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Programme détaillé du cours :
Conclusion générale
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Introduction générale :
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développer dans ce présent cours en développant les apports et limites de chaque théorie
du commerce international.
Partie I : Les théories traditionnelles du commerce international
Introduction :
Le commerce international est l'échange de capitaux, de biens et de services entre
les pays. Bien que des recherches sur le commerce international aient été menées depuis
le début de l'étude des sciences économiques, leur importance au cours de l'histoire n'a
jamais été aussi grande qu'au cours des 70 dernières années.
Parallèlement à cela, le commerce international étudie quels pays se livrent ou
commercialisent entre eux, pourquoi ils le font, quels biens ils échangent, en analysant
les avantages, les coûts, les raisons et les effets des politiques gouvernementales qui
limitent ou promeuvent le commerce international. Toutefois, une économie fermée est
une économie qui n'interagit pas du tout avec les autres économies, et qui n'établit aucun
échange.
Pour mieux cerner ces questions, nous ferons un éclairage théorique sur les
principales théories traditionnelles élaborées par les économistes pour plaider en faveur
du commerce international. C’est l’objet de la partie I de ce présent cours.
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Section 1 : Objet et consistance de la théorie mercantiliste
La théorie du mercantilisme a été développée au XVIème siècle, elle affirmait
que la richesse d'un pays est déterminée par le montant de ses avoirs en or et en argent.
En effet, cette théorie soutient que les pays devraient encourager l'exportation et
décourager l'importation, et indique que la richesse d'un pays dépend du solde des
exportations moins des importations. C’est-à-dire le solde de la balance commerciale
doit être positif.
A ce titre, le gouvernement devrait jouer un rôle important dans l'économie pour
encourager les exportations et décourager les importations en utilisant des subventions
et des taxes.
À cette époque, l'or était utilisé pour le commerce de marchandises entre les pays.
Cette conjoncture est caractérisée par la découverte de l’Amérique ; c’était la ruée de
l’or vers l’Amérique.
De ce fait, l'objectif de chaque pays était d'avoir un excédent commercial , ou une
situation où la valeur des exportations est supérieure à la valeur des importations, et
d'éviter un déficit commercial, ou une situation dans laquelle la valeur des importations
est supérieure à la valeur des exportations.
Si un pays possède de l'or en abondance, il est alors considéré comme un pays
riche. Toutefois, si tous les pays suivent cette politique, il peut y avoir des conflits, car
personne ne favoriserait l'importation. De ce fait, la théorie du mercantilisme croyait au
commerce égoïste qui est une transaction à sens unique et ignorait l'amélioration du
commerce mondial.
Bien que, le mercantilisme soit l'une des théories commerciales les plus
anciennes, il fait toujours partie de la pensée économique moderne. Plusieurs pays, à un
moment ou à un autre, ont mis en œuvre une certaine forme de politique protectionniste
pour protéger les industries clés de leur économie.
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Alors que les entreprises exportatrices soutiennent généralement des politiques
protectionnistes qui favorisent leurs industries ou leurs entreprises, d'autres entreprises
et consommateurs souffrent du protectionnisme.
Les contribuables paient les subventions publiques de certaines exportations sous
forme de taxes plus élevées. En outre, les restrictions à l'importation entraînent une
hausse des prix pour les consommateurs, qui paient davantage pour les biens ou services
fabriqués à l'étranger.
C’est pourquoi, la théorie mercantiliste n’a pas pu prendre en compte l’aspect lié
à l’ouverture vers des échanges commerciaux entre les pays en tenant compte des
retombées mutuellement bénéfiques pour le développement du commerce mondial.
Cette situation a davantage entrainé le phénomène inflationniste du fait de la
détention d’un stock d’or par les pays sans qu’il y ait véritablement de la création de la
richesse réelle.
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Le principe de l'avantage du coût absolu indique qu'un pays se spécialise et
exporte un produit dans lequel il a un avantage de coût absolu.
Adam Smith souligne dans son ouvrage « essai sur les causes des richesses des
nations parues en 1776 : «Si un pays étranger peut nous fournir un produit moins
cher que nous ne pouvons le faire, il vaut mieux l'acheter avec une partie des
produits de notre propre industrie, employés de manière à nous procurer un
avantage ».
Selon cette théorie, le commerce n'apparaît que lorsqu'il existe des différences de
coût absolu entre les pays.
Nous illustrons ce principe avec un exemple simple. Smith suppose qu'il y en ait
deux biens : le vin et le drap, deux pays : Angleterre et Portugal, le seul facteur de
production est le travail, et les besoins en main d'œuvre pour produire les deux biens
comme c’est illustré dans le tableau ci-dessous.
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Le même raisonnement prévaut au Portugal. Les deux pays ont donc intérêt
chacun à se spécialiser dans le secteur de production pour lequel il est le meilleur de
façon absolue.
Section 2 : Les apports et les limites de la théorie de l’avantage absolu
Que se passe-t-il si un pays est le meilleur sur l’ensemble des secteurs de production ?
Ricardo généralise le modèle de Smith et montre que tout pays a intérêt à se spécialiser
dans le secteur dans lequel il dispose d’un avantage relatif. Il a montré les lacunes de
la théorie de l'avantage absolu en démontrant que le commerce est également possible
et bénéfique pour le pays disposant d’un avantage absolu dans les deux biens, mais
lorsque l'écart d'efficacité n'est pas le même pour les deux produits.
De la théorie des avantages absolus découle le principe de la spécialisation des
pays. Chaque pays doit se spécialiser dans les secteurs d’activité pour lesquels il dispose
d’un avantage absolu.
Il doit exporter ces marchandises vers l’étranger et importer les marchandises
pour lesquelles il ne dispose d’aucun avantage absolu. Cela correspond à une Division
internationale du travail (DIT). De nombreuses questions peuvent venir à l'esprit après
avoir vu la théorie de l'avantage absolu selon laquelle ce qui se passerait si un pays avait
un avantage absolu dans tous les produits ou aucun avantage absolu dans aucun des
produits. Comment un tel pays bénéficierait-il du commerce ? Les réponses à ces
questions ont été données par David Ricardo dans sa théorie de l'avantage comparatif.
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Chapitre 3 : La théorie de l’avantage comparatif de David RICARDO
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De ce fait, l’Angleterre doit produire des draps qui lui coûtent moins cher que le
vin et le Portugal du vin qui lui coûte moins cher que les draps. Il s’agit d’une lecture
verticale, pays par pays.
Dans ce cadre, le Portugal a intérêt à exporter vers l’Angleterre son produit au
coût comparatif interne le plus bas (80/90), soit le vin, tandis que l’Angleterre livre, sur
le marché Portugais, ses tissus (100/120). Ces deux pays bénéficieront en effet de
rapports d’échanges plus favorables. En se spécialisant extérieurement sur le vin, le
Portugal reçoit plus de tissus que s’il n’échange pas, soit reste en autarcie (120/100
contre 80/90 mesures de tissu) et l’Angleterre également, mais en vin (90/80 contre
100/120).
En échangeant ensuite une partie de sa production contre celle de l’autre pays,
chaque pays participe à une rationalisation de la production à l’échelle internationale.
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Chapitre 4 : La théorie d’Hecksher- Ohlin- Samuelson (HOS)
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Au contraire, les pays dans lesquels la main-d’œuvre est abondante et bon marché
exporteront des biens à forte intensité de main-d’œuvre et importeront des biens à forte
intensité de capital.
Section 2 : Portée et pratique du modèle HOS
Dans le contexte de ce modèle, les auteurs se sont référés au cas des États-Unis. Ce pays
dispose de vastes terres fertiles qui peuvent être utilisées pour une large gamme de
produits agricoles.
Ils ont également un accès étendu au capital. Bien que leur bassin de main-d’œuvre ne
soit pas le moins cher, il est parmi le mieux productif au monde.
Ces avantages dans les facteurs de production ont aidé les États-Unis à devenir
l'économie la plus grande et la plus riche du monde.
Néanmoins, les États-Unis importent également une grande quantité de biens et
de services, car les consommateurs américains utilisent leur richesse pour acheter ce
dont ils veulent et ont besoin, dont une grande partie est fabriquée dans d'autres pays qui
ont cherché à créer leurs propres avantages comparatifs grâce à une main-d’œuvre bon
marché. , les terres ou les coûts de production.
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Son analyse est devenue connue sous le nom de Paradoxe de Leontief, parce que
c'était l'inverse de ce qui était attendu par la théorie des proportions des facteurs qui s’est
produit.
Section 2 : Apports et conclusions de Leontief
Leontief a utilisé les tableaux d'entrées-sorties de 1947 liés à l'économie
américaine groupes d'industries ont été regroupés en 50 secteurs, dont 38 ont échangé
leurs produits directement sur le marché international. Il n'a pris que deux facteurs de
production : le travail et le capital.
La conclusion était que la valeur donnée des exportations américaines
représentait moins de capital et plus de main-d’œuvre qu'il n'en faudrait pour accroître
la production intérieure afin de fournir un montant équivalent d'importations
compétitives. Exprimées à l'inverse, les industries de remplacement des importations
américaines ont besoin de plus de capital par rapport à la main-d’œuvre que les
industries d'exportation américaines.
Leontief a conclu que la participation américaine à la division internationale du
travail est basée sur sa spécialisation dans les lignes de production à forte intensité de
main-d’œuvre plutôt qu'à forte intensité de capital.
En d'autres termes, ce pays a recours au commerce extérieur pour économiser son
capital et disposer de sa main-d’œuvre excédentaire plutôt que vice-versa.
Au cours des années suivantes, les économistes ont noté que, qu’à cette époque,
la main-d’œuvre aux États-Unis était à la fois disponible en quantité stable et plus
productive que dans de nombreux autres pays ; il était donc logique d'exporter des biens
à forte intensité de main-d’œuvre.
Au fil des décennies, de nombreux économistes ont utilisé des théories et des
données pour expliquer et minimiser l'impact du paradoxe.
Cependant, ce qui reste clair, c'est que le commerce international est complexe et
il est affecté par de nombreux facteurs souvent changeants. Le commerce ne peut pas
être expliqué clairement par une seule théorie et, plus important encore, notre
compréhension des théories du commerce international continue d'évoluer.
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En voici, les principales théories traditionnelles explicatives du commerce
international. De ce fait, nous pouvons déduire que l'un des aspects les mieux connus
des théories traditionnelles de l'échange international a trait à l'explication qu'elles
proposent de la spécialisation internationale et du gain qui en résulte, même si les pays
qui s'engagent sur le marché mondial sont tous capables de produire les mêmes biens
consommés par leur population.
Les théories commerciales traditionnelles comprennent la théorie du
mercantilisme a été développée au XVIème siècle, la théorie de l’avantage absolu
d’Adam Smith, le modèle Ricardien de l’avantage comparatif, le théorème d’Heckscher-
Ohlin Samuelson, et enfin le paradoxe de Leontief.
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Partie II : Le renouvellement des théories du commerce international
Les théories traitées dans la partie précédente constituent une doctrine cohérente,
dans laquelle certains principes de base sont déduits de divers théorèmes, concernant à
la fois l'économie positive et normative. Cependant, divers auteurs ont proposé des
explications alternatives aux déterminants du commerce international. Ces explications
sont moins contraintes aux nombreuses hypothèses simplificatrices sur lesquelles ces
dernières sont basées, et représentent des tentatives pour orienter la théorie pure du
commerce international vers des modèles qui incluent des aspects importants de la
réalité qui avaient été auparavant négligés.
En effet, les recherches sur les raisons pour lesquelles les pays ont un avantage
comparatif dans certains secteurs se sont poursuivies dans les années 1970. Dans
l'explication du commerce international, le point de vue selon lequel les théories
classiques devraient être alimentées par de nouvelles variables a été adopté, même si
elles n'ont pas perdu toute leur valeur. Toutefois, en temps voulu, de nombreux
économistes ont observé que les théories traditionnelles semblent moins pertinentes
dans le monde moderne et ne fournissent pas une explication complète de la structure
du commerce mondial. Ainsi, les données du commerce mondial contiennent désormais
plusieurs régularités empiriques ou faits stylisés qui semblent ne pas correspondre aux
théories traditionnelles.
De ce fait, les hypothèses de base de ces théories comme la concurrence parfaite,
les rendements d'échelle constants et même la technologie sont invalides dans le
contexte moderne du commerce mondial. Par conséquent, les économistes ont modifié
ces théories en assouplissant la plupart de leurs hypothèses et ont développé de nouvelles
théories commerciales ou des théories commerciales complémentaires. Ces nouvelles
théories reposent sur des économies d'échelle, une concurrence imparfaite et des
différences technologiques entre les pays.
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Chapitre 1 : L’approche néo technologique
Cette théorie a été avancée par Michael Posner. Selon cette théorie, la plupart des
échanges entre pays industrialisés sont basés sur de nouveaux biens et processus de
production.
A.1. Présentation des principes fondamentaux de la théorie de Michael Posner
Sachant que les productions sont réalisées dans de nouveaux sites technologiques de
production implantés dans les pays industrialisés, les innovations sont protégées par les
lois sur les brevets et la propriété intellectuelle. En d'autres termes, l'entreprise qui
trouve l'innovation pour la première fois détient son monopole. La loi interdit que
d'autres utilisent l'invention sans autorisation.
En effet, il est admis que Posner (1961) est le premier qui a étudié l'effet de
l'innovation sur le commerce des biens. L'intérêt principal de sa démarche est d'avoir
isolé l'impact de l'innovation des autres facteurs explicatifs du commerce international,
et en particulier des différences dans la rémunération des facteurs entre les pays.
De ce fait, « le pays qui connaît celte avance technologique dispose d'une
position monopolistique dans la double mesure où ce bien est demandé à l'étranger et
n'y est pas encore ou insuffisamment produit. Il convient toutefois de souligner que
la création de nouveaux processus de production et plus encore, de nouveaux biens,
a un caractère très différent d'une variation dans la dotation en capital d'un pays, ou
de l'amélioration qualitative de la force de travail ».
De cette citation, découle que les pays à dotations factorielles relatives proches,
voire identiques, qui commercent ensemble peut s'expliquer par l'innovation : l'avance
technologique que peut avoir un pays dans un domaine, lui permet d'être en situation de
monopole d'exportation pour le domaine concerné.
Cet avantage dû à un écart technologique peut durer tant qu'il existe une demande
dans les pays étrangers et disparaît peu à peu quand les producteurs de ces pays se
lancent dans la fabrication de mêmes biens.
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L'essence de la théorie de Posner est que l'avantage temporaire dans les
connaissances supposées est spécifique à une industrie.
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B. La théorie de cycle de vie d’un produit de Raymond Vernon (1966)
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produit est adopté et devient plus standardisé, les pays en développement où les coûts
de production sont plus bas peuvent également profiter.
De plus, cette théorie repose largement sur des choix changeant le lieu de
production par les entreprises multinationales dont leur siège est dans les pays à revenu
élevé, considérés comme premiers innovateurs mondiaux.
La théorie postule qu'ils introduisent et produisent d'abord leurs nouveaux
produits sur leurs marchés d'origine et ensuite délocaliser la production à l'étranger.
Dans toutes les étapes du cycle de production international, l'innovateur original est
considéré comme contrôleur du processus de la production et de la commercialisation
internationale résultant de l'innovation originale.
Ainsi, dans la théorie du cycle de vie des produits, Vernon a défini trois catégories
de produits en fonction de leur stade dans la théorie et de leur comportement sur le
marché mondial : nouveaux produits, les produits mûrissants et les produits normalisés.
Leurs significations peuvent être comprises dans leurs noms. Ensuite, il a
déterminé quatre étapes dans sa théorie : production, croissance, maturité et le stade de
déclin.
B.2. Les étapes de cycle de vie d’un produit
La théorie de cycle de vie d’un produit comporte quatre étapes identifiables distinctes
qui influencent la structure de la demande, la production, la stratégie de
commercialisation et la concurrence internationale.
1. Introduction :
Le premier but pour tout producteur est de promouvoir un nouveau produit sur le
marché. À ce stade, les clients ne connaissent pas le produit ; par conséquent, les
ventes et les bénéfices seront inférieurs. La concurrence sera également faible sur le
marché. Étant donné que, dans les phases initiales, le prix d'un nouveau produit est
relativement plus élevé, l'achat du produit est uniquement dans les limites des
moyens et des capacités des clients des pays à revenu élevé. Par conséquent, une
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entreprise trouve un marché pour de nouveaux produits dans d'autres pays
développés ou à revenu élevé au stade initial.
2. Croissance :
À ce stade, la popularité du produit sur le marché aura augmenté. La société de
production doit augmenter son budget promotionnel. Le nombre de ventes augmentera
également d'où la baisse du coût de production. Afin de défendre sa position sur les
marchés internationaux, l'entreprise établit ses sites de production dans d'autres pays
développés ou à revenu élevé.
3. Maturité :
Au fur et à mesure que le savoir-faire technique du processus innovant devient
largement connu, la firme commence à s'implanter dans les pays à revenu faible et
intermédiaire afin de tirer parti des ressources disponibles à des prix compétitifs.
4. Déclin :
Dans cette étape, le produit entame une baisse de ses ventes qui finit par affecter
les marges bénéficiaires. La viabilité économique de la poursuite de l'activité diminue
considérablement. À ce stade, l'entreprise peut choisir d'arrêter la production ou de
vendre l’entreprise. En conséquence, il a été observé que le pays innovant commence à
importer ces produits d'autres pays en développement plutôt que de les fabriquer lui-
même.
En somme, cette théorie aide les organisations qui commencent leur expansion
internationale ou qui proposent des produits qui nécessitent initialement une
expérimentation à comprendre comment le terrain de jeu compétitif change au fil du
temps et comment leur fonctionnement interne doit être réaménagé.
Le modèle peut être exploité à des fins de planification de produits dans le
marketing international. Bien que le cycle de vie du produit explique le modèle émergent
des marchés internationaux, il a ses propres limites dans l'ère actuelle du marketing avec
la prolifération rapide des informations sur le marché, où les produits sont lancés plus
ou moins simultanément sur divers marchés.
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Chapitre 2 : Les nouvelles théories du commerce international
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économie basée sur l’hypothèse explicite de l'existence d'un secteur manufacturier
caractérisé par des rendements croissants tels que développés par Krugman (1991),
Fujita (1988), Fujita et Thisse (1996), Fujita, Krugman et Venables (1999) fournit un
cadre théorique pour analyser la décision de localisation des entreprises et des industriels
agglomération dans l'espace.
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Section 2 : La théorie de différenciation des produits
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Conclusion :
Selon ces théories, le commerce entre pays développés s'explique par les
différences dans les économies d'échelle existant entre les différentes entreprises
oligopolistiques ainsi que par les niveaux de progrès technologique entrent-elles. Le
commerce entre pays développés et pays en développement découle également du fait
que les pays développés ont l'avantage des économies d'échelle et des technologies
hautement développées, tandis que les pays en développement accusent un retard dans
les économies d'échelle et le progrès technologique.
Toutefois, les nouvelles théories du commerce expliquent la spécialisation de
certains pays dans la production et les exportations de produits particuliers, car le
commerce international permet à une entreprise d'augmenter sa production en raison de
sa spécialisation en offrant un marché beaucoup plus grand qui se traduit par une
amélioration de son efficacité.
En effet, les schémas changeants le lieu de production sont élucidés par la théorie de
cycle de vie d’un produit qui influence la structure de la demande, la production, la
stratégie de marketing de l'entreprise innovante et la compétitivité internationale. En
plus, la théorie de l'avantage concurrentiel traite de manière globale l'environnement
micro-économique des entreprises en tant que déterminants de l'avantage concurrentiel.
Enfin, des théories commerciales antérieures suggéraient le transfert de
l'avantage comparatif des activités de production peu qualifiées des économies avancées
vers les pays en développement. La théorie du cycle de vie des produits reposait trop
fortement sur de telles présomptions.
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