un échantillon) à l'intérieur d'une population pour estimer les caractéristiques de
l'ensemble de la population. Cette méthode présente 2 avantages qui sont un bas coût et une
collecte des données plus rapide que si l'étude avait été réalisée sur l'ensemble de la population.
Pour ce projet, nous avons opté pour les méthodes non aléatoires et plus précisément
l’échantillon de convenance où le chercheur constitue son échantillon en choisissant les individus
(appelés aussi unités statistiques) disponibles pour des raisons pratiques d’accessibilité et de coût
et non de manière aléatoire.
II-Résultats et commentaires
1. Les résultats obtenus par le questionnaire :
On constate, selon le graphique ci-dessus, que les secteurs d’activité pour lesquels optent
le plus les investissements étrangers sont le domaine de l’hôtellerie et la restauration avec un
pourcentage de 29,4%, puis l’agriculture avec 17,6% et enfin les centres d’appel 23,5%.
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Ce diagramme représente les différentes nationalités des investisseurs étrangers au Maroc
dont les français constituent la quasi-totalité. Ce résultat nous rappelle les orientations initiales
de l’économie marocaine où la France constitue la pierre angulaire.
Vu les contraintes politiques qui surgissent de temps à autre, n’est-il pas question de
varier les partenariats économiques pour le Maroc ?
N’est-il pas urgent de reconsidérer les fonctions attribuées aux ambassadeurs marocains
de façon à ce qu’ils contribuent à la promotion de la diplomatie économique ?
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Pour presque 60% des investisseurs sondés, leur choix du Maroc est dû à sa position
géographique sa stabilité politique et sécuritaire alors que sa politique fiscale ne constitue pas un
atout d’attraction fort.
Il s’agit alors d’un indicateur à mettre en question dans la mesure où les pays concurrents
pour le Maroc jouent beaucoup plus sur les facilitations fiscales.
Selon ce graphique, 81,3 des sondés sont satisfaits des procédures adoptées par la Maroc
pour promouvoir les IDE, ce qui le prouve le fait que le Maroc est classé parmi les 5 pays les
attirants des IDE en 2022.
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On remarque que seulement 50% des investisseurs sont satisfaits de la politique
d’attraction des investissements étrangers. Ce résultat parait inquiétant dans la mesure où les
pays qui concurrencent classiquement le Maroc passent par des conjonctures politique,
économique et naturelle très difficiles voire dramatiques.
70,6% des interviewés trouvent que la main-d’œuvre est compétente. Ce feed-back n’est
pas surprenant. En effet, la main-d’œuvre marocaine a fait preuve depuis plusieurs décennies
d’une capacité remarquable d’apprendre et de s’adapter.
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Ce graphique nous offre une première piste traitant les lacunes de cette main-d’œuvre.
En effet, la moitié des enquêtés trouvent que les difficultés rencontrées par la main-d’œuvre sont
dues à sa faiblesse au niveau de la communication alors que pour l’autre moitié, c’est une
question d’incapacité de s’adapter avec les cultures managériales des investisseurs étrangers.
Ces deux constats invitent les écoles de formations professionnelles à consacrer des
modules bien étudiés pour tout ce qui est savoir-être et communication.
Seulement 52,9% des investisseurs interrogés ont une relation positive avec les
institutions financières alors que ces dernières constituent un partenaire incontournable pour la
réussite de n’importe quel projet. Ce résultat plus ou moins encourageant est-il dû à la
réglementation financière imposée par l’Etat ou à la culture managerielle de certains
responsables ?
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Seulement 17,6% des investisseurs trouvent que leurs relations avec les syndicats sont
positives. Ces derniers sont invités alors à s’intégrer de façon sincère dans ce chantier visant la
promotion des IDE au Maroc tout en exerçant une autocritique sérieuse et radicale rompant avec
les pratiques syndicales archaïques.
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Chapitre 2 : Etude qualitative
I-Principes méthodologiques :
La spécificité de l’approche qualitative est due aux fondements suivants :
-L’interprétation : l’objectif est de décrire le phénomène dans sa globalité, comprendre sa
structure. Alors que la recherche quantitativiste répond à la question pourquoi, en creusant les
causes, le qualitativiste interprète en répondant à la question comment ? Et dans quel objectif ?
-La subjectivité : la recherche qualitative admet la subjectivité, elle fait partie du construit social
qui lui-même est conditionné par les intérêts humains, « Les questions d’objectivité, de
généralisibilité et de reproductibilité sont souvent secondaires »
-L’analyse interprétative : consiste en une analyse profonde de l’ensemble des données. Le
phénomène est à analyser dans sa globalité à travers des données considérées comme riches.
Ainsi, la recherche qualitative est particulièrement appropriée lorsque les facteurs observés sont
subjectifs, donc difficiles à mesurer. Cependant, il est à noter qu’il n’y a pas opposition mais
complémentarité entre l’approche quantitative et qualitative dans la mesure où elles n’explorent pas les
mêmes champs de la connaissance. Concernant l’étude quantitative, elle vise à répondre à la
question : COMBIEN ? Son principe est d'estimer les caractéristiques d'une population à partir d'une
enquête que l'on réalise sur un échantillon (principe de la généralisation statistique) dans le but d’atteindre
les objectifs suivants :
Les études quantitatives reposent sur les principes suivants, dont il est important de souligner les
limites :
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Quant à l’étude qualitative en sciences sociales, elle est considérée comme « une expression qui
couvre l’ensemble des techniques interprétatives qui cherchent à décrire, décoder, traduire et
généralement percer le sens et non la fréquence de certains phénomènes survenant dans le monde social»
(Jodelet : 2003).
II-Résultats et commentaires :
La répartition de notre population cible se présentera donc comme
suit : Tableau 1 : Description de la structure de la population cible :
Individu 1 Homme 30
Individu 2 Femme 46
Individu 3 Homme 42
Individu 4 Homme 28
Individu 5 Femme 26
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Concernant cette analyse nous avons recours à un guide d’entretien, qui contient des
questions ouvertes adressées aux investisseurs étranges au Maroc et dont l’analyse se résume
ainsi :
-C’est un pays où l’investissement est propice pour les petits et grands projets : l’accès est rapide
ainsi que les procédures sont légères.
- Sa stabilité économique.
Ces raisons restent les piliers principaux de la politique d’attraction des IDE. Cependant,
il est temps de chercher d’autres valeurs ajoutées et d’autres idées innovantes.
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2. Comment trouvez- vous le climat de l’investissement au Maroc et est-ce
qu’il favorise l’attractivité des investissements ?
-Tous sont unanimes que le climat est favorable. Cependant, 3 investisseurs interrogés
trouvent des difficultés pour transférer et déposer leur argent.
-Le Maroc est idéalement situé en tant que passerelle entre l’Europe, l’Afrique et le
Moyen-Orient. Il constitue donc une opportunité vers des marchés régionaux et internationaux.
Cet accord quasi-total est attendu, ce qui invite l’Etat marocain à chercher et étudier d’autres
visions et outils déjà adoptés et utilisés par d’autres pays.
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-Il reste encore des défis qui doivent s’améliorer dans l’environnement de l’investissement.
-Elaborer un plan
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Conclusion
Le Maroc est devenu une destination attrayante pour les investisseurs étrangers au cours des
dernières années, en grande partie grâce à sa stabilité politique, à sa position géographique
stratégique entre l'Afrique, l'Europe et le Moyen-Orient, ainsi qu'à ses infrastructures modernes
et son développement économique progressif.
Parmi les entreprises étrangères qui ont récemment investi au Maroc, on peut citer Renault,
Peugeot, Bombardier, Boeing, Siemens, Intel et Microsoft.
En outre, le Maroc a signé plusieurs accords de libre-échange avec des pays d'Afrique, d'Europe
et d'Amérique du Nord, ce qui facilite les échanges commerciaux et renforce l'attractivité du pays
pour les investisseurs étrangers.
Depuis l’avènement du PAS, dans le cadre de sa stratégie d’ouverture et d’intégration dans le jeu
économique mondial, le Maroc a entamé un processus de réformes touchant les domaines
économiques, juridique et institutionnel. Au sein de ces réformes, un intérêt particulier a été
consacré à l’amélioration du climat d’investissement et à l’attractivité de l’économie marocaine
pour l’IDE. Les réformes introduites ont donné leurs fruits. Très peu attractif et n’intéressant pas
les investisseurs internationaux jusqu’à la fin des années 1980, le Maroc est devenu attractif pour
l’IDE. De grandes multinationales, issues des quatre coins du globe, développent leurs
investissements aujourd’hui dans le pays.
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Recommandations
Le cas de la Turquie
Exemption de la TVA:
- Dans le cadre de l’attestation de subvention pour les investisseurs, il existe une exemption de la
TVA pour les machines et équipements achetés en Turquie ou à l’étranger. Pas de TVA à payer
pour ces achats.
Remise d’impôt:
- En Turquie il y a un impôt sur le revenu et sur les sociétés. Le calcul de cette remise se fait
proportionnellement à l’investissement.
Prime et subvention pour les paiements des cotisations sociales (part de l’employé et
l’employeur)
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Références
- « Initiation à la méthodologie de recherche », CHAOUI(Mokhtar), Ed. Afrique Orient, Casablanca,
2009.
- « Guide pratique et dynamique de l’investisseur et du jeune créateur d’entreprise », ELGADI
(Abdelhamid), imprimerie de fédala, Mohammedia’ Maroc.
Webographie :
https://www.policycenter.ma/publications/reinvestissement-des-ide-au-maroc-un-potentiel-
exploiter
https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/investissement-direct-a-l-
etranger-ide.html
https://revues.imist.ma/index.php/JEMED/article/view/15465
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1263
https://www.revuefreg.fr/index.php/home/article/view/267
https://wecount.ma/fr/creer-une-entreprise-au-maroc
Articles de presse:
-https://fnh.ma/article/web-tv/ide-le-maroc-passe-t-il-a-cote-de-l-essentiel
https://ecoactu.ma/reinvestissement-des-ide-au-maroc-un-potentiel-sous-exploite/
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Annexes
Le questionnaire
Dans le cadre de notre formation en « Gestion des Entreprises » au sein de l’école VISA
SCHOOL (Marrakech), nous sommes invitées à élaborer un projet de fin d’études portant sur «
les investisseurs étrangers au Maroc »
Si vous êtes étrangers et vous avez déjà installé un projet au Maroc, auriez-vous l’amabilité de
répondre à ce questionnaire dont nous garantissons la confidentialité et l’anonymat ?
Merci infiniment
2-Nationalité :………………………………………………………………………………………………………………
3-Secteur d’activité :
-Autre :…………………………………………………………………..
1-Lequel des canaux ci-dessous vous a permis le plus d’installer votre projet au Maroc ?
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-Presse marocaine,
-Autre :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
-Autre :……………………………………………………………………………………………………………………………………
3-Au cours de l’accomplissement des procédures visant à créer votre projet au Maroc, votre
interlocuteur principal était :
-Autre :…………………………………………………………………………………..
4-Vous avez passé combien de temps pour avoir l’autorisation pour créer votre projet au Maroc
?
-……………………………………………………………………………………………..
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5- Trouvez-vous que cette période est raisonnable ?
-Oui - Non
-Oui - Non
7-Si C’est non, quelles sont vos reproches concernant ces procédures ? Choix multiple
Autres :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………..
8-Etes-vous satisfait de la Politique d’attraction des investisseurs étrangers au Maroc (Les IDE) ?
-Autres :……………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ;
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-Oui - Non
4-Comment trouvez-vous votre relation avec les institutions financières (banques, Assurances,
Impôts) :
6-Avez-vous déjà prarticipé aux activités menées par les associations (La société civile) ?
-Oui - Non
-Oui - Non
Merci
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Guide d’entretien
Nous sommes des étudiants de gestion des entreprises à l’institut VISA SCHOOL, et dans le
cadre de notre projet de fin d’étude portant sur la politique d’attraction des investissements
directs étrangers, nous avons réalisé ce guide d’entretien qui a pour objectif d’évaluer les
obstacles liés aux investissements directs étrangers au Maroc. Nous vous prions de bien vouloir
répondre aux questions ci -dessous. Merci
3/ Quels sont les obstacles liés à l'attraction des investissements directs étrangers ?
5/ Quelles sont les étapes à suivre pour réaliser un investissement étranger au Maroc ?
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