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SES: Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la

production?

● intro: les grandes tendances de commerce inter


- commerce inter: ensemble des échanges de biens et de services entre pays.
→ exportations: ventes à des unités situées à l’étranger de biens et services par des unités
résidentes.
→ importations: achats à des unités situées à l’étranger de biens et services par des unités
résidentes.

- balance (en solde) commercial: = exportations - importations


→ Si BC > 0 = excédent commercial
→ Si BC < 0 = déficit commercial

● RQ: BC = souvent représentée en ne tenant compte que des importations et des


exportations de biens. → cas pour France

→ croissance du commerce des marchandises = globalement + rapide que la croissance de


prod (constate quand comparaison entre taux de croissance annuel moyen).
→ Si le taux de croissance du commerce de marchandise avait été le même entre 2000 et
2018 il aurait été de 3.8%.
→ corrélation positive entre taux de croissance du PIB et taux de croissance du commerce
international.

OCDE: Organisation pour la Coopération et le Développement Économique


- année 2000: Chine: part dans les exportations mondiales = fortement progressé
tandis que celle de la plupart des grandes économies reculaient

- principaux importateurs et exportateurs de marchandises = Chine, USA, Allemagne,


Japon
- principaux exportateurs de services = USA, UK, Allemagne, France
- principaux importateurs de services = USA, Chine, Allemagne, France

→ cours du XXe s: part des produits manufacturés (véhicules, textile, informatique),


combustibles et services a progressé dans commerce inter.
→ part des produits agricoles = fortement diminué

I) Pourquoi les pays commercent-ils entre eux?


A) Les théories qui justifient le commerce inter
→ Adam Smith et David Ricardo
● Selon Smith: spécialisation d’une nation = fondée sur ses avantages absolus.
→ pays se spécialisent dans les prod pour lesquelles il est + productif que ses concurrents
et dispose de coûts + faibles.

● Selon lui: échange entre Angleterre et Portugal = impossible car Angleterre ne


détient aucun avantage absolu, sa productivité = + faible à la fois dans production de
vin et draps.
● Un pays possède avantage comparatif dans la prod d’un bien ou d’un service si le
coût relatif de ce bien par rapport à un autre bien dans le pays est inférieur au coût
relatif de ces deux biens dans les autres pays. → revient à dire qu’un pays possède
un avantage comparatif dans la prod du bien pour lequel il est le + efficace si les
autres pays présentent leur degré d'efficacité dans d’autres types de biens.

- ex de Ricardo: Angleterre = avantage comparatif dans prod de draps car coût relatif
du draps par rapport au vin est + faible en Angleterre qu’au Portugal.

● Spécialisation permet gains mutuels à l'échange, si les surplus de prod sont répartis
de manière égale.

- dotations factorielles = quantités de facteurs de prod: travail, capital physique, capital


naturel (ressource) dispo dans une éco
→ théorème HOS

● Selon le modèle HOS, spécialisation s’explique par abondance relative d’un facteur
de prod par rapport à un autrui entraîne une prise relativement + faible du facteur
abondant. → Un pays dispose donc d’un avantage comparatif et a intérêt à se
spécialiser dans les prod intensives en facteurs relativement abondants
comparativement aux autres pays.
→ facteur abondant = facteur peu cher (regarder ex cahier)

● évolution des dotations en facteurs de prod: catastrophes naturelles → impact sur


capital naturel, découvertes de ressources naturelles, vieillissement de la pop + tout
ce qui concerne la démographie

● dépenses dans la R&D: dotations technologiques: ex: Corée du Sud = spécialisée


dans 60s dans activités qui nécessitaient main d'œuvre bon marché et abondante.
→ évolué sa spécialisation grâce à évolution de ses dotations factorielles: investissement en
capital physique, ralentissement de la croissance démographique, dépenses éducation et
formation qui permettent travail qualifié.

● synthèse: -Pour Adam Smith: échanges entre pays possibles que si chacun
possède un avantage absolu, cad une prod dans laquelle il est + efficace que les
autres.
- David Ricardo: pays ne sont pas nécessairement dotés d’avantages absolus dans
une prod. → spécialisation là où il possède un avantage comparatif, cad là où il est
relativement le meilleur → peut permettre gain à l’échange.
- Selon modèle HOS, les dotations factorielles, cad les facteurs de prod présents dans
un pays, déterminent les avantages comparatifs.
- autre explication: dotations technologiques: les technologies dispo dans un pays.

1) Le commerce entre pays comparables


- commerce intrabranche: échanges entre pays de produits issus d’une même
branche d’activité
- commerce inter branche: échange entre pays de produits de branches d'activités
différentes.

● différenciation horizontale = fait que plusieurs entreprises offrent des produits


similaires et de même gamme mais de design différent (formes, couleurs)
● différenciation vertical = offrir des produits similaires mais de gammes différentes
(qualité et prix différents).

2) fragmentation de la chaîne de valeur


→ désigne fait que la conception et la réalisation de certains produits sont répartis dans
plusieurs pays.

- ex: prod Airbus résulte d’une fragmentation de la chaîne de valeur car prod des
pièces et assemblage = répartis dans plusieurs pays européens. → s’explique par
spécialisation différentes et situations géographiques.
→ possible en Europe: espace Schengen. → facilite fragmentation de la chaîne de
valeur.

● synthèse: - existence d’un important commerce intra branche entre pays ayant des
niveau de dvlpm comparables en particulier entre pays européens.
→ commerce peut s’expliquer par plusieurs raisons: diversité des goûts des conso; permet
différenciation verticale et horizontale.
- conception et réalisation de certains produits = répartis dans plusieurs pays →
entraîne fragmentation de la chaîne de valeur.

II) Les déterminants de la compétitivité


- compétitivité : capacité d’une E à satisfaire la demande des conso dans un contexte
de concurrence.
- compétitivité d’un pays: aptitude à exporter. On considère qu’un pays gagne en
compétitivité lorsque ses exportations augmentent.

A) Comment expliquer les différences de compétitivité ?

● deux sources de compétitivité:


- compétitivité prix: fondée sur capacité à proposer des prix + faibles que ceux des
concurrents.
→ prix pratiqués par E dépendent en parti de leur coût (travail, capital fixe, conso
intermédiaires (matières premières, énergie) pièces, taxes/impôts.
compétitivité des prix → affectée par inflation qui entraîne augmentation des coûts et par les
variations du taux de change.
ex: si valeur de l’euro par rapport au dollar augmente, biens et services produits dans la
zone euro voient leur prix augmenter aux USA. De +, une E qui décide d’exporter supporte
coût supplémentaires (dépenses de transports, recherche de partenaires, adaptation des
produits aux normes locales, recrutement de personnel polyglotte ou formalités douanières).

→ Ces coûts de prod élevés peuvent être compensés par forte productivité qui permet de
diminuer coût par unité produite (coût unitaire de prod).
rémunérations peuvent être élevées si travail = très productif. → mis en évidence par calcul
du coût du travail par unité produite
→ coût salarial unitaire: coût salarial/q produites
coût horaire du travail/productivité horaire

+ le coût du travail = faible et + sa productivité est élevée.


- le coût du travail par unité produite est important.
Finalement, seulement les E les + productives s’engagent à l’exportation.
Un pays doté de nombreuses firmes très productives aura une forte capacité à exporter.

- compétitivité hors- prix: fondée sur capacité à se distinguer des concurrents grâce à
autres facteurs que prix.
ex: qualité, SAV, options proposées, design, marketing, respect de l’environnement (BIO)
→ s’appuie sur dépenses importantes en R&D.

ex: écart de compétitivité entre France et Allemagne s’exprime essentiellement par meilleure
compétitivité hors prix des exportations allemandes.
→ pays = spécialisé dans biens industriels haute gamme (surtout véhicules et
machines-outils).
forte augmentation des ventes à destination des pays émergents.
prix pratiqués par E allemandes exposées à la concu inter = augmenté de 17% entre 1993
et 2011 mais cela n’a pas empêché une forte progression de l'excédent commercial →
conforte idée de compétitivité hors prix.
→ sur la même période: compétitivité prix des E fr = got better. MAIS déficit commercial fr
s’est accentué. → s’explique par spécialisation dans le milieu de gamme.
(voir schéma cours)

B) Comment améliorer la compétitivité ?

France: - atouts = stabilité économique, santé de la pop,qualité des infrastructures, dvlpm du


système financier, taille du marché.
France = bien classée dans capacité à innover mais ne fait pas partie des leaders
européens en la matière.
- faiblesses = culture entrepreneuriale, diffusion des TICs, compétence de la main
d’oeuvre, fonctionnement du marché du travail.

● synthèse: - compétitivité prix et hors-prix d’un pays dépend de la productivité de ses


entreprises, de leur coût de prod et de la qualité de leurs produits.
→ résulte de nombreux déterminants comme: qualité de ses institutions, infrastructures,
système de santé et d’éducation, importance de la R&D et maîtrise des technologies
innovantes.

III) L’internationalisation de la chaîne de valeur


→ consiste à délocaliser les étapes de la conception, de la prod et de la commercialisation
d’un produit dans des pays différents.

A) Les facteurs politiques et techniques propices au développement des échanges


1) Les évolutions politiques
→ reposent sur la doctrine du libre-échange: promeut la libre circulation des biens, des
services et des capitaux entre pays.
→ 1947: accords du GATT: accord général sur taxes et le commerce → accord de
libéralisation des échanges commerciaux.
→ OMC = 1995
→ différentes régions de la planète: engagées dans processus d’intégration éco en créant
zones de libre-échange (UE).
→ from the 80s: ouverture de la Chine, effondrement du bloc soviétique, émergence de
certains pays comme Inde et Brésil dans commerce inter → accélère processus de
mondialisation.

2) Les évolutions techniques


→ 70s: dvlpm du conteneur = transporter davantage de produits pour un coût très faible.
→ standardisation et mécanisation des grands ports + création de plateformes logistiques
favorisant les types de transports multimodaux permettent économies d’échelle.

→ progrès dans communication: FAX, téléphonie, Internet, → permettent aux E d’implanter


des filiales pour fabriquer ou vendre sur la planète + permet de développer places
financières et les connecter entre elles, renforcements des IDE.

IDE = une E acquiert au moins 10% d’une entreprise étrangère.

B) L’organisation des échanges par les firmes multinationales (FTN)


→ entreprise possédant une unité de prod à l’étranger.
- FTN localisent étapes de conception, prod, et commercialisation d’un produit dans
différents pays en fonction de leurs avantages comparatifs.
RQ: 70% des échanges internationaux reposent sur chaînes de valeurs mondiales.
RQ: firme peut contrôler directement les différentes étapes de la production grâce à sa
participation dans des filiales locales créées ou rachetées. → peut aussi externaliser une
partie du processus

On parle d’échanges intra firmes pour qualifier échanges entre filiales d’un même gp →
représente 40% du commerce inter.

● La courbe du sourire
→ décrit manière dont la valeur du produit évolue.
- étapes les + créatrices de valeur = en amont et en aval du processus de production:
→ amont: R&D + conception
→ en aval: marketing, publicité, SAV
Ces activités = dans pays dvlp pcq main d’oeuvre qualifiée.

- étapes les - créatrices de valeur = processus de prod et assemblage localisés dans


pays en dvlpm pcq main d’oeuvre - qualifiée abondante et à faibles coûts.

→ depuis 70s: courbe du sourire se forme à l’avantage des pays dvlp puisque part de la
valeur ajoutée en amont et aval = devenue + élevée.
→ FTN internationalisent leur chaîne de valeur en créant filiales ou en prenant contrôle
d’entreprises locales → traduit par IDE.

RQ: choix de localisation des IDE par les E: en dehors du coût et de la qualification de la
main d’oeuvre; autres facteurs: 12 piliers de la compétitivité (voir feuille)
- qualité des institutions et des infrastructures
- volonté de réduire coûts de transports → s’installent près des lieux de
commercialisation des produits ou près d’une source de matière première
- fiscalité (baisser impôts)

IDE reçus par USA = + de 6x les IDE reçus par Inde en 2018.
- abondance de matière première aux USA
- taille du marché
- qualification de la main d’oeuvre
- USA = performants dans différents indicateurs de compétitivité du forum éco mondial
qui va permettre aux E d’être productives

→ évolutions s’expliquent par choix de localisation des FTN qui délocalisent activités
intensives en main d'œuvre non qualifiée dans pays en dvlpm.
ex: iphone: 7 pays interviennent dans la prod

IV) Quels sont les effets du commerce international?

A) Les bienfaits du commerce international pour les conso


1) baisse du prix des produits
→ ICV permet de réduire les coûts en localisant différentes étapes dans différents pays en
fonction de leurs avantages comparatifs → conso bénéficient de prix + avantageux
ex: Banque de France estime à 30 milliards d’E les dépenses évitées grâce aux importations
venant des pays à bas salaires.

● ouverture au commerce inter permet d’agrandir taille du marché → permet de


produire de + grandes séries et réaliser des économies d'échelle (baisse du coût
moyen lorsque les quantités produites augmentent) → favorise baisse des prix.
● grâce à ouverture au commerce inter → E qui peuvent vendre leurs produits sur
marché national sont + nombreuses et soumises à + de concu → baisse de prix.

2) variétés des produits


● grâce au commerce inter: conso ont accès à une + grande variété de produits
→ pcq capacité à produire certains biens repose sur caractéristiques géologiques ou
climatiques propres à certains pays (hydrocarbures, produits agricoles).
→ pcq grande taille des marchés internationaux permet grande diversité de biens similaires
différenciés horizontalement et verticalement.

B) La baisse des inégalités entre pays: le commerce international, facteur de développement


1) L’effet de la spécialisation selon les dotations factorielles
- dotations factorielles: abondance de facteur travail
→ avantage comparatif
→ observe convergence des niveaux de PIB par habitants puisque l’écart relatif entre PIB
par habitant mondial et PIB par habitant des pays présentés s’est réduit entre 1990 et 2018.

2) Les effets de l’internationalisation de la chaîne de valeur


→ libre-échange. La politique commerciale qui en résulte se traduit par suppression des
obstacles aux échanges internationaux (principalement droits de douane).
absence de libre-échange: pays en dvlpm ne seraient pas en mesure de se spécialiser →
interdirait leur participation à la CVM.
E participant aux CVM = + productives pcq très spécialisées et bénéficient de la diffusion de
technologies et d’un meilleur accès au financement grâce aux FTN.
→ gains de productivité ont des effets bénéfiques dans pays en dvlpm: prod et emplois
augmentent, transferts de main d’oeuvre, activités - productives vers des + productives →
stimule croissance et emploi.

3) Les stratégies de remontée des filières


évolutions des exportations de la Chine s’explique par délocalisation vers pays - dvlp et par
remontée des filières vers prod + intensives en capital (ex: électronique, véhicules).

● synthèse: - spécialisation des pays en dvlpm dans prod intensives en main d’oeuvre
→ hausse de la demande de travail et élévation des salaires. → niveau de vie de
certains pays converge vers moyenne mondial.
- CI: favorise hausse de la prod, de l’emploi et baisse des prix → contribue à réduction
de la pauvreté et des inégalités entre pays.
- pays émergents: mènent stratégies de remontées de filières vers des prod à + forte
valeur ajoutée → permettent hausse des revenus. → conduits à délocaliser des prod
vers des pays - avancés qui peuvent entamer dynamique de rattrapage.
- libre-échange permet aux pays de se spécialiser en fonction de leurs avantages
comparatifs et stimule échanges.

C) Les limites du commerce international


1) la hausse des inégalités au sein des pays

indice Gini: + il est proche de 0 + on est proche d’une situation égalitaire.


- modèle HOS: USA se spécialisent dans prod intensives en travail qualifié et capital +
importent produits intensifs en travail peu qualifié
→ commerce inter contribue à hausse des inégalités de revenus dans pays dvlp en raison
des changements dans la demande de travail qualifié et de travail non-q.
→ hausse de la demande de travail qualifié provoque hausse des salaires des travailleurs
les + qualifiés. MAIS → baisse des salaires des travailleurs les moins q déjà peu élevés.
Les travailleurs les - qualifés subissent exposition au chômage + importante en raison de
destruction d’emplois liés à la disparition d’activités intensives en travail peu qualifié.

2) demander à jeremy
dumping social et fiscal = concu déloyale car avantage concurrentiel ne repose pas sur
meilleure qualité de leurs produits mais sur des mesures qui nuisent aux salariés, à
l’environnement et aux politiques publiques.
RQ: subventions aux E exportatrices = autre pratique considérée concu déloyale.

→ ces formes de protectionnisme sont défensives car elles visent à protéger de la concu
étrangère des E existantes dont on veut préserver le niveau d’activité.

RQ: Dans le cadre de l’UE, commission met en oeuvre les politiques protectionnistes
appelées “instruments de défense commerciale” → commission = amenée à prendre des
mesures anti-dumping et anti-subvention qui s’appuie sur droits de douane.
La commission peut prendre également des mesures de sauvegarde si les q importées de
certains produits augmentent fortement et menacent les producteurs européens → quotas
d’importations.

3) politique commerciale stratégique


→ permet d’assurer aux E nationales un avantage concurrentiel grâce à des subventions qui
découragent les concurrents d’entrer sur le marché.

ex: constructeur aéronautique doit vendre un nb important d’avions pour être rentable car ce
type de prod implique coûts fixes très élevés pcq coûts liés au dvlpm. → il faut donc produire
en grand nb pour réaliser économies d’échelles et être rentables.

accords UE-MERCOSUR: -90% des droits de douane


→ objectif: stimuler échanges et croissance éco dans les 2 zones.
→ normes environnementales et sanitaires - strictes dans pays du MERCOSUR → peut
donner lieu à dumping environnemental au détriment des producteurs européens.

+ d’échanges = + d’émissions de GES.

● synthèse: - pays dvlp se spécialisent dans prod intensives en travail qualifié et


importent produits intensifs en travail peu qualifié: salaires - q baissent relativement
par rapport à ceux des + qualifiés. → hausse des inégalités de revenus.
- revenus des classes moyennes-inférieures des pays dvlp = peu progressé.
- écarts de revenus = importants entre pays dvlp et émergents. + effets bénéfiques du
commerce inter = inégalement répartis → hausse des inégalités dans pays
émergents.
- libre-échange peut avoir effets néfastes: croissance appauvrissante dans certains
pays en dvlpm, disparition d'activités et d’emplois
- accord de libre-échange UE-Mercosur suscite crainte et demandes de protection en
matière d’emploi, de santé et d’environnement.

V) Les politiques protectionnistes


→ doctrines qui prône protection de l’économie nationale vis-à-vis de la concurrence
étrangère. Mesures mises en place pour remplir cet objectif = protectionnistes.

A) Les outils des politiques protectionnistes


● protectionnisme tarifaire (agissant sur les prix):
- droits de douane: taxe sur importations pour augmenter leur prix sur le marché
national
- subventions publiques: aides publiques aux producteurs pour réduire leurs coût et
prix.
- baisse du taux de change: baisse du prix des produits exportés ou hausse du prix
des produits importés.

● protectionnisme non tarifaire (agissant sur les quantités)


- règle du contenu local: obligation pour les E étrangères implantées dans un pays
d’intégrer des composants nationaux dans leur prod.
- normes sanitaires ou techniques: interdiction d’exporter vers territoire national des
produits ne respectant pas normes imposées par pouvoirs publics.
- quota d’importations: restriction sur q de biens importée.

B) Les arguments en faveur des politiques protectionnistes


1) protectionnisme éducateur

Friedrich List: industries naissantes supportent coûts + élevés que celles déjà sur le marché
car ne bénéficient pas d’économies d’échelles liées à taille des marchés et effets
d’apprentissage liés à amélioration du processus productif. → coûts unitaires = + élevé
→ donc industrie naissante doit bénéficier de mesures protectionnistes pour compenser
écarts de coût de prod et pouvoir se dvlp.
→ protectionnisme = que temporaire → s’interrompt quand la prod est suffisamment élevée,
que E bénéficient d’économies d’échelles et effets d’apprentissage.
→ protectionnisme éducateur = offensif car vise à dvlp des activités nouvelles.

2) protectionnisme défensif
- Etat subventionne industrie militaire = sécurité nationale
- US = augmenté ses droits de douane sur produits importés de Chine accusée de
concurrence déloyale = dumping social/ fiscal/ environnemental
- Etat fr apporte fonds à E Renault en quasi-faillite: nécessite de restructurer un
secteur et de protéger emploi
- agriculteurs européens bénéficient d’aides publiques de la part de l’UE = sécurité
alimentaire

C) Les limites des politiques protectionnistes


voir schéma

● synthèse: - protectionnisme: objectif: protection des producteurs nationaux. → peut


être tarifaire ou non tarifaire et s’appuyer sur plusieurs instruments.
- protectionnisme éducateur et offensif: permettre aux E naissantes de se dvlp.
- protectionnisme défensif: restructuration et maintien de l’emploi dans industries
vieillissantes, concurrence déloyale, sécurités alimentaires et nationales.

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