Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Module I L9ENTREPRISE
I. NOTION D9ENTREPRISE :
2. Une entreprise est une organisation qui combine différents facteurs de production
(humain, matériel, financier&) afin de produire et/ou commercialiser un produit
(biens ou service) pour atteindre des objectifs (économique ou social).
3. Une entreprise est une unité institutionnelle, crée suite à un projet décliné en stratégie et/ou
en politiques et plans d'action, dont le but est de produire et de fournir des biens ou des
services à destination d'un ensemble de clients ou usagers.
N.B. : diverses termes sont utilisés pour désigner « l’entreprise » correspondent à des
approches spécifiques :
« Entreprise » optique macro-économique, pour définir les typologies par secteur
et décrire le fonctionnement général de l’économie.
« Organisation » domaine gestion, englobe la dimension interne et la mission
externe de l’entreprise.
« Institution » fait référence aux organismes officiels et à l’ensemble des règles
socio-économiques d’un pays.
« Société » domaine juridique, forme légale pour exercer une activité
économique.
« Firme » terme anglo-saxon employé dans les théories micro-économique
Donc une entreprise est une organisation qui regroupe des personnes, des idées, des
capitaux, pour atteindre des objectifs.
La question qui se pose alors est celle de cet objectif : quels buts les entreprises
cherchent-elles à atteindre ?
Pour répondre à cette question il faut analyser les catégories d9objectifs.
Les objectifs peuvent se résumer en trois grandes catégories : pérennité, efficience et
rentabilité. Ces derniers se décomposent en plusieurs objectifs (à court terme)
buts (à moyen terme) et finalité (à long terme).
Management
Page 1
Les finalités sont définit comme une « cause finale » c'est-à-dire la raison de l’existence
de l’entreprise. Les finalités des entreprises ont évoluées dans le temps, ses raisons d’être ont
dépassé la conception individualiste (finalité personnelle).
En plus des finalités personnelles, les entreprises visent actuellement d’autres
satisfactions vis-à-vis de son personnel et de la société où elle s’insère (finalité institutionnelle).
L9E/se est un
système finalisé
Fondateurs Dirigeants
Exemples :
CATEGORIES FINALITES OBJECTIFS
Pérennité (survivre) Augmenter la part de marché
Economique Se diversifier Lancer de nouveau produit
Se développer Augmenter le chiffre d’affaire
Distribuer des revenus Affecter les salaires
Sociale Prévoir des actions sociales Assurer la restauration, le transport
Prévoir la gestion de carrière Planifier la formation, les promotions
Etre une entreprise citoyenne Faire des dons
Sociétale Protéger l’environnement Traiter les déchets, articles recyclables
Management
Page 2
Facteur de P° Produit
Capital financier
Local Bien
Marché Equipement Intrants Entreprise Extrants ou Marché
amont Matière, énergie Service aval
Travail
Donc VA = P° (CA) 3 CI
Cette richesse créée par l’entreprise, appelée valeur ajoutée, permet de rémunérer les
agents économique en fonction de leur degré de participation à l’activité réalisée.
Ménages Salaire
L’Entreprise Bénéfice
Au cours du temps, l’entreprise produit une valeur plus grande avec la même quantité de
facteurs : elle réalise un gain de productivité.
Les gains de productivité permettent à l’entreprise de développer son activité en augmentant les
motivations du personnel et les investissements.
Ex : augmentation des salaires, baisse de prix de vente, acquisition de nouvelle machine&
Management
Page 3
A. Ecole classique :
L9école classique (école formelle) est un courant de pensée qui regroupe des auteurs aux
préoccupations très différentes mais marquées par une même approche de
l’organisation « la rationalité »
Les premières réflexions des différents auteurs sur l’organisation portent sur la rationalisation du
travail, des structures, de la direction et cherchent à donner la solution unique et universelle.
Pour ces différents auteurs, l’entreprise est avant tout un système productif (Taylor) et
d’administration (Fayol), qui pouvait être organisé et rationalisé afin d’obtenir une meilleure
efficacité, dans le but d’augmenter la productivité.
Management
Page 4
AUTEURS PRINCIPES
(1856-1915) L9homme de nature paresseux
Taylor et Fayol Motivation : Salaire au rendement
(1841-1924) Augmentation des salaires (Ford)
Rémunération incitative
Le Mouvement des relations humaines
Motivation : amélioration des conditions de travail + la dynamique
Mayo du groupe.
(1880-1949) Appartenance à un groupe social
Management
Page 5
Les éléments suivants pris séparément ou ensemble permettent de mesurer la taille d’une
entreprise :
- le chiffre d’affaires
- le nombre de salariés
- la valeur ajoutée
- les capitaux propres
- le résultat net
Parmi tous ces indicateurs de dimension, le plus utilisé est l’effectif des salariés (car il n’est pas
soumis aux variations monétaires et il facilite les comparaisons aussi bien au niveau national
qu’international), donc on distingue :
Entreprises
Micro entreprise
ME (0 salarié)
Management
Page 6
BRANCHES
Sylviculture
Primaire : il regroupe les activités économiques en relation Agriculture
avec la nature et productrices de matières premières Pêche
Mine
Remarque : Au Maroc, depuis 1990 plusieurs entreprises du secteur public ont été
privatisées.
Management
Page 7
Management
Page 8
L9environnement de l9entreprise
Le « macro-environnement» Le « micro-environnement »
Clients Fournisseurs
Etat
(administrb.). Banque
Société de
transport c. Concurrents
ENTREPRISE
Ménage Assurance
(personnel)
Management
Page 9
Management
Page 10
La contingence structurelle signifie que les entreprises peuvent adopter, dans une même
situation, des structures et des organisations différentes. Dans cette vision de l’organisation, il ne peut
donc exister de « structure idéale » ou de « one best way ».
Les facteurs de contingence sont des variables internes liés en particulier à la technologie utilisée et
externes propre à chaque entreprise, comme l’environnement, qui orientent vers des modes
d’organisation variés.
Management
Page 11
Marché du travail
Fournit la main d’Tuvre forte concurrence
pour les professions de haut niveau
Les entreprises qui produisent les mêmes biens et services entrent directement en
concurrence sur leur « marché aval ».
Donc l’analyse de la concurrence et de la structure du marché sur lequel l’entreprise écoule sa
production (clientèle, l’évolution des besoins et des produits) est essentielle. Cela permet à
l’entreprise de conditionner sa stratégie.
Management
Page 12
Management
Page 13
Section 4
A. La culture de l9entreprise :
La culture d’une entreprise est une histoire, un système de référence constituée
par l’ensemble des mentalités, des habitudes, des comportements, des croyances et des pratiques
professionnelles partagé par les membres de l’entreprise c’est-à-dire un ensemble de valeurs
partagées par le personnel.
Actions convergentes
Objectifs communs
B. L9identité de l9entreprise :
L’identité est formée par des signes de reconnaissance qui caractérisent
l’entreprise dans son environnement. Elle s’appuie sur un ensemble de modes de pensée et
d’action plus au moins partagé par tous ses membres.
Certains théoriciens de la culture d’entreprise font une distinction entre l’identité et la culture.
D’autres confondent ces deux notions et emploient plus volontiers le mot culture, car pour eux la
culture est une identité forte.
Définitions Exemples
Signes extérieurs d’identification, Les logos
Les symboles d’appartenance ou de différenciation dans Les différents statuts du personnel
l’entreprise ou vers l’extérieur Les avantages en nature
Pratiques collectives répétitives visant à Les réunions périodiques
Les rites renforcer le sentiment d’appartenance à Les célébrations d’événements ou
l’entreprise d’anniversaires
Management
Page 14
Une forte culture d’entreprise présente des avantages, mais aussi des
inconvénients ; ce qui pousse le manager de tenir compte de la culture dans la gestion de
l’entreprise puisqu’elle est un élément socioculturel important.
La culture peut être utilisée pour dynamiser et impliquer le personnel de l’entreprise. Cela a
incité l’évolution des styles de commandement depuis la théorie classique.
Le style autoritaire Le dirigeant impose ses décisions par la crainte, par la sanction,
le style est directif. Les décisions sont centralisées au niveau des supérieurs. Les
subordonnés ne disposent d’aucune autonomie.
Le style paternaliste Le dirigeant accorde une confiance mesurée aux subordonnés,
la motivation est basée sur des récompenses et des sanctions. Le supérieur prend les
décisions importantes et laisse aux employés les décisions qui sont moins riches.
Le style démocratique Le responsable accorde une confiance générale aux
subordonnés ; certaines décisions sont déléguées aux subalternes. La motivation est basée
sur des récompenses et plus rarement sur des sanctions.
Le style participatif Le pouvoir de décision est partagé : les objectifs sont définis
après discussion avec les subordonnés (ex : cercle de qualité) ; le style est participatif La
motivation est basée sur la participation et l’intéressement aux résultats de l’entreprise.
Management
Page 15
Section 5
I. Le système d9information :
A. Notion d9information :
L’information est un élément central de la gestion de l’entreprise. A la différence
d’une simple donnée, l’information est directement utile pour le décideur et peut l’aider à
optimiser ses choix. Dans son sens général, une information est un renseignement qui améliore
notre connaissance sur un sujet quelconque.
Toute information peut être caractérisée par :
L9entité concernée l’individu, le concept, l’événement dont il est question
Ex : pour le service commercial le client Alami est une entité
L9attribut la propriété retenu pour décrire l’entité
Ex : le solde du compte du client Alami est un attribut
La mesure la valeur de cet attribut
Ex : le client Alami est débiteur de 4 000 DH
Toute information collectée doit être traité, ce qui permet de créer une nouvelle
information donc de réduire l’incertitude du décideur.
Exemple : le client M. Alami a commandé 4 tables. Cette information nécessite un traitement
pour prendre la décision du montant à débiter sur son compte :
TRAITEMENT
Pour Mac Kay, les individus ou organisation transforment les données pour obtenir deux types
d’informations, information globale ou information détaillée, qui peuvent avoir un contenu triple :
Management
Page 16
B. Rôles de l9information :
Malgré que l’information soit considérée comme la matière première de la décision, son
rôle ne se limite pas à la prise de décision et à la réalisation des processus de gestion.
L’information est en effet un instrument de la cohésion fonctionnelle de l’entreprise. Elle permet
également d’améliorer « l’intelligence globale de l’organisation » et d’assurer son adaptation face à
l’évolution de son environnement.
Rôle
de
l9information
L’acquisition d’une information n’a d’intérêt que dans la mesure où sa valeur est supérieure à son
coût. Le coût d’une information est relativement facile à évaluer ; il correspond à l’ensemble des sommes
engagées pour acquérir l’information (collecte, saisie, traitement, stockage et diffusion).
L’information n’est pas gratuite les coûts générés par la recherche et la gestion de l’information
ne se justifient qu’en raison de sa valeur.
La valeur d’une information correspond à l’amélioration de la décision qu’elle permet : plus le décideur
est informé, meilleure sera sa décision.
Le système de décision
Donc la réalisation d’un système d’information est un facteur important de changement
organisationnel, qui nécessite un accompagnement d’action de formation et d’information du
personnel.
Management
Page 17
Management
Page 18
Ce sont les membres de l’entreprise qui effectuent des choix avec la volonté d’être rationnel,
mais aussi avec leur personnalité. Il faut donc commencer par décrire les fondements de la décision pour
ensuite analyser la manière dont les individus prennent des décisions ; c’est-à-dire le processus de
décision.
DECISIONS
STRATEGIQUES
La DG définit les objectifs de
l’entreprise
DECISIONS DE PILOTAGE
Concrétise les objectifs définis
DECISIONS OPERATIONNELLES
Décisions d’exécution prises par les opérateurs
Management
Page 19
l’entreprise peut entreprendre des actions correctives dont les effets se feront sentir
rapidement. Ex : établissement d’un planning de production, renouvellement des stocks,
gestion de la trésorerie...
Les décisions à moyen terme : ce sont des décisions de pilotage d’une fonction ou
d’un sous-système, engageant l’entreprise sur plusieurs exercices. Elles permettent
l’adaptation de l’entreprise aux fluctuations de l’environnement ces décisions peuvent
être réversibles mais les actions correctives sont coûteuses et lentes. Ex : lancement
d’une compagne promotionnelle, décision de sous-traiter..
Les décisions à long terme : ce sont des décisions de planification de nature générale
concernant l’intégralité du système entreprise. Elles engagent l’entreprise sur une
longue période et sont très difficilement réversibles. Ex : finalités, localisation des
locaux, fusion OPA&
C. Le processus de décision :
La décision est un processus qui aboutit à un choix dont les étapes peuvent être
schématisées de la manière suivante :
Analyse Analyse de l’activité
de l’environnement de l’organisation
Formulation
du problème
But
de Moyens
l’organisation
RECHERCHE
Critères de choix et ANALYSE
aide à la décision DES SOLUTIONS
Normes,
valeurs CHOIX d’une Contraintes
des décideurs solution extérieures
CONTROLE
Contrôle et régulation
III. Décision et pouvoir :
Pourquoi, dans une organisation, les individus obéissent-ils aux ordres ?
Pour répondre à cette question il faut faire la distinction entre la légitimité du pouvoir et celle de
l9autorité.
Management
Page 20
A. Définitions :
Le pouvoir est la capacité d’imposer sa volonté, de forcer l’obéissance ou de faire prévaloir son
opinion au sein d’une organisation.
L9autorité désigne l’aptitude à faire respecter volontairement les ordres.
Type de pouvoir Pouvoir charismatique fondé sur la croyance dans les qualités du décideur
très supérieures à celles des autres individus
Management
Page 21
Section 6
L9ORGANISATION DE L9ENTREPRISE
Pour fonctionner efficacement, l’entreprise doit mettre en place une organisation qui permet de
diviser le travail entre les membres du groupe et coordonner leurs actions.
L9organisation est l’une des conditions essentielles de la survie du système entreprise ; on doit
savoir qui fait quoi ? Et avec qui et dans quel but ?
La réponse à ces questions amène l’entreprise à adopter une STRUCTURE D9ORGANISATION.
I. NOTION DE STRUCTURE :
A. Définition :
La structure décrit la façon dont les tâches sont réparties, la manière dont le
pouvoir est exercé et les relations entre les divers éléments du système :
relation hiérarchique (Fayol)
relation fonctionnelle (Taylor)
Pour une meilleure visualisation, toute entreprise représente sa structure sous forme
d’organigramme.
B. Organigramme de structure :
L’organigramme de structure est une représentation schématique qui met en évidence les
relations fonctionnelles et hiérarchiques entre les différents organes de l’entreprise.
2. Exemple d9organigramme :
Management
Page 22
B. Structure Fonctionnelle :
1. Principe :
Cette structure associe l’autorité et la compétence fonctionnelle. Chaque
subordonné est placé sous l’autorité de plusieurs chefs, chacun d’eux ayant une autorité limitée
à sa spécialité appelée : autorité fonctionnelle.
2. Exemple d9organigramme :
Management
Page 23
2. Exemple d9organigramme :
B. Structure Matricielle :
1. Principe :
Cette structure est utilisée pour des entreprises amenées à travailler sur des projets dont
chacun diffère des précédents.
La durée de vie des groupes dans cette structure est en générale celle de la réalisation du projet.
Chaque organe dépend d’un chef de projet et d’un responsable fonctionnel.
Ainsi, cette structure se base sur le principe de la dualité de commandement :
o unités fonctionnelles
o unités divisionnaires
2. Exemple d9organigramme :
Management
Page 24
Remarque :
Les éléments du système sont repérés par leur coordonnée.
Exemple : l9élément X appartient au service production et consacre son activité à
l’activité 1.
Management
Page 25
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& &&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& &&&&&&&&&&&&..
D’après Mintzberg les structures d’organisation doivent être plus complètent et de visualiser les
relations de pouvoir, de conseil, et les mécanismes de coordination formels et informels. Donc la structure
doit inclure les organes réglementaires (conseil d’administration, comité d’entreprise) et les organes non
permanents (groupes d’études, comités d’information et de coordination&).
L9apport de MINTZBERG
Management
Page 26
Module II
Les principales activités de l9entreprise
Section 1 :
L9APPROVISIONNEMENT
La rentabilité de l’entreprise dépend en grande partie des choix réalisés lors de
l’acquisition des biens de production, matières premières, marchandises ou services divers
nécessaires à son fonctionnement.
Avant de fabriquer un produit, l’entreprise a besoin de s’ouvrir sur ses marchés situés en amont
(fournisseurs) pour pouvoir s9approvisionner. Donc elle doit déterminer une bonne politique
d’approvisionnement.
I. Définition de l9approvisionnement :
L’approvisionnement est une action de la logistique qui consiste d’acheter et de stocker au bon
moment et au meilleur prix, les quantités nécessaires de produits ou de service en respectant les
délais, donc acquérir la Qualité Totale.
Coûts Qualité
Réduire les coûts d’achat Réduire les malfaçons et les déchets.
et les coûts de stockage chercher la qualité finale
mise en concurrence des produits
des fournisseurs
Objectifs
Sécurité Continuité
Sécurité des entrepôts, Fournir des quantités adéquate de
fiabilité du fournisseur et produit aux différents postes
du transport de travail
Continuité des livraisons
Délais Flexibilité
Livraison par les Frs Choix de fournisseurs pouvant
dans les délais convenus s’adapter rapidement à l’évolution
éviter les ruptures des besoins
Afin d’atteindre ces objectifs, le service achat peut utiliser des moyens variés : pression sur les
fournisseurs pour obtenir les meilleurs prix et des délais de paiement importants, l’achat en grande
quantité et aussi une gestion très fine des stocks (ne pas avoir trop et ne pas avoir de manque) car une
rupture de stock ou un stock en surplus sont souvent préjudiciable (coûteux).
Management
Page 27
- Qui commande ?
Les services responsables de la détermination des besoins diffèrent selon la nature des articles :
Caractéristiques des Service responsables des articles et des quantités à commander
besoins
Services utilisateurs
Articles non renouvelables Ex : bureau des études, services administratifs, ateliers&
Service de gestion des stocks
Service des achats
Articles renouvelables Magasins (réapprovisionnement sur stock)
Dans les systèmes automatisés, l’ordinateur procède au
réapprovisionnement automatique
C. Choix du fournisseur :
La sélection du fournisseur doit être réalisée par les responsables d’achat qui ont une double
formation technique et commerciale, afin de choisir le meilleur en se basant sur les critères suivants :
Rapport qualité Ŕ prix
Meilleures conditions de vente réduction sur prix (remise, rabais,
ristourne, escompte) condition de paiement (comptant ou à crédit et le délai),
condition de livraison (mode et frais de transport, délais), services après-vente
(garantie, entretien&)
Bonne situation financière et fiabilité du fournisseur
Management
Page 28
D. La passation de la commande :
1. Définition de la commande :
La commande est le contrat qui résulte de la sélection des fournisseurs et de la négociation
commerciale. C’est un document adressé par le client au fournisseur, créant des obligations
réciproques pour les parties :
obligation de livraison conforme du fournisseur
obligation de paiement du prix par le client.
E. Le suivi et le contrôle :
1. Le suivi de la commande :
Une fois la commande est passée, le client doit procéder au suivi de cette dernière, étape par
étape.
L’acheteur doit contrôler le respect par le fournisseur des conditions de vente précisées par le
contrat (délais de livraison, modalités du transport&). En cas de difficultés, l’acheteur adresse une
relance (&&&&&&.) au fournisseur défaillant et peut éventuellement le mettre en demeure
d’exécuter ses engagements au moyen d’une lettre recommandée avec accusé de réception.
2. Le contrôle :
Dès la réception des commandes, les magasins effectuent un double contrôle de qualité et de
conformité qui peut être exhaustif ou statistique (nombre de colis, nature et nombres des articles).
Management
Page 29
La direction des approvisionnements comporte un service des achats,des magasins et un service de gestion de stocks
Services Achats Magasins Gestion des stocks
Responsable de la Assure le contrôle de réception des Détermine les règles de
passation de la commande marchandises, le stockage, la réapprovisionnement (fréquence et
Rôles ainsi que de la négociation livraison et le suivi quantitatif des quantité à acheter) visant à minimiser
des contrats avec les stocks appelé « comptabilité les coûts en limitant les surplus et le
fournisseurs matières » manque en stock
Sélection des Frs. Réception et contrôle des articles. Organisation des stocks. fixation des
Attributions Réalisation et suivi des Conservation des produits. Tenue stocks de sécurité. Etablissement des
commandes. des fiches de stock. Etablissement formules de réapprovisionnement
Etablissement des bons des fiches de réapprovisionnement
Management
Page 30
Appelé « win win » (gagnant, gagnant) c’est un contrat de coopération par lequel le client et le fournisseur
se mettent d’accord sur le respect d’un cahier de charge dans le but de maximiser les profits.
VI. Gestion des stocks :
La prise de conscience de l’importance des approvisionnements, et plus particulièrement des stocks,
dans l’entreprise est tout à fait récente.
Réduire le volume des stocks de matières premières ou de composants élémentaires, afin de minimiser les
coûts, constitue l’un des domaines clés de la logistique « amont ».
L’étude de la gestion des stocks conduit à analyser la notion de stock, les principes de gestion
économique de stocks et l’organisation matérielle et administrative des stocks.
D. Notion de stock :
On appelle « stock » l’ensemble des biens dans l9attente d’une utilisation ultérieur dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise pour être soit vendus en l9état (E/se commerciale) ou au terme d9un processus
de production (E/se industrielle) ; soit consommés au premier usage (Ex : carburant).
Tout stock se caractérise par un flux d9entrée et un flux de sortie qui peut regroupe :
Les approvisionnements : matières premières, fournitures
Les produits : intermédiaires et finis
Les marchandises : achetées pour être revendues
1. Objectif de sécurité :
Afin d’éviter les ruptures des stocks, l’entreprise doit disposer d’un stock minimum et d’un stock de
sécurité.
Pour une meilleure gestion il faut déterminer différents niveaux de stocks :
Stock minimum est calculé en fonction de la capacité des ateliers et du délai normal de
livraison
Stock moyen = Nombre d’article par commande
2
Stock de sécurité (de protection ou outil) ce stock n’est utilisé qu’en cas de retard de
livraison. Il fournit à l’entreprise une grande sécurité économique mais il entraîne des
surcoûts.
Il est calculé en fonction du stock moyen
Management
Page 31
Temps
Temps
b. Stock de sécurité :
Appelé aussi stock de protection ou d’outil, prévu pour faire face à des retard de livraison, à une
augmentation de la commande ou à une livraison incomplète & (voir exercice)
Temps
2. Objectif financier :
Afin d’atteindre l’objectif financier, il faut réduire les coûts des stocks. Toute réduction des
quantités mises en attentes permet de réduire les coûts de possession des stocks (coût de magasinage, coût du
risque de détérioration&) et les coûts de gestion matérielle des stocks (l’entretien des locaux, rémunération du
personnel&)
Remarque :
Coût de possession = capital investi + coût d’entretien des locaux + frais de
magasinage + coûts de détérioration des produits stockés
Coût de passation de la commande = frais de recherche des fournisseurs + transport
+ frais de réception + frais de contrôle
Donc
Management
Page 32
N.B :
Les documents d9approvisionnement
Document Objectifs
Management
Page 33
Section II
LA PRODUCTION
La compétition économique internationale ne se réalise plus uniquement par les prix. D’autres
facteurs sont aussi déterminants, notamment la nouveauté des produits et leur qualité. A l’heure actuelle,
la recherche de produits nouveaux ou de procédés de fabrication plus performants de même que
l9obtention de produits de qualité sont des objectifs fondamentaux pour les entreprises.
Donc la nécessité d’analyser la fonction de production.
II. Qu9est-ce que la production :
La production est une transformation (par une succession d’opération) d’inputs (matière
premières, énergies, informations&) en outputs (biens ou services) à l’aide de moyens de production
(équipements, travail) afin de répondre aux besoins des consommateurs.
III. Les objectifs du processus de production :
Le processus de production désigne l’enchaînement des tâches réalisées pour transformer les
intrants en extrants en créant une valeur ajoutée.
Donc il faut chercher la meilleur combinaison des moyens de production possible afin d’atteindre
les objectifs suivants :
Coûts : les charges des produits (inputs) doivent rester inférieures à la valeur des outputs vendus
sur le marché.
Qualité : plusieurs caractéristiques des produits sont à respecter, aussi les normes de certification.
Volume : la capacité de production ne doit pas provoquer ni de sur stockage (coût superflus) ni de
rupture de stock (perte de certain client).
Délai : le délai de mise à disposition des produits à la clientèle est une variable importante de la
satisfaction de celle-ci.
Diversité : le nombre de produits différents offerts doit permettre de satisfaire un grand nombre de
consommateur.
Management
Page 34
Négatif
Test Contrôle de la validité du prototype.
Management
Page 35
1. Contrainte technologique :
Les choix technologiques concernent la nature des équipements que l’entreprise compte
utiliser dans son processus de production, ces choix peuvent concerner :
Les technologies de fabrication ordinaires moins de machine et plus de facteur humain :
ces technologies présente l’avantage de coûts d’acquisition de machines.
Les technologies de fabrication modernes ou ultramodernes plus de machines et moins de
facteur humain : ces technologies, utilisant les machines programmable et les robots, sont plus
coûteuses vu le prix d’acquisition des machine et de la formation des opérateurs. Mais elles
permettent plus de rentabilité puisqu’elles consomment moins d’énergie, offrent plus de
flexibilité et d’économie d’échelle avec une meilleure qualité.
L’évolution de la production et de la maintenance se réalise autour de l’automatisation, la
robotique et la productique.
1. Productivité :
La productivité permet de mesurer le rapport entre la production (en quantité ou en valeur) et
les facteurs utilisés : travail (nombre de salariés ou durée) et capital fixe. Un facteur ne peut être
productif sans l’intervention de l’autre.
La productivité détermine les performances des différents facteurs de production, on
distingue :
Productivité physique ou rendement :
Quantité produite Quantité produite
Productivité physique = ou
Nombre de travailleurs nbre d’heures travaillées
Management
Page 36
Valeur ajoutée
§ Productivité du capital = Capital fixe
2. Gain de productivité :
Le gain de la productivité est la différence entre la productivité actuelle et la productivité
précédente. L’amélioration de la productivité peut être due :
Au progrès technique
A l’amélioration de niveau de la qualification du personnel due à la formation continue
A l’amélioration des conditions de travail
Au développement des procédés et organisation de travail
Les gains de la productivité réalisés par l’entreprise est partagé entre :
Les salariés (hausse des salaires, réduction du temps de travail
Les gain de productivité Les consommateurs (baisse des prix)
L’entreprise (augmentation du bénéfice investissement)
Actionnaires (augmentation des dividendes)
2. Contrainte mercatiques :
Selon les contraintes de l’environnement l’entreprise doit assurer une étude de marché
pour déterminer le besoin du consommateur, le lieu de l’implantation de l’usine, l’internalisation ou
l’externalisation des activités.
1. Choix de l9implantation de l9usine :
Afin de réduire les coûts de production, l’entreprise peut s’implanter dans des lieux précis qui
présentent des économies sur la matière première, la main d’Tuvre&ou de se rapprocher des marchés où
l’on écoule les produits fabriqués de manière à réduire les coûts de transport. Ce choix est basé sur
l’analyse de la combinaison productive (combien de machine et combien de main d’Tuvre), de
l’infrastructure de la région, des risques politiques&
2. Internalisation ou externalisation des activités :
La fonction production a pour but d’optimiser la production et la fabrication de ses produits.
Ainsi les entreprises doivent faire le choix stratégique entre « faire » en interne toutes les étapes de la
chaîne de production (internalisation des activités) ou de « faire faire » une partie ou la totalité des
étapes de production donc externalisé les activités à d’autres entreprises par le moyen de contrat de sous-
traitance (impartition).
C. Contraintes financières :
Pour une meilleure gestion de production dont l’un de ces objectifs est la réduction des coûts,
l’entreprise doit être guidée par une analyse financière qui permet de comparer les coûts respectifs de tout
le processus de production.
Management
Page 37
Avantages et limites
Avantages Limites
La personnalisation du produit garantit la Nécessité d’une main d’Tuvre flexible
satisfaction du client Les délais de livraison sont plus long
L’absence d’invendus L’impossibilité de satisfaire la
Elimination du coût de stockage des clientèle en cas de problème chez le
produits finis fournisseur
1. Flexibilité :
Aujourd’hui, les entreprises qui font des productions en série, notamment de biens de
consommation (automobiles, meubles&) s’efforcent d’adapter ses moyens et méthodes de production en
modifiant la nature et les volumes de produits offerts aux marchés, afin de répondre aux besoins variés
des consommateurs (otique mercatique).
Les fabricants installent donc des machines dont les changements de réglage peuvent se faire rapidement.
De plus, le SMED (single minute exchange of die changement d’outil en moins de 10 minutes) permet
d’organiser le changement rapide d’outils par l’ouvrier lui-même. Cette méthode permet de passer
rapidement d’un type de produit à un autre sans perte de temps (Ex : série limitées des tapis) ; d’où la
réduction des délais et des stocks. Ce type d’organisation nécessite la mise en place des cellules flexibles,
constituées des machines équipées de chargeurs automatiques d’outils, appelé aussi atelier flexible. Cette
flexibilité s’obtient par :
Des capacités supplémentaires de production
Des moyens de production peu spécialisés
Une main-d’Tuvre polyvalente
2. Qualité et Innovation :
Il est essentiel pour une entreprise de maîtriser la qualité de ses produit car c’est
devenu un critère décisif dans l’acte d’achat, pour les entreprises clientes comme pour les consommateurs
finals. Pour cela, les entreprises doivent connaître les évolutions technologiques et effectuer des
recherches (assurés par le bureau des études) afin de rester compétitives.
On distingue trois grands types de recherche :
la recherche fondamentale : permet les découvertes scientifiques (en relation avec la nature)
la recherche appliquée : c’est l’application d’une découverte, permet de définir les grandes
lignes de procédés ou de produits nouveaux qui nous amène à une invention
la recherche-développement : son objectif est de mettre au point de nouveaux produits ou
nouveaux procédés de fabrication et étudier sa commercialisation. C’est à ce stade que l’on
parle d’innovation.
Remarque :
Lorsqu’une entreprise ou un centre de recherche a réalisé une invention, celle-ci peut
faire l’objet d’un brevet qui protègera l’inventeur contre les contrefaçons pendant 20 ans.
Management
Page 38
Section III
LA COMMERCIALISATION
Dans une économie où la concurrence est de plus en plus importante, les entreprises doivent
impérativement fondé leur prise de décision sur les données du marché. Cette exigence caractérise la
commercialisation et la démarche mercatique.
I. Définition et objectifs :
A. Définition :
La Commercialisation est un processus qui constitue l9interface entre l9entreprise et sa
clientèle.
Historiquement avant 1970 La fonction commerciale était limité dans l’optique vente où la demande était inférieur
ou égale à l’offre. Cette fonction à évoluer dans le temps pour donner naissance à la Mercatique (Marketing) vers
la fin des 70 où l’offre a dépassé la demande.
La Mercatique est l’ensemble des actions ayant pour objet de prévoir, constater,
stimuler et renouveler les besoins des utilisateurs d’une catégorie de produit.
Aussi de réaliser l’adaptation continue de l’appareil productif et commercial d’une
entreprise au besoin du consommateur.
B. Objectifs de la commercialisation:
Fonction vente (avant 1970) Fonction Mercatique (après 1970)
- Satisfaction des besoins de l’entreprise - Satisfaction des besoins du client
- Vente des produits pour une continuité de - Le consommateur est un roi satisfaire ses
l’activité désirs et ses préférences
- Le vendeur détermine et choisi le produit - Les bénéfices proviennent de la satisfaction du
- Séduire le client client
- Augmenté Les bénéfices - Augmenter la part de marché
- L’amont déclenche la production - Augmenté la rentabilité
(amont P° Aval) - L’aval stimule la production
(Aval P° Amont)
Management
Page 39
1. Approche descriptive :
Cette classification se base sur plusieurs critères :
Selon l9étendue du marché : le critère géographique permet de distinguer le marché local,
régional, national et international
Selon la nature du produit : en fonction du produit on peut distinguer le marché des biens
matériels et le marché des biens immatériels.
Selon le niveau d9analyse : on peut distinguer le marché de l’entreprise du marché des
concurrents d’où on a le marché réel ou actuel qui représente les ventes effectives d’un produit.
Aussi on a le marché potentiel qui correspond aux ventes maximales que pourrait atteindre un
produit.
Ces dimensions peuvent se combiner :
Exemple : Marché du concessionnaire Toyota de la ville de Meknès.
2. Approche dynamique :
Pour être opérationnel, dans le domaine de l’action mercatique, il faut procéder à un découpage
du marché global. Cette opération a pour but d9adapter au mieux les produits à la clientèle visée.
Cette technique vise à définir le marché futur de l’entreprise. Elle seule permet en fait de mettre en Tuvre
une démarche mercatique adapté à chaque catégorie de la population :
Population globale
Non-consommateurs absolus Marché potentiel théorique d’un produit
Personnes qui ne consomment jamais Personnes qui ne consomment Clients actuels de Clients qui achètent
le produit pour des raisons physiques, pas actuellement le produit. l’entreprise. le produit des
religieuses ou autres. Mais qui sont susceptibles concurrents.
de le consommer.
Management
Page 40
La segmentation du marché est une technique de découpage (division) d’une clientèle globale
potentielle en sous-groupe homogènes appelé segments.
Segment groupe d’acheteurs homogène ayant des besoins et des comportements similaires (identiques)
2. Objectifs de la segmentation :
La segmentation du marché a pour objectif de déterminer une cible auquel il faut répondre
avec des produits différenciés, des prix biens étudiés, des canaux de distribution adaptés et des
compagnes de communication efficaces (publicité, promotion, cadeaux &)
3. Critères de segmentation :
Pour agir efficacement sur le marché, l’entreprise doit fournir une offre spécifique adaptée à
chaque catégorie d’acheteurs ou segment de clientèle en respectant les critères suivants :
C. Types d9études :
La diversité des objectifs se traduit par la recherche d’informations quantitatives et
qualitatives ce qui permettra de mieux comprendre et répondre aux besoins et aux attentes des
consommateurs. L’objectif de l’étude est d’obtenir des informations permettant de répondre aux questions
Qui ? Où ? Quand ? Quoi ? Comment ? Combien ?
Les études quantitatives utilisent deux techniques :
Les enquêtes spontanées assurées par l’entreprise appelées les sondages
Les enquêtes continues appelées les études omnibus et les panels
1. Les sondages :
Le sondage consiste à mener une enquête en interrogeant des personnes à l’aide d’un
questionnaire et à regrouper et analyser les informations ainsi obtenues. Il convient d’abord de déterminer
la population à étudier. Cette population s’appelle la population de base ou population mère, très souvent
le public concerné est trop vaste : pour éviter des coûts et délais insurmontables, il convient de le
sélectionner en déterminant un échantillon.
L’échantillon peut être probabiliste (les personnes sont tirées au hasard) ou raisonné (déterminé en se
basant sur une formule mathématique).
2. Les panels :
Les panels est une enquêtes réalisé par des sociétés spécialisés, sur une longue période
pour le compte de plusieurs entreprises en même temps. L’intérêt de cette méthode est d’obtenir des
informations exploitables par plusieurs entreprises et de partager le coût de l’étude.
Les panels permettent d9analyser d9une façon régulière et répétitive les performances commerciales
d’un produit (taux de satisfaction, nouveaux comportements, part de marché&)
3. Le recensement :
Technique qui consiste à interroger tous les membres de la population. Cette opération est
possible quand la taille de la population n’est pas très élevée.
4. Prévision de la demande :
C’est une technique qui consiste à analyser l’évolution de la demande dans le temps de
telle façon à localiser des corrélations entre la demande et certaines variables (âge des consommateurs,
Management
Page 41
catégorie socio-professionnelle, pouvoir d’achat&) et d’établir par la suite un modèle qui permet
l’analyse et la prévision.
Politique Politique de
de prix communication
(Price) (Promotion)
Politique
commerciale
«4P»
Politique Politique de
de produit distribution
(Product) (Place)
A. Politique de produit :
1. Notion et caractéristiques du produit :
a. Définition du produit :
Un produit est un bien (ex : une bouteille de lait) ou un service (ex : un soin dentaire) offert par
une entreprise de façon qu’il soit acquis ou consommé en vue de satisfaire un ou plusieurs besoins.
Lorsque bien et service ne font qu’un le produit est dit produit tangible (ex : contrat d’entretien avec la
vente d’une machine industrielle).
Le conditionnement et l9emballage :
Le conditionnement se définit comme la première enveloppe du produit (ex : le
flacon contenant le parfum). Le conditionnement joue le rôle d’un vendeur muet
qui doit séduire et convaincre un consommateur pressé mais exigent.
L9emballage se défini comme les enveloppes successives ajoutées au produit
conditionné (ex : le carton ou le film plastique qui réunit six bouteille de lait), il
permet la protection du produit conditionné actuellement il joue aussi un rôle de
communication. Parfois le conditionnement et l’emballage sont indissociable
(ex : la boite du produit de lessive)
Remarque :
Le conditionnement et l9emballage sont appelés Packaging, ils permettent :
D’assurer le transport de produit, sa manutention sont stockage et sa conservation
D’informer le client sur le mode d’emploi sur les principales propriétés du produit et de le séduire
à acheter
La marque :
Management
Page 42
La gamme :
La gamme est un ensemble de produits qui ont un lien entre eux au niveau de leur fonctionnement,
ou de leur clientèle ou de leur mode de distribution. Elle est composé d’un ou plusieurs groupe homogène
de produits, appelé ligne de gamme ou type ou famille.
Pour répondre à une large population de consommateurs, l’entreprise peut mettre sur un marché
plusieurs niveaux de gamme :
Management
Page 43
la valeur d’usage
Chiffre
d’affaire
en DH
Temps
Remarque :
Tous les produits ne suivent pas cependant la même courbe, ces différences résultent souvent de
l’efficacité de la politique mercatique suivie par l’entreprise et de l’évolution des comportements des
clients.
4. Moyen de prolongement de la vie d’un produit :
L’entreprise a la possibilité de modifier artificiellement le cycle de vie d’un produit en
raccourcissant ou en prolongeant certaines de ses phases.
En particulier, toute entreprise essaye de prolonger, le plus longtemps possible, la phase de maturité
pour bénéficier au maximum de la rentabilité de cette étape soit :
Par la modification de certaines caractéristiques de produit : conditionnement, emballage, design&
Par le changement d’utilisation du produit ex: ajouter de nouvelle option à un téléviseur&
Par la communication Ex : publicité, promotion des ventes&
B. La politique du prix :
1. Notion de prix :
La stratégie de prix consiste pour l’entreprise à fixer le prix (valeur) à payer par le
consommateur pour acquérir un bien ou un service. On distingue deux types de prix :
Prix de vente final : si l’entreprise vend directement au consommateur
Prix intermédiaire : prix à vendre au client, qui sera revendu au consommateur
Afin de déterminer le prix l’entreprise doit tenir compte du :
Prix du marché : celui proposé par les différents concurrents sur un marché
Prix de remplacement : celui qu’un client est prêt à supporter pour remplacer un autre bien qu’il
lui semble obsolète ou amortie.
Pour mettre en Tuvre sa politique de prix, toute entreprise doit se fixer des objectifs et
tenir compte de différentes contraintes.
Management
Page 44
2. Les contraintes :
Plusieurs contraintes empêchent l’entreprise d’agir librement sur les prix.
Deux politiques sont possible Cet objectif se traduit Cette politique consiste à Cette stratégie consiste à
*La maximisation de la marge par l’adoption de prix s’attacher une partie de pratiquer, au début d’une
unitaire par la pratique de prix voisins de ceux des la clientèle, à l’origine du action commercial, des
élevés même si les quantités concurrents, voire lancement d’un nouveau prix élevés afin de capter
vendues sont faible. légèrement inférieurs. produit, d’un nouveau une clientèle aisée ; l’E/se
*la maximisation de la marge Cette politique est procédé ou d’une peut ainsi réaliser des
globale par la vente appuyé par la promot° technologie originale, en profits importants tant
d’importantes quantités du produit, les services pratiquant un prix agressif. que la concurrence est
à des prix faibles. ou la distribution. Les moyens de l’E/se doivent encore inexistante ou
permettre, dans un 1er temps faible.
de supporter une rentabilité faible.
4. Les méthodes de fixation de prix :
Le choix du prix est déterminant, il a une influence sur la rentabilité du produit. Donc
dans le cadre de la fixation des prix l’entreprise doit tenir compte de la concurrence, des coûts (charges) et
de la demande.
a. A partir de la concurrence :
L’entreprise a le choix entre trois politiques de prix suivant sa position sur le marché par
rapport à la concurrence.
Alignement sur les prix des concurrents : cas des produits homogènes (absence de
différenciation) et des marchés très concurrentiels
Prix inférieur à ceux des concurrents : l’entreprise peut adopter une stratégie agressive
afin de conquérir des parts de marché supplémentaires et empêcher l’entrée de nouveaux
concurrents.
Prix supérieur à ceux des concurrents : lorsque le produit a des avantages particuliers
(qualité, fiabilité, image&) l’entreprise peut adopter une stratégie d’écrémage.
b. A partir des coûts :
Définir le prix à partir des coûts, c’est déterminer la part du profit souhaitée (marge bénéficiaire).
Le prix de vente d’un produit est en principe directement lié à son coût de revient (entreprise industrielle)
ou à son coût d’achat (entreprise commerciale).
Ces coûts peuvent être diminués grâce aux économies d’échelle qui permettent de faire baisser
les coûts de productions en maitrisant les coûts variables et coûts fixes
c. A partir de la demande :
Le prix est déterminé en fonction de la demande c’est-à-dire à partir des résultats d’une enquête.
Ces résultats permettent à l’entreprise de déterminer le prix maximum que les consommateurs son prêt
à payer et le prix minimum en dessous duquel ils n’achèteraient pas le produit en déterminant le prix
psychologique.
Management
Page 45
Management
Page 46
D. Politique de distribution :
La distribution est la fonction de l’entreprise qui permet de mettre à la disposition des
consommateurs les biens ou les services dont ils ont besoin, à l’endroit, en quantité et au moment où ils
les désirent.
1. Les composants de la fonction de distribution :
La distribution peut s’analyser en fonction de trois grands types d’organisation :
Le canal de distribution : ensemble des intermédiaires situés entre le producteur et le
l’utilisateur final. Ex : canal direct du producteur au consommateur pour la vente de
fruits au bord de la route
Le circuit de distribution : ensemble des canaux concernant un bien ou une catégorie de
biens Ex : circuit de distribution du prêt à porter.
Le réseau de distribution : ensemble de circuits, personnes physiques ou morales qui
ont un rôle dans la vente. Ex : réseau de représentants, réseau des concessionnaires&
Management
Page 47
V. Force de vente :
A. Définition :
La force de vente appelée encore équipe commerciale est l’ensemble des personnes qui
ont pour mission principale de prospecter, de vendre, ou de faire vendre le produit de l’entreprise et
qui sont en contact direct avec la clientèle.
On distingue deux formes :
La force de vente salariée : c’est le cas des VRP (voyageurs, représentants, placiers), cette
technique comporte aussi les vendeurs de magasins qui opèrent sur les lieux de vente.
La force de vente non salariée : c’est le cas des agents commerciaux qui exercent une activité
libérale, aussi les concessionnaires et les courtiers.
Management
Page 48
Pour exercer son activité, l’entreprise doit se procurer des machines, des matières premières,
payer le personnel, faire face aux échéances fiscales et sociales& Toutes ces obligations de décaisser des
fonds nécessitent une bonne gestion de la fonction financière.
Management
Page 49
Lorsque l’entreprise couvre tous ses engagements (dettes des fournisseurs, des banques, impôts,
paiement des salaires&), cela lui permet de protéger son image de marque.
Une entreprise solvable a la possibilité de développer son activité d’où sa rentabilité, ce qui favorise
la possibilité de s’accroitre par rapport à ses concurrents donc atteindre les objectifs de notoriété et
de pérennité.
B. La rentabilité :
1. Définition :
La rentabilité d’une entreprise est l’aptitude d’un capital à dégager un résultat positif, afin de
rémunérer les fonds durables.
2. Principe :
La décision d’investissement comporte un risque pour l’entreprise, d’où il est difficile d’assurer
une rentabilité. La rentabilité future de l’investissement permet à l’entreprise de dégager des
ressources durables afin de se financer elle-même. Pour cela, il est nécessaire d’analyser et de
mesurer la rentabilité.
IV. Modes de financements :
A. Financement du cycle d9exploitation :
1. Notion du cycle d9exploitation :
L9approvisionnement La production La commercialisation
Amont Aval
Achat de mat. 1ère et stockage transformation vente produit finis
………………………………………………………………..
Donc le cycle d’exploitation dans une entreprise industrielle est la période qui sépare la date de
l’achat des matières premières et la date de la vente du produit fini. Par contre dans une entreprise
commerciale ce cycle est réduit à l’approvisionnement et la vente.
Pendant toute la période correspondant à la durée du cycle d’exploitation, l’entreprise doit
effectuer les paiements nécessaires alors que les encaissements ne se feront qu’en fin du cycle.
Ce décalage entre décaissements et encaissements est réduit en partie par le crédit-fournisseur et
autre crédit à court terme.
Mais l’écart doit être supporté par l’entreprise : un volume de fonds doit être affecté en permanence au
financement des besoins du cycle d’exploitation. Ce besoin en fonds stables ne peut être financé que par
l’existence d’un fonds de roulement (excédent des ressources stables sur les emplois stables).
Cela créé un « besoin en fonds de roulement ».
Management
Page 50
Centre lycée technique prince my abdellah sidi kacem BTS : CG Prof. : Mr Bakraoui
Ce sont des délais de règlements accordés par les fournisseurs, c’est des aides précieuses pour
l’entreprise, car il ne comporte généralement pas d’intérêt.
b. L9escompte commercial :
C’est une technique qui permet à l’entreprise de négocier tout ou partie du portefeuille clients
qu’elle détient à une banque, à travers la remise d’effets avant l’échéance, en contrepartie du paiement de
leur montant par la banque, sous déduction d’agios et de commissions. Le porteur endosse donc l’effet
(traite ou billet à ordre) au nom de la banque qui devient créancier du tiré. C’est une opération souvent coûteuse.
c. Le factoring :
L’affacturage est une technique par laquelle l’entreprise cède, contre paiement au comptant, tout
ou partie de ses créances clients au profit d’un organisme spécialisé appelé « Factor » qui est désormais
chargé de récupérer à l’échéance, le montant des différentes créances en question.
d. La facilité de caisse :
C’est un crédit bancaire de très courte durée, qui permet à l’entreprise de passer en découvert à
certaines périodes. Le compte courant n’est alors débiteur que quelques jours.
e. Le découvert bancaire :
C’est un crédit bancaire accordé à l’entreprise pour couvrir ses besoins d’exploitation, mais dont
la durée n’excède pas quelques mois. C’est un crédit souple, mais très cher.
B. Financement de l9investissement :
A sa création et aussi au cours de son existence, l’entreprise doit se procurer des biens pour une
longue durée (terrain, fonds de commerce, machines,..) afin d’assurer sa survie et son développement.
Ces biens constituent des investissements.
L’investissement est une immobilisation des fonds pour l’acquisition des biens durables utilisés
pendant plusieurs cycles de production, dont l’entreprise espère à terme une rentabilité.
1. Les différents types d9investissement :
L’entreprise doit financer différents catégories d’investissement qui varie selon la nature ou
l’objectif.
Inv. de capacité : appelé aussi de croissance ou d’enrichissement
permet d’augmenter la capacité de production
Management
Page 51
3. Le fonds de roulement :
Le fonds de roulement est une ressource de financement stable constituée par l’excédent des
ressources stables et des immobilisations.
FRNG = Ressource stables (capitaux propre + emprunts) 3 Emplois stables (actif immobilisé)
Règle :
Sauf exception, toute entreprise doit avoir un fonds de roulement positif FR > 0
Le fond de roulement doit couvrir les besoins de financement de l’exploitation FR > BFE
4. Les moyens de financement :
a. L9autofinancement :
C’est le financement propre assuré par l’utilisation du surplus monétaire dégagé par l’exploitation
de l’entreprise et qui reste définitivement acquis à l’entreprise.
Ce surplus peut être mesuré par la capacité d’autofinancement qui est définie comme la différence entre
les produits effectivement encaissés et les charges effectivement décaissées.
b. L9augmentation du capital :
C’est le procédé idéal pour consolider les capitaux permanents. Les entreprises peuvent faire
appel à des nouveaux associés en procédant à une augmentation du capital, ou les associés actuels
apportent de l’argent sans demander un éventuel remboursement. La rémunération de cet argent est liée à
la capacité bénéficiaire de l’entreprise et les éventuelles distributions de bénéfices.
L9augmentation du capital peut être sous forme de numéraire (liquidité), en nature (brevet, terrain&)
ou par paiement de dividendes en actions.
Management
Page 52
L9emprunt obligatoire :
C’est un emprunt à long terme réalisé par une société par action et dont le capital est ouvert sur le
public, à travers des titres de créances appelés « obligations » divisées en fractions égales souscrites par
plusieurs prêteurs. Le revenu d’une obligation est constitué par un intérêt calculé sur le nominal de ce titre.
Le crédit-bail ou Leasing :
C’est un contrat passé entre un établissement financier et une entreprise, par lequel l’établissement
financier achète un matériel et le met à la disposition de l’entreprise en contrepartie de paiement de
loyers. L’entreprise dispose de trois possibilités à l’échéance du contrat :
* Renouveler le bail ;
* Résiliation du contrat et restituer le matériel ;
* Acquérir l’équipement à sa valeur résiduelle.
Autrement dit, le leasing est une « location avec option d’achat » (LOA).
Management
Page 53
LA DEMARCHE QUALITE
De nos jours il est essentiel pour une entreprise de maîtriser la qualité de ses produits car c’est
devenu un critère décisif dans l’acte d’achat. De ce fait, le concept de la qualité tend de plus en plus, dans
les entreprises, à être un état d’esprit que tous les salariés doivent partager pour que le client soit
totalement satisfait.
I. Définition de la qualité :
La qualité est l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques d’un produit, d’un
système ou d’un processus à satisfaire les exigences des clients.
Management
Page 54
L’entreprise responsable est celle qui intègre volontairement des préoccupations sociales et
environnementales dans la gestion de son activité économique, qui assume les impacts de ses
activités et souhaite en rendre compte.
Management
Page 55
Management
Page 56
Afin d’attendre cette objectif, l’entreprise doit assurer la qualification de son personnel en se
basant sur une formation initiale appropriée et une formation complémentaire ainsi que sur une
expérience suffisante. Pour cela, il faudrait :
Evaluer les écarts entre les exigences de chaque poste et la compétence du titulaire
Définir les actions de formation ou stages nécessaires
Suivre les actions de formation et s’assurer de leur efficacité
Engager les actions correctives nécessaires
1. Rôle de la certification :
La certification est la reconnaissance écrite,. Elle est la preuve objective que le produit ou
le service acheté ou fourni dispose des caractéristiques définies dans une norme et qu’il fait régulièrement
l’objet de contrôles.
Une PME a le choix entre deux types de certifications : une certification produit qui atteste de la qualité
des produits fabriqués par l’entreprise et une certification système qui certifie l’organisation de
l’entreprise
2. Types de certifications adaptées à la PME :
Une entreprise peut choisir d’être certifiée par un organisme national (SNIMA) ou international
(AFNOR, ISO&). En 1987, l'Organisation Internationale de la Normalisation (International Standard
Organisation ISO) a mis au point la série des normes ISO 9000.
En 1994 une nouvelle version des normes ISO 9000 a vu le jour : ISO 9001 Ŕ ISO 9002 &
Management
Page 57
qui produit sans faire de recherche choisira ISO 9002, et ISO 9003 pour le contrôle et essais finaux.
Remarque :
Il existe d'autre norme d'ISO Ex : ISO 14000 pour le respect de l'environnement, ISO 11000 pour
le respect des conditions de travail vis-à-vis du personnel&
Pour obtenir une certification, les entreprises doivent s’adresser à l’organisme de certification, qui
peut se charger lui-même de la certification ou de confier l’étude à une entreprise qu’elle a
agréée.
Pour calculer le coût de la certification, il est nécessaire de distinguer les coûts des audits (frais de
dossier, la redevance annuelle et la prestation d’un expert), puis les coûts liés au travail humain
(la sensibilisation du personnel, la formation&)
Management
Page 58
Au Maroc plus de 150 cabinets sont spécialisés dans le conseil en qualité et auxquels
l’entreprise peut recourir.
Former le personnel
Plusieurs ateliers, séminaires et formations permettent de mettre en place un
système de gestion ou renforcer les connaissances générales du personnel sur la
certification.
LA LOGISTIQUE
Cette fonction a évolué en chaîne logistique « supply chain » afin de donner une logique
globale de circulation à l’ensemble des flux de l’entreprise.
Management
Page 59
Donc la logistique est l’ensemble des activités ayant pour but la mise en place, au moindre
coût, d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une demande existe que ça soit à l’interne
(logistique interne ) ou à l’externe de l’entreprise (logistique externe).
La logistique conditionne :
La croissance de l’entreprise
La maîtrise des coûts
Les possibilités d’externalisation de l’entreprise
La normalisation des produits et processus de gestion
La diversification de l’entreprise
La flexibilité et l’adaptabilité de l’entreprise
Module III
LA STRATEGIE DE L9ENTREPRISE
Prendre des décisions, fondées sur un diagnostic précis de l’entreprise dans son
environnement de façon à atteindre des objectifs de survie et de développement dans un univers
concurrentiel et changeant qui exige des adaptations et des innovations : telle est la raison d’être de la
stratégie de l’entreprise.
I. Notion de stratégie :
L’univers de l’entreprise est dynamique, caractérisé par des évolutions progressives et
incertaines des marchés et des techniques. L’entreprise doit comprendre cette dynamique économique par
l’analyse et s’y adapter par l’action. De nos jours il est indispensable que l'entreprise ait une vision claire
de son futur choisi. Elle doit donc adopter une démarche anticipative et non pas seulement réactive. Cette
démarche va se traduire par la formulation d'une STRATEGIE.
En 1962, Alfred Chandler dans son ouvrage « Strategy and Structure » pose les bases de la
stratégie d’entreprise.
A partir des années 70, dans une situation de crise économique, l’approche de la stratégie a
évolué. Pour se développer, l’entreprise doit surpasser ses concurrents et donc obtenir un avantage
concurrentiel.
A partir de la fin des années 90, les entreprises ont perçu la nécessité de définir une stratégie qui
prenne en compte les attentes de l’ensemble des acteurs de la vie de l’entreprise.
A partir de l9année 2008, nouvelle situation de crise économique, les entreprises étaient obligées
de restructurer leurs organisations donc de nouvelle stratégie s’impose.
B. Définition de la stratégie :
La stratégie peut être définie comme l'ensemble des choix, des priorités et des engagements à
moyen et à long terme prise par l'entreprise en vue d'atteindre un certain nombre d'objectifs compte
tenues des moyens dont elle dispose afin d'obtenir un avantage concurrentiel.
C. Principe :
Quatre éléments essentiels poussent toute entreprise à adopter une stratégie, afin d'atteindre ses
objectifs et pouvoir se battre et survivre sur le marché :
La concurrence intense sur tous les marchés
L'accélération des progrès techniques
La pression de l'environnement
La mondialisation
Donc la stratégie permet à l’entreprise de répondre à trois questions en suivant le modèle VIP:
Quel modèle de création de Valeur utiliser afin d’assurer des profits durables ?
Peut-on éviter l’Imitation de ce modèle de création de valeur par la concurrence ?
Sur quel Périmètre ce modèle est Ŕ il déployé ?
Ainsi, une stratégie permet de fixer des finalités à moyen et long terme, qui seront concrétisées
par des objectifs mesurables et accessibles à court terme. Ce qui lui permettra de déterminer les moyens
(humains, financiers, matériels, organisationnels) et les modes d'action afin de réaliser ses objectifs.
A la création, le choix d’une stratégie fait partie de l’acte fondateur de l’entreprise, ce qui permet
le choix d’un marché et des moyens nécessaires pour le conquérir au démarrage de l’activité. D’où la
première action à réaliser lors de la création est le faite de fixer son activité, sa mission, ses objectifs et
ses finalités.
A. Métier :
Un métier est un ensemble d’activités, liées entre elles et dans lequel l’entreprise a accumulé au
cours du temps une expérience, un savoir-faire, des compétences distinctives source d’un avantage
concurrentiel. Une entreprise peut avoir plusieurs métiers.
Exemple :
Les métiers de l’entreprise BIC La production de produit en plastique jetable et La papeterie
B. Mission :
La mission d’une entreprise est sa raison d’être, le souhait qu’elle tente continuellement
d’atteindre. La notion de mission permet d’élargir la conception du métier.
Exemples :
La mission de l’entreprise Bic est la satisfaction des besoins en produit à base de plastique jetable.
Management
Page 61
L9entreprise est insérée dans un environnement turbulent et incertain, c9est pour cela qu9elle
doit agir sur son futur, en combinant des moyens efficaces en vue de fins réalisable.
Donc l9entreprise doit faire appel à une planification stratégique.
des actions dicteurs des trajectoires à suivre des délais à respecter des cibles à atteindre
ex : diversification ex : taux des ventes ex : moyen terme ex : part de marché de 40%
DIAGNOSTIC
Management
Page 62
Interne externe
A. Le diagnostic stratégique :
L’analyse stratégique consiste à étudier l’entreprise et son environnement afin de déterminer les
objectifs fondamentaux et la combinaison des moyens nécessaires pour les atteindre.
Toute planification nécessite un diagnostic qui constitue la première phase et donne à l’entreprise toutes
les indications souhaitables pour confronter ses volontés avec ses forces et faiblesses.
Le diagnostic stratégique est donc une technique qui nécessite l’utilisation de différents outils
d’analyse, cela permet à l’entreprise de déterminer les points forts à améliorés et les points faibles à
Management
Page 63
corriger. Afin de développer des facteurs clés de succès qui lui permettront d’avoir un avantage
concurrentiel. La stratégie repose donc sur un double diagnostic :
1. Diagnostic interne (des ressources) :
Il consiste à analyser les ressources (humaines, financières, techniques, technologiques et
organisationnelles) des différentes fonctions de l’entreprise, dans un but de déterminer les forces à
développer et les faiblesses à compenser :
Marketing : analyse approfondie du chiffre d’affaires par produit, par client, région, marché,
image de marque, connaissance de la distribution,&
Production : maîtrise de la technologie et des procédés de fabrication, sûreté des sources
d’approvisionnement, importance de la recherche.
Finances : grands équilibres assurés, image de solidité à l’extérieur, trésorerie abondante.
Personnel : bon climat, absentéisme réduit, qualification élevée, pyramide des âges bien
structurée.
Organisation : stabilité de la structure, styles de direction bien acceptés, contrôles efficaces&
De ces éléments découlent les forces et les faiblesses de l’entreprise ; leur étude doit être faite sans
complaisance mais avec réalisme.
2. Diagnostic externe (l9environnement) :
Micro- environnement : c’est un environnement spécifique à l’entreprise qui nécessite une
analyse des parties prenantes, parmi lesquelles on distingue :
la demande : caractéristiques des consommateurs, leurs besoins ainsi que leurs évolutions,
évolution possible de leurs comportements, répartition des achats, degrés de fidélité, répartition
géographique, nature de la demande (particuliers, industriels).
L9offre : caractéristique des produits, prévision des nouveautés technologiques, évolution des
coûts d’approvisionnement et de fabrication, place dans le cycle de vie.
La concurrence : structure du marché, présence de barrières à l’entrée, poids et nombres des
concurrents actuels et potentiels, forces et faiblesses des concurrents directs, puissance des
intermédiaires.
Les institutions financière, l9état.
Macro-environnement : c’est des phénomènes générale dont les différentes composantes sont
synthétisés par l’acronyme PESTEL : Politique, Economique, Social, Technologique, Ecologique
et Légal. L’entreprise se doit d’être attentive à leurs évolutions en appliquant la veille stratégique.
Tous ces éléments vont permettre à l’entreprise de distinguer les menaces à éviter et les
opportunités à saisir qu’engendre l’environnement.
B. Choix stratégique (décision stratégique) :
Une fois le diagnostic posé, la deuxième étape consiste à élaborer un projet d’entreprise c'est-à-
dire une synthèse des choix fondamentaux pour les années à venir.
Ces décision renvoient aux relations de l’entreprise avec son environnement et portent essentiellement sur
les marchés ciblés et les produits proposés afin d’obtenir une « adaptation de la firme à son milieu ». Elles
ont des effets sur le développement et la pérennité de la firme.
Le plan stratégique fixe les orientations générales et les finalités à atteindre ceux-ci doivent être claires,
simple et en nombre limité pour éviter la dispersion des moyens et obtenir l’adhésion du personnel.
C. Choix opérationnels :
Cette étape est une mise en œuvre stratégique qui consiste à traduire les orientations stratégiques
(plan stratégique) en plan d’action (plan opérationnel) sous forme d’un programme à court et moyen
terme pour les différentes composantes de l’entreprise (exemples : programmes d’approvisionnement,
programmes de production, programmes de ventes, programmes d’effectifs&).
D. Détermination du budget :
Une fois le plan d’action est fixé l’entreprise doit déterminer les moyens opérationnels à mettre en
Tuvre qui seront concrétisés et chiffrés dans des budgets annuels, (exemples : budget des
approvisionnements &). Le budget est la traduction monétaire du plan opérationnel.
E. Contrôle stratégique :
Le contrôle est un processus qui vise à obtenir l’assurance que les actions menées et les résultats
obtenus sont conformes à l’intention stratégique formulée sous la forme d’objectifs. Le contrôle est au
cTur du système managérial qui vise à conserver la maîtrise de l’entreprise.
Management
Page 64
Management
Page 65
Exemple
Chiffre
d9affaire
Légende :
Produit X
Produit Y
Temps
Remarque :
Pour une meilleur rentabilité l’entreprise doit abandonner le produit X, en phase de déclin et le remplacer par le
produit Y ou relancer le produit X (publicité, nouveaux caractéristiques…)en utilisant la rentabilité du produit Y.
Les produits, selon la phase à laquelle ils appartiennent, présentent des caractéristiques
différentes : lors du lancement, le produit coûte plus qu’il ne rapporte, puis les bénéfices augmentent
(croissance), faiblissent à l’unité (tout en demeurant positifs globalement) pendant la maturité, et enfin
décroissent encore et font place à des pertes (déclin).
Un portefeuille d’activités est équilibré lorsque l’ensemble des activités permet le maintien de
l’équilibre financier de l’entreprise. En effet certaines activités en phase de maturité, génèrent des
liquidités qui seront absorbés par d’autres activités en phase de lancement. Donc la longueur du cycle de
vie du produit et la durée de chaque phase varient selon les produits en fonction des évolutions techniques
et commerciales de l’entreprise et des stratégies des entreprises concurrentes.
Management
Page 66
BTS : CG
DILEMMES VEDETTES
Investir massivement Maintenir sa position de leader
pour devenir leader Investir pour suivre
ou Segmenterou Abandonner le taux de croissance
Management
Page 67
BTS : CG
Michael Porter définit la stratégie comme « la création d’une position unique et valorisante
impliquant un ensemble différent d’activités ». Cette définition met l’accent sur quelque chose d’unique
et par conséquent d’original.
Cinq forces de Michael Porter + 1
Etat
Fournisseurs Clients
(le pouvoir de ( le pouvoir
négociation) de pression)
ENTREPRISE
L’analyse concurrentielle est centrée sur l’étude des rapports entre l’entreprise et ses marchés,
ses concurrents, ses clients… donc il est nécessaire d’apprécier la compétitivité d’une entreprise face à
ses concurrents afin de développer ses avantages concurrentiels.
B. La compétitivité :
La compétitivité est l’aptitude plus ou moins grande de l’entreprise à affronter ses concurrents.
Une entreprise est dite concurrentielle ou compétitive si elle arrive à supporter et dépasser les
performances et les capacités des entreprises concurrentes.
1. Les dimensions de la compétitivité :
La stratégie de l’entreprise doit lui permettre de s’assurer un avantage concurrentiel et durable sur
ses concurrents :
Avantage commercial : qualité du service après-vente, fidélité de la clientèle, qualité du
produit, avantage au niveau du cycle de vie du produit&
Avantage technologique : équipement, niveau de la recherche, monopole technique,
innovation...
Avantage financier : structure saine des comptes.
Avantage organisationnel : structure interne efficace, productivité élevée, bon climat social&
Management
Page 68
BTS : CG
3. La recherche de la compétitivité :
La compétitivité devient dans l’environnement actuel un objectif souhaitable, voire vital.
L’entreprise peut améliorer sa position concurrentielle par l’utilisation de moyens internes ou externes.
a. Les moyens internes :
La maîtrise des coûts de production par la réduction des consommations intermédiaires et une
utilisation plus efficace du capital technique et une gestion rationnelle des ressources humaines ;
maîtrise des prix et des marges ;
maîtrise de la qualité : satisfaire le mieux possibles les attentes du consommateur
maîtrise de la recherche : la politique de recherche développement peut transformer la position
concurrentielle de l’entreprise en améliorant sa productivité, en lui créant de nouveaux marchés et en lui
permettant un monopole provisoire sur ces marchés.
b. Les moyens externes :
L’objectif de compétitivité devient prioritaire pour l’économie nationale, c’est pour cela
que les pouvoirs publics doivent :
maîtriser les dépenses publiques et diminuer les prélèvements fiscaux
maîtriser le marché intérieur par l’adoption d’une politique de protectionnisme ;
maîtriser la politique de change&
L9effet d9expérience :
L’expérience et la connaissance acquise par une longue pratique, l’effet d’expérience s’explique par :
L’augmentation des économies d’échelles.
L’atteinte de la taille critique
L’amélioration de l’habilité, de la production des salariés, de la technologie, de l’organisation&
Management
Page 69
BTS : CG
La capacité d9innovation :
L’innovation peut prendre la forme d’un produit nouveau ou de procédés de fabrication, de
distribution ou d’organisations nouvelles. C’est l’application économique d’une invention ou d’une idée
nouvelle.
Elle permet d’assurer :
Le monopole temporaire
La différenciation du produit de l’entreprise et de son image
L’avantage de coût
On a quatre types d’innovation qui peuvent être développé avec la collaboration des services
recherche et développement, mercatique, finance et production.
Types d9innovation
V. L9analyse technologique :
A. Principe :
Management
Page 70
BTS : CG
B. Technologie et stratégie :
Les choix stratégiques dépendent de la position d’une technologie dans le cycle de vie, des
forces de l’entreprise et des opportunités offertes par le marché. La gestion du patrimoine technologique
a pour objectif d’identifier les actions qui permettent à l’entreprise de se renforcer dans les technologies
présentes et à venir ayant un impact concurrentiel significatif ou de se désengager de celles qui ne sont
pas sources d’avantage concurrentiel durable :
Henry Mintzberg recense ce qu’il appelle les 5 P pour définir le concept de stratégie :
P comme Plan : type d’action voulu consciemment
P comme Pattern (modèle) : type d’action formalisé et structuré
P comme Ploy (manTuvre) : action destinée à réaliser un objectif précis (il ne s’agit que de tactique)
P comme Position : la recherche d’une localisation favorable dans l’environnement pour soutenir
durablement la concurrence
P comme Perspective : une perception de la position dans le futur.
Ces 5 P sont inter reliés et s’expriment globalement sous la forme de démarches stratégiques différentes,
selon notamment ceux qui les mettent en Tuvre, ce qui vient encore souligner le lien très fort entre la réflexion et
l’action en stratégie.
Pour élaborer la stratégie de l’entreprise, selon les partisans de la stratégie déduite comme M Porter
(1982) ou plus récemment Kim et Mauborgne (2005), il est primordial de partir de l’analyse de
l’environnement et réaliser un diagnostic externe afin de déterminer les menaces et les opportunités qui
permettent de déduire ce que l’entreprise doit faire.
Depuis le milieu des années 1990 les stratèges mettent en avant l’importance de la capacité interne de
l’entreprise. La stratégie doit se construire à partir de ce que sait faire l’entreprise et en fonction de ces
compétences en se créant de nouveaux marchés.
Au-delà du débat théorique, la pratique de l’élaboration de la stratégie conduit sans doute les stratèges à
puiser dans les deux démarches. Il est indispensable de tenir compte à la fois de l’environnement, tout
Management
Page 71
BTS : CG
particulièrement pour en saisir les opportunités et de l’interne pour s’appuyer sur ce que l’entreprise sait
faire, mieux que ces concurrents. Donc la stratégie est en même temps déduite et construite.
Section I
TYPOLOGIE DE LA STRATEGIE
Lorsqu’une entreprise est située sur plusieurs DAS, elle possède un portefeuille d’activités
stratégiques qu’elle va chercher à optimiser afin d’améliorer sa performance.
La stratégie d’entreprise globale répond à la question : « dans quels DAS l’entreprise va-t-elle être
présente ? »
Dans le cadre de cette gestion de portefeuille, l’entreprise peut décider de pénétrer un nouveau
DAS, d’en abandonner certains ou de se renforcer dans d’autres. Ces choix résultent de la confrontation
des diagnostics interne et externe et plus précisément de la mise en perspective des capacités stratégiques
de l’entreprise et du niveau d’attrait des DAS actuels ou potentiels.
Management
Page 72
BTS : CG
Pour faciliter la prise de décision, l’entreprise peut recourir à des matrices stratégiques qui vont
synthétiser les résultats de la phase de diagnostic et permettre la formulation de stratégie.
Cette stratégie varie selon :
Le domaine d’activité : stratégies de spécialisation ou de diversification, de recentrage
ou de désengagement
Les variables concurrentielles : stratégies de domination par les coûts, de
différenciation…
B. La stratégie de diversification :
A l’opposé de la stratégie de spécialisation, la diversification réside dans l’opération de quitter le
couple produit/marché actuel et à investir dans des activités, marchés ou de technologie hétérogènes, c’est
à dire exercé dans plusieurs métier (2 DAS ou plus)
Les avantages obtenus grâce à la diversification sont importants, ils permettent la réduction des
risques. En effet, l’entreprise peut espérer de compenser les mauvais résultats supportés éventuellement
dans un secteur par la bonne performance réalisée dans d’autres secteurs, sans autre logique que le souci
de croissance et de répartition des risques. Ex : Caterpillar, SNI
La diversification s’inscrit normalement dans une logique de développement. C’est un processus de
croissance, de saisie des opportunités et d’exploitation des synergies, l’entreprise adapte une stratégie de
recentrage cela spécifie une diversification de croissance.
En cas de crise ou de difficultés l’entreprise peut se diversifier pour permettre un redéploiement en
adaptant une stratégie de désengagement (désinvestissement) afin de récolter les moyens pour pouvoir
lancer une diversification de redressement. La diversification amène l’entreprise à prendre des risques
financiers (investissements) et de compétences. Plus la diversification est large plus les risques sont
grands. L’important est d’appuyer chaque changement sur une synergie interne ou externe qui lui donnera
des chances de réussite.
Exemple : BIC qui fut le premier à mettre sur le marché des stylos à bille, exploita son avantage pour
installer son réseau de distribution. Cela lui permit ensuite de rebondir en distribuant des briquets puis
des rasoirs. La fabrication de briquets jetables lui permit de maîtriser l’injection plastique, ce qui
l’amena à la commercialisation de planches à voile. De synergie en synergie, BIC trouva la voie de la
réussite.
Il existe trois types de diversification :
Management
Page 73
BTS : CG
La diversification peut être une stratégie qui permet à l’entreprise d’éliminer les
faiblesses d’une activité en déclin. Le choix de la diversification dépendra de la position de
l’entreprise dans son métier d’origine.
Trois formes de diversification sont habituellement distinguées :
La diversification verticale: étendre l’activité en amont et en avale afin d’augmenter la
sécurité de ses approvisionnements et de ses débouchés afin de réaliser des économies.
La diversification horizontale : C’est le fait d’’élargir la gamme de produits tout en
conservant la même clientèle, ou de développer le même produit sur des marchés
nouveaux.
La diversification conglomérale : consiste à entrer dans des métiers nouveaux (rachats
d’entreprise en difficulté)
Remarque :
Les stratégies de spécialisation et de diversification sont des stratégies opposées et une
entreprise peut abandonner l’une pour entreprendre l’autre. Cependant on peut très bien au même
instant être recentré sur un élément et diversifié sur un autre. Ex : Coca Cola est spécialisé sur son
produit et diversifié géographiquement.
Avantages et limites
Avantages Limites
Répartition des risques sur plusieurs Dispersion des ressources
activités. Risque de dilution de l’identité de
Exploitation possible d’effets de l’entreprise
synergie entre les DAS. Risque d’échec de la nouvelle
Maitrise de nouvelles technologies, activité
de nouveaux métiers et de nouvelles Coût élevé
compétences. Complexité de gestion
Si les inconvénients d’une diversification prédominent sur ses avantages, l’entreprise peut suivre
une stratégie de recentrage sur son métier de base. Dans ce cas, elle se désengagera (désinvestissement)
des DAS problématiques. Ce désengagement est difficile car source de conflits sociaux et de pertes liées
au désinvestissement.
Management
Page 74
BTS : CG
Les stratégies suivantes complètent aussi bien la spécialisation que la diversification, elles peuvent
être classées en trois catégories :
A. La pénétration du marché :
L’entreprise peut choisir de renforcer sa position sur son marché, au détriment de ses
concurrents, elle cherche a augmenté la part de marché. On parle alors de pénétration du marché qui peut
être réalisé de différentes façons.
1. La stratégie de domination par les coûts :
Le moyen le plus sûr pour dominer les concurrents consiste à produire à un coût inférieur, en
adoptant l’économie d’échelle. Les coûts inutiles sont éliminés, les meilleures sources
d’approvisionnement recherchées et les investissements dans un matériel plus moderne sont pratiqués.
2. La stratégie de différenciation.
Elle consiste en une distinction du produit ou du service offert qui vise à créer quelque chose
d’unique au niveau de l’ensemble du secteur. L’entreprise réussit ainsi à se constituer un monopole de
fait. Elle rend son produit difficilement comparable à ceux des concurrents.
3. La stratégie de niche (focalisation ou concentration) :
L’entreprise concentre ses efforts sur un segment du marché non occupé par ses concurrents
en proposant un produit particulier.
4. La stratégie de créneau :
L’entreprise cherche également à conquérir un segment de marché mais en s’adressant à une
clientèle spécifique.
B. Le développement de marché :
L’entreprise peut aussi choisir de développer le marché soit par une extension national d’un
marché régional, soit par une extension internationale d’un marché national (extension géographique) ;
dont l’objectif de toucher une clientèle potentielle (nouveau clients).
C. Stratégie de survie :
Lorsque des activités deviennent peu rentables ou déficitaires pour une entreprise deux stratégies
sont envisageables.
1. Stratégie de dégagement : (désinvestissement ou retrait)
L’entreprise abandonne une ou plusieurs activités devenues peu rentables suite à l’apparition des
produits de substitution ou à l’augmentation de la pression concurrentielle.
2. Stratégie de recentrage :
L’entreprise choisi de se concentrer sur le métier plus rentable ou elle peut choisir de revenir au
métier de base.
On distingue aussi différentes stratégies d9action valable seulement pour la diversification :
Diversification de redéploiement : elle concerne les entreprises cherchant à se reconvertir vu
que leur secteur est arrivé à maturité.
Diversification de confortement : une entreprise renforce ses activités actuelles par des
activités complémentaires.
Diversification de placement : elle permet à l’entreprise qui dispose de liquidités d’accroitre son
portefeuille d’activités.
Section II
LES VOIES DE DEVELOPPEMENT
I. Principe :
Le développement d’une entreprise est une notion complexe qui peut s’inscrire dans une
logique quantitative qui s’exprime par l’augmentation des dimensions de l’entreprise (ex : CA, VA,
Effectifs, Résultat&) ou bien qualitative qui permet la modification de l’organisation interne (ex:Innovation,
structure, synergie, stratégie&). Ces deux dimensions ne sont pas exclusives et peuvent se cumuler lorsque,
l’entreprise se développe à l’international.
Management
Page 75
BTS : CG
La croissance interne ou organique : résulte des seuls efforts de la firme qui se développe par
l’ajout des moyens de production supplémentaire, sur la base de ses ressources et compétences
propres, en se développant dans la spécialisation ou bien dans la diversification.
La croissance externe : l’entreprise se développe à l’aide des ressources d’autres entreprises.
Elle peut tisser un réseau de relations avec des entreprises partenaires dans le cadre de stratégie
d’alliance ou d’externalisation des services par impartition. Afin d’éviter les risques d’une
diversification conglomérale (absence de synergie interne), l’entreprise peut se développer vers
de nouvelles activités liées à son métier de base en amont ou en aval dans la filière ; on parle
d’internalisation des services par intégration aval ou/et amont.
Afin de développer la stratégie, soit qu’elle est spécialisée ou diversifiée, l’entreprise doit
déterminer ce que va faire elle-même (intégration) et ce qu’elle va faire faire à d’autres entreprises
(impartition). Donc l’entreprise peut combiner ou choisir entre les orientations stratégiques qui suivent :
A. La stratégie d9INTERNATIONALISATION :
La mondialisation des économies représente une opportunité mais aussi une menace pour
l’entreprise et surtout pour les PME. Ce phénomène économique génère des opportunités pour les
entreprises en leur permettant de diversifier leurs débouchés et d’accéder à des marchés plus dynamiques
ou plus solvables, de se procurer des facteurs de production (travail et matière premières) meilleur marché
ou offrant un meilleur rapport qualité/prix. Les entreprises qui dépasseront le cadre national pour se
développer à l’international poursuivront une stratégie d’internationalisation.
La stratégie d9internationalisation d9une PME est en général progressive et se décompose en plusieurs stades :
* L’entreprise continue à fabriquer dans son pays d’origine, mais vend une
L9exportation partie de sa production à l’étranger. Les produits sont adaptés afin qu’ils
Associer correspond aux caractéristiques de la demande et de la réglementation
Direct des pays de destination.
Indirect * Les raisons sont multiples : marché national saturé, capacités de production
excédentaires, rentabilité supérieure des ventes à l’étranger&
B. La stratégie d9IMPARTITION :
Management
Page 76
BTS : CG
Pour son développement l’entreprise peut choisir de s’associer avec une ou plusieurs
entreprises par un moyen contractuel, tout en demeurant juridiquement autonome (indépendante). Cette
coopération permet d’atteindre trois objectifs
Principaux :
- Réaliser des actions communes, Ex : centrale d’achat, recherche et développement&
- Spécialiser les activités ; ex : répartition des étapes de la fabrication (sous-traitance)
- Entreprendre une nouvelle activité, ex : exportation
L’impartition peut se réaliser par plusieurs modalités.
3. Sous-traitance : (Cotraitance)
C’est un contrat par lequel une entreprise (donneur d’ordre) confie à une autre entreprise
sous-traitante, une partie de sa production en respectant un cahier de charge. Le donneur d’ordre peut
recourir à une sous -traitance de compétence (chercher la spécialisation) ou à une sous-traitance de
capacité (économie d’échelle).
Ex : sous-traitant : SICOM donneur d’ordre : Décathlon
4. Cession de licence :
Une entreprise détentrice d’un brevet, d’une marque et d’un savoir-faire peut en céder
l’exploitation à une autre entreprise. Ex : laboratoire pharmaceutique
3. Concession :
C’est un contrat durable par lequel une entreprise (concédant) réserve la distribution de ses
produits à un commerçant indépendant (concessionnaire). La concession est généralement assortie
d’une clause d’exclusivité sur une zone géographique déterminée.
Ce procédé permet à l’entreprise mère de se constituer un réseau de distribution homogène national
ou international. Ex : Concédant : Société TOYOTA concessionnaire : Société TABITE et FRERES
4. Franchise :
C’est un contrat par lequel une entreprise (franchiseur) met à la disposition d’une autre
entreprise (franchisé) ses éléments corporel (produit), sa marque, son savoir-faire, son assistance
commerciale et technique en contrepartie d’une redevance.
Ex : Franchisé : Biougnech Franchiseur : Kitéa
5. Alliance stratégique :
L’alliance est une coopération entre des entreprises concurrentes dans le but de réduire la
concurrence. Il s’agit d’accords concernant le partage des marchés, des prix à pratiquer ou des
synergies. Ex : Peugeot et Citroën
Il y a alliance stratégique lorsque deux ou plusieurs entreprises choisissent de mener à bien un projet
ou une action précise, en coordonnant leurs moyens et compétences plutôt que d’être en concurrence.
Les alliances stratégiques ont deux caractéristiques essentielles :
Elles sont réversibles ; soit l’alliance durable en cas de succès, soit l’alliance est un échec et
elle s’arrête.
Elles permettent de préserver l’indépendance sur les domaines d’activité non concernés par
l’alliance. Ex : l’usine Renault Nissan de Malloussa à Tanger
6. Partenariat :
Coopération entre des entreprises non concurrentes pour que chacune profite des moyens et
des compétences de l’autre afin de profiter des synergies qui en découlent.
Ex : Maroc Télécom et Atijariwafa-bank
7. Groupement d9intérêt économique (GIE) :
Un GIE est un accord par lequel deux ou plusieurs entreprises décident de faciliter ou de
prolonger leur activité économique dans une personne morale nouvelle, en mettant en commun des
activités et des moyens. Ex : Installation du bureau d’étude, service Logistique, Centrale d’achat…
8. Filiale commune (Joint-venture) :
Deux entreprises peuvent choisir de créer une filiale commune, c'est-à-dire une société
détenue à part égales, ce qui leur permet de réunir des connaissances spécialisées, complémentaires,
de limiter le poids de l’investissement et de partager les coûts.
Ex : Brayon (leader international) avec l’OCP ont créé SRIW avec 50% chacun
AVANTAGES ET LIMITES
Management
Page 77
BTS : CG
Avantages Limites
Bénéficier des synergies des entreprises Risque de dépendance économique
Etre flexible et simplifier son organisation Les difficultés rencontrées par une
Réduire ses coûts et renforcer sa entreprise peuvent se transmettre à ses
compétitivité partenaires
Mettre en place des actions communes
(ex : R&D)
L’intégration est le regroupement entre deux ou plusieurs entreprises dont les activités sont
complémentaire (ou non). Le résultat d9intégration de plusieurs sociétés dans un secteur ou une
branche développe le principe de concentration, ce qui provoque la diminution de la concurrence sur
un marché. L’entreprise peut adapter trois types d’intégration (concentration).
L9intégration verticale qui consiste à prendre position en amont et/ou en aval de son activité
(prise de contrôle de ses fournisseurs ou/et ses clients).
L9intégration horizontale cela permet à l’entreprise de prendre le contrôle de ses concurrents.
L9intégration conglomérale permet à l’entreprise de diversifier totalement ses domaines
d’activité afin d’augmenter la rentabilité, en se regroupant avec d’autre entreprise dans l’activité
est tout à fait différente.
La stratégie d9intégration est une forme de concentration en faisant perdre à l’une d’entre elles
son autonomie ou en la faisant disparaître, ce qui donne naissance à une filière, on parle alors
d9internalisation des activités.
Exemple de filière de textile
1. Fusion :
Deux ou plusieurs entreprises disparaissent en apportant l’intégralité de leur patrimoine (actif et
passif) à une nouvelle entreprise qu’elles créent. Ex : BCM et WAFA BANK ATIJARIWAFABANK
2. Fusion absorption :
Une entreprise absorbe tout le patrimoine d’une ou plusieurs autres entreprises qui disparaissent.
Ex : SNI a fait disparaître l’ONA en l’absorbant
3. Scission :
Une entreprise disparaît en transmettant son patrimoine à une ou plusieurs autres entreprises
existantes ou créées à l’occasion de la scission (éclatement du patrimoine de l’entreprise disparue en deux
ou plusieurs entreprises).
AVANTAGES ET LIMITES
Avantages Limites
Appropriation des marges bénéficiaires L’intégration n’est accessible qu’aux
des fournisseurs et/ou des clients ; grandes entreprises disposant de
Meilleur contrôle de la qualité ; capitaux importants ;
Garantie les approvisionnements et/ ou Le changement du domaine peut avoir
les débouchées ; des conséquences sur l’avantage retiré
Elévation des barrières à l’entrée vue du savoir-faire et de l’expérience
Management
Page 78
BTS : CG
Donc
Pour s’accroitre, l’entreprise doit assurer le diagnostic stratégique afin de déterminer :
Le meilleur
dosage entre
Un premier choix consiste à déterminer l’avantage concurrentiel que l’on veut obtenir. Il peut s’agir
de dominer ses concurrents en ayant des coûts plus faibles ou de proposer une offre différente.
La stratégie de domination par les coûts repose sur un effet d’expérience des économies d’échelle et
une rationalisation de toutes les étapes de la chaîne de valeur.
La différenciation peut reposer sur une épuration de l’offre, ou sur la sophistication des produits qui
incorporent des éléments différents et valorisés par les clients. Chaque stratégie demande des
ressources et compétences différentes.
Aujourd’hui, les entreprises choisissent des stratégies hybrides en proposant des produits
différents (innovants) tout en diminuant les coûts et les prix de vente.
Aussi globalement, l’entreprise adopte les stratégies hybrides en cherchant le dosage adéquat
d’intégration/impartition qui lui permet de garder ses compétences fondamentales tout en maitrisant
ses coûts.
Section I
LES FONDEMENTS DE LA GRH
La mise en Tuvre de la stratégie nécessite de mobiliser et de gérer efficacement les
ressources humaines, afin de réaliser les objectifs que l’entreprise s’est fixés.
L’Homme tient une place centrale dans l’entreprise : il décide, agit, innove et produit.
Management
Page 79
BTS : CG
Pendant longtemps son contenu fut purement administratif (modèle Taylorien) : effectif, paie,
mesure du rendement, gestion des absences& le directeur du personnel doit gérer tout cela avec
autorité et efficacité.
Le contexte a changé pour plusieurs raisons :
Evolution des besoins du personnel (principe des relations humaines)
Mondialisation de l’économie qui nécessite de donner à chacun une plus grande autonomie
afin d’avoir une meilleure flexibilité sur le terrain (modèle organisation moderne)
Changement profonds et rapides de la technologie qui exige des compétences de plus en plus
étendues et évolutives (principe des RH)
Donc le responsable du personnel devient directeur des ressources humaines. Son rôle est d’optimiser
l’implication du personnel, d’anticiper les conflits, favoriser l’initiative et donne le meilleur de lui-
même afin de motiver le personnel.
L’enjeu principal devient l’adaptabilité du personnel à un environnement de plus en plus changeant et
complexe.
Remarque : depuis 2008 la responsabilité pénale des entreprises et de leurs dirigeants était impliqué
vu les cas de suicide qui se sont multipliés dans certaines entreprises française et américaine.
III. Rôle de la GRH :
La gestion des ressources humaines consiste à recruter, rémunérer, adapter (former, faire
évoluer) mais aussi à motiver, impliquer le personnel de l’entreprise. On est passé d’une gestion
quantitative et administrative à une gestion essentiellement qualitative.
La GRH remplit trois grandes missions :
La première mission est d9ordre légal. La GRH est responsable de la conformité des actions
de l’organisation vis-à-vis du droit social. Le responsable de la fonction RH doit réaliser une
veille sociale pour être au courant quotidiennement des évolutions du droit afin de les
respecter dans sa stratégie.
Management
Page 80
BTS : CG
Management
Page 81
BTS : CG
Les mutations technologiques ont entraîné une triple évolution des modes de gestion du
personnel :
Evolution des qualifications : amélioration et acquisition de nouvelles
compétences du personnel (nécessité d’une polyvalence du personnel).
Evolution des effectifs : les nouvelles contraintes conduisent à rechercher une
flexibilité des effectifs (développement des contrats de travail temporaires, des
licenciements collectifs).
Evolution des horaires : une flexibilité du temps de travail s’avère nécessaire
(aménagement du temps de travail, réduction du temps de travail)
B. Enjeux économiques :
L’environnement économique qui se caractérise aujourd’hui par une concurrence internationale
forte, un contexte de croissance hésitante, un niveau élevé d’exigence des consommateurs, impose des
efforts en innovation, en productivité, en qualité, en flexibilité et en réactivité.
Aussi les évolutions du cadre réglementaire rendent de plus en plus complexe la gestion des ressources
humaines et limitent le champ d’action des entreprises. Ce cadre réglementaire est définit entre autre par
le contrat de travail, le règlement intérieur de l’entreprise, les conventions collectives et le code de travail.
C. Facteurs psychosociaux :
L’analyse des besoins des travailleurs à conduit à une modification des pratiques en matière de
gestion des ressources humaines.
L’école des ressources humaines a montré l’importance :
des équipes et des groupes de travail
des communications internes
du style de commandement
L’école sociologique a insisté sur :
la diversité des besoins individuels
la nécessité de différencier les politiques sociales selon les groupes sociaux
l’impératif de répondre aux besoins de développement des individus : traitement équitable, le
développement de l’employabilité par les formations, perspective de carrière, promotion,
autonomie, initiative responsabilité, créativité&
Ces contraintes qui pèsent de plus en plus sur la gestion des ressources humaines entrent parfois
en opposition avec l’aspect de plus en plus stratégique que représentent les ressources humaines pour
l’entreprise ce qui peut avoir un impact négatif sur la motivation des salariés et conduire à des conflits
sociaux.
Le recrutement est le premier métier de la fonction RH. En effet, quelle que soit l’entreprise, en
croissance, elle a besoin de recruter. Le recruteur a alors la responsabilité de choisir le candidat adéquat
pour un poste donné et pour son intégration à long terme dans l’entreprise. L’acte de recrutement engage
Management
Page 82
BTS : CG
l’entreprise dans la durée puisque la personne recrutée peut potentiellement travailler plusieurs années au
sein de la structure.
Donc l’embauche est une fonction importante pour l’entreprise qui engendre des coûts. Pour minimiser
ces coûts, la procédure de recrutement doit être assurée à travers un processus bien étudier.
I. Mode de recrutement :
L’entreprise peut avoir recours à deux modes de recrutement :
Recrutement interne : c’est le faite d’affecter au poste vacant, par des mouvements
de promotion, le salarié dont le profil correspond au caractéristique du poste.
C’est une procédure privilégié par l’entreprise puisqu’elle est source de motivation du
personnel et le coût nécessaire est réduit par rapport au recrutement externe.
Recrutement externe : le candidat est sélectionné à partir de la prospection du
marché d’emploi, lorsque l’exigence du poste ne correspond pas au potentiel interne.
L’imprimé profil du poste permet de rédiger l’annonce afin de prospecter le marché et facilite la sélection
du meilleur candidat lors des entretiens.
B. Prospection du marché :
Une fois un besoin est identifié, l’entreprise doit avoir une attitude active sur le marché de
l’emploi en vue de susciter des candidatures nombreuses et de les mettre en concurrence pour sélectionner
la meilleure. L’enjeu est de faire connaître ce besoin, le plus largement possible, pour éviter qu’il reste
trop longtemps non pourvu.
Les méthodes de prospection (moyen de recrutement) sont nombreuses, elles sont d’un coût et d’une
efficacité différents, mais elles doivent être adaptées à la qualification de la personne recherchée.
Moyens de recrutement
Management
Page 83
BTS : CG
Management
Page 84
BTS : CG
qualités
Tests Variables selon la nature des épreuves du test :
psychotechniques aptitudes physiques et sensorielles ; caractéristiques Résultats plus ou moins fiables,
psychologiques et intellectuelles nécessite des coûts
Entretien Permet de déceler la personnalité et d’apprécier la Risque de subjectivité des
d9embauche compétence et l’expérience appréciations
Analyse Etude du caractère et de la personnalité du candidat
graphologique d’après son écriture (à partir de la demande Coût élevé nécessite des
d’emploi) spécialistes ; utilisées à tire
Examen morpho- Etude du caractère des individus d’après les traits du indicatif pour les postes à
psychologique visage (d’après la photographie) responsabilités.
Essais Compétence professionnelle pratique immédiate Non applicable aux métiers
Professionnels d’encadrement
(période d9essais)
D. L9intégration :
Après la décision finale d’embauche l’entreprise doit établir un contrat de travail avec la personne retenue.
Ce contrat doit contenir une période d’essai, à l’issue de laquelle l’embauche sera définitive.
L’accueil a un rôle important pour l’intégration du nouveau salarié dans l’entreprise. Il doit se faire à la fois
à la direction GRH et sur le lieu de travail en respectant les tâches suivantes :
La réalisation des formalités administratives (ex : affiliation à la sécurité sociale)
La présentation de l’entreprise : ses valeurs, sa culture, son histoire à travers une visite d’entreprise et la
remise d’une brochure d’accueil (livret d’accueil)
Présentation de l’équipe de travail (supérieur hiérarchique, collègues, subordonnés)
Présentation du poste (fiche de fonction ou d’attribution et/ou fiche de poste)
Information sur les règles de fonctionnement en vigueur
LA REMUNERATION
Management
Page 85
BTS : CG
La bonne intégration des personnes recrutées repose largement sur la qualité du système de
rémunération adopté. Les systèmes de rémunération doivent concilier des points de vue souvent
contradictoires et des objectifs variés.
Les travailleurs attendent beaucoup de l’entreprise à laquelle ils consacrent une large partie de
leur vie. L’entreprise également attend beaucoup de son personnel pour la réalisation de ses objectifs
économiques. La politique de rémunération contribue à satisfaire ces exigences réciproques.
Pour le salarié l’élément déterminant est le salaire net perçu. L’entreprise, en revanche,
raisonne en masse salariale.
I. Le salaire :
Le salaire est la valeur du travail fourni. Il est fixé selon les modalités du contrat de travail,
dans le respect de la réglementation légale (ex : SMIG) et des conventions collectives (ex : classification
des emplois). Pour le personnel c’est un revenu tandis que pour l’entreprise c’est un coût.
Donc la rémunération est toute contrepartie de travail accordée par l’employeur au salarié,
en vertu d’un contrat de travail.
Pour cela le système de rémunération doit être équitable, compétitive, stimulant et flexible.
Management
Page 86
BTS : CG
Management
Page 87
BTS : CG
D. Les stock-options :
Les stock-options (ou plans d’options d’achat d’actions) sont destinés à associer les cadres
dirigeants au développement de l’entreprise, mais surtout aussi à les fidéliser et à les motiver ; ils
consistent en une distribution préférentielle d’actions.
Donc
La GRH se doit donc d’être la plus transparente possible pour donner aux salariés un sentiment
de justice. A la question de la perception de l’équité en interne s’ajoute celle de l’équité externe des
salaires. Les salariés nouvellement embauchés vont tenter de négocier leurs salaires en fonction du
marché. Mais les DRH, lors de cette négociation, doivent également tenir compte des grilles de salaires
internes pour respecter l’équité interne car à un poste équivalent le salaire doit être équivalent. La
difficulté actuelle réside dans la forte fluctuation des salaires sur le marché du travail qui varient au gré
des crises et des reprises économiques. Les salaires en interne ne varient pas autant. Les DRH doivent
donc trouver un équilibre entre équité interne et équité externe. L’enjeu est à la fois d’attirer les meilleurs
du marché et de garder et de motiver les salariés déjà dans l’entreprise.
Section IV
LA FORMATION
En raison des évolutions techniques et économiques, les entreprises comme le personnel
ressent de plus en plus des besoins de formation.
Management
Page 88
BTS : CG
La formation du personnel est devenue l’un des aspects essentiels de la gestion et du développement
des ressources humaines, c’est une obligation pour les entreprises et un droit pour les salariés. Elle est
utile aussi bien pour le personnel nouvellement recruté que pour le personnel en place.
Caractéristiques de la Formation
La formation initiale La formation continue
Apprentissage Entretien des connaissances
Formation en alternance avec l’école professionnelles
Stage pour étudiants Changement de métier
Adaptation aux particularités du métier Perfectionnement
lors du recrutement Adaptation aux nouveaux outils, procédés,
méthodes
Management
Page 89
BTS : CG
.Le responsable du service formation analyse les besoins reçus et établi le plan de formation en
récapitulant les informations suivantes :
Section V
LA GESTION SOCIALE
Management
Page 90
BTS : CG
La gestion sociale favorise la négociation sociale (dialogue social) afin d’éviter les conflits
qui peuvent apparaître entre les partenaires sociaux. Si certains pensent que ces conflits sont source de
progrès, en créant des occasions propres à l’innovation sociale et économique, pour d’autres, ils
provoquent des dysfonctionnements nécessitant des anticipations pour les empêcher de naître et pour les
régler au plus vite en cas de déclenchement.
Le dialogue social dans l’entreprise se réalise par des méthodes de communication, au travers
des instances de représentation du personnel, par la négociation collective, ainsi par l’expression et la
résolution des conflits.
Le droit collectif du travail et le statut collectif des salariés se sont constitués, manifestés à
travers quatre instances de représentation du personnel (groupes sociaux).
Management
Page 91
BTS : CG
A. Sources de conflits :
Les relations conflictuelles sont dues à des divergences d’intérêt en ce qui concerne les salaires,
l’introduction d’une nouvelle technologie ou la formule du plan social.
En période de difficultés économiques, les entreprises doivent s’adapter à leur environnement.
Dans ce cas un Plan Social, appelé aussi plan de sauve garde de l’emploi s’avère nécessaire afin de
réduire les charges du personnel.
1. Licenciement économique :
Le licenciement économique est la réduction d’effectifs décidé par l’entreprise. Ce licenciement
n’est pas en relation avec les compétences du salarié ni avec son attitude au sein de l’entreprise.
Il est envisagé pour des différentes raisons :
Progrès technologiques (acquisition de nouvelles machines)
Délocalisation
Difficultés financière rencontrées par l’entreprise
Crise financière ou économique national ou international
2. Les pré-retraites :
La pré-retraite appelé aussi la retraite anticipée est le faite de quitter la fonction avant
d’atteindre l’âge de retraite légal, ce qui permet à l’entreprise de rajeunir la pyramide des âges sans avoir
recours à des mesures aussi traumatisantes que les licenciements économiques.
3. Temps aménagés :
L’aménagement du temps de travail est une procédure d’organiser le temps de travail dans
l’entreprise en fonction des impératifs d’activité, afin d’éviter le coût des réductions d’effectif tout en
utilisant aux mieux les outils de production.
Différentes modalités (types) sont possibles : l’entreprise peut prévoir l’aménagement de la journée, de la
semaine ou de l’année de travail.
Management
Page 92
BTS : CG
L9ENTREPRISE CITOYENNE
ET SON ETHIQUE
L’entreprise s’intègre dans la société par la multiplicité des rôles qu’elle assume et la
diversité des finalités qu’elle poursuit.
Mais, pour être en cohérence avec la société dans laquelle elle s’insère, il lui faut en respecter les valeurs
de cette dernière et définir ses propres valeurs. Tel est l’objet de l’éthique d’entreprise qui doit aussi
prendre en compte le respect et la valorisation de l’environnement naturel.
I. L9entreprise citoyenne :
L’entreprise citoyenne est une notion que l’on voit de plus en plus apparaitre. Aux côtés des
idées de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), c’est la notion de citoyenneté qui arrive.
Que regroupe exactement cette idée ?
A. Historique :
Le principe de l’entreprise citoyenne a émergé les entreprises américaines vers les années 70. En
France, on voit cette notion se structurer dans les années 80 et ce n’est que vers la fin des années 90 que la
notion de citoyenneté a vu le jour dans les entreprises marocaine.
Tous ces rôles sont assurés par l9entreprise en intégrant quatre dimensions :
Participe à la satisfaction
de l’intérêt général, Respecte les valeurs non
au-delà des intérêts marchandes (humaines,
personnels de ses associés, écologiques&)
salariés et clients.
L9entreprise citoyenne
Fait preuve de solidarité
par la réalisation d’actions Respecte la réglementation
désintéressées et édicte son propre code
(ex : insertion des exclus) d’éthique.
L’entreprise citoyenne est ainsi celle qui reconnaît pleinement les divers aspects de sa
responsabilité sociétale. Elle les formule dans un code des valeurs et un projet d’entreprise.
Management
Page 93
BTS : CG
Quel que soit leur activité, les entreprises consomment des ressources naturelles et des matières
premières, de l'eau, de l'énergie, utilisent des moyens de production, de transport, génèrent des rejets dans
l'environnement... et emploient des hommes et des femmes pour effectuer un travail.
Les entreprises qui décident de s'orienter vers le développement durable le font pour des raisons
diverses : généralement, elles souhaitent minimiser leur impact environnemental (ex : économie
d’énergie, de papier, traiter les déchets&), et veulent s'impliquer dans une politique de ressources
humaines soucieuse du bien-être de ses employés (ex : formation, employabilité, meilleures conditions de
travail&).
Management
Page 94
BTS : CG
L’équité sociale est un principe politique et moral qui a pour objectif le respect des droits et une
solidarité collective qui permettent une distribution juste et équitable des richesses, qu'elles soient
matérielles ou symboliques, entre les différents membres de l’entreprise.
L'équité sociale concerne tant les rapports entre l'entreprise et le salarié que les rapports entre les
salariés eux-mêmes. Egalement l’équité sociale concerne les rapports de l'organisation et de ses membres,
avec leur environnement et les autres parties prenantes : notamment les sous-traitants, les fournisseurs, les
clients. Lorsqu’une entreprise insert dans ses stratégies l’équité sociale cela développe une charte
d’éthique.
A. Définition de l9éthique :
L’éthique est la science de la morale qui est l'ensemble des règles sociales qui s'imposent à une
personne pour contribuer à la satisfaction de l’intérêt général et au respect des faits et des personnes.
B. Concept de l9éthique :
L’éthique est l’art de diriger la conduite des individus, qui agissent en référence à un ordre de valeurs
morales. Ces valeurs structurent, dans l’esprit des personnes, les notions du bien et du mal.
L’éthique des affaires se manifeste à deux niveaux et comporte deux dimensions :
L9éthique
Management
Page 95
BTS : CG
1. Conséquences positives :
L’éthique peut contribuer à la construction d’une image positive de l’entreprise. Cette image peut
constituer un gage de rentabilité surtout que le consommateur actuel est sensible à l’honnêteté
commerciale.
Donc d’une façon indirecte en développant la charte d’éthique, l’entreprise développe un avantage
concurrentiel.
2. Conséquences négatives :
L’entreprise développe avant tout une logique de court terme qui nécessite de minimiser les
coûts. Mais la mise en application d'une véritable démarche éthique n'est pas gratuite et engendre un coût
que peu d'entreprises sont réellement prêtes à supporter ; ce qui augmente les charges de l’entreprise.
Améliorer les conditions de travail et les salaires, interdire le travail des enfants, développer la
formation ou limiter la précarité sont autant de mesures qui, dans un premier temps, sont coûteuses pour
l’entreprise, même si des retombées favorables peuvent éventuellement être attendues. De la même façon,
cesser de déverser des rejets polluants dans les rivières suppose d'importants investissements.
Tous ces coûts se répercutent d'une façon ou d'une autre sur la rentabilité de l’entreprise.
Donc en mettant en place une réelle démarche « éthique » dans un contexte de compétitivité prix,
l'entreprise peut être défavorisé vis-à-vis de ses concourants.
Management
Page 96