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REPUBLIQUE TUNISIENNE UNIVERSITE DE SFAX

Ministère de l’Enseignement Supérieur Faculté des Sciences Economiques


et de et de la Recherche Scientifique Gestion de Sfax

Projet de fin d’étude

Digitalisation et commerce durant la crise


COVID-19

Elaboré par : Sous la direction :


Melle. Chayma GHARSSALLAH Mr. Sofien TIBA

Année Universitaire 2022/2023


Introduction générale
L
e monde dans lequel nous vivons est de plus en plus numérisé et digitalisé au cours
de la dernière décennie. L’un des principaux causes de l’amélioration de la
digitalisations des opérations commerciales était la pandémie 19. Ce serait un
euphémisme de penser que ce n'est qu'une mode. De plus, il est plus approprié de voir ce
phénomène comme une véritable évolution, voire une révolution. Il n'est donc pas rare de voir
le monde de l'entreprise et du marketing s'en inspirer et suivre le mouvement pour améliorer
le rendu offert aux consommateurs, mais aussi s'adapter à leurs nouveaux comportements et
ne pas être en reste.
Le e-commerce faisant son apparition, ces entreprises ont commencé à vouloir, voire devoir,
se développer en réponse à ce nouveau marché émergent. La présence sur internet afin
d'attirer une nouvelle clientèle mais également afin de ne pas perdre ses propres clients est
devenue une nécessité, un "must-have" (Llosa & Renaudin, 2013). Certains de ces commerces
'bricks and mortar" se sont donc orientés vers une nouvelle stratégie marketing appelée
"bricks and clicks". Cette dernière se différencie de la précédente par les activités réalisées,
aussi bien en ligne qu'en commerces physiques (Steinfield, Bouwman, & Adelaar, 2002). Les
entreprises sont entrées dans une ère multi-canal caractérisée par cette offre de contacts via
différents canaux. Ce fut une réelle évolution pour l'expérience client notamment grâce aux
avantages de ce nouveau système de communication et de distribution. Les consommateurs se
retrouvent ainsi face à plusieurs voies indépendantes mises à leur disposition pour répondre à
leurs besoins. Cela dit, cette indépendance entre les différents canaux peut poser certains
problèmes comme notamment le manque de synergie (Jean, Mars, Menvielle, & Welté, 2014).
La crise Covid a ébranlé l’économie mondiale et c’est grâce aux actions sans précédent des
gouvernements et des banques centrales que le pire a pu être évité. Le mode opératoire des
banques centrales, une nouvelle fois sous le feu des projecteurs, a été marqué par cet épisode
et c’est ce que nous cherchons à décrypter avec cette série de papiers intitulée « Comment la
crise Covid a bousculé la politique monétaire ».
Comment la digitalisation du commerce facilite les opérations d’achat et de vente en ligne
pendant la crise Covid-19 ?

Pour atteindre ces objectifs nous allons se baser sur ce travail qui sera articulé en deux
chapitres. Le premier chapitre sera consacré aux aspects théoriques de la digitalisation. Ils se
décompose en deux parties. La première partie présente l’aspects théoriques et la deuxième
partie traite le cadre théorique de la digitalisation et commerce. Le deuxième chapitre sera
consacré à la digitalisation et commerce durant crise Covid-19. Ce chapitre sera structuré
comme suit : la première partie traite crise sanitaire et effet de Covid sur le commerce. La
deuxième partie traite la digitalisation comme solution ; achat/vente. La dernière sera
consacrée aux exemples comme Ali Baba, Amazon et Jumia.
Chapitre 1 : Digitalisation : Aspect
théorique
Introduction
La digitalisation est une révolution technologique qui provoque de puissants bouleversements
dans la vie et les relations sociales au sein des entreprises. Auparavant, l’homme fixait le
tempo de son espace-temps. Ce n’est plus le cas. Le digital, avec son flux continuel
d’informations et d’images, dicte le rythme et recompose l’espace et le temps. Toutes les
composantes du corps social de l'entreprise sont concernées : salariés, managers, dirigeants et
représentants du personnel face à ce que certains qualifient déjà de 'tsunami technologique'.
Le mouvement intrusif des nouvelles technologies issues du numérique ne cesse de
s'accélérer. Dans les entreprises, il prend aujourd'hui le dessus sur les rapports traditionnels à
l'autorité, décloisonne les sphères entre vie personnelle et professionnelle.
Ce chapitre se décompose en deux parties. La première partie présente l’aspects théoriques et
la deuxième partie traite le cadre théorique de la digitalisation et commerce.

1 : Aspect Théorique
1.1 : Définition de la digitalisation
D’une manière générale, la digitalisation, pour une entreprise ou un État, consiste à
automatiser ses services ou opérations et à numériser de bout-enbout ses processus métiers, de
manière à les rendre accessibles en ligne et en temps réel. Plus spécifiquement, la
digitalisation des paiements consiste en la numérisation de bout en bout des transactions
financières, à savoir les recettes et les dépenses. Les processus et les méthodes de travail sont
ainsi supportés par des solutions digitales permettant à l’informatique de prendre une place
prépondérante dans l’exécution des missions. Cette dynamique, devenue une réalité dans la
gestion des entreprises et au niveau des administrations des États, permet d’accélérer les
processus, d’optimiser le temps de travail et de développer des opportunités dans tous les
secteurs d’activités, tout en limitant les erreurs.
En Français, digital veut dire « qui appartient aux doigts » mais son sens commun se rapporte
à l'adjectif «numérique». Ce mot renvoie aussi, au-delà du numérique, au rôle que joue les
doigts sur l'écran. Ajouté à cela, le digital est l'ensemble d'un écosystème du point de vue de
la communication d'entreprise.
Les technologies numériques ont changé la façon dont les entreprises interentreprises agissent
sur les marchés commerciaux en termes de ce qu'elles vendent (leurs propositions de valeur,
par exemple, Gandhi et al, 2018) et de la façon dont elles le vendent (leurs démonstrations de
valeur, par exemple, Syam et Sharma, 2018), et elles posent également de nouvelles exigences
aux capacités d'une entreprise. Bien que le thème de la numérisation occupe actuellement une
place prépondérante dans l'esprit de nombreux praticiens et universitaires, la numérisation et
la digitalisation des entreprises ne sont pas des sujets d'intérêt nouveaux. De plus, Étant donné
que la transformation numérique, c'est-à-dire la capacité d'une organisation à " s'adapter,
répondre et se positionner pour réussir face à l'évolution rapide de la technologie " (Guinan,
Parise et Langowitz, 2019, p. 717), modifie la façon dont les entreprises fonctionnent dans le
monde entier (Chen, 2016, Matt et al., 2015, Schadler, 2018), la pertinence de comprendre les
équipes qui innovent dans le contexte de cette transformation est devenue évidente (Guinan et
al., 2019, Scuotto et al., 2017).
Traditionnellement, les équipes d'innovation opèrent dans le domaine des organisations
établies (Douglas et Fitzsimmons, 2013, Wu et al., 2010), s'engagent dans des interactions et
des processus d'équipe (Halme et al, 2012) et génèrent des produits, des services et/ou des
processus commerciaux nouveaux ou améliorés (Shane et Venkataraman, 2000), qui ont un
impact sur le renouvellement organisationnel et l'avantage concurrentiel (Barton, Carey et
Charan, 2018).
1.2. Etat de lieu : Evolution
La BCEAO a initié dès 1999, une réforme du système de paiement régional qui a abouti à la
mise en place, entre 2004 et 2008, d’une infrastructure régionale à travers le SICA-UEMOA,
le STAR-UEMOA et la plateforme du GIM-UEMOA. Le Système Interbancaire de
Compensation Automatisé dans l’UEMOA (SICA-UEMOA) est un outil automatisé
d’échange et de règlement des opérations de paiement de masse, c’est à dire de petits
montants, sous forme de virements, de chèques ou d’effets de commerce, entre établissements
participants aux niveaux national et régional. Le STAR-UEMOA qui est le système régional
de règlement brut en temps réel des transactions d’importance systémique (notamment les
gros montants). Le Groupement Interbancaire Monétique «GIM-UEMOA» assure la gestion
de la monétique interbancaire dans toutes ses dimensions réglementaires et opérationnelles.
La participation directe des Trésors publics aux systèmes de paiement régional, constitue un
enjeu important pour la modernisation des circuits de paiement des administrations publiques
financières. La grande majorité des Trésors publics des Etats de la zone UEMOA est
connectée aux systèmes de paiement mis en place par la BCEAO pour ce qui concerne le
SICA-UEMOA et le STAR-UEMOA. Toutefois, pour ce qui concerne le GIM-UEMOA, seul
le Trésor public de la Cote d’Ivoire y est connecté.
2. Digitalisation et commerce : Cadre théorique
2.1 Les théories de la digitalisation
Johnson et Scholes (2002) définissent la chaine de valeur pour toute entreprise dans tout
secteur comme étant un ensemble lié d’activités de création de valeur depuis l’acquisition de
matières premières auprès des fournisseurs jusqu’au produit final livré au client. Une
entreprise est donc une chaine d’activités pour transformer des intrants en extrants dont la
valeur sera évaluée par le consommateur. La façon dont les entreprises organisent et exécutent
cette chaine d’activités leur permet de dégager un avantage concurrentiel sur le marché. Ainsi,
la décomposition de l’entreprise en différents activités de valeur, permet de comprendre le
comportement des coûts et les sources de différenciation existantes et potentielles (Porter,
1990). Pour Beber et al (2013), la création de valeur pour une entreprise revient à créer un
plus ou un intérêt pour une partie prenante de l’entreprise.
Pour l’entreprise, la chaîne de valeur constitue un outil stratégique comme le souligne Porter
(1990), en invoquant la place de l’avantage concurrentiel dans la chaîne économique et les
idées de synergies entre les différentes entreprises. La chaine de valeur se décompose en
activités principales comprenant : la logistique interne, la production, la logistique externe, la
commercialisation et vente et les services. Les activités de soutien comprennent la gestion de
l’infrastructure, la gestion des ressources humaines, le développement technologique et les
approvisionnements. Les niveaux de coûts et de valeurs sont identifiés pour chaque activité.
L’objectif final de la chaine de valeur, comme outil d’analyse pour la planification
stratégique, est la maximisation de la création de valeur tout en minimisant les coûts (Porter,
1985) (figure n°1).

Figure N°1 : la chaine de valeur au sein de l’entreprise


Source : M. Porter, l’avantage concurrentiel, Inter Editions, 1985.

2.2 Les théories du commerce international


2.2.1 Les Classiques :
L’avantage absolu chez Smith L’essentiel. Dans Essai sur la nature et les causes de la richesse
des nations (1776), Adam Smith présente, en rupture avec l’analyse mercantiliste, le
commerce international comme un jeu à somme positive. Pour chaque produit, il est
préférable de l’importer s’il peut être produit plus efficacement à l’étranger. Un pays se
spécialise donc dans la production des biens pour lesquels il a un avantage absolu, c’est-à-dire
qu’il est capable de produit à un coût plus faible que les pays étrangers. L’ouverture
commerciale et la spécialisation qui en découle, donc la division internationale du travail, sont
une source d’enrichissement pour chaque nation. Comme ce sera le cas chez les classiques et
les néo-classiques en général, le gain à l’échange ‘passe’ par les importations – non par les
exportations – car c’est grâce à elles que le pays peut se spécialiser dans les productions pour
lesquelles il est le plus efficace. Approfondir. Le rôle de la taille des marché, donc des
rendements d’échelle croissants : que l’on se situe au niveau d’une industrie ou au niveau des
nations, l’accroissement de la taille des marchés permet, selon Adam Smith, d’approfondir la
division du travail ; il s’agit, aux côtés de la spécialisation, d’une source supplémentaire
d’efficacité (donc de gain) tirée de l’ouverture sur l’extérieur (le rôle des rendements
d’échelle croissants sera central dans les ‘nouvelles’ théories du commerce international). b)
Les avantages comparatifs chez Ricardo L’essentiel. Dans la théorie des avantages absolus de
Smith, un pays n’ayant d’avantage absolu pour aucun bien ne parvient pas à commercer avec
l’extérieur et, un pays ayant un avantage absolu dans la production de tous les biens n’a pas
intérêt à échanger. Dans le chapitre VII des Principes de l’économie politique et de l’impôt
(1817), David Ricardo va plus loin en donnant naissance à la théorie de l’avantage
comparatif, c’est-à-dire le principe selon lequel chaque pays a intérêt à se spécialiser dans le
produit pour lequel il est le plus avantagé ou le moins désavantagé relativement aux autres
produits. Tout pays a un avantage comparatif, même s’il n’a aucun avantage absolu, et a donc
intérêt à s’ouvrir au commerce extérieur. Ricardo développe sa démonstration à partir de
l’exemple du drap et du vin. Dans cet exemple, la Grande-Bretagne n’a aucun avantage
absolu mais un désavantage comparatif minimal dans le drap, alors que le Portugal a un
avantage absolu dans les deux biens mais un seul avantage comparatif, dans le vin. La
Grande-Bretagne va alors se spécialiser dans le drap et le Portugal dans le vin. Les gains à
l’échange sont liés au coût d’opportunité qui, en autarcie, est supporté par le pays mobilisant
des ressources pour produire un bien alors que ces ressources pourraient être utilisées plus
efficacement dans la production d’un autre bien ; c’est également le coût d’opportunité qui
justifie la spécialisation même dans le cas où un pays un avantage absolu dans la production
de tous les biens. La division internationale du travail (la spécialisation) s’explique ici par des
différences de productivité du travail associées à des techniques de production différentes
selon les pays et considérées comme des données.
Le modèle de Ricardo est un modèle à un seul facteur de production, le travail, mobile au sein
des nations, immobile au niveau international. Les coûts de transport sont supposés
négligeables. Une conséquence du modèle est que la spécialisation des pays est totale : chaque
pays ne produit qu’un seul bien. Les coûts relatifs des biens dans les pays déterminent une
fourchette de prix relatifs de ces biens à l’intérieur de laquelle les échanges commerciaux sont
mutuellement avantageux ; c’est John Stuart Mill, dans ses Principes d’économie politique
(1848) qui complétera le modèle en introduisant la demande pour chacun des biens dans les
deux pays, ce qui détermine le prix (relatif) d’équilibre au niveau international, selon le
principe de l’offre et de la demande.
2.2.2 Le modèle HOS :
Le modèle considéré comme l’aboutissement de la théorie des avantages comparatifs est celui
développé par les économistes suédois Eli Heckscher (1919) et Bertil Ohlin (1933) puis par
Paul Samuelson (1948), appelé modèle HOS. Fondamentalement, le modèle justifie
l’ouverture commerciale sur l’extérieur, donc le libre-échange, de la même façon que
Ricardo : le commerce avec l’extérieur accroit l’efficacité économique en permettant à chaque
pays de se spécialiser dans les productions pour lesquelles il dispose d’un avantage comparatif
et la structure du commerce international s’explique par des différences de coûts
d’opportunité selon les pays. La différence avec le modèle de Ricardo se trouve dans la source
des avantages comparatifs. Elle ne réside plus dans des différences dans les techniques de
production mais dans des différences de dotations factorielles (travail, capital…) : un pays a
un avantage comparatif dans la production qui est intensive dans le facteur relativement
abondant (théorème d’Ohlin ou d’HeckscherOhlin). Le principe de l’offre et de la demande
conduit à un prix (relatif) d’équilibre (unique) pour tous les biens au niveau international. Il
est important de bien comprendre que, comme chez Ricardo, ce sont les mécanismes de
marché (la concurrence), et eux seuls, qui sont à l’œuvre dans ce modèle (néo-classique) : ils
déterminent la spécialisation des pays et les prix d’équilibre.
Au-delà d’être un modèle décrivant les gains d’efficacité dont tous les pays bénéficient du fait
de l’ouverture, le modèle HOS permet également d’étudier les conséquences de la
spécialisation sur la rémunération des facteurs de production, à l’intérieur des pays et au
niveau international. Dans leur article publié en 1941, Wolfgang Stolper et Paul Samuelson
montrent qu’une hausse du prix d’un produit a pour effet d’augmenter la rémunération réelle
du facteur de production dont l’emploi est le plus intensif dans la production de ce produit
(théorème de Stolper-Samuelson). Dit autrement, l’ouverture commerciale d’un pays, qui
implique sa spécialisation dans la production (relativement) intensive en facteur
(relativement) abondant, sera plus profitable aux détenteurs de ce facteur abondant. Au niveau
international, dans le cadre du modèle HOS, on observe une égalisation des prix des facteurs
de production. Ce résultat s’explique par le fait que les échanges de biens entre les pays, qui
se font aux prix (relatifs) d’équilibre au niveau international, peuvent s’interpréter comme des
échanges implicites de facteurs : un pays qui importe un bien intensif en facteur travail
bénéficie, via l’importation de ce bien, de l’abondance de facteur travail dans le pays
exportateur de ce bien. Ainsi, malgré l’absence de marchés mondiaux des facteurs de
production (du fait de l’hypothèse d’immobilité internationale de ces facteurs), le prix du
travail est identique dans tous les pays, de même pour le prix du capital.
3. Digitalisation et commerce : Interaction
La présence sur Internet passe par différents outils dont peuvent se saisir les commerçants.
L’arrivée des réseaux sociaux (pour rappel, Facebook est devenu accessible à tous à partir de
2006) et le développement massif des plateformes (places de marché, réservation, livraison…)
ont permis de multiplier la visibilité et les débouchés des commerçants. Il y a encore une
quinzaine d’années, la présence sur Internet se traduisait quasi exclusivement par la création
d’une page web par les commerçants. Celle-ci, plus rudimentaire qu’aujourd’hui, était surtout
utilisée comme vitrine. Aujourd’hui, 72 % des établissements possédant un site Internet
l’utilise comme vitrine et 28 % ont développé un site marchand.
Afin de définir le niveau de présence sur Internet, trois grands outils sont à mobiliser :
• Le site Internet
• La présence sur les réseaux sociaux
• L’utilisation de plateforme type place de marché, site de réservation ou de livraison
Un peu plus de la moitié des répondants utilisent un site Internet en propre. Ceci est d’autant
plus important pour les secteurs Equipement de la maison (69 %) et de l’Hygiène, santé &
beauté (85 %).

Conclusion
L’amélioration de la performance opérationnelle s’appuie sur le digital pour toucher
l’ensemble de l’organisation à travers l’introduction de l’agilité, et l’appui d’outils
collaboratifs et évolutifs. Plus largement, les enjeux de la digitalisation des entreprises
couvrent de larges territoires. la Digitale, autant que cette dernière les pousse à se transformer.
La transformation digitale a permis d’accroître les performances de l’entreprise, en
développant communément expérience client et expérience collaborateur. Chaque entreprise
doit donc prendre ces deux virages pour faire face aux nouvelles révolutions digitales.
Ce premier chapitre a été consacré dans un premier lieu à la présentation du l’aspects théoriques et
la deuxième partie traite le cadre théorique de la digitalisation et commerce. Par ailleurs, pour
mieux comprendre la digitalisation dans le commerce et son importance, on va présenter la
digitalisation et commerce durant crise COVID-19 et une étude des exemples de Ali Baba, Amazon et
Jumia.
Chapitre 2 : Digitalisation et commerce
durant crise COVID-19
Introduction
La crise du Covid-19 a provoqué un choc économique sans précédent et cela dans plusieurs
secteurs économiques. Malgré cette situation un élément majeur a permis la continuation de
plusieurs activités, il s'agit de la de la digitalisation. Aujourdui, la digitalisation est devenue
un impératif et aucune région de la planète ne peut échapper à son influence. Le Covid-19 ne
pousse pas seulement les entreprises à se digitaliser, mais accélère également le processus de
transformation que beaucoup avaient déjà commencé. Les conséquences de la pandémie du
Covid-19 sur la digitalisation du secteur de commerce ont été profondes, la digitalisation est
devenu l’un des défis auxquels les entreprise doivent faire face. Car elle a projeté les banques
en première ligne face à la crise, endossant ainsi une grande responsabilité qui est le maintien
de l'économie et le pouvoir d'achat à flot autant que possible.
Ce chapitre sera structuré comme suit : la première partie traite crise sanitaire et effet de
Covid sur le commerce. La deuxième partie traite la digitalisation comme solution ;
achat/vente. La dernière sera consacrée aux exemples comme Ali Baba, Amazon et Jumia.

1 : Crise sanitaire et l’effet de COVID sur le commerce


La pandémie de COVID-19 a eu un impact majeur sur le secteur du commerce à travers le
monde. Les mesures sanitaires telles que les confinements, la distanciation sociale et la
fermeture de nombreux magasins physiques ont considérablement perturbé les habitudes
d'achat des consommateurs, provoquant une augmentation significative de la demande pour
les canaux de vente en ligne.

D'une part, les mesures sanitaires ont forcé les consommateurs à changer leur comportement
d'achat. Avec les confinements et les restrictions de déplacement, les consommateurs ont été
obligés de rester chez eux, ce qui a réduit l'accès aux magasins physiques. De plus, la peur de
contracter le virus a encouragé de nombreux consommateurs à éviter les magasins physiques
en faveur des achats en ligne, ce qui a entraîné une augmentation sans précédent des ventes en
ligne.

D'autre part, la pandémie a également perturbé les chaînes d'approvisionnement et les


opérations logistiques, ce qui a eu un impact sur la capacité des entreprises à répondre à la
demande croissante de leurs clients. La pénurie de fournitures, les retards de livraison et les
augmentations des coûts ont été quelques-uns des défis auxquels les entreprises ont été
confrontées.
Cependant, les entreprises qui disposaient déjà de canaux de vente en ligne ont été mieux
préparées pour faire face à cette situation. Ces entreprises ont pu offrir une alternative aux
achats en magasin physique, leur permettant ainsi de continuer à vendre malgré la fermeture
de leurs magasins physiques. Les entreprises qui n'étaient pas encore présentes sur le marché
en ligne ont dû s'adapter rapidement pour répondre à la demande croissante des clients.
En somme, la pandémie de COVID-19 a considérablement perturbé le secteur du commerce,
en particulier en accélérant la tendance à l'achat en ligne. Les entreprises qui disposent de
canaux de vente en ligne ont été mieux préparées pour répondre à la demande croissante, mais
les défis logistiques et de chaîne d'approvisionnement ont été un frein à la capacité de
certaines entreprises à répondre à la demande.
2. Digitalisation comme solution : achat / vente
Les canaux de distribution numériques (digitalisation) ont joué un rôle clé dans la réponse à la
pandémie de COVID-19, en permettant aux entreprises de continuer à vendre leurs produits et
services malgré la fermeture des magasins physiques et les restrictions de déplacement. Les
canaux de distribution numériques comprennent les sites web de vente en ligne, les
applications mobiles, les réseaux sociaux, les marketplaces, les chatbots, les assistants
vocaux, et d'autres technologies qui permettent aux entreprises de vendre leurs produits et
services en ligne.
Les canaux de distribution numériques ont plusieurs avantages pour les entreprises qui
cherchent à s'adapter à la pandémie de COVID-19. Tout d'abord, ces canaux permettent de
limiter les interactions physiques et donc les risques de transmission du virus, en offrant des
alternatives sûres aux magasins physiques. De plus, ces canaux offrent une plus grande
flexibilité pour les entreprises, qui peuvent facilement adapter leurs offres et leurs services
pour répondre aux besoins changeants des clients pendant la pandémie. Enfin, les canaux de
distribution numériques offrent une plus grande portée, permettant aux entreprises de toucher
un public plus large et de vendre dans des régions où elles n'ont pas encore de présence
physique.

Les avantages des canaux de distribution numériques sont particulièrement pertinents pour les
petites entreprises qui ont été les plus touchées par la pandémie de COVID-19. Ces
entreprises peuvent utiliser les canaux de distribution numériques pour maintenir leur
présence sur le marché et continuer à vendre leurs produits malgré les restrictions sanitaires.
En conclusion, les canaux de distribution numériques ont été une solution clé pour les
entreprises pendant la pandémie de COVID-19, en permettant aux entreprises de continuer à
vendre leurs produits et services malgré les restrictions de déplacement et la fermeture des
magasins physiques. Les avantages des canaux de distribution numériques sont nombreux et
variés, allant de la sécurité sanitaire à la flexibilité et la portée. Les entreprises qui n'ont pas
encore investi dans les canaux de distribution numériques doivent le faire pour rester
compétitives à l'avenir.
3 : Exemples : Amazon, Ali BaBa , Jumia
Amazon, Alibaba et Jumia sont trois exemples de plateformes de vente en ligne qui ont connu
une croissance considérable pendant la pandémie de COVID-19 en raison de leur présence sur
le marché et de leur capacité à offrir des solutions de vente en ligne efficaces aux
consommateurs. Voici un bref aperçu de chacune de ces plateformes :

Amazon : Amazon est une entreprise de commerce électronique américaine fondée en 1994.
Elle est connue pour être la plus grande plateforme de commerce électronique au monde,
offrant une large gamme de produits, de livres et de services. Pendant la pandémie de
COVID-19, Amazon a connu une forte augmentation de la demande pour ses produits en
ligne, ce qui a conduit l'entreprise à embaucher de nombreux nouveaux employés et à investir
dans de nouveaux centres de distribution pour répondre à la demande croissante.
Sur l’année 2021, Amazon a réalisé un chiffre d’affaires de 469,8 milliards de dollars US, soit
plus de 430 milliards d’euros. Ceci représente une croissance de son activité de 22% par
rapport à 2020 qui avait déjà pulvérisé les records avec la pandémie de Covid-19.

Parmi ces chiffres, pour la première fois étaient précisé les revenus publicitaires d’Amazon
Advertising. Ils représentent à eux seuls 31 milliards de dollars (soit 27,08 milliards d’euros) !
Amazon est donc la 3e régie publicitaire au monde, après Google Ads et Facebook Ads.

Le bénéfice d’Amazon s’est élevé à 33 milliards de dollars (28,8 milliards d’euros) en 2021,
soit une progression de 51%. La branche AWS représente 13,2% du CA global, mais génère à
elle seule 75% des bénéfices du groupe, à hauteur de 18,5 milliards de dollars (16,2 milliards
d’euros).
Graphique 1 : Chiffre d’affaires mondiale d’amazon de 2004 à 2021 ( en milliars de
dollars des Etats-Unis).
Source : amazon statista 2023

Alibaba : Alibaba est une entreprise de commerce électronique chinoise fondée en 1999. Elle
est connue pour ses plateformes de commerce en ligne B2B, B2C et C2C, qui permettent aux
entreprises et aux consommateurs d'acheter et de vendre des produits en ligne. Pendant la
pandémie de COVID-19, Alibaba a connu une augmentation significative de la demande pour
ses services de vente en ligne, en particulier dans les secteurs de la santé et de l'équipement de
protection individuelle (EPI).
Graphique2 : Chiffre d'affaires total du groupe Alibaba entre 2012 et 2022(en millions
de yuans)

Source : Statista2023
On constate d’après le graphique que les chiffres d’affaires en augmentation successif depuis
2012 et d’une manière plus grande durant la période de la crise sanitaire covid19. Ou avant la
covid19, entre 2012 et 2018 soit une évolution de 230.241 yuans , par contre ils évoluent de
602.796 yuans ce qui soutient le succés de paiement en ligne.
Jumia : Jumia est une entreprise de commerce électronique africaine fondée en 2012. Elle est
présente dans plusieurs pays d'Afrique et offre une plateforme de vente en ligne pour les
produits de consommation courante, tels que l'électronique, la mode et les produits de beauté.
Pendant la pandémie de COVID-19, Jumia a connu une forte augmentation de la demande
pour ses services de vente en ligne, ce qui a conduit l'entreprise à investir dans de nouveaux
centres de distribution pour répondre à la demande croissante.
Dans son dernier rapport trimestriel, la société a révélé qu'elle avait réalisé un chiffre
d'affaires de 47,6 millions de dollars au cours des trois premiers mois de 2022, en hausse de
44 % par rapport à la même période en 2021. Selon Quartz Africa, cette croissance a été tirée
par ses ventes de produits de grande consommation et le succès de son portefeuille mobile
"JumiaPay".
4.Implications de la digitalisation
4.1.l’importance de la digitalisation dans le commerce
L’e-commerce est le champion de l’économie pour les entreprises. Les sites e-commerces
propulsent les ventes des marques car les consommateurs recherchent de plus en plus la
rapidité et la facilité pour acheter des achats sans se déplacer. Cette innovation technologique
a répondu à des besoins chez certains consommateurs ayant l’incapacité de se déplacer (ex :
handicapés, malades). L’e- commerce permet d’avoir accès à une multitude d’offres spéciales
(code promo, réductions, cadeaux) et d’avoir à disposition tous les produits de la marque. Les
clients peuvent également choisir la taille et les coloris de son choix tandis que les canaux
physiques ont des ressources limitées.
Le produit demandé peut-être rapidement indisponible en magasin. Les sites e-commerces
offrent aussi la possibilité aux clients de faire un produit « sur-mesure » ou de « personnaliser
» son produit. Nike a intégré cette fonctionnalité sur son site internet pour répondre aux
nouveaux besoins de ses consommateurs. De plus, les entreprises peuvent améliorer leurs
produits grâce aux avis des clients
sur un produit, sur une livraison ou sur les services. Les marques peuvent également toucher
une plus grande cible clientèle car le site internet reste accessible partout dans le monde. Pour
ajouter, les sites e-commerces restent ouverts 24h/24 et 7j/7 ! Les consommateurs ne sont
donc pas contraints par les horaires ! Pour conclure, les avantages de l’ e-commerce sont que
les achats peuvent être effectués instantanément, les clients ne sont pas contraints par une
zone géographique et les acheteurs ont une meilleure optimisation du temps.
Aujourd’hui, les géants de l’e-commerce gagnent des bénéfices importants comme Amazon
qui a 72 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2019. Amazon est désormais le leader du
marché devant Microsoft et Google. Malgré les chiffres d’affaires exorbitantes des leaders, ce
secteur est très concurrentiel ! D’après la FEVAD, nous comptabilisons plus de 182 000 sites
marchands en France. D’autant plus, les clients ont l’impossibilité d’essayer les articles,
doivent attendre une réponse du service client et souhaitent une livraison très rapide. Le
principal frein à l’achat des clients sur internet est le manque de confiance envers la marque !
Les consommateurs exigent une sécurité
irréprochable pour pouvoir mettre leurs informations privées (ex : carte bancaire, adresse,
numéro de téléphone).
4.2 l’importance de la digitalisation dans l’économie
Dans une période où le monde est de plus en plus connecté, le digital se révèle être un outil
indispensable au fonctionnement économique d’un pays. La crise sanitaire actuelle démontre
plus que jamais que le numérique permet de garantir une conservation minimale de la
production et des services économiques. A l’heure où 1,3 milliard de la population mondiale
sont confinés chez-eux, les Etats moins desservis en réseau internet et en utilisation de
matériel informatique, ne peuvent répondre à la demande de production en télétravail, qui est
nécessaire pour soutenir à minima l’économie.
Notre économie, plus précisément les activités économiques, est principalement touchée par
la digitalisation, et ce n’est pas un phénomène récent. Par exemple, en 1971 la mise en place
du système de messagerie en réseau, plus communément appelé e-mail, est une forme de
digitalisation du système de courrier postal.
De nos jours, on ne peut pas se passer de la digitalisation puisque c’est un phénomène qui
s’installe dans notre vie quotidienne. Par exemple, il n’est plus nécessaire d’être équipé d’une
carte au format papier lorsque l’on souhaite se rendre à endroit, la carte au format papier a été
remplacé par un format numérique accessible facilement par un appareil numérique
(téléphone, ordinateur, tablette).
Il faut également noter que la crise sanitaire actuelle a renforcé le recours à la digitalisation de
la vie quotidienne mais également de la digitalisation des entreprises dans le but d’assurer la
continuité des services de prestations et de toutes les autres activités économiques dans le
respect des règles sanitaires.
4.3 l’importance de la digitalisation dans les entreprise
La digitalisation a intégré une place de plus en plus importante que ce soit au travail comme à
la maison. Aujourd’hui les indépendants, commerçants, artisans, professions libérales, font
évoluer leur stratégie en se tournant vers le digital afin de maintenir ou développer leur
activité. Ce document va vous aider à vous lancer dans le digital et vous permettre de faire de
la crise sanitaire une opportunité.
Une véritable force pour les grands groupes, une nécessite pour les TPE, l’utilisation
d’internet, et encore plus particulièrement du smartphone, est grandissante chaque année, et
touche les plus jeunes comme les plus âgés. Acheter, travailler, gérer son quotidien,
communiquer ou encore s’informer depuis son smartphone est devenu une commodité pour
tout un chacun.
Ce constat généralisé démontre que l’intégration de la digitalisation dans son entreprise est
peut-être nécessaire dans votre stratégie. Ne pas tenir compte des évolutions de son marché
peut compromettre l’avenir de votre entreprise sur le long terme.
La mise en place du click & Collect est largement utilisé : le client se rend sur internet (site
web, réseaux sociaux et/ou place de marché) et effectue sa commande en ligne. Mais au
moment de la livraison, le client a la possibilité de récupérer sa commande en se rendant au
point de retrait sélectionné. C’est avantageux pour le client car il économise des frais de
livraison, peut réserver le produit où il veut, et gagne du temps en évitant la file d’attente en
magasin.
C’est aussi intéressant pour l’entreprise qui le met en place :
 pas de gestion des envois,
 gain de temps,
 meilleure organisation en interne,
 optimisation des invendus,
 fidélisation des clients.
 les régions ont également mis en place des dispositifs d'urgence permettant d'aider les
entreprises impactées dans leur activité par le Covid-19
la digitalisation aujourd’hui concerne tous les métiers et tous les secteurs d’activité. Ce
processus de transformation digitale, qui est une véritable stratégie de développement pour
une entreprise, vise à implémenter le numérique au sein de l’entreprise pour une meilleure
performance et plus d’efficacité.
De nos jours, 46 % des entreprises disposent d’un site de vente en ligne selon l’Association de
l’économie numérique (l’ACSEL). Mais elles ne sont pas du tout égales face à la
digitalisation.
Il y a un grand écart entre les petites structures et les grandes entreprises. En, effet en 2016,
une peu moins de la moitié (47 %) des entreprises françaises possèdent un site de e-commerce
dans les entreprises de plus de 250 employés. A l’inverse, pour les structures de moins de 10
personnes, seulement 1 entreprise sur 10 propose des ventes en ligne.
De même pour les outils digitaux et leur efficacité : seulement 10 % des entreprises entre 10
et 49 employés ont adopté des outils numériques adaptés à leur digitalisation. Au contraire,
près de 36 % des entreprises de plus de 250 employés utilisent des outils efficaces.
Il y a donc une fracture franche entre les grandes entreprises et les entreprises de taille
intermédiaire et les petites et moyennes entreprises. Ces dernières ont moins de moyens
financiers, humains mais aussi technologiques pour entamer une digitalisation profitable.
Ce retard peut donc s’expliquer par le manque de communication au sein de l’entreprise et
de développement du digital. Dans son Baromètre Croissance & Digital, l’ACSEL
comptabilise encore près de 23 % des entreprises françaises sans équipe dédiée à la
transformation numérique.
43 % des sociétés quant à elles ont une équipe mais elle n’est pas assez connectée aux autres
départements de l’entreprise. Seulement 1 / 3 d’entre elles ont une équipe dédiée avec du
relais en interne.

Titre 1 : L'importance de la digitalisation pour l'économie et le commerce


La digitalisation est devenue un facteur clé pour la croissance et la compétitivité des
entreprises dans l'économie moderne. Elle offre un large éventail d'avantages, tels que la
capacité d'accéder à des marchés mondiaux, d'améliorer l'efficacité opérationnelle et de mieux
comprendre les besoins et les préférences des clients. Les entreprises qui adoptent la
digitalisation peuvent profiter d'une plus grande agilité et de flexibilité dans la prise de
décisions, ce qui leur permet de s'adapter rapidement aux changements du marché.
Pour les entreprises, la digitalisation offre également des possibilités de réduire les coûts,
d'améliorer la qualité des produits et services, et d'augmenter la productivité. Les technologies
numériques telles que l'automatisation des processus, l'intelligence artificielle et l'analyse des
données peuvent aider les entreprises à gérer plus efficacement leurs opérations et à prendre
des décisions plus éclairées.
En outre, la digitalisation peut aider les entreprises à renforcer leur présence en ligne et à
établir une relation plus étroite avec leurs clients. Les entreprises qui investissent dans des
canaux de vente en ligne et des stratégies de marketing numérique peuvent atteindre un public
plus large et établir une présence plus forte sur le marché.
En résumé, la digitalisation est essentielle pour l'économie et le commerce, offrant aux
entreprises une meilleure compréhension du marché, une plus grande agilité et une plus
grande compétitivité.

Titre 2 : L'importance de la digitalisation pour les entreprises pendant la pandémie de


COVID-19
La pandémie de COVID-19 a entraîné une transformation majeure dans l'économie et le
commerce, accélérant la nécessité pour les entreprises de se digitaliser. Les restrictions de
déplacement et les fermetures d'entreprises ont contraint de nombreux clients à se tourner vers
le commerce électronique pour répondre à leurs besoins d'achat de produits et de services.
Selon une étude de McKinsey, les ventes en ligne ont augmenté de 20 % à 30 % dans de
nombreux pays depuis le début de la pandémie. Les entreprises qui avaient déjà investi dans
la digitalisation avant la pandémie ont été mieux préparées pour répondre à cette demande
croissante, tandis que celles qui ont tardé à adopter des technologies numériques ont connu
des difficultés pour s'adapter à ce changement soudain.
Les entreprises qui ont réussi à se digitaliser pendant la pandémie ont pu maintenir leur
activité et leur rentabilité malgré les perturbations économiques. En outre, la digitalisation a
permis aux entreprises de maintenir des liens étroits avec leurs clients, en offrant des services
de livraison à domicile, des options de paiement en ligne sécurisées, et une expérience
utilisateur fluide.
Enfin, la pandémie de COVID-19 a mis en évidence la nécessité pour les entreprises d'investir
dans des technologies numériques pour s'adapter aux changements rapides du marché et aux
nouvelles normes de consommation. Les entreprises qui ont réussi à se digitaliser pendant la
pandémie seront mieux préparées à répondre aux défis économiques à long terme, même
après la fin de la pandémie.
Les entreprises peuvent adopter plusieurs stratégies pour se digitaliser et tirer parti de ces
avantages. Tout d'abord, il est essentiel de définir une stratégie claire et précise pour la
transformation numérique. Cela implique d'identifier les domaines de l'entreprise qui peuvent
bénéficier le plus de la digitalisation, ainsi que les technologies numériques qui sont les plus
adaptées à leurs besoins.

Ensuite, les entreprises doivent investir dans des technologies numériques telles que
l'automatisation des processus, l'intelligence artificielle, l'analyse des données et le commerce
électronique. Il est également important de former le personnel aux nouvelles technologies
pour garantir une transition en douceur vers la digitalisation.
Enfin, les entreprises doivent adopter une approche agile pour la digitalisation, en s'adaptant
rapidement aux changements du marché et en intégrant les commentaires des clients dans leur
stratégie numérique.
En conclusion, la digitalisation est un élément clé de la croissance et de la compétitivité des
entreprises dans l'économie moderne. La pandémie de COVID-19 a accéléré la nécessité pour
les entreprises de se digitaliser, mais cette tendance est là pour durer. Les entreprises qui
investissent dans la digitalisation peuvent bénéficier d'une plus grande agilité, d'une plus
grande efficacité opérationnelle et d'une meilleure compréhension des besoins et des
préférences des clients, ce qui les aide à se démarquer sur un marché de plus en plus
compétitif.

Conclusion
L'adoption de la digitale ouvre constamment à l’entreprise de nouveaux horizons qui peuvent
être susceptible de les aider à innover leurs produits et services pour répondre aux exigences
de l’environnement en mutation et du client. Nous avons tenté, à travers, cette recherche de
mettre en évidence les profonds bouleversements induits par la transformation digitale sur le
commerce et plus précisément pendant la crise du covid 19.
Ce premier chapitre a été consacré dans un premier lieu à la crise sanitaire et effet de Covid
sur le commerce. Par ailleurs, pour mieux comprendre la digitalisation dans le commerce et
son importance, on a présenté la digitalisation et commerce durant crise COVID-19 et une
étude des exemples de Ali Baba, Amazon et Jumia.
Conclusion générale

En conclusion, la pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur le commerce à


travers le monde. Les restrictions sanitaires ont conduit à la fermeture des magasins physiques
et à la limitation des déplacements, ce qui a eu des conséquences importantes sur les
entreprises. Cependant, les canaux de distribution numériques ont offert une solution
alternative pour les entreprises pour maintenir leur présence sur le marché et continuer à
vendre leurs produits et services en ligne.

Les plateformes de vente en ligne telles qu'Amazon, Alibaba et Jumia ont connu une
croissance considérable pendant la pandémie en raison de leur capacité à offrir des solutions
de vente en ligne efficaces aux consommateurs. Cela a mis en évidence l'importance de la
présence en ligne pour les entreprises, en particulier pour les petites entreprises qui ont été les
plus touchées par la pandémie.

La pandémie de COVID-19 a montré que les canaux de distribution numériques sont un


moyen important pour les entreprises de s'adapter aux changements du marché et de rester
compétitives à l'avenir. Les entreprises doivent investir dans des solutions de vente en ligne
efficaces pour atteindre un public plus large et maintenir leur présence sur le marché. En
somme, la pandémie a accéléré la transition vers le commerce numérique, qui est devenu un
élément clé du paysage commercial moderne.

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