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ROYAUME DU MAROC ‫المملكة المغربية جامعة محمد األول‬

Université Mohammed 1 er ‫كلية متعددة التخصصات‬


Facultépluridisciplinaire
Nador ‫الناظور‬

Projet de fin d’étude.

En vue de l’obtention du diplôme de licence fondamentale.

Filière :Sciences Économiques et Gestion.

Intitulé :

LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES


DU MAROC ET LA RÉDUCTION DU
CHÔMAGE.

Réaliser par : MOURCHIDI MERYEME.


Code apogée : 02013583

Encadré par : Pr. SABRINE BELQASMI

Annéeuniversitaire : 2022-2023
DÉDICACE :

Je dédie ce travail.

À mes chers parents ma mère et mon père, pour leur patience, et leurs encouragements.

A mes frères, mes grands parents et ceux qui ont partagé avec moi tous les moments

D’émotion lors de la réalisation de ce travail.

À ma famille, mes proches et à ceux qui me donnent de l’amour et de la vivacité.

À tous mes amies qui m’ont toujours encouragé.

Et à tous ceux que nous aimes.


Remerciements.

On remercie dieu le tout puissant de nous voir donné la santé et la volonté d’entamer
et de terminer ce projet

Nous remercions également la FP NADOR de nous offrir l’opportunité de faire ce


travail.

Mon professeur, SABRINE BELQASMI, nous sommes honorés d’être


parmi vos étudiants et d’être sous votre encadrement dans ce projet.

Nos remerciements d’adresse égalements à tout nos professeurs pour leurs générosités
et la grande patience dont ils ont su faire preuve malgré leurs charges académiques et
professionnelles.
Liste des Abréviation:

• PME : petites et moyennes entreprises.


• GE: grandes entreprises.
• TPE: très petites entreprises.
• TPME : très petites et moyennes entreprises.
• PIB: produitsintérieur brut.
• PNB: produits national brut.
• CA: chiffre d’affaires.
• OCDE : Organisation de coopération et de développement économiques.
• BIT: Bureau international du travail
• TIC : intensité de technologies de l’information et des communications.
• OIT : l’Organisation internationale du travail.
• ENSR : École Nouvelle de la Suisse Romande.
• MPME : Micro, Petites et Moyennes Entreprises.
• PMI: Project Management Institute.
• CGEM : La Confédération générale des entreprises du Maroc.
• BTP : Bâtiments et Travaux Publics.
• CRM: Customer Relationship Management.
• CCG : caisse centrale de garantie.
• ANPME : l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise.
• CNSS : la caisse nationale de sécurité sociale.
• NMD : nouveau modèle de développement.
• IS :impôt sur les sociétés
• IR : impôt sur le revenu.
• TVA : la taxe sur la valeur ajoutée.
Liste des figures:

• Figure 01 :définitiond’entreprise
• Figure 02 : Part médiane de l’emploi selon la classe de taille de l’entreprise et le
groupe de revenu des pays‰

• Figure 03 : Part médiane de l’emploi selon la clas se de taille des entreprises et la


région (en pourcentage)

• Figure 04 : Proportion de PME dans le monde, par région (estimation)


• Figure 05 : employé à temps plein dans les PME.
• Figure 06 : Contribution du secteur des PME à l’emploi et au PIB (valeurs médianes)
• Figure 07 : Contribution du secteur informel à l’emploi et au PIB
• Figure 08 : Prédominance des différentes formes d’internationalisation dans les PME.
• Figure 09 : Nombre de petites et moyennes entreprises en Chine de 2012 à 2020 (en
millions).

• Figure 10 : Taux de chômage urbain (%), 2018-2020.


• Figure 11 :Taux de chômage 2021
• Figure 12 : Taux de chômage selon le sexe et l’âge.
• Figure 13 : https://fr.statista.com/statistiques/794420/taux-de-chomage-turquie/
• Figure 14 : Poids dans l’emploi total des TPME, formelles et informelles.
• Figure 15 : répartition des PME par secteur d’activité
• Figure 15 : répartition des PME par secteur d’activité
• Figure 16 : moyenne du CA des PME
• Figure 17 : structure de l’actif en moyenne par secteur.
• Figure 18 : immobilisations incorporelles par rapport aux totales immobilisations.
• Figure 19 : moyenne de stock par rapport à l’actif circulant. Figure 19 :Écart de
trésorerie
• Figure 20 : Taux de chômage selon le milieu : Annuel
• Figure 21 : Taux de chômage selon le sexe : Annuel
• Figure 22 : raisons de participer
• Figure 23 :L’évolution de la défaillance des PME marocaines depuis 2007
• Figure 24 : statut d’activité des entreprises au deuxième semestre 2020.
• Figure 25 : évolution de la situation des entreprises selon leurs statut d’activité entre
avril et décembre 2020

• Figure 26 : répartition des entreprises selon leurs statuts d’activité par catégorie.

Liste des tableaux:


• Tableau 1 : Nombre de PME dans le monde, par région (estimation).
• Tableau 2 : Fréquence des différents types d’internationalisation.
• Tableau 3 : Estimations du chômage urbain en Chine (%)
• Tableau 4 : définition des PME en Turquie.
• Tableau 6 : définition des PME au Maroc.
• Tableau 7 :définitiond’entreprise au Maroc
• Tableau 8 : Poids des TPME dans la valeur ajoutée en 2014 selon les secteurs formel
et informel (en millions Dirhams)

Table des matières :


Introduction générale : ...................................................................................................................... 1
Chapitre I : Les entreprises et la réduction du chômage : ................................................................. 2
Section 1 : Les entreprises : définition, rôles, l’objectif, les missions, classifications. .......................
2.1 La notion de l’entreprise ............................................................................................................. 2

1.1 Définition de l’entreprise: ..................................................................................................... 2


1.2 Rôles de l’entreprise: ............................................................................................................. 3
1.3 Les objectifs de l’entreprise : ................................................................................................ 3
1.4 Les missions de l’entreprise : ................................................................................................. 4
1.5 Les classifications des entreprises : ........................................................................................ 4
2 Les PME : Définition, contribution, proposition, secteur, commerce électronique,
Gouvernement: .................................................................................................................................. 5
2.1 Définition des PME : ............................................................................................................... 5
2.2 Contribution des PME à l’emploi : ......................................................................................... 6
2.3 Proportion de PME dans la population totale des entreprises, dans l’économie informelle et
parmi les entreprises détenues par des
femmes : ............................................................................. 7
2.4 Secteurs des PME: ................................................................................................................. 8
2.5 Les PME vont-elles intervenir dans le commerce électronique ? .......................................... 9
2.6 Que doivent faire les gouvernements ? ................................................................................. 9
Section 2 : Le chômage : définition, taux, types et les
formes : ....................................................... 11

1. Notion du chômage: ................................................................................................................ 11


1.1. définition de
chômage : ............................................................................................................. 11
1.2. .letaux de chômage : ............................................................................................................ 12
➢ La courbe de Philips : .......................................................................................................... 12
1.2. Définition de chômage selon les écoles : ............................................................................... 14
➢ Le concept de chômage à l’école classique : ........................................................................ 14
➢ Le concept de chômage dans l’école keynésienne : ............................................................ 14
➢ Le concept de chômage chez les socialistes néoclassiques et utopiques : .......................... 16
1.3. Les types de chômage :......................................................................................................... 17
➢ Le chômagevolontaire: ........................................................................................................ 17
➢ Le chômagesaisonnier: ........................................................................................................ 17
1.4. Les formes de chômage: ..................................................................................................... 17
➢ Chômage conjoncturel: ........................................................................................................ 17
➢ Le chômage structurel : ....................................................................................................... 17
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage.
FPN

➢ Le chômage frictionnel: ................................................................................................... 17


➢ Le chômage classique : .................................................................................................... 18
2. Dimensions des effets du chômage sur l’économie : ........................................................... 18
2.1. dimension économique : ................................................................................................. 18
2.1 Politiques et procédures de promotion des petites et moyennes entreprises : ................... 20
Chapitre II : Relations liée entre les PME et le chômage. ................................................................ 22
Section 1 : La relation liée entre les entreprises et leurs contributions à la réduction du chômage.
22
1. Les entreprises et la réduction de la pauvreté : ...................................................................... 22
1.1 Les entreprises et la création
d’emplois : .............................................................................. 22
1.2 Les entreprises et l’évolution de
PIB : ................................................................................... 24
2. Les PME et la réalité : .............................................................................................................. 25
2.1 Les PME et
l’internationalisation: ......................................................................................... 25
2.2 Les PME et la
digitalisation : .................................................................................................. 28
➢ Les Bénéfices du Virage Numérique Pour Les
PME .............................................................. 28
➢ Une interaction directe et immédiate avec vos
clients. ........................................................ 28
➢ Une croissance de business
exceptionnelle .......................................................................... 29
➢ La mise en place d'une digitalisation réussie en
entreprise ................................................. 29

Section 2 : l’expérience de PME dans la Chine et la Turquie : ....................................................... 30

1. Cas de la Chine :........................................................................................................................ 30


1.1. Définition de PME en
Chine : ................................................................................................. 30
1.2. Situation actuelle des PME
chinoises : .................................................................................. 31
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage.
FPN

1.3. En termes de croissance


économique : ................................................................................. 31
1.4. Entermed’expansiond’emploi : ....................................................................................
...... 32
1.5. le taux de chômage dans la
Chine : ....................................................................................... 33
1.6. Les projets chinois pour améliorer la situation des
PME : .................................................... 33
➢ La Chine va améliorer le soutien politique des
PME : ........................................................... 34
1.7. L’impact de la crise sanitaire sur les PME
chinoises : ............................................................ 35
2. Cas de la Turquie : .................................................................................................................... 35
2.1. définition des PME en
Turquie : ............................................................................................ 36
2.2. La situation actuelle des PME
Turquie : ................................................................................ 37
2.3. le taux de chômage dans la
Turquie : .................................................................................... 38
➢ Le taux de chômage entre 2010 et
2021 ............................................................................... 39
2.4. les projets Turquie pour améliorer les
PME : ........................................................................ 40
2.5. L’impact de la crise sanitaire sur les PME
Turquie : .............................................................. 41
Chapitre III : Relations liée entre les PME et le chômage état de lieux : cas du Maroc : ..................
43
Section 1 : Les PME et le chômage au Maroc état de lieux : ............................................................ 43
1. Les PME au Maroc: ................................................................................................................. 43
1.1. Définition des PME au
Maroc : .............................................................................................. 43
1.2. La situation actuelle des PME au
Maroc : ............................................................................. 44
1.3. Les PME et la création d’emplois au
Maroc : ........................................................................ 45
1.4. Les PME et le PIB au
Maroc : ................................................................................................. 46
1.5. Importances de la Contributions des TPME à la valeur
ajoutée. ......................................... 46
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage.
FPN

1.6. Les principales formalités de création d’entreprise sont les


suivantes : .............................. 47
1.7. Agence Nationales pour la Promotion de la
PME : .............................................................. 47
1.8. Profil des PME
marocaines: .................................................................................................. 48
2. Le chômage au Maroc : ............................................................................................................ 50
2.1. Définition de chômage au
Maroc : ............................................................................................ 50
2.2. Le taux de chômage au
Maroc : ............................................................................................ 50
2.3. Les jeunes marocains sont hantés par les affres du
chômage : ............................................ 51 Section 2 :L’expériencemarocaines dans
le cadre des PME : .......................................................... 52

1. Les projets marocains pour améliorer les PME : ..................................................................... 52


1.1. Les Efforts de l’Exécutif pour soutenir les
PME : ................................................................... 52
1.2. Création du « Fonds de soutien financier aux très petites et moyennes entreprises
» ....... 54
1.3. Une nouvelle génération de programmes pour la relance des TPME
industrielles. ............. 55
1.4. Le
programmeintilaka : ....................................................................................................
..... 56
➢ En quoi consiste le programme
INTILAKA ? .......................................................................... 56
➢ Quelles sont les conditions d’éligibilité à l’offre
INTILAKA ? ................................................. 57
➢ Quels sont les conditions de l’offre de
financement ? .......................................................... 57
1.5. ProgrammeFORSA: ......................................................................................................
........ 59
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage.
FPN

➢ raisons de
participer : ...........................................................................................................
. 59
➢ Les Conditions
d’Eligibilité : ................................................................................................... 59
➢ L’offre d’accompagnement et de
financement : ................................................................... 59
➢ Méthodologie : ...................................................................................................
................... 59
2. Les difficultés des PME au Maroc : ............................................................................................
61
2.1. Les défi de PME au
Maroc : ................................................................................................... 61
➢ Piloter l’activité et prévoir au mieux les
ventes : .................................................................. 61
➢ Maîtriser les
coûts : ...............................................................................................................
61
➢ Avoir de la visibilité sur les
stocks : ....................................................................................... 61
➢ Améliorer la satisfaction et la fidélisation des
clients : ......................................................... 62
➢ Prospecter pour
vousdévelopper : ....................................................................................... 62
➢ Accompagner la mobilité des forces
commerciales : ............................................................ 62
2.2. Défaillances des PME au
Maroc : .......................................................................................... 62
2.3. L’impact de Covid-19 sur les PME
marocaines : .................................................................... 63
Conclusion: ....................................................................................................................................... 66
Bibliographie: ....................................................................................................................................67
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Introduction générale :

A en lire de nombreux analystes depuis deux décennies, la PME est parée de toutes les
vertus. Dynamisme, réactivité, souplesse, flexibilité. Il est vrai que tous ces traits s’avèrent en
période de crise des atouts majeurs. Cette entreprise à « ambiance conviviale » constitue le
vivier sur lequel toutes les sociétés modernes doivent s’appuyer pour transformer le
capitalisme de masse, héritée du modèle taylorien-fordiste ou le socialisme d’Etat, hérité du
modèle marxiste, en un capitalisme entrepreneurial. La PME, c’est l’entreprise qui investit,
qui embauche, qui innove. En somme, « Small Is beautiful »1

Le domaine de l’entreprenariat consiste pour moi un centre d’intérêt surtout le secteur


des PME et comment peuvent elles réaliser un baisse dans le taux de chômage. Le thème de
ma problématique dans ce projet qui intitulé quel est l’impact des PME sur la réduction du
chômage au Maroc ? N’est pas un sujet de nouveauté mais il y a des nombreuses scientifiques
et chercheurs qui ont déjà le traité mais j’ai essayer seulement de regrouper une partie de c’est
études et recherches…

On peut dire que le chômage est un phénomène économique qui vu le jour après la
grande évolution industrielle dans le monde tandis que les sociétés traditionnelles ne le subit
pas. C’est également devenu un défi majeur et risquée pour tous les pays et aussi pour la
royaume du Maroc qui souffre d’un hausse énorme dans ce taux, les gouvernements sont
toujours dans un recherche pour réduire ou de sortir de la situation de chômage et leur impact,
et parmi les solutions qui presque la plupart des gouvernements l’adapte est celui de la
développement des PME qui concernent comme un acteur principal dans la résoudre de
chômage puisque elle est caractérisé par des nombreux caractéristiques qui l’à rendue capable
d’envisager le chômage à partir de la création des postes de travail.

Les travailleurs sont le moteur de fonctionnement de tous les entreprises ces gens sont
subit de chômage donc pour réduire le chômage il faut d’employés les chômeurs alors il existe
entre les deux un relation interconnecté. Finalement en peut de dire que les PME sont la
baguette magique dans la main des gouvernements contre le chômage.

À partir de ce travail on va mettre en lumière les petites et les moyennes entreprises et


la réduction du chômage. En passant par la relation liée entre les PME et le chômage. Et
arrivant à un dernier lieu de la relation liée entre les PME et le chômage état de lieux (cas du
Maroc).

1 Les PME Olivier Torres.

1
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Chapitre I : Les entreprises et la réduction du chômage :

Section 1 : Les entreprises : définition, rôles, l’objectif, les missions, classifications.

L’entreprise est un agent économique, combinant des facteurs production (capitaux,


travail) en vu de produire des biens et des services sur un marché pour satisfaire les besoins
d’autres agents économiques.

1 La notion de l’entreprise

1.1 définition de l’entreprise :


L’entreprise est un terme qui recouvre une réalité multiple et mal définie. Selon J.F
Soutenain et P. Facet (2006) l’entreprise est « un agent économique qui combine des matières
premières, du matériel, des moyens financiers et des ressources humaines dans le but de
produire des biens et/ou des services » Ces produits sont nécessairement destinés à être
vendus sur un marché de telle sorte que le prix de vente soit supérieur aux coûts. Une
entrepriseestaussi:

Figure 01 :définitiond’entreprise.

➢ Une unité de production : Elle combine des facteurs de production (inputs) pour
produire des biens et/ou des services (outputs), qui seront vendus sur un marché à un
prix supérieur au coût des facteurs.

➢ Un centre de répartition des revenus La richesse créée par l’entreprise est


répartie entre les apporteurs de capitaux, sous forme de dividendes, le personnel sous
forme de salaires et aux administrations (les charges sociales versées aux organismes
sociaux, impôts et taxes versés à l’Etat…)

2
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

➢ Une structure sociale : L’entreprise est une cellule sociale où des personnes
doivent travailler ensemble et collaborer. Sa survie dépend du degré de la contribution
de chaque membre dans l’exercice de sa fonction.
➢ Un centre de décision :Pour survivre dans un environnement devenu de plus en
plus incertain, une entreprise est amenée à prendre des décisions et à faire des choix
en fonction des moyens dont elle dispose afin d’atteindre ses objectifs.

➢ Un système : L’entreprise est un système ouvert en interaction constante avec


son environnement d’où elle importe la matière première, les informations, son
personnel…

L’entreprise est une unité économique dotée d’une autonomie juridique qui combine
des facteurs de production (travail et capital) pour produire des biens et des services destinés
à être vendus sur un marché. 22

1.2 Rôles de l’entreprise :


L’entreprise a essentiellement un rôle social. Elle distribue des salaires, des revenus
aux apporteurs des capitaux et aux préteurs de fonds, des impôts et des cotisations sociales.
En outre, l’entreprise est un facteur de progrès (innovation) et un facteur de développement
économique (création de richesse et d’emploi).1

1.3 Les objectifs de l’entreprise :


L’entreprise a pour objectif de répondre aux questions fondamentales importantes de
l’économie :

- Que produire?

Quels sont les besoins du marché afin de les satisfaire ?

- Pour qui produire?

Quelle est la catégorie des consommateurs ayant exprimé le besoin ?

- Comment produire?

Quelles matières employer, quelles techniques, quels investissements, quelles personnes. ?

2 Sahli FAOUZIA Chapitre 1 : L’entreprise.

3
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

La recherche de la maximisation de profit est un objectif essentiel pour les entreprises.


En dehors de cet objectif, les entreprises cherchent également la croissance et, la pérennité…3

1.4 Les missions de l’entreprise :


En plus de sa mission originale qui consiste à produire, l’entreprise compte aussi plusieurs
autres missions :

 Centre de production :
Pour fonctionner, l’entreprise a besoin de flux d’entrées : les inputs (matières
premières, marchandises, services, capitaux, travail et surtout informations). L’entreprise
transforme ces inputs en outputs (produits finis, marchandises, services, informations). Lors
de cette transformation, l’entreprise crée de la richesse (ajout de valeur aux inputs). Cette
richesse est appelée valeur ajoutée. Pour exister dans un environnement concurrentiel, une
entreprise doit satisfaire ses clients et générer un profit (ou bénéfice), c’est-à-dire réaliser un
chiffre d’affaires supérieur à la somme de ses coûts (salaires et charges, achats, frais de
fonctionnement, amortissements des investissements, impôts et taxes, etc…)

➢Centre de répartition des richesses :

Rémunération directe : Rémunération du capital (profit) et Rémunération du travail


(salaires) Rémunération indirecte (taxes et impôts) : Rémunération des services financiers et
les impôts. Donc une réaffectation de cette richesse pour l’intérêt public (école, hôpitaux,
infrastructures, …)

 Organisationsociale :

Plusieurs personne travaillent dans l’entreprise. Ils entretiennent, au sein de l’entreprise,


des relations et des rapports organisés suivant une organisation hiérarchisée.

 Centre de décision :

Toute entreprise est amenée à prendre des décisions pour fonctionner normalement
(Investir, produire, vendre, …) Ces décisions sont localisées dans un centre de pouvoir
(La direction) qui a besoin des informations en provenance de son environnement
3 ECONOMIE ET ORGANISATION DES ENTREPRISES Mme A.DIANI .

4
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

(Fournisseurs, clients, …) afin de prendre des décisions. 4

1.5 Les classifications des entreprises :


 Classement selon des critères économiques :
• Classement selon la nature de l’activité :

L’entreprise peut exercer plusieurs activités qu’on peut les regrouper en 4 secteurs : Le
secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire et le secteur quaternaire.

• Classement selon les objectifs poursuivis :


On distingue deux grands types d’objectifs qui peuvent être poursuivis :Les objectifs
lucratifs, les objectifs non lucratifs.

• Classementselon la taille :

On distingue les petites, les moyennes et les grandes entreprises : Les petites et
moyennes entreprises : d’une façon générale une entreprise est petite si elle n’emploie plus de
dix personnes et moyenne si son personnel ne dépasse pas cinq cent salariés. Les grandes
entreprises : elle se compose généralement de plusieurs usines, automatise de plus en plus sa
production et fabrique les biens en série, le capital est très important et le nombre d’employés
dépasse 500.1

 Classement selon des critères juridiques :

Ces critères juridiques permettent d’apprécier l’indépendance de l’entreprise Vis-à-vis de


l’État et des autres entreprises : secteur privé, secteur public, secteur mixte.3

2 Les PME : Définition, contribution, proposition, secteur, commerce électronique,


gouvernement :

2.1 Définition des PME :


La définition des PME varie souvent d’un pays à l’autre et se fonde généralement Sur
le nombre de salariés, le chiffre d’affaires annuel ou le total de bilans de l’entreprise. Selon la
définition la plus courante, les microentreprises comptent de 1 à 10 salariés, les Petites

4 Economie et organisation des entreprises Dr ACHELHI HICHAM.

5
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

entreprises de 10 à 100 et les entreprises de taille intermédiaire de 100 à 250. Sauf précision
contraire, est considérée comme une PME aux 5fins du présent rapport Toute entreprise de
moins de 250 salariés, quel que soit son statut juridique (entreprise Familiale, individuelle ou
coopérative) et qu’elle soit formelle ou informelle. Par Commodité, le terme PME est utilisé
d’un bout à l’autre du rapport sauf lorsqu’une Différenciation par soussegments s’impose. 4

2.2 Contribution des PME à l’emploi :


La contribution des PME à l’emploi est analysée dans l’étude d’Ayyagari et coll. Qui
combine différentes vagues de l’enquête de la Banque mondiale auprès des Entreprises . Cette
étude, qui regroupe des données concernant 99 pays pour la période Allant de 2006 à 2010,
est de ce fait la plus complète jamais réalisée à ce jour. Toutefois, Elle couvre seulement le
secteur privé non agricole de l’économie formelle et n’englobe Pas les microentreprises. Par
conséquent, beaucoup de PME ne sont pas prises en compte Dans l’analyse présentée ici . Le
BIT et l’Agence allemande de coopération Internationale (GIZ) Ont analysé à leur tour les
données d’Ayyagari et coll. Pour Déterminer la part de l’emploi des PME dans les pays en
développement. Il ressort que Les PME représentent une importante part de l’emploi dans tous
les pays, Indépendamment du groupe de revenu du pays et de la région , et Que cette part est
particulièrement élevée dans les pays en développement. La part Médiane de l’emploi des
PME est de 67 pour cent. Les donnéesn’ont pas étéDésagrégées par grand secteur.4
Figure 02 : Part médiane de l’emploi selon la classe de taille des entreprises et le groupe

derevenu des pays (en pourcentage)


Figure 03 : Part médiane de l’emploi selon la classe de taille des entreprises et la région
(enpourcentage)
5Les petites et moyennes entreprises Et la création d’emplois décents Et productifs Conférence Internationale
Du Travail104e Session, 2015.

6
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Les données confirment aussi que la part de l’emploi des PME est majoritaire dans les
pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
L’étude d’un échantillon de 18 pays de l’OCDEmontre que les PME, y compris les

microentreprises, représentent 63 pour cent de l’emploi total, alors que cette part est de 37 pour
cent pour les grandes entreprises.

2.3Proportion de PME dans la population totale des entreprises, dans l’économie informelle
et parmi les entreprises détenues par des femmes :
Les PME représentent plus de 95 pour cent de toutes les entreprises des pays de
l’OCDE. Leur nombre à l’échelle mondiale se situe entre 420 et 510 millions dont 9 pour cent
(à l’exclusion des microentreprises) sont dans le secteur formel et 80 à 95 pour cent dans des
pays à faible revenu et à revenu intermédiaire (figure 2.3 et tableau 2). Selon des statistiques
établies par le BIT sur la base de données provenant de 40 pays et limitées à l’emploi non
agricole, environ 375 millions de personnes ont un emploi informel (29 pour cent de femmes
et 71 pour cent d’hommes). Sur ce nombre, 156 millions sont des travailleurs indépendants
dans l’économie informelle et font partie des entreprises informelles (34 pour cent de femmes
et 66 pour cent d’hommes). Malgré le manque de données détaillées sur les entreprises
informelles 8 et les définitions différentes de l’informalité, il est incontestable que le nombre
d’entreprises informelles est élevé et que celles-ci constituent une forte proportion des PME.
Dans certains pays en développement, les PME informelles sont beaucoup plus nombreuses
que les entreprises formelles de même taille. L’Inde, qui est l’un des rares pays qui dispose de
données fiables sur les entreprises informelles, signalait en 2007 l’existence de 17 PME non
enregistrées pour une PME enregistrée. 4

Figure 04 :Proportion de PME dans le monde, par région (estimation)

7
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Tableau 1 : Nombre de PME dans le monde, par région (estimation).

2.4 Secteurs des PME :


La plupart des emplois dans les PME se situent dans le secteur tertiaire, qui représente
aujourd’hui plus des deux tiers de l’activité économique et de l’emploi dans les pays de
l’OCDE. Les petites entreprises se rencontrent particulièrement dans le commerce de gros et
de détail, l’hôtellerie et la restauration, les communications et les services aux entreprises, et
le bâtiment. Elles représentent aussi un fort pourcentage des entreprises manufacturières dans
de nombreux pays de l’OCDE et au moins la moitié de l’emploi de ce secteur. Les petites
entreprises sont de plus en plus présentes dans les secteurs à forte intensité de technologie –
technologies de l’information et des communications (TIC) et biotechnologie.

Les PME sont prédominantes dans le vaste sous-secteur stratégique des services aux
entreprises, qui comprend les logiciels et le traitement de l’information, la recherche et le
développement, la commercialisation, l’organisation des entreprises et la valorisation des
ressources humaines. L’externalisation de plus en plus généralisée de ces services par les
grandes entreprises manufacturières, conjuguée aux nouvelles technologies qui ont permis aux
PME de gagner des niches de marché, ont entraîné ces dernières années une croissance
annuelle de 10 % de ces services fondés sur les connaissances. La taille moyenne des sociétés
qui assurent ces services stratégiques aux entreprises est une fraction de la taille moyenne des
entreprises du secteur manufacturier ou de l’ensemble de l’économie, ce qui montre bien
l’importance des PME dans ce domaine.65

6Synthèses de l’OCDE Les petites et moyennes entreprises : force locale, action mondiale.

8
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

2.5 Les PME vont-elles intervenir dans le commerce électronique ?


L’avènement du commerce électronique par Internet offre aux PME des Possibilités
considérables d’expansion de leur base de clientèle, de pénétration de nouveaux marchés et de
rationalisation de leur activité. Les petites entreprises peuvent utiliser le commerce
électronique pour adapter leurs produits et services à la demande, gérer l es processus
d’approvisionnement et les stocks et réduire le délai entre la commande et la livraison. Elles
intègrent généralement les technologies plus lentement Que la moyenne des Entreprises, et
c’est le cas aussi pour Internet, peut-être en raison des obstacles internes qui subsistent à
l’adoption par les PME du commerce électronique, notamment leur connaissance insuffisante
de la complexité des opérations électroniques, le manque de compétences en la matière et
l’importance de l’investissement initial nécessaire pour mettre au point une stratégie de
commerce électronique viable. D’autres obstacles à l’adoption par les petites entreprises du
commerce électronique sont externes, notamment les problèmes d’accès à l’infrastructure et
de coût. Il faudra que les gouvernements des pays de l’OCDE continuent de libéraliser les
marchés des télécommunications et assurent la compétitivité de l’infrastructure, des prix et des
services en matière de TIC. D’autre part, la difficulté de se faire une réputation et d’acquérir la
confiance des consommateurs rend les PME plus vulnérables que les grandes entreprises aux
problèmes d’authentification et d’homologation, de sécurité et de confidentialité des données,
et de règlement des litiges commerciaux. Si l’on veut assurer un environnement efficace pour
le commerce électronique, il faudra prendre en compte les besoins particuliers des PME.
Malgré tous les obstacles existants, il s’est créé un nombre impressionnant de start-ups pour
opérer sur les marchés électroniques et des petites entreprises existantes se convertissent-elles
aussi au commerce électronique – cela montre bien le potentiel des PME dans ce domaine.5

2.6 Que doivent faire les gouvernements ?


Compte tenu du rôle des PME dans la restructuration de l’économie, il faut avant tout
que les gouvernements favorisent l’entreprenariat, facilitent la création et le développement
des entreprises et améliorent l’accès au capital-risque et autres formes de financement. C’est
dans cette perspective que les gouvernements ont entrepris de favoriser le développement de
marchés secondaires des valeurs, afin de faciliter l’entrée et la sortie des investisseurs de

capital-risque ; d’alléger la fiscalité des plus-values en capital Et autres Dividendes ; de


faciliter le développement des stock-options dans les petites entreprises. Ils encouragent aussi
les réseaux qui rapprochent petites entreprises et investisseurs potentiels. La réduction des
charges administratives qui pèsent sur les petites entreprises peut être l’un des principaux

9
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

moyens de stimuler l’entreprenariat. Des réglementations conçues pour les grandes


entreprises, avec leur cortège d’obligations, créent des difficultés pour les PME. Le coût,
l’importance et la complexité des formalités à remplir et le fait que la réglementation
économique interdit certaines activités constituent pour elles les charges les plus lourdes. Les
pays ont entrepris de réduire les formalités et la charge administrative, de simplifier les
procédures et de réduire les coûts qu’elles impliquent pour les PME, notamment en créant des
« guichets uniques ». Mais dans le même temps, du fait de leur relativement faible pouvoir de
négociation et de leur peu de liquidité, les PME ont besoin de cadres réglementaires qui
garantissent la fiabilité des transactions et fixent les règles du jeu de l’économie.
L’encouragement aux regroupements d’entreprises peut aussi améliorer les performances et la
compétitivité des PME. Les petites entreprises qui travaillent en groupe peuvent acquérir les
mêmes avantages que les grandes entreprises tout en conservant le bénéfice de la
spécialisation et de la souplesse. Les pouvoirs publics locaux, régionaux et nationaux peuvent
favoriser les liens entre petites entreprises en mettant en place des cadres de partenariat
public/privé et interentreprises. Leur rôle est en général indirect et consiste à aider au
développement des compétences et à dégager des moyens, tout en éliminant les contraintes
qui s’opposent à une plus forte interaction entre les entreprises.

Pour mettre en œuvre ces initiatives et ces réformes en faveur des PME, les gouvernements
mettent en place des plans d’action et des services spécialisés. Dans la plupart des pays de
l’OCDE, des services ou organismes spécifiques sont chargés de promouvoir le
développement des petites entreprises en fournissant des capitaux, en réformant les pratiques
budgétaires, en réduisant la charge administrative, en assurant des formations, notamment en
matière de gestion, en améliorant la diffusion des informations et l’accès aux marchés. Les
programmes qui visent à accroître la base technologique des PME comprennent des crédits
d’impôt pour la recherche et le développement, des prêts ou des subventions pour des activités
innovantes, et des dispositifs de diffusion des technologies. Parallèlement, davantage de pays
de l’OCDE adoptent une « culture de l’évaluation » et procèdent régulièrement à l’examen des
programmes en question afin d’en vérifier l’utilité et l’efficacité. L’évaluation des
programmes conçus pour les PME est indispensable pour en justifier le coût et aider à
concevoir les programmes futurs.
Le problème du renforcement des conditions propres à assurer la compétitivité des PME ne se
limite pas aux organismes spécifiquement chargés des PME : la mise en place d’un cadre
réglementaire, juridique et financier propice à la création et au développement des petites
entreprises dépend de tout un éventail d’institutions publiques de tous niveaux – local,
régional, national et international.5

10
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Section 2 : Le chômage : définition, taux, types et les formes :

Le chômage est un phénomène que l’on retrouve dans la plupart des sociétés humaines
du passé et du présent, et pratiquement aucune société humaine à travers les âges n’est
dépourvue de ce phénomène ou problème d’une manière ou d’une autre.

1. Notion du chômage :

1.1. Définition de chômage :


Selon la définition de l'Organisation Internationale du Travail, le chômeur est tout
être humain qui est capable et désireux de travailler et qui le recherche et l'accepte au
salaire en vigueur, mais en vain. Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de
chômeurs et la population active totale Il est difficile de le calculer avec précision en
raison de la différence du pourcentage de chômeurs selon le milieu (urbain ou rural), le
sexe, l'âge, le type d'éducation et le niveau d'éducation. Grâce à cette définition, il devient
clair que tous ceux qui ne travaillent pas peuvent être considérés comme chômeurs, nous
trouvons donc la permission Les deux (étudiants, étudiants, handicapés, personnes âgées,
retraités, ceux qui ont perdu l'espoir de trouver du travail et ceux qui ont besoin d'un
travail) ne peuvent pas être considérés comme chômeurs.

Le concept de chômage est vu par certains économistes comme l'incapacité


d'absorber ou d'utiliser les énergies ou les services humains offerts sur le marché du
travail, qui dépend de l'offre et de la demande, et qui est affecté par les décisions des
employeurs et des travailleurs et les réglementations imposées par sur le marché du
travail, ces décisions convergent avec les décisions de ceux qui ont besoin des services des
individus. Le chômage dans ce sens signifie la non-utilisation des forces humaines qui
dépendent dans leur vie entièrement du salaire, c'est-à-dire de l'évaluation des autres
malgré leur liberté légale, de sorte que le chômage peut être divisé en deux groupes :
➢ Le chômage est dû à l’incapacité de travailler en raison d’un handicap physique ou
mental, par exemple, et le chômage est dû à la réticence à travailler Pour des raisons
psychologiques ou sociales.

➢ Chômage malgré l’existence de filières de travail, mais il est dû à une faible ou


mauvaise organisation du marché du travail, et le chômage est dû à l’absence de Les
domaines de travail, c’est-à-dire l’incapacité des hommes d’affaires à trouver des

11
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

opportunités d’emploi, et cela peut être dû à de nombreuses raisons liées aux


conditions économiques, politiques, sociales ou autres.

Pour cette raison, le chômage est une caractéristique du système de marché et est
lié à sa structure, et son ampleur dépend de l’efficacité des hommes d’affaires et des pays
représentés dans leurs politiques à éliminer le chômage et à réduire ses effets en temps
opportun. Dès lors, la plupart des économistes de ces systèmes admettent que le chômage
est le prix que ces sociétés paient pour l’intérêt des régimes à maintenir la liberté du
marché du travail, car il est considéré comme le prix de la liberté et de l’élimination de
l’esclavage, de la servitude et de la féodalité.

Le chômage peut également être défini comme l’arrêt forcé d’une partie de la
population active dans l’économie du travail avec le désir et la capacité de travailler. Par
population active, on entend le nombre de personnes capables et désireuses de travailler, à
l’exclusion des enfants (de moins de dix-huit ans), des personnes âgées.76

1.2..le taux de chômage :


Le taux de chômage exprime la part des chômeurs dans la population active âgée de 15
Ans et plus. Ce taux est obtenu par le rapport de l’effectif des chômeurs celui des actifs âgés
de 15 ans et plus. Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et la
population active (occupée plus chômeurs). 8

Taux de chômage =

➢La courbe de Philips :


Dans les années 1960, l’économiste Edmund Phillips affirmait que Sur l’existence
d’une relation négative entre la stabilité de l’inflation et le chômage, et une telle courbe

Appelée (courbe de Phillips) Cette relation a été confirmée par de nombreuses données.
Cela signifie que le choix de politique économique se situe entre une baisse des taux de
chômage et une baisse de l’inflation avec une augmentation de la demande par le biais des
politiques fiscales et monétaires Le chômage peut être réduit et augmenté Les prix une
fois, c’est-àdire une augmentation du taux d’inflation, selon la courbe de Phillips Les
critiques adressées à Phillips à cet égard comprenaient les points suivants :
7Étude de recherche sur Chômage Introduction à l’Arabe Open Academy Au Danemark Pr Dr Walid Naji AlHayali.
8 Terminologie économique prof Nadir El BOUBKARI.

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Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

- La courbe de Phillips est une relation purement statistique.


- Il n’y a pas de lien clair entre les théories microéconomiques et le
comportement des entreprises individuelles et des familles. Il n’y avait pas de
théorie du chômage minimum possible.

- Il est généralement admis que le taux de chômage ne peut pas tendre vers le
point zéro, et il n’y a pas de concept clair à partir duquel le niveau de chômage
est compatible avec l’équilibre du marché du travail.

À la fin des années 1960, Phelps a remis en question les conceptions antérieures sur la
relation entre l’inflation et le chômage et a admis que l’inflation ne dépendait pas du chômage
mais aussi des attentes des entreprises et des travailleurs en matière d’augmentation des prix et
des salaires. Il a formulé son premier modèle, connu sous le nom de (attentes). – Une
augmentation de la courbe de Phillips augmentée des attentes (ce qui signifie qu’une
augmentation du chômage d’un point de pourcentage entraîne une augmentation de l’inflation
anticipée qui entraîne une augmentation de l’inflation réelle d’un point de pourcentage. Cette
hypothèse a reçu un soutien important dans la recherche empirique avec la possibilité que
l’effet de l’inflation sur les attentes d’inflation réelle Il peut être inférieur à des taux
d’inflation très bas.

La sévérité du chômage, ses conséquences et ses effets sur le système capitaliste ont
poussé un grand nombre de penseurs de différentes écoles d’économie politique à tenter de
l’analyser, de l’expliquer et de mettre en lumière ses répercussions sociales et politiques. Dans
l’analyse. Pour que ces écoles soient le support intellectuel et idéologique des classes sociales
qui voulaient s’imposer économiquement et politiquement, et pour tenir à ces positions et
théorisations dans le concept de chômage, il a fallu s’arrêter un peu à chacune de ces écoles
pour pouvoir former un cadre d’une brève compréhension de ces écoles dans leur vision de la
question du chômage et de ces écoles. 6
1.2. Définition de chômage selon les écoles :

➢Le concept de chômage à l’école classique :


Du point de vue de l’économie politique classique, il interprète le chômage comme le
courant idéologique qui exprime très clairement les intérêts et la conscience de la classe
bourgeoise porteuse du projet capitaliste industriel à la fin du XVIIe siècle, et il connaît ses
premiers balbutiements avec la écrits de William Petty (1623-1685) pour atteindre son apogée
avec les travaux d’Adam Smith (1790-1723) et de David Ricardo (1772-1823), les pionniers
de l’économie politique classique furent les pelles les plus importantes ciblant l’école

13
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

mercantile / mercantilisme et les théoriciens les plus éminents de la bourgeoisie industrielle


montante, en particulier en Angleterre.

Les classiques ont souligné une grande importance pour les dimensions sociales et
politiques dans l’analyse du phénomène économique, liant dans leur analyse le problème du
chômage au problème démographique, à l’accumulation de capital, à la croissance
économique et à la capacité productive de l’économie nationale.3 »L’économie politique n’est
pas une enquête sur la nature de la richesse et ses causes, mais plutôt une étude des lois qui
aident à répartir la production de l’industrie entre les classes qui participeront à sa formation.
» Les fondements de la pensée économique classique reposaient sur sur les points suivants :

- L’assujettissement de l’économie à des lois strictes, objectives, naturelles,


indépendantes de la conscience et de la volonté des gens.

- La liberté économique (liberté de commercer, liberté de travailler, liberté de


contracter) à travers leur slogan proéminent « Let itwork… let itpass ». Il s’agit
de limiter l’ingérence de l’État ou de toute autre partie comme les syndicats.

- Rejeter le monopole en préservant la pleine et libre concurrence dans un


appareil de marché efficace capable de surmonter ses erreurs Et ses problèmes
automatiquement et naturellement, c’est lui qui détermine les quantités de
production et les formes de répartition du produit total, ainsi que les prix, le
volume de production, les salaires et tout défaut encouru par ce qu’on appelait
l’homme économique parmi les classiques.

➢Le concept de chômage dans l’école keynésienne :


« Vous avez vu les anciens vendeurs d’obligations sur les trottoirs essayer de
vendre des pommes, tandis que les anciens employés parcouraient les quartiers pour
gagner de l’argent en cirant et en essuyant les chaussures. Les chômeurs et les sans-abri
ont accueilli favorablement l’arrestation pour vagabondage pour se réchauffer et se nourrir
en prison.

Plus d’un cent ouvriers américains ont demandé du travail en Union soviétique. Avec ce
sombre tableau, Shannon résume la crise économique étouffante que la société américaine
a connue, les conditions qui annonceront la naissance d’une des plus importantes écoles
économiques, l’école keynésienne.

14
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Jamais dans l’histoire des cinquante dernières années les revenus des gens ne se
sont détériorés comme ils l’ont fait dans cette crise, qui n’a pas maintenu les salaires des
employés, des personnes à revenu fixe et des agriculteurs, des revenus rarement touchés
ou pas du tout touchés lors des crises précédentes. . Cette phase de crise a entraîné des
transformations fondamentales du rôle de l’État, qui devait auparavant, sous la pression
des classiques et du néoclassique – absolument neutre – se transformer en un intervenant,
contrairement à la perception capitaliste qui accorde une grande importance au marché
L’approche de Franklin Roosevelt, connue sous le nom de New Deal, s’est concentrée sur
le public pour augmenter la demande globale, et cette politique a eu des effets positifs sur
la baisse des taux. Chômage et pauvreté aux Etats-Unis d’Amérique mais aussi en
GrandeBretagne et en Allemagne avec la montée du nazisme et sa tendance aux grands
travaux et à l’armement massif.

Keynes a émergé au milieu de cette intervention internationale dans les affaires


économiques d’une manière sans précédent, sa théorie tendait donc à justifier et à
théoriser cette intervention, car il ressort clairement des écrits de Kinsema que le rôle de
l’État est important pour établir un équilibre pour le capitalisme. Système et contredisant
ainsi la thèse classique et néo-classique. Keynes a mis l’accent sur l’importance de la
demande globale effective, qu’il divise en demande de biens de consommation d’une part,
et demande de biens d’investissement d’autre part, et c’est cette demande qui détermine la
taille de l’offre globale et donc la taille de la production, les salaires et l’emploi. De ce
fait, le chômage est la contrepartie objective de la faiblesse de la demande globale
effective.

Pour l’éliminer, il faut développer la demande globale effective. Pour atteindre l’équilibre
du revenu national, il a fallu que Keynes égalise l’épargne à l’investissement en dérivation
logique des équations suivantes :

➢Le concept de chômage chez les socialistes néoclassiques et utopiques :


Les actions des économistes humains sont intervenues dans le sillage des effets
dévastateurs du capitalisme industriel sur le plan humain, où les manifestations de la misère,
de la pauvreté, du chômage, de la prostitution et de la criminalité se sont propagées, de sorte
que la marginalisation sociale a augmenté et que l’Europe est revenue aux pratiques de

15
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

l’esclavage. Et l’exploitation inhumaine de la classe ouvrière, mais même les enfants n’étaient
pas exclus de la machine barbare de l’économie capitaliste industrielle.

On peut dire que les travaux de William Thompson (1833-1782), John Gray
(18501799) et Thomas Hodgesin (1869-1778), respectivement, ont étudié les principes de la
répartition des richesses les plus propices au bonheur humain par William Thompson en 1824
et « The Punishment of Labor » de 1827 A.D. – The Social Order, A Treatise on the Principle
of Exchange for John Gray of 1831 A.D. et the Defence of Labor de Thomas Hodgskin de
1825 A.D. Les premiers fondements théoriques qui ont construit.

Sur elle Marx la plupart de ses idées et perceptions sur le système capitaliste Les
économistes humanistes se sont concentrés sur le fait que le chômage est le résultat objectif de
la domination des propriétaires terriens et des capitalistes sur les moyens de production et
donc de la domination de la valeur qui est le produit de le travail des forces humaines (travail),
alors que les propriétaires des moyens de production ne sont que des groupes parasites en
marge de la production Elle ne cherche qu’à contrôler la plus-value et à développer les profits
en réduisant les coûts de production, notamment en licenciant la main-d’œuvre ou en
l’exploitant horriblement Ainsi, ils croyaient, avec un groupe de penseurs économiques, que la
classe ouvrière avait le droit de comprendre les mécanismes de l’économie politique afin de
comprendre les mécanismes de l’exploitation et ainsi organiser ses rangs pour affronter le
capitalisme, ce qui fut réalisé en année 1825 après JC. En Grande-Bretagne, la première loi a
été promulguée pour légiférer sur la création de syndicats.

Qu’est-ce que l’économie politique, car cette situation a permis une amélioration
relative des aspects sociaux de la classe ouvrière en plus des formidables progrès
technologiques que le monde connaissait à l’époque (téléphone, électricité, voiture…etc). Au
terme de cet état des lieux des perceptions néoclassiques, il nous apparaît clairement que cette
école n’a pas accordé une attention particulière à la question du chômage, en raison de sa
nature conservatrice, qui croyait au plein emploi de l’économie. 6
1.3. Les types de chômage:

➢ Le chômagevolontaire :
Le chômage volontaire correspond aux chômeurs ne souhaitant pas intégrer le marché
du travail du fait d’un niveau de salaire trop faible proposé par les employeurs. Ces
chômeurs ont les qualifications nécessaires pour trouver un emploi mais ne veulent
tout simplement pas travailler.

16
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

➢ Le chômagesaisonnier :
Le chômage dont la variation est lié aux saisons. Pendant l’été, Par exemple, l’offre
de travail augmente dans certains domaines (tourisme). Les économistes corrigent le
taux de chômage des fluctuations du chômage saisonnier. Le chômage naturel est un
chômage auquel va tendre l’économie à long terme.7

1. 4.Les formes de chômage :


La situation des chômeurs est très différente suivant le type de chômage qui les touche.

On distingue 4 formes de chômage différentes :

 Chômageconjoncturel :
Le chômage conjoncturel est un chômage économique dû à une insuffisance de la
demande globale. Une baisse de la demande globale (la consommation des ménages,
les investissements, …) conduit les entreprises à avoir un stock de produits non désiré
et à réduire leur production et leur investissement ; cela peut conduire à des
licenciements et/ ou des délocalisations.

 Le chômagestructurel :
C’est l’absence durable d’emplois sur le marché du travail. Ce type de chômage est la
conséquence des mutations de l’économie. En effet, l’offre d’emplois se modifie en
raison principalement des changements technologiques. Face à ces modifications, un
grand nombre de travailleurs se trouve en inadéquation avec les offres du marché de
l’emploi et les qualifications demandées.

 Le chômagefrictionnel :
C’est le temps que va mettre une personne pour retrouver un nouvel emploi (période
intermédiaire entre deux emplois).
 Le chômageclassique :
Il correspond généralement à des personnes qui ne parviennent pas à trouver un emploi,
en raison du nombre de demandeurs d’emploi.7

2. Dimensions des effets du chômage sur l’économie :


Le chômage peut être décrit comme une maladie qui coule dans les veines et le sang
des économies mondiales. Si une économie dans le monde est affectée par des taux élevés

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Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

dépassant 5 % de la force humaine totale travaillant dans une société, on peut dire que les
étapes et des symptômes de déclin ont commencé à apparaître sur le corps de l’économie et en
augmentant ce pourcentage à des taux ou à des niveaux, cela aura sans aucun doute des effets
néfastes sur la santé de l’économie de ce pays. Cela oblige les politiciens et les penseurs
économiques à se placer devant ces phénomènes pour les étudier et analyser leurs causes afin
de choisir le remède et la panacée. On peut toujours dire que la prévention vaut mieux que le
traitement et qu’elle est plus économique que le traitement en soi, ce qui pousse tous ceux qui
ont un rapport direct ou indirect à la vigilance et à prêter attention à tout défaut ou déviation
dans le processus de développement économique. Cette sécurité

La situation économique est le reflet naturel de la sécurité du reste des secteurs


productifs et autres services, en d’autres termes, la solidité de la situation économique reflète
le degré d’intégration et d’harmonie entre les composantes fondamentales de toute société
face à la terre, comme la composante sociale, la composante politique et la composante
économique.

C’est pourquoi nous devons tirer la sonnette d’alarme lorsque nous constatons que les
indicateurs du chômage prennent une tendance à la hausse, et nous devons rassembler et
motiver la détermination pour faire face à de telles crises. Afin de comprendre la gravité du
chômage, nous avons décidé d’étudier les effets du chômage sur les principaux piliers et
composantes de toute société, développée ou en développement. A cet effet, nous traiterons
ces effets selon le contexte suivant : 6

2.1dimension économique :
Le professeur Ludwig Vos Mises dit : Vous devez vous rappeler qu’il n’y a pas de
miracles dans les politiques économiques. Vous avez lu dans de nombreux

Journaux et sermons sur le soi-disant « miracle économique allemand » et sur le fait


que chaque pays peut traverser un miracle similaire de progrès économique, malgré mon
insistance à dire que l’essor économique ne vient pas d’un miracle, mais qu’il découle de
l’application de politiques économiques saines. Le gouvernement doit veiller non pas sur le
peuple lui-même, mais sur les conditions qui permettent aux personnes, aux producteurs, aux
commerçants, aux travailleurs, aux hommes d’affaires, aux épargnants et aux consommateurs
de poursuivre leurs objectifs en toute paix. Si le gouvernement fait cela et rien de plus, le
peuple pourra prendre soin d’eux-mêmes bien mieux que le gouvernement ne peut le faire.

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Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Le chômage a de nombreux effets économiques et sociaux. Le chômage entraîne les phénomènes


suivants :

▪ Le chômage conduit à critiquer la sécurité économique, car le travailleur perd son


revenu, et peut-être son seul, ce qui l’expose à la douleur de la pauvreté et de la
privation et sa famille.

▪ Le chômage entraîne des souffrances sociales, familiales et psychologiques dues


à la privation et à la faiblesse des revenus.

▪ Le chômage pousse les individus à abuser de l’alcool et des drogues, provoquant


dépression et aliénation interne.

▪ Le chômage pousse les individus à s’engager dans la violence, le crime et


l’extrémisme.

▪ Le chômage entraîne un gaspillage de la valeur du travail humain et la perte du


produit national du pays.

▪ Le chômage entraîne une augmentation du déficit budgétaire public en raison des


versements de l’État aux chômeurs (Fonds de soutien au chômage). -Le chômage
entraîne une réduction des niveaux de salaires réels.

▪ Le chômage entraîne une diminution de la formation totale de capital et du PIB,


ce qui entraîne au fil du temps une diminution PIB par habitant.

▪ Le chômage paralyse la vie dans certains secteurs productifs car les travailleurs
ont parfois recours aux grèves et aux manifestations.

▪ Le chômage pousse de nombreuses compétences scientifiques et une grande


partie des personnes instruites à émigrer à l’étranger à la recherche de sources De
nouveaux revenus pour améliorer leur niveau de vie et répondre à leurs
aspirations personnelles qui ne peuvent être réalisées dans leurs sociétés pleines
de chômeurs. Là où le chômage a contribué à faire de l’immigration et des
voyages à l’étranger un rêve dans l’esprit de nombreux jeunes, et les statistiques
indiquent qu’auAu cours des 15 dernières années, de plus en plus de personnes
traversent les frontières à la recherche d’une vie meilleure Au début du XXIe
siècle, une personne sur trente-cinq dans le monde vit en tant qu’immigrant, et si
nous rassemblons tous les immigrants en un seul endroit, ils seront le cinquième
pays du monde en termes de population. Les experts estiment également que ce
que les États-Unis gagnent grâce à la fuite des cerveaux représente la moitié de

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Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

ce qu’ils fournissent en prêts et en aide aux pays en développement et à la


Grande-Bretagne.56%, comme pour le Canada, le retour qu’il gagne est trois fois
le montant de l’aide qu’il fournit pour le tiers monde.20).

▪ Le chômage entraîne la création de déséquilibres majeurs dans le concept de


citoyenneté et de lien à la patrie, où la mauvaise compréhension prévaut si elle
n’est pas La patrie est capable de me soutenir ou de me protéger, alors pourquoi
est-ce que je lui appartiens ?

À partir de là, nous examinons les politiques économiques saines qui doivent être
adoptées pour que la société puisse continuer sur la voie du développement et du progrès et
atteindre des taux de croissance économique qui donnent à la politique de développement plus
d’opportunités pour passer d’une politique purement de développement à la réalisation de
l’objectif facteur de durabilité qui garantit à l’économie tous les éléments nécessaires pour
assurer la croissance économique et dans des proportions raisonnables. Il n’est pas possible de
laisser la corde à l’occident, comme dit le proverbe, au secteur privé en prenant seul
l’initiative sans contrôles et lois qui limitent ses ambitions et le nourrissent vers la politique de
développement souhaitée, et la main du public Le secteur public ne peut être ainsi libéré sans
la présence du facteur concurrence par le secteur privé et le contrôle de la qualité pour que le
secteur public puisse continuer à se développer Et la ruée vers l’avant sous l’égide du
développement et de l’amélioration de la qualité de la production. Ainsi, suivre des politiques
économiques saines permettra à l’économie de renforcer ses opportunités de croissance et de
stabilité, même en cas de crise.6

2.1Politiques et procédures de promotion des petites et moyennes entreprises :


Si la rentabilité est ce qui régit le travail de ces entreprises privées, elles peuvent aussi
travailler à la lumière d’un accord et d’un consensus mondiaux et explorer de nombreuses
opportunités. Il est important de développer des stratégies d’entreprise, qu’elles soient
publiques ou privées, pour le développement, et s’il existe des modèles d’échec de
nombreuses entreprises, quel que soit leur nom, certaines d’entre elles ont obtenu quelques
succès dans le domaine de la contribution au développement et à la réduction de la pauvreté.
Les petits et moyens projets placent les institutions qui se développeront plus tard dans une
image plus large. Le succès des grandes institutions commence par de petites opportunités. Par
conséquent, l’infrastructure doit être disponible pour établir ces industries, et un mécanisme
doit être utilisé pour réaliser la croissance des opportunités. Et de petits projets pour se
transformer en grandes institutions. Il n'y a pas de définition unique des petites et moyennes

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Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

entreprises, et il existe de nombreux critères pour les définir, et l’Union européenne leur a fixé
3 critères en fonction de la taille de l’emploi et de la définition des lois les concernant.

Les petites et moyennes entreprises des pays du Conseil de coopération du Golfe, par
exemple, manquent encore d’expérience et de profondeur, et ces projets nécessitent encore
une attention particulière dans la région, car ils sont encore oubliés et personne dans la région
n’en parle. Il faut rappeler que la plupart des économies mondiales dépendent des micro-
entreprises, puisque leur taille en Italie atteint 96 % du volume des projets, ainsi qu’au Japon,
où le pourcentage atteint 56 %. Quant à la Chine, le nombre de petites entreprises est deux fois
la taille de la population du Danemark, et en Malaisie, il y a 90 000 petits et moyens projets.
Les pays diffèrent également dans le degré et la méthode de traitement des petits projets.
Certains les considèrent comme dignes d’attention, d’autres disent le contraire. En Chine,
nous constatons que 78 % de la population travaille dans de petites industries, et en Malaisie,
ce pourcentage atteint seulement 12 %.

Les petits projets peuvent être plus productifs que d’autres projets, et ils peuvent
représenter un mécanisme de création d’opportunités d’investissement et de création
d’emplois qui absorbera l’effort du fardeau du chômage. De plus, ces projets doivent avoir de
nouveaux mécanismes pour créer de la croissance et de la créativité, et ils ne peut être qu’avec
une compréhension consciente de la structure de ces projets. En conséquence, les pays en
développement sont appelés à mettre en place des politiques et des programmes qui
encourageraient les petites et moyennes industries en raison de leur importance.

Encourager la création de petits projets et leur fournir une aide financière par le biais
des banques et avec des conditions de crédit légères suffit à fournir des solutions efficaces
pour atténuer les effets économiques et sociaux du chômage, comme l’a fait et fait la Karamen
Bank au Bangladesh et dans l’expérience pionnière de son fondateur, Dr. Professeur
Muhammad Yunus. 6

Chapitre II : Relations liée entre les PME et le chômage.

Section 1 : La relation liée entre les entreprises et leurs contributions à la réduction du


chômage.

1. Les entreprises et la réduction de la pauvreté :

21
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

1.1 Les entreprises et la création d’emplois :


Les entreprises, et en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), jouent un
rôle crucial dans la création d’emplois décents à travers le monde, a affirmé l’Organisation
internationale du travail (OIT) dans un rapport sur l’«Emploi et questions sociales dans le
monde 2017 : entreprises et emplois durables ». Dans son rapport, rendu public récemment,
l’organisation a indiqué que le nombre d’employés à plein temps dans les PME a quasiment
doublé entre 2003 et 2016, précisant que la proportion du total d’emplois imputable aux PME
est passée de 31 à 35%. Selon l’OIT, cette évolution aurait connu une ombre l’année passée
du fait que leur contribution à l’emploi total aurait stagné. Elle a noté, en effet, qu’entre 2015
et

2016, la contribution des PME à l’emploi total est restée pratiquement inchangée, passant de
34,6 à 34,8 %. S l’on en croit le rapport, les entreprises du secteur privé auraient assuré
l’essentiel de l’emploi mondial en 2016 avec quelque 2,8 milliards d’employés, correspondant
à 87% de l’emploi total. « La croissance des emplois à temps plein dans les PME était plus
forte que dans les grandes entreprises entre 2003 et 2008 – en moyenne de 4,7 points de
pourcentage plus élevée dans les petites entreprises et 3,3 points plus élevée dans les
moyennes entreprises par rapport aux grandes entreprises », a relevé l’agence soulignant
toutefois que cette croissance de l’emploi dans les PME a disparu pendant la période 2009-
2014. D’après le rapport phare de l’OIT, les PME représenteraient 52% de l’emploi total dans
les économies en développement, contre 34% dans les économies émergentes et 41% dans les
économies développées. Le document a aussi noté le ralentissement de la dynamique de
l’emploi permanent à temps plein dans les jeunes entreprises. Une tendance qui est apparue
depuis la crise financière mondiale. « Le taux de croissance de l’emploi permanent à temps
plein dans les jeunes entreprises était en moyenne de 6,9 points de pourcentage supérieure à
celle des entreprises bien établies avant la crise, mais la différence s’est atténuée à 5,5 points
de pourcentage après la crise », a indiqué l’OIT. Pour l’organisation, ce changement reflète
l’évolution du climat général des affaires, tandis que les nouvelles entreprises supprimaient
des emplois à un rythme beaucoup plus rapide qu’auparavant. Pour endiguer la montée du
chômage mondial, le rapport exhorte les économies du monde à investir dans le personnel,
l’innovation, et stimuler le commerce et le dialogue social qui restent essentiels. A propos du
personnel, le rapport a soutenu qu’en moyenne les entreprises qui proposent une formation
formelle à leurs employés permanents à plein temps paient des salaires 14% plus élevés, sont
19,6% plus productives et ont des coûts unitaires de main-d’œuvre inférieurs de 5,3% à celles
qui n’offrent pas de formation. Parallèlement, le rapport a constaté qu’« en moyenne, les
entreprises qui ont une proportion de 10 points de pourcentage plus forte d’employés

22
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

temporaires versent des salaires de 2,6% inférieurs, sont 1,9% moins productives et ne sont
plus compétitives en termes de coûts unitaires de main-d’œuvre ». S’agissant de l’innovation
et du commerce, le rapport indique qu’ils stimuleraient l’emploi et la productivité. A ce
propos, il a été constaté qu’« en général, les firmes innovantes ont tendance à être plus
productives, à créer plus d’emplois et à employer des travailleurs plus qualifiés et à proposer
davantage de formations », a souligné le rapport ajoutant que les entreprises innovantes
embauchent aussi davantage de femmes. Le rapport a également noté que le commerce et la
participation des entreprises aux chaînes d’approvisionnement mondiales demeurent aussi
d’importants stimuli pour la création d’emplois et la hausse de la productivité, même si le
commerce a stagné ces dernières années et par conséquent les emplois liés à ce secteur. Autre
enseignement et non des moindres : les PME seraient d’importantes pourvoyeuses d’emploi
féminin. En effet, les recherches menées par l’organisation tendent à montrer que, dans le
secteur formel, les PME employaient plus en permanence à temps plein les femmes que dans
les grandes entreprises. « En moyenne, et dans toutes les régions du monde, environ 30% des
employés permanents à temps plein dans les PME sont des femmes, contre 27% dans les
grandes entreprises », a relevé l’OIT. Ce n’est pas tout. Le rapport a relevé, en outre, que « la
proportion d’emploi des femmes, notamment dans les PME, est fortement corrélée avec le
revenu par habitant d’un pays », ajoutant que les microentreprises et les PME sont souvent le
point d’entrée des femmes sur le marché du travail formel. Signalons que le rapport s’est aussi
intéressé au dialogue social qui jouerait un rôle

Fondamental dans la pérennité des entreprises.71

Figure 05 :empl oyé à


temps plein dans les
PME.

https://m.libe.ma/Les-PME-jouent-un-role-crucial-dans-la-creation-d-emplois-decents_a91067.html
1.2Les entreprises et l’évolution de PIB :
Selon des observations récentes, les PME génèrent plus de 55 % du PIB et plus de 65
% du Nombre total d’emplois dans les pays à revenu élevé (voir figure 1). Les PME et les
entreprises du secteur informel (voir figure 2) génèrent plus de 60 % du PIB et plus de 70 %
du nombre total d’emplois dans les pays à faible revenu, et plus de 95 % du nombre total
d’emplois et environ 70 % du PIB dans les pays à revenu intermédiaire. Les figures 1 et 2 font
23
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

également apparaître que l’importance relative des PME et du secteur informel (de l’économie
souterraine) est inversement proportionnelle au développement économique. Dans les pays à
faible revenu, en particulier dans les économies les moins avancées, la contribution des PME à
l’emploi et au PIB est inférieure à celle du secteur informel qui assure toutefois la subsistance
de la grande majorité des plus pauvres parmi les pauvres. L’une des grandes priorités des
pouvoirs publics des pays en développement doit donc être de réformer les mesures qui créent
une dichotomie entre les secteurs formel et informel, afin de permettre aux pauvres d’accéder
aux marchés et de se livrer à des activités commerciales à plus forte valeur ajoutée.

Dans les pays à revenu intermédiaire, la part de l’emploi et du PIB imputable aux PME du secteur

Formel est supérieure d’environ 20 % à celle qui revient au secteur informel. Dans ces pays,
l’élimination des facteurs qui dissuadent les entreprises du secteur informel de rallier la sphère
officielle serait donc également bénéfique sur le plan économique. Pour preuve, dans les pays
à revenu élevé, la part des PME tant dans l’emploi total (environ 65 %) que dans le PIB
(environ

55 %) est plus de trois fois supérieure à celle du secteur informel ; en outre, ces pays prennent des
mesures pour intégrer dans le secteur formel le plus grand nombre possible d’entreprises du
secteur informelle. 2

Figure 06 : Contribution du secteur des PME à l’emploi et au PIB (valeurs médianes)

24
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Figure 07 : Contribution du secteur informel à l’emploi et au PIB

2. Les PME et la réalité :

2.1Les PME et l’internationalisation :


Pour commencer, les résultats de l’enquête fournissent une image générale de la
prédominance de différents types d’internationalisation parmi les PME de l’UE. Une première
vue d’ensemble est donnée dans le Figure 10 qui présente la fréquence des principales formes
d’internationalisation. On notera qu’une même PME peut figurer dans plusieurs catégories.
Tableau 2 : Fréquence des différents types d’internationalisation.

Avoir un fournisseur étranger est la forme basique la plus


fréquente
D’internationalisation, suivie par l’exportation. Les établissements ou les joint ventures à
l’étranger peuvent être caractérisés comme des activités d’internationalisation plus complexes,
qui sont entreprises par 3 % seulement des PME.

25
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Dans la Figure 11, les PME sont réparties selon les quatre catégories (exclusives l’une
de l’autre) d’internationalisation, présentées. Ceci donne des informations supplémentaires sur
les stratégies d’internationalisation des PME.

Figure 8 : Prédominance des différentes formes d’internationalisation dans les PME.

Sur l’ensemble des PME, 18 % sont uniquement importatrices, sans exporter ni


posséder d’établissement à l’étranger. 12 % combinent les importations avec l’exportation ou
des filiales à l’étranger. De plus, la quasi-totalité des 13 % de PME qui s’engagent dans des
formes plus complexes d’internationalisation ont un fournisseur étranger.

Il est intéressant de constater que les exportations semblent être bien plus souvent associées à
un fournisseur étranger que le contraire. Seules 6 % des PME sont uniquement exportatrices
alors que 10 % ont des fournisseurs étrangers et exportent en même temps. Ceci pourrait
indiquer que le fait d’avoir un fournisseur étranger soutient ou encourage d’une manière ou
d’une autre les activités exportatrices. Cette hypothèse est défendue par une étude
néerlandaise qui démontre que les PME qui importent sont incitées à exporter par le fait
qu’elles réalisent des échanges commerciaux avec des entreprises étrangères.

La coopération avec une PME étrangère en tant que partenaire principal est entreprise
par 3 % des PME de l’Enquête Entreprises de l’ENSR, ainsi que le montre le Figure 08 . Par
ailleurs, 6 % de PME disposent d’importants partenaires à la fois au niveau national et à
l’étranger. Les approches coopératives de l’internationalisation peuvent cependant revêtir une
plus grande importance que celle révélée par l’enquête. L’enquête a cherché à connaître
l’étendue de la coopération entre les PME, mais certaines des PME interrogées peuvent avoir
fait une distinction entre coopérer et être impliqué dans des réseaux internationaux. Une étude
espagnole9 portant sur des données émanant d’un échantillon de 963 PME peut donner une
idée de l’importance des activités de réseaux ; elle conclut que les réseaux commerciaux à

26
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

l’étranger sont plus fréquents parmi les PME que l’exportation. 53 % des PME interrogées,
pour la plupart des micro-entreprises, déclarent participer à des réseaux, tandis que 50 %
exportent. Une autre forme d’internationalisation, qui n’a pas été étudiée par l’Enquête de
l’ENSR, est l’exportation indirecte, par exemple lorsque l’entreprise fournit un marché à
l’étranger via une entreprise nationale intermédiaire, par exemple un grossiste. Une enquête
finlandaise10 auprès de 270 PME a révélé que 40 % d’entre elles réalisent des exportations
indirectes (contre 84 % des exportations directes). Ces formes d’internationalisation ne sont
pas aisément identifiables dans les statistiques générales. Cependant, une tentative de mesure
des exportations indirectes au sein des PME européennes a été opérée dans l’un des rapports
de l’Observatoire en 2002.11 Il a été établi que la contribution des exportations indirectes à la
croissance du chiffre d’affaires réel sur la période 19982001 était de 10 % soit inférieure à
celle des exportations directes, qui s’élevait à 14 %. La croissance du chiffre d’affaires total
pour les PME étant estimée à 34 %, les exportations indirectes devraient ainsi compter pour
quasiment un tiers de la croissance du chiffre d’affaires sur cette période. D’après le Figure 08
seules 3 % des PME européennes déclarent avoir des filiales, des succursales ou des joint
ventures à l’étranger. Ainsi, les échanges commerciaux (et les approches de collaboration ou
les réseaux) sont beaucoup plus fréquents que l’implantation à l’étranger. La création de
filiales à l’étranger pourrait cependant de devenir de plus en plus fréquente parmi les PME.
Une étude suisse12 indique que la part des micro-entreprises ayant des filiales à l’étranger a
triplé entre 1990 et

1998, alors qu’au cours de la même période pour les grandes entreprises cette part n’a pas évolué
significativement.
Il faut souligner que, selon l'Enquête Entreprises 2003 de l'ENSR, plus d'un t’ers des
PME ayant des filiales à l’étranger interrogées dans le cadre de cette enquête n’exportent pas.
Ceci démontre que la création de filiales à l’étranger n’est pas simplement une question de
mise en place d’une plate-forme de vente pour les produits de l’entreprise. Les filiales
étrangères peuvent très bien être également des plates-formes permettant d’accéder à une main
d’œuvre bon marché (par exemple via des sous-traitants) ou au savoir et à la technologie. Ces
chiffres indiquent que les PME ont une approche diversifiée de l’internationalisation, et que
certaines

PME tentent d’optimiser leur compétitivité en exploitant de nouvelles opportunités dans la chaîne
de valeur.89

2.2 Les PME et la digitalisation :

9Observatoire des PME européennes 2003, No. 4 L’internationalisation des PME

27
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

La digitalisation des entreprises consiste à prendre un virage numérique dans la stratégie et


l’organisation interne de votre société.

Cette dernière, grâce aux outils du digital, fait en sorte de connecter les employés entre eux, à
l’entreprise et au monde extérieur. Dans la dimension de digitalisation des entreprises, on
inclut aussi l’utilisation systématique du numérique à tous les usages professionnels.

Cette transformation digitale est une véritable révolution, quel que soit votre secteur d’activité.
Ceci nous amène à vous présenter les avantages indéniables à aborder le virage numérique.

 Les Bénéfices du Virage Numérique Pour Les PME


Intégrer les outils numériques dans votre entreprise est un grand pas. Mais que
peuventils vous apporter au quotidien  ? La multiplication des canaux business Seulement 16
% des entreprises disposent d’un e-commerce et proposent la vente en ligne de leurs produits
ou services. Avant Internet, vous aviez à votre disposition des moyens limités pour atteindre
une cible locale (publicités, flyers, portes ouvertes, publicité TV, etc.). Internet vous offre la
possibilité de faire du business avec le monde entier  ! La condition est d’être présent sur les
canaux webmarketing : site web, réseaux sociaux, emailing etc. Aujourd’hui, le
développement des objets connectés et des outils issus de l’intelligence artificielle est
impressionnant.

Les agents conversationnels sont en plein essor… Face à toutes ces nouveautés, il est important
pour les entreprises de prendre le virage numérique rapidement pour ne pas se laisser distancer.

 Une interaction directe et immédiate avec vos clients.


Nous savons que 84% des français ont internet et 85% des internautes français achètent
en ligne. Le comportement des consommateurs a bel et bien changé. Tout comme le rôle des

commerciaux. Il faut savoir qu’aujourd’hui 80% des consommateurs se renseignent sur


Internet avant d’effectuer un achat. Pourtant, seulement 65% des entreprises possèdent un site
internet et 41 % sont présentes sur les réseaux sociaux avec une stratégie de visibilité et/ou
d’acquisition de trafic. La digitalisation des entreprises permet une interaction directe avec les
clients. L’avantage ? Vous pouvez intervenir dès que les consommateurs ressentent le besoin
d’acheter vos produits, pour les guider, les conseiller et les convertir à l’achat. Vous êtes aussi
présents en cas de problème ou d’insatisfaction, pour régler rapidement la situation et
accroître vos chances de fidélisation. L’entreprise digitalisée est également plus transparente
vis-à-vis de ses clients. Vous exposez votre façon de travailler, vous mettez en avant vos

28
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

valeurs et vous arrivez mieux capter vos prospects. Mécaniquement, le virage numérique vous
permet d’acquérir des clients et de les fidéliser à moindre coût.

 Une croissance de business exceptionnelle


On constate que le volume d’achat sur Internet a doublé en seulement 5 ans ! 53% des
entreprises qui ont pris le virage numérique ont amélioré leur rentabilité. Certaines entreprises
affichent même des taux de croissances à deux chiffres… alors pourquoi pas lavotre ? Cette
croissance du chiffre d’affaires est aussi la possibilité d’embaucher ! Ce fût déjà le cas pour
26% d’entre elles. Quant à l’e-commerce, il a largement le vent en poupe : 16% de
progression annuelle835 millions de transactions65 milliards de chiffre d’affaires Votre
chiffre d’affaires doit obligatoirement se diversifier pour pérenniser votre activité. Si, pour
l’instant, les PME ayant pris le virage numérique sont peu nombreuses, n’attendez pas que vos
concurrents ne vous laissent plus le choix. Soyez un précurseur et augmentez votre part de
marché dès maintenant !

 La mise en place d'une digitalisation réussie en entreprise


On compte environ 3 millions de petites et moyennes entreprises en France, ce qui
représente environ 50 % des emplois, tous domaines confondus. On sait aujourd’hui que 2
PME sur 3 possèdent un site Internet en France alors que l’on compte 3 PME sur 4 (en
moyenne) dans les pays européens. Devant l’ampleur du travail, il semble évident qu’on ne
digitalise pas une entreprise d’un claquement de doigts. Cette opération a un coût important,
suppose de faire parfois de gros changements structurels et surtout, d’ajouter de nouvelles
compétences dans le panel actuel. Dans un premier temps, vos collaborateurs sont votre
meilleure ressource. Plus vous parviendrez à les impliquer dans cet ambitieux projet, plus il
vous sera facile de la mettre en place. Commencez par sensibiliser vos collaborateurs sur les
enjeux du numérique. Ils doivent pouvoir découvrir rapidement leurs avantages (nouvelles
compétences, nouveaux projets, nouvelles missions, etc.) tout en faisant tomber les résistances
aux changements. Détectez les employés qui pourront devenir les ambassadeurs de ce virage
numérique : c’est-à-dire ceux qui ont une prédilection à l’utilisation des nouvelles
technologies et qui amorcent la digitalisation avec enthousiasme. Pour les plus réticents, restez
à leur écoute et prévoyez des formations supplémentaires. N’oubliez pas de leur dire que 52 %
des sociétés avancées dans la transition digitale considèrent que les outils numériques
renforcent la satisfaction et le bien-être au travail. Dans un second temps, entourez-vous de
professionnels et d’experts de la digitalisation des entreprises. Les écueils sont nombreux dans
les nouveautés, mais il est possible de les éviter si vous vous entourez correctement. Vous
pouvez, par exemple, faire le choix de l’agence UpMyBiz. Nous vous accompagnons dans ce

29
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

virage numérique et nous vous aidons à créer un e-commerce performant pour booster votre
activité. Inutile donc de rappeler l’utilité et l’urgence de mettre en place une digitalisation de
votre entreprise, dans de bonnes conditions, avec l’aide de professionnels. La marge de
manœuvre commerciale est fantastique. Le marché du digital est encore tout neuf et de
nombreux domaines sont encore peu fournis en concurrence. Ces marchés n’attendent que
votre entreprise… digitale !910

Section 2 : l’expérience de PME dans la Chine et la Turquie :

1. Cas de la Chine :

Les petites et moyennes entreprises (PME) en Chine ont atteint rapidement et


croissance Durable au cours des deux dernières décennies. Cette croissance a de plus en plus
contribué au développement économique de la Chine. La plupart des PME en Chine ont vu le
jour au cours des 15 dernières années. Avec l’ouverture de la Chine à l’économie de marché
dans les années 1980 dans le cadre des réformes axées sur le marché initiées par le dirigeant
chinois Deng Xiaoping, les PME privées ont finalement été reconnues comme vitales pour le
développement économique du pays. 1112

1.1. Définition de PME en Chine :


Les critères provisoires de catégorisation des petites et moyennes entreprises (PME),
Publiée en 2003 et fondée sur la loi chinoise sur la promotion des PME, fixe les lignes directrices

Pour la classification des PME. Elle a remplacé les anciennes lignes directrices qui sont entrées
en vigueur en 1988 et les critères supplémentaires de 1992.5

1.2. Situation actuelle des PME chinoises :


Il y avait environ 2,4 millions de petites et moyennes entreprises à la fin de 2001 en la
Chine, qui représente 99 % de toutes les sociétés enregistrées. Si ces PME telles en tant
qu’entreprises indépendantes, ménages agricoles à bail et partenariats individuels qui ne sont
pas des personnes morales sont également inclus, le nombre est beaucoup plus grand. PME

10https://www.upmybiz.com/digitalisation-des-entreprises-le-virage-numerique-cest-maintenant/
11Liu, X. (2008), ‘SME Development in China: A Policy Perspective on SME Industrial Clustering’, in Lim, H. (ed.),
SME in Asia and Globalization, ERIA Research Project Report 2007-5, pp.37-68. Available at :
http://www.eria.org/SME%20Development%20in%20China_A%20Policy%20Perspective%20on%20SME
%20Industrial%20Clustering.pdf
12 Development of Chinese small And medium-sized enterprises Jia Chen

30
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

chinoises ont joué un rôle important dans la stimulation de la croissance économique, en


augmentant l’emploi, l’expansion des exportations et la promotion des innovations
scientifiques et technologiques.6

Figure 9:Nombre de petites et moyennes entreprises en Chine de 2012 à 2020 (en millions).
https://www.statista.com/statistics/783899/china-number-of-small-to-medium-sizeenterprises/

1.3. En termes de croissance économique :


La valeur de la production, les recettes de vente et les recettes fiscales de les PME du
Secteur industriel représentaient respectivement 60, 57 et 40 % des total de toutes les
entreprises industrielles. Depuis les années 1990, les PME ont créé 75 % des valeurs
incrémentielles de la production industrielle. Les PME ont également dominé dans la plupart
des secteurs industriels : plus de 70 % de la valeur brute de la production dans les secteurs de
l’alimentation, de la fabrication du papier et de l’imprimerie industries, plus de 80 pour cent
dans la tannerie de vêtements, les tenues de loisirs et de sport, le plastique et les industries
métallurgiques, et plus de 90 % dans les industries du bois et du meuble. Malgré la limitation
des données statistiques, dans lesquelles seules suffisamment de données sur l’industrie sont
disponibles, il est plutôt raisonnable d’étendre la conclusion sur les PME à la d’autres secteurs
selon nos observations communes. Par exemple, les PME de l’industrie du commerce de gros
et de détail représentaient environ 33 % du nombre total de les PME et ont joué un rôle crucial
dans l’amélioration de la circulation des produits de base. …6

31
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

1.4. Entermes d’expansion d’emploi :


Les PME ont créé environ 79 % des nouveaux emplois à l’échelle nationale. Les
salariés Des PME représentaient une part importante du total employés à l’échelle nationale :
plus de 85 % dans les secteurs industriels, 90 % dans les secteurs industriels l’industrie de la
vente au détail et plus de 65 % dans l’industrie de la construction. Surtout dans ces dernières
années, le développement des PME privées s’est considérablement développé et devenir un
moteur

Majeur de l’augmentation de l’emploi, qui joue un rôle actif dans l’absorption des travailleurs
licenciés ou dispersés des deux entreprises publiques les entreprises publiques et les
entreprises collectives urbaines. De 1998 à 2003, près de 19 Millions de travailleurs licenciés
par des entreprises publiques ont été réemployés (Bureau d’information de l’État Conseil,
2004) et la plupart d’entre eux sont allés à des PME6

Tableau 3 : Estimations du chômage urbain en Chine (%) 7


1.5. le taux de chômage dans la Chine :
Au début de 2020, la croissance économique est tombée à son 4niveau le plus bas
depuis40 ans. En effet entre le dernier trimestre de 2019 et du premier trimestre de 2020, la
croissance a chuté de près de 13 points de pourcentage, de 6 % à -6,8 % (d’une année sur
l’autre) L’impact de la COVID-19 sur le marché du travail en tant que l’ensemble est évident
dans la hausse du chômage. Entre janvier et février 2020, le taux de chômage urbain a bondi
De 5,3 % à 6,2 % – un niveau record – bien qu’il soit tombé à 5,9 % en mars. De plus, entre
l’emploi total

32
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

En janvier et mars a diminué de plus de 6 Pour cent – tandis que 18,3 pour cent de
l’ensemble des citadins occupés la population était toujours en congé. Le chômage était
encore plus élevé chez les jeunes de 16 à 24 ans, atteignant 13,8 % en avril.1013

Figure 10: Taux de chômage urbain (%), 2018-2020. http://www.gov.cn/index.htm

1.6. Les projets chinois pour améliorer la situation des PME :


Le gouvernement chinois a accordé une grande attention à l’exploitation de ses
avantage Dans les ressources en main-d’œuvre, et activement développé des industries à forte
intensité de main-d’œuvre et les entreprises qui présentent des avantages relatifs et dont les
produits bénéficient des demandes du marché, en particulier les entreprises privées et
indépendantes, et. les moyennes/ petites entreprises (PME) à forte capacité d’emploi.1114

Le gouvernement soutient les PME de différentes façons. Premièrement, la PME la loi


Sur la promotion, promulguée en janvier 2003, jette les bases d’un soutien public aux Petites
et moyennes entreprises. En vertu de cette loi, le gouvernement protège les personnes
légitimes. Les investissements des PME et de leurs investisseurs en actions parallèlement à
leurs revenus d’investissement. Les services administratifs du gouvernement protègent les
droits légaux des

PME, notamment : Leurs droits à une concurrence loyale et à un commerce équitable. L’État
identifie également les secteurs prioritaires pour développement des PME par divers moyens.

13 China – Rapid assessment of the Impact of COVID-19 on employment1


14China’s Employment Policies and Strategies –By Yan DI, Research fellow, Chinese Academy of Labour and
Social Security, Ministry of Labour and Social Security, P.R.China

33
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Deuxièmement, en 2005, le gouvernement a publié un document intitulé « Conseil d’État sur


encourager, soutenir et guider le développement du secteur privé et autre économies non
publiques » (contenant 36 articles sur les entreprises non publiques) Économies), ce qui a
assoupli les conditions d’accès aux marchés pour l’économie non publiques, ce qui a permis l
eur accordant un espace de développement plus large. Troisièmement, le gouvernement a
publié le Projet de croissance des PME en 2006. 5

➢La Chine va améliorer le soutien politique des PME :


Chine va encore améliorer les politiques de soutien pour aider les petites et moyennes
Entreprises (PME) à surmonter les difficultés, selon une circulaire publiée par la Direction
générale du Conseil des Affaires d’Etat. Les PME sont le moteur principal du développement
économique et social national, mais elles sont confrontées à une hausse des coûts d’entreprises
et à des difficultés opérationnelles en raison de l’augmentation des prix des matières
premières, des coûts logistiques élevés, des résurgences sporadiques de la COVID-19 et des
coupures d’électricité dans certaines régions, entre autres facteurs, note le document. La
circulaire décrit les politiques d’allègement telles que l’augmentation de l’aide financière, la
poursuite des réductions d’impôts et des frais, ainsi que le soutien par des outils de politique
financière de manière flexible et précise. Les PME du secteur manufacturier seront autorisées
à reporter le paiement de certains impôts pour le quatrième trimestre, tandis que les petites et
les microentreprises gravement touchées par la pandémie, les inondations et la hausse des prix
des matières premières, bénéficieront d’un soutien accru en matière de prêts. Tous les
départements et les autorités locales doivent assumer de nouvelles responsabilités, procéder à
des changements et à des innovations audacieuses, aider les PME à faire face aux difficultés,
et veiller à ce que toutes les politiques et mesures soient bien mises en œuvre, selon la

circulaire.1215

1.7. L’impact de la crise sanitaire sur les PME chinoises :


Bien que les grandes entreprises aient été gravement touchées, même les plus démunis
Etaient de nombreux micro, petites et moyennes entreprises (MPME). En 2018, la Chine
comptait 18 millions d’habitants les MPME, qui employaient 233 millions de personnes,
environ 80 % de la main-d’œuvre dans les entreprises. De ce nombre, 85 par % étaient des
microentreprises. Bon nombre d’entre elles étaient également des entreprises de taille micro.

15http://www.focac.org/fra/zjfz_2/jmzx/202111/t20211123_10451738.htm

34
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Le commerce de gros et de détail, l’hébergement et la restauration, ou faisaient partie des


chaînes de fabrication. Etant donné que les plus petites entreprises5 ont le moins de réserves,
Ils sont plus à risque pendant un tel ralentissement, qui était mis en évidence dans deux
enquêtes. Le premier début février 2020 était par Ali baba Group Holding Limited, qui a
contacté 20 000 PME, et ont constaté que 73 % n’étaient pas en mesure de fonctionnent
normalement ou ont été contraints d’arrêter la production, alors que 88 % perdaient de
l’argent tous les jours. Une seconde une enquête auprès de 995 PME a été réalisée début
février par l’École d’économie et de gestion de Tsinghua Université et HSBC Business School
de Pékin université. Parmi les répondants, 34 % ont déclaré qu’ils ne pouvaient survivre qu’un
mois, et 85 % d’entre eux ne pouvaient survivre que survivre un maximum de trois mois si le
confinement se poursuit et aucune liquidité adéquate n’est injectée pour permettre pour
surmonter la cris. 7

2. Cas de la Turquie :
Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent une part importante des
économies des pays développés et en développement. Ils contribuent à la croissance
économique en créant de nouvelles possibilités d’emploi et en soutenant un développement
économique et social équilibré. En raison de ces contributions importantes, de nombreux pays
élaborent et mettent en œuvre de nouvelles politiques qui encouragent la création, l’expansion,
le développement et la protection des PME. Turkoglu (2002) indique que la première prise de
conscience de l’importance des PME pour la croissance économique

Lors de la crise de 1930, cependant, après la crise pétrolière de 1970, il y a eu une


augmentation réelle du nombre de PME, ce qui a eu un impact positif en particulier sur le
développement régional. Le document fournit plusieurs raisons à cette évolution. Les PME
dépendent généralement de moyens de production à forte intensité de main-d’œuvre et n’ont
donc pas besoin de beaucoup de capital. Ils peuvent s’installer dans les zones rurales et
générer des revenus dans ces zones. Ils créent des opportunités d’emploi pour la main-
d’œuvre non qualifiée, réduisant ainsi la migration vers les zones urbaines. Selon Catal
(2007), les PME préviennent les différences régionales et contribuent ainsi à un
développement régional important. Une autre étude qui illustre l’importance croissante des
PME après les années 1970 est rédigée par Ilhan (2006), qui souligne que le processus de
transformation socio-économique et politique à partir des années 1970 est la principale cause
de cette augmentation. 1613

16 A Review of Small and Medium Sized Enterprises (SMEs) in Turkey


Sıdıka Başçı‡ and Ayşegül Durucan§

35
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

2.1. Définition des PME en Turquie :


L’Eximbank, qui est une banque d’investissement et de crédit à l’exportation prend en
considération le nombre de salariés et le coût de l’investissement fixe. Il ne délimite pas les
frontières entre les tailles des entreprises, mais définit la PME ayant entre 1 à 200 salariés et
ayant moins de 2 millions de dollars de coût de l’investissement fixe.

L’institut des statistiques de Turquie (TÜIK) se base sur le nombre de salariés. Selon
elle, la micro entreprise n’emploie aucun salarié, seul le chef d’entreprise y travaille. La petite
entreprise comporte moins de 50 salariés et la moyenne moins de 100. Mais cette définition
varie d’un ouvrage à l’autre. En général la micro entreprise est considéré « micro » entre 1 à 9
salariés. Donc nous allons retenir celle-ci. L’Organisation de planification de l’état (DPT)
utilise la même définition. Elle définit la PME dans le domaine industriel selon le critère du La

Chambre de l’industrie d’Istanbul s’est aussi pris la peine de définir la PME selon ses besoins.
Une entreprise est dite petite, selon l’İSO (Istanbul SanayiOdası –Chambre d’industrie
d’Istanbul) si elle emploie entre 1 et 19 salariés. Elle est dite moyenne si elle compte entre 20
et 99 salariés. L’İTO (İstanbul TicaretOdası - Chambre de Commerce d’Istanbul) ne définit
que les petites entreprises avec le critère du nombre de salariés. L’entreprise doit employer
entre 1 et 25 salariés si elle veut avoir le statut de petite entreprise au sein de l’İTO, l’ASO

(Ankara SanayiOdası) choisit deux seuils : de 10 à 29 salariés pour les petites entreprises
et de 30 à 299 pour les moyennes entreprises nombre de salariés.1417

17 Les dynamiques des PME en Turquie : structuration et développement régional étudiés à partir de la
confédération TUSKON Yafes Uyarci

36
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Tableau 4 : définition des PME en Turquie.

2.2. La situation actuelle des PME Turquie :


Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent une part importante de
l’économie turque puisqu’elles représentent 99,8% du nombre total d’entreprises, 75,8% de
l’emploi et 54,2% de lavaleur ajoutée au coût des facteurs. Elles sont aussi importantes pour
les échanges de la Turquie puisqu’elles absorbent 37,8% de ses importations et 56,5% de ses
exportations en 2014. S’agissant des exportations, le commerce réalisé par les PME était
concentré dans le secteur industriel, les vêtements, les métaux et les textiles étant les
principaux produits. Les importations des PME concernaient principalement les produits
chimiques, les métaux, et les machines et le matériel

Les PME représentent 99,9 % des entreprises en Turquie. On en dénombre 3 222 133.
Le secteur industriel représente 411 933 PME, la construction 166 637 et les services 2 644
563. 0,2 % des PME sont dans le secteur minier, 0,1% dans le secteur énergétique, 5% dans la
construction, 13% dans la production, 40% dans le commerce et 42% dans les services. Les
secteurs des services représentent 82 % du total en nombre de PME. Le commerce en gros et
détail, réparation de véhicule motorisé, moto, articles personnels et ménagers, représente à lui
seul 1 280 970 entreprises, l’équivalent de 39,75% des entreprises dans le secteur des services
(soit 94,64% des PME dans les secteurs des services). S’ensuivent le transport et la
communication avec 558 996 ce qui représente 21,15% des PME du secteur des services. Puis
en troisième position, le secteur immobilier avec 218 798 PME soit 8,3 %. Au sein du secteur
industriel, la production occupe la première place avec 404 492 entreprises, soit 98,2 % des

entreprises de ce même secteur. 95,62 % des Petites et Moyennes Entreprises en Turquie sont
des micros entreprises employant entre 1 et 9 salariés. La Turquie se situe au-dessus de la
moyenne européenne avec 99,9 % de ces entreprises contre 99,8% pour l’Europe des 27. Par
rapport aux statistiques de 2003, 1 082 894 PME ont été créées entre 2003 et 2009, soit
environ 154 700 entreprises par an. Au regard des chiffres, les années 90 sont vraiment les
années « perdues » comme le dit le ministre du développement Cevdet Yılmaz. En effet, dans
un environnement politique et économique très fluctuant et instable la PME a aussi des

difficultés.1518

18Organe d’examen des politiques commerciales Page : 1/227 EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
RAPPORT DU SECRÉTARIAT TURQUIE

37
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Tableau 5: Contribution de la PME à l’économie turque 2003 2004 2005

2.3. Le taux de chômage dans la Turquie :


Le chômage en Turquie a baissé à 11,2% de la population active en rythme annuel au
cours du trimestre septembre-novembre, contre 13% pour la même période de l’an dernier, a
annoncé lundi l’Institut de la statistique (Tüik). Ce taux est très légèrement inférieur à celui
publié par l’Institut pour le trimestre précédent (août-octobre), qui était de 11,3%. Le nombre
de chômeurs a baissé de 398.000 personnes sur un an, pour atteindre 2.901.000, a ajouté le
Tüik sur la base d’une étude réalisée auprès de 96.000 personnes. L’économie turque est sortie
d’une grave récession au dernier trimestre de 2009, avec un produit intérieur brut (PIB) en
hausse de 6%, après une contraction sur quatre trimestres. Elle a progressé de 5,5% au
troisième trimestre 2010 en rythme annuel, selon les données officielles. Il s’agitdu quatrième
trimestre consécutif de hausse. La croissance était de 11,8% au premier trimestre de 2010, et
de 10,2% au deuxième. La Turquie, pays d’environ 73 millions d’habitants, est la 17 e
économie mondiale. La prévision gouvernementale pour 2010 porte sur une croissance
d’environ 7% et les données économiques récentes laissent entrevoir un quatrième trimestre
solide. Selon les experts, les chiffres officiels du chômage sont cependant sous-estimés,
plusieurs secteurs

d’emploi ou catégories sociales échappant aux études officielles. Le chiffre réelserait de l’ordre
de 20%.1619

19https://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/01/17/97002-20110117FILWWW00400-turquie-le-taux-de chomage-a-
112.php

38
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Figure 11 : Taux de chômage 2021


https://fr.countryeconomy.com/marche-dutravail/chomage/turquie?sc=LAB-
Figure 12 : Taux de chômage selon le sexe et l’âge. https://fr.countryeconomy.com/marchedu-
travail/chomage/turquie

➢Le taux de chômage entre 2010 et 2021

Figure 13 : https://fr.statista.com/statistiques/794420/taux-de-chomage-turquie/

2.4. les projets Turquie pour améliorer les PME :

39
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Une nouvelle mesure a été adoptée dans le cadre du Programme de Soutien et de


Prévention des petites et moyennes entreprises (PME) tel qu’annoncé par le Ministre turc de
l’Industrie et des Technologies, Mustafa Varank. Selon la notification publiée au Journal
Officiel (JO), une réduction à hauteur de 25 % sera appliquée aux PME qui déposeront des
brevets, marques et design. Des avancées importantes ont vu le jour grâce aux seize articles du
programme destinés à assouplir les formalités et ainsi facilité les démarches des industriels et
des entrepreneurs, de même que ces dispositions permettront de maintenir la production dans
un contexte marqué par des « manœuvres » économiques à l’encontre de la Turquie. Préparé
dans le cadre des principes d’épargne du nouveau modèle économique et des demandes du
secteur, le plan d’action est suivi de près par le ministre en personne. En vertu du plan
d’action, les brevets, les marques, les demandes de conception et les droits d’enregistrement
ont été réglementés. Publiée mercredi au JO, la notification relative à la révision des tarifs
appliqués par l’Institution de Brevet et de Marque courant 2018 prévoit une réduction de 25%.

- « Nous avons fait de sérieux progrès »

Le Ministre de l’Industrie et de la Technologie, Mustafa Varank, a confié qu’ils continuent de


travailler intensivement pour la mise en place de chacune des étapes du plan d’action. Ce
dernier a indiqué qu’ils suivent de près le « Programme de 100 jours » adopté lors du passage
au système présidentiel ainsi que le « Programme de Soutien et de Prévention pour les PME»,
approuvé par le Président, Recep Tayyip Erdogan, et préparé par le Ministère de l’Industrie et
de la Technologie. « Nous avons travaillé et poursuivons avec soin les travaux de chacune des
étapes de notre plan d’action. Nous avons accéléré notre travail après les vacances. Nous
avons également partagé avec vous la ‘’Matrice du suivi des politiques’’ à travers laquelle
nous avons suivi chaque étape. Nous partageons les développements afin d’informer le public
et notre nation. Bien sûr, nous avons des lacunes mais nous avons énormément avancé. Nous
avons mis en œuvre dix articles en huit jours. Nous avons fait des progrès significatifs
concernant le reste. Grâce à notre plan d’action en seize points, nous avons intensifié nos
démarches au service du changement technologique national. Nos campagnes de productions
locales se poursuivront de manière décisive. Nous allons continuer notre mode d’action
proactif pour plus de production et d’emploi. »

- Dix articles enhuitjours


Dans un premier temps, le soutien accordé aux jeunes entrepreneurs, à hauteur de 150 mille
livres turques, a été élevé à 200 mille livres turques, a expliqué le ministre. Par ailleurs, les
paiements des PME pour l’année 2018 à l’Agence de développement des PME (KOSGEB)
ont été reportés à l’an prochain. Un soutien pour l’exportation des PME à hauteur de 300 mille
40
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

livres turques a également été accordé, a ajouté Varank. Le 1 er septembre, les frais de service
appliqués par l’Institut des Standards Turcs ont été réduits de 25%.Dès le 3 septembre, le
programme relatif à l’octroi de 100 millions de livres turques sous l’intitulé « Soutien aux
Régions de Technologie » a été mis en œuvre. Les contrôles des produits importés ont été
renforcés afin de lutter contre la concurrence déloyale. Ces contrôles ont eu pour
conséquences de voir certains produits être retirés du marché. La marque, le modèle ainsi que
le lieu de production de ces produits seront par la suite partagés avec le public. Les aides
destinées à soutenir les diplômés opérant dans les régions de développement des technologies
et dans les centres de recherche et de développement ont été versées. Depuis la semaine
dernière, des soutiens financiers ont été accordés, à travers les organismes de développement,
à quelques 1500 projets afin de les appuyer. D’ici fin octobre, un soutien financier à hauteur
de 280 millions de livres turques sera versé. Des travaux ont également été mis en œuvre dans
le cadre du premier appel d’offre du Programme de Coopération Industrielle. Les appels de la
KOSGEB afin de transformer les travaux de développement et de recherche sous forme de
produits commerciaux se sont achevés. Une réduction à hauteur de 25 % sera appliquée aux
PME qui déposeront des brevets, marques et design. Enfin, le ministre a affirmé, à travers des
publications et des photos partagées via son compte Twitter, suivre de près l’ensemble des
étapes destinées à mettre en œuvre ce Programme de Soutien et de Prévention.1720

2.5. L’impact de la crise sanitaire sur les PME Turquie : -


Quels ont été les effets économiques de COVID-19 ?

79% des PME interrogées dans la région du MENA et de la Turquie ont indiqué un impact
négatif global sur leur entreprise.61% estiment que leurs entreprises ne survivraient pas plus
de quatre mois et 85% estiment qu’elles ne survivraient pas plus d’un an. Près de la moitié des
jeunes entrepreneurs (18 à 34 ans) ne s’attendent pas à ce que leurs entreprises survivent plus
de deux mois.

- Quelles mesures les PME ont-elles dû prendre pour protéger leurs affaires ?

56% des entreprises interrogées ont réduit leur propre salaire ou ont réduit leurs services. 47%
ont dû prendre au moins l’une des actions suivantes : licencier temporairement le personnel,
demander une suspension de paiement ou réduire ou réduire les salaires du personnel. Les
20https://www.aa.com.tr/fr/turquie/turquie-programme-de-soutien-et-de-pr%C3%A9vention-pour-les pme/
1247340

41
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

entreprises plus petites ont moins de chances d’avoir licencié le personnel, avec 21% des
entreprises de moins de cinq salariés licenciant du personnel contre 40% des entreprises de
plus de cinq salariés. Les entrepreneurs féminins ont moins de chances d’avoir licencié leur
personnel, 21% des entreprises d’origine féminine l’ont fait contre 34% des entreprises
d’hommes.

- Quels sont les défis auxquels sont confrontés les PME à cause de COVID-19 ?

85% des entreprises interrogées sont entravées par le financement, l’amélioration des
processus d’entreprise, les règlements gouvernementaux suspendant les entreprises, le
personnel incapable de répondre aux exigences d’emploi, le personnel qui couvre les salaires
du personnel et une baisse de la demande intérieure.

- Quel soutien les propriétaires de PME doivent-ils pour maintenir leurs


entreprises ?

Toutes, à l’exception de deux entreprises interrogées, ont indiqué qu’elles auraient besoin
d’une certaine forme d’aide pour protéger leur entreprise. 80% pensent qu’ils auraient besoin
de subventions financières. La formation des compétences numériques et le marketing basé
sur le Web sont d’une importance particulière. Les entrepreneurs féminins ont indiqué qu’ils
étaient plus intéressés par la formation en ligne que par rapport aux hommes.1816

16
How small businesses in Turkey and the Middle East are coping with the impacts of COVID-19 Stijn Hoorens,
Lucy Hocking and Clément Fays https://www.rand.org/randeurope/research/projects/covid-sme.html

Chapitre III : Relations liée entre les PME et le chômage état de lieux : cas du Maroc :

Section 1 : Les PME et le chômage au Maroc état de lieux :

42
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

1. Les PME au Maroc :

1.1. Définition des PME au Maroc :


Jusqu'en juillet 2002, il n'existait pas de définition "officielle" de la PME au Maroc.
Jusqu'alors deux approches prévalaient :- la première, largement répandue, consistait à
considérer comme PME toute entreprise dont le Chiffre d'Affaires était £ 75 millions DH.- une
seconde, avait été proposée en septembre 2001 par les auteurs du document "Vision de
l'avenir du Maroc - Quelle vision pour les PME/PMI ?" rédigé à l'occasion du projet "Maroc -
Vision 2020". Suite à une réflexion approfondie sur la notion de PME au Maroc et à partir de
la stratification d'un échantillon composé de près de 10 000 entreprises, ceux-ci proposaient de
définir les PME/PMI marocaines sur la base des trois critères suivants :

- Total effectifs :< 200 personnes


- Chiffres d'affaires :< 50 millions DH
- Total bilan :< 30 millions DH

Toutefois, depuis la loi 53-00 formant « Charte de la PME » du 23 juillet 2002, cette
catégorie d’entreprise a une définition « officielle ».

Selon l’article premier de cette loi, la PME est une entreprise gérée et/ou administrée
directement par les personnes physiques qui en sont les propriétaires, copropriétaires ou
actionnaires et qui n’est pas détenue à plus de 25% du capital ou des droits de vote par une
entreprise, ou conjointement par plusieurs entreprises, ne correspondant pas à la définition de
la P.M.E. (ce seuil peut, toutefois, être dépassé lorsque l’entreprise est détenue par des fonds
collectifs d’investissement, des sociétés d’investissement en capital, des organismes de capital
risque, des organismes financiers habilités à faire appel à l’épargne publique – à condition que
ceux-ci n’exercent, à titre individuel ou conjointement, aucun contrôle sur l’entreprise).Par
ailleurs, les PME doivent répondre aux deux conditions suivantes :

- Avoir un effectif permanent ne dépassant pas 200 personnes,


➢ avoir réalisé, au cours des deux derniers exercices, soit un chiffre d’affaires hors taxes
inférieur à 75 millions de DH, soit un total de bilan inférieur à 50 millions de
DH.Cette même charte propose également des critères spécifiques aux entreprises
nouvellement créées (c’est-à-dire celles qui ont moins de deux années d’existence) :
sont considérées comme PME les entreprises ayant engagé un programme
d’investissement initial inférieur à 25 millions de DH et respectant un ratio
d’investissement par emploi inférieur à 250 000 DH.
43
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Tableau 6 : définition des PME au Maroc.

Lorsque la PME détient directement ou indirectement plus de 25% du capital ou des


droits de vote dans une ou plusieurs entreprises, il est fait addition des effectifs permanents et
des C.A. H.T.ou des totaux des bilans annuels de ladite P.M.E. et des autres entreprises
précitées.

Bien entendu ce type de définition n’est jamais définitif et peut faire l’objet, au gré des
circonstances économiques et sociales, d’aménagements de la part des opérateurs
économiques et des institutionnels. C’est notamment le cas de la commission mixte, composée
de représentants de Bank Al-Maghrib et du GPBM (Groupement Professionnel des Banques
Marocaines), qui est chargée d’élaborer les nouveaux systèmes de rating bancaire, dans le
cadre de l’alignement des banques marocaines sur les nouveaux standards européens issus des
accords de « Bâle II ».Le nouveau système proposé, qui devrait être adopté par l’ensemble des
banques marocaines au cours du deuxième semestre 2004, propose des échelles de notation
différenciées suivant la catégorie d’entreprise concernée (grande entreprise, PME,
microentreprises), ces dernières étant définies sur les bases suivantes :2191

Tableau 7 : définition d’entreprise au Maroc.

1.2. La situation actuelle des PME au Maroc :


D’après la Fédération de la PME (affiliée à la CGEM), les PME marocaines
constitueraient 95 % du tissu économique du pays et seraient implantées pour 72 % dans le
commerce et les services. En 2002, elles auraient occupé plus de 50 % des salariés du secteur
privé et auraient contribué à hauteur de 31 % aux exportations marocaines et de 51 % aux

21https://cpa.ensetmedia.ac.ma/definition_pme_maroc_et_europe.htm#:~:text=La%20PME%20(Petite%20et%
20Moyenne,millions%20d’Euros%20auparavant).

44
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Investissements privés nationaux. Toutefois, alors qu’elles représenteraient environ 40 % de la


Production nationale, elles ne participeraient qu’à hauteur de 10 % de la Valeur Ajoutée du
pays. 1

1.3. Les PME et la création d’emplois au Maroc :


Les TPME formelles et informelles ont un poids prépondérant dans l’emploi. 73% de
l’emploi est assuré par des TPME. Cependant, la part des TPME informelles dans l’emploi est
prédominante, atteignant 59 % de l’emploi total, moyennant le fait qu’il convient d’en déduire
l’effectif des indépendants des professions libérales (médecins, pharmaciens, notaires,
géomètres) travaillant à leur compte.

L’importance des TPME dans l’emploi est particulièrement accrue dans la plupart des
secteurs. Elle atteint 90% dans l’agriculture, 87% dans le commerce, 84% dans les transports, 81%
dans la restauration, 80% dans la construction et 76% dans les activités manufacturières. Dans le
secteur des services, les activités les plus importantes en emploi dépendent du secteur public
(administrations centrales, collectivités territoriales et entreprises publiques).

Figure 14 : Poids dans l’emploi total des TPME, formelles et informelles.

Le poids dans l’emploi des TPME formelles est sept fois plus petit que celui des
TPME informelles. En moyenne, les TPME formelle représentent moins de 13% de l’emploi
total. Leur contribution la plus élevée est dans l’hôtellerie et la restauration (22,6%) et dans le
secteur manufacturier (21,5% de l’emploi du secteur). Dans le commerce, la construction et

45
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

les services, ce poids est voisin de 15%. Dans le secteur agriculture, forêts et pêche, il est très
faible : 4,5% de l’emploi du secteur.2202

1.4. Les PME et le PIB au Maroc :


« Cette catégorie d’entreprises représente la plus grande partie du tissu économique,
assure un nombre important d’emplois et participe activement à la production de la valeur
ajoutée, outre son impact positif, en tant qu’espace favorisant l’auto-initiative, le
développement économique et la lutte contre la pauvreté, a-t-il indiqué. Elle joue aussi un rôle
central dans la croissance économique et la production de richesse et constitue «l’épine
dorsale» de toute économie émergente et moderne, a-t-il relevé, notant qu’en dépit de ces
avancées, ces entreprises ne représentent pas plus de 20% du produit intérieur brut (PIB) à
cause des difficultés rencontrées. Il a également passé en revue les défis auxquels cette
catégorie d’entreprises est confrontée, notamment en matière de financement et d’accès aux
marchés financiers et bancaires, la vulnérabilité des PME, ainsi que la formation et la mise à
niveau des ressources humaines et le développement des capacités, à l’ère de la
mondialisation et du progrès économique et technologique ». Le président de la Chambre des
conseillers, Hakim Benchamach. 23

1.5. Importances de la Contributions des TPME à la valeur ajoutée.


Le poids des TPME dans la formation des revenus N’est que de 36,1% dans
l’ensemble. Leur contribution dans les services est de 6,8%. En revanche, leur poids est
prépondérant dans le secteur agriculture (95%), la pêche (85%) et le commerce (92,8%). Leur
contribution à l’industrie et au BTP est de 41%..2

Tableau 8 : Poids des TPME dans la valeur ajoutée en 2014 selon les secteurs formel etinformel
(en millions Dirhams)

22 Impact de la COVID-19 sur l’emploi et les TPME au Maroc.


23https://lematin.ma/journal/2018/hakim-benchamach-pme-representent-95-tissu-entrepreneurial-mais-plus 20-
pib/297239.html

46
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

1.6. Les principales formalités de création d’entreprise sont les suivantes :


 Établissement d’un certificat négatif (toutes les sociétés commerciales sont
concernées sauf pour les entreprises individuelles n’optant pas pour une enseigne).

 Établissement des statuts – acte notarié ou sous seing privé – (toutes les sociétés
commerciales).

 Établissement des bulletins de souscription et le cas échéant des actes d’apport


(SA, SAS et SCA).

 Blocage du montant du capital libéré (SA, SARL, SAS, SNC, SCA).


 Établissement de la déclaration de souscription et de versement (SA, SAS et SCA).
 Publication au journal d’annonces légales et au bulletin officiel (toutes les sociétés
commerciales).

 Dépôt des actes de création de société et formalités d’enregistrement (SA, SARL,


SNC, SCS, SCA).

 Inscription à la patente et identifiant fiscal (IS – IGR – TVA).


 Affiliation à la CNSS (toutes les sociétés commerciales).
 Déclaration d’existence à l’inspection du travail (toutes les sociétés
commerciales).2124

1.7. Agence Nationales pour la Promotion de la PME :


La création de l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne
Entreprise « ANPME », conformément à l’article ci-dessus, répond à cet objectif, en ce sens
qu’elle vise à doter les PME d’un outil performant pour la mise en œuvre du programme
national de la modernisation compétitive des entreprises.

Pour assurer son rôle de catalyseur et de fédérateur des énergies et des Ressources
engagées dans le processus de la modernisation compétitive des entreprises, l’ANPME met en
place les moyens, les conditions et les supports nécessaires à l’accompagnement personnalisé
des chefs d’entreprises dans leurs efforts de modernisation et de renforcement de leur
compétitivité.

Les axes stratégiques d’intervention de l’Agence portent sur :

24 Cadre Juridique de la Pme au Maroc Mlle Khaoula Boulaamane

47
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

 l’appui à la modernisation compétitive des PME et son adaptation permanente aux


exigences du marché ;

 la promotion du partenariat et des réseaux des PME ;

 le soutien aux structures d’appui des PME ;


 le renforcement du secteur de la consultance locale ;
 l’instauration d’une écoute permanente des PME ;
 l’adoption d’une stratégie de communication et de proximité ;
 la mise en place d’une politique active de coopération et de partenariat ;
 La participation et l’implication accrue dans l’amélioration de l’environnement de
la PME. 4

1.8. Profil des PME marocaines :


Selon les données Inforisk, SA, en se basant sur la définition de la charte des PME, le
nombre des entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 75 millions de dirhams en 2008

et 2009 est aux alentours de 57754 sociétés. Selon la même source, 96% de ces sociétés ont un
chiffre d’affaires au cours des deux derniers exercices inférieur à 3 millions de dirhams. Ceci
montre clairement que le tissu économique marocain est, en effet, constitué de petites à très
petites entreprises, voire micro entreprises.

Les PME marocaines (CA entre 3 et 75 millions dhs) sont présentes dans presque tous
les secteurs économiques. Les graphiques suivants montrent la répartition de 120 PME selon
leur secteur d’activité, on remarque, donc, une prédominance dans le secteur manufacturier et
commercial.

Figure 15 : répartition des PME par secteur d’activité et Figure 16 : moyenne du CA desPME

48
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Ces mêmes entreprises, qu’elles soient des micros, très petites entreprises ou PME, se
caractérisent généralement par une faiblesse des actifs immobilisés, avec une dominance de
l’actif circulant. Le graphique suivant montre la moyenne des actifs immobilisés par rapport à
la moyenne de l’actif circulant par entreprise sur un échantillon de 120 PME répartis sur 4
secteurs d’activités.

Figure 17 : structure de l’actif en moyenne par secteur.

Ce graphique montre clairement que les PME quel que soit leur secteur d’activité,
souffrent d’une fragilité de la structure de l’actif. Cet écart pourrait s’expliquer par la nature
même de la PME marocaine qui a souvent des activités intensives en mains d’œuvre
contrairement aux entreprises industrielles. Cette nature pourrait être une conséquence des
difficultés de financements auxquels font face les PME, car cette contrainte pourrait les
pousser vers des activités peu capitalistiques.

Une seconde caractéristique des PME au Maroc, est la faiblesse des actifs incorporels.
Dans les pays développés, la source de la compétitivité entre les entreprises réside dans les
formes immatérielles de l’investissement, telles que le R&D, les brevets et licences.

49
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Figure 18 : immobilisations incorporelles par rapport aux totales immobilisations.


De plus, les PME marocaines ont souvent un niveau excessif de stocks, ce qui
immobilise des liquidités, crée des besoins de fonds de roulement ce qui augmente les besoins
de financements.

Figure 19 : moyenne de stock par rapport à l’actif circulant. Figure 19: Écart de trésorerie.

Ces niveaux élevés de stocks pourraient être à l’origine d’une mauvaise gestion de la
part de l’entreprise ou bien la concurrence sur le marché qui pourrait pousser la PME à
commander des quantités plus importantes par rapport à leurs besoins afin de bénéficier de
certaines remises. La qualité et le coût de la logistique concernant les PME qui importent
pourraient également expliquer les stocks excessifs. Les PME évitent les incertitudes et les
retards de la chaine logistique et n’ont pas de choix sauf accumuler les stocks. 2225

2. Le chômage au Maroc :

25 Le Financement des PME au Maroc Mai 2011 www.cdvm.gov.ma

50
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

2.1. Définition de chômage au Maroc :


Le taux de chômage exprime la part des chômeurs dans la population active âgée de 15
ans et plus. Ce taux est obtenu par le rapport de l’effectif des chômeurs à celui des actifs âgés
de 15 ans et plus 6

2.2. Le taux de chômage au Maroc :


Par ailleurs, le chômage a persisté à la hausse. Avec une hausse de 128.000 chômeurs,
résultant d’une réduction de 100.000 chômeurs en milieu rural et d’une augmentation de
228.000 en milieu urbain, le volume de chômage a atteint 1.605.000 personnes au niveau
national.

Le taux de chômage est ainsi passé de 12,3% à 12,8% au niveau national, de 15,6% à
18,2% en milieu urbain et de 7,2% à 4,8% en milieu rural. Il est plus élevé parmi les jeunes
âgés de 15 à 24 ans (30,8%), les diplômés (20,4%) et les femmes (15,9%).7

6
Figure 20 : Taux de chômage selon le milieu :Annuel

Figure 21 : Taux de chômage selon le sexe :Annuel 237

2.3. Les jeunes marocains sont hantés par les affres du chômage :
C’est lors de la session générale hebdomadaire de la Chambre des représentants tenue
le 12 juillet, que le parlementaire Omar Abassi du Groupe Istiqlalien de l’Unité et de

51
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

l’Egalitarisme a exprimé l’inquiétude des citoyens quant à la gestion chaotique du


gouvernement du chômage.

Le parlementaire a adressé une question orale au ministre du Travail, par lequel il a


demandé à connaître les mesures prises pour faire face au taux de chômage élevés.

En réponse, le ministre Amekraz a annoncé que le Plan National pour la Promotion de


l’Emploi représente un document distingué qui couvre la période 2017-2025 devant

Probablement être prolongé jusqu’en 2030. Le plan a permis de créer 72100 postes dont 50800
dans le secteur privé entre 2017 et 2020.

Dans sa réaction, le député Istiqlalien a réaffirmé la prédisposition de son groupe


parlementaire à encourager toute mesure gouvernementale. Toutefoisnul ne peutnier que le

https://www.hcp.ma/Taux-de-chomage_r72.html
https://www.hcp.ma/La-situation-du-marche-du-travail-au-deuxieme-trimestre-de-2021_a2739.html
chômage reste un phénomène inquiétant pour la jeunesse marocaine qui est sorti il ya dix ans
pour revendiquer la démocratie, la dignité et la justice sociale

Ainsi, « tous les efforts fournis par le gouvernement restent loin des attentes des jeunes
et surtout des diplômés. On ne pourrait pas parler de la dignité des jeunes marocains alors
qu’ils sont hantés par les affres du chômage ».

Le député a considéré que seules les grandes villes bénéficient des rares opportunités
d’emploi créées, ce qui aggrave la crise des jeunes dans les petites villes et dans le monde
rural, en particulier avec la situation imposée par la pandémie Covid-19. 2426

Section 2 : L’expérience marocaine dans le cadre des PME :

1. Les projets marocains pour améliorer les PME :

1.1. Les Efforts de l’Exécutif pour soutenir les PME :


A cette occasion, M. Mezzour a indiqué que l’Exécutif poursuit ses efforts pour
consolider les acquis des entreprises et les renforcer via une série de mesures, notamment en
matière d’assainissement des arriérés des crédits de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au
profit des PME, précisant qu’au 31 décembre 2021, un total de 5 milliards de dirhams
(MMDH) a été mobilisé pour 1.438 entreprises, dont 71% des PME et qu’à fin avril 2022,

26https://www.lopinion.ma/Chomage-au-Maroc-Cet-eternel-fiasco-des-politiques-publiques_a16967.html

52
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

quelque 8 MMDH supplémentaires seront alloués. Il a, de même, fait observer les réformes et
chantiers entamés par le gouvernement, notamment la mise en place d’un plan d’urgence de
soutien au secteur du tourisme de 2 MMDH, l’opérationnalisation du Fond Mohammed VI
pour l’investissement, l’accélération de la mise en œuvre de la charte de l’investissement,
ainsi que

la promotion de l’entreprenariat via le lancement du programme ambitieux et novateur «


FORSA » et le renforcement du projet « Intilaka », en plus de l’application progressive de la
loi-cadre visant à améliorer le système fiscal et l’élaboration d’un nouveau cadre juridique
pour définir les PME. L’Exécutif, a-t-il soutenu, œuvre à la facilitation de l’accès au
financement en étendant les offres de garantie pour les entreprises durement touchées par la
pandémie, ainsi qu’en appuyant la stratégie d’inclusion financière, le financement collaboratif
et le microcrédit. Dans ce sens, le ministre a fait savoir que le tissu entrepreneurial est
constitué de 98% de PME qui ont un rôle stratégique dans le processus de développement,
notant que ces entreprises contribuent fortement à la promotion de l’emploi, et contribue à
l’économie nationale d’une valeur ajoutée de 38%. Concernant les mesures de soutien direct
destinées au PME industrielles, M. Mezzour a mis l’accent sur le plan de relance dans le cadre
duquel une équipe

Dédiée a été créée pour assurer le suivi des projets de souveraineté industrielle, ajoutant que
901 projets ont été approuvés en vue d’inverser les flux commerciaux au profit du Royaume.
Le ministre a, à cet égard, relevé qu’une nouvelle génération de programmes
d’accompagnement du plan de relance économique a été lancée, notamment le programme «
Tatwir croissance verte », pour l’appui à la décarbonation des Très petites, Petites et Moyennes
Entreprises industrielles, le programme « Tatwir – Startup » (développer des projets innovants,
industriels et de services à forte valeur ajoutée portés par des startups) et le programme «
Nawat » qui est une offre d’accompagnement groupé destinée aux porteurs de projets, auto-
entrepreneurs et très petites entreprises. En outre, M. Mezzour a indiqué qu’à fin septembre
2021, plus de 2.000 PME ont été accompagnées dont 1.847 ont bénéficié d’un appui technique,
et 157 projets d’investissement d’une valeur de 2, MMDH ont été mis en œuvre, ce qui a
permis de générer quelques 18.277 emplois dont 10.528 sont des emplois directs. En matière
d’incitation à consommer local, l’Exécutif a adopté une stratégie de substitution aux
importations qui vise à remplacer 34 MMDH par des produits industriels locaux d’ici 2023 et à
stimuler la production industrielle pour substituer les produits importés conformément aux
recommandations du nouveau modèle de développement (NMD). Dans ce sillage, M.
Mezzour a réitéré l’engagement du gouvernement pour l’opérationnalisation de la préférence

53
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

nationale et la favorisation les produits marocains pour les offres présentées par les entreprises
nationales, les coopératives, l’auto-entrepreneur dans les transactions des administrations et
des collectivités territoriale et la protection du produit local contre concurrence déloyale et ce,
à travers une augmentation des droits de douane sur les importations de produits finis de 25% à
40%, et pour un certain nombre de produits soumis à des droits de douane inférieurs à 25%, en
plus de la mise en œuvre des dispositions de la loi n°15.09 relative aux mesures de défense
commerciale. S’agissant du bilan du plan d’accélération industrielle 2014-2020, M. Mezzour
a souligné que le dynamisme de ce plan a permis de dépasser l'objectif initial fixé à l'horizon
2020 pour l’emploi avec 659.740 emplois créés entre 2014 et 2021. Et de noter que le total des
exportations industrielles en 2021 a atteint 280,9 MMDH contre 158,7 une année auparavant,
soit des exportations supplémentaires de 122,2 MMDH, en hausse de 77%. Par ailleurs, les
différentes interventions de cette rencontre ont jeté la lumière sur les diverses contraintes et
difficultés auxquelles est confronté le monde de l’entrepreneuriat, notamment les PME,
appelant, à cet égard, à accélérer la mise en place de diverses procédures, projets et
programmes qui visent à assurer la pérennité de ces entreprises. Les intervenants ont, ainsi,
insisté sur l’importance d’évaluer toutes les politiques et stratégies adoptées, aussi bien
nationales que sectorielles, afin de déterminer leur efficacité pour l’atteinte des objectifs
fixés.2527

1.2Création du « Fonds de soutien financier aux très petites et moyennes entreprises »


Création du « Fonds de soutien financier aux très petites et moyennes entreprises »
Dans le cadre d’initiatives visant à soutenir les très petites et moyennes entreprises et à
renforcer leur contribution à la croissance économique, la Banque du Maroc, le Groupe
professionnel des banques du Maroc et le Fonds central de sécurité ont décidé de créer un
fonds de soutien financier pour cette catégorie d’entreprises. Le fonds, qui sera géré par le
Fonds central de garantie, vise à cofinancer avec les banques des programmes visant à rétablir
et à renforcer l’équilibre financier des très petites et moyennes entreprises viables mais
connaissant des difficultés financières transitoires. Le Fonds de soutien financier aux très
petites et moyennes entreprises (PME) vient maintenir les activités productives de cette
catégorie d’entreprises, en particulier les entreprises exportatrices et celles opérant dans le
secteur industriel. Les moyennes entreprises peuvent également bénéficier de ce fonds. Le
Fonds intervient sous la forme d’un prêt secondaire plafonné à 50 millions de dirhams. Pour la
part de la banque, il peut s’agir d’un prêt pour financer des besoins de restructuration,
d’exploitation ou d’investissement. Un prêt bancaire peut également bénéficier de la garantie

27https://www.maroc.ma/fr/actualites/m-mezzour-presente-en-commission-les-efforts-de-lexecutif-pour soutenir-
les-pme

54
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

du fonds de garantie central. La durée de remboursement du prêt conjoint peut aller jusqu’à
10 ans. Toutes les banques marocaines participent à ce mécanisme de cofinancement des très
petites et moyennes entreprises. Le Fonds intervient sous la forme d’un prêt secondaire
plafonné à 50 millions de dirhams. Pour la part de la banque, il peut s’agir d’un prêt pour
financer des besoins de restructuration, d’exploitation ou d’investissement. Un prêt bancaire
peut également bénéficier de la garantie du fonds de garantie central. La durée de
remboursement du prêt conjoint peut aller jusqu’à 10 ans. Toutes les banques marocaines
participent à ce mécanisme de cofinancement des très petites et moyennes entreprises. Le
Fonds intervient sous la forme d’un prêt secondaire plafonné à 50 millions de dirhams. Pour la
part de la banque, il peut s’agir d’un prêt pour financer des besoins de restructuration,
d’exploitation ou d’investissement. Un prêt bancairepeut également bénéficier de la garantie
du fonds de garantie central. La durée de remboursement du prêt conjoint peut aller jusqu’à
10 ans. Toutes les banques marocaines participent à ce mécanisme de cofinancement des très
petites et moyennes entreprises. Le

Fonds intervient sous la forme d’un prêt secondaire plafonné à 50 millions de dirhams. Pour la
part de la banque, il peut s’agir d’un prêt pour financer des besoins de restructuration,
d’exploitation ou d’investissement. Un prêt bancaire peut également bénéficier de la garantie
du fonds de garantie central. La durée de remboursement du prêt conjoint peut aller jusqu’à
10 ans. Toutes les banques marocaines participent à ce mécanisme de cofinancement des très
petites et moyennes entreprises.2610

1.3. Une nouvelle génération de programmes pour la relance des TPME


industrielles.
Le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique lance, à
travers l’Agence Maroc PME, une nouvelle génération de programmes d’appui pour soutenir
les TPME industrielles dans la relance de leur activité économique et donner une forte
impulsion à leur croissance et compétitivité.

Pour les offres d’accompagnements existants, elles ont été reconfigurées en deux
nouveaux programmes avec des taux d’appui plus intéressants et des conditions d’accès et de
paiements assouplies. Il s’agitenl’occurrence des programmes:

 ISTITMAR quiest un soutien à l’investissement de croissance et technologique


pouvant atteindre 30% du projet d’investissement. Les projets réalisés au

55
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

niveau des provinces et préfectures situées en dehors de l’axe atlantique


TangerCasablanca peuvent bénéficier d’un appui additionnel de 5%.

 MOWAKABA qui prévoit une prise en charge du coût du Conseil &


D’assistance technique pouvant atteindre 80% pour les PME (au lieu de 70%
actuellement) et 90% pour les TPE. Concernant les projets de Créativité et de
co-développement des TPE, le plafond est passé pour sa part à 2 MDHS au lieu
de 1 MDH.

Deux nouveaux programmes d’appui ont été mis en place, à savoir :

 TATWIR, qui est une offre intégrée sur mesure visant le développement des
investissements dans les secteurs prioritaires.

 NAWAT qui consiste en un accompagnement intégré au profit des porteurs de


projets, des autoentrepreneurs et des TPE ayant des projets d’investissement
inférieur à 3 MDHS. Nawat propose un accompagnementpré-investissement,

10 https://www.finances.gov.ma/ar/Pages/%D9%85%D8%B3%D8%AA%D8%AC%D8%AF%D8%A9.aspx?fiche=3901
à travers l’appui à l’élaboration des Business plans et un accompagnement
postinvestissement pour le développement des compétences métiers,
managériales et entrepreneuriales des entrepreneurs.2728

1.4. Le programme intilaka :


Le programme Intilaka vise à donner vie aux initiatives d’entreprenariat. En effet, un
des objectifs affichés est de lutter contre le secteur informel en permettant un accès facile au
financement aux entrepreneurs. Ces financements bénéficient notamment d’une garantie
publique à travers la caisse centrale de garantie (CCG). La CCG est un organisme assimilé à
un organisme de crédit public spécialisé dans l’octroi de garantie. Par ailleurs, cet organisme
vise à contribuer : « à donner une impulsion à l’initiative privée en encourageant la création, le
développement et la modernisation des entreprises. » Comme le précise les statuts de
cetorganisme.

 En quoi consiste le programme INTILAKA ?

28https://marocpme.gov.ma/post-covid-19-lancement-nouvelle-generation-programmes-relance-
tpmeindustrielles/

56
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Le programme Intilaka est un programme qui se compose d’une offre d’accompagnement et


d’une offre de financement fournies à des conditions adaptées aux porteurs de projets qu’ils
soient :

- Jeunesdiplômésqualifiés
- Auto-entrepreneurs
- Entrepreneurs Individuels
- Personnes physiques
- Très Petites Entreprises
- AgriculteursIndividuels
- Start-ups

Le programme de financement inclut les dépenses d’investissement ainsi que les frais
d’exploitation initiaux.

Pour bénéficier de l’offre de financement INTILAKA, les porteurs de projet ont un large choix
de banques partenaires. Ci-joint la liste de cesbanques.

- Al Barid Bank
- CFG Bank

- Arab Bank
- CIH Bank
- Attijariwafa Bank
- Crédit Agricole du Maroc
- Bank Al-Amal
- Crédit du Maroc
- BMCE Bank
- Crédit Populaire du Maroc
- BMCI
- Société Générale Marocaine des Banques

 Quelles sont les conditions d’éligibilité à l’offre INTILAKA ?


Les conditions se déclinent comme suit selon la nature du demandeur du prêt.

57
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

- Entreprises en création Un chiffre d’affaires prévisionnel inférieur à


10 millions de dirhams

- Entreprises existantes en zone urbaine– Un chiffre d’affaires


prévisionnel inférieur à 10 millions de dirhamsMoins de 5 ans
d’existence de la société.

- Entreprises existantes en zone rurale– Mêmes conditions que zone


urbaine (cependant, dispense de ces conditions pour les
exploitations agricoles)

Par ailleurs, les entreprises exportatrices en Afrique sont exemptées de la condition d’ancienneté.

 Quels sont les conditions de l’offre de financement ?


Il est à noter que l’offre Intilaka est déclinée en 3 sous offres spécifiques :
- Les crédits d’investissement et de fonctionnement dits « Intelak»
- Les crédits d’investissement et de fonctionnement dits « Intelak Al
Moustatmir Al Qarawi »

- Les prêts gratuits « Start-TPE »


A. Conditions pour le crédit « Intelak »
Ils sont destinés aux projets et entreprises en zone urbaine. Par ailleurs, ce crédit peut
concerner toutes les activités. Cependant, en sont exclues les activités de promotion
immobilière et de pêche hauturière.
Quels montants de financement ? En cumulé, les crédits d’investissement et d’exploitation
peuvent atteindre un montant total de 1,2 million de dirhams.

Quelles garanties ? Aucune garantie personnelleGaranties liées au projet (local, matériel,


fonds de commerce).Aucune garantie personnelle n’est engagée sous forme notamment de
cautionDélégation d’assurance Décès Invalidité – TotaleQuelle tarification ?

Taux d’intérêt préférentiel : 2% HTGratuité des frais de dossierPrime d’assurance préférentielle :


0,1% HT.

B. Conditions pour le crédit « Intelak Al Moustatmir Al Qarawi»

Ils sont destinés aux projets et entreprises en zone rurale. Comme pour le premier cas, la
promotion immobilière et la pêche ne peuvent bénéficier de ce programme.

Quels montants de financement ?

58
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Le cumul des crédits d’investissement et d’exploitation peut atteindre jusqu’à 1,2 million de DH
par bénéficiaire.

Quelles garanties ? Aucune garantie personnelleGaranties liées au projet (local, matériel,


fonds de commerce).Aucune garantie personnelle n’est engagée sous forme notamment de
cautionDélégation d’assurance Décès Invalidité – TotaleQuelle tarification ?

Taux d’intérêt préférentiel : 1,75% HT Gratuité des frais de dossier Prime d’assurance
préférentielle : 0,1% HT.

C. Conditions pour le crédit « Startup »


Il s’agit d’un prêt qui vient en complément au crédit d’investissement. En effet, ce
crédit vise à financer le besoin en fonds de roulement de démarrage. Par ailleurs, on peut en
bénéficier une seule fois et est remboursable après 5 ans maximum sauf en cas d’ouverture
d’une procédure de liquidation de l’entreprise.

Quels montants de financement ? Le prêt gratuit peut atteindre 20% du montant du crédit
d’investissement dans la limite de 50.000 DH.

Quelles garanties ? Les banques n’exigent aucune garantie.


Quelle tarification ? Taux d’intérêt : 0% Gratuité des frais de dossier. 2829

1.5. Programme FORSA :


Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, le
Maroc construit une stratégie globale de développement socio-économique et de progrès
humain. Le gouvernement a donc inscrit parmi ses priorités l’encouragement à
l’entrepreneuriat à travers plusieurs dispositifs dont le Programme FORSA. Ce programme
ambitieux vise à accompagner 10 000 projets en 2022, en alliant le financement et
l’accompagnement. Le programme FORSA s’adresse à tous, sans conditions de
préqualifications particulières.

 raisons de participer :

29https://www.upsilon-consulting.com/2021/03/programme-intilaka/

59
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Figure 22 : raisons de participer

 Les Conditions d’Eligibilité :


Le programme FORSA est un programme ambitieux et novateur qui s’adresse à tous
les résidents au Maroc et MRE de 18 ans et plus, qu’ils soient porteurs d’idées ou de projets
d’entrepreneuriat, auto-entrepreneurs, ou fondateurs d’entreprise ayant moins de 3 ans.

 L’offre d’accompagnement et de financement :


Le programme cible l’accompagnement et le financement de 10.000 porteurs de
projets en 2022 incluant l’ensemble des secteurs de l’économie, en respectant les principes
d’équité régionale et de genre. Le financement consiste en un prêt d’honneur (0% d’intérêt),
qui pourra aller jusqu’à 100.000 DH, dont 10.000 DH en subvention. La durée maximale de
remboursement du prêt est de 10 ans avec un différé de 2 ans.

 Méthodologie :
FORSA est un programme qui se déroule en 4 phases, de la sélection au financement des
porteurs de projets.
- Sélection :

Durant cette phase, votre projet est examiné par des experts qui évaluent à la fois votre
niveau d’engagement, votre degré de motivation ainsi que la faisabilité de votre projet et son
potentiel de développement dans votre région. Les porteurs de projets répondant à ces
exigences, suite à l’analyse de leur candidature, sont alors appelés pour passer un entretien
avec un expert dans leurs régions respectives. Les candidats retenus suite aux entretiens
verront leurs projets évalués lors d’une commission régionale et les heureux élus seront invités
à rejoindre le programme FORSA.

60
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

- Formation :
La formation représente une expérience unique et enrichissante qui vous permet de
développer vos connaissances en entrepreneuriat, et de structurer votre projet.

Les différentes sessions de formation dédiées à l’ensemble des projets retenus permettront au
porteur du projet, entre autres, de :

✔ Développer ses soft skills et son potentiel d’entrepreneur✔ Connaître son marché et sa
clientèle✔ Design de solution et Développement de produits et services✔ Développer des
partenariats✔ Lancer l’activité et accroître le chiffre d’affaires✔ Connaître les bases du
Marketing Digital✔ Choisir sa forme juridique✔ Structurer ses coûts et ses revenus✔ Etablir
son plan de financement✔ Présenter et pitcher son projet.

A l’issue de chaque module, une évaluation de la connaissance et une mise en pratique est
demandée au candidat lui permettant d’obtenir un certificat de réussite.

- Incubation &accompagnement :
A l’issue de la formation, les candidats ayant obtenu leur certificat de réussite seront
accompagnés par un incubateur pour finaliser leur dossier de demande de financement et
présenter leurs projets devant la commission de financement.

Les porteurs de projets ayant besoin d’un accompagnement rapproché, avec un potentiel
prometteur bénéficieront d’une incubation de 2,5 mois avant de soumettre leur dossier de
financement.

- Financement :
A l’issue de la formation ou de l’incubation selon le cas, l’incubateur qui vous suit
présentera vos dossiers de financement devant une commission de financement. Votre dossier
sera évalué par différents experts qui donneront leur approbation pour l’obtention du prêt
d’honneur, en précisant le montant qu’ils jugent adéquat.2930

2. Les difficultés des PME au Maroc :

2.1. Les défi de PME au Maroc :

 Piloter l’activité et prévoir au mieux les ventes :


Les ventes des entreprises qui soignent leurs prévisions commerciales augmentent plus
vite que la moyenne.

30https://www.forsa.ma/home

61
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Vous devez être capable d’identifier les grandes étapes du cycle de vente, et de
regrouper des indicateurs et données clés dans un tableau de bord graphique et dynamique qui
servira de repères et permettra de fiabiliser les prévisions.

La mise en place d’une stratégie de pilotage de la performance commerciale implique


des solutions de gestion d’activité capables de gérer toutes les opérations liées aux achats et
aux ventes, dotées d’outils de planification, de simulation, d’analyse et de reporting.

Elles doivent permettre aux commerciaux de saisir directement leurs données, afin de
favoriser un suivi en temps réel des évolutions.

 Maîtriser les coûts :


Equipement des forces de vente, rapprochement des équipes marketing et commerciale
avec des outils informatiques qui dialoguent, suivi des opérations, focalisation sur les ventes à
valeur ajoutée, optimisation de la relation client, etc.

La mise en place de stratégies ciblées et l’usage d’un bon outil de gestion commerciale
permet de mieux maîtriser les coûts d’activité et de gagner en efficacité.

Cet outil de gestion doit être flexible et modulaire afin de s’adapter aux besoins de votre
entreprise.

 Avoir de la visibilité sur les stocks :


Gérer en temps réel ses flux logistiques est devenu la clé d’une bonne gestion de ses
stocks.La gestion des stocks et des approvisionnements vous permet de réduire vos coûts

D’achat. Cela suppose d’établir un prévisionnel de vente fiable, un référentiel de données unique
et des outils informatiques complets, simples à mettre en place et à utiliser au quotidien.

 Améliorer la satisfaction et la fidélisation des clients :


Conserver un client coûte 5 à 10 fois moins chères que d’en conquérir un nouveau.

La fidélisation est donc un enjeu majeur pour le directeur commercial. Connaître pour
fidéliser, c’est avoir une excellente connaissance du client, afin de lui rendre le service qui
répond au mieux à ses besoins, et lui apporter le plus de valeur.

62
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Les solutions de gestion d’entreprise et de CRM intégré offrent cette vision à 360°.

 Prospecter pour vousdévelopper :


Prospecter c’est maîtriser l’information. Cela passe par une bonne connaissance du
marché, l’analyse de la demande, la mesure d’impact d’une campagne et le suivi des
prospects, la récupération et l’agrégation des informations terrain des commerciaux, la
construction de stratégies et de plans d’action, etc.

Une prospection efficace doit être méthodique et s’appuyer sur des outils de
gestion,d’analyse, des dispositifs de fédération et de recoupement des données.

 Accompagner la mobilité des forces commerciales :


Chez leurs clients, en déplacement, les commerciaux ont besoin de chercher une
information concernant leurs clients, consulter l’état des stocks ou encore, saisir directement
une commande.

Afin d’être réactifs et productifs, ils doivent être équipés d’outils de gestion adaptés à la
mobilité et leur permettant de se concentrer sur les ventes.3031

2.2. Défaillances des PME au Maroc :


Les défaillances d’entreprises continuent leur progression au Maroc et ailleurs. Au
niveau mondial la défaillance peut atteindre 2% en 2016 selon les dernières statistiques du
cabinet Euler Hermes.

La situation est alarmante. Le responsable des études sectorielles et défaillances chez


Euler Hermes Maxime Lemerle, déclare que malgré que le marché marocain est un «marché
de création d’entreprises très dynamique, le taux de mortalité des entreprises reste élevé».

31https://www.sage.com/fr-ma/blog/defis-quotidiens-des-pme/

63
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

(*) Prévisions

Figure 23 :L’évolution de la défaillance des PME marocaines depuis 2007.

Selon les prévisions du même cabinet, la défaillance des entreprises marocaines


continue d’augmenter, 5800 entreprises ont fait défaut en 2015 avec une augmentation de 15%
par rapport à 2014. Et, le nombre devrait augmenter avec un taux de 10% en 2016, pour
atteindre 6400 entreprises défaillantes, le cabinet avance aussi que «Le nombre devrait
s’élever à 7.000 en 2017».

Les prévisions de poursuite d’augmentation du taux de défaillance sont expliquées


selon le rapport de cet assureur par la conjoncture difficile que traversent les partenaires
économiques du pays, l’allongement des délais de paiement, le resserrement des crédits
bancaires, le recul de l’investissement public, la flambée des prix des matières premières. En
ajoutant à ces problèmes comme déclarent les professionnels, l’inexistence d’un financement
bancaire répondant aux besoins spécifiques des PME, le manque lié à la compétence et à
l’utilisation de la nouvelle technologie, les problèmes d’accès au foncier professionnel et
l’accès difficile au marché Public pour les PME.3132

2.3. L’impact de Covid-19 sur les PME marocaines :


Plus de 16% des entreprises sont en arrêt définitif ou temporaire à fin 2020

Au terme du deuxième semestre 2020, les résultats de l’enquête révèlent que 83.7%
des entreprises ont déclaré avoir maintenu leurs activités, alors que 8.1% des entreprises sont

32 LES DIFFICULTES DES PME AU MAROC : UNE ALERTE A LA DEFAILLANCE Par Fadoua ANAIRI Said RADI

64
Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Figure 24 :statutd’activité des entreprises Figure 25 : évolution de la situation des entreprises


toujours en arrêt temporaire, 6.0% ont dû arrêter temporairement leur activité après une
reprise et 2.2% ont déclaré avoir cessé leurs activités de manière définitive.

Toutefois, l’analyse de l’évolution des indicateurs relatifs à l’arrêt d’activité des


entreprises montre un certain redressement de l’activité globale. En effet, le taux d’arrêt
temporaire des entreprises a enregistré une baisse 9 mois après le début de la crise sanitaire : il
était de 54.3% en avril et de 52.0% en juillet pour atteindre 14.1% en décembre 2020. Le taux
d’activité a enregistré une évolution positive passant de 43.1% en avril à près de 83.7% en
décembre.

au deuxième semestre 2020. selon leurs statut d’activité entre avril et décembre 2020 Par
catégorie, la proportion
D’entreprises en activité à fin 2020 s’élève à 87.5% pour les grandes entreprises (GE), 89.6%
pour les petites et moyennes entreprises (PME) et 81% pour les très petites entreprises (TPE).

En revanche, la proportion d’entreprises ayant déclaré avoir définitivement arrêté leurs


activités atteintes près de 2.6% chez les TPE, 1.3% pour les PME et 0.8% parmi les GE. Par
ailleurs, la proportion des GE qui sont en arrêt temporaire pendant cette période atteint 11.7%.
L’analyse des résultats de l’enquête par catégorie et tranche d’âge montre que plus de
la moitié (51%) des entreprises qui sont en arrêt temporaire sont âgées de moins de 10 ans.
Cette proportion atteint 61% chez les TPE et 43% chez les GE.3233

33 Haut-commissariat au Plan Effets du Covid-19 sur l’activité des entreprises 3 ème enquête -Janvier 2021-

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Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

Figure 26 : répartition des entreprises selon leurs statuts d’activité par catégorie.

Conclusion :

Le secteur des PME au Maroc construit un tissu économique principal et important ces
entreprises influencent d’une manière direct sur la situation économique du pays surtout dans

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Les petites et les moyennes entreprises du Maroc et la réduction du chômage. FPN

la côté qui concerne l’impact de ces entreprises c’est-à-dire les PME sur la réduction du
chômage.

Dans les lignes de cette étude on trouve que les PME ayant un rôle fondamental dans
l’économie des pays soient développés ou en voie de développement essentiellement les cas
qui on a étudié la chine et la Turquie dans lesquelles les PME sont forts et a des minimum
défis Avea des grandes et importantes programmes pour soutenir les PME ce qui influence
direct sur la réduction du chômage C’est le même observation sur le pas du Maroc dans lequel
les PME consiste la plupart de ces entreprises et pour améliorer ce secteur le gouvernement
marocain construit énormément de projets de soutien le dernier est le programme FORSA.

Le Maroc donne une grande importance au développement du PME cette dernière


souffrait des nombreux problèmes soit de la défaillance soit de l’impact du COVID-19 donc
leur contribution à la réduction du chômage reste faible.

Alors pour que les PME marocains devenait fortes et influence positivement sur la
réduction du chômage il faut avoir un grand soutien et de nombreuses formations aux
entrepreneurs à partir de gouvernement, et aussi d’inculquer le principe de l’entreprenariat
dans la mentalité des marocaines et surtout pour les détenteurs de capitaux d’être des
partenaires avec les porteurs d’idées de projets.

En fin le travail sur le développement du secteur des PME au Maroc est-il suffisant pour
avoir un taux de chômage réduit ?.

Bibliographie :

Ouvrage :

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-Les PME Olivier Torres.

Polycopié :

-Economie et organisation des entreprises Dr ACHELHI HICHAM.

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PFE:

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Études :

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-A Review of Small and Medium Sized Enterprises (SMEs) in Turkey SıdıkaBaşçı‡ and
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-Les dynamiques des PME en Turquie : structuration et développement régional étudiés à partir
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-Organe d’examen des politiques commerciales Page : 1/227 EXAMEN DES POLITIQUES
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-Impact de la COVID-19 sur l’emploi et les TPME au Maroc.

-Le Financement des PME au Maroc Mai 2011

-LES DIFFICULTES DES PME AU MAROC : UNE ALERTE A LA DEFAILLANCE Par


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defis-quotidiens-des-pme/.

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