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1. L’environnement marketing
1.1. Introduction
Pour établir des relations solides avec leurs clients, les autres départements de l’entreprise et leurs partenaires, les
responsables marketing doivent comprendre les principaux facteurs extérieurs qui pèsent sur ces relations. Pour
collecter des informations sur l’environnement marketing, les responsables marketing s’appuient sur les études de
marché ainsi que sur les connaissances qu’ils tirent de leurs fréquents contacts avec les consommateurs et la
concurrence. L’étude attentive de l’environnement leur permet d’adapter leurs stratégies aux nouveaux challenges et
opportunités du marché.
Le rôle du marketing consiste à établir des relations avec les clients en leur apportant de la valeur et de la satisfaction.
La réussite du marketing exige en effet d’établir des relations avec tous les acteurs du microenvironnement.
Les acteurs du microenvironnement opèrent tous dans un macro-environnement qui définit les opportunités et les
Les entreprises ne peuvent en général pas toucher l’ensemble des acheteurs présents sur le marché, et s’adresser à
tous avec la même efficacité. Les clients sont trop nombreux, trop dispersés, et présentent des besoins et des
habitudes d’achat trop variables. En outre, les entreprises elles-mêmes diffèrent largement quant à leur aptitude à
servir convenablement plusieurs segments du marché. Elles ont donc tout intérêt à identifier les clients qu’elles sont
capables de satisfaire au mieux et avec le maximum de rentabilité.
La phase de segmentation consiste à identifier les différentes façons de segmenter le marché et décrit le profil des
différents segments. Les segments sont définis en fonction de critères géographiques, sociodémographiques,
psychographiques et comportementaux. Pour présenter une utilité réelle, les segments de marché doivent être
mesurables, accessibles, substantiels (suffisamment large ou rentable), différenciables (segments distincts) et
exploitables .
Le phase de ciblage consiste à évaluer le niveau d’attractivité de chacun des segments identifiés précédemment et
sélection un segment. Un marché cible se définit comme un ensemble d’acheteurs ayant en commun certaines
caractéristiques, ou partageant certains besoins auxquels l’entreprise se propose de répondre.
La phase de positionnement consiste à l’élaboration d’une différenciation concurrentielle pour chaque segment et
l’élaboration d’un plan marketing adapté à chaque segment et cohérent avec le positionnement. Le positionnement
d’un produit désigne la façon dont il se trouve défini par les consommateurs, sur le plan de ses attributs essentiels -
autrement dit, la place qu’il occupe dans leur esprit comparativement aux produits concurrents.
Duracell a construit son positionnement sur la longévité des piles, Kiri sur le principe qu’il s’adresse aux enfants.
1. Identifier les avantages concurrentiels possibles (par le produit/service, par le circuit de distribution, par le
personnel,..)
2. Sélectionner les avantages concurrentiels pertinents (Combien d’avantages promouvoir, quelle différenciations
choisir)
3. Choisir une stratégie globale de positionnement (Plus pour plus cher, plus pour le même prix, la même chose pour
moins cher, moins pour beaucoup moins cher)
4. Formuler le positionnement choisi.
À (segment et besoin visés), notre (marque) apporte (concept) qui (axe de différenciation).
1. Définition de l’E-Business
L’e-business recouvre les applications faisant appel aux TIC pour traiter les relations d’une entreprise avec l’ensemble
de ses partenaires. Analyse des communications d’informations d’une PME. E-business et commerce électronique.
1.1. Définition
La notion d’e-business recouvre les différentes applications possibles de l’informatique faisant appel aux technologies
de l’information et de la communication pour traiter de façon performante les relations de communication
d’information d’une entreprise telle qu’une PME avec des organisations externes ou des particuliers. Les technologies
utilisées sont principalement celle de l’internet et du web.
Quelques exemples de relations de communication d’information d’une entreprise avec des acteurs extérieurs :
Administration
publiques
Fournisseurs
Les applications de l’e-business ne se limitent pas à l’échange externe d’informations. Elles doivent permettre une
articulation étroite (intégration) :
Le développement d’une application e-business doit être une opération profitable pour toutes les parties concernées.
L’e-business ne se limite pas à des aspects techniques. Il faudra également tenir compte des changements
organisationnels entrainés par la mise en œuvre des technologies de l’information.
Ce choix n’est ni une contrainte ni une fatalité : il doit s’inscrire dans une stratégie volontariste clairement définie et
dans la recherche d’opportunités innovantes.
- publicité,
- catalogue en ligne,
- commande en ligne,
- paiement électronique,
- distribution/ Livraison.
L’e-commerce ne couvre ainsi qu’une partie de l’e-business. Le chiffre d’affaire attribué à l’e-commerce dans les pays
industrialisés est estimé à moins de 20% de celui généré par l’e-business dans son ensemble.
Dans de nombreux cas de PME, il peut y avoir beaucoup plus d’intérêts à privilégier la réalisation d’une application
d’e-business avec des clients industriels, avec des fournisseurs ou avec des partenaires plutôt que de développer un
site d’e-commerce à destination des clients particuliers.
Exemple :
Dans une entreprise de distribution de produits électroménagers, l’organisation du catalogue, de la prise de
commande, d’un service d’information interactif, du système de paiement, de la mise à disposition des produits, du
marketing, de la gestion des stocks, de la gestions des approvisionnements, d’un service après-vente ont une
répercussion sur le service rendu au client via le ciblage des produits, la qualité du service, les relations de proximité,
etc.
Tout projet e-business doit contribuer à la gestion orientée client, c’est-à-dire qu’il doit impliquer une création de
valeur pour les client de l’entreprise de manière directe ou indirecte via le projet.
Pour l’entreprise :
Exemple :
Une PME qui fabrique des équipements de protection solaire décide de réduire les coûts et délais liés au passage de
commandes avec ses principaux fournisseurs en mettant en place un système informatique qui permettra aussi à ces
derniers de réduire leurs coûts de traitement des commandes et de facturation. Ce système permettra également de
diminuer les prix des produits vendus.
Celles-ci sont fonctions du type de modèle d'e-business: chaque modèle d'e-business recèle un potentiel spécifique
de création de valeur.
Les caractéristiques de la proposition de valeur d'un projet de vente en ligne à des particuliers seront très différentes
de celles d'un projet Business to Business entre une entreprise, ses fournisseurs et ses distributeurs.
La notion de proposition de valeur est généralement limitée aux clients (particuliers ou entreprises) de l'entreprise.
Pour mettre en évidence tous les aspects d'un projet e-business et de son évaluation, nous l'avons étendue à
l'ensemble des acteurs impliqués dans le développement d'un projet e-business.
La situation est différente en cas d'adoption forcée, imposée par des grands donneurs d'ordre, disposant d'une
capacité prescriptive forte vis à vis de leurs fournisseurs, sous-traitants ou distributeurs.
Il importe pour une PME placée dans un cas d'adoption forcée de pouvoir se réapproprier le système qui lui est imposé
afin d'en dégager une création de valeur pour elle-même. Cette situation d'adoption forcée est fréquente pour de
nombreuses PME wallonnes.
A ces deux modèles, il convient d’ajouter un troisième relatif aux nouvelles formes d’intermédiation qui interviennent
de manière croissante dans la mise en œuvre des modèles B2C et B2B.
Il faut noter que ces modèles ne sont pas étanches, la mise en œuvre d'un projet e-business correspond généralement
à une combinaison de ces différents modèles: un modèle de base complété secondairement par d'autres modèles.
Par exemple, la réalisation d'un projet B2C amènera souvent à adopter un modèle B2Bpour le réapprovisionnement
de certains produits.
Dans cette perspective, le risque d’une certaine inertie interne ne peut être négligé ! La direction devra soutenir l’effort
collectif au sein de l’entreprise et notamment :
Désigner un chef de projet autre que le dirigeant lui-même ne doit diminuer en rien le niveau d'implication de la
direction générale dans le projet. En effet, si le chef de projet se voit attribuer la responsabilité opérationnelle, il doit
recevoir ses directives de la direction générale et se sentir pleinement soutenu par elle.
- établir un plan d’action concret, incluant un timing précis et la description des changement des procédures
de travail (Diagramme de Gantt, description des processus,..) ;
- établir une analyse des coûts/ bénéfices ou coût/ avantages du projet afin de définir sa rentabilité (tout projet
n’est pas mené en vue d’être rentable, certains projets sont implémentés pour des raisons légales) ;
Si la taille de l’entreprise est suffisante, il est souhaitable de constituer une équipe projet aux compétences variées.
Dans ce cas, le chef de projet est également un chef d’équipe.
2. Check-list
Afin de vous assurer que cette étape importante a été franchie de manière optimale au sein de l’entreprise, il
importe de répondre positivement aux questions ci-dessous :
- un chef de projet a-t-il été désigné?
- La direction lui a-t-elle communiqué ses objectifs? Un descriptif de ses tâches et responsabilités dans le
cadre du projet?
Exemples :
Considérons une firme qui produit et vend des équipements à des laboratoires d’analyses médicales et à des
grossistes de matériel pharmaceutique.
Cette activité est interfacée avec les activités internes relatives à la gestion des commandes, des clients et les activités
de gestion des stocks. Ces activités de gestion ont pour support les systèmes d’information intégrés qui leur
correspondent.
Pour répondre aux faiblesses et saisir les opportunités la firme décide de mettre en place un catalogue électronique
en ligne, un système WEB/EDI et un système de suivi des livraisons sous-traitées auprès d’un opérateur. L’ensemble
des anciens processus sont remplacés par les nouveaux processus.
- l’envoi traditionnel des factures est supprimée et remplacée par la production, via un système WEB/EDI et
une facture électronique ;
- le support propre aux activités de command, de facturation et de suivi des livraisons et remplacé par un
support WEB/EDI sous-traité auprès d’un opérateur d’une plateforme d’intermédiation.
Ce système WEB/EDI devra être interfacé avec les SI internes à la firme. On remarquera que l’ordre du flux
d’information entre ces SI interne est modifié de façon à permettre la vérification immédiate de la disponibilité des
stocks et l’envoi de la facture dès que les produits à livrer sont affectés à la commande.
La même firme a conclu un accord avec des concurrents pour passer des commandes groupées auprès d’un fournisseur
afin d’obtenir des conditions plus favorables.
La base de données qui groupe les commandes est hébergée chez l’opérateur de la plateforme d’intermédiation. Ce
dernier assure le traitement des commandes auprès du fournisseur à l’aide du système WEB/EDI. Ce système est
connecté au réseau bancaire ISABEL pour le paiement du fournisseur.
2. Structuration de la matrice
La matrice des activités d’un projet E-Business est composée de plusieurs éléments : les activités externes et internes,
les cibles externes et internes et l’infrastructure.
2.1. Dimensions
La matrice possède deux dimensions :
1) Activités
2) Cibles de ces activités
- relatives aux relations externes avec les organisation avec qui l’entreprise communique (activités et objets
externes) ;
- internes à l’entreprise ( activités et objets internes)
J.PIRICK – NOTIONS D’E-BUSINESS - [3]
2.2. Activités externes
Une activité externe peut être :
- Une activité de communication (échange de messages, mise à disposition d'informations) entre l'entreprise
et d'autres organisations
Exemples : envoi d’emails aux clients, publication d’un catalogue, envoi d’un bon de commande à un
fournisseur,..
Exemples : circuit organisationnel et flux d’informations pour la création et la mise en forme du catalogue,
réseau local,..
- Une activité du back office qui sera interfacée avec une activité externe
Exemple : interfaçage des activités de gestion comptable et financière avec la saisie en ligne de commandes
clients
Les cibles internes ou infrastructures servent à identifier les activités qui servent de support aux activités relatives
aux cibles externes.
Exemple :
La connaissance du comportement d'achat des clients (activité externe ayant pour objet les clients) a pour support
(façon de faire) un panel conçu par le service de marketing mais dont la réalisation est sous-traitée selon des
procédures, un planning et un flux d'informations définis. Les activités relatives à la gestion et à la réalisation du panel
seront considérées comme des activités d'infrastructure: il s'agit de la gestion de la banque de données du panel et de
la gestion des échanges avec la firme extérieure.
Pour éviter des déceptions ultérieures, la conception correcte d'une application e-business nécessite d'examiner les
répercussions selon les dimensions illustrées par le schéma ci-dessus:
- répercussions directes de l'évolution du contenu des activités externes sur les activités internes du back-office
Exemple: répercussion de la mise en place d'un système de vente en ligne avec services associés sur la
gestion des clients et du marketing
Exemples: organisation de la logistique de distribution des produits, hébergement du site Web de vente en
ligne chez un fournisseur de services Internet (ISP)
Exemple: interfaçage du site Web de prise des commandes avec le SI de gestion des commandes et des
clients et avec le SI comptable et financier
Il est important de noter que des évolutions à apporter aux infrastructures ou aux activités internes peuvent constituer
une opportunité pour créer une application d'e-business.
1. Définition
Le cahier des charges (CDC) est un document contractuel à respecter lors d'un projet. Le cahier des
charges permet à la direction de l’organisation de faire savoir au chef de projet ce qu'il attend de lui
lors de la réalisation du projet, entraînant des pénalités en cas de non-respect. Il décrit précisément
les besoins auxquels le prestataire ou le soumissionnaire doit répondre, et organise la relation entre
les différents acteurs tout au long du projet.
En tant que pièce de référence du contrat, le cahier des charges protège les deux parties de toute
ambiguïté : la direction est assuré que la livraison sera conforme à ses attentes, tandis que le chef de
projet peut mener à bien le projet sans subir de jugements intempestifs au fur et à mesure. Toutefois,
le maître d'ouvrage a la possibilité de modifier le cahier des charges en cours de route au travers
d'un avenant accepté par la direction.
Un certain formalisme est requis dans le cadre de la rédaction du cahier des charges afin que celui-ci
soit compris par tous les intervenants. Les objectifs sont clairement spécifiés afin de faire gagner du
temps à toutes les parties du projet.
Le cahier des charges peut être utilisé dans différentes situations, en interne ou en externe dans le
cadre d'appels d'offre ou de marchés publics.
Souvent rédigé au moment de la validation du projet, le cahier des charges technique se focalise sur
les exigences et contraintes techniques du produit. Il reprend généralement l'environnement
technique (procédure, backups), les langages et outils à utiliser ainsi que leurs versions respectives, la
faisabilité du projet, les contraintes sécuritaires. Le cahier des charges technique prend également en
compte les contraintes économiques, environnementales, matérielles et industrielles.
Le cahier des charges fonctionnel (CDCF) structure le projet en précisant les services à rendre, les contraintes
du produit, service, processus, prestation intellectuelle ou encore logiciel. Il reprend généralement le détail du
projet et des intervenants, l'étude des besoins et l'analyse fonctionnelle.
De manière pratique, le cahier des charges sera souvent un mélange des deux approches, le choix
s’effectuant selon les besoins, l’état de connaissance des solutions potentielles, le niveau et la quantité
de compétences disponibles dans l’entreprise pour le rédiger et analyser les offres.
Dans le cadre d’un appel d’offre, le cahier de charges comprend deux sections :
Présentation des objectifs poursuivis par l’entreprise, positionnement du projet dans l’entreprise par
rapport à son fonctionnement actuel (projet versus business as usual) et l’importance stratégique et
économique du projet.
Objet du marché :
Définition claire et quantifiée du marché, éléments auxquels une réponse obligatoire est requise sous
peine que l’offre ne soit pas prise en considération, possibilité que le soumissionnaire de proposer
toutes les options qu’il estimera susceptible d’améliorer son offre (évaluées en utilisant les mêmes
critères que pour la partie obligatoire).
Les processus informatiques et non informatiques existants ainsi que les processus à interfacer seront
décrits :
- Organisation de l’entreprise
- Application et départements de l’entreprise impliqués
- SI existants en relation avec ou impactés par le projet.
- localisation des applications et des bases de données (lieux d'hébergement, répartition des
processus applicatifs entre serveur et utilisateur);
- volumes (nombre et fréquence des transactions entre les utilisateurs et les applications
résidant dans les serveurs);
- réseau reliant les utilisateurs et les serveurs (type, vitesse et performance des liaisons,
disponibilité, support);
- plate-forme e-commerce: développée sur mesure ou choisie parmi les solutions du marché;
▪ chez un ISP: critères de choix de l'ISP (projets déjà réalisés, qualité des
services, techniques de sécurité, support aux utilisateurs, outils de mesure
de performances et de statistiques, possibilités d'accès, coût, etc.),
▪ dans l'entreprise: compétences techniques spécifiques requises (sécurité,
service opérationnel 24 heures sur 24, etc.);
- performances que le système doit supporter dans 90 % des cas: temps de réponse
utilisateur, temps de panne toléré, outils de mesure des performances, disponibilité requise,
etc.);
- documentation requise;
- outils utilisés pour mesurer le bilan fonctionnel, technique et budgétaire, pendant la vie du
projet.
- solution complète: elle doit répondre au cahier des charges et former une entité complète,
fonctionnelle, performante, utilisable et de qualité (selon l'état de l'art en la matière);
- détail des coûts:
o investissement (hardware, software, personnel de développement, etc.),
o fonctionnement (personnel, maintenance, locaux, lignes et connexions télécoms,
consommables, etc.);
Ces critères d'évaluation globaux peuvent être mentionnés sans détail dans le cahier des charges en
reprenant l'ordre d'importance.
Sur la base des éléments définis dans les spécification d’évaluation du cahier des charges, il conviendra
d’évaluer les réponses.
a) Evaluation administrative
o conformité de l'offre;
o respect du format imposé;
o capacité et qualification du soumissionnaire;
o nombre de question sans réponses.
o quantitative, en fonction des exigences imposées dans le cahier des charges (par
exemple: le temps de réponse de l'application doit être inférieur à une seconde);
o qualitative (par exemple: excellent (dépasse l'attente), très bon, moyen (correspond
à l'attente), acceptable, pauvre (ne correspond pas à l'attente);
o comparative: le coût de l'offre A est 10 % plus élevé que le coût de l'offre B;
o liste des plus et des moins de l'offre évalués par des critères qualitatifs;
o suggestions non imposées;
o valeur ajoutée générale.
d) Evaluation globale
Une évaluation globale unique est intéressante pour évaluer l'offre mais aussi pour comparer
les offres entre elles. Une pratique très simple d'évaluation est d'attribuer une cote à chaque
élément évalué (par exemple: 7/10, 5/10, etc.), de les additionner (éventuellement pondérées
en fonction de l'importance relative de l'élément dans le projet) et d'en faire la moyenne.
1. Définition et catégories
Définition et critères de classification des différents sous-modèles de B2C en fonction de la nature du
produit, du degré de finalisation du produit et du type de transaction commerciale
- Publicité
- Présentation de catalogue
- Service d’information interactif
- Commande en ligne
- Paiement électronique
- Distribution
- Service après-vente
2. Critères de classification
Il existe de multiples façons pour une PME de définir un sous-modèle B to C. Nous avons choisi de
présenter une série de critères de choix en fonction de leur répercussion sur les investissements
technologiques et organisationnels au sein de l'entreprise et, éventuellement, chez ses clients.
1) La nature du produit
2) Le degré de finalisation du produit
3) Le type de transaction commerciale
Ces critères conditionnent les applications e-business possibles et ont un impact sur les
investissements organisationnels et logistiques à mettre en œuvre pour réaliser ces applications.
• Un bien ou un service
• Digitalisable ou non
• Durable ou éphémère
Ces trois dimensions de la nature d’un bien déterminent le degré d’informatisation de la relation entre
l’entreprise et le client et l’intérêt a priori de la commercialisation du bien ou du service via internet.
Exemples :
- peut donner lieu au recours d'un support électronique pour la publicité, l'édition d'un catalogue,
un service d'information interactif, la vente en ligne et le paiement électronique;
- ne pouvant pas faire appel au support électronique pour la distribution, celle-ci exige la mise
en place d'une logistique physique;
- sera distribué par le réseau, à un coût négligeable, avec un délai très faible, potentiellement en
tout endroit du monde disposant d'un accès à un réseau.
- peut amener le client à acquérir des équipements spécifiques pour lui rendre une forme tangible
tels que: graveur de CD, imprimante couleurs, etc.
- mais peut donner lieu à des utilisations frauduleuses (copies pirates, fraude à la TVA, aux droits
de douane, etc.)
- peuvent donner lieu, au mieux, à des demandes de réservation sur base d'une présentation du
service proposé.
Remarques :
Les articles de quincaillerie, les matériaux de construction, les outils de jardins, les pièces de rechange,
de nombreux services administratifs officiels sont difficilement personnalisables!
Le design de chaussures de basket, le design d'une paire de lunettes, la couleur et les options d'une
voiture, la configuration d'ordinateur, un programme de voyage , un contrat d'assurance, un
programme de stage de vacances, un abonnement à une série de concerts, etc. Dans le cas de
nombreux biens physiques, le programme de personnalisation permet à l'acheteur de visualiser le bien
qui résulte de ses choix.
Il permet cependant d'établir une relation avec le client qui dépasse la simple transaction commerciale:
- la personnalisation peut donner lieu à la création d'une communauté virtuelle d'intérêt: des
membres de la communauté s'échangeant des conseils, des suggestions sur le processus de
personnalisation;
- la personnalisation du bien s'accompagne naturellement d'un marketing personnalisé en
fonction du comportement d'achat identifié au travers du réseau: c'est-à-dire ce que l'on
qualifie de marketing one to one;
- le support électronique de personnalisation et sa disponibilité 24 heures sur 24, sans
restriction géographique a priori, permettent d'envisager une personnalisation de masse,
On distinguera:
Ces transactions multilatérales bénéficient d'une audience croissante sur Internet car elles élargissent
le marché et bénéficient au consommateur via le jeu de la concurrence.
Pour une PME, le recours aux transactions multilatérales implique généralement un investissement
technique et organisationnel moindre que les transactions bilatérales car elles se font généralement
via un opérateur d'intermédiation.
Ces trois critères de définition (nature du produit, degré de personnalisation, type de transaction
commerciale) exercent une importance primordiale dans le choix d'un modèle B to C par une PME,
compte-tenu des investissements techniques et organisationnels qu'ils impliquent, mais aussi des
opportunités particulières qu'ils offrent.
La définition du meilleur sous-modèle B to C pour votre entreprise devra cependant tenir compte de
facteurs complémentaires:
- des produits s'adressant à des types de consommateurs très spécifiques, par exemple:
o produits de collection,
o produits culturels haut de gamme;
• Capter de la donnée, c'est à dire des faits ou des éléments bruts, non-
formatés
1
• Transformer la donnée en information en lui donnant une organisation qui
confère à l'ensemble une valeur plus importante que la somme de ses
2 parties
Les SI sont présents chez la plupart des êtres vivants et on les retrouve dans toutes les organisations,
qu’il s’agisse d’entreprise ou d’Etats.
La valeur d’un SI et des processus associés est déterminée par la valeur des données produites. C’est
un enjeu pour deux raisons :
1) Une couche métier : regroupe les objectifs stratégiques de l’entreprise, tâches et processus
associés ;
2) Une couche fonctionnelle : composée de référentiels et domaines fonctionnels utilisés par
l’organisation ;
3) Une couche applicative : comporte l’ensemble des progiciels, applications, bases de données
et flux d’information associés ;
4) Une couche technique : reprend l’ensemble du réseau, matériels, logiciels utilisés par
l’entreprise.
Ces couches sont sollicitées lors de la plupart des opérations qui créent de la valeur pour l’entreprise.
Exemple :
Le standardiste vous demande votre nom , votre destination,.. (couche métier : l’opérateur suit un
processus)
Pour ce faire, un certain nombre d’éléments ont été définis en amont dans la couche fonctionnelle :
combine de places sont disponibles dans un avion ? Quelles sont les destinations couvertes ? Ces
éléments vont permettre à la commande d’aboutir.
L’opérateur a saisi votre commande sur une application métier. Il a sollicité une partie de la couche
applicative du SI, comme l’outil de réservation de vol, interconnecté avec d’autres outils, pour par
exemple calculer le nombre de places restantes.
A bas niveau, la transaction donne lieu à des échanges d’information sir l’infrastructure de
l’entreprise. Au niveau de la couche technique, votre nom a été écrit quelque part sur un disque dur
d’un serveur.
Si vous commandez votre billet par internet, certains éléments de cette chaîne changeront mais
d’autres seront les mêmes.
Au-delà des rôles, la transformation digitale influe directement sur les couches qui composent le SI
d’une organisation. Le tableau ci-dessous présente quelques exemples de transformation.
De manière plus large et à plus long terme, l’effet le plus important de la transformation digitale est
de transformer la manière dont les entreprises organisent leurs méthodes de production.
Les différentes méthodologies telles que le Just In Time, 6 Sigma, Lean, Agile, Lean 6 Sigma, Lean
Startup sont des méthodologies reconnues dans la transformation digitale d’organisation. Nous ne les
aborderons pas dans le cadre de ce cours.
Au regard de l’analyse de Schumpeter, la transformation digitale est une nouvelle étape du cycle de
transformation propre au capitalisme : ce n’est pas un phénomène nouveau en tant que tel. Le
changement technologique passe par quatre étapes qui se suivent chronologiquement :
La maturité d’une entreprise peut se mesurer à sa capacité à maitriser ces quatre phases même si
l’invention et l’innovation sont faites par d’autres acteurs. La difficulté vient essentiellement du fait
que la compréhension des phases de diffusion et d’obsolescence ne dépendent pas que de l’entreprise
mais aussi de son environnement. Les innovations tendent à avoir deux types d’effet sur les
entreprises :
- Un effet évolutionnaire : le plus souvent, une innovation introduit un changement qui apporte
une amélioration quantitative (plus rapide, moins cher, plus puissant) ou qualitative (plus
fiable, plus solide). Généralement, les effets évolutionnaires sont assez modérés. Les
entreprises ne doivent pas entreprendre de changement majeurs pour y faire face et plusieurs
générations technologiques peuvent cohabiter
- Un effet révolutionnaire : plus rarement, le changement introduit une rupture avec ce qui se
faisait précédemment, ce qui rend parfois toute comparaison avec l’existant impossible. A
l’inverse des effets évolutionnaires, les effets révolutionnaires sont brutaux et exigent des
ajustements massifs et rapides, qui peuvent modifier très rapidement les choix
technologiques des entreprises voire les éliminer si elles ne s’ajustent pas.
Exemple :
Les smartphones et téléphones fixes sont deux objets relativement proches mais dont les usages sont
radicalement différents, au point que les premiers supplantent totalement les derniers. Même chose
pour le passage du fax à l’email.
Le Capability Maturity Model Integration (CMMI) a été mis au point par le Software Engineering
Institute et constitue une méthodologie d’analyse des entreprises qui cherche à évaluer leur maturité
à gérer des projets et à émettre des recommandations pour s’améliorer. Il est possible de transposer
la méthodologie du CMMI pour l’appliquer à l’analyse de la manière dont une entreprise mène à bien
sa transformation digitale.
Le CMMI repose en effet sur deux grands principes, qui sont génériques et qui se retrouvent dans la
plupart des méthodologies et démarches de conseil : cartographier les éléments clef d’une entreprise
puis identifier spécifiquement lesquels sont à renforcer ou faire évoluer.
1. Initial : l’entreprise réagit de manière réactive. Les projets sont menés par quelques personnes
et il n’y a que peu de processus en place. Les projets peuvent néanmoins aboutir de manière
aléatoire , mais en dépassant souvent le cadre fixé initialement et en capitalisant peu sur les
retours d’expérience.
2. Reproductible : une gestion de projet basique est mise en place (planification, définition
d’étapes clés, contrôle de l’exécution). Normalement les processus et la documentation d’un
projet permettent de le reproduire de manière identique.
3. Défini : à ce stade, l’organisation a mis en place des processus qui s’étendent à toutes les
parties prenantes. Les bonnes pratiques sont partagées et réutilisées entre les projets.
4. Maîtrisé : l’organisation est parvenue à évaluer l’évolution d’un projet à l’aide d’indicateurs
qualitatifs et quantitatifs. Les écarts sont analysés et peuvent donner lieu à des mesures de
remédiation (ajustement budgétaire, changement de périmètre,..)
5. Optimisation : stade ultime qui correspond à une démarche d’amélioration continue. Les
processus, objectifs et les moyens mis en œuvre pour les atteindre sont revus en permanence
pour rester au plus près des besoins du marché. Les évolutions sont anticipées et gérées de
bout en bout.
L’analyse nécessite de développer des grilles d’analyse et de les tester en faisant appel par exemple à
des interviews d’employés, des enquêtes terrains,.. Néanmoins, cette approche présente une limite
majeure : elle ne donne pas d’information précise sur la manière dont une entreprise doit mener sa
transformation digitale. Elle permet néanmoins de fixer des objectifs à atteindre, à défaut de préciser
comment les atteindre.
Même s’il propose une vision synthétique de l’entreprise et de ses axes d’amélioration, la démarche
du CMMI peut s’avérer nécessairement réductrice : une entreprise est une organisation complexe qui
évolue au fil du temps. Les méthodes de gestion de projet peuvent parfois ne pas être facilement
transposables.
1. Définition
Le Business to Business (B to B) concerne l'utilisation de supports électroniques pour tout ou partie
des échanges d'informations d'une entreprise avec d'autres entreprises: fournisseurs, sous-traitants,
clients, prestataires de services, organismes financiers, etc.
Services
financiers
Logistique Acquisition
et services d'équipeme
externes nts
Les
Maintenan
SAV aspects ce
du B2B
Sous-
traitance
- Intégrer les échanges avec l’environnement extérieur à l’entreprise (exemples : intégrer les
flux de biens/services avec les flux financiers via les organismes bancaires ; intégrer la gestion
des prospects, le suivi des clients et le service après-vente)
- Intégrer les échanges liés à l’environnement extérieur avec les échanges internes à
l’entreprise (exemples : intégration du front office avec le back office ; gestion des
commandes ; gestion de la planification des livraisons)
- E-procurement :
o Rationaliser les processus d’acquisition de fournitures et de services auxiliaires au
processus de production (fournitures et équipements informatiques,..) et les intégrer
aux systèmes d’informations internes
o Centraliser la gestion des catalogues
o Effectuer les achats et paiements électroniquement
o Diminuer les coûts d’acquisition, réduire les délais d’acquisition, réduire les stocks et
optimiser les achats
1.2. Classification
De nombreux ouvrages et revues consacrés à l'e-business classent les modèles B to B sur la base des
formes d'intégration décrites ci-dessus. Cette approche n'est pas significative pour les PME car la
problématique envisagée s'applique essentiellement aux grandes entreprises et aux sociétés
multinationales.
Le critère de classification proposé dans ce cours concerne la finalité des échanges d'information d'une
PME avec d'autres entreprises.
- La réduction des coûts de transactions commerciales par rapport aux moyens traditionnels
(fax, courrier, téléphone)
- La réduction des coûts internes par diminution des interventions humaines dans les
processus commerciaux et administratifs
- La réduction des délais nécessaires à l’exécution effective d’une transaction ce qui permet
d’envisager des méthodes de gestion basées sur une logistique en flux tendus
- Fidéliser les relations de partenariat avec les clients/ fournisseurs
Ce modèle d'E-Business est d'autant plus profitable qu'il est adopté par des entreprises qui:
Exemples :
Une succursale d'une chaîne de magasins active dans le secteur du bricolage accède au catalogue de
la maison-mère via un système sécurisé. Le système autorise le passage de commande on-line, la
facturation automatique et la mise à niveau des stocks des différentes parties impliquées dans
l'échange.
Une PME fabrique des équipements médicaux à destination des hôpitaux et des pharmaciens. Elle
propose à ses clients et fournisseurs d'être membre d'une communauté virtuelle d'intérêt, c'est-à-dire
d'un espace virtuel sécurisé:
- Les clients peuvent consulter interactivement le catalogue, l'état permanent des stocks et leur
projection à court terme sur base des données de production ainsi que passer des commandes en ligne
- A l'intention de fournisseurs, la PME publie sur son site des appels d'offres pour des
réapprovisionnements de matières et de pièces. Les fournisseurs sont invités à déposer leur offre sur le
site.
Un format standard permet de définir le type et la forme d’information exigés (par exemple : nombre
entier, décimal, jjmmaa ,..). Sans format standard, chaque entreprise enverrait des documents utilisant
son propre format. (exemple : un francophone ne parle probablement pas japonais, le système
informatique du destinataire ne comprendrait pas le format spécifique de l’expéditeur).
Plusieurs normes en matière d’EDI sont actuellement en vigueur, notamment ANSI, EDIFACT,
TRADACOMS et XML. En plus, pour chaque norme, il existe beaucoup de versions différentes, par
exemple ANSI 5010 ou EDIFACT version D12, Release A.
Lorsque deux entreprises décident d’échanger leurs documents EDI, elles doivent préalablement
convenir de la norme et de la version de l’EDI utilisée. Le plus souvent, elles utilisent un traducteur EDI
(soit à l’aide d’un logiciel interne, soit avec l’aide un fournisseur de services d’applications) pour
traduire le format d’EDI afin que les données puissent être utilisées par leurs applications internes et
que le traitement de ces documents puisse être lancé automatiquement.
Ce modèle e-business s'adresse en priorité à des groupements d'entreprises, voire à des filières
sectorielles, au sein desquels on trouve des firmes qui:
Exemples:
Une entreprise qui dispose d'une importante flotte de voitures de société confie à son fournisseur
habituel la gestion de cette flotte via un système sécurisé, en ce compris l'attribution des véhicules aux
membres du personnel selon les fonctions qu'ils occupent. Ce qui implique qu'elle accède au fichier du
personnel.
Un négociant en vins gère à distance les stocks des magasins de vente. En outre, en fonction de leur
évolution et du profil des ventes, il définit les campagnes de promotion et de marketing propres aux
différents magasins.
Un éditeur d'un périodique, au terme des activités de prépresse, transfert le fichier sur l'ordinateur de
l'imprimerie qui pilote directement le flashage des plaques d'impression.
Dans l'industrie mécanique, la firme qui a assuré le design d'une pièce assure à distance le pilotage des
machines-outils de l'entreprise qui les fabrique.
L'élément fondamental dans la mise en œuvre d'une telle solution e-business est sans conteste la
solidité du partenariat liant les entreprises participantes. De par sa nature même, le modèle
d'intégration de processus exige en effet que chaque entreprise joue un rôle bien défini au sein du
processus global et garantisse les autres participants du caractère durable de sa participation.
En outre, les firmes participant à un tel projet e-business se doteront souvent de standards de qualité
communs.
- l'intensification de la concurrence
- l'appropriation continue des nouvelles technologies
Le partage des ressources via l'e-business est aux PME ce que l'entreprise virtuelle est aux grands
groupes industriels. Il convient donc lui accorder une attention particulière.
Exemple :
Trois transporteurs décident de se communiquer les demandes auxquelles ils ne peuvent répondre
seuls, en vue de mieux rencontrer la demande et d'accroître ainsi leur capacité de production totale.
Ces informations sont enregistrées dans une base de données commune, accessible à distance. Le
système de gestion des flottes de chacun est intégré au système commun et est automatiquement
mis à jour lorsqu'un transporteur prend en charge une demande.
Exemple :
Une entreprise et un de ses fournisseurs mettent en commun leurs compétences Internet et réseau
local et décident d'engager en commun un informaticien chargé de s'occuper de leur réseau local et
de leur développement web.
- Conquérir de nouveaux marchés sur lesquels les partenaires n'étaient pas encore présents
(par exemple à l'étranger)
- Lancer de nouveaux produits
Exemple :
Deux firmes wallonnes, l'une productrice de foie gras et l'autre de chutneys, décident d'aborder
ensemble un marché du sud-est asiatique en mettant en commun leurs informations relatives aux
habitudes de consommation de leurs clients potentiels sur ce marché.
Exemple :
Des entreprises concurrentes, actives dans le secteur de la chimie, décident de fonder un groupement
d'achat dans le but de réduire les coûts d'acquisition de leurs matières premières.
- Mettre en commun et échanger des informations techniques sur des produits, des procédés
de production, des outils techniques,…
- Mutualiser les coûts d'acquisition, de traitement et d'exploitation de ces informations.
Exemple :
des entreprises du secteur métallurgique décident de mettre en place des bases de données communes,
contenant des éléments d'information sur les procédés de production utilisés. Les spécialistes
production de chaque entreprise peuvent ainsi consulter ou fournir de l'information à distance.
L'information sectorielle sera propre au secteur d'activité des firmes concernées, alors que
l'information économique est de nature plus générale (état de certains marchés à l'exportation, de la
bourse, suivi macroéconomique, etc.). Une veille concurrentielle commune a peu de chance de se
produire entre concurrents. Cette stratégie ouvre plutôt la voie à des politiques d'intermédiation pour
des entreprises tierces (information broker), qu'à de véritables politiques Business to Business.
Exemple :
Plusieurs pépiniéristes, qui sont obligés d'anticiper la demande au moins six mois à l'avance, décident
de se doter d'un système électronique sécurisé pour échanger leurs stocks selon un principe de bourse,
via une base de données commune, accessible à distance et mise à jour par chacun des partenaires. Les
informations reprises concernent l'état des stocks, le type de plantes disponibles et les prix proposés,
dégressifs selon les quantités commandées. Le système autorise la prise de commande en ligne.
1. Définition
Définition et finalités de l'intermédiation, c'est-à-dire les activités électroniques dont la mise en œuvre
est confiées par l'entreprise à une entité tierce
Dans le cadre des échanges électroniques d'informations relatifs à une application e-business,
l'intermédiation concerne les activités que les acteurs émetteurs ou récepteurs de ces informations ne
peuvent pas ou ne veulent pas assumer et dont ils confient la réalisation à une entité tierce.
L'intermédiation correspond à ces activités ou métiers nouveaux engendrés par l'e-business et plus
globalement par les usages des TIC.
Exemples :
Une PME exerce une activité de sous-traitance. Elle est contrainte par son commanditaire d'adopter
les formats et procédures d'échange XML pour le traitement des bons de commande et des factures.
Elle ne possède pas les ressources humaines et financières pour installer et gérer un serveur EDI. Elle
décide de faire appel à un intermédiaire qui gère une plateforme d'intermédiation fournissant le service
de:
-transformer des bons de commande au format XML sous une forme appropriée pour les sous-
traitants (fax, e-mail, formulaire attaché à un e-mail, etc.)
-transformer les factures de sous-traitants expédiées sous une forme appropriée aux formats
XML demandés par les commanditaires.
Une PME fournisseur de services dispose d'un site de commerce électronique (B to C). Elle décide
d'intensifier le marketing relatif à ce site : promotion, annonces spécialisées, ventes aux enchères
occasionnelles, etc. Pour des raisons de visibilité, elle n'a aucun intérêt à effectuer ce marketing sur son
propre site. Par ailleurs, elle ne veut pas gérer directement cette activité de marketing électronique,
celle-ci étant étrangère à son core business (métier de base).
Elle s'adresse dès lors à un opérateur de services Internet qui gère une galerie marchande virtuelle
offrant des services de promotion en temps réel, de gestion d'espaces d'annonces spécialisées, de
bandeaux publicitaires (banner), de gestion d'enchères, etc.
De même, il permet à ces derniers de présenter leurs activités et de répondre aux offres. Cette mise en
regard de l'offre et de la demande ne relève ni des entreprises de construction, ni des artisans et sous-
traitants. C'est une activité nouvelle par rapport aux échanges traditionnels dans ce secteur d'activités.
Les activités d'intermédiation permettent aux PME d'externaliser (sous-traiter) certaines fonctions de
l'e-business et d'en mutualiser les coûts.
3. Classification
La classification des modèles d'intermédiation peut se faire suivant le type d'innovation et la portée
du service.
Il existe de nombreuses classifications des modèles d'intermédiation. Nous proposons, à des fins
pratiques, une classification simplifiée reposant sur deux critères:
La combinaison de ces deux critères permet de dégager les cas représentés par le tableau ci-dessous:
Les parties suivantes présentent les modèles d’intermédiation en fonction du type d’innovation.
La forme la plus limitée d'intermédiation consiste à fournir des services partiels à valeur ajoutée qui
contribuent à l'établissement d'une transaction électronique. Ces services partiels sont de natures
diverses: technique, commerciale, financière, etc.
Leur étendue n'est limitée que par la capacité d'imagination et de créativité. A titre illustratif, citons:
2) les services associés à des éléments de la chaine de valeur ajoutée tels que:
o la recherche d'information
o la gestion électronique d'un catalogue
o la gestion de la facturation
o la gestion des paiements électroniques
o un call center à valeur ajoutée dans le domaine du marketing, du service après-vente
o la logistique de livraison des commandes
o la gestion des stocks de détail et de réapprovisionnement
o etc.
Très souvent une plate-forme d'intermédiation technique fournira également des services partiels à
valeur ajoutée.
Exemple :
Appliquée à la gestion des permis de bâtir, cette plate-forme gère les échanges de messages et de
documents (demande de permis, plans, photos, avis des autorités, documents d'enquête, etc.):
-entre les services des administrations concernées (services techniques, services administratifs,
autorités, etc.).
Elle permet à chaque personne autorisée, dans les limites de ses droits, de consulter le dossier et d'en
suivre l'évolution.
- il permettait aux agences de voyage un accès rapide et facile aux offres spéciales, last minute
et autres informations à haute valeur ajoutée
- il offrait aux tours opérateurs une diffusion ciblée et efficace d'informations de haute qualité
auprès de milliers d'agences de voyages dans le monde
- il ne nécessitait pas une connexion en ligne permanente
Pour qu'un tel système soit viable, il doit remplir des conditions:
- les fournisseurs ne doivent pas être confrontés à une multiplicité de types de formulaires
- les fournisseurs et entités administratives doivent conserver la faculté de personnaliser leurs
formulaires
Pour rencontrer ces exigences, il sera nécessaire de créer un serveur d'intermédiation technique, basé
par exemple sur la technologie XML, qui:
Une place de marché virtuelle permet la mise en présence sur le Web, par une tierce partie, d'offres
et de demandes en vue d'aboutir à l'établissement d'une transaction. La place de marché peut
également offrir des services partiels à valeur ajoutée: paiement, garantie, transport, etc.
Exemple : Support de négociations parallèles en ligne entre un vendeur et des acheteurs indépendants
- place de marché avec enchères en ligne sous différentes formes: enchères anglaises,
hollandaises, aveugles, inversées,...
Exemple : Une place de marché virtuelle Business to Business (B2B) diffère profondément d'une place
Business to Consumer (B2C). Il importe notamment que l'offre de produits et les services qui
l'accompagnent engendrent une économie et une performance élevée maximale pour l'acheteur tant
au niveau de l'acquisition du produit que de son utilisation. Des logiciels de places de marché B2B
commencent à apparaître, réalisés par les firmes IBM, Microsoft, Ariba, Commerce One ou Oracle.
Ces services sont caractérisés par une très grande diversité dont voici quelques exemples types:
Exemple :
- mise à disposition des consommateurs d'informations comparatives sur des sites de commerce
électronique dans un segment de marché donné.
Le projet européen B2B-ECOM qui vise à assurer une agrégation virtuelle de catalogues électroniques
de produits et services dans la chaine d'approvisionnement d'équipements électriques:
- portail e-business. Un portail est un point d'entrée majeur pour l'accès direct ou indirect à
des sites web, avec différents services (répertoire de sites web, support à la recherche de
sites, informations thématiques, news, focus, agenda d'événements, forum de discussion,
etc.). Dans le domaine de l'e-business, les portails ont tendance à être spécialisés par secteur
d'activité, par métier.
Exemple :
- gestion d'un catalogue des offres de ventes et des appels d'offre de bois
- annuaire
- actualité