Vous êtes sur la page 1sur 58

Université Mohammed V-Rabat

Faculté des Sciences Juridiques, Economique et Sociales


SOUISSI

Master Commerce International


Module : Commerce International : Fondements Théoriques et
Evolution
Présentation Sous le Thème :

La spécialisation des pays développés

Réalisée par : Encadrée par :


Myriem SAOURI Mr. Abdelwafi EL AIDOUNI
Ayoub KASSIMI
Jouhaina KARDA
Mimoun SALTANI
Meriem ERRACHID
Hamza ELQOUB
Ilhame KACIMI
INTRODUCTION

La théorie économique nous enseigne qu'un pays a tout


avantage à se spécialiser dans la production de biens ou de
services où il est le plus compétitif.
Ces deux derniers décennies les échanges internationaux ont
grandement augmenté plus particulièrement pour les pays
développés et les nouveaux pays industrialisées .c’est derniers
ont plus d’avantage dans de nombreux domaines d’activités et
peuvent ainsi investir à tout moment dans des secteurs
différents avec de bonnes chances de réussite grâce a leurs
force en technologie, la finance, et la formation du capital
humain.

Pour constituer une recherche complète qui porte sur la


spécialisation des pays développés on a alerté la
problématique suivante : Qu’est ce qu’on entend par le terme
spécialisation et précisément des pays développés ? Et
quels sont ces pays développés ?

Pour répondre à cette problématique, on subdivisera notre


rapport en deux parties. La première est axée sur la
spécialisation internationale. La deuxième partie présente des
études de cas des pays développés.
Partie 1 : Vue d’ensemble de la spécialisation
internationale

Chapitre I : la spécialisation internationale

Section 1 : La notion de la spécialisation : concept et évolution

Définition
La spécialisation est un Processus par lequel les individus ou les pays développent
une activité pour laquelle ils disposent d’une compétence ou d’un avantage
particulier. La spécialisation représente la Concentration de la production d’un pays
dans des branches d’activités ou des produits particuliers. Elle donne lieu à une
division internationale du travail.

Une division internationale du travail Processus au cours duquel les pays se sont
spécialisés et, du coup, se répartissent les différentes fabrications : ils ne produisent
pas tous la même chose et, de ce fait, échangent entre eux leur production.

La DIT traditionnelle attribue aux pays développés la fabrication des biens


manufacturés et des services et aux pays pauvres, souvent les pays du sud, la
fourniture des produits primaires en général (produits agricoles, matières premières).
Cependant au fur et à mesure du développement des techniques mais aussi des
pays, la division internationale du travail se transforme. Ainsi certains pays du sud se
sont mis à fabriquer les produits manufacturés courants (textiles, par exemple).

On parle parfois de "nouvelle division internationale du travail" pour désigner la


spécialisation actuelle des pays : les nouveaux pays industrialisés, asiatiques
surtout, produisent aujourd'hui des produits manufacturés, y compris des produits
hauts de gamme. Les pays développés fabriquent surtout les produits
technologiques et les services dont la production nécessite de hautes qualifications.
Les pays les plus pauvres restent cantonnés dans les produits primaires à faible
valeur ajoutée.1

1
https://ses.webclass.fr/notions/specialisation/
CHAPITRE I : La spécialisation économique internationale : Les
principaux modèles théoriques

L’analyse en termes d’équilibre économique général et l’application d’un tel concept


aux relations économiques internationales ont suscité un ensemble de travaux
scientifiques réalisés par plusieurs auteurs dans le cadre de l’économie politique et
qui s’appliquent au fil du temps à tous les phénomènes nouveaux de la réalité
économique internationale, d’où l’intérêt d’étudier certains courants de pensée à
travers les principaux modèles théoriques. L’analyse de la spécialisation
internationale et des échanges entre nations nécessite la connaissance des bases et
des facteurs déterminants du commerce à l’échelle mondiale. Dans le cadre de
l’étude des relations économiques internationales, les penseurs contemporains se
référant aux « précurseurs » ou « fondateurs » de telle ou telle théorie. Il ne s’agit
pas pour nous de décrire l’histoire de la pensée économique appliquée aux relations
économiques internationales, mais de ne pas nier l’apport bénéfique des grands
théoriciens même si leurs pensées étaient à une autre époque et dans un autre
contexte.

Section I : Les théories traditionnelles du commerce internationales


Ces théories considèrent que les nations se spécialisent dans les productions pour
lesquelles les coûts sont les plus bas. La division internationale du travail qui en
résulte permet de parvenir à une situation optimale.

La théorie des avantages absolus (Adam. SMITH)


Les avantages de la spécialisation et de l’échange international ont été mis en
évidence à la fin du XVIIIème siècle par A. SMITH (1723-1790), auteur classique
anglais. Il fonde son analyse sur les avantages absolus de coût qu’un pays peut
posséder sur un autre pays.
Dans son livre « La richesse des nations », Adam SMITH a consacré une grande
partie à l’analyse du rôle du commerce extérieur dans l’activité économique et le
développement des nations. Ce secteur permet l’élargissement de la division du
travail dépassant le cadre national, un accroissement de la productivité du travail et
du rythme de croissance du capital.

Donc, si pour les mercantilistes, le commerce extérieur est un jeu à somme nulle,
c'est-à-dire qu’il n’est profitable que pour le pays qui obtient de l’échange un surplus
à l’exportation et donc une entrée de devises étrangères qui permettent son
enrichissement (l’autre partenaire ne profite pas de l’échange qui présente pour lui
un aspect négatif car le gain est transféré d’un pays à un autre), pour Adam SMITH,
le commerce extérieur est un jeu à somme positive ,car il profite aux deux pays
pratiquant l’échange. C’est la notion d’avantage absolu.

-Un pays a intérêt à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels ses
coûts de fabrication sont plus faibles qu’à l’étranger et à importer ceux pour lesquels
ses coûts sont plus élevés.

-Cette spécialisation permet la réalisation d’une production mondiale optimale


puisque les biens sont produits là où les coûts sont les plus bas et met en place une
division internationale du travail (DIT) entre les différentes nations.

Le commerce extérieur est donc totalement intégré dans la dynamique économique


globale et il est à la base de la théorie de la valeur.

Exemple: Supposons deux pays la Grande Bretagne (économie nationale) et le


Portugal (pays étranger) produisant deux biens: Le vin et la production du drap dans
les proportions suivantes :

Nous remarquons d’après l’exemple ci-dessus que le commerce entre les deux pays
peut être profitable pour chacun d’eux si les produits achetés à l’extérieur reviennent
moins chers que la production nationale. Tel est le cas du vin pour la Grande
Bretagne (80inférieur à 100) et du drap pour le Portugal (20 inférieur à 40).

Donc, la Grande Bretagne a un avantage absolu dans la production du drap et le


Portugal a un avantage absolu dans la production du vin.
La théorie des avantages absolus comporte cependant un inconvénient majeur :
Comment un pays dont les coûts de production sont plus élevés pour tous les biens
peut-il commercer ?

La théorie des avantages comparatifs (David RICARDO)


Un autre économiste anglais, David RICARDO (1772-1823) complète la théorie
d’Adam SMITH :
-Un pays a toujours intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il
possède un avantage relatif, c'est-à-dire un avantage le plus élevé en termes de coût
ou un désavantage le moins élevé.
-La spécialisation et le commerce international sont expliqués par des coûts et donc
des techniques de production différentes.
-Les nations obtiennent, grâce à l’échange international, une quantité de biens plus
importante que celle dont elles disposaient sans échange. Elles bénéficient ainsi d’un
gain de bien-être.

Nous remarquons que le Portugal a un avantage absolu dans la production des deux
produits, car le coût unitaire de chaque bien est plus faible que celui de la G.B.
Mais en comparant le coût du drap par rapport au vin dans les deux pays, nous
constatons qu’il est moins élevé en Grande Bretagne qu’au Portugal.
100/120=0,8 90/80=1,1 0,8inférieur à 1,1
Par contre, le coût comparatif du vin par rapport au drap est moins élevé au Portugal
qu’en Grande Bretagne.
120/100=1,2 80/90=0,8 0,8 inférieur à 1,2
On peut conclure que le Portugal a plus intérêt à se spécialiser dans la production du
vin et la Grande Bretagne dans celle du drap, ceci en prenant comme hypothèse la
constance des coûts.

Quel est l’intérêt de la spécialisation et quel est le gain de l’échange ?

Avant l’échange, si chaque pays produit 1 unité de vin et 1 unité de drap, le coût total
sera 220 pour la G.B. et 170 pour le Portugal. Après l’échange, la GB, en produisant
2 unités de drap aura un coût de 200 et le Portugal produisant 2 unités de vin aura
un coût total de 160. Il en résulte que la spécialisation a fait gagner 20 à la G. B. et
10 au Portugal, c'est-à-dire un gain mondial de 30 unités de travail.

La théorie des dotations de facteurs : « loi de proportion des


facteurs » (HECKSCHER et OHLIN)
Deux auteurs suédois, Eli HECKSCHER (1919) et Bertil OHLIN (1930), poursuivant
la théorie ricardienne, ont cherché à expliquer la configuration des échanges.
Contrairement au modèle de RICARDO qui stipulait que les différences de
technologies utilisées par les pays étaient à la base du commerce international, dans
le modèle d’H-O, ce sont les différences de dotations de facteurs de production
(capital et travail) qui vont caractériser les structures économiques de chaque pays
par l’intermédiaire des prix relatifs.
C’est en 1919 que l’économiste suédois E. HECKSHER présenta dans un article «
les effets du commerce international sur la distribution des revenus » qui sera à la
base de la théorie des dotations des facteurs. Une telle théorie a été développée en
1933 par son élève B. OHLIN dans son livre « le commerce inter-régional et
international et reprise de nouveau par P. A. SAMUELSON en 1948-1949.
La « loi de proportion des facteurs » constitue le modèle de base de la « théorie pure
» du commerce international. Elle est à la source des spécialisations.

Selon ces auteurs, les avantages comparatifs ne proviennent pas uniquement de la


productivité du travail mais de l’ensemble des facteurs de production (capital, terres,
ressources minérales) dont dispose un pays.

Les canadiens exportent, par exemple, des produits forestiers vers les Etats-Unis,
non parce que les bucherons canadiens sont plus efficaces, mais parce que le
Canada est richement doté en ressources forestières.

Les pays vont se spécialiser et exporter des produits qui nécessitent des facteurs de
production relativement abondants chez eux (et donc peu coûteux) et importer des
produits recourant à des facteurs de production relativement rares (et donc onéreux).

Les insuffisances des théories traditionnelles


-Contrairement aux enseignements de la théorie traditionnelle, le commerce
international se développe le plus entre les nations les plus développées dont les
dotations factorielles sont peu différentes. Il s’agit donc d’un commerce entre nations
très peu différenciées les unes des autres, alors que la théorie traditionnelle met au
contraire en avant le rôle des caractéristiques différentes des nations pour expliquer
l’échange international.
-La part du commerce international intra-branche, qui existe lorsqu’un pays importe
et exporte simultanément les mêmes biens dans le commerce mondial, est très
significative et plus dynamique. La théorie traditionnelle n’a pas d’explication à
proposer d’un tel phénomène qui est incompatible avec sa vision de la spécialisation
internationale.
-La théorie traditionnelle ne laisse aucune place aux firmes multinationales et au
commerce intra-firme dans son schéma, puisque ce sont les nations et elles seules
qui échangent. Cependant, les échanges entre les filiales de firmes multinationales
implantées dans des pays différents représentent plus du tiers du commerce mondial
de marchandises dans les années 1980.

2
Cours de relation économique international de l’université moulay ismail
Section II : Les nouvelles théories du commerce international
Les réflexions théoriques des années 50 basées sur les tentatives de vérifications
empiriques des théories traditionnelles ont donné naissance à deux courants de
recherche :
 Des approches dites néo-factorielles et néo-technologiques dépassant et
prolongeant les modèles antérieurs. Il s’agit du paradoxe de LEONTIEF.
 Des approches contemporaines contestant les analyses antérieures et
cherchant dans les structures industrielles contemporaines de nouveaux
déterminants de l’échange international.
Ces nouvelles théories se démarquent des théories traditionnelles et cherchent à
expliquer les échanges de produits similaires entre les pays. L’existence
d’économies d’échelle et la recherche de différenciation de firmes oligopolistiques,
l’unification croissante du marché mondial et les stratégies des firmes multinationales
en sont les déterminants principaux.

Il apparait de plus en plus que les théories traditionnelles sont incapables d’expliquer
les caractéristiques du commerce international actuel. En particulier, la théorie des
coûts comparatifs est explicative des échanges dits « interbranches » alors
qu’aujourd’hui, plus de la moitié des échanges sont « intra-branches ».

L’échange « intra-branche » est défini par l’ensemble des importations et des


exportations des produits appartenant à une même branche. Il s’agit donc d’un
commerce croisé. Les échanges intra-branche peuvent être analysés du côté de la
demande ou de l’offre. LINDER a souligné dès 1961 que les pays à niveau de
développement comparable ont des demandes domestiques représentatives
similaires.
Dans ces analyses, la notion d’avantages comparatifs disparait et les pays de
développement comparable peuvent ne pas avoir les mêmes dotations de facteurs
ou les mêmes technologies.

Les échanges « intra-branche » dépendent aussi des caractéristiques de l’offre et


donc de la structure des marchés. Nous distinguons dans ce cas deux types de
concurrence imparfaite : la concurrence oligopolistique et la concurrence
monopolistique.

De plus, les échanges « intra-branche » peuvent être divisés en deux catégories


donnant naissance à deux types de spécialisation :
 La spécialisation intra-branche verticale. Il s’agit d’un échange dans le cadre
d’un même processus de fabrication. Ce type de spécialisation est lié à la
division internationale du processus productif.
 La spécialisation intra-branche horizontale. Il s’agit d’un échange de produits
comparables faisant appel dans certains cas à la théorie de la concurrence
oligopolistique.
A la suite de nombreux autres auteurs, Paul R. KRUGMAN met particulièrement
l’accent en 1983 sur les économies d’échelle de la différenciation des produits pour
expliquer ces échanges.

1. Economies d’échelle et commerce international


Les économies d’échelle (ou rendements croissants) expriment une réduction du
coût moyen du produit lorsque la quantité fabriquée augmente. Les firmes les plus
efficaces dans un type de production ont donc intérêt à se spécialiser, à accroitre
leur volume de production pour réduire leur coût. Elles se trouvent alors plus
compétitives et peuvent exporter leur production. A termes, seules les plus grosses
firmes resteront efficientes et formeront un marché mondial oligopolistique.

2. Marchés oligopolistiques et différenciation des produits


Sur ces marchés oligopolistiques, les firmes cherchent à différencier leurs produits
pour bénéficier d’une situation de monopole. De la sorte, des produits de variétés
différentes peuvent être proposés aux consommateurs et font l’objet d’échanges intra
branches : certains consommateurs français achèteront des véhicules Renault mais
d’autres préféreront Fiat ou BMW…, des consommateurs italiens ou allemands
achèteront des véhicules Peugeot…

3. La stratégie des firmes multinationales


L’influence des firmes multinationales est absente des analyses traditionnelles du
commerce international. Or, le développement des firmes multinationales a un
impact important sur les échanges internationaux en générant des flux déterminés
par les stratégies mises en œuvre :

-Lorsqu’il s’agit d’assurer une présence sur les marchés étrangers, l’implantation
d’une firme aura pour effet de réduire les flux d’échange internationaux initiaux
(production sur place et réduction des exportations du pays d’origine).

-Toutefois, aujourd’hui, les échanges entre les filiales de groupes multinationaux


représentent plus du tiers du commerce mondial. Les raisons sont multiples : taux
d’imposition différents selon les pays, spécialisation des filiales, coût de la main
d’œuvre, etc.
3

3
https://www.economie.gouv.fr/facileco/paul-krugman
Chapitre II : La spécialisation et les pays développés

Section 1 : La spécialisation

Définition
Dans la théorie des avantages comparatifs, la spécialisation est la capacité d'un pays
à concentrer sa capacité de production sur un type de bien pour lequel sa
compétence est la meilleure. Il laisse aux autres pays la production d'autres biens.
Dans le cadre de cette stratégie, l'entreprise concentre ses efforts sur son domaine
d'activité et choisir d'améliorer son expérience et son avantage compétitif.

Section 2 : Les pays développés

1. Définition
Un pays développé ou «pays industrialisé» présente une économie mature et
complexe, généralement mesurée par le produit intérieur brut (PIB) ou le revenu
moyen par habitant.
Les pays développés bénéficient d’une infrastructure technologique avancée et
présentent divers secteurs industriels et de services. Leurs citoyens jouissent
généralement de l’accès à des soins de santé de qualité et à l’enseignement
supérieur.
La majorité de la population accède à tous ses besoins vitaux, c'est-à-dire l'accès à
un logement décent, à l'eau potable, à la santé, à l'éducation et à la nourriture.

2. Caractéristiques des pays développés :


La richesse d’un pays s’évalue selon des critères de croissance économique et pour
l’évaluer on trouve le PIB (Produit Intérieur Brut) ou PNB (Produit National Brut) du
pays et par habitant. Cela donne ainsi une idée de la richesse moyenne de la
population d’un pays. Le développement d’un pays correspond également à une
transformation de la société et à la progression des mentalités et de la qualité de vie.
Selon le PNUD (Programme Des Nations Unies Pour Le Développement), les pays
développés se caractérisent par :
 Un IDH moyen (Indice de Développement Humain) compris entre 0,85 et 0,97
 la démocratie 
 Un niveau de vie moyen plus élevé que les pays en développement et donc
une bonne économie de marché
 Une économie moderne (agriculture productive, gammes variées d’industries,
services et infrastructures très développées, ..)
 Une croissance de population faible (contrairement aux pays en
développement qui ont un taux de natalité et de fécondité très important)
 Une espérance de vie élevée (dû à une alimentation équilibrée et d’un bon
encadrement sanitaire et médical)
 L’accès à l’éducation
 Les inégalités sociales et spatiales (elles sont plus accentuées dans les pays
en
Développement)
 Les grands investisseurs de la planète (les principaux mouvements de
capitaux ont lieu entre
Les trois pôles de la Triade. Les pays du Nord disposent donc des capitaux
nécessaires pour mieux s'intégrer dans les échanges mondiaux, moderniser sans
cesse leur économie et favoriser le développement de la recherche)
 Une maîtrise des technologies de pointe (Les pays industrialisés détiennent
90 % du potentiel scientifique mondial).

3. Les secteurs d’activités des pays développés


 Le secteur primaire :
Pour l’économiste britannique Colin Clark, ce regroupe l'ensemble des activités dont
la finalité consiste en une exploitation des ressources naturelles comme l’agriculture,
pêche, forêts, mines, gisements et autres.

 Le secteur secondaire :
Il regroupe les activités industrielles, c.-à-d. les activités liées à la transformation des
matières premières issues du secteur primaire (industrie manufacturière,
construction).
 Le secteur tertiaire :
Le secteur tertiaire regroupe toutes les activités économiques qui ne font pas partie
des deux autres, essentiellement des services. Par exemple, le conseil, l’assurance,
l'enseignement, la grande distribution, le tourisme, la restauration et les agences
immobilières font partie du secteur tertiaire.

Section 3 : La croissance

1. Définition
La croissance économique est, selon l’économiste François Perroux, l’augmentation
soutenue durant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension :
pour une nation, le produit global brut ou net, en termes réels. Elle désigne un
phénomène de long terme ; lorsque la production augmente sur une courte période,
il est préférable de parler d’expansion.
La croissance mesurant un accroissement des quantités de biens ou de services
produites, l’indicateur retenu doit être calcule en volume et non en valeur. En effet,
une augmentation de la valeur de la production peut provenir de deux effets / un
effet-prix, car les prix, en augmentant, font s’accroitre la valeur en terme monétaires
de la production, et un effet-volume, qui mesure l’augmentation des quantités
produites.
La croissance est liée à différents facteurs ; en premier lieu, les facteurs de
production
 Le facteur travail : importance de la population active occupée, niveau de
formation, organisation efficace du travail, durée du travail...
 Le capital technique : taux d'utilisation du capital technique, niveau des
investissements qui permettent de disposer de plus de capital et d'un capital
plus performant.

Mais d'autres facteurs interviennent :


 Le progrès technique qui stimule la demande avec de nouveaux produits et
qui permet de réduire les coûts de production. Le progrès technique est la
source des forts gains de productivité constatés sur le long terme.
 L'Etat qui soutient l'économie de différentes façons : infrastructures,
subventions, dépenses publiques...
 Des éléments socioculturels comme l'évolution des mentalités, des valeurs de
la société.

2. La mesure et les indicateurs de la croissance économique


Pour mesurer la croissance il convient de maitriser deux notions : la valeur ajoutée et
le PIB.

a) La valeur ajoutée
Au sein d’une économie ; la valeur ajoutée mesure la richesse générée par l’activité
de production de biens et de services de tous les agents économiques, la VA permet
de générer l’ensemble des revenus primaires qui seront distribués aux agents
économiques ayant participé à sa formation.

La somme de toutes les VA représente en effet le PIB, c’est à dire la valeur de la


production réalisée sur une période sur un territoire donné ; donc l’ensemble des
revenus génère par l’activité économique.
Par exemple lorsqu’ une entreprise réalise sa fonction économique, elle génère un
supplément de richesse, elle réalise en effet une VA qui correspond à la différence
entre le prix auquel le bien ou service fini est vendu sur le marché et les couts des
éléments (matières premières, bien intermédiaires…) qu’elle a du incorporer dans
son processus de production.

La valeur ajoutée est donc la richesse réelle créée par une entreprise du fait de son
activité productrice, et on la détermine en faisant le calcul suivant :
VALEUR AJOUTEE = PRODUCTION VENDUE – CONSOMMATIONS
INTERMEDIAIRES
Il faut alors se pencher sur la notion de consommations intermédiaire, c’est la valeur
des biens et services transformes ou entièrement consommes au cours du
processus de production.

b) Le Produit Intérieur Brut (PIB)


Le PIB est un agrégat de la comptabilité nationale qui fournit une mesure de la
production d’une nation : il représente la valeur des biens et des services produits
par les agents résident sur le territoire national, quelle que soit leur nationalité.

Dans l’optique de la production, il est égal a la somme des valeurs ajoutées brutes
réalisées par les agents résidents, augmentée des impôts sur les produits (TVA et
des droits de douane), déduction faite des subventions sur les produits.
Le PIB est constitué :
• Du PIB marchand (biens et services échanges)
• Et du PIB non marchand (services fournis par les administrations
publiques et privées à titre gratuit ou quasi gratuit). Le PIB non marchand est, par
convention, évalue à son cout de production.

Le PIB par habitant constitue un indicateur possible du niveau de vie individuel


moyen d’un pays. Il permet, notamment, les comparaisons internationales ; sous
réserve d’être converti dans une même unité monétaire a partir d’indicateurs dits <de
parité de pouvoir d’achat> (PPA° pour prendre en compte les écarts de prix entre les
pays).
Toutefois, cet indicateur reste très imparfait pour évaluer le <bien-être> des
populations ou de leur niveau de développement.
Même si le PIB est actuellement l’indicateur économique principale mais il comporte
un certains nombres de limites, le calcul du Pib s’appuie sur la comptabilité nationale
donc sur ce qui est déclaré à l’État.
De ce fait il ne prend pas en compte les éléments ci-après :
 Le travail non rémunère, celui que l’on fait pour soi-même (le travail
domestique par exemple)
 Le bénévolat
 La production encaissée en liquide et non déclarée
 Le travail au noir
 Les activités illégales

Aussi le PIB ne permet pas d’appréhender ni les inégalités sociales ni leur


évolutions.

Section4 : Le développement économique

1. Définition
Pour définir le développement, on se réfère souvent à la définition devenue classique
proposée par l’économiste français François Perroux en 1961 : c’est « la
combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent
apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel et global ».

Alors que la croissance est d'abord un phénomène quantitatif de nature économique,


le développement est mouvement continu sur le long terme, de nature qualitative et
quantitative, qui modifie durablement les structures économiques, sociales et
démographiques de la société.
Ainsi le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) définit le
développement comme le fait d’« élargir l’éventail des possibilités offertes aux
hommes ».
Le développement y est caractérisé par la disponibilité d’un minimum de biens pour
assurer la survie (alimentation, habillement, etc.) et de services de base comme la
santé ou l’éducation. Les besoins essentiels sont définis par le fait qu’ils sont
quantifiables, universels et facteurs de croissance économique.

2. La mesure et les indicateurs du développement économiques


Le PNUD propose quatre critères pour mesurer le niveau de développement d’un
pays :
la productivité qui permet d’enclencher un processus d’accumulation ;
la justice sociale : les richesses doivent être partagées au profit de tous ;
la durabilité : les générations futures doivent être prises en compte (dimension
à long terme du développement) ;
le développement doit être engendré par la population elle-même et non par
une aide extérieure.
Le PIB est le principal indicateur de la croissance mais il ne mesure pas les multiples
effets (démographiques et sociaux) produits par le développement. De plus le PIB ne
tient pas compte des « dégâts du progrès » sur l'environnement, dont la préservation
est pourtant indispensable au bien-être. On utilise plusieurs indicateurs pour
apprécier le développement.

a) INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN


IDH est un indice statistique composite créé par le Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD) en 1990 (Amartya Sen). Depuis 2010, l'IDH est
construit selon un nouveau mode de calcul à partir de quatre indicateurs :
l'espérance de vie à la naissance, la durée moyenne de scolarisation, la durée
attendue de scolarisation, et le RNB par habitant exprimé en PPA et en dollar.

L’IDH est calculé par le Programme des Nations Unies pour le Développement
(P.N.U.D.). Il se présente comme un nombre sans unité compris entre 0 et 1. Plus
l’IDH se rapproche de 1, plus le niveau de développement du pays est élevé. Le
calcul de l’IDH permet l’établissement d’un classement annuel des pays.

L’IDH représente la moyenne géométrique des trois indices :


–Longévité : Espérance de vie à la naissance
–Education : Durée moyenne de scolarisation
–Niveau de vie : Revenu National Brut

Et on le détermine en faisant le calcul suivant :


b) L’indice de pauvreté multidimensionnelle
L’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) se veut le reflet des privations
multiples dont souffre chaque individu sur le plan de l’éducation, de la santé et du
niveau de vie. Il s’appuie sur des micro-données tirées des enquêtes auprès des
ménages.

L’indice appréhende les privations à travers trois dimensions (qui sont aussi celles
prises en compte par l’Indicateur de développement humain – IDH) : le niveau de vie,
la santé et l'éducation.

La privation dans ces trois dimensions est évaluée à l’aide de 10 indicateurs : 2


indicateurs pour mesurer le niveau d'éducation (nombre d’années de scolarité et taux
de scolarisation), 2 indicateurs pour appréhender la santé (malnutrition et mortalité
infantile) et 6 indicateurs pour évaluer le niveau de vie (logement, sanitaires, accès à
l'eau potable et à l'électricité, combustible de cuisson, possession de matériel de
transport et de communication).

Il existe aussi d’autres indicateurs comme Indice de développement humain ajusté


aux inégalités (IDHI) et Indice des inégalités de genre (IIG)

3. LA RELATION ENTRE CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT


La croissance et le développement sont interdépendants. La croissance est une
condition préalable au développement et un certain seuil de développement est
nécessaire pour amorcer un véritable décollage économique.

La croissance est un préalable au développement dans la mesure où l'augmentation


du PIB et de la richesse distribuée (le PIB/ha) entraine la réduction de la pauvreté, la
constitution d'une épargne favorable à l'investissement des entreprises, et la création
de recettes fiscales qui autorisent les investissements publics (infrastructures).
Cependant la croissance ne produit pas nécessairement le développement du bien
être individuel compte tenu du mode de répartition de la richesse (la croissance aux
USA s'accompagne d'une augmentation des inégalités de revenus), de l'intensité
dutravail (augmentation du stress au travail) et du respect des libertés humaines
(Russie et Chine par exemple).

Le développement est nécessaire pour amorcer la croissance dans la mesure où


l'investissement public en capital humain (éducation, santé)
Partie 2 :

Chapitre I: La répartition des différentes spécialisations dans les


pays développés

Figure 1 :L’historique de l’indice du développement humain (IDH) entre 1950


et 2015 .Il est une mesuré de l’atteinte de la moyenne en trois dimensions clés
historique de l’indice du développement humain, une longue vie saine , bonne
éducation , et avoir un niveau de vie décent

L’Indicateur de Développement Humain, ou L’IDH a comme objectif d’essayer de


mesurer le niveau de développement des pays, sans en rester simplement à leur
poids économique mesuré par le Produit intérieur brut.
C’est donc la combinaison de 3 données quantitatives, à savoir :
 La santé ou longévité (mesurées par l’espérance de vie à la naissance), c’est dite
indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l’accès à une
alimentation saine, à l’eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et
aux soins médicaux.
 Le savoir ou niveau d’éducation qui est mesuré par la durée moyenne de
scolarisation pour un adulte que pour un enfant.
 Le niveau de vie qui est tout à fait représenté par le revenu brut par habitant.

Comme le montre le graphique, les pays dits développés aujourd’hui, avaient un IDH
de 0,2 à 0,6 allant de 1950 jusqu’à 1980.

A l’arrivée de 2005, ces pays ont atteint un niveau d’IDH considéré élevé. Cela est
dédié au développement du niveau de l’éducation, de vie et la longévité.
Figure2 : L’ouverture des échanges commerciaux (1997 – 2017). Elle est
mesurée par la somme des exportations et importations en pourcentage selon
le produit intérieur brut des pays

Ce graphique retrace l'évolution, de 1997 à 2017, du taux d'ouverture, mesuré ici par
les exportations totales rapportées PIB, en pourcentage. Cet indicateur permet
d'évaluer le degré d'insertion d'un pays dans le commerce international.
Le PIB est l’indicateur le plus utilisé pour illustrer la croissance économique et peut
être utile pour comparer les performances économiques de différents pays.
Il est illustré que les échanges internationaux s'intensifient et le taux d'ouverture
commerciale augmente dans le temps. Ces échanges connaissent un léger repli
entre 2008 et 2010, pour ensuite reprendre évolution.et cela peut être à cause de la
crise de 2008.
Il est bien remarqué que le Hong-Kong, le Singapore et le Malta occupent le sommet
du classement avec un pourcentage allant de 200% à 500% de somme
d’exportationet d’importations.
Figure 3: Le PIB par habitant entre 1949 et 2016 en $

Le présent graphique nous donne une idée sur le PIB par habitant entre 1949 et
2016 en Dollar.
Les revenus de tous les pays présentés sur le graphique ont augmenté d’une façon
accélérée. On trouve que le Norvège, la Singapour, le Switzer land et l’Irlande avec
des revenus à l’intervalle (50000 $ - 80000 $).
Or, le PIB par habitant est encore imparfait puisqu’il ne tient pas compte du « coût de
la vie ». De plus, le graphique ci-haut oblige à libeller toutes les valeurs en une
même monnaie (le dollar) ce qui implique que les comparaisons peuvent être
biaisées par des fluctuations du taux de change.
Figure 4 : L’indice de liberté économique.
Cet indice est calculé par l’institut Fraser et il exprime la mesure dans laquelle
les individus sont libres de choisir et de faire des échanges commerciaux et
coopèrent avec les autres, et de rivaliser comme bon leur semble.
Les scores sont sur une échelle de 0 à 10 avec 10 qui signifie le maximum de
liberté économique.

L'Indice de la liberté économique mesure le degré de liberté économique dans un


pays sur une échelle de 0 à 10. Cet indice classe les nations sur dix critères
généraux de liberté économique :
 Liberté d'entreprise
 Liberté des échanges
 Poids des taxes et impôts
 Dépenses du gouvernement
 Stabilité monétaire
 Liberté d’investissement
 Dérégulation financière
 Protection de la propriété privée
 Lutte contre la corruption
 Libéralisation du travail
Le score total repose sur la moyenne arithmétique de ces dix indicateurs, chacun
d'entre eux étant noté de 0 à 10, où 10 représente une liberté maximale. Cette
statistique présente le classement des pays à l'Indice de la liberté économique des
pays développés. Singapour a un score d'indice de 8.82, suivi par la Nouvelle-
Zélande avec un score de 8,49.
Or, Depuis la création de l'Indice en 1995, Hong Kong a toujours été l'économie la
plus performante et elle détient un score de 8,97 points.

Figure 5 : La Part des produits alimentaires dans les exportations totales de
marchandises.

Grâce au libéralisme, plusieurs économies développées ont tournées vers le


commerce extérieur. Alors les pays signent de nombreux traités de libre-échange
La majorité des pays développés exportent des produits alimentaires entre autres
vue la quantité énorme produite de ces derniers.
Cette spécialisation en signifie que malgré sa faible population (1 % de la population
mondiale), la Nouvelle-Zélande est un producteur significatif pour de nombreux
produits alimentaires, dont une large partie est exportée (+60% en 2017). Les
principales exportations alimentaires comprennent la viande, les produits laitiers,
produits forestiers, les fruits et légumes, le poisson et la laine.
La part des produits alimentaires dans les exportations de marchandises de chacun
du Chypre et de la Nouvelle-Zélande sont considérés très élevés en comparaison
avec les autres pays développés comme l’Australie, le Canada et la Slovaquie.

Figure 6 : La valeur de la production agricole entre 2006 et 2016 en $

Entre 2006 et 2016, la valeur de la production agricole des pays développés varie
entre 0$ et 100 billion $.
Or ce n’est pas le cas pour les Etats Unies. Étant le 1er exportateur et
le 2e importateur mondial, l'agriculture est un secteur clé de son économie.
Ce pays produit et exporte essentiellement le maïs, le soja, le blé, la betterave
sucrière et autres.
La valeur de la production agricole des Etats Unies dépasse celle du reste des pays
développés et atteint son max de production en 2014 avec une valeur de 350 billion
$ pour ensuite replier à une valeur de 325 billion $ en 2016.

Figure 7 : La production des céréales entre 2000 et 2018 en tonne


(maïs, blé, riz, seigle, millet, orge ..)

D’après le graphique, il est clair comme de l’eau de roche que les Etats Unies parmi
les pays développés se situe au sommet de la production des céréales, à savoir le
maïs, le blé, le riz, le seigle (avoine), le millet, l’orge… . Entre 2000 et 2018, ses
valeurs de production des céréales sont entre 300 million T et 500 million T avec la
présence de plusieurs replis en 2002, 2006, 2012 et 2015.
La production des céréales des autres pays comme la France, l’Allemagne, la
Bretagne etle Japon reste modeste et n’atteint même pas les 100 millions Tonnes.
Figure 8 : La production de viande entre 1999 et 2018 en Tonne
la viande comprend les bovins, la volaille, moutons, les chèvres, la viande de
porc et le gibier sauvage

La structure de la production de viande est bien claire : les Etas Unies sont classées
les premières avec un tonnage passé de 37 million t en 1999 à 47 million t en 2018.
C’est une augmentation de 10 million tonnes en moins de 20 ans. Tandis que la
production de viande des autres pays reste minime en comparaison avec les Etas
Unies et ne dépassant pas les 8 million t. Parmi ces pays en peut citer l’Espagne, la
France, la Corée du sud, l’Autriche, le Canada, le Groenland, la Grèce, le Norvège,
Malta, Israël et autres.
Figure 9 : La part des matières premières agricoles dans les exportations les
marchandises agricoles

Selon les statistiques de l’année 2019, la Nouvelle-Zélande détient 12% comme part
de matière première agricole dans les exportations des marchandises agricoles
même si elle connaît une baisse.
La Finlande avec une part de 7% a connu un repli mais heureusement elle s’est
rattrapée. Alors que le Suède et le Canada n’ont qu’une part de 4% et en baisse.
Figure 10 : L’exportation de combustibles en pourcentage entre 2007 et 2017.
(Carburant, des lubrifiants et des matières connexes)

Le graphe représente les pourcentages de l’exportation de combustibles comme (le


carburant, des lubrifiants et des matières connexes) entre 2007 et 2017 pour
l’ensemble des pays. Notamment le Norvège qui a connu un pourcentage très
important de presque de 58% en 2017, le Chypre aussi qui a connu une hausse de
0% A 32% entre 2014 et 2017 suivi de la Grèce avec un pourcentage de 10% à 31%,
et on trouve aussi que le Malta et le Canada ont connu une progression entre les
années 2007 et 2017.
Figure 11 : La valeur des biens exportés en pourcentage du PIB (2000 – 2014)

Les exportations de biens et services regroupent la valeur de l'ensemble des biens et


services destinés à l'étranger. Cette donnée recense la valeur des marchandises, du
fret, transports, etc.
Les données étant exprimées en pourcentage du PIB permettent de mieux
comprendre la part des exportations dans l'économie des différents pays.
Pour l'ensemble de la période compris entre 2000-2014, les chiffres révèlent que les
biens exportés représentent majoritairement entre 0% et 80% du PIB avec une
légère variation et ce, pour la majorité, des pays, à l’exception de deux pays qui
dépassent de loin cet intervalle pour atteindre respectivement les 180% pour
Singapour en 2006 et 170% pour Hong Kong en 2010.
Figure 12 : Valeur des biens et services exportés en pourcentage entre $

Le présent graphe nous indique la valeur des biens et services exportés en dollars
relative à plusieurs pays avec comme indicateur le dollar.
En analysant dans le détail du graphique, l’on s’aperçoit que la valeur des biens et
services pour la majorité des pays se concentrent majoritairement dans une plage
comprise entre 0 et un trillion de dollars enregistrant des variations peu significatives
unitairement contrairement aux Etats Unis et l’Allemagne où la courbe enregistre des
valeurs plus élevées oscillant ainsi entre 1.3 Trillions de dollars et 2.3 Trillions de
dollars.
Figure 13 : La part des services dans l’exportation totale (2000 – 2017)

L’augmentation des échanges de services est


l’un des principaux facteurs qui expliquent
l’évolution marquée du commerce mondial par
rapport aux évolutions du PIB mondial.
Désormais un élément important du commerce
international, les exportations de services
jouent un rôle primordial dans l’économie
mondiale grâce, en grande partie, aux progrès
de la technologie.
Un examen approfondi des données de ce
graphe montre que les services occupent une
grande place dans les exportations mondiales
représentant ainsi jusqu’à 40% pour la majorité
des pays à l’exception de certains tels que
Luxembourg et Malta ou la part des services
dans leur exportation s’élèvent jusqu’à 80.96%
pour le Malta et 86.51% pour Luxembourg.
Figure 14 : Les exportations en services commerciaux (en $)

D’après les données chiffrées contenues dans le tableau, on peut convenir que les
exportations de services connaissent leur essor dans les pays en développement et
les pays avancées. En première place, l’on trouve les United States et les United
King dom enregistrant respectivement plus de 853M$ et plus de 414M$.
Cette augmentation ne s’explique pas seulement par une hausse des exportations
des services traditionnels mais également due aux services modernes à contenu
technologique comme les services aux entreprises, les services d’informatique et
d’information, les services financiers et la propriété intellectuelle.
Figure 15 : La part des produits manufacturés dans les exportations totales de
marchandises.

En perpétuelle progression, les produits manufacturés


représentent une grande part des exportations
mondiales, l’atteste le présent graphe, qui démontre que
les produits manufacturés représentent la partie léonine
dans les exportations de la plupart des pays avec une
concentration de ces derniers dans une plage qui varie
entre 40% et 80% à l’exception du Norvège, la Grèce et
la New Zélande dont la part des produits manufacturés
est très minime variant aux alentours des 20%.
Figure 16 : Les exportations des « High-technologie » (en $)

Le présent tableau démontre qu’en tête des exportation High Tech notamment les
industries aérospatiales, informatiques et pharmaceutiques, l’on retrouve les leaders
mondiaux dans ce domaine tels que Hong Kong et la Chine avec une valeur de plus
de 322M$ suivi de l’Allemagne avec plus de 200M$ et en troisième place les United
States avec une valeur de plus de 156M$.
Figure 17 : La part des exportations en « High-technologie » dans les biens
manufacturés

Représentant des acteurs majeurs en terme d’exportations en High Tech dans les
biens manufacturés, Hong Kong et China dépassent de loin les autres pays avec une
valeur de 66% enregistré en 2019, suivi du Singapore avec 52% et en troisième
place 32%.
Figure 18 : La part des biens de technologies de l’informations et de la
communication dans les exportations des biens

Le tableau illustre La part des biens de technologies de l’informations et de la


communication dans les exportations des biens, l’on retrouve les leaders mondiaux
dans ce domaine tels que Hong Kong et la Chine avec une valeur de plus de 55%,
suivi de Singapore avec plus de 29% et en troisième place korea avec une valeur de
plus de 27%.
Conclusion
Dans cette partie, nous nous sommes concentrés sur la répartition de la
spécialisation des pays développés, on a analysé les graphiques, ainsi que la
comparaison de l’IDH, le taux d’ouverture et les parts de production des pays.
Les activités économiques s’expliquent sous forme de trois grands secteurs
d’activités. C'est alors qu’il y a eu l'idée de définir trois secteurs économiques
principaux, selon la nature de l'industrie :
 le secteur primaire concerne la collecte et l'exploitation directe de ressources
naturelles (matériaux, énergie, et certains aliments),
 le secteur secondaire concerne les industries de transformation (agissant
sur une matière)
 le secteur tertiaire regroupe les industries du service (essentiellement
immatériel : assurances, intermédiation, formation, études et recherche,
administration, services, sécurité et autres.

Nous constatons que les modèles de spécialisation des pays développés sont
collants: l'abondance des ressources naturelles des Etats-Unis conduit à un schéma
de spécialisation durable au niveau de la production des viandes, des produits
alimentaires agricoles et particulièrement des céréales. 

Hong-Kong, Singapour et malta sont les pays les plus ouverts en terme des
échanges commerciaux. Les importations de Hong Kong se sont élevées à 603 Mds
USD en 2018 (augmentation de 8,4%) dont près de la moitié de Chine. Les
exportations de Hong Kong ont atteint 534,3 Mds USD en 2018 (+ 7,3%). Elles sont
destinées à la Chine pour moitié. Les exportations de Hong Kong sont
essentiellement des réexportations de biens produits en dehors de Hong Kong et qui
ne font qu’y transiter.4

Singapour et Hong-Kong restent parmi les pays les plus ouverts au niveau de
l’économie et les plus orientés vers le marché au monde, et alors ils sont aussi

4
https://www.tresor.economie.gouv.fr/PagesInternationales/Pages/bd0cc6b3-5f7e-4bb6-8f27-
40617d79d257/files/0f8bd176-a2c7-44ab-98bb-213fdbeb45cd
considérés comme les pays où ils ont le plus facile de faire des affaires. Le
dynamisme des exportations, par exemple en trouve que Singapour est porté par les
produits pétroliers (+30%) qui transitent par les raffineries de la cité-Etat mais
également par les produits non-pétroliers (+6,9%), essentiellement de l’électronique.
Les exportations domestiques progressent à destination des dix premiers clients,
dont la Chine (+31%), l’UE (+0,4%) et les Etats-Unis (+3,7%). Les importations pour
le seul marché domestique restent stables sur la décennie, alors que Hong-Kong est
la deuxième puissance commerciale et troisième centre financier au monde, Hong-
Kong est souvent citée comme l’exemple type d’une économie libérale. Cependant
l’économie est caractérisée par une prépondérance des services; ces derniers
représentaient 92.7% du PIB en 2017, et aussi une taxation faible et un port
considéré comme la 6 ème mondiale en termes de Fert. Ainsi que sa monnaie est la
10ème la plus utilisée dans le monde en 2014.

Singapour compte à maintenir sa compétitivité par des politiques d’ouverture


commerciale et de facilitation du commerce, notamment par les technologies
numériques.5

Parlant de la première place qu’occupe le Nouvelle-Zélande dans  la part des


produits alimentaires dans les exportations des marchandises. La Nouvelle-Zélande
possède environ 14 millions d'ha. de terres cultivables. Environ 60 % de ces terres
ont une pente supérieure à 18 degrés, ce qui, joint à des chutes de pluie adéquates
et régulières et à un abondant ensoleillement, les rend propices à l'élevage malgré
des sols naturellement peu fertiles. Un degré élevé de spécialisation, une forte
intensité de capital et une technologie avancée ont donné à la Nouvelle-Zélande un
grand avantage sur la plupart des autres producteurs de viande ovine et bovine, de
produits laitiers et de laine.

Les prix payés à l'agriculteur pour le lait, par exemple, étaient environ trois fois plus
élevés au Royaume-Uni, et quatre fois plus dans les pays continentaux d'Europe de
l'Ouest qu'en Nouvelle-Zélande. Cette spécialisation signifie que malgré sa faible
population (1 % de la population mondiale), la Nouvelle-Zélande est un producteur

5
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/06/18/le-commerce-exterieur-de-singapour-en-2017
significatif pour de nombreux produits alimentaires, dont une large partie est
exportée.6  
Toutefois, les pays développés qui, au sein de bloc régionaux économiquement
intégrés et spécialisés, n’imposent pas de tarifs douaniers élevés aux importations
de produits non agricoles.

Ceci permet à leurs entreprises de bénéficier de produits intermédiaires importés à


moindre coûts, ce qui est favorable à leur compétitivité, et à leurs consommateurs
d’accéder à une plus large gamme de produits de consommation à des prix
abordables. Cela permet aussi de limiter les pressions inflationnistes. Par contre, les
mesures non tarifaires en vigueur au sein de ces mêmes blocs régionaux sont
beaucoup plus protectionnistes. Elles visent à protéger de la concurrence extérieure
à la fois les entreprises des pays de la zone et les secteurs jugés stratégiques
comme l’agriculture ou l’énergie, tout en favorisant, via l’harmonisation des normes,
une plus forte intégration économique. Elles peuvent aussi avoir comme but la
protection des consommateurs, notamment dans le domaine de la santé.

6
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/06/18/le-commerce-exterieur-de-singapour-en-2017
Chapitre II : Le libre-échange et la spécialisation : Cas de Hong-
Kong
Pour la 25ème année consécutive, l’indicateur de la liberté économique rédigée
par le Wall Street Journal et heritage foundations  classe la Hong-Kong parmi les
économies les plus libres au monde.7
L’économie de la Hong Kong est considérée comme un modèle du capitalisme en
raison de son attachement au libre-échange, ce qui fait de la Hong Kong l’économie
la plus libre, la Hong Kong n’applique pas de droits de douane sur les produits
importés. La Hong Kong n’exerce pas de quota ni de loi antidumping. 8

Pourquoi l’exemple de la Hong-Kong ?

Certes, il y a d’autres pays classés parmi les pays développés et qui dépassent la
Hong-Kong dans nombreuses indicateurs économiques, mais on a cité comme
exemple ce pays Asiatique car il reflète un modèle dont lequel on voit clairement les
résultats de l’adoption d’un régime économique efficace Le libre échange (come on
verra par la suite) même s’elle se situe dans un territoire marqué historiquement par
le communisme, comme l’économiste et le fondateur de l'École de Chicago, Milton
Friedman a dit en 1997 : « comparez la Grande-Bretagne, berceau de la révolution
industrielle, la superpuissance économique du 19e siècle avec la Hong-Kong, un
petit coin, surpeuplé, sans ressources à l’exception d’un grand port. Pourtant, dans
quatre décennies, les habitants de ce petit coin surpeuplé avaient atteint un niveau
de revenu supérieur d’un tiers à celui des habitants de son ancienne mère patrie –La
Chine- 9».

1) Historique
La Grande-Bretagne a acquis l’île de la Hong-Kong en 1842, certains échanges
commerciaux ont commencé à émerger à la suite de la création des entrepôts pour
les commerçants britanniques et a créé un port à la Hong-Kong.
À l’ère du socialisme en Chine et de la propagation de la famine et de la souffrance,
la Hong-Kong a connu la migration de nombreuses personnes de différentes régions

7
https://www.heritage.org/index/visualize
8
https://import-export.societegenerale.fr/fr/fiche-pays/hong-kong/risque-pays-commerce
9
https://fee.org/articles/the-man-behind-the-hong-kong-miracle/
pour échapper au socialisme, faisant de la Hong Kong une main-d’œuvre en forte
croissance et possédant un capital humain important pour les entrepreneurs
chinois.10
La vague d’immigration à la Hong-Kong a apporté une richesse humaine importante
et créative qui a contribué aux progrès de la Hong-Kongen s’appuyant sur l’initiative
privéeet un large éventail d’installations commerciales et de ports hors taxes ont
encouragé les entreprises étrangères à y maintenir leurs bureaux de vente
régionaux, et développer de plus grands marchés d’exportation.
La rétrocession de la Hong-Kong à la Chine a eu lieu le 1 juillet 1997 après 150 ans
de colonisation.11

2) Statistiques 

a) Les indicateurs socio-économiques


 L’indice de développement humain IDH

10
https://fee.org/articles/freedom-works-the-case-of-hong-kong/
11
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Hong_Kong
On observe que l’IDH dans la Hong-Kong ne cesse d’augmenter, en 2019 elle a
enregistré 0.949 point en quatrième place après Norvège (0.957) ; Ireland et la
Suisse (0.955), en passant de 25ème place en 2000 au 4ème place en 2019 12.
Parmi les autres facteurs qui constituent l’indice de développement humain on
trouve :
 L’indice d’espérance de vie à la naissance
En Hong-Kong, c’était 84.9 ans en 2019 dans la première place 13, dans les pays
économiquement plus libres, en moyenne, l'espérance de vie (79,4 ans) dépasse de
15 ans ce qu'elle est dans les moins libres (64,4 ans) 14.
Et dans le graphique suivant, on trouve l’évolution de L’indice d’espérance de vie à la
Hong-Kong entre 1960 à 201515

Années de scolarité prévues (années)

Définition : Nombre d’années de scolarité qu’un enfant en âge d’entrer à l’école


peut profiter.
La Hong-Kong a passé de 13 ans en 1990 à 17 ans d’études 16

12
https://countryeconomy.com/hdi/hong-kong
13
https://data.worldbank.org/indicator/SP.DYN.LE00.IN?locations=HK&most_recent_value_desc=true
14
EconomicFreedom, Fraser Institute, rapport annuel 2018 page 20
15
https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.LE00.IN
16
http://hdr.undp.org/en/indicators/69706
17
 La liberté économique

L’indice de la liberté économique calculé par The HeritageFoundation, se compose


de 12 facteurs, regroupés en quatre grandes catégories :
 État de droit (droits de propriété, intégrité gouvernementale, efficacité
judiciaire)
 La Taille du gouvernement (dépenses publiques, fardeau fiscal, santé
fiscale)
 L’efficacité réglementaire (liberté d’entreprise, liberté du travail, liberté
monétaire)
 Marchés ouverts (liberté commerciale, liberté d’investissement, liberté
financière).18
Ce score prouve l’orientation libérale de la Hong-Kong, Une société fondée sur la
liberté économique est une société (ou économie) de marché.

17
https://www.heritage.org/index/visualize
18
https://www.heritage.org/index/about
L'histoire enseigne que les pays bénéficiant d'une plus grande liberté économique
connaissent une plus forte croissance. Parfois, les moins libres ne croissent pas du
tout.19

20
 PIB Par habitant

Nous constantans d’après ce graphe que le PIB par habitant est en augmentation ce
qui reflète la croissance et l’impact des politiques économique du pays sur les
citoyens, Son revenu par habitant à parité de pouvoir d'achat est en 2017 de 61 000
dollars américains, soit le 18e le plus élevé au niveau mondial
A titre de comparaison, la même année, celui de la Chine est de 16 600 dollars
américains, soit environ 3,5 fois inférieur à celui de la Hong Kong 21, une autre
comparaison, le PIB par habitant de la Hong Kong équivalait à 58 % du niveau
français en 1950, il atteignait 130 % en 1997, L'évolution est du même ordre vis-à-vis
de la Belgique : le PIB de la Hong-Kong représentait 58% du niveau Belgique en
1950 ; il représentait 123 % en 199722

19
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/quels-sont-les-avantages-de-la-liberte-economique-798047.html#_edn1
20
https://ourworldindata.org/grapher/average-real-gdp-per-capita-across-countries-and-regions
21
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_Hong_Kong
22
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/quels-sont-les-avantages-de-la-liberte-economique-798047.html
b) Les indicateurs du commerce extérieur

 Le taux d’ouverture 23

Cet indicateur désigne le résultat d'un processus visant à réduire les barrières aux
échanges économiques entre nations. Il la distingue de la libéralisation commerciale
24
externe qui n'est autre que le processus de réduction de ces barrières.

Elle se mesure par la somme des exportations et importations en pourcentage par le


PIB, Cet indicateur s’est élevé à 352.82% en 2019 dans la Hong-Kong classée la
deuxième après Luxembourg qui a atteint 381.52% 25.

La Hong-Kong a réalisé le taux le plus élevé en 2013 avec 442.6% 26.

23
https://ourworldindata.org/grapher/trade-openness?time=2017
24
https://www.memoireonline.com/05/19/10794/m_Effets-de-l-ouverture-commerciale-sur-la-croissance-economique-du-
Burkina-Faso3.html
25
https://www.macrotrends.net/countries/HKG/hong-kong/trade-gdp-ratio
26
http://hdr.undp.org/en/indicators/133206
Quant aux exportations seulement, la part des exportations dans le PIB ne cesse
d’augmenter, afin d’atteindre 177.46 % en 2019 27, Comme on voit dans le graphique
ci-dessous.

 Part des exportations dans le PIB28

c) La spécialisation du pays
29
 Part de produits manufacturés dans les exportations

27
https://www.theglobaleconomy.com/Hong-Kong/exports
28
https://ourworldindata.org/grapher/exports-gdp-cepii
29
https://ourworldindata.org/grapher/share-manufacture-exports
Les produits manufacturés comprennent les produits chimiques, produits
manufacturés de base, machines et matériel de transport, produits manufacturés
divers.
Même si la part des manufacturés dans les exportations est en baisse, la Hong-Kong
garde sa place mondiale comme on verra par la suite.

 Exportation par catégorie30

30
https://tradingeconomics.com/hong-kong/exports-by-category
On constate que les équipements électroniques dominent dans les exportations de
La Hong-Kong avec 56% , alors on voit ici une forme de spécialisation dans ce pays,
qui a atteint un chiffre dans les exportations des équipements électroniques de
300.86B $ en 2019.
Les produits constituent des Machines et équipements électriques et leurs parties;
enregistreurs et reproducteurs du son, enregistreurs et reproducteurs d'images et de
son pour la télévision, et parties et accessoires de ces articles 31
En 2017 52% des exportations en matière des machines et équipements
électroniques s’est effectué par voie terrestre, et 38% par voie aérien selon les
statistiques du gouvernement de la Hong-Kong 32

 Les exportations des technologies de pointe (en $)33

Pour illustrer les exportations de la Hong-Kong, ce tableau nous donne la valeur des
exportations en matière de la technologie de pointe, La Hong-Kong se classe dans la
première place.
Les exportations de la technologie de pointe sont des produits avec une haute
intensité en recherche et développement, telle que dans l'aérospatial, l'informatique,
31
https://trendeconomy.com/data/h2/Hongkong/TOTAL
32
https://data.gov.hk/en-data/dataset/hk-censtatd-tablechart-merchandise-trade-statistics
33
https://donnees.banquemondiale.org/indicator/TX.VAL.TECH.CD
les ordinateurs, les produits pharmaceutiques, les instruments scientifiques et la
machinerie électrique.

 La part des exportations de la technologie de pointe dans les biens


manufacturés 34

Parmi les exportations des biens manufacturés, les produits de la technologie de


pointe domine avec un pourcentage de 66%, ce qui montre où réside la partie la
plus importante de la spécialisation de ce pays

 La part des biens de technologies de l’information et de la


communication dans les exportations des biens 35

34
https://donnees.banquemondiale.org/indicator/TX.VAL.TECH.MF.ZS
35
https://donnees.banquemondiale.org/indicator/TX.VAL.ICTG.ZS.UN
Ainsi parmi les pays développés, on trouve que la Hong-Kong est le pays qui a un
part élevé des biens de technologies de l’information de la communication dans ses
exportations des biens, ce qui prouve la spécialisation de ce pays.
Les exportations de biens des technologies de l'information et de la communication
comprennent les télécommunications, l'audio et la vidéo, l'informatique et les
équipements liés ; les composants électroniques ; et d'autres biens des technologies
de l'information et de la communication.

Conclusion

Dans un contexte libéral comme celui de la Hong-Kong, on trouve des chiffres élevés
d’intégration dans le marché mondial, (Taux d’ouverture qui s’élève 352.82% de PIB,
177.46% des exportations de PIB en 2019).

Après cette analyse, On constate que la spécialisation pour notre cas réside dans les
équipements électroniques, qui dominent dans les exportations de La Hong-Kong
avec 56%, et qu’elle réalise le chiffre le plus élevé des exportations en matière de la
technologie de pointe, et cette dernière a la part le plus élevée des exportations des
biens manufacturés par rapport aux autres pays développés, sans oublier que la
Hong-Kong possède du pourcentage le plus élevé dans La part des biens de
technologies de l’information et de la communication dans les exportations des
biens.
Cette spécialisation a poussé la Hong-Kong a atteindre des taux et des chiffres plus
élevés dans nombreuses indicateurs, comme des indicateurs de nature socio-
économique comme L’indice d’espérance de vie à la naissance, la scolarité, et des
indicateurs économiques comme le PIB par habitant et les exportations.

Cette expérience devrait être une leçon pour les pays en développement, car elle
démontre clairement le rôle du libre-échange et de la spécialisation ainsi de
l’importance de l’ouverture des marchés en réduisant les barrières douanières afin
de laisser place à l’innovation et l’initiative.
La question qui se pose : Est-ce que les pays émergents comme le cas de notre
pays vont poursuivre ces modules ? Et est ce qu’ont déjà tracer des stratégies à
suivre ?

Table des matières

INTRODUCTION-----------------------------------------------------------------------2
Partie 1 : Vue d’ensemble de la spécialisation internationale----------3
Chapitre I : la spécialisation internationale--------------------------------3
Section 1 : La notion de la spécialisation : concept et évolution-3
Définition-------------------------------------------------------------------------3
CHAPITRE I : La spécialisation économique internationale : Les
principaux modèles théoriques------------------------------------------------4
Section I : Les théories traditionnelles du commerce
internationales--------------------------------------------------------------------4
La théorie des avantages absolus (Adam. SMITH)------------------4
La théorie des avantages comparatifs (David RICARDO)--------6
La théorie des dotations de facteurs : « loi de proportion des
facteurs » (HECKSCHER et OHLIN)--------------------------------------7
Section II : Les nouvelles théories du commerce international---9
1. Economies d’échelle et commerce international--------------10
2. Marchés oligopolistiques et différenciation des produits--10
3. La stratégie des firmes multinationales--------------------------10
Chapitre II : La spécialisation et les pays développés----------------12
Section 1 : La spécialisation------------------------------------------------12
Définition------------------------------------------------------------------------12
Section 2 : Les pays développés------------------------------------------12
1. Définition-------------------------------------------------------------------12
2. Caractéristiques des pays développés :-------------------------12
3. Les secteurs d’activités des pays développés----------------13
Section 3 : La croissance----------------------------------------------------14
1. Définition-------------------------------------------------------------------14
2. La mesure et les indicateurs de la croissance économique
15
Section4 : Le développement économique----------------------------17
1. Définition-------------------------------------------------------------------17
2. La mesure et les indicateurs du développement
économiques------------------------------------------------------------------17
3. LA RELATION ENTRE CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT
19
Partie 2 :--------------------------------------------------------------------------------21
Chapitre I: La répartition des différentes spécialisations dans les
pays développés------------------------------------------------------------------21
Conclusion----------------------------------------------------------------------------40
Chapitre II : Le libre-échange et la spécialisation : Cas de Hong-
Kong-----------------------------------------------------------------------------------43
1) Historique-------------------------------------------------------------------43
2) Statistiques-----------------------------------------------------------------44
Conclusion----------------------------------------------------------------------------53
Table des matières------------------------------------------------------------------54

Vous aimerez peut-être aussi