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INTRODUCTION
Le présent module est consacré à la présentation de l'OMC, ses objectifs, ses fonctions
et son organigramme fonctionnel.
Le sigle OMC signifie Organisation Mondiale du Commerce. L'OMC, née en 1995, a été
créée à la suite de négociations longues et intenses, tenues sous les auspices de
l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Bien que distincts sur
le plan juridique, l'OMC et le GATT sont liés entre eux car le 1 er est né sur les cendres du
second aux termes des différentes négociations dont la plus importante reste l’Uruguay
Round (1986-1994) .
Traité de la Havane
I- Contexte
Le GATT est un accord international conclu en 1947. Il énonce les règles et obligations
qui ont régi pendant près de 50 ans le commerce des marchandises entre les nations
Membres, normalement appelées "les parties contractantes". De 1948 à 1994, le GATT
a constitué le cadre juridique régissant l'essentiel du commerce mondial
Au lendemain de la seconde guerre mondiale avec la victoire des alliés sur l’Allemagne
nazi, l’ordre international a connu une profonde mutation. D’une part , La suprématie de
la puissance allemande s’est effacée au profit de celle des alliés et notamment celle des
Etats Unies d’Amérique avec sa flotte qui aura permis d’assurer la victoire des alliés et
d’autre part, la création de la charte de l'Organisation des Nations unies (ONU) signée à
San Francisco. Tirant les leçons de l'impuissance de la Société des Nations (SDN), des
désordres économiques de l'entre-deux-guerres, en particulier de la crise économique de
1929 (la Grande Dépression). La charte a attiré l’attention du monde sur la coopération
économique internationale. Les chapitres IX et X de cette Charte affirment la nécessité
de créer les outils internationaux pour développer ladite coopération
Ainsi, les Européens se sont lancés avec le plan Marshall avec pour objectif la
reconstruction de leur continent . Pour les besoins de la réalisation de cet objectif, des
institutions ont été créées notamment la Banque Mondiale et le FMI. Pour résoudre
l’épineux problème du protectionnisme qui aura été ciblée comme une des raisons
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Cet accord multilatéral de libre-échange était destiné à faire baisser les prix pour les
consommateurs, afin de mieux utiliser les facteurs de production et favoriser l'emploi
dans les secteurs où chaque pays détient un avantage comparatif.
II- But
Le GATT visait à instaurer par convention « un code de bonne conduite libérale et
multilatérale. »en toute démarcation avec le libre-échange prôné par la théorie
commerciale intégrale qui avait prévalu dans les échanges.
L'objectif principal de l'accord était la liberté des échanges par l'abaissement des droits
de douane et la réduction des restrictions quantitatives ou qualitatives aux échanges.
Ces cycles sont généralement désignés par le nom de la ville où ils ont été ouverts, par
le pays auquel appartient cette ville, ou encore par des noms de responsables politiques.
De 1947 à 1962, les 5 premiers cycles de négociation ont surtout produit des accords de
réduction des droits de douane : cycle de Genève (1947), cycle d'Annecy (1949), cycle
de Torquay (1951), un autre cycle de Genève (1956) et le Dillon Round (1960-1961). La
sortie de la France du GATT début 1963, à l'initiative du général de Gaulle, a conduit à
de vastes manifestations dans le monde contre le « protectionnisme immoral de la
France ». Ce scandale mondial a débouché sur sa réinsertion fin 1963.
De 1964 à 1994, les trois derniers cycles de négociation (Kennedy Round, de mai 1964
à juin 1967, Tokyo Round de septembre 1973 à avril 1979, Uruguay Round de
septembre 1986 à avril 1994) ont vu augmenter le nombre de pays signataires, et en
même temps s'étendre le champ des négociations. Durant ces cycles on a commencé à
traiter des mesures de défenses autres que les droits de douane proprement dits dans
les échanges. Il s’agit des mesures anti dumping, des subventions et des mesures de
sauvegarde.
L’Uruguay round a été le plus long et le plus discuté des cycles de négociations. Outre
une nouvelle réduction des tarifs douaniers, ont été négociés un accord sur les mesures
non tarifaires, l'agriculture, les services, la propriété intellectuelle, le système de
préférence généralisée pour les pays en voie de développement.
En novembre 2001 s'est ouvert le Cycle de Doha, au Qatar, (qui aurait dû s'achever le
1er janvier 2005) et qui visait essentiellement à améliorer l'accès pour les Pays en
développement (PED) aux marchés des pays développés. Globalement, ce « round » est
en cours malheureusement s’enlise de jour en jour à cause des divergences.
De 1947 jusqu’au 1994, le GATT est resté un accord provisoire ce qui laissait aux
membres la latitude d’appliquer les parties des accords qui les intéressait. Il faut signaler
que les parties contractantes avaient subi des préjudices du fait des engagements pris
par les métropoles en leurs noms. En effet, juridiquement ces métropoles les
représentaient. C’est le cas du Soudan français et de tous les pays qui étaient sous
domination coloniale. Pour cette raison, notre pays le Mali traîne un fardeau
d’engagements pris par la France en son nom en matière de droits de douane sur les
produits agricoles pour plus d’une centaine de produits dont la bière avec des taux
relativement faibles par rapport à notre engagement à l’OMC. Aujourd’hui on s’attelle à
renégocier ces droits de douane dans le cadre de l’OMC avec toutes les conséquences
y afférentes. Ces taux à négocier sont dans l’ordre de 2 à 3 % contre 60% qu’on a
volontairement déclaré devant l’OMC en tant que Etst souverain Devenu membre
originel de l’OMC le 31 Mai 1995 en tant que Etat souverain, le Mali se voit brandir sur la
tête cette épée Damoclès.
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Nous avons porté le problème devant la Commission de l’UEMOA qui veille sur la
politique commerciale de notre sous régionale compte tenu de l’intégration qui nous lie.
Pour l’instant, aucune solution n’est envisagée pour le moment. Pour nous les
techniciens nous avons estimé d’envisager de faire référence à notre statut de PMA pour
demander aux Membres d’accepter qu’on revienne aux engagements souscrits par notre
pays en tant que Etat souverain. Mais force est de constater que d’autres Membres de
même niveau d’autres zones s’opposent à cette proposition.
I- OBJECTIFS DE L'OMC
Dans le Préambule de l'Accord sur l'OMC, les parties à l'Accord reconnaissent les
objectifs qu'elles souhaitent atteindre au moyen du système commercial multilatéral:
Les parties à l'Accord reconnaissent en outre qu'il est nécessaire de faire "des efforts
positifs pour que les pays en développement, et en particulier les moins avancés d'entre
eux, s'assurent une part de la croissance du commerce international qui corresponde [à]
….développement économique …
Le Préambule de l'Accord sur l'OMC récapitule les objectifs de l'Accord. Il dispose ce qui
suit:
Reconnaissant en outre qu'il est nécessaire de faire des efforts positifs pour que les pays
en développement, et en particulier les moins avancés d'entre eux, s'assurent une part
de la croissance du commerce international qui corresponde aux nécessités de leur
développement économique,
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Les objectifs de l'OMC ne sont pas fondamentalement différents de ceux qui sont
énoncés dans le Préambule du GATT de 1947. Cependant, il est important de noter les
deux points suivants:
Un deuxième moyen d'atteindre lesdits objectifs est la pratique des Membres qui
consiste à conclure des accords "sur une base de réciprocité et d'avantages
mutuels", comme le mentionne le texte du GATT de 1947.
L'OMC ajoute trois nouvelles dimensions aux objectifs énoncés dans le Préambule du
GATT de 1947, à savoir:
L’OMC est aussi l’enceinte pour les négociations entre ses Membres au sujet de leurs
relations commerciales multilatérales (annexe 1) concernant les questions visées par les
Accords figurants dans les annexes. L’OMC est aussi l’enceinte pour les négociations
entre ses Membres au sujet de leurs relations commerciales, et de cadre pour la mise en
œuvre des résultats de ces négociations, selon que la Conférence Ministérielle pourra
décider
En résumé : l'OMC réalise son objectif en administrant les accords commerciaux entre
ses Membres; en servant d'enceinte pour les négociations commerciales; en réglant les
différends commerciaux; en examinant les politiques commerciales des Membres; en
coopérant avec les institutions appropriées ; en réglementant les différends
commerciaux; et en fournissant une assistance technique aux Membres en
développement et aux Membres les moins avancés
Assistance technique
La fourniture de l'assistance technique par l'OMC sera conçue pour aider les pays en
développement et les pays les moins avancés et les pays en transition à faible revenu à
s'ajuster aux règles et disciplines de l'OMC, à mettre en œuvre leurs obligations et à
exercer leurs droits en tant que Membres, y compris en exploitant les avantages d'un
système commercial multilatéral ouvert, fondé sur des règles.
Les Membres de l'OMC ont doté l'Organisation d'une structure de travail qui leur permette de
surveiller la mise en œuvre de l'Accord sur l'OMC et le développement de l'Organisation, comme le
montre le graphique ci-dessous:
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LE CONSEIL GÉNÉRAL
L'ORD établit des groupes spéciaux sur une base ad hoc, à la demande d'un ou de
plusieurs Membres, généralement avec le mandat suivant:
L'ORD désigne en outre les personnes qui font partie de l'Organe d'appel. Ce dernier
fait des recommandations à l'ORD. Une fois adoptés par l'ORD, le rapport de l'Organe
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Trois autres conseils, traitant chacun d'un large domaine commercial, font directement
rapport au Conseil général. Comme leur nom l'indique, ces trois conseils sont
responsables du fonctionnement des Accords de l'OMC qui traitent de leurs domaines
commerciaux respectifs. Ils sont eux aussi composés de représentants de tous les
Membres de l'OMC et ont des organes subsidiaires:
Six autres organes relèvent du Conseil général. L'étendue des sujets qu'ils traitent étant
moindre, ils sont appelés "Comités", mais n'en sont pas moins composés de
représentants de tous les Membres de l'OMC. Ils s'intéressent à des questions telles
que le commerce et le développement, l'environnement, les accords commerciaux
régionaux et les questions administratives. En décembre 1996, la Conférence
ministérielle de Singapour a décidé de créer de nouveaux groupes de travail chargés
d'examiner la politique de l'investissement et de la concurrence, la transparence des
marchés publics et la facilitation des échanges.
Deux autres organes subsidiaires s'intéressant aux accords plurilatéraux (qui ne sont pas
signés par tous les Membres de l'OMC) tiennent le Conseil général régulièrement
informé de leurs activités.
Les Ministres ont en outre adopté le Plan d'action global et intégré de l'OMC
en faveur des pays les moins avancés (PMA), qui a servi de base à un effort
coordonné visant à faciliter l'intégration des PMA dans l'économie mondiale.
Ce plan d'action a été suivi en 1997 par une réunion de haut niveau sur
l'assistance aux PMA, organisée par l'OMC en collaboration avec la
Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
(CNUCED), le Centre du commerce international (CCI), la Banque mondiale,
le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le FMI,
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Ministres ont adopté une communication dans laquelle ils ont réaffirmé leur
engagement de mener à terme les négociations engagées au titre du PDD.
Toutefois, ils n'ont pas pu parvenir à un consensus sur la manière de
poursuivre les négociations dans des domaines clés comme l'agriculture. De
même, les Membres ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur les
modalités concernant les questions de Singapour.
DÉCEMBRE 2005 / 6ÈME SESSION / HONG KONG, CHINE
Les Ministres se sont réunis à nouveau fin juin (2006) pour faire progresser
et, si possible, conclure les négociations au titre du PDD. Aucun accord n'est
sorti des réunions et les négociations commerciales ont été suspendues
jusqu'en février 2007 (pour de plus amples renseignements sur la négociation
actuelle, voir la partie IV.F. "Négociations en cours: le Programme de Doha
pour le développement").
présentant un intérêt spécifique pour les PMA, les accessions, les accords
commerciaux régionaux et l'Aide pour le commerce.
Agriculture
Coton
(Argentine)
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Décisions ministérielles
La Conférence a abouti aux décisions ministérielles ci-après:
L'OMC est une organisation conduite par ses Membres et fondée sur le consensus. Le
consensus est défini à l'article IX) de l'Accord sur l'OMC, qui dispose ce qui suit:
"L'Organe concerné sera réputé avoir pris une décision par consensus sur une question
dont il a été saisi si aucun Membre, présent à la réunion au cours de laquelle la décision
est prise, ne s'oppose formellement à la décision proposée."
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CONSENSUS OU …VOTE
Lorsqu'il n'est pas possible d'arriver à une décision par consensus, l'Accord sur l'OMC
prévoit la possibilité de mettre la question aux voix. L'article IX de l'Accord sur l'OMC
dispose qu'aux réunions de la Conférence ministérielle et du Conseil général, chaque
Membre de l'OMC dispose d'une voix. Les décisions sont prises à la majorité des votes
émis, à moins que l'Accord sur l'OMC ou l'accord commercial multilatéral correspondant
n'en dispose autrement.
Les décisions concernant l'accession sont prises par la Conférence ministérielle. Celle-ci
approuve l'accord sur les modalités d'accession à une majorité des deux tiers des
Membres (article XII).
Le règlement financier et le projet de budget annuel sont adoptés par le Conseil général
à une majorité des deux tiers comprenant plus de la moitié des Membres de l'OMC.
Les décisions étant généralement prises par consensus, les consultations informelles
tenues à l'OMC jouent un rôle crucial pour amener les Membres à concilier leurs divers
intérêts.
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Les questions difficiles sont parfois examinées dans le cadre de groupes plus restreints
ou de réunions informelles; dans ces dernières, cependant, tous les Membres de l'OMC
peuvent être représentés.
Ces réunions restreintes doivent être menées avec doigté. L'essentiel est de faire en
sorte que le processus soit transparent, en tenant chaque délégation informée même si
elle n'assiste pas directement à une consultation ou à une réunion particulière. Ces
réunions doivent aussi être ouvertes à tous , afin que chacun ait la possibilité de
participer ou d'apporter sa contribution.
Certaines réunions ont lieu dans le " Salon vert". L'expression "Salon vert" vient de
l'appellation informelle de la salle de conférence du Directeur général située dans le
bâtiment de l'OMC. Elle désigne des réunions de 20 à 40 délégations qui sont
convoquées par le président d'un comité ou par le Directeur général et qui peuvent avoir
lieu ailleurs, par exemple lors des Conférences ministérielles.
C'est dans le cadre des réunions formelles que des échanges de vues ont lieu, que les
positions de tous les Membres sont consignées et que les décisions sont finalement
adoptées.
Ces réunions formelles et informelles constituent la base des négociations à l'OMC.
Une situation voulue par les Etats-Unis, qui ont bloqué le renouvellement de
deux arbitres, dont les mandats expiraient le 10 décembre 2020. Seul un des
sept sièges sera occupé, alors que toute décision doit être rendue par trois
arbitres de nationalités différentes. La menace planait déjà depuis des
années, voire des décennies, avant que Donald Trump ne la mette à
exécution. « Les Etats-Unis n’ont jamais vraiment accepté que l’organe
d’appel échappe à leur contrôle », explique Laurence Boisson de
Chazournes, professeure de droit à l’université de Genève, qui évoque une
conception différente en Europe, où ce mécanisme était plus volontiers perçu
comme une cour d’appel supranationale. Lorsque, en 1995, les Etats
membres signent le mémorandum qui donne naissance à l’OMC, ils
acceptent que le règlement des litiges échappe à leur contrôle. « C’est la
première fois que les Etats ont accepté de franchir le Rubicon de la
supranationalité », souligne Pascal Lamy, ancien directeur général de l’OMC
entre 2005 et 2013.
Perte de souveraineté
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La plupart des Accords de l'OMC ont été négociés pendant le Cycle d'Uruguay et signés
à la Réunion ministérielle de Marrakech en avril 1994. Cet "ensemble de résultats"
comprend quelque 60 accords et décisions, ainsi qu'une révision majeure du texte initial
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du GATT. Les négociations menées par la suite ont produit d'autres textes juridiques
comme l'Accord sur les technologies de l'information, les Protocoles concernant les
services et les Protocoles d'accession.
Par conséquent, on pourrait considérer l'Acte final signé à Marrakech en 1994 comme un
texte d'introduction à tous les Accords de l'OMC, ce à quoi tout le reste est lié.
L'Accord sur l'OMC comporte quatre annexes. Les Annexes 1, 2, et 3 contiennent les
"Accords commerciaux multilatéraux" et l'Annexe 4 les "Accords commerciaux
plurilatéraux":
l'Annexe 1C (Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui
touchent au commerce – ADPIC).
Les Accords liés au GATT de 1947 ont été négociés au cours des cycles de négociations
qui ont précédé le Cycle d'Uruguay. En particulier, certains accords concernant les
obstacles non tarifaires ont été négociés au cours du Tokyo Round. Mais ces Accords
n'ont pas été adoptés par toutes les parties contractantes au GATT; ils ne s'appliquaient
qu'aux pays qui avaient accepté d'être liés par eux. Une approche différente a été
adoptée dans le cadre du Cycle d'Uruguay: il a été décidé que les accords multilatéraux
négociés devaient être acceptés en bloc.
L'Accord général sur le commerce des marchandises, l'Accord sur l'agriculture, l'Accord
sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce, l'Accord
général sur le commerce des services et la plupart des autres accords négociés pendant
le Cycle d'Uruguay font partie de cet "engagement unique
Quatre accords commerciaux plurilatéraux ont été négociés pendant le Cycle d'Uruguay.
Ces accords, qui ne sont contraignants que pour les Membres qui les ont négociés, sont
l'Accord sur le commerce des aéronefs civils, l'Accord sur les marchés publics, l'Accord
international sur le secteur laitier et l'Accord international sur la viande bovine. Ces deux
derniers Accords ont expiré à la fin de 1997.
1. Principe de non-discrimination
2. Principe de transparence
3. Principe d’interdiction des restrictions quantitatives
4. Principe de concurrence loyale
5. Prise de décision
1-Principe de non-discrimination
Les États membres ne doivent pas établir de discrimination ni entre leurs
partenaires commerciaux ni entre leurs produits, services et détenteurs de
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a) Marchandise
Pas de discrimination entre produits importés de différents pays ou
destinés à différents marchés
b) Services
Pas de discrimination entre les prestataires de service nationaux et
étrangers
c) Propriété intellectuelle
Pas de discrimination entre les détenteurs de droits de propriété
intellectuelle nationaux et étrangers
b) Service
La clause du TN s’applique uniquement lorsqu’un pays a pris un engagement
spécifique et des exemptions sont autorisées.
En matière de commerce de marchandises, les mesures visées par
l’obligation du traitement national ont une portée large parce qu’elles couvrent
la fiscalité et la réglementation intérieure dans son ensemble:
Art 3 §1 du GATT
2-Principe de Transparence
La transparence est un principe transversal qui sous-tend tous les accords et
les instruments juridiques du SCM
a)-L’engagement de consolidation
Notification d’urgence
5- Prise de décision
L'OMC conservera la pratique de prise de décisions par consensus suivie en
vertu du GATT de 1947.1 Sauf disposition contraire, dans les cas où il ne sera
pas possible d'arriver à une décision par consensus, la décision sur la
question à l'examen sera prise aux voix. Aux réunions de la Conférence
ministérielle et du Conseil général, chaque Membre de l'OMC disposera d'une
voix. Dans les cas où les Communautés européennes exerceront leur droit de
vote, elles disposeront d'un nombre de voix égal au nombre de leurs Etats
membres qui sont Membres de l'OMC. Les décisions de la Conférence
ministérielle et du Conseil général seront prises à la majorité des votes émis,
à moins que le présent accord ou l'Accord commercial multilatéral
correspondant n'en dispose autrement.
La décision d'adopter une interprétation sera prise à une majorité des trois
quarts des Membres. Le présent paragraphe ne sera pas utilisé d'une
manière susceptible d'éroder les dispositions relatives aux amendements de
l'article X.
Dans des circonstances exceptionnelles, la Conférence ministérielle pourra
décider d'accorder à un Membre une dérogation à une des obligations qui lui
sont imposées par le présent accord ou par l'un des Accords commerciaux
multilatéraux, à la condition qu'une telle décision soit prise par les trois quarts
des Membres,
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Exception de sécurité
Art XI du GATT
Art 14bis de l’AGCS
Art 73 de l’ADPIC
Mesures de sauvegarde
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Dérogations
En outre, Les Ministres ont également adopté une décision portant octroi d'une
dérogation concernant l'Accord de partenariat UE-ACP, qui autorisait l'UE à continuer
d'accorder un accès aux marchés préférentiel pour les produits en provenance des pays
d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) jusqu'au 31 décembre 2007
n’ont pas d’intérêts ou que ces intérêts semblent menacés dans le cadre de
l’OMC.