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Ce modèle est développé par Eli Heckscher et Bertil Ohlin en 1933 et amélioré par Paul Samuelson en 1941
- Egalité internationale des prix relatifs des produits et convergence des prix
relatifs des facteurs
N P1 E N E
P1 w w
P2 P2 r r
- Egalité internationale des techniques de production dans les deux secteurs :
L’échange international conduit à l’identité des fonctions sectorielles de production.
K1
N K 1 E et
K2
N K 2 E
L1 L1 L2 L2
4. Critique et dépassement des théories classiques du CI
En 1953, Wassily Leontief a testé la validité empirique des propositions de la théorie
HOS pour le commerce international des Etats-Unis.
L'opinion admise était la suivante : aux USA, le capital est le facteur abondant et le
travail le facteur rare. En toute logique, les USA devraient donc exporter des biens
fortement capitalistiques et importer des biens intégrant beaucoup de travail. C'est
pourtant l'inverse que montre son étude. Ce résultat était paradoxal et semblait
anéantir la théorie HOS. Leontief montre ainsi que ce ne sont pas les seules valeurs
quantitatives qui sont à retenir, mais aussi les considérations qualitatives (forte
productivité des travailleurs).
II. Les nouvelles théories du commerce international
Les échanges de produits semblables entre pays semblent contredire les théories
précédentes. Ce phénomène s’explique le plus souvent par : l’existence d’économie
d’échelle, la recherche de différenciation de firmes, la stratégie de délocalisation
des firmes. Le concept de l’approche néo-technologique (les écarts technologiques
et le cycle de vie du produit) est un exemple d’illustration.
1. La théorie des écarts technologiques de Posner
En 1961, Michael Posner développe une idée radicalement nouvelle, centrée sur le
changement technique. L’idée initiale est que c’est l’écart technologique entre les
pays qui explique essentiellement les principaux flux du commerce international : les
pays en avance du point de vue technologique disposent d’un avantage comparatif
temporaire qui se traduit par une spécialisation croissante dans les produits issus de
l’innovation et la R&D. Ce progrès technique à l’origine de l’avantage comparatif se
présente sous deux formes : des innovations de produits, et des innovations de
procédé. La mise en œuvre de ces innovations débouche sur une situation de
concurrence monopolistique, qui explique l’existence d’un commerce intra branche
entre pays à dotations factorielles assez similaires, mais qui présente un caractère
temporaire, dû aux phénomènes d’imitation de la production.
L’analyse de Posner présente donc une version « dynamique », évolutive de la théorie
des avantages comparatifs. Par conséquent, le pays innovateur doit conserver son
avantage technologique en maintenant continûment son effort de R&D.
2. La théorie du cycle de vie du produit de Vernon
Raymond Vernon (1913 – 1999) est un économiste américain. En 1966 ; il élabore une
théorie du cycle de vie du produit appliquée au commerce international.
Pour Vernon, tout produit innovant connaît un cycle de vie qui se décline en quatre
phases qui peuvent être couplées avec les modalités de diffusion du bien sur le
territoire national et à l’étranger.
Durant la phase de lancement ; le produit est limité au marché national. C’est dans
sa phase de développement qu’il est lancé sur les marchés internationaux. Arrivé à
maturité, le produit est copié et imité par d’autres pays. Lors de la phase de déclin,
un nouveau produit remplace le premier sur le marché national et le premier produit
n’est plus alors fabriqué que dans les pays en développement.
Exemple : Quand Volkswagen en Allemagne a commencé à voir ses ventes baisser,
la production a été délocalisée en Amérique Latine. A la fin de sa vie, elle n’était plus
produite qu’en Amérique Latine puis importée en Allemagne ou de nouveaux modèles
avaient déjà pris le relais.
3. Le modèle de gravité
Le modèle de gravité repose sur l’idée que le volume des transactions entre deux pays
dépend d’une part de leurs capacités de production et d’autre part sur la distance qui
les sépare. Suivant la formule ci-après :
𝐴𝑥𝑌𝑖 𝑥𝑌𝐽
𝑇𝐼𝐽 =
𝐷𝐼𝐽
𝑇𝐼𝐽 est la valeur du commerce entre les pays 𝑖 et 𝑗 A est une constante 𝑌𝑖 et 𝑌𝑗 sont
respectivement le PIB du pays 𝑖 et du pays 𝑗 ; 𝐷𝐼𝐽 est la distance qui sépare les deux
pays.
Ainsi, la valeur du commerce entre deux pays est positivement corrélée avec le PIB
de chacun des pays mais négativement avec la distance. Plus les PIB des deux pays
sont important plus le volume des transactions le serait aussi mais plus la distance
entre deux pays est importante moins le volume des transactions serait moins
important.