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L’entreprise produit des biens et des services en combinant du travail et des capitaux.
C’est l’aspect physique de son activité.
La distinction entre entreprise qui produisent des biens et celle qui produisent des
services est moins nette que dans le passé : souvent, les entreprises qui produisent des biens
ajoutent leurs prestations des services non-financiers ou financiers.
La valeur ajoutée est répartie entre tous ceux qui ont participé directement ou
indirectement à la production :
L’entreprise conserve une part de la valeur (les bénéfices non-distribués) pour financer
ses investissements futurs (autofinancement).
1
2. L’entreprise comme une organisation structurée
Elle est rendue nécessaire par la complexité des biens et des services à produire et par
le nombre d’opérations et d’intervenants dans le processus.
Cette structuration permet des gains de productivité qui sont répartis, soit entre les
différents partenaires, soit répercutés sur les consommateurs (baisse du prix de vente avec une
marge identique).
Dès le début du XXème siècle, des praticiens ont cherché les moyens de rendre l’activité
de l’entreprise plus efficace.
Henri Fayol a posé les bases du management. Une entreprise doit être une organisation
hiérarchisée, structurée par fonctions. La fonction administrative (le travail des dirigeants)
repose sur cinq catégories d’actions : prévoir, organiser, coordonner, commander et contrôler.
La théorie sera mise en application par Henry Ford pour la production automobile
(fordisme) avant de se répandre dans toute l’industrie, et même, plus récemment, dans les
services, sous le nom de Taylorisme.
2
L’entreprise a besoin de personnes aux compétences diverses. L’entreprise est un
groupement humain. Elle a donc un rôle social.
La place de l’homme dans l’entreprise peut être abordée sous trois angles.
a.2. Les groupes de travail fonctionnent grâce à un réseau de coopération qui relie
les personnes entre elles.
a.3. Le personnel (en tant qu’entité physique individuelle) est composé des individus
qui échangent par des relations interpersonnelles. Chaque individu s’intéresse à sa perspective
de carrière et à sa rémunération.
George Elton Mayo a démontré que des facteurs sociaux (relations sociales) tels que
l’homogénéité du groupe, la responsabilisation et la participation à la prise de décision
conditionnent la productivité et la motivation des salariés.
Frederick Herzberg reprend la pyramide de Maslow et insiste sur les deux derniers
échelons (besoin d’estime de soi et réalisation de soi) qui sont les seules sources de motivation
durable. Le contenu de la tâche (responsabilité étendue, enrichissement) prime sur les
conditions de travail.
Ces analyses ont trouvé un champ d’application dans la politique sociale de l’entreprise
et dans la gestion des ressources humaines.
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Chapitre 2 : L’ENTREPRISE DANS SON ENVIRONNEMENT
L’entreprise est une organisation vivante : elle naît, grandit et peut disparaître. Son cycle
de vie est régi par les étapes suivantes :
Certains auteurs distinguent le macro-environnement, qui est constitué des éléments sur
lesquels l’entreprise peut difficilement agir (exemple : la légalisation) et le microenvironnement
qu’elle peut modifier (clients, fournisseurs, concurrents, …). On peut également distinguer
l’environnement international, national, régional et local.
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c. L’évolution de la place de l’entreprise dans son environnement
Dans le passé, l’entreprise était perçue au centre de son environnement. Tout gravitait
autour d’elle : les clients, les concurrents, les fournisseurs de capitaux, de biens de production
et de travail. Désormais, ce sont les consommateurs (le marché) qui occupent la place centrale.
La fonction essentielle de l’entreprise est de vendre ; elle est un agent économique parmi
d’autres.
a. Les contraintes
Elles s’imposent à toutes les entreprises qui sont obligées de les respecter. Exemple : la
fiscalité, le droit du travail, les interdictions de polluer, la réglementation sur l’ouverture des
commerces le dimanche ….
b. Les menaces
L’environnement peut aussi offrir aux entreprises des opportunités à saisir. En voici des
exemples.
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Démographique Consumériste Politique
Apparition de nouveaux Le développement de la Un changement de politique
marchés (le marché des seniors consommation1 a permis la économique peut être favorable
…). création de services à l’activité de l’entreprise
consommateurs. (modification de ‘imposition
sur les sociétés …).
d. La théorie de la contingence
e. Les externalités
Les effets de l’activité de l’entreprise sur l’environnement qui n’entre pas dans sa
comptabilité sont appelés des externalités. On distingue deux types d’externalités :
1
En anglais : consumerism.
2
En anglais : lobbying.
3
Ex. : 15 000 influenceurs agissent auprès de la Commission européenne.
6
• les externalités négatives (ex. : pollution, …).
1. La culture d’entreprise
La culture d’entreprise est l’ensemble des habitudes, des traditions, des manières de
penser et d’agir acceptées et mises en œuvre par l’ensemble du personnel.
Elle implique une vision commune du passé, du présent, de l’avenir. Elle a une influence
sur le management de l’entreprise.
a. De l’identité à l’image
- elle contribue à forger l’identité de l’entreprise car elle est un des éléments qui la
caractérise;
- elle participe à la construction de l’image de l’entreprise, pour des raisons
analogues.
Cette reconnaissance interne concerne en premier lieu les salariés mais également les
autres partenaires de l’entreprise. Une identité forte valorise le personnel par rapport à son
environnement.
L’image peut être choisie par l’entreprise (actions de communication) ou imposée par
des événements.
Remarque : pour une entreprise, la construction d’une image positive est lente ; en revanche,
une image négative se répand rapidement.
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• la culture nationale : chaque pays conçoit de manière spécifique le type de
management, les relations au travail, … ;
• les sous-cultures : le personnel est constitué de groupes sociaux ; ceux-ci apportent
leur cultures et celles-ci vont imprégner la culture de l’entreprise ;
• l’histoire de l’entreprise : le passé de l’entreprise sert de grille d’analyse du présent
et guide la conduite à venir ;
• les valeurs des dirigeants : les fondateurs et les dirigeants actuels avaient et ont une
vision particulière du management. Ils vont l’intégrer à la culture de l’entreprise.
La culture d’entreprise se manifeste par multiples façons. Les éléments les plus
classiques sont :
8
La culture d’entreprise est ainsi un facteur de performance. Un personnel uni au sein
de la même culture est « un plus » pour l’entreprise.
2. Le projet d’entreprise
Il décrit la mission que s’assigne l’entreprise, définit le plan d’action à mettre en œuvre
pour accomplir la mission et intègre les valeurs de l’entreprise nécessaires à la réalisation du
plan d’action.
• un rejet par les salariés qui ne retrouvent pas, dans le projet, les valeurs de la culture,
• un manque de motivation car un aspect trop réglementaire réduit la liberté d’action
de chacun,
• des rigidités structurelles et fonctionnelles car le projet n’évolue pas avec
l’environnement.
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Chapitre 4 : L’ENTREPRISE DANS LE SYSTEME PRODUCTIF
Les entreprises sont diverses. Pour les comparer, il faut les regrouper en fonction de
critères qui permettent de les caractériser.
Cette classification, très utilisée par le grand public, n’est pas très opérationnelle. Le
secteur tertiaire regroupe, en effet, des entreprises et des métiers très différents les uns des
autres5.
• Un secteur regroupe les entreprises qui ont les mêmes activités principales.
Exemple : Peugeot, Citroën est classée dans le secteur de l’automobile bien que
l’entreprise fabrique aussi des tracteurs, des machines-outils, etc.
• Une branche regroupe des unités de production qui fournissent les mêmes produits
ou services. Exemple : la production d’automobiles Peugeot, Citroën est classée
dans la branche « industrie automobile », alors que la production de tracteurs est
classée dans la branche « fabrication de machines agricoles ». Ainsi, une entreprise
relève d’autant de branches qu’elle exerce d’activités. Une nomenclature de branche
est aussi une nomenclature de produits.
• La taille, en termes d’effectifs, répartit les entreprises entre les micro-entreprises
n’ayant aucun salarié, les TPE (Très Petites Entreprises) qui ont entre 1 et 19
salariés, les PME-PMI (Petites et moyennes entreprises, petites et moyennes
industries) qui emploient entre 20 et 499 personnes et les GE (Grandes entreprises)
qui occupent plus de 500 personnes.
4
Classification proposée par Colin Clark et Jean Fourastié (voir livre d’économie générale).
5
On regroupe parfois les technologies de la communication dans le secteur quaternaire mais cette
distinction est peu utilisée.
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• La classification selon la forme juridique de l’entreprise est basée sur l’origine des
capitaux. On distingue les entreprises du secteur public, du secteur privé et celles
qui relèvent de l’économie sociale.
Le secteur public regroupe les entreprises contrôlées par l’Etat, dans lesquelles l’Etat
peut exercer directement ou indirectement une influence dominante. Exemples : EDF, SNCF,
La Poste, GDF, etc.
Remarque : il ne faut pas confondre les entreprises publiques (désignées ci-dessus) avec les
administrations publiques6 qui couvrent les services d’éducation, de santé, de sécurité, etc.
Les entreprises qui relèvent de l’économie sociale sont les coopératives, les mutuelles,
certaines associations, ….
• L’artisan a une place à part dans les nomenclatures. Une entreprise artisanale est
une TPE (moins de 20 salariés) dont l’activité principale est la production, la
transformation ou la réparation de biens ou encore la fourniture de services.
L’entreprise artisanale est toujours inscrite au répertoire des métiers.
Remarque : d’autres critères peuvent être utilisés pour classer les entreprises comme le chiffre
d’affaires qui détermine le poids de l’entreprise dans l’activité économique, le résultat net qui
est un indicateur comptable de la performance de l’entreprise ….
Les critères pris isolément sont incapables de décrire la réalité des entreprises.
Exemple : il peut être facile de définir le secteur d’activité d’une PME mais pour un groupe
l’exercice devient beaucoup plus complexe (dans quel secteur ou dans quelle branche classer
un groupe agroalimentaire ?). Autre exemple : le critère de taille conduit à classer dans le même
groupe (TPE) une entreprise de haute technologie qui emploie quelques ingénieurs et un artisan
ébéniste qui travaille avec deux ou trois compagnons.
6
Voir livre d’économie générale.
7
Voir livre de droit.
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Les autres indicateurs peuvent être instables dans le temps (critères du chiffre d’affaires
ou du bénéfice en période d’inflation), soumis à des variations liées à l’activité (zone de
chalandise, par exemple) et à la conjoncture économique.
Ces indicateurs sont pourtant très utilisés. Les classifications permettent de faire des
comparaisons entre les entreprises, les régions et les pays, de mesurer les poids respectifs du
secteur public et du secteur privé, d’observer l’évolution dans le temps des secteurs et des
branches, etc. Les classifications permettent aussi à une entreprise déterminée de se situer par
rapport à d’autres entreprises.
2. L’environnement industriel
a. Le poids du passé
La répartition du tissu industriel français repose encore largement sur une coupure
Est/Ouest (la ligne le Havre-Marseille). L’Est s’est industrialisé dès la révolution industrielle,
grâce à des activités (sidérurgie, métallurgie, tissage) et des infrastructures (axes routiers, ports
et canaux). L’Ouest de la France était, à l’époque, plutôt agricole.
Si la coupure Est/Ouest demeure, elle s’est fortement modifiée. Certaines régions ont
perdu leur caractère industriel du fait de la disparition des industries anciennes (sidérurgie,
métallurgie, textile). Le Nord et l’Est de la France sont des régions en crise ou en reconversion
industrielle. La modification du secteur primaire (déclin de l’activité agricole, expansion de
l’agroalimentaire) profite à l’ouest de la France.
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Le développement du secteur tertiaire a permis à de « nouveaux territoires »8 de
devenir de grands espaces industriels : la région parisienne, la région lyonnaise, la région
lilloise, etc. ce phénomène est renforcé par ce que l’on appelle la « métropolisation ». Les
grandes agglomérations jouent sur les synergies possibles entre les universités, les moyens de
communication, la densité de main-d’œuvre.
Les liaisons et relations entre les firmes peuvent prendre deux formes :
- des liens contractuels (les entreprises s’engagent mutuellement pour une opération
tout en conservant leur indépendance) ;
- des liens financiers (les entreprises s’engagent en prenant des participations dans le
capital d’autres entreprises).
8
Vocabulaire de la délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (DATAR).
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• La concession est une relation entre un commerçant qui s’engage à distribuer le
produit d’un autre commerçant ou d’un industriel sans conditions précises
d’exclusivité.
• Les GIE (groupement d’intérêt économique) sont des associations permettant de
mettre en commun des moyens pour mener à bien des actions (recherche et
développement, logistique, prospection, …).
• Les accords de coopération peuvent être techniques, pour la mise en commun de
procédé ou de produits nouveaux, ou commerciaux (cession de licence, portage,
etc.).
• Le foisonnement est un accord entre une grande entreprise et une PME. Cette
dernière bénéficie de l’organisation de la grande entreprise (réseau de distribution,
par exemple) en contrepartie de la fourniture d’innovations technologiques, de
produits, ….
• La filière est l’ensemble des activités productrices dont l’enchainement débouche
sur une famille de produits déterminée. Exemple : l filière bois regroupe les scieries,
l’industrie du meuble, etc.
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Par extension, le mot « filiale » est souvent utilisé lorsque le pourcentage est plus faible, s’il permet de
contrôle.
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Holding est masculin ou féminin.
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financiers sont élevés mais le potentiel développement est fort. L’engagement de
l’investisseur repose sur l’espérance d’une forte rentabilité des capitaux investis.
Gérer une entreprise c’est en permanence effectuer des choix. La prise de décision fait
des compétences du dirigeant qui exerce ainsi un pouvoir.
1. La décision
a. La notion de décision
Décider, c’est agir afin de réduire l’incertitude et maîtriser les conséquences des choix
effectués.
Décider, c’est exprimer des choix de gestion de l’organisation, choix dans le domaine
stratégique par anticipation avec la volonté d’investir ou d’innover, choix tactiques avec des
mots d’ordre comme optimiser et rentabiliser. Décider passe par un processus complexe et
hiérarchisé qui rappelle que l’entreprise est un centre d’exercice du pouvoir.
Les décisions sont traditionnellement classées en fonction leur objet. On distingue les
décisions stratégiques, tactiques et opérationnelles.
Les décisions stratégiques sont prises au plus haut niveau institutionnel de l’entreprise.
Elles engagent la firme sur le long terme. Peu nombreuses, elles symbolisent le risque pris, la
rupture, la remise en cause du fonctionnement même de l’entreprise (recentrage sur le métier
de base).
Les décisions opérationnelles traduisent, sur le terrain, des actions quotidiennes, les
buts et objectifs d’une entreprise ainsi que les moyens à utiliser pour les atteindre.
Cette classification ne doit pas isoler les décisions, les unes par rapport aux autres mais
traduire une hiérarchie possible entre elles.
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c. Les techniques de prise de décision
Caractéristique de la
Technique de prise de décision
décision
- Modélisation - Outil informatique
Programmée
- Simulation - Automatisation
- Programme de recherche
- Formation des décideurs
Non programmée - Système interactif d’Aide
- Intelligence artificielle
à la décision (SIAD)
Les décisions s’appuient sur des outils informatisés, (systèmes d’aide à la décision) mais
quand elles sont du domaine de la stratégie elles dépendent souvent du seul décideur.
2. L’exercice du pouvoir
b. La répartition du pouvoir
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Le pouvoir revêt différentes formes. Directif, il prend des décisions avec l’autorité du
supérieur hiérarchique ou bien il laisse l’initiative à ses subordonnés. Il peut opter pour des
attitudes intermédiaires : la personnalité, la formation, l’objet des décisions à prendre expliquent
le positionnement du dirigeant dans son style de direction.
La représentation des types d’entrepreneurs se traduit, pour certains auteurs, par une
typologie articulée autour des trois profils suivants.
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Chapitre 6 : L’INFORMATION ET LA PRISE DE DECISION
1. La nature de l’information
a. La diversité de l’information
L’information recouvre des domaines très variés, elle s’analyse en termes de flux. La
technique de data mining11, qui consiste à des données spécifiques de champs d’information
quantitativement importants, illustre le volume élevé d’informations à traiter.
b. Le rôle de l’information
D’une façon générale, l’information permet de poser les problèmes et d’identifier des
solutions.
11
En français : exploitation intensive des données.
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c. Les qualités de l’information
Pour créer de la valeur, l’information doit donc posséder certaines qualités : sélectivité,
actualité, confidentialité, fiabilité, accessibilité et exactitude.
L’information doit aussi être pertinente ; on le vérifie en répondant aux questions ci-
après.
2. L’organisation de l’information
a. Le système d’information
b.1. les sources internes sont constituées à partir des documents propres à l’entreprise :
factures à adresser aux clients, chèques de règlement, notes de service, procédures qualité,
fichiers clients, rapports, questionnaires d’enquête, coupon-réponse, …. Tous ces documents
contiennent des informations que l’entreprise doit pouvoir stocker et exploiter. C’est à la fois
une contrainte mais aussi la possibilité de conserver une mémoire à l’entreprise. L’archivage
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numérique de données et la Gestion Electronique de Documents (GED) constituent des
exemples d’avancées technologiques dans ce domaine.
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e. La veille
La veille stratégique est générale. Elle cherche à anticiper les évolutions dans les
stratégies des concurrents. Elle repose sur l’intuition et parfois sur des informations
confidentielles. Elle est donc particulièrement difficile à mettre en œuvre.
Dans tous les cas, la veille consiste à rassembler le plus grand nombre d’observations et
à les traiter. Tous les salariés peuvent collecter des informations utiles (comptabilité clients et
fournisseurs, renseignements recueillis par les représentants, participation aux foires et salons,
études des revues professionnelles, des produits concurrents, …). Toutes ses informations
doivent ensuite être analysées par des spécialistes. Dans les entreprises importantes, le service
de veille est un véritable instrument de surveillance stratégique. Il est aussi possible de confier
la veille à un prestataire de services spécialisés.
3. La prise de décision
Selon leur niveau, les décisions peuvent être stratégiques, tactiques ou opérationnelles.
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b. Les obstacles à la décision rationnelle
La décision à prendre doit être la plus rationnelle pour réduire l’incertitude. Cependant,
le dirigeant à la recherche d’une solution doit composer avec des contraintes.
Dans certains cas, le manager appuie sa démarche décisionnelle sur des outils mais ce
n’est pas systématique. Tout dépend, en effet, des difficultés d’analyse du problème et de la
complexité des solutions envisagées.
Dans toutes les entreprises, des tableaux de bord rassemblent les indicateurs les plus
importants (chiffres d’affaires, taux de marge, valeur ajoutée par salarié, liste des fournisseurs,
…). Ils donnent des informations synthétiques sur la gestion et celles-ci sont indispensables
pour orienter l’action.
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Chapitre 7 : L’ESPRIT ET LA DEMARCHE MERCATIQUES
a. L’importance de la mercatique
Dans une société d’abondance, les entreprises sont dans l’obligation de partir des
besoins du marché pour produire et vendre avec succès.
Remarque : poussées à l’extrême, les mercatiques peuvent être perçues comme un danger par
ceux qui pensent que les entreprises peuvent être à l’origine de la création artificielle de besoins
et être la source de gaspillages.
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2. La connaissance du marché
a. La notion de marché
Le marché est le lieu (le plus souvent fictif) où s’ajustent, à un certain prix (le prix de
marché ou d’équilibre) l’offre et la demande. Au-delà de cette définition, le terme « marché »
a d’autres significations, il désigne :
b. L’analyse du marché
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- le marché générique, qui est l’ensemble des demandes qui correspondent aux
mêmes attentes et besoins ;
- le marché principal, qui est l’ensemble des produits semblables et directement
concurrents ;
- les marchés complémentaires, qui regroupent les produits qui peuvent
complémenter ceux qui sont offerts par l’entreprise ;
- les marchés substituables qui regroupent les produits ou services qui peuvent
remplacer ceux qui sont offerts par l’entreprise.
Une part de marché de l’entreprise exprime le poids que représente celle-ci sur le
marché principal.
b.3. La demande, c’est l’ensemble des intentions d’achat d’un produit ou d’un service,
toutes remarques confondues, pendant une période donnée.
• qui sont les personnes susceptibles d’être intéressées par le bien ou le service proposé
ou encore, qui sont les intervenants à l’achat ? C’est l’objet de l’étude qualitative de la
demande.
Exemple : une
Types de consommateurs Définitions
automobile
N’achètent pas le bien ou service pour des
Non-consommateurs
raisons majeures d’ordre physique, Les non-voyants
absolus
psychologique ou moral
Les personnes qui n’ont
Ne consomment pas actuellement, mais
Non-consommateurs relatifs pas le permis de
pourront consommer ultérieurement.
conduire
Ceux qui consomment le produit ou le Les acheteurs de
Clients de la concurrence
service d’un concurrent. modèles concurrents
Ceux qui consomment le produit ou Les acteurs de modèles
Clients de l’entreprise
service de l’entreprise de l’entreprise
Acheteurs Ceux qui paient le produit Les parents
Utilisateurs/Consommateurs Celui qui utilise, qui consomme le produit Le jeune
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Ceux qui influencent l’achat : leaders L’auto journal, la
Agent d’influence
d’opinions, les médias, prescripteurs publicité
Pour gagner des parts de marché, les entreprises ont tendance de plus en plus à satisfaire
des groupes d’individus très spécifiques (des « tribus » de consommateurs) plutôt que des
segments de marché. Cette pratique est appelée mercatique tribale.
b.5. Le positionnement d’un produit sur le marché est la manière dont ce produit est
perçu par le consommateur (son image commerciale). Deux composantes caractérisent le
positionnement d’un produit (ou d’une entreprise) :
le positionnement perçu qui est la place qu’occupe le produit (ou l’entreprise) dans
l’esprit du consommateur ;
le positionnement voulu par les services mercatiques ; il s’agit de doter le produit (ou
l’entreprise) d’une image commerciale en le (la) différenciant de celle de ses
concurrents.
L’objectif est de faire en sorte que le positionnement perçu tende vers le positionnement
voulu.
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b.6. L’évolution de l’environnement (voir chapitre 2) est aussi à prendre en
considération pour étudier un marché.
- les acheteurs, les consommateurs, les agents d’influence : nombre, types, habitudes de
consommation, mode de vie, etc.
Il existe plusieurs techniques d’étude de marché que l’on classe en deux grandes
catégories : les études quantitatives et les études qualitatives.
c.1. Les études quantitatives regroupent les enquêtes ponctuelles et le travail sur des
panels.
• L’enquête ponctuelle, couramment appelée sondage, est basée sur la constitution d’un
échantillon représentatif d’une population de base. Les personnes sélectionnées sont
interrogées à partir d’un questionnaire. Le sondage est un bon outil pour obtenir une
grande quantité d’informations bien ciblées. Son efficacité dépend de la qualité de
l’échantillon (taille, représentativité), de la qualité des questionnaires et de leur
administration, de la qualité du traitement des réponses. Internet peut démultiplier
l’efficacité de cet outil car il permet d’atteindre rapidement un grand nombre de
correspondants. Mode de communication individuelle, il favorise les actions de
mercatique individualisée (one to one).
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• Une étude documentaire est une collecte d’informations qui existent déjà (et que l’on
nomme informations secondaires). Les sources d’information sont internes (rapport des
représentants, …) et externes (statistique de l’INSEE …). Les coûts d’acquisition des
informations sont relativement peu élevés, leur disponibilité est immédiate. Les
informations internes ne sont pas toujours fiables. Les informations externes sont
publiques, générales et utilisables par la concurrence. Elles ont un intérêt limité.
Les tests ont pour objectif l’amélioration des décisions prises par les responsables
mercatiques. Il en existe de nombreuses variantes : tests ponctuels (test de concept, de produit,
de conditionnement, de prix, …), test de marché (marché test, témoin). Cet outil offre
l’avantage de la confidentialité, de la rapidité des résultats, de la qualité des informations
obtenues. Son coût varie selon les tests.
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