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L’ANNEE UNIVERSITAIRE:

2011/2012
Plan de travail:
•Introduction.
•Le cycle de Doha.
•Comment les négociations sont organisées?
•La décision de la mise en œuvre
•Le programmes de Doha :libéraliser les échanges .
•Les objectifs de cycle de Doha
•Le développement au centre du programme Doha.
•Le nouveau cycle.
•L’échec de cycle de Doha
•La conférence internationale sur le financement du développement
•Quelles implications pour le financement du développement?
•Différentes parties.
•Conclusion.
Introduction:
L'Organisation mondiale du commerce (OMC, ou World Trade 
Organisation, WTO, en anglais) est une organisation
internationale née le 1er janvier 1995 elle s'occupe des règles
régissant le commerce international entre les pays.
L’OMC est une organisation mixte, à la fois enceinte de 
négociations et juridiction internationale. C’est une véritable
administration chargé des problèmes de commerce.
La structure de l’OMC est pyramidale et comporte des grandes 
conférences ministérielles qui sont l’autorité suprême de l’OMC.
Elles exercent les fonctions de l’OMC, parmi les :’’ LA
CONFERENCE MINISTERIELLE DE DOHA".
Le Cycle de Doha:
La conférence interministérielle de Doha (Qatar) a eu lieu du 9 au
13 novembre 2001, tandis que la quatrième conférence
ministérielle de l'OMC lançait un nouveau cycle de négociations
multilatérales, baptisé « cycle du développement ».
Le cycle de Doha est une ronde de négociations, d'une durée de
trois ans, effectuée sous l'égide de l'OMC (Organisation mondiale
du commerce). Elles portent surtout sur la « libéralisation du
commerce international »[1], et avaient comme objectif explicite
le « développement » de ce qu'on appelait naguère le « Tiers-
Monde ».
En effet, l'essentiel des négociations de Doha portaient sur
l'agriculture et sur l'amélioration de l'accès aux marchés des pays
riches pour les produits agricoles des pays en développement
(PED). Il vise à réformer en profondeur le système commercial
international par la réduction des obstacles au commerce et des
règles commerciales révisées
•Comment les négociations sont organisée?:
Les négociations se déroulent dans le cadre du Comité des négociations
commerciales et de groupes de négociation spécifiques. Les autres travaux prévus
dans le programme de travail sont menés dans le cadre des conseils et des comités
de l'OMC.
Puisque chaque élément de la négociation fait partie d'un ensemble indivisible et ne
peut faire l'objet d'un accord séparé. C'est ce que l'on appelle:" l'engagement
unique".
La décision sur la mise en
œuvre
Une centaine de questions relatives à la mise en œuvre ont été soulevées pendant la
préparation de la Conférence ministérielle de Doha. La décision sur la mise en œuvre,
combinée au paragraphe 12 de la Déclaration de Doha, prévoit une solution en deux
étapes. Plus de 40 questions, regroupées en 12 rubriques, ont été réglées à la
Conférence de Doha ou avant, pour une mise en œuvre immédiate; et la majorité des
questions restantes ont immédiatement fait l'objet de négociations:
Texte
Explication de la décision sur la mise en œuvre
Historique
Sujets traités
•Le programme de Doha : libéraliser les échanges:
D'une durée de trois ans, ce programme prévoit des négociations sur
l'amélioration de l'accès aux marchés et sur divers autres défis à relever
pour le système commercial :
•Amélioration de l’accès aux marchés pour les pays en développement :
Agriculture : ouverture des marchés et réduction, puis élimination,
de toutes les formes de subventions à l'exportation et de soutien
interne à l'agriculture,
Accès aux marchés pour les produits industriels,
Réduction ou élimination des crêtes tarifaires et de la progressivité
des droits,
Suppression des autres obstacles non tarifaires,
•Environnement : réduction ou élimination des obstacles tarifaires et non
tarifaires visant les biens et services environnementaux.
Il était prévu que les pays pauvres seraient dispensés d'ouvrir leurs
marchés, bénéficiant de l'ouverture des marchés des pays plus riches sans
réciproque,
LES OBJECTIFS DU CYCLE DE DOHA
La déclaration finale de la conférence a confirmé les objectifs
des travaux préparatoires, a précisé le cadre général des
négociations – qui se déroulent désormais dans le cadre du
≪Programme de Doha pour le développement≫ (PDD) – et a
fixé un nouveau calendrier:
- les négociations spécifiques sur le soutien et la protection de 
l'agriculture par les pouvoirs publics conservent l'objectif de
remédier aux restrictions et distorsions touchant les marchés
agricoles mondiaux et de les prévenir;
― des réductions de toutes les formes de subventions à 
l'exportation en vue de leur retrait progressif, des réductions
substantielles du soutien interne ayant des effets de distorsion des
échanges, en intégrant aux éléments négociés, le traitement
spécial et différencié réservé aux pays en développement et en
tenant compte des considérations autres que d'ordre commercial
évoquées dans les propositions de négociation présentées par les
Etats membres de l'OMC; les négociations se dérouleraient dans
le cadre de ≪sessions extraordinaires≫ du comité de
l'agriculture;
― Trois échéances clés ponctuent ce processus: 31 mars 2003 
pour l'établissement des ≪modalités≫ (des méthodes à suivre
avec l'objectif ultime d'amener les Membres à abaisser les tarifs
et à réduire les subventions, et d'en faire des engagements
contraignants à l'OMC);
5e session de la Conférence ministérielle (prévue en septembre 
2003 au Mexique) pour la présentation des projets d'engagements
globaux; 1er janvier 2005 pour la conclusion du programme de
négociation dans son ensemble.
•Le développement au centre du Programme de
Doha:
Les Ministres ont placé le développement au centre du Cycle
de Doha, et ce, dès son lancement. “Nous visons à mettre les
besoins et les intérêts des pays en développement au centre du
Programme de travail adopté dans la présente déclaration”,
ont-ils dit. “… Nous continuerons à faire des efforts positifs
pour que les pays en développement, et en particulier les
moins avancés d'entre eux, s'assurent une part de la croissance
du commerce mondial qui corresponde aux besoins de leur
développement économique. Dans ce contexte, un meilleur
accès aux marchés, des règles équilibrées, ainsi que des
programmes d'assistance technique et de renforcement des
capacités bien ciblés et disposant d'un financement durable ont
des rôles importants à jouer.”
•Aspects du Cycle de Doha relatifs au développement:
• un récapitulatif par le Secrétariat des questions qui
intéressent les pays en développement et des avantages
potentiels dans tous les domaines du Cycle
•Chercher des documents (mis à jour périodiquement)
•Discours de Pascal Lamy pour présenter la note du
Secrétariat
.
•Pour en savoir plus sur le développement à l'OMC
•Pour en savoir plus sur le traitement spécial en faveur des
pays en développement (“traitement spécial et différencié”)
•Aide pour le commerce
LE NOUVEAU CYCLE 
Des négociations vont se dérouler entre le 01.01.2002 et le
01.01.2005 pour enregistrer les résultats, et leur conclusion et
l’entrée en vigueur de leurs résultats seront considérées comme
un engagement unique s’appliquant immédiatement et
automatiquement à tous les Membres. Ces négociations porteront
sur les matières suivantes :
• l’accès aux marchés pour les produits non agricoles : il s’agit
des droits de douane et des tarifs sur les produits industriels
• les négociations porteront sur des questions de mise en ouvre 
des dispositions existantes en particulier dans le domaine des
subventions (par ex. les pêcheries) ainsi que sur les procédures et
les disciplines relatives aux accords commerciaux régionaux.
• l’environnement : les négociations porteront sur la relation entre
les règles de l’OMC et les accords internationaux en matière
d’environnement, mais ces négociations ne lieront pas les pays
qui ne sont pas signataires de ces accords. La Déclaration
annonce aussi que les négociations en matière d’environnement
porteront sur " la réduction ou l’élimination des obstacles
tarifaires et non tarifaires visant les biens et services
environnementaux. " La voie est tracée pour la privatisation des
services publics environnementaux (eau, énergie, déchets,.).
• la mise en ouvre. Il s’agit sur les modalités d’application des 
accords existants. C’est une demande formulée massivement par
les PVD qui avaient souhaité que les travaux sur la mise en
œuvre et son impact puissent déboucher éventuellement sur une
révision des accords existants, ce qu’ils n’ont pas obtenu.
• la réforme du mécanisme de règlement des différends. C’est la
seule négociation qui portera sur un accord existant et sur le
fonctionnement de l’OMC. A la différence des autres matières du
nouveau cycle, ces négociations devront être terminées en mai
2003.
L a conférence internationale sur le financement du
développement :
Du 29 novembre au 2 décembre 2008, s’est tenue à Doha la
Conférence des Nations-Unies sur le financement du développement.
A mi-parcours de la (non)réalisation des
« Objectifs du Millénaire » pour le développement (OMD) , ce Sommet
avait pour objectif l’évaluation de la mise en œuvre des engagements
pris lors du « Consensus de Monterrey » en mars 2002. Ce Consensus
avait élaboré 6 volets reprenant l’ensemble des mesures à mettre en
œuvre pour garantir le financement des OMD et assurer le
développement des pays du Sud
Or depuis 2002, la situation s’est globalement aggravée pour les peuples
du Tiers-monde. Une série infernale de crises (alimentaire,
énergétique, climatique et financière) aux conséquences humaines,
sociales, économiques et environnementales catastrophiques est
survenue. Pas étonnant vu que le « Consensus de Monterrey », en
posant comme moteurs du développement le commerce et
l’investissement international, ne fit que perpétuer les adages du
néolibéralisme et participer ainsi activement au déclenchement de ces
crises systémiques
•Différentes parties:
On peut classer, en gros, en quatre parties différentes les États ayant
négocié au sein de l'OMC sur ces accords, et n'ayant d'ailleurs pas
réussi à trouver un accord. D'abord, les États-Unis et le Japon;
ensuite, l'Union européenne; puis le Groupe de Cairns (les gros pays
agricoles, Brésil, Argentine, Australie, l'Inde; en tout, 18 pays
réunissant 1/4 de la production agricole mondiale); enfin les pays du
Tiers-monde (ou, selon la nomenclature contemporaine, les pays les
moins avancés (PMA) et les pays en voie de développement, PVD)..
LE PROCESSUS DE DECISION : L’OLIGARCHIE PERSISTE 
Les PVD ont fourni des efforts considérables pour préparer Doha, pour
en analyser les enjeux et pour formuler à la fois leurs points de vue et
leurs alternatives, bref pour jouer le jeu du débat démocratique dont
Américains et Européens leur font la leçon à satiété. Ceux-ci, par
contre, ont mis tout en ouvre pour que la conférence de Doha débute
sur la base de leurs attentes, en maltraitant les règles de l’OMC. Les
positions formulées par les PVD, à l’occasion de plusieurs sommets
intergouvernementaux ou lors des réunions organisées par l’OMC, ont
été systématiquement ignorées et même niées, les média occidentaux,
complices de leurs gouvernements, participant à une véritable
occultation des opinions contraires au discours dominant imposé par
les pays riches. Les projets successifs de déclaration ministérielle
préparés par la présidence du Conseil général de l’OMC étaient
scandaleusement déséquilibrés, ne faisant sur aucun point référence
aux positions exprimées par les PVD, en violation des règles de
l’OMC. A leur arrivée à Doha, les délégations officielles ont été
contraintes de travailler sur un projet de déclaration totalement
favorable aux diktats des pays industrialisés. Chacun sait qu’engager
une négociation sur les positions adverses, c’est être acculé à une
situation de faiblesse.
A Doha, l’organisation des travaux ne s’est jamais faite dans le 
souci du respect des règles fondamentales du débat
démocratique, mais toujours dans un contexte de rapports de
force. Ceux-ci ont d’ailleurs été lourdement illustrés lors de
contacts bilatéraux entre pays riches et pays en développement,
les promesses alternant les menaces. Les personnes désignées
pour procéder à des consultations au nom de la présidence ont été
choisies parmi les partisans des pays riches et les matières
retenues pour ces consultations étaient celles qui répondaient aux
attentes de ces mêmes pays.
•Conclusion:
L’échec du cycle de Doha
Suite au désaccord permanent et insoluble entre les différents
États, notamment sur la libéralisation de l'agriculture, le cycle
de Doha est considéré comme un échec le 24 juillet 2006 par
Pascal Lamy, directeur-général de l'OMC. Le 28 juillet 2006,
les négociations sont officiellement suspendues.

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