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L'Economie de l'Entreprise est une branche de l'économie générale qui étudie les fondements et les
mécanismes des actes économiques de l'entreprise.
L'objet de cette discipline scientifique étant l'entreprise, il convient de préciser ce qu'est cet agent
économique.
Dans la théorie économique, la notion d'entreprise correspond à une entité dont la fonction est de produire
des biens et des services en combinant des facteurs.
Il existe cependant différentes conceptions de l'entreprise et différents types d'entreprises. La définition
généralement acceptée de l'entreprise et que l'on retrouve dans les LEXIQUES D'ECONOMIE est la
suivante:
"L'entreprise est une unité économique autonome, combinant divers facteurs de production,
produisant pour la vente, des biens et des services, et distribuant des revenus en contrepartie de
l'utilisation des facteurs."
En ce sens, les organisations à activité marchande constituent des entreprises.
En revanche, les entités à caractère non marchand, celles dont la production n'est pas en principe destinée
à une clientèle solvable, ne sont pas des entreprises. C'est le cas des administrations, des organisations à
but non lucratif en général, des associations.
De la définition de l'entreprise, on peut retenir trois aspects qu'il est nécessaire d'expliciter. Ces aspects
sont les suivants:
1- L'entreprise, centre de calcul économique
2- L'entreprise, système commandé
3- L'entreprise en tant qu'organisation
En la présentant comme un système, cela présuppose que l'entreprise se structure autour d'un certain
nombre d'éléments qui entretiennent des relations nécessaires entre eux en vue d'assurer un
fonctionnement régulier de l'unité de production dans son environnement.
Le système réalise des transformations et peut changer d'état au cours du temps sous l'effet des
perturbations venues de l'environnement. En tant que système commandé, l'entreprise a des organes de
commande dont le rôle est de décider des actions à mener, de choisir les méthodes, de fixer les objectifs,
d'apprécier les résultats atteints. Système commandé ou système finalisé, l'entreprise fonctionne dans un
environnement incertain qui fait intervenir la notion de risque.
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Travaux réalisés par Hassane Youssouf (enseignant chercheur à l’UDC)/Photocopillage même partiel interdit
Cours d’économie d’entreprise Gestion – TH1 / 2021-2022/ESAG
Ce risque peut être lié à l'évolution sociale, technologique, économique, politique. Ces perturbations
possibles et multiples de l'environnement impliquent que le système soit doté d'organes de prévisions et
soit capable de réagir à l'imprévu. Le système est par conséquent, appelé à être flexible.
On entend par là, un groupe de personnes qui œuvrent en commun à la réalisation de certains objectifs
avec des moyens plus ou moins limités.
Les personnes membres de l'organisation sont régies dans leur comportement et dans leur fonction par un
ensemble de relations professionnelles, sociales, un ensemble de rôles (position dans la hiérarchie), un
ensemble de normes (règles de conduite).
L'organigramme de l'entreprise est un schéma par lequel on exprime les relations professionnelles, les
rôles, c'est à dire la structure organisationnelle que celle-ci à mise en place pour mener à terme ses
activités.
La bonne marche de l'organisation suppose la résolution de trois types de problèmes:
-Un problème de coordination: comment assurer la poursuite d'objectifs en commun avec la division du
travail, la répartition des tâches?
-Décision: à partir de quel réseau d'information va-t-on prendre les décisions. Comment assurer la
communication dans l'entreprise?
-Un problème d'animation: comment gérer un processus d'intégration des efficacités individuelles par
une élévation de la compétence et de la motivation des individus afin d'améliorer l'efficacité
organisationnelle? Etant donné que l'économie et l'organisation de l'entreprise sont deux domaines
intimement liés, on se trouve en présence d'une discipline d'enseignement assez vaste dont on ne peut
épuiser le contenu en une année, encore moins en un semestre comme le veut la répartition officielle des
cours.
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Pour comprendre l’entreprise, il est nécessaire de l’examiner de différents points de vue, car il s’agit
d’une réalité complexe, multiforme et évolutive.
Définition :
-L’entreprise est un système ouvert sur son environnement, organisé, finalisé, qui est une unité de
production de biens et services et de répartition.
-Une entreprise est un groupement humain hiérarchisé qui met en œuvre des moyens intellectuels,
physiques et financiers pour produire former, distribuer les richesses conformément à des buts définis
pour réaliser un profit.
Cette VA permettra à l’entreprise de rémunérer ses facteurs de production et de recommencer son cycle
de production.
L’entreprise est une unité de production avec une double signification :
- Production de biens et services,
- Production de VA à celle des biens et services qu’elle emploie.
La contrepartie monétaire de la production de l’entreprise ne reste pas dans l’entreprise, elle est répartie
entre diverses parties, appelées « parties prenantes ».
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Elle entretient des relations permanentes avec son environnement c’est-à-dire l’ensemble des agents et
elle cherche donc à s’adapter aux contraintes que l’environnement exerce sur elle.
Les principales composantes de son environnement sont :
- économique (croissance, conjoncture sectorielle, générale, consommation, investissements…)
- démographique (évolution des populations : âge, sexe, CSP, habitat …)
- juridique (réglementation du travail, concurrence, normes…)
- relations internationales (OMC, relations N-S…)
- technologique (R / D, connaissances scientifiques…)
- social (répartition des revenus, pouvoir syndical…)
- politique (équilibre politique, interventionnisme …)
- culturel (style de vie, niveau d’éducation, évolution des valeurs,…)
La confrontation avec ses différents facteurs permet de révéler les forces et les faiblesses de l’entreprise et
de mesurer sa capacité de réaction et d’anticipation.
Par la suite d’autres courants de pensée se sont développés à partir de réflexion sur l’évolution des
structures des entreprises en particulier :
La décentralisation et la DPO (Direction Par Objectifs) qui promouvaient des modes de management plus
souples et plus efficaces.
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A) Définition de l’environnement
L’environnement est un ensemble de facteurs extérieurs à l’entreprise qui exercent une influence sur elle.
Ils sont à la fois sources de contraintes et d’opportunités pour l’entreprise. Il faut noter que chaque
entreprise a un environnement qui lui est propre et qu’il évolue en permanence.
Clients
Concurrents Four/s
Droit Politique
L’entreprise est passée du capital personnel dont il était relativement facile de l’identifier, à l’entreprise à
capitaux confondus dont les propriétaires sont difficiles à cerner pour 2 raisons :
- Existence de holdings qui font écran entre ceux qui possèdent et ceux qui gèrent
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- Multiplication et extension des groupes avec des participations croisées avec en plus appel à des
sources de financement étrangères nouvelles.
Il n’existe pas en Europe et dans le monde capitaliste de système de relations sociales structurées. La
situation se caractérise par une grande diversité de cas : allemand, suédois, anglais, américain, français
(organisations syndicales peu puissantes).
Conclusion :
L’entreprise étant en constante évolution, doit être réactive à son environnement et prête à appliquer une
nouvelle stratégie.
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Il est possible de classer les entreprises en fonction de nombreux critères (économique, juridique …)
Celles-ci peuvent être regroupées en fonction de leurs caractéristiques :
- Le domaine d’activité
- Le statut juridique
- La taille
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3) Les associations
Elles sont constituées selon la loi de 1901, à but non lucratif et sont répandues dans beaucoup de
domaines (sportif, culturel, humanitaire…)
Celles qui ont une activité économique (loi de mars 1984) en produisant des biens ou des services
marchands, sont des entreprises.
1) Les effectifs
- Petite entreprise si < 10
- Moyenne entreprise si < 500
- Grande entreprise si > 500
On parle aussi de TPE et de TGE.
2) Le CA
C’est le critère le plus couramment utilisé, et dans le cadre de la branche, il permet d’apprécier
l’importance relative de chaque entreprise et de connaître celles qui ont une position dominante.
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3) La valeur ajoutée
Elle donne la mesure réelle de la contribution de l’entreprise à la production nationale. De ce fait elle
permet donc de juger l’importance économique de chaque entreprise.
Elle détermine la valeur de la production réelle et cette valeur est importante au niveau de la répartition
des revenus.
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La création d’une entreprise repose sur une méthodologie résumée en quelques étapes, et sur la mise en
valeur d’une idée par un homme disposant de ressources financières.
1) La naissance de l’idée
L’idée de création d’une entreprise doit prendre en considération la compétence de base de la personne
créatrice… (Son milieu de travail, la vie quotidienne, la vie économique…) L’idée peut naître par :
- L’observation de la concurrence nationale et internationale
- La valorisation originale d’une idée existante
- La prise de conscience d’un besoin non ou mal satisfait
- Une idée de génie (ex : la carte à puce...)
- Une recherche systématique d’idées par :
- Analyse de la presse spécialisée
- Recours à des banques de données
- Visites de salons professionnels
- Recours à des cabinets-conseil spécialisés
B) Les ressources
- Evaluation des ressources nécessaires au financement des moyens
- Montage financier (comment assurer le financement)
- apport personnel du créateur et / ou de ses associés
- obtention de prêts bancaires
- participation d’une société de capital risque
- aides, primes, subventions publiques ou privées
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B) Annonce légale
Une annonce doit être insérée dans un journal qui reçoit les annonces légales.
Elle sera immatriculée au registre du commerce et des sociétés.
C) Immatriculation au RCS
Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant est tenue de s’inscrire au RCS.
Elle se demande aux greffes du tribunal de commerce et se remplit en 3 exemplaires.
Conclusion :
C’est le commerce qui constitue le secteur qui a le plus fort taux de création d’entreprise par rapport au
total des créations suivi des services aux entreprises. Cela s’explique par le fait que dans ces secteurs les
investissements initiaux sont faibles comparés à ceux de l’industrie ou de l’agroalimentaire.
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Les structures établies aujourd’hui sont de plus en plus complexes et mieux adaptées à la réalité des
grandes organisations contemporaines. La structure de L’entreprise reste le plus souvent représentée par
un organigramme qui schématise les relations d’ordre hiérarchique entre les différents services de
L’entreprise.
Elles définissent les caractéristiques spécifiques et durables de L’entreprise :
- répartition des tâches,
- répartition des pouvoirs,
- répartition des responsabilités,
Et la circulation des informations, mécanismes de coordination.
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
- simplicité - cloisonnement des organes de l’entreprise
- efficacité dans la résolution des conflits - lourdeur de la coordination
- détermination rapide des responsabilités - rigidité de la hiérarchie
- sécurité face aux perturbations internes - risque de « bureaucratisation »
2) La structure fonctionnelle
Elle est fondée sur le principe d’une division fonctionnelle de l’autorité et la pluralité de commandement
(Taylor et l’OST). Le découpage des activités est par grandes fonctions (commerciale, financière,
personnel).
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
- utilisation de spécialistes - multiplicité de commandement
la spécialisation accroît la compétence de chacun - dilution des responsabilités
- absence de coopération
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
- combine les avantages des 2 structures : - risques de relations conflictuelles entre les
- existence d’1 unité de commandement hommes de terrain et de dossiers
- les opérationnels se font assister par des spécialistes (fonctionnels)
- gestion à LT par les fonctionnels et le CT par les
opérationnels
- structure adaptée aux entreprises de moyenne
importance
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1) La structure géographique
Structure d’une entreprise ayant une direction multinationale, c’est-à-dire que les activités de l’entreprise
sont réparties par zones géographiques.
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
- autonomie des divisions les rapproche des - risque de des économies d’échelle par
segments de marché multiplication des services fonctionnels
- la culture commune du produit facilite les - chaque division devient une entreprise
échanges indépendante, négligeant les intérêts du groupe
chaque division est jugée sur ses résultats
3) La structure matricielle
Ce type de structure adapte le principe de dualité de commandement et le personnel a deux supérieurs
hiérarchiques en même temps. Elle combine structure fonctionnelle et divisionnelle pour cumuler leurs
avantages.
Elle peut être temporaire dans une structure par projet ou permanente dans une structure
multidimensionnelle.
Ex : entreprise de TP : un chantier = 1 projet ; agence de pub : une campagne = 1 projet).
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
- chaque membre bénéficie de la compétence de 2 - difficultés de coordination dues à la dualité de
responsables (projet et fonction) commandement
les modifications de projet ne cassent pas toute la - risque de lourdeur dans la prise de décision
structure (suppression d’un produit)
particulièrement adaptée à une gestion par
produit ou par marché (flexibilité qui peut
évoluer en fonction des activités de l’entreprise)
Définition : Un organigramme représente sur un seul support, soit l’organisation globale de l’entreprise,
soit l’organisation détaillée d’une unité. Il montre la place de chaque fonction et par extension la place de
chacun dans l’entreprise. Il ne rend pas toujours compte de la réalité exacte du pouvoir dans l’entreprise,
celle-ci étant un organisme vivant qui est traversée par des courants d’influence, des rapports de force qui
ont aussi leur rôle
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Il faut cependant noter que ces dernières années, certains éléments ont accéléré la mise en place de
structures simples et rapidement adaptables à savoir :
- l’élargissement des compétences du personnel qui a permis de déléguer le pouvoir et l’autorité et de
réduire le nombre de niveaux hiérarchiques, ce qui a favorisé les structures décentralisées ;
- la mondialisation et la mouvance des marchés qui nécessitent des structures réactives et décentralisées ;
- la mise en place d’équipes temporaires et spécialisées auxquelles est confiée la réalisation de projets.
Ces structures par projets peuvent concerner toute l’entreprise ou seulement quelques personnes.
- le développement des NTIC et des réseaux qui permettent de développer la coopération interentreprises
voire la constitution en réseau.
La structure en réseau :
Définition : Dans un contexte de plus grande ouverture internationale et face aux enjeux que représente le
développement de l’emploi, il est de l’intérêt de toutes les entreprises d’accroître leur compétitivité en
repensant leur organisation. Pour améliorer leur performance globale, chaque entreprise ne peut que
rechercher des synergies avec d’autres et renforcer ses relations avec son environnement.
Une organisation en réseau permet de stimuler les compétences internes à chaque entreprise et de
développer le sentiment d’appartenance.
Le développement en réseau peut prendre des formes différentes, cela dépend des convergences entre les
stratégies des divers acteurs.
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La décision est un choix entre plusieurs solutions possibles, compte tenu d’un ou de plusieurs critères
d’évaluation des solutions.
Si de nombreux outils de gestion informatisés ou non assistent le directeur, celui-ci reste le seul maître de
son choix.
Si dans les petites entreprises et les entreprises traditionnelles le pouvoir est centralisé, dans les GE les
pouvoirs sont délégués.
Pouvoir centralisé
Avantages Inconvénients
Pouvoir décentralisé
Avantages Inconvénients
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A) Le processus de décision
Recherche d’informations
Diagnostic
Contrôle
Dans les entreprises, un certain nombre de facteurs influence l’élaboration des décisions et même le
suivi :
- L’efficacité du commandement s’en trouvera donc directement conditionnée,
- l’organisation du système d’information de l’entreprise et les procédures mises en œuvre,
- la personnalité du décideur (ouvert, autoritaire, participatif, réfléchi ou non, intuitif,
Fonceur, etc.)
- facteurs extérieurs qui agissent comme moyens de pression (salariés, syndicats, pouvoirs publics, etc.),
- L’expérience acquise qui permet d’être plus efficace et qui constitue la mémoire de l’entreprise.
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I. L'activité commerciale
La gestion commerciale couvre la connaissance du marché, la définition d'une stratégie, l'élaboration
des politiques commerciales (produits, prix..), l'organisation des services commerciaux et l'action
commerciale (vente, formation, recrutement, ...).
a) Connaissance du marché
Du fait que l'entreprise dépend de l'extérieur, une grande place est accordée aux relations avec
l'extérieur et le marché. Une bonne connaissance du marché est indispensable pour définir la stratégie
commerciale (avec les actions correspondantes : prix, publicité, ...) et pour guider l'entreprise dans
certaines opérations ponctuelles. Il faut bien connaître ses besoins en informations, ensuite on se
renseigne. Il existe plusieurs sources : Ministère des Finances, de l’industrie, syndicats, ... Il faut aussi
utiliser les données sur l'entreprise, celles données par les représentants, ... Ces renseignements peuvent
ne pas suffire pour certaines actions. Dans ce cas, on demande une étude de marché. Il faut préciser
l'étendue du marché à étudier : plus il est large, plus il donne d'informations et plus il coûte cher. L'étude
va au-delà des consommateurs pour voir les intervenants : les acheteurs, les prescripteurs (journalistes,
enseignants, ...), leaders d'opinion (artistes, sportifs) et les distributeurs. Pour réaliser l'étude, on prend un
échantillon de personnes. Le choix des personnes peut être aléatoire, ou avec une sélection préalable sur
critères en accord avec l'entreprise : l'échantillon est alors représentatif. Il s'en suit l'analyse des
informations obtenues et leur explication sous forme de facteurs : facteurs extérieurs (climat,
environnement, prix), facteurs propres aux consommateurs (facteurs affectifs, réflexes, habitudes,
cognitifs-rationnels : connaissance du consommateur).
- La politique de produit apparaît prioritaire. Le produit à une durée de vie et les problèmes de
gestion varient en fonction de cette durée : au lancement, on propose une gamme limitée, avec peu de
distribution; dans la phase de développement, on étend la gamme en apportant des améliorations tout en
baissant les prix avec une diffusion plus large; à la maturité on fidélise la clientèle par des promotions;
enfin avec le déclin on compresse la gamme et le coût en faisant moins de publicité. On segmente le
marché en segments. Les personnes appartenant à un même segment sont supposées avoir le même
comportement. Les segments doivent être de taille suffisante pour justifier des actions différentes sur le
plan commercial. On peut jouer sur la gamme de produits, sur la marque (choisie de façon à évoquer les
qualités matérielles et immatérielles du produit), sur le conditionnement, sur les services annexes.
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- La politique des prix doit considérer les contraintes (Etat, concurrence, demande, coût de revient
(dépend du niveau d'activité, qui dépend des prix..), autres (qualité, prestige de la marque,
conditionnement, dépenses publicitaires, canaux de distribution).
- La politique de distribution définie les voies utilisées pour accéder au marché, la force de vente et
l'après-vente. Les 2 premiers engagent l'entreprise à moyen ou long terme. Un moyen de distribution est
la franchise. Elle est un type d'association entre un franchiseur qui apporte son nom et une certaine
assistance, et un franchisé qui verse une redevance et accepte certaines obligations. Sinon, on trouve
aussi le petit commerce, les superettes, les supermarchés, les hypermarchés, les surfaces spécialisées, les
magasins populaire, les grands magasins, la vente par téléphone, à domicile, par correspondance, par
machines. On peut aussi utiliser les coopératives, les chaînes de magasins, les concessionnaires. Le choix
des canaux de distribution est fonction de nombreux critères : caractéristiques du marché et du produit,
couverture quantitative (si on la veut grande, on utilise plusieurs canaux), coût, stratégie de
développement.
- La politique de communication recherche les personnes cibles, puis les objectifs de la campagne
publicitaire (informer, imposer une image, modifier les comportements), le choix des axes publicitaires
est alors défini. Si l'idée du thème peut être trouvée au sein de l'entreprise, sa mise en forme appartient
aux spécialistes des agences. Les canaux publicitaires sont les mass médias (radio, télé), et les autres :
affichage, cinéma. Le plan média est établi en fonction de l'audience, du coût, du contenu du message, ...
Si la campagne a un gros budget, on fait des tests préalables sur un échantillon représentatif de la cible.
Enfin, on va contrôler l'action publicitaire. Pour vendre un produit sans publicité, on utilise les
représentants, des promotions, les services après-vente, les relations publiques, la participation à des
manifestations (congrès, ..), le sponsoring et la publicité directe (téléphone ou publipostage).
On écrit alors le plan de marchéage ou de marketing. Le plan est établi sur une durée de 3 à 5 ans
(objectifs chiffrés). Les budgets sont évalués sur 1 an.
c) L'action commerciale
L'action commerciale recouvre toutes les décisions et opérations directement liées à la vente. Plusieurs
structures existent. En général, les services commerciaux sont dirigés et coordonnées par une direction
unique. La direction commerciale assure de multiples tâches : réflexion, choix stratégiques, contrôle, mais
aussi coordination entre les différents services commerciaux et la direction générale. Les services
commerciaux sont définis à partir des principales fonctions à assurer : information-études,
communication, développement de nouveaux produits, vente, achat. Dans une petite entreprise, la
direction commerciale aura à superviser un nombre assez important de petits services, alors que dans une
grande entreprise, chacune des principales fonctions pourra faire l'objet d'une sous-direction
ensemble des sciences et techniques ayant pour but d'obtenir le maximum d'efficacité des systèmes
industriels de production.
Par la suite le bureau d'ordonnancement définit l'enchaînement des tâches en optimisant les moyens de
production.
Enfin, le dossier est remis au bureau de lancement qui déclenche les opérations et en suit le
déroulement.
a) L'organisation du travail
L'entreprise doit faire face à des contraintes de coûts et de réorganisation de la production; si elle veut
conserver sa place sur le marché, elle doit mettre en oeuvre une politique de production qui dépend de sa
taille, des objectifs fixés, ... Elle peut être d'assurer entièrement sa production ou de sous traiter des
parties.
Il y a sous-traitance lorsqu'une entreprise, appelée "donneur d'ordre", confie l'exécution de travaux
concourant à la réalisation de son objet à une autre entreprise, appelée "sous-traitant". On distingue la
sous-traitance de capacité (moyens insuffisants), sous-traitance de spécialité (absence de savoir faire). La
sous-traitance est aussi une première étape de la concentration verticale, avant l'absorption du fournisseur.
Elle permet de mieux contrôler les coûts de revient. L'entreprise peut aussi se tourner vers une
coopération avec d'autres firmes permettant la mise en commun des moyens de fabrication.
L'organisation du travail doit être étudiée afin d'être compétitif, flexible, de motiver le personnel.
L'organisation taylorienne du travail repose sur l'absence d'initiative et de responsabilité.
De nos jours, la tendance est vers un personnel justifiant d’une spécialisation pointue, avec une grande
adaptabilité. Dans les productions en série, on essaie de donner davantage de responsabilités aux ouvriers.
On trouve aussi la robotisation des chaînes, la création de groupes de travail autonomes.
b) Outils de gestion
L'entreprise doit déterminer les quantités à fabriquer en fonction des capacités d'absorption du marché et
des capacités de production. L'entreprise dispose d'outils de gestion de la production tels que la
programmation linéaire, le PERT. L'approche actuelle consiste en l'analyse de la valeur, de la démarche
qualité, et la gestion des flux tendus. (cf. ultérieurement le cours de gestion de production)
III- La logistique
C'est l'organisation des flux matériels, informationnels, ... Corrélativement à l'organisation de la
production, c'est l'organisation de tous les flux entrants et sortants qui doivent être gérés de manière
optimale. De tout temps, les entreprises ont cherché à rentabiliser leur activité par une production au
moindre coût. Cela a conduit à une production de masse. Aujourd'hui, les entreprises font face à deux
nouveaux problèmes: les consommateurs exigent des produits de qualité et des délais plus courts; la
production de masse ne s'amortie plus aussi bien car les produits sont vite périmés. L'automatisation n'est
pas une solution miracle : les coûts relatifs à l'automatisation et à l'énergie vont croissants, ... Devant ces
contraintes, on recourt à la logistique = art du raisonnement et du calcul logique : c'est l'intendance. Il
s'agit de localiser les activités, de s'approvisionner, de transporter, distribuer les produits, ... d'organiser
les flux matériels et immatériels de façon à obtenir la meilleure rentabilité. La logistique est une fonction
diffuse car elle concerne toute l'entreprise. Les enjeux sont la compétitivité, l'adaptabilité, la flexibilité.
La logistique commence avec la localisation de l'entreprise; elle est liée à des facteurs économiques
(terrain, branchement eau, routes, impôts, main d'œuvre, climat, localisation des clients, ...), sociaux
(niveau socioculturel, conflits entre main d'œuvre locale et celle amenée par l'entreprise, ...), politiques et
institutionnels (exonérations fiscales, aménagement de la région, réglementation, ...), et techniques
(climat, géographie, ...).
L'approvisionnement est aussi une branche de la logistique et elle constitue l'activité la plus évolutive en
raison des efforts pour en réduire le coût. Son domaine est limité à la gestion des flux physiques mais on y
ajoute la gestion des flux d'informations liés aux flux physiques. Optimiser le prix des produits utilisés, la
qualité des produits, les coûts (stockage, transport, commande, assurance, ...), et les délais. Pour cela, il
faut se poser bien des questions. L'une d'elles est le choix entre un fournisseur unique (prix, ...) ou
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plusieurs fournisseurs (concurrence, mais qualité différente). Aussi, faut-il sous-traiter ? Lors de la prise
en considération des besoins d'approvisionnement, les responsables doivent veiller que les besoins
exprimés soient pertinents eu égard aux possibilités offertes par le marché. Pour procéder à la sélection
des fournisseurs, il est indispensable de bien connaître les caractéristiques des produits à acheter et
l'ensemble des possibilités offertes par le marché: 4 critères : qualité, prix, service, condition de paiement.
Les résultats de la négociation acheteur/fournisseur dépendent du rapport des forces en présence, c'est-à-
dire du pouvoir de négociation des participants. A la réception de commandes, contrôles quantitatifs et
qualitatifs.
IV- Le financement
L'entreprise doit, à tout moment, s'assurer de son équilibre financier; les ressources permanentes dont elle
dispose doivent financer l'actif immobilisé pour dégager un excédent de capitaux permanents : le fonds
de roulement. Ce dernier doit être suffisant pour couvrir le besoin en fonds de roulement. A défaut,
l'entreprise connaît des problèmes de trésorerie. L'étude du bilan est une étude préalable.
Après avoir étudié les activités principales de l'entreprise, celles de la vente et de la production, nous nous
sommes intéressés à la gestion des moyens à mettre en œuvre, c'est à dire à la gestion des facteurs de
production. La gestion des flux de matières premières, des flux de produits finis et d'information constitue
l'activité logistique; la gestion des moyens financiers et celle des moyens humains requièrent des
techniques spécifiques.
Une fois déterminé l'objectif général de l'entreprise, il faut évaluer les moyens disponibles en hommes et
les moyens nécessaires, éventuellement recruter, ... Cet ensemble de mesures et de décision constitue la
politique du personnel. Si au temps de Taylor, le salarié ne regardait que son salaire, aujourd'hui les
besoins ont évolué.
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« L’entreprise est difficile à définir, parce qu’elle revêt de nombreux aspects complémentaires.
Pour les uns, elle réduit à un outil complexe qui utilise du travail humain pour transformer des flux
de matières et d’information. La vision s’éclaircie lorsque l’on prend en compte la valeur des flux
échangés : apparaît alors « l’entrepreneur » qui pilote les activités en vu de dégager un profit.
Un schéma dynamique de l’entreprise est celui d’un centre de décision, exposé aux forces de la
concurrence sur ses marchés et dans ses techniques, qui s’efforcent de suivre et de croitre par l’adaptation
et le progrès. C’est le schéma même de l’être vivant, du « système ouvert » des biologistes, qui s’adapte
pour suivre aux aléas de l’environnement
Le schéma juridique de l’entreprise est centré sur le patrimoine, le capital à risque auquel est lié le
pouvoir de gestion, et auquel se rattachent les multiples réseaux contractuels qui forment la trame de
l’exploitation d’où se dégagent les résultats.
Le schéma socio-économique de l’entreprise est souvent dominé par les tensions structurelles entre les
différentes parties prenantes dont chacune voudrait grossir sa part : clients, fournisseurs, actionnaires,
managers, salariés, banquiers et pouvoir publics
Le schéma organisationnel décrit la vision du travail, l’élaboration des décisions, la circulation de
l’information, la formation et la motivation, pour aboutir parfois un terme ultime : « la culture » de
l’entreprise dans ce qu’elle a d’objectif
Jusqu’à une date récente, la représentation de l’entreprise n’allait pas plus loin. Et voici que depuis
quelques années, des entreprises de premier plan, ayant obtenu une réussite mondiale, se décrivent elle-
même en des termes réservés jusqu’à là à quelques cas atypiques ou marginaux : en terme de morale. Une
sorte de barrière de pudeur étant rompue, on voit un nombre croissant d’entreprises décrire leurs budget
généraux, leurs politiques et leurs principes d’action en terme moraux tel que : devoir réciproque, respect
mutuel, harmonie, lien moraux, communication personnalisée, confiance, intégrité, équité, vision
partagée, communauté, philosophie de l’entreprise, finalité, valeur… »
Travail à faire :
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« Ce qui comptera pour l’entreprise de demain, ce sera moins de redéployer que d’être en état de
changement permanant. Les structures industrielles devront être plus souples, les investissements plus
adaptables, les achats mieux sélectionnés, les produits à durée de vie plus courte, les stocks réduits au
minimum. Bref, l’entreprise devra être plus mobile, plus disponible, un peu à l’image de ce que sont
aujourd’hui les sociétés d’informatiques, chez qui la notion de produit importe moins que le marché et la
technologique. A partir de là, on redécouvrira mais indirectement les vertus du redéploiement
géographique puisque, les produits étant plus éphémère et les marchés plus capricieux, seul
l’élargissement des débouchés permettra d’amortir les investissements initiaux…
Gérer cet ensemble sera délicat, car, pour que l’entreprise-institution s’efface devant l’entreprise
système, de multiples rigidités devront être remises en cause, à commencer par celle du processus de
fabrication. A l’exception de certaines activités comme la sidérurgie, le papier, la brasserie, le sucre, le
textile synthétique ou la chimie minérale, dont la lourdeur va nécessairement de pair avec le niveau
d’intensité capitalistique, on va assister à un éclatement des unités de production. Que ce soit dans les
constructions électriques, la mécanique ou l’alimentation, le temps des usines géants et des installations
immuables est révolu. L’entreprise-institution entretenait des capacités de production, l’entreprise-
système imaginera des capacités réponses. C’est toute la différence entre la caserne du temps de paix et le
corps de bataille du temps de guerre.
Dotée de moyens plus légers, plus dispersés, plus mobiles, l’entreprise devra également assouplir sa
gestion, qui sera, elle aussi, plus démultipliée, au moins le court terme. La généralisation de
l’informatique favorisera cette « gestion repartie » tout en permettant à l’état-major de conserver une vue
d’ensemble. C’est l’un des métiers de l’informatique, en effet, de permettre à la fois la décentralisation et
la centralisation. Plus que jamais, la stratégie dépendra du chef d’entreprise qui doit avoir du recul et être
libéré des contingences s’il veut changer de cap très rapidement. A cet égard, l’autorité du patron va se
renforcer au cours des années qui viennent.
L’avènement de l’entreprise-système, toujours aux aguets d’une meilleure productivité, d’une technologie
plus opérationnelle et de nouveaux marchés, suppose un véritable bouleversement de la gestion actuel des
ressources humaines. La gestion du facteur « homme » sera essentielle à la survie de l’entreprise. La
sélection et la motivation des meilleurs individus entraineront l’exclusion des éléments les moins instruits
et les moins performants, exclusion qui accélérera les recours de plus en plus systématique à la sous-
traitance. Dès lors, l’entreprise sera plus conviviale : dirigeants et salariés se sentiront solidaires à
l’intérieur d’une même aptitude à la compétitivité.
L’une des conséquences du renouveau de l’entreprise est l’apparition de nouvelles relations sociales. Le
schéma pyramidal va craquer puisqu’il y aura de plus d’entreprises sans ouvrier, de cadres sans personne
à commander, de techniciens aussi instruits que les ingénieurs. Les hiérarchies seront donc court-
circuitées et les contre-pouvoirs laminés, à commencer par le contrepouvoir syndical.
T.A.F : -Quelles seront les principales caractéristiques de l’entreprise de demain ?
-Peut-on employer le terme de mutation pour caractériser cette évolution ?
-Quelle seront les conséquences de cette évolution sur les hommes dirigeants et non dirigeants ?
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« …Le choix de nom apparait aux intéressés comme un problème mineur, voire sans importance,
comparé au sérieux des aspects financiers, par exemple. Aussi se met-on d’accord en quelque minutes sur
un nom avant de clore l’ultime réunion, ou bien en confie-t-on le choix à une personne, ou encore en
décide-t-on à la fin d’un repas d’affaires, quand arrive la café
Plus tard seulement apparaissent les inconvénients d’une telle attitude, car peu de décisions engagent
autant l’image et l’identité d’une entreprise que celle du choix du nom.
Les maladies du nom
-la siglomanie : La siglomanie est la plus répandu des maladies du nom. Par exemple, lorsqu’on consulte
la liste des premières sociétés de service et de conseil en informatique, on constate l’énorme diffusion des
formes sigoides,
Pour parvenir à être entendu, l’entreprise qui a opté pour un sigle doit penser deux fois plus l’argent.
Chaque fois que CFI dépense 1 euro en communication, la moitié sert à dire : « attention, je suis CFI…A
ne pas confondre avec CGI, CGEGI, GSI, etc. » Seule l’autre moitié délivre le fond de message. Le
budget de communication est, de facto, divisé par deux.
L’adoption d’un sigle est là des décisions pour la petite l’entreprise, ou pour l’entreprise qui
communiquera peu. En effet, le sigle pose un considérable problème d’attribution aux lecteurs des
annonces publicitaires. Une fois la page retournée et le magazine, refermé, qui parlait donc, était-ce CFI,
CGI, CEGI ou GSI ?
Le générisme : le générisme est une deuxième erreur classique. Elle à prendre pour nom le nom de la
prestation ou du secteur, ou une légère variation de ce nom. Tous les concurrents d’un même secteur,
fournissant une prestation proche, vont donc hériter de nom on ne peut plus voisins. Le secteur des
sociétés spécialisées en nettoyage industriel est un exemple typique de propension au générisme. Si de
nombreuses sociétés utilisent cette approche, on aboutit à une totale indifférenciation des messages émis
par chacune.
Ce générisme est révélateur du fait que les managers de ce secteur vivent encore à l’ère du produit : bâtie
pour fabrique et commercialiser un produit, la société doit naturellement prendre pour nom le nom de ce
produit. En d’autres termes, ils ne voient pas que l’identité d’une entreprise repose non pas uniquement
sur les aspects physiques, objectif du produit, mais aussi, par exemple, sur des aspects intangibles de
personnalité, de style, de culture intérieure. Le nom générique évacue toutes les sources de différenciation
psychologiques.
Le patronymisme : le patronymisme consiste à donner son propre nom à l’entreprise. Pratiquée de façon
isolée, cette tentation naturelle n’a rien de répréhensible. Lors de la création d’une entreprise, son identité
propose en général sur le pouvoir charismatique de son fondateur. De nombreuse sociétés très connues et
florissante ont comme nom celui du père fondateur : Du pont, Mckinsey, Lessieur, Cock, Renault,
Peugeot. Le problème nait de l’imitation, lorsque la plupart des sociétés du secteur adoptent le même
principe de désignation.
La réflexion stratégique sur les noms
Le nom ou la politique des noms sont des signes, ils véhiculent un message. L’étape clef de la procédure
de choix réside dans la détermination de ce que l’on veut signifier. Les étapes suivantes sont classiques, et
presque standardisées.
Il s’agit :
- De produire des noms capables de véhiculer le sens désiré
- De filtrer ces noms sur la base de critères de déposabilité juridique (en France ou à l’étranger) et de
communication (le nom est-il facile à prononcer dans toute les langues, a-t-il le même sens d’un pays à
l’autre, jouit-il du même effet vis-à-vis des noms de concurrents ?).
- T.A.F : -Que pensez-vous de l’idée selon laquelle le nom de l’entreprise doit refléter sa
personnalité, son style, sa culture intérieure ?
- -Quel sont les critères de choix du nom de l’entreprise ?
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« Le patron de demain sera avant tout un visionnaire ». Il devra « voir » dix ans à l’avance ou se situera
son entreprise sur l’échiquier national et international, et caler sa stratégie sur cet objectif. Cela veut dire
anticiper le nouvel environnement, imaginer des obstacles qui ne sont pas encore nés, s’armer avant
même que les batailles technologiques ou commerciales aient commencé, identifier des concurrents qui
s’ignorent encore.
Cette vision doit confronter en permanence le potentiel futur de l’entreprise et l’évolution prévisible de
son environnement international recouvre aussi bien les bouleversements technologiques que les
révolutions politiques.
Visionnaire, le patron doit être aussi stratège. C-à-dire capable de traduire sa vision en objectifs précis et
motivants. Pour cela, il ne suffit pas de communiquer : il faut aussi faire partager au plus grand nombre
les ambitions et les espoirs de l’entrepris.
Il faut déléguer systématiquement tout ce qui peut être traité à l’échelon inférieur, et repousser toujours
plus bas les limites de la créativité.
A nouveau rôle le visionnaire stratège nouveau profil psychologique. Qu’il est loin, le patron dur, coriace
et combatif de ces dix dernières années celui qui succèdera sera cultivé, créatif, enthousiaste, diplomate,
intuitif. Pourquoi ce changement d’image ? Parce que le contexte économique s’est radicalement
modifié. Quand les entreprises en étaient à lutter pour leur survie, le bon patron était l’homme du
redressement, celui qui serrait les boulons. On donnait la palme à la technocratie efficace et rigoureuse,
résume un représentant de cette espèce. La croissance revenue, les entreprises doivent retrouver la pèche.
Et pour cela elles ont besoin de leaders charismatiques.
T.A.F : - comment peut-on devenir visionnaire ?
- le patron, dur, coriace et combatif est-il aussi loin que le suggère le texte ?
T.A.F : Expliquez dans quelle situation se trouvent les entreprises de l’économie sociale
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Travail à faire :
1-Analysez les éléments de l’environnement qui créent des difficultés à la fourrure
2- Quels sont les facteurs macro et microéconomique qui ont provoqué la chute du marché de la
fourrure
3- De quel genre de concurrence a été adopté par les nouveaux producteurs de fourrure (Corée, la
chine et Hongkong) ?
9eme cas : l’entreprise et ses structures
C’est une présentation géographique, plus ou moins détaillé de la structure de l’entreprise. Sommairement
dans certain cas, les trac » d’organigramme ne se limitent pas, lorsqu’ils sont complets, à la représentation
des rapports des responsabilités avec leurs fonctions et la nature des liaisons
.Un organigramme n’existe pas dans toutes les entreprises, il s’en fat de beaucoup. De nombreux
dirigeants de PME l’estime inutile. Et pourtant, c’est un excellent outil de diagnostique qui relève maintes
anomalies et permet de rectifier des structures peu cohérentes.
On observe en effet que plus les entreprises grandissent, plus elles sont nombreuses à définir un
organigramme.
Que n’apprend-on pas en effet, lorsqu’on s’efforce de tracer sur le papier la structure de l’entreprise ?des
fonctions ne sont pas assurées, des liaisons sont inexistante, on cherche désespérément à remplir la case
« tache » d’un cadre, etc. l’organigramme est également un moyen d’information vers l’extérieur. Les
grandes entreprises n’hésitent pas à présenter ce schéma de leurs sociétés dans la plaquette qu’elles
envoient aux actionnaires. Les liens sont ainsi mieux personnalisés. Elles rendent désormais disponible
sur leurs sites web. Il demeure que l’organigramme retrace une structure formelle à un instant donné, il
donne donc une vison normative de l’entreprise : ce qu’elle devrait être et peut être pas ce qu’elle est dans
la réalité
Travail à faire
1-Indiquez les fonctions d’un organigramme
2- Quelles les qualités et les limites de cette représentation
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La structure par fonction reprend comme première critère de découpage les grandes fonctions de
l’entreprise (fabrication, ventes, administration…). Elle correspond à des entreprises petites et moyennes,
aux productions faiblement différenciées, ou à des organismes publics peu complexes.
La structure divisionnaire correspond à des entreprises dont la taille s’accroit et dont les produits ou
marchés se diversifient. La structure divisionnaire a pour objectif de piloter des unités distinctes orientées
vers un produit, un marché ou un domaine d’activité stratégique, chacun disposant le plus, souvent d’une
certaine autonomie
La structure matricielle combine deux découpages différents en une « matrice » aboutissant à un double
hiérarchique, « vertical » et « horizontale »
Travail à faire :
1- Indiquez les caractéristiques des structures classiques d’entreprises
2- Représentez sous forme de schéma ces différentes structures
3- A quel type d’entreprise chaque structure est-elle adaptée
« … par rapport aux structures fonctionnelle ou les opérations sont intégrées, la structure divisionnalisée
présente quatre avantages principaux :
D’abord, elle encourage l’allocation efficace du capital. Le siège peut choisir de mettre son argent où il
veut, et donc de le concentrer sur les marchés les plus forts, retirant les surplus de quelques divisions en
faveur d’autres. Les structures fonctionnelles mettent tous ses œufs dans le même panier stratégique pour
ainsi dire.
En second lieu, en offrant à certaines personnes la possibilité de gérer des unités quasi indépendantes, la
structure divisionnalisée aide à former des directeurs généraux. Par contraste, les cadres de niveau
intermédiaires des structures fonctionnelles dépendent les uns des autres, ce qui empêche l’existence de
responsabilité et d’autonomie individuelles.
En troisième lieu, la structure divisionnalisée reparti les risques : un problème affectant une unité
n’affecte pas le reste de l’organisation.
Le quatrième point est peut-être le plus important : la structure divisionnaire a une capacité de réponse
stratégique.
Pour répondre les termes utilisés par IGOR Ansoft et Brandenburg en 1971, sa « supériorité sur
l’organisation par fonction est qu’elle combine l’efficacité du régime de croisière avec la capacité de
réponse organisationnelle ».
Les divisions peuvent se consacrer au réglage minutieux de leur machine bureautique alors que le siège se
concentre sur le portefeuille stratégique. Il peut acquérir de nouvelles activités plus vielles et inefficaces
alors que les directeurs de divisions sont libres de perfectionner leurs propres opérations… »
Travail à faire :
1-Des quatre avantages indiqués, quels sont ceux qui vous paraissent les plus importants ? Justifiez
votre choix
2-Présentez les inconvénients de la structure divisionnaire
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Le comité de direction du groupe met en place la gestion opérationnelle de l’entreprise au niveau des
filiales et des services transversaux et pilote les actions correctives éventuelles
-du directeur des ressources humaines
-du directeur d’activité charcuterie
-du directeur d’activité solution repas froid
-du directeur d’activité plats cuisinés
-du directeur système d’information
-du directeur de la communication
-du directeur développement international
-du directeur d’activité surimi
Travail à faire :
1-Identifiez le type de structure présent dans le document
2-Représentez l’organigramme simplifié de la société wabondé
Une importante entreprise qui fabrique divers produits alimentaire a une structure comportant, entre autre,
une direction de la production avec des services communs à tous les produits (méthodes, planning, usine),
une direction du marketing organisée, à la fois, fonctionnellement (elle comprend les services : promotion
et publicité, ventes, études et recherchent qui sont commun à les produits) et par produits (elle comprend
4 chefs de produits)
Le chef de produit n’a d’autorité directe ni sur les vendeurs, ni sur les services de promotion et publicité,
ni sur les services de production. Ses fonctions consistent à :
-élaborer les programmes de marketing, à court et moyen terme, pour la gamme des produits dont il est
responsable
-définir la politique de lancement des produits nouveaux dans cette gamme
-suivre l’évolution du marché et des ventes ; orienter la politique de publicité et de promotion
Coordonner les travaux des services de production et de ventes en ce qui concerne ses produits
Travail à faire :
1-Dessinez l’organigramme de cette entreprise en se limitant aux seules fonctions de production et
de marketing
2-Quels sont les avantages et les inconvénients de l’organisation adoptée pour la direction du
marketing
-Analysez l’ensemble des relations que doit établir le chef de produit pour accomplir sa mission
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Travail à faire :
1-Qualifiez la structure de cette entreprise
2-Expliquez les avantages et les limites de cette structure
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La décentralisation horizontale est le passage du contrôle des processus de décision à des personnes
situées en dehors de la ligne hiérarchique.
Les experts ont un pouvoir qui est déterminé par la dépendance de l’organisation à leur localisation dans
la structure. On peut identifier au moins trois cas différents :
1. Le pouvoir informel lié à l’expertise peut venir s’ajouter à une structure d’autorité traditionnelle. Dans
la forme qui est au moins décentralisée horizontalement, le système d’autorité formelle demeure intact ;
c’est-à-dire que le pouvoir formel réside toujours dans la hiérarchie des cadres opérationnels. Mais, dans
la mesure où l’organisation a besoin d’un savoir spécialiser, notamment parce que certaines
décisions sont très techniques, certains experts acquièrent un pouvoir informel considérable…
2.Le pouvoir lié à l’expertise et l’autorité formelle peuvent se confondre : A mesure que l’expertise
acquiert plus d’importance dans la prise de décision, la distinction entre opérationnels et
fonctionnels- entre l’autorité formelle de ceux qui choisissent d’une part, et le pouvoir informel lié
à l’expertise et au conseil d’autre part- devient de plus en plus artificielle. La distinction finit par
disparaitre complètement, et des opérationnels siège alors avec des fonctionnels dans des groupes de
projet ou des comités permanents ou le pouvoir de décision est partagé. Un bon exemple en est constitué
par les groupes chargés du lancement des nouveaux produits, ou on a à la fois des membres des
départements marketing, méthode et recherche (qui appartiennent à la technostructure) des
opérationnels et des fonctionnels de support logistique. Le pouvoir dans ces groupes n’est pas fondé
sur la position mais sur l’expertise : chaque individu participe en fonction du savoir qu’il peut apporter à
la décision dont il est question. Il en résulte un changement continuel dans la structure de pouvoir du
groupe. Par exemple, les spécialistes d’étude de marché peuvent avoir beaucoup à dire sur la couleur du
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produit, lorsqu’on discutera de ces caractéristiques structurelles, le rôle des ingénieurs sera
prédominant……
3. La troisième forme de décentralisation du pouvoir est la plus poussée : elle est liée à l’expertise : les
opérateurs eux même sont des experts. Et cette expertise leur donne un pouvoir considérable, ce qui
aboutit à une décentralisation de l’organisation dans les deux dimensions : le pouvoir réside dans le centre
opérationnel, hors de ligne hiérarchique, au bas de l’organisation. Bien entendu, de tels opérateurs sont
des professionnels, et ceci nous amène à une relation bien établie par les travaux de recherche : plus une
organisation est professionnelle, plus elle est décentralisée dans les deux dimensions…
20eme cas :
Depuis quelqu’un temps, le directeur général se demande s’il n’y aurait pas lieu de modifier
l’organisation de son entreprise. Son interrogation se fonde sur les informations suivantes :
-les procédés de fabrication P2 et P3 sont actuellement similaires. Chacun de ces produits représente
environ 20% du chiffre d’affaires. La clientèle de P2 et P3 est constituée essentiellement par des
revendeurs détaillants. Mais le service de recherche-développement vient de proposer une transformation
radicale du produit P3, accompagnée d’une mise au point d’un procédé nouveau de fabrication faisant
appel à une technologie tout récemment découverte.
En raison de la concurrence, le projet devra être mis en œuvre et on estime que, dans deux ans, les ventes
de P3 représenteront 40% du chiffre d’affaires.
Par contre, le produit P2 est un produit stabilisé pour lequel aucun changement n’interviendra à moyen
terme.
-Les ventes à l’étranger ne représentent, actuellement, que 15% du chiffre d’affaires. Mais on prévoit une
forte croissance au cours des prochaines années.
-L’entreprise a installé quelques usines de montage à l’étranger. Les responsables de ces usines déplorent
souvent d’avoir à faire à trois interlocuteur nationaux (fabrication, ventes, après-ventes) entre lesquels
n’existe aucune coordination
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