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Organisations Internationales
Contexte général
Étude de cas
Conclusion
Objectifs et finalités de la présentation!
Les organisations internationales sont de plus en plus nombreuses et occupent une place majeure
dans le cadre des relations internationales. Ils s’agissent dans plusieurs pays. Elles sont
caractérisées par plusieurs spécificités. D’une part l’organisation internationale est une personne
morale de droit public ayant une personnalité juridique propre. Elle n’est pas une simple addition
des États membres. Elle dispose de la personnalité juridique internationale et a des droits et des
obligations.
Source : article 2 du projet d’articles sur le responsabilité des organisations internationales de 2011
Définitions des organisations internationales
Contexte général
Les organisations internationales est un regroupement des États qui ont établi un acte
constitutif ou un accord. Ce groupement entre les États membre ont un certain
nombre d’objectifs et intérêts commun qu’ils sont amenés à respecter.
Créée au lendemain de la deuxième guerre mondiale, avec la signature de la charte de San Francisco.
L’ONU, répond aux défis mondiaux à travers le multilatéralisme. Elle agit sur les enjeux auxquels
l’humanité est confrontée :
Ø La paix et la sécurité ;
Ø Les droits de l’homme ;
Ø L’aide humanitaire ;
Ø Le développement durable ;
Ø Le droit international.
Typologie des organisations internationales
Organisation Mondiale du Commerce
L’Organisation Mondiale du Commerce, est une organisation
internationale qui s’occupe des règles régissant le commerce
entre les pays. L’OMC est l’origine des accords, négociés et
signés par la majorité des puissances commerciales du monde.
Administrer le mécanisme de
règlement des différentes
Servir de forum pour les
négociations
OMC
Le bien-être de tous
La lutte contre la pauvreté dans le monde. Chaque année elle accorde plus dizaines de
milliards de dollars de prêts, dont prise de
GBM participation, et garantie des pays qui
nécessitent.
La Chambre de Commerce et d’Industrie :
Protéger la société
Examine les aspects techniques des
dispositifs des douanes
Elle donne des avis, recommandations
et des conseils concernant les douances
Étude de cas
Présentation de l’OCDE
Les pratiques BEPS coûtent aux pays 100 à 240 milliards de dollars de revenus
perdus chaque année, soit l’équivalent de 4 à 10 % des recettes fiscales
mondiales des sociétés.
Contexte général
Contexte général
Contexte général
Contexte général
• L’évasion fiscale ;
Ces actions s’inspirent des trois principes fondamentaux suivants : cohérence, substance et
transparence.
Quatre actions en faveur de la cohérence
Action 1 : Fiscalisation de l’économie numérique
– Identifier les principales difficultés posées par l’économie numérique pour l’application
des règles fiscales internationales existantes, et élaborer des solutions détaillées pour les
résoudre.
Quatre actions en faveur de la cohérence
Action 2 : Neutraliser les effets des montages hybrides
– Concevoir des règles nationales visant à neutraliser les effets (double non-imposition,
double déduction, report à long terme, par exemple) d’instruments et d’entités hybrides
(qui peuvent être considérés comme des dettes dans une juridiction et comme des fonds
propres dans une autre, par exemple).
Quatre actions en faveur de la cohérence
Action 3 : Renforcer les règles relatives aux sociétés étrangères contrôlées (SEC)
- Élaborer des recommandations concernant la conception des règles relatives aux sociétés
étrangères contrôlées » (notamment l’imposition des filiales non résidentes, sociétés de
personnes, fiduciaires ou autres types de société opportunément implantées dans des
juridictions à fiscalité faible ou nulle).
Quatre actions en faveur de la cohérence
Action 4 : Limiter l’érosion de la base d’imposition via les déductions d’intérêts et
autres frais financiers
– Bien que les conventions fiscales aient pour raison d’empêcher la double imposition, elles
sont parfois utilisées pour générer une double exonération, notamment par le recours à des
sociétés-écrans. Cette action aboutira à élaborer des dispositions conventionnelles types et
des recommandations visant à concevoir des règles nationales qui empêchent que les
avantages prévus par les conventions puissent être accordés dans des circonstances
inappropriées.
Cinq actions visant à aligner l’imposition sur la substance
économique
Action 7 : Empêcher les mesures visant à éviter artificiellement le statut
d’établissement stable
– La norme internationale prévoit qu’un pays ne peut pas taxer les bénéfices commerciaux
d’une entreprise étrangère si cette entreprise ne possède pas un établissement stable dans ce
pays. Si l’entreprise n’est pas imposée sur ces bénéfices dans son pays de résidence, elle
bénéficie d’une double exonération. Cette action conduira à modifier la définition d’un
établissement stable de manière à empêcher l’évitement artificiel du statut d’établissement
stable dans l’optique de l’érosion de la base d’imposition et du transfert de bénéfices.
Cinq actions visant à aligner l’imposition sur la substance
économique
Actions 8, 9 et 10 : les prix de transfert calculés soient conformes à la création de
valeur
- Les règles d’établissement des prix de transfert servent à répartir un bénéfice généré par
une entreprise multinationale entre les pays dans lesquels elle exerce des activités.
Quatre actions visant à assurer la transparence tout en renforçant la
certitude
Action 11 : collecter et analyser des données sur BEPS
– Des travaux supplémentaires doivent être entrepris afin de mesurer l’ampleur et les effets
des pratiques d’érosion de la base d’imposition et de transfert des bénéfices, ainsi que
l’impact des mesures prises pour les combattre. Cette action permettra de cerner les
instruments pouvant être employés pour suivre et évaluer l’efficacité et l’incidence
économique des mesures prises pour remédier à l’érosion de la base d’imposition et au
transfert de bénéfices.
Quatre actions visant à assurer la transparence tout en renforçant la
certitude
Action 12 : Obliger les contribuables à faire connaître leurs dispositifs de planification
fiscale agressive
Cette action aboutira à élaborer des règles de diffusion obligatoires qui ciblent ces types de
dispositifs.
Quatre actions visant à assurer la transparence tout en renforçant la
certitude
Action 13 : Réexaminer la documentation des prix de transfert
– Bien que les contribuables soient généralement tenus d’établir une documentation volumineuse
concernant leurs pratiques d’établissement des prix de transfert, bien souvent ces informations ne
permettent pas aux administrations fiscales d’acquérir une vision « globale » des dispositifs
mondiaux du contribuable. Cette action conduira à élaborer des règles applicables à la
documentation des prix de transfert afin d’accroître la transparence pour l’administration fiscale,
en tenant compte des coûts de discipline pour les entreprises.
Elle imposera notamment aux multinationales de communiquer à l’ensemble des pouvoirs publics
concernés les informations requises sur leur répartition mondiale du revenu, de l’activité
économique et des impôts payés dans les différents pays.
Quatre actions visant à assurer la transparence tout en renforçant la
certitude
Action 14 : Accroître l’efficacité des mécanismes de règlement des différends
- Les mesures engagées pour lutter contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de
bénéfices doivent être complétées par des dispositions garantes de la certitude et de la
lisibilité nécessaires pour encourager l’investissement dans le contexte économique actuel.
Cette action procurera cette certitude en trouvant des solutions pour lever les obstacles qui
empêchent les pays de résoudre les différends relatifs aux conventions.
Cas concret de l’intervention de l’OCDE :
Les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des
entreprises multinationales
Les Principes directeurs ne visent pas à instaurer des différences de traitement entre les entreprises
multinationales et les entreprises nationales ; ils traduisent des pratiques recommandables pour toutes
les entreprises. On attend donc des entreprises multinationales et nationales qu’elles aient le même
comportement dans tous les cas où les Principes directeurs s’appliquent aux unes et aux autres.
Les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des
entreprises multinationales
5. S’abstenir de rechercher ou d’accepter des exemptions non prévues dans le dispositif législatif ou
réglementaire concernant l’environnement, la santé, la sécurité, le travail, la fiscalité, les incitations
financières ou d’autres domaines.
6. Appuyer et faire observer des principes de bon gouvernement d’entreprise et mettre au point et
appliquer de bonnes pratiques de gouvernement d’entreprise.
Les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des
entreprises multinationales
8. Faire en sorte que leurs salariés soient bien au fait des politiques de l’entreprise et s’y
conforment, en les diffusant comme il convient, notamment par des programmes de
formation.
Les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des
entreprises multinationales
10. Encourager, dans la mesure du possible, leurs partenaires commerciaux, y compris leurs
fournisseurs et leurs sous-traitants, à appliquer des principes de conduite des affaires conformes
aux Principes directeurs.
11. S’abstenir de toute ingérence indue dans les activités politiques locales.
Conclusion
Pour être efficace, l’action menée par les organisations internationales doit être
coordonnée avec l’action publique nationale et refléter une collaboration dans
l’élaboration des instruments juridiques et stratégiques.