Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 ère année
Télécommunications
Réseaux de télécommunication
Internet
2 ieme année
1
Etablissement d’un référentiel du management de la sécurité et du contrôle des SI
3ieme année
2
CHAP 1 : ECONOMIE NUMÉRIQUE : DÉFINITION,
IMPACTS, EVOLUTION , ACTEURS
Plusieurs définitions existent dans la littérature. Dans le present cours nous adoptons celle
de « Australian Bureau of Statistics » :
L’Economie Numérique (EN) est le réseau mondial des activités économiques et sociales
qui sont activées par les plates-formes telles que les réseaux Internet, des réseaux mobiles et
de capteurs y compris le commerce électronique.
Elles sont activées également par les efforts pour atteindre l’efficacité et la productivité
dans les processus de production, de stock et de gestion des connaissances.
Le caractère transversal de l’économie numérique impacte tous les secteurs d’activité. Elle
est à l’origine des nouveaux secteurs innovants et a rendu l’existence des autres secteurs
dépendants de celle-ci.
Elle regroupe le secteur des TICs, les secteurs utilisateurs et les secteurs à fort contenu
numérique, ces derniers ne pourraient exister sans ces technologies.
3
Figure 1 : Composition de l’Economie Numérique
4
corporels : équipement et matériels numériques ; ou corporels : logiciels utilisés dans le
processus de production.
Il y a donc un effet volume sur la croissance car une augmentation du capital productif
entraine un accroissement de la formation brute de capital fixe abrégé (FBCF) et par
conséquent le PIB (Produit Intérieur Brut).
Notamment grâce à l’automatisation des taches qui conduisent à un gain de temps, à une
amélioration du processus, à une augmentation des échanges et à une optimisation de
l’organisation. L’ EN améliore la productivité du travail, un déterminant majeur de la
croissance économique.
Cette notion de PGF est difficilement quantifiable, car elle ne peut pas être mesurée par
l’accroissement de l’usage des facteurs de production comme le capital et le travail. La PGF
reflète l’impact du progrès technique sur la croissance. L’amélioration de la PGF est en
partie attribuée aux secteurs producteurs de matériels numériques mais aussi aux secteurs
utilisateurs d’innovations numériques.
En effet, les forts gains de productivité des secteurs de producteurs ont conduit à une baisse
de prix de production et de ventes des biens et services numériques, ce qui a un effet sur la
dynamique des prix et donc sur l’inflation.
La productivité globale des facteurs dépend également de la large diffusion des innovations
numériques dans l’ensemble de l’économie. En effet, l’innovation numérique a des
externalités de « réseau » plus les innovations numériques sont largement diffusées et
adoptées, plus les bénéfices seront important (effet d’apprentissage, économie d’échelle).
Nb : économie d’échelle est la baisse du cout unitaire d’un produit en accroissant la quantité
de sa production.
5
En France par exemple l’économie numérique est un secteur stratégique dont le poids est
substantiel et représente un facteur de croissance.
En 2013 la valeur ajoutée du numérique ramenée au PIB (Produit Intérieur Brut) français
s’est élevée à 5.5 soit 113 Milliards d’Euros.
Conclusion
En plus, des impacts observés et empiriques de l’économie numérique sur la croissance des
pays, elle a également un effet disruptif/qui remodèle/transforme/redispose tous les secteurs
d’activité de l’économie en général :
6
Les entreprises des secteurs producteurs des technologies de l’information et de la
communication (TIC) au sens de l’OCDE ou l’INSEE, dont les activités d’exercent
dans les domaines de l’informatique, des télécommunications et de l’électronique.
Les entreprises dont l’existence est liée à l’émergence des TICs (services en ligne,
jeux video, e-commerce, media et contenus en ligne, …),
Les entreprises qui utilisent les TICs dans leurs activités et gagnent en productivité
grace à elles (banques, assurances, automobile, aéronautique, distribution,
administration et tourisme),
Les particuliers et les ménages qui utilisent les TICs dans leurs activités quotidiennes,
pour les loisirs, la culture, la santé, l’éducation, la banque, les réseaux sociaux.
7
CHAP II – L’ENTREPRISE ET LE COMMERCE
ELECTRONIQUE
L’objectif de ce chapitre est de donner à l’étudiant les notions sur :
Impact d’Internet sur les modèles économiques et organisationnels ;
Définition du commerce électronique et décrire comment il peut transformer les
différentes formes de commerce ( B2B, B2C, etc…) ;
Identifier les principaux systèmes de paiements associés au commerce électronique ;
Evaluer la manière dont les Systèmes Informatiques et particulièrement Internet
favorise la gestion et la coordination des processus intra et inter organisationnels ;
Evaluer les défis que pose le commerce électronique à l’entreprise.
8
9ième la Russie ;
10ième le Brésil.
Exercice
Faire une extrapolation pour déterminer les ventes en 2018, 2019, 2020 et 2021. Utiliser la
moyenne des progressions.
Déterminer aussi le pourcentage des ventes en ligne pour 2018, 2019, 2020 et 2021. Utiliser
les données dans le cours.
Correction
Année 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Chiffre d’affaires 1336 1548 1915 2304 2767 3315 3976 4769
B2C
En Milliards de
Dollars
(An-An-1)/An-1 15.86 23.7 20.31 19.95 19.95 19.95 19.95
Taux moyen 19.95 19.95 19.95 19.95 19.95 19.95 19.95
Pourcentage de 7.4 8.6 10,2 11.6 13 14,4 15.8
vente en ligne
An-An-1 1,2 1.6 1.4 1.4 1.4 1.4
Moyenne 1.4 1.4
Les valeurs grisées sont calculées et nous permettent d’obtenir les différentes extrapolations.
La révolution du e-commerce est encore en marche. Les particuliers et les entreprises ont de
plus en plus recours à Internet pour faire le commerce. Les produits et services disponibles en
ligne sont toujours plus nombreux et de plus en plus de foyers accèdent au haut débit.
L’utilisation du téléphone mobile augmente l’activité du e-commerce.
9
plus de confort ainsi qu’une réduction des
couts
Couverture mondiale Le commerce peut dépasser les frontières
Cette technologie traverse toutes les culturelles et territoriales de manière
frontières du globe. homogène et sans bouleversements. Le
market space compte potentiellement des
milliards de clients et des millions
d’entreprises à travers le monde.
Normes universelles Un seul ensemble de normes techniques
Les normes d’Internet regroupent un adoptées dans le monde entier permet à des
ensemble de normes technologiques systèmes informatiques différents de
acceptées par tous. communiquer facilement les uns avec les
autres.
Richesse Le message marketing est intégré dans de la
Il est possible d’utiliser la vidée, l’audio et vidéo, de l’audio et du texte pour
du texte harmoniser l’expérience client.
Interactivité Les clients prennent part à un dialogue qui
Cette technologie fonctionne à l’aide d’une permet d’ajuster le produit de manière
interaction avec le client. dynamique à chacun.
Le client est invité au processus de mise à
disposition du produit sur le marché.
Densité d’information Les couts de traitement de l’information, de
Cette technologie réduit les couts stockage et de communication baissent de
d’information et améliore la qualité. manière radicale, tandis que la fiabilité,
l’exactitude et la régularité des informations
s’améliorent. L’information est abondante,
bon marché et plus pertinente.
Personnalisation La personnalisation des messages marketing
Cette technologie personnaliser les et des produits et des services s’effectue en
messages envoyés à des personnes ou à des fonction des caractéristiques personnelles
groupes. des clients.
Technologie sociale De nouveaux modèles sociaux et
Cette technologie génère du contenu commerciaux fondés sur Internet
utilisateur et réseau social. contribuent à la création et à la distribution
de contenu utilisateurs et encouragent les
réseaux sociaux.
10
Ils ont ainsi contribué à réduire les couts liés à l’asymétrie d’information qui existe lorsqu’une
partie possède davantage d’informations essentielles à la transaction.
Cette information aide à déterminer leur pouvoir de négociation relatif. Les clients peuvent
profiter des couts de recherche plus bas en raison d’une réduction des ressources consacrées à
la recherche du produit, ainsi qu’à celle des fournisseurs, de prix, de délai de livraison pour un
produit spécifique n(importe où dans le monde. Les distributeurs peuvent utiliser ces mêmes
technologies pour obtenir des renseignements plus précis et détaillés sur les consommateurs et
ainsi mieux cibler leurs efforts de vente et de marketing.
I 4 – Modèles éco organisationnels sur internet
Ces modèles permettent de proposer aux clients de nouveaux produits et services, d’offrir des
informations ou des services supplémentaires ou de les vendre à des prix plus bas que ceux
proposés par des moyens traditionnels.
11
accéder. Génère aussi des revenus de la
vente des espaces publicitaires.
Fournisseur de Fournit des services en ligne aux Netkom.com,
services en ligne personnes et aux entreprises. Tire des employease.com,
revenus d’abonnements, de frais de salesforce.com
transaction, de publicité ou en
recueillant de l’information
commerciale de ses utilisateurs.
Réseaux sociaux Offrent un espace de rencontre en ligne linkedIn.com,
ou les personnes partageant des centres myspace.com,
d’intérêts peuvent communiquer et viadeo.com,
trouver des informations. Tirent leurs facebook.com,
revenus de la publicité. twitter.com,
instagram.com,
whatsApp
Portail Fournit un point d’entrée sur Internet, Google.com, bing.com,
ainsi qu’un contenu spécialisé et biadu.com, yahoo.com
d’autres services.
Communauté Offre des applications Web 2.0 telles Mayetic.com,
virtuelle que le partage des photos, de vidéos, et youtube.com, flickr.com
de contenus générés par les utilisateurs
(dans les blogs et les réseaux sociaux)
ainsi que des services. Propose d’autres
services du type stockage et sauvegarde
des données en ligne. Utilise un modèle
de revenu fondé sur la publicité ou des
abonnements.
NB : un blog est un site web utilisé
pour la publication périodique et
régulière d’articles personnels.
12
(Govnment to Personnal), A2B (Administration to Business) peuvent se classer dans chacun
de ces trois groupes.
Exercice :
Pour chaque e-commerce : A2A (Administration to Administration), G2G (Govnment to
Govnment), P2P (Personnal to Personnal), G2P (Govnment to Personnal), A2B
(Administration to Business) classer les dans chacun de ces trois groupes (B2B, B2C, C2C).
Donner des exemples ici au Cameroun des cas de (B2B, B2C, C2C, A2A, G2G, P2P, G2P,
A2B.
Correction Exercice :
B2B : A2A, G2G, A2B, A2G ;
B2C : G2P, A2P;
C2C : P2P
P2P: Artiste – particulier (Achat et téléchargement des clips et musique en ligne par un
particulier.) ;
G2G : Minfi – Ministère (Paiement des salaires des fonctionnaires du ministère par le
Minfi) ;
A2A : Cnps – Mairie (Paiement des droits sociaux du personnel de la mairie par la Cnps) ;
A2B : Minfi – Brasserie (télépaiement des impôts des brasseries au Minfi) :
B2P : Ecole – élève (e-paiement des frais de scolarité des élèves pour leur école)
Etc…
13
aux informations utiles à l’aide d’un minimum de touches. Ces portails mobiles proposent du
contenu et des services optimisés pour les appareils mobiles.
Les entreprises qui proposent ces services doivent souvent prévoir plusieurs formats
d’affichage (ordinateur, tablettes, téléphones mobiles).
14
Les systèmes de micro paiement ont été mis au point pour les achats de moins de 10€ tels que
les téléchargements d’articles individuels ou de clips, dont le montant n’est pas assez élevé
pour utiliser une carte de crédit conventionnelle. Les systèmes de paiement à solde cumulé ou
à valeur enregistrée sont très utiles dans ces situations. Hipay par exemple.
Les cartes à puce sont un autre exemple de système de paiement à valeur enregistrée.
Il s’agit d’une carte plastique au format d’une carte de crédit, sur laquelle est stockée de
l’information numérique.
Les systèmes numériques de présentation des factures et de paiement sont utilisés pour payer
les factures mensuelles habituelles.
IV 2 – Systèmes de paiement électronique pour le m-commerce
Les téléphones mobiles fonctionnent comme des portes monnaie électroniques. Ils
contiennent divers mécanismes de paiement. Les clients peuvent payer en passant tout
simplement le téléphone devant une machine chez les vendeurs qui acceptent ce genre de
paiement en lieu et place des paiements habituels en espèce et en carte de crédit.
Particulièrement au Cameroun, les opérateurs de téléphonie mobile offrent aux populations la
possibilité de payer les valeurs ou se faire payer à l’aide d’un numéro de téléphone. Exemple
Orange Money, Mobile money, EU mobile Money, Campost Money.
Exercice :
Citer les acteurs du e-commerce.
Les clients
Les marchands
Les tiers de confiance(pki(produit key infrastructure))
Énumérer dans l’ordre les interactions entre eux.
Réponse exercice :
Citer les acteurs du e-commerce.
Énumérer dans l’ordre les interactions entre eux.
15
0 : Reconnaissance par le tiers de confiance des différents acteurs ;
1 : Commande du produit ou service par le client ;
2 : Validation de la commande par le marchand ;
3 : Ordre de virement ;
4 : Virement Banque Client à la Banque Marchand ;
5 : Confirmation du paiement ;
6 : Validation d’achat.
Exercice
Citer les avantages de l’économie numérique et particulièrement du e-commerce sur le plan
social, économique et culturel.
Correction exercice
Citer les avantages de l’économie numérique et particulièrement du e-commerce sur le plan
social, économique et culturel.
Culturel Social Economique
Brassage de cultures Sécurité Sécurité de fonds
Eviter de marginaliser les Eviter le vol et le braquage Rapidité et gain de temps et
autres cultures d’argent
Moins de déplacements
16
Moins d’embouteillages
dans les grandes surfaces
17
CHAP III – ASPECTS JURIDIQUES DE L’ECONOMIE
NUMERIQUE / REGLEMENTATION DE L’ ECONOMIE
NUMERIQUE
18
représentation ou reproduction, par quelques procédés que ce soit, constituerait donc une
contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal.
En résumé, l’internaute peut donc faire une copie des documents sur son disque dur, les
imprimer, les écouter tant que cela reste du domaine privé.
En aucun cas, il ne peut diffuser ces informations (sur Internet ou via un autre support) sans
demander les droits de représentation et de reproduction à l’auteur que ce soit pour un usage
commercial ou gratuit. Il n’a pas de droit d’extraire une partie du document et bien sur d’en
modifier le contenu.
Quelques exceptions sont autorisées à condition de citer le nom de l’auteur, et le document à
partir duquel a été extraite l’information :
Les analyses et courtes citations ;
Les revues de presse ;
La diffusion de l’actualité par voie de presse ou de télédiffusion : discours politiques,
judiciaires, cérémonies officielles ;
Les parodies (humour) et caricatures ;
Les œuvres du domaine public : une directive européenne de 1663 porte à 70 ans la
durée après la mort du créateur où la création de l’œuvre (dans le cas d’une personne
morale) après laquelle l’œuvre tombe dans le domaine du public.
I 3 – Les logiciels
Les logiciels sont soumis aux droits d’auteur, la copie privée n’est pas autorisée, seule une
copie de sauvegarde est permise. Il est donc strictement interdit par la loi de copier des
logiciels de votre entreprise sur votre ordinateur personnel.
Plusieurs logiciels peuvent être téléchargés sur Internet mais cela ne signifie pas toujours
qu’ils peuvent être exploités gratuitement.
Les logiciels du domaine public : disponibles sans réserve, les programmes sources aussi qui
peuvent être modifiés.
Logiciels freewares ou libre de droit qui sont mis gratuitement à la disposition des utilisateurs
par les auteurs. Ils peuvent être exploités, copiés, diffusés gratuitement. Mais ne peuvent être
modifiés sans l’accord de l’auteur.
Logiciels sharewares ou contributifs. Ils peuvent être récupérés par téléchargement ou copiés
gratuitement puis exploités gratuitement durant une certaine période appelée période d’essai ;
au-delà, l’utilisateur est censé envoyer à l’auteur une somme dont le montant peut être défini
par l’auteur en échange d’une licence d’utilisation officielle.
I 4 – La transmission des données transmises
Le droit à l’information préalable : toute personne a le droit de savoir si elle est fichée et dans
quel fichier elle est recensée : cette information doit être transmise au moment de la collecte
des données.
Le droit d’accès direct : donne à toute personne la possibilité de prendre connaissance des
données la concernant dans un fichier automatisé ou manuel. Si elle le désire, d’en obtenir
19
communication. Chacun peut contrôler l’exactitude des données stockées sur son compte, au
besoin de les faire rectifier ou effacer.
Le droit d’accès indirect : certaines données nominatives ne sont pas directement accessibles
par des personnes concernées mais sont néanmoins soumises à un contrôle indirect.
En effet, l’accès aux informations utilisées dans les traitements intéressants de la sécurité de
l’état, de la défense et de la sécurité publique est soumis à ce droit.
Le droit de rectification : toute personne peut modifier, rectifier, compléter, clarifier mettre à
jour ou effacer les erreurs qu’elle a pu déceler à l’occasion de la communication des
informations la concernant. Le non-respect du droit de rectification est sanctionné
pénalement.
Le droit d’opposition : toute personne peut décider elle-même de l’utilisation de données la
concernant et a donc la possibilité de s’opposer à figurer dans certains fichiers ou de refuser la
communication des informations qui la concerne à des tiers.
Le droit à l’oubli : la loi reconnait à l’individu un droit à l’oubli en limitant dans le temps la
conservation des données nominatives stockées dans la mémoire des ordinateurs afin d’éviter
d’attacher aux personnes des étiquettes définitives.
I 5 – Nétiquette
La nétiquette est la charte de bonne conduite des acteurs d’Internet, qu’ils soient utilisateurs
professionnels ou particuliers.
Les conditions générales d’utilisation des fournisseurs d’accès, des hébergeurs et des portails
font très souvent référence à la nétiquette. Le non-respect de ce code par l’utilisateur peut
entrainer la suspension et l’annulation de son compte.
20
Les cadres supérieurs sont passibles de peine de prison pouvant aller jusqu’à 20 ans en cas de
falsification des états financiers.
21