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INITIATION A L’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE

L’ENTREPRISE : DÉFINITION, FINALITÉS ET CLASSIFICATION

Lakhlili Ibtissame
Au sens large, le terme entreprise s'utilise pour des projets uniques mais
d'apparence risquée ou difficile (par ex : un grand voyage, une recherche
scientifique...) car il y a un effort entrepris. Étymologiquement, le terme dérive de
« entreprendre », daté d'environ 1430-1440 avec le sens de « prendre entre ses mains ».
Aux environs de 1480, il prit l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un
défi, oser un objectif ».
Dans un sens économique, une entreprise est une structure économique et sociale
comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour fournir
des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le
marché) ou non concurrentiel (le monopole). L'objectif d'une entreprise est alors de
satisfaire ses clients pour gagner de l'argent.
Une entreprise est l'activité de l'entrepreneur. Par contraste avec le simple projet,
dont l'organisation est destinée à se dissoudre à son terme, l'entreprise est (plutôt)
conçue dans la durée et pour la répétition de plusieurs projets similaires, ce qui
implique la pérennité des structures.
Selon l'approche économique, l'entreprise est une unité de production des biens et
services destinée aux marchés de biens de consommation (grand public) et aux
marchés de biens de productions (les autres entreprises).
Pour fonctionner, l'entreprise a besoin de flux d'entrées : les inputs (matières
premières, marchandises, services, capitaux, travail et surtout informations).
L'entreprise transforme ces inputs en outputs (produits finis, marchandises, services,
informations). Lors de cette transformation, l'entreprise crée de la richesse (ajout de
valeur aux inputs). Cette richesse est appelée valeur ajoutée, elle représente la
contribution réelle de l'entreprise à la richesse nationale (P.I.B.).
La conception de la notion de production a fortement évolué. En effet, nous ne
sommes plus en situation de pénuries relatives où il suffisait de produire pour
vendre. De nos jours, les entreprises essaient de différencier leurs offres et de
positionner leurs produits par rapport à ceux des concurrents dans le but d'obtenir
un avantage concurrentiel (compétitif).

Différencier un produit ou un service consiste à le démarquer de ceux de la


concurrence sur la base des quatre « P ».

Le positionnement consiste à positionner le produit, à graver dans l'esprit des


consommateurs (ou prospects) une image claire et minutieuse du produit (ou
service, entreprise) par rapport à la concurrence.
La valeur ajoutée (VA) est une notion d'économie qui permet de mesurer la
valeur créée par un acteur économique. Dans une entreprise ou une organisation,
la valeur ajoutée est la contribution additionnelle d’une ressource, d'une activité
ou d’un processus dans la réalisation d’un produit ou d’un service.

Cas des entreprises


Lorsqu'une entreprise vend un produit ou fournit un service, elle n'est pas la
créatrice de tout ce qui compose le produit ou le service. Le plus souvent, elle a
acheté des matières premières, des produits semi-finis (intermédiaires) ou finis,
elle utilise de l'énergie et des services produits par d'autres. Elle effectue une
production ou une revente à partir de tous ces éléments en utilisant du travail et
des investissements qui créent de la valeur. Celle-ci s'ajoute à celle des biens et
services qu'elle a achetés.
La différence entre le prix de vente de son produit et la valeur totale des dépenses
pour se procurer les biens et services qu'elle revend en l'état ou après transformation,
représente la valeur ajoutée.
Les dépenses d'acquisition des biens et services constituent, lorsqu'elle ne les
revend pas en l'état mais les transforme, des consommations intermédiaires. Ces biens
et services sont consommés dans le processus de production d'un bien ou d'un service
final et sont donc intermédiaires.
Valeur Ajoutée = Valeur des biens et services produits − Valeur des
consommations intermédiaires
+ Marge commerciale entre ventes et achats pour les biens et services
revendus en l'état
Le détail du calcul de la valeur ajoutée des entreprises est disponible dans l’état
de Soldes intermédiaires de gestion. La somme des valeurs ajoutées des entreprises
d'un pays, à laquelle on rajoute le solde de sa balance extérieure, constitue son PIB.
Achats
Transformation CI
Production
Vente

Chiffre d’Affaires

-
(CA) Achats et
Consommations
intermédiaires (CI)

= Valeur Ajoutée (VA)


Valeur Ajoutée (VA)

- charges de personnel - impôts et taxes

Salariés Etat et administration


= Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
- autres charges
= Résultat net

Perte ou Bénéfice
• autofinancement
• actionnaires (dividendes)
Une autre manière d’illustrer la répartition de la VA

CI Mat 1ère
(cons interm) Produits-services

Salaires Ménages
CA
cad VA Charges sociales
Administrations
Production Impôts, taxes
vendue Rbt charges
emprunts
Institut.financières
Dividendes Actionnaires
Autofinancement
Mon entreprise
Selon l’approche sociologique de l’entreprise, l’entreprise est composée de 3
acteurs principaux :
 Apporteurs de capitaux
 Dirigeants
 Salariés
Ces 3 acteurs ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En effet,
en ce qui concerne les apporteurs de capitaux, leur logique est purement
financière, ils recherchent avant tout la rentabilité de leurs placements. Leur but
est de garantir leurs gains et si possible les augmenter. Les apporteurs de capitaux
sont attirés par des placements de plus en plus rentables. Leur source de pouvoir
est le capital. Ils élaborent ainsi une stratégie d’investissement ou alors de retrait
(en cas de perte).
En ce qui concerne les dirigeants, leur logique est la maximisation des
performances de l’entreprise, évaluées par la rentabilité économique des capitaux.
Leur but consiste à garantir leur place et à élargir leur pouvoir (capital et
organisation).
En ce qui concerne les salariés, leur logique est l’épanouissement et la sécurité de
l’emploi. Ils ont pour but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un travail
intéressant dans de bonnes conditions matérielles et psychologiques. La source de
leur pouvoir est le savoir-faire. Leur stratégie est celle de l’adhésion, c’est-à-dire
de l’attrait de la carrière.
Pour que l’entreprise puisse fonctionner, compte-tenu des stratégies individuelles
élaborées par les 3 acteurs identifiés, il faut donc un consensus ou compromis
organisationnel.
Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon un certain nombre de principes ou
règles.
Un système est déterminé par le choix des interactions qui le caractérisent et par sa frontière, c'est-à-
dire le critère d'appartenance au système (déterminant si une entité appartient au système ou fait au
contraire partie de son environnement).
Un sous-système ou module est un système participant à un système de rang supérieur.
Un système peut se montrer ouvert ou fermé dans tel ou tel domaine selon qu'il interagit ou non avec
son environnement.
En grec sustēma signifie « ensemble, organisation ». Ce mot provient du verbe συνίστημι sunistēmi (de
σύν ἵστημι sun histēmi « établir avec »), qui veut dire mettre en rapport, instituer.
Un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisé en vue
d'accomplir certains buts.
Tout système fonctionne en transformant des variables d'entrée en variables de
sortie au cours d'un processus plus ou moins complexe.
Exemples :
Le système cardio-vasculaire (coeur, artères, veines), chargé d'alimenté les
organes en sang
Le système de motorisation d'un véhicule, qui transforme du carburant en énergie.
Un système de pilotage: qui
va prendre les décisions;

Un système opérant: qui agit


en fonction du but assigné.

le système de mémorisation
d'informations: qui interagit
avec le système de pilotage
et le système opérant.
CARACTÉRISTIQUES D'UN SYSTÈME :
Un système est Identifiable : On peut le différencier de son environnement.
C'est un ensemble fini, borné par une frontière qui le sépare de son environnement.
Exemple : Le système de motorisation d'une voiture n'est pas son système
de freinage
Un système agit en fonction d'un but : Il reçoit de son environnement des
entrées qui lui permettent d'opérer des traitements pour générer à son tour des
sorties vers son environnement.
Exemple : Le système cardio-vasculaire transporte le sang vers les
organes.
Un système a un comportement régulé : L'environnement agit sur le système en
lui fournissant des entrées, en lui imposant des contraintes et en influant sur ses
objectifs.
Exemple : le moteur développe plus ou moins d'énergie en fonction de la
conduite du véhicule.
Un système s'informe sur son propre comportement : Le système génère des
informations qui rendent compte des changements d'états du système global. Il va donc
y avoir circulation, échange d'information, donc communication.
Exemple : Une centrale d'alarme va tester régulièrement ses différents composants
(capteurs, état des batteries, des liaisons entre les éléments) et en cas de
dysfonctionnement va déclencher une alarme visuelle et/ou sonore.
Un système décide de son comportement : Il génère de l'information qu'il est ensuite
capable de traiter pour élaborer ses propres décisions de comportement.
Exemple : Un système d'alarme dispose d'un sous-système opérant (les capteurs, la
sirène), et un système de pilotage (la centrale). Lorsqu'une intrusion est détecté par le
système opérant (les capteurs), le système de pilotage décide d'une action > déclencher
la sirène. L'information est passée au système opérant (la sirène)
Un système mémorise : Pour élaborer ses décisions, le système considère les
informations sur son état actuel mais aussi les informations passées.
Un système peut être défini comme un ensemble composé d’éléments en
interaction permanente, organisé et ouvert sur son environnement auquel il doit
s’adapter en permanence pour sa survie. Envisager une entreprise en tant que
système consiste à la considérer comme un ensemble organisé, composé de
différentes fonctions, services, individus en permanente interaction, ayant tous
des objectifs pouvant être contradictoires.
L’entreprise en tant que système est ouverte sur son environnement externe,
source de menaces à appréhender mais aussi d’opportunités à saisir. L’entreprise
doit s’y adapter en permanence pour sa survie et son développement. Les
composantes de l’environnement sont très diversifiées : technologie, social,
culturel, juridique, économique, politique, écologique, concurrence, clients,
fournisseurs. L’environnement international prend en compte toutes les
composantes précédemment citées au niveau des pays d’importation.
LES SOUS-SYSTÈMES DE L'ENTREPRISE :
Une entreprise est un système composé de trois sous-systèmes indépendants.
Le système opérant :
? Il assure le fonctionnement du système global en réalisant la production physique
des
B & S.
? Il est relié à l'environnement par les flux externes et aux autres sous-systèmes
par des flux internes d'information.
? Son activité est contrôlée par le système de pilotage.
Le système de pilotage (ou de décision) :
? Il assigne des objectifs à l'entreprise.
? Il analyse l'environnement et le fonctionnement interne de l'entreprise.
? Il contrôle l'exécution des tâches réalisées par le système opérant.
? Il assure la régulation du système global.
? Il est relié aux autres sous-systèmes par des flux d'informations internes.
Le système d'information :
? Il alimente l'entreprise en information d’origines diverses, internes ou externes.
? Il est le point de passage obligé de toutes les informations de l'entreprise.
? Il mémorise les informations, les traite et les communique aux autres sous-
systèmes auxquels il est relié.
LES CARACTÉRISTIQUES DE L'ENTREPRISE SYSTÈME
Identifiable : L'entreprise est constituée de moyens humains, financiers, techniques, informationnels,
réunis de manière durable.
Ouvert : Elle est en relation avec son environnement économique, technique, juridique ...
Elle réalise des échanges de toute nature avec celui-ci. C'est cet ensemble d'échanges (de flux) qui
permet à l'entreprise de réaliser son activité et d'atteindre ces objectifs.
Ces flux sont de trois ordres :
Les flux d'activité : flux logistiques (matières 1ères, produits finis, en-cours…) et les flux monétaires
Les flux de structure : flux des équipements d'actifs (matériels, mobilier, locaux…) et les flux de
personnel.
Les flux d'information : composés d'éléments informels (culture, pressions politiques, sociales…) et des
flux formels (R & D, brevets, commandes, livraisons, factures…)
Finalisé : Elle poursuit des buts précis : recherche du profit, de la croissance ... Elle est
Dirigé : Les décisions sont prises par un groupe d'hommes organisé et hiérarchisé.
Autonome : En fonction de l'environnement et de ses objectifs, l'Entreprise prend des décisions
autonomes.
La finalité d’une entreprise est la raison d’être pour laquelle a eu
lieu sa création. Les finalités ou mission de l’entreprise sont les
raisons même de son existence, les motivations de sa création. Les
raisons pour lesquelles elle est acceptée par son environnement. Ce
sont des buts plus durables que les objectifs avec des échéances
généralement imprécises.
Elles répondent à des questions du type :
 Que voulons-nous devenir ?
 Quelles sont nos motivations ?
Leur fonction est durable :
 Assurer la cohésion de l’entreprise.
 Orienter les décisions stratégiques.
QUEL SENS DONNER

But ? Objectif ?

Finalité ? Mission ?
BUT
Dictionnaire : Fin que l'on se propose,
intention animant un acte ou
motivant une démarche».

Proposition : En management : Intention


lucrative (pour les actionnaires)
ou non

Entreprise → But lucratif

Administrations publiques → But non lucratif


Organisation à but non lucratif
OBJECTIF

Dictionnaire : But, cible que l’on doit atteindre

Proposition : Résultats attendus en termes


qualitatif et / ou quantitatif dans
un délai imparti.
FINALITÉ

Dictionnaire : caractère de ce qui a un but.

Proposition : Raison d’être de l’organisation,


ce pour quoi elle a été créée.

• Possibilité de subdiviser en deux catégories :


1) Finalité générale
2) Finalité propre à l’organisation (= mission ?)
MISSION

Dictionnaire : Tâche confiée à un organisme


(ou à une personne) (fonction, rôle,
vocation)

Proposition : Raison d’être propre à


l’organisation. Dans le référentiel,
le terme de mission est réservé
aux organisations à but non
lucratif
EXEMPLES

Exemple: le Téléthon

 But → but non lucratif

 Finalité (générale) → « satisfaire leurs adhérents / intervenir sur le


fonctionnement de la société »

 Mission → « informer, mobiliser et collecter les fonds pour les


(ou Finalité propre) maladies génétiques »
 Objectif → « collecter 100 millions d’euros »
EXEMPLES
Exemple: Michelin

 But → but lucratif

Finalité → « Réaliser des profits pour assurer sa


(générale) pérennité»

Mission → « Contribuer au progrès de la mobilité des


(ou Finalité propre) personnes et des biens et apporter ainsi son
concours au progrès de la Société »
Objectif → Accroître durablement la valeur de l’entreprise
avec une rentabilité de nos activités et de nos
investissements d’au moins 10 %
types de finalité
Les finalités peuvent être :
 Des finalités économiques : c’est à dire « quelle est la raison d’être de
l’entreprise » en définissant le métier et la vocation de l’entreprise.
 Le métier correspond à la description des compétences distinctives qui
permettent de différencier l’entreprise de ses concurrents (Renault, et Rolls
Royce ont des métiers différents tout en appartenant au même secteur
« l’automobile ». c’est l’ensemble des savoir faire et des compétences qu’elle
possède pour exercer une activité et répondre aux besoins d’une demande
spécifique. Autrement dit, qu’est ce que sait faire l’entreprise ? quelle
production réaliser et pour qui.
 La vocation est une notion plus large que le métier, lui permettant de s’adapter
à l’évolution de l’environnement en considérant que sa vocation était la gestion
financière (la compagnie de Suez, crée par Ferdinand delesseps pour construire
et exploiter le canal au même nom, a pu survivre à la nationalisation du canal
Suez par Jamal Abd Nasser.
Les finalités économiques sont de 3 ordres :
- Produire et distribuer des biens et services : sa fonction
économique et but commun à toute les entreprises.
- Assurer la survie et le développement de l’entreprise face à
un environnement en changement perpétuel.
- Réaliser des profits et préserver le patrimoine ; cette
dernière peut être qualifiée de finalités financières
 Des finalités non économiques se divisent en 2 groupes :
- Finalités sociales : concernant aussi bien les ambitions des dirigeants
(prestige) que l’épanouissement du personnel (bonnes conditions du
travail, participation au pouvoir de gestion, bien être du salarié)
- Finalités sociétales c à d définissant le rôle de l’entreprise par
rapport à la société et peuvent coexistées avec les autres dans la plus
part des entreprises. Mais pour certaines c’est primordial. Par ex. le
service public ou l’indépendance nationale sont les finalités
principales des entreprises publiques, protection de l’environnement.
L’idéologie représente essentielle d’existence des coopératives. Ces
finalités représentent des services à la société.
Afin de parvenir à la réalisation de sa mission, l’organisation va
déterminer un certain nombre d’objectifs (stratégiques à long terme, tactiques
à moyen terme et opérationnels à court terme).
- l’entreprise cellule humaine

Entreprise analysée comme un groupe humain relève les constations suivantes :


- groupement humain qui suit une structure organisationnelle.
- ils sont organisés en département et division qui entretiennent des relations de
coopération et d’entente.
- se sont des êtres humains qui ont des qualifications, compétences et besoins
différents à prendre en considération.

L'école des Relations Humaines


E. Mayo (1880-1949) : Le père des Relations Humaines
Pour E. Mayo, lorsqu'un sujet est observé, il modifie son
comportement. La production à augmenter car la direction s'intéressait à
l'équipe et non pas grâce aux conditions de travail. Il y a émergence de
l'importance des relations interpersonnelles. Chaque groupe est devenu
une équipe homogène avec ses propres objectifs, la satisfaction de
chaque membre vient de la composition du groupe.
Lorsque la participation et la discussion s'établissait, les conditions
physiques de travail avaient peu d'importance. Le travail effectué par un
individu dépend tout d'abord de sa capacité sociale. Mayo a conclut qu'il
faut intégrer chaque individu dans son groupe.
A. Maslow (1908-1970) : La pyramide des besoins
D. Mc GREGOR théories X et Y

Postulat Postulat
Théorie X Théorie Y
de base de base
Les Hommes sont Les Hommes ont besoin
paresseux d’être responsables

Il faut les contrôler


On ne les contrôle pas
pour qu’ils travaillent

Les Hommes contrôlés Ils sentent qu’on leur


ne sont pas épanouis fait confiance

Ils se démotivent et Ils assument leurs


se sentent irresponsables responsabilités

Ils cherchent à en faire Ils sont motivés et font


le moins possible le maximum
La théorie X La théorie Y
Suppose que les travailleurs ont peu Suppose que les travailleurs puissent exercer
d'ambition, dégoûtent le travail, évitent les l'auto-direction, le désir, la responsabilité.
responsabilités et nécessitent une
surveillance étroite.
Comparaison entre la théorie MASLOW et les théories McGREGOR:

Auto accomplissement

Estime Théorie Y: les individus sont motivés par les


besoins d'ordre supérieur.
Appartenance

Sécurité
Théorie X : les individus sont motivés par les
Besoins physiologiques besoins d'ordre inférieur.

38
Frederick Herzberg
L’enrichissement des tâches
La théorie Bifactorielle des besoins
classification des entreprises
1 La classification juridique :
La forme juridique d’une entreprise réside de deux éléments :
 Le statut légal choisi par l’entreprise ;
 La composition du capital.
Selon cette dernière, on distingue deux types d’entreprises :
 Publique ou mixte ;
 Entreprise privée.
Dans les entreprises publiques, on distingue :
1. Les offices : se sont des établissements publics industriels ou commerçants dotés d’une
autonomie financière et comptable, et sont gérés selon les méthodes commerciales.
2. Les concessions : se sont des contrats par lesquels les pouvoirs publics délèguent la gestion
d’un service public à une entreprise privée.
Les entreprises peuvent être classées entre :
o Entreprise individuelle : qui est soumise aux pouvoirs, aux conditions et aux décisions de la personne à
qui elle appartienne.
o Entreprise sociétaire : au-delà d’une certaine dimension en seuil d’activité, toute entreprise doit prendre
la forme sociétaire pour réunir les capitaux suffisants.
On distingue :
Les sociétés de personnes : les associés sont responsables sur leurs patrimoines propres, des dettes de la
société en échange de leurs apports. Les associés reçoivent des parts sociales qui ne peuvent être cédées à des
tiers.
La forme juridique de ce type de société est essentiellement la " Société en Commandite Simple ", ou " Société en
Nom Collectif ", surtout des sociétés à vocation commerciale.
Les sociétés de capitaux : la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports, par ailleurs,
les titres remis aux actionnaires sont des actions librement cessibles. Il s’agit de la " Société Anonyme ", et de la
" Société à Responsabilité Limitée ".
De plus en plus, l’entreprise appartienne à un groupe, c’est à dire, un ensemble de sociétés
dépend d’un même centre de décisions appelé la tête du groupe.
Le Holding : c’est une société qui n’a aucune activité industrielle ou commerciale, mais elle trace
la stratégie des entreprises qui appartiennent au groupe. La société mère détient une partie importante
du capital de presque chaqu’une d’elles.
Les filiales : ce sont des sociétés dont le capital est contrôler à plus de 50 % par la société mère.

On trouve aussi :
Les associations à but non lucratif
Les mutuelles
Les sociétés coopératives : La coopérative est une forme de société fondée sur le principe de la
coopération. Elle a pour objectif de servir au mieux les intérêts économiques de ses participants
(sociétaires ou adhérents). Elle se distingue en cela de l'association à but non lucratif dont le but est
moins lié aux activités économiques et de la société commerciale qui établit une distinction entre ses
associés et ses clients ou usagers. Pour les prises de décision, elle repose sur le principe démocratique
« une personne = une voix ». Les salariés et les membres-usagers sont ainsi tous égaux en droit.
2 Les critères de dimension :
Les entreprises se caractérisent par une grande diversité qui conduit à opérer de multiples
classifications. Plusieurs critères de taille peuvent être utilisés pour le classement de
l’entreprise, notamment :
a. Le critère du chiffre d’affaires :
C’est un critère qui permet d’apprécier le poids économique d’une entreprise. Le code des
investissements industriel marocains considère comme P.M.E, toute entreprise dont le
chiffre d’affaires ne dépasse pas 7,5 millions de dirhams.
a. Critère de l’effectif employé :
 1 à 10 employés, c’est une très petite entreprise ;
 10 à 50 employés, c’est une petite entreprise ;
 50 à 200 employés, une entreprise moyenne ;
 Plus de 200 employés, grande entreprise.
a. Le bénéfice net
b. La valeur ajoutée
c. Les capitaux propres
d. La surface
3 Les critères économiques :
D’après les travaux de l’économiste " Colin CLARK ", une première
classification subdivise l’activité économique en trois grands secteurs :
 Secteur primaire : il concerne les activités relatives à l’agriculture, à
l’élevage, aux mines et à toute exploitation de matières premières.
 Secteur secondaire : il correspond aux activités de transformation des
matières premières en produits finis. On trouve ces activités dans les firmes
(entreprises industrielles).
 Secteur tertiaire : il correspond aux activités de production de services
(banques, assurances, garagiste…). De nos jours, on constate un déplacement
de l’emploi à partir du secteur primaire vers le secteur tertiaire.
Il est possible également de répartir les entreprises selon les opérations
quelles effectuent, ce qui nous donne, les entreprises agricoles, industrielles,
commerciales et les prestataires de services
Cette classification est affinée en secteur, branche et filières.
 Le secteur : il regroupe toutes les entreprises ayant la même activité principale.
 La branche : se définie par un produit ou un type de produit, elle regroupe les entreprises participant à la
fabrication d’un même type de produit.
 La filière : constitue une chaîne d’activités qui se complètent, liées entre elles par des opérations d’achats
et de vente.
On peut classer aussi en se référant au domaine d’activité selon les actions réalisées. On distingue six
domaines d’activité.
 Entreprises agricoles : opérations liées à l’agriculture et à l’élevage (secteur primaire).
 Entreprises industrielles (secteur secondaire).
 Entreprises ou sociétés prestataires de services (secteur tertiaire).
 Entreprises commerciales (secteur tertiaire).
 Sociétés d’assurances (secteur tertiaire).
 Sociétés & établissements de crédits et services bancaires (secteur tertiaire).

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