Vous êtes sur la page 1sur 52

LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-DEVELOPPEMENT

• LES INDICATEURS STATISTIQUES DU SOUS-


DÉVELOPPEMENT
– La production:
• mesurée dans un pays par les agrégats de la
comptabilité nationale comme le PIB (Produit Intérieur
Brut) ou le Revenu National (RN)
• Donne une idée du poids économique
• Niveau de vie = revenu par tête, produit par habitant
• Pauvreté et prédominance de la population rurale
• Dépenses= besoins prioritaires= produits agricoles
• Étroitesse des marchés
• Faible développement des échanges monétaires
• Degré peu élevé de spécialisation, obstacle à la
croissance économique
– Nouveaux Pays Industriels (NPI) = pays émergents
• Économie diversifiée et spécialisée
• Prédominance des échanges monétaires
• Structures économiques et sociales semblables à celles
des pays développés
• Problèmes d’évaluation
– Statistiques peu fiables dans les pays pauvres: PIB,
population
– Manipulation politique des données
– Mauvaise prise en compte de certains biens ou services:
autoconsommation et auto-investissement, pratiques
d’entraide, activités non marchandes;
– Inclusion à tort d’autres biens: dépenses militaires,
nuisances diverses liées à l’activité industrielle et à
l’urbanisation, appareils de répression policière, transferts
liés à la corruption.
– Mauvaise répartition du revenu par tête
• Comparaison dans le temps et dans l’espace
– Dans le temps
• Variations des prix à deux époques différentes:
– La croissance réelle ou à prix constants est la croissance nominale (à prix
courants) corrigée de l’évolution des prix (déflateur du PIB).
– La croissance « vraie » (Patrick GUILLAUMONT) est la croissance réelle
corrigée des imperfections de calcul dues aux méthodes de la Comptabilité
Nationale qui aboutissent à compter en plus tous les maux générés par la
croissance.
– Ainsi un pays qui détruit ses forêts pour exporter du bois voit son PIB
augmenter…. On tentera ainsi de déduire tout ce qui ne correspond pas à
une amélioration, de pourchasser toute croissance qui dégrade les
conditions de vie et le milieu naturel, la croissance uneconomic, selon
l’expression de Herman DALY.
– Croissance extensive (Lloyd REYNOLDS: revenu par tête stable, production et
population évoluent dans les mêmes proportions) et croissance intensive
( croissance de la production supérieure à la croissance de la population)
• Comparaison dans le temps et dans l’espace
– Dans le temps
• Variations des prix à deux époques différentes:
– Les différentes sources de la croissance (Joel MOKYR)
» La croissance smithienne (Adam SMITH), due à une division du travail
accrue;
» La croissance schumpétérienne (Joseph Aloys SCHUMPETER),
provoquée par le progrès technique et les inventions
» La croissance solovienne (Robert SOLOW), causée par l’accumulation
du capital technique (coût pour la société: épargne, privation
nécessaire à l’investissement)
» La croissance boserupienne (Ester BOSERUP), entrainée par la pression
démographique, et les réactions du corps social pour y faire face.
– Le développement implique en plus de la croissance, une meilleure
satisfaction des besoins fondamentaux (alimentation, santé, éducation), une
réduction des inégalités, du chômage et de la pauvreté.
• Différence des structures de prix, des types de consommation, et
des dépenses
• Comparaison dans le temps et dans l’espace
– Dans l’espace
• Conversion en dollars au taux de change courant
– Changes flottants depuis 1973, des variations qui ne
correspondent pas aux situations réelles des pays
– 1980: 250 FCFA
– 1985: 550 FCFA
– 1992: 275 FCFA
– 1994:550 FCFA
– 2006: 520 FCFA
– 2018 (18 janvier): 538 FCFA
• Pour remédier à ces inconvénients, on peut utiliser des
taux de change ajustés sur une moyenne de trois
années et aussi des taux de change correspondant à la
parité des pouvoirs d’achat.
• Comparaison dans le temps et dans l’espace
– Dans l’espace
• Conversion en dollars au taux de change courant
Des paniers de la ménagère identiques sont évalués dans
plusieurs pays en monnaie locale, avec des produits
courants, il suffit alors d’égaliser les divers montants pour
obtenir des taux de change ppa (ou purchasing power
parity, ppp)
Supposons ainsi que pour un même panier de biens, il
faille dépenser 10$ aux Etats-Unis, 12Euros en France,
4000 FCFA au Cameroun et 10 000 FMG à Madagascar, et
que les taux officiels soient les suivants: $1=1 Euro=650
FCFA=1300 FMG. Les taux en parité de pouvoir d’achat
seront $1=1,20Euro= 400 FCFA= 1000FMG.
Autres indicateurs statistiques du
développement
• LES INDICATEURS ECONOMIQUES
– La répartition des activités entre les trois secteurs
distingués en 1935 par le néo-zélandais Allan
FISCHER et repris par Colin CLARK et Jean
FOURASTIE, significative du niveau de
développement: transferts successifs de la
population active de l’agriculture vers l’industrie,
puis vers les services à la suite des gains de
productivité atteignant tour à tour ces trois
secteurs.
Autres indicateurs statistiques du
développement
• LES INDICATEURS ECONOMIQUES
– Le niveau des consommations alimentaires:
nombre de calories par jour et par habitant
• Sous-nutrition: moins de 2400 calories par jour =
besoins normaux d’un individu pour une journée
• Malnutrition et sous-alimentation = carences
alimentaires alors même que le nombre de calories est
suffisant
Autres indicateurs statistiques du
développement (suite)
• LES INDICATEURS SOCIAUX
– SANTE
• Espérance de vie
• Mortalité infantile
• Nombre d’habitants par médecin
• Taille moyenne des individus
– INSTRUCTION
• Taux de scolarisation
• Taux d’alphabétisation
Autres indicateurs statistiques du
développement (suite et fin)
• LES INDICATEURS SOCIAUX
– CONDITIONS DE LOGEMENT
• % de ménages ayant accès à l’eau courante, ayant des
installations sanitaires
• % de logements précaires, etc.
– URBANISATION
• % de la population urbanisée
– DEMOGRAPHIE
Existe-t-il un indicateur synthétique,
global ou composite?
• Les limites du PIB et la multiplicité des autres indicateurs
• Indice global établi à partir d’une moyenne d’indicateurs
sélectionnés, qui donnerait une mesure correcte du
développement
• Indicateur du Développement Humain (IDH) du PNUD, élaboré
par une équipe dirigé par le prix Nobel Amartya SEN et
l’économiste pakistanais Mahbub Ul Haq au début des années
1990.
• IDH combine espérance de vie, niveau d’éducation et PIB par
habitant en termes de parité de pouvoir d’achat
• L’IDH est compris entre 0 et 1, allant vers des valeurs plus
favorables en croissant.
Classement des statistiques - IDH – Indice de développement humain
Les 5 enregistrements les plus élevés de pays souverains (1 par pays) depuis 1980 :

1 - Australie - IDH – Indice de développement humain était de : 0.94 en 2014


2 - Norvège - IDH – Indice de développement humain était de : 0.94 en 2010
3 - Suisse - IDH – Indice de développement humain était de : 0.93 en 2014
4 - Danemark - IDH – Indice de développement humain était de : 0.92 en 2014
5 - Allemagne - IDH – Indice de développement humain était de : 0.92 en 2014

Les 5 enregistrements les plus faibles de pays souverains (1 par pays) depuis 1980 :

1 - Niger - IDH – Indice de développement humain était de : 0.19 en 1980


2 - Mozambique - IDH – Indice de développement humain était de : 0.20 en 1985
3 - Mali - IDH – Indice de développement humain était de : 0.20 en 1980
4 - Afghanistan - IDH – Indice de développement humain était de : 0.23 en 1980
5 - Burundi - IDH – Indice de développement humain était de : 0.23 en 1980

CAMEROUN: 0.51 rang 150


TRAITS DOMINANTS DU SOUS-
DEVELOPPEMENT
• La pauvreté et l’insatisfaction des besoins
fondamentaux
• Dualisme, inarticulation, distorsions
– Dualisme: coexistence d’une société
traditionnelle, surtout rurale, et d’une société
moderne (industries, banques, plantations, etc.)
TRAITS DOMINANTS DU SOUS-
DEVELOPPEMENT
– Dualisme: coexistence d’une société traditionnelle,
surtout rurale, et d’une société moderne (industries,
banques, plantations, etc.)
• Technologie de l’outil contre technologie de la machine
• Artisanat contre industrie
• Économie de subsistance peu monétarisée, troc et
autoconsommation, contre économie d’échanges monétaires
• Systèmes de valeur différents: recherche du profit, volonté
d’expansion et d’accumulation dans le secteur moderne, alors
que le secteur traditionnel se caractérise par une absence de
motivation pour la production, l’acceptation du statu quo, des
comportements fatalistes et résignés.
• La transition démographique
• La transition démographique est, pour une
population donnée, le passage d'une situation de
mortalité et de natalité élevées à une situation de
mortalité et de natalité basses.
• Ce passage s'étale sur plusieurs décennies et
comprend deux phases. Tout d'abord, la baisse
rapide de la mortalité, notamment infantile,
entraîne une explosion de la croissance
démographique et du nombre de bouches à
nourrir par travailleur, ce que l'on appelle le ratio
de dépendance.
• La transition démographique
• Ensuite, l'ajustement progressif de la fécondité à
ces nouvelles conditions entraîne une baisse du
ratio de dépendance, baisse mécaniquement
favorable à la croissance économique.
• Les taux de fécondité ont baissé dans presque tous
les pays du Sud depuis les années 1980, mais ils
n'ont pas baissé au même rythme partout :
l'Afrique subsaharienne est le sous-continent en
développement où la transition est la plus tardive et
la plus lente, tandis que l'Asie de l'Est est celui où
celle-ci est la plus avancée.
Les causes du sous-
développement
Les explications économiques du sous-
développement
• La théorie des cercles vicieux: la pauvreté
auto-entretenue
• La rupture des cercles vicieux peut être provoquée selon
Nurkse par un apport de ressources extérieures qui va
permettre d’accroître le stock de capital technique et la
productivité, et donc les revenus et la demande, et par là
l’investissement interne, engageant le pays sur la voie du
développement économique.
Pauvreté Faibles revenus

Faibles revenus Faible épargne

Faible Faible
productivité investissement

Peu de capital
Faibles
revenus

Faible Alimentation
productivité insuffisante
Faibles revenus
Demande faible

Basse
Marchés étroits
productivité

Faibles Manque de
investissements débouchés
• La théorie de la domination: le sous-développement,
conséquence des échanges et de l’impérialisme
– La thèse de MYRDAL sur le rôle du commerce
international (courant structuraliste): « le commerce
international ne conduit pas au développement. Il tend
plutôt à avoir des effets retardataires (back setting) et
renforce la stagnation ou la régression ». Le libre échange
favorise les pays avancés, ruine les activités anciennes des
pays pauvres, les confine dans des spécialisations
primaires.
– La thèse néo-marxiste: l’impérialisme, l’exploitation
coloniale et le néocolonialisme ont entrainé le sous-
développement du Tiers-Monde(commerce triangulaire,
désarticulation, détérioration des termes de l’échange).
• Certains pays du T-M n’ont jamais connu de
colonisation directe: Afghanistan, Turquie,
Thaïlande, Ethiopie...
• Les puissances coloniales ont connu un
développement tardif: Espagne, Portugal.
• D’anciennes colonies riches: Etats-Unis,
Canada, Australie, Nouvelle-Zélande
• Effets favorables de la colonisation: mise en
valeur des ressources économiques,
infrastructures, cadre institutionnel et légal
• Le sous-développement, retard de
développement?
• Les étapes de la croissance de Rostow:
– La société traditionnelle: agricole, stationnaire
– Les conditions préalables au changement
– Le décollage (take-off)
– La marche vers la maturité
– L’âge de la consommation de masse
Les explications non économiques du sous-
développement
• Les facteurs géographiques et historiques à l’origine du sous-développement
– Isolement des continents :Afrique au sud du Sahara, Amérique et Océanie.
L’Afrique noire a été isolée des grands foyers de civilisation par les océans et le
Sahara du nord. L’Afrique ne connaissait ni la roue, ni l’écriture, ni la monnaie
évoluée, ni culture attelée.
– La massivité du continent africain, le caractère peu propice de la navigation de
côtes rectilignes empêchant l’échange, les conditions tropicales difficiles liées
aux sols et au climat.
– La plus grande partie des pays du TM se trouve sous les tropiques, et on ne
trouve pas de région industrielle développée dans la bande de 2000 km qui,
autour du globe, va de part et d’autre de l’équateur.

• Les facteurs politiques, juridiques et institutionnels: ordre juridique rationnel, protection


des contrats, sécurité du commerce; liberté et mobilité du travail; unité nationale et Etat
central.
• Les facteurs culturels: mentalités, systèmes de valeurs, religions, doctrines philosophies.
Les stratégies de développement
agricoles
Le rôle de l’agriculture dans le
développement économique
Le
développement L’apport de
du rôle du main d’oeuvre
marché
Le rôle de
produits
agricoles L’extension de
l’accumulation
Agriculture et
développement
économique
Les stratégies de développement agricole

i. La valorisation du potentiel agricole


ii. La réforme agraire
iii. La révolution verte: stratégie volontariste du
développement de l’agriculture, la révolution verte
consiste à modifier la technologie agraire et à
développer la productivité afin de nourrir une
population sans cesse croissante. Mise en place en
Inde, en Chine, au Pakistan et en Indonésie, par
exemple, elle a permis d’éliminer les famines, de
devenir autosuffisant sur le plan alimentaire, et même
d’exporter des céréales.
Développement extensif:
- Travaux d’irrigation: barrages, ponts,
réservoirs, canaux...
- Grands travaux de protection contre les
menaces naturelles dans les zones où la
production est très exposée (Bangladesh,
Chine,...)
Les actions de valorisation agricole
Développement intensif:
- Utilisation d’engrais chimiques
ou de semences à haut rendement
- Diversification des terres, ce qui
permet de rompre avec la monoculture et de
se spécialiser dans des productions utiles eu
développement économique
Distribution aux petits
paysans et aux paysans sans
terre de terres prélevées sur
les grandes exploitations ou
sur le domaine public

Allégement des systèmes de


Les caractéristiques d’une fermage et de métayage afin
réforme agraire d’inciter les agriculteurs à
l’effort

Octroi des garanties aux


paysans afin qu’ils aient les
moyens d’acheter la terre et
d’investir
Autosuffisance
alimentaire

Hausse des revenus


Résultats positifs agricoles

Le bilan de la Développement des


révolution verte exportations

Dépendance accrue
vis-à-vis de matière
Effets pervers
l’extérieur en de
semences

Accroissement des
inégalités régionales et
sociales

Conditions de réussite
LES STRATÉGIES D’INDUSTRIALISATION

i. La stratégie du développement des


industries industrialisantes;
ii. La stratégie d’industrialisation par
substitution aux importations;
iii. La stratégie d’industrialisation par
valorisation des exportations;
iv. La stratégie de développement intégré.
La stratégie de développement des
industries industrialisantes
• Seules certaines industries sont susceptibles
d’assurer la propagation du processus
d’industrialisation à l’ensemble de l’économie.
• Pôles d’industrialisation à rechercher:
séquence d’effets d’entraînement
• Trois questions
Quelle • Certaines branches seulement:
• Les industries lourdes;
production • La chimie, et;

encourager? • L’énergie.

Quelle
marché • Le marché intérieur

satisfaire?

Quelles sont • L’Etat, seul capable de mobiliser des capitaux aussi


les acteurs du importants et de s’engager dans une opération à
rentabilité lointaine
processus?
• Difficultés:
– La rareté de la main d’œuvre qualifiée;
– L’endettement financier;
– Le niveau élevé des coûts (technologie et taille du
marché);
– Le sacrifice des autres industries.
La stratégie d’industrialisation par
substitution aux importations
• Essor rapide d’une industrie nationale tournée
vers un marché intérieur protégé.
• Deux phases:
– Reprendre à un fournisseur étranger un marché de
biens de consommation bien établi;
– Étendre le mouvement vers l’amont, c-à-d vers les
industries intermédiaires où l’intensité
capitalistique et l’échelle de production sont plus
élevées.
Toutes les productions ne sont pas à
la portée technique ou financière des
entrepreneurs nationaux

Seuils de dimensions
industrielles en deçà Les limites de la
desquels la rentabilité stratégie Dépendance
des unités de d’industrialisation par technologique et
production n’est pas substitution aux financière accrue de
assurée. importations l’extérieur
Marché intérieur faible

Absorption de main d’œuvre


par ces nouvelles industries
insuffisantes
La stratégie d’industrialisation par
valorisation des exportations
• Fondée sur l’intégration des PED dans la
division internationale du travail;
• Utilisation d’avantages particuliers: main
d’œuvre bon marché, fiscalité faible.

Promotion Substitution Valorisation


des entre des
exportations exportation exportations
Les avantages attendus de la
stratégie de valorisation des
exportations

Extension du
Amélioration de Dynamisation marché
la situation de de l’effort de potentiel au-
la balance des recherche et de delà des
paiements développement frontières
nationales
• Faiblesses:
– Risque d’une spécialisation dans les secteurs les
moins dynamiques au niveau mondial;
– Renforcement de la dépendance du fait d’un
manque général de compétitivité ou d’une
récession de la demande mondiale;
– Danger d’un mouvement mondial de
protectionnisme qui annihile tous les efforts
fournis
La stratégie de développement
endogène ou autonome ou encore
autocentrée
• Éviter les phénomènes de désarticulation et
de marginalisation sociale engendrés par une
politique d’industrialisation à marche forcée;
• Une technologie simple au profit du plus
grand nombre afin de produire des biens
propres à satisfaire des besoins essentiels.
La rupture avec
toutes les Développement prioritaire de
l’agriculture et une
formes de industrialisation maîtrisée

dépendance

Satisfaction du marché et
Le retour sur soi développement industriel au
service de l’agriculture

Choix des technologies


L’utilisation des intermédiaires entre techniques
traditionnelles, rudimentaires et
technologies techniques modernes,
sophistiquées et à évolution

appropriées rapide
Les stratégies de coopération internationale

• Trois solutions pour sortir du sous-


développement:
i. Le commerce à travers l’organisation des
échanges internationaux;
ii. L’aide à travers le transfert des ressources du
Nord vers le Sud
iii. L’endettement à travers la recherche d’une
croissance indolore
La solution du commerce:
l’organisation des échanges internationaux

• 1973: la revendication du Nouvel Ordre


Economique International (NOEI)

La souveraineté
politique
Les fondements
du NOEI Indépendance,
équité et
coopération
• L’organisation du commerce des produits de
base s’est appuyée sur une double volonté:
– Celle de stabiliser les prix des matières premières
en intervenant sur les marchés;
– Celle de stabiliser les recettes d’exportation en
agissant a posteriori auprès des pays du T-M.
• Dans le cadre des accords de Lomé, les
produits de certains Etats du T-M bénéficient
d’un libre accès au Marché commun sans
limitation quantitative et sans contrepartie
pour les produits européens.
Les politiques du commerce extérieur
1. La protection contre les importations
i. Les droits de douane
ii. Les barrières non tarifaires: contingentements,
normes sanitaires, règlements administratifs
2. L’aide aux exportations
i. Mesures d’information et de promotion
ii. Mesures en matière d’assurance et de financement;
iii. Mesures fiscales
3. La politique de change
La solution de l’aide:
les transferts de ressources du Nord vers le Sud

• Les justifications de l’aide:


– La pénurie des capitaux ou l’insuffisance d’épargne;
– L’accroissement du revenu des pays bénéficiaires
• Les formes de l’aide:
– L’aide d’urgence
– L’aide publique au développement
• Les critiques à l’encontre de l’aide:
– Déstabilisation des structures des pays bénéficiaires
– Détournement au profit de groupes particuliers
– Instrument commercial, politique ou militaire
La solution de la dette:
la recherche d’une croissance indolore
Rétablir les équilibres
macroéconomiques

Les objectifs

Etablir les conditions


d’une croissance saine

La logique des PAS

- Lutte contre l’inflation


- Vérité des prix

Les moyens
- Taux de change et
d’intérêt réalistes
- Réduction des
importations
• Rétablir les équilibres macro-économiques
fondamentaux de court terme et moyen
terme (équilibre de la balance des paiements,
équilibre monétaire, équilibre budgétaire)
• Etablir les conditions d’une croissance de
moyen et long terme compte tenu des
données de l’environnement international
• La lutte contre l’inflation, ce qui suppose le
contrôle de la masse monétaire, des salaires
et des dépenses publiques;
• L’établissement d’un système de prix qui
assure une répartition rationnelle des
ressources;
• La redéfinition de taux de change et de taux
d’intérêt réalistes;
• La réduction des importations par la récession
et un contrôle accru du commerce extérieur
Réaménagement
de la dette

Les modalités
Rééchelonnement de la gestion Réduction de la
de la dette de la dette du dette
T-M

Transformation de
la dette

Vous aimerez peut-être aussi