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TABLE DES MATIERES
Introduction
PARTIE I: STRUCTURE DE L’ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE: ........... 3
Chapitre 1 : Les organes de L’OMPI :................................................................................................... 4
Chapitre 02 : les Etats membres à l’OMPI : ......................................................................................... 6
Section 01 : Les membres de l’OMPI : ................................................................................................. 6
Section 02 : Les modalités selon lesquelles les Etats peuvent devenir membre de l’OMPI : ............. 6
PARTIE II: PORTÉE ET MODE DE FINANCEMENT DE L’OMPI : .......................................................... 8
Chapitre 1: Intérêt et ressources de l’OMPI : ...................................................................................... 8
Section 1 : Les objectifs de l’OMPI : .................................................................................................... 8
Section 2 : Financement, immunités et privilèges de l’OMPI : ........................................................... 8
Chapitre 2: Les activités de l’OMPI:................................................................................................... 10
Section 1 : Les activités principales de l’OMPI : ................................................................................ 10
Section 2 : savoirs traditionnels et l’OMPI : .................................................................................... 11
Conclusion
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INTRODUCTION
Il s’agit d’une organisation intergouvernementale dont le siège est à Genève. L'OMPI est chargée
de la promotion de la Propriété Intellectuelle (brevet, droit d'auteur, marques...) à l'échelle mondiale
grâce à la coopération entre les Etats ainsi que du suivi des 23 traités internationaux dans ce
domaine (dont les conventions de Paris et de Berne).
Elle sert les intérêts des créateurs et des titulaires de biens immatériels dans les questions
transfrontalières.
Sous la pression d'un Tiers Monde de plus en plus critique à l'égard de l'archaïsme du mécanisme
de prise de décision et des structures (essentiellement nationales, c'est-à-dire suisses) des B.I.R.P.I.,
une conférence de révision convoquée à Stockholm (1967) remania le statut des Unions et,
simultanément, donna naissance à l'O.M.P.I .
Pour cerner cette problématique nous adopterons un plan de deux parties, nous traiterons dans un
premier chapitre les organes et les Etats membres de l’OMPI et la portée et le mode de financement
de l’OMPI dans un deuxième chapitre.
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PARTIE I: STRUCTURE DE
L’ORGANISATION MONDIALE DE LA
PROPRIETE INTELLECTUELLE:
La convention OMPI institue trois organes principaux : l’Assemblée générale de l’OMPI, la conférence
de l’OMPI, le Comité de coordination de l’OMPI.
L’Assemblée générale :
L’Assemblée générale se compose des Etats membres de l’OMPI qui sont aussi membres de l’une au
moins des unions, le gouvernement de chaque Etat membre est représenté par un délégué, qui peut
être assisté de suppléants, de conseillers et d’experts.1
Elle a essentiellement pour mission, notamment, de nommer le Directeur général sur présentation
du Comité de coordination, d’examiner et d’approuver les rapports du Directeur général et les
rapports et les activités du Comité de coordination, d’adopter le budget biennal des dépenses
communes aux unions et d’adopter le règlement financier de l’organisation. Elle décide aussi quels
sont les Etats non membres de l’Organisation et quelles sont les organisations
intergouvernementales et internationales non gouvernementales qui peuvent être admis à ses
réunions en qualité d’observateurs.2
La conférence de l’OMPI :
La Conférence de l'OMPI est composée des États parties à la Convention instituant l'OMPI. Elle est,
notamment, l'organe compétent pour adopter les modifications de la convention.
La conférence de l’OMPI discute des questions d’intérêt général dans le domaine de la propriété
intellectuelle et peut adopter des recommandations relativement à ces questions, tout en respectant
la compétence de l’autonomie des Unions. Ensuite, elle adopte le budget biennal de la compétence
et établit dans les limites de ce budget, le programme biennal d’assistance technico-juridique.
Chaque Etat membre dispose d’une voix à la Conférence, Le tiers des Etats membres constitue le
quorum.la Conférence prend ses décisions à la majorité des deux tiers des votes exprimés. Le
montant des contributions des Etats qui ne sont pas membres de l’une des Unions est fixé par un
vote auquel seuls les délégués de ces Etats ont le droit de participer. L’abstention n’est pas
considérée comme un vote et un délégué ne peut représenter qu’un seul Etat et ne peut voter qu’au
nom de celui-ci. La Conférence se réunit en session ordinaire sur convocation du Directeur général
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https://www.wipo.int/treaties/fr/convention/summary_wipo_convention.html
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Convention instituant l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle
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pendant la même période et au même lieu que l’Assemblée générale, la Conférence se réunit en
session extraordinaire sur convocation du Directeur général à la demande de la majorité des Etats
membres et elle établit son règlement intérieur.
Le Comité de coordination de l'OMPI se compose de membres qui sont élus parmi les membres du
Comité exécutif de l'Union de Paris et du Comité exécutif de l'Union de Berne ou de l’un et l’autre de
ces deux Comités exécutifs. Ensuite le Gouvernement de chaque Etat membre du Comité de
coordination est représenté par un délégué, qui peut être assisté de suppléants, de conseillers et
d’experts.
Il a essentiellement pour mission de donner des avis aux organes des Unions, à l’Assemblée générale,
à la Conférence et au Directeur général sur toutes les questions administratives et financières et sur
toutes autres questions d’intérêt commun soit à deux ou plusieurs Unions, soit à une ou plusieurs
Unions et à l’Organisation, et notamment sur le budget des dépenses communes aux Unions. Il
prépare le projet d'ordre du jour de l'Assemblée générale ainsi que le projet d'ordre du jour de la
Conférence. Le cas échéant, il est aussi chargé de proposer le nom d'un candidat au poste de
Directeur général par l'Assemblée générale.
Le Comité de coordination se réunit une fois par an en session ordinaire sur convocation du Directeur
général. Il se réunit en principe au siège de l’Organisation. Le Comité de coordination se réunit en
session extraordinaire, sur convocation adressée par le Directeur général, soit à l’initiative de celui-ci,
soit à la demande de son président ou d’un quart de ses membres.3
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Chapitre 02 : les Etats membres à l’OMPI :
Peut devenir membre de l’Organisation tout Etat qui est membre de l’une des Unions telles
qu’elles sont définies à l’article 2 à savoir :
L’Union de Paris, les Unions particulières et les Arrangements particuliers établis en relation avec
cette Union, l’Union de Berne, ainsi que tout autre engagement international tendant à
promouvoir la protection de la propriété intellectuelle dont l’administration est assurée par
l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.
Peut également devenir membre de l’Organisation tout Etat qui n’est pas membre de l’une
des Unions, à la condition :
1. Qu’il soit membre de l’Organisation des Nations Unies, de l’une des Institutions
spécialisées qui sont reliées à l’Organisation des Nations Unies ou de l’Agence
internationale de l’Energie atomique, ou partie au statut de la Cour internationale de
Justice ou ;
2. Qu’il soit invité par l’Assemblée générale à devenir partie à ladite Convention.
Les Etats visés à l’article 5 peuvent devenir parties à ladite Convention et membres de l’Organisation
par:
Nonobstant toute autre disposition de ladite Convention, un Etat partie à la Convention de Paris4, à
la Convention de Berne5 ou à ces deux Conventions, ne peut devenir partie à la présente Convention
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La Convention de Paris, adoptée en 1883, concerne la propriété industrielle dans l'acception la plus large du terme et vise les brevets,
les marques de produits, les dessins et modèles industriels, les modèles d'utilité, les marques de services, les noms commerciaux,
les indications géographiques, ainsi que la répression de la concurrence déloyale. Cet accord international est la première grande mesure
prise pour aider les créateurs à faire en sorte que leurs œuvres intellectuelles soient protégées dans d'autres pays.
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La Convention de Berne, adoptée en 1886, porte sur la protection des œuvres et des droits des auteurs sur leurs œuvres. Elle offre aux
créateurs (auteurs, musiciens, poètes, peintres, etc.) les moyens de contrôler la manière dont leurs œuvres peuvent être utilisées, par qui
et sous quelles conditions. Elle repose sur trois principes fondamentaux et contient une série de dispositions définissant le minimum
de protection qui doit être accordé, ainsi que des dispositions spéciales pour les pays en développement.
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qu’en devenant simultanément partie, ou qu’après être devenu partie antérieurement, par
ratification ou adhésion :
-Soit à l’Acte de Stockholm de la Convention de Paris dans sa totalité ou avec la seule limitation
prévue par l’article 20.1) b) i)6 dudit Acte,
-Soit à l’Acte de Stockholm de la Convention de Berne dans sa totalité ou avec la seule limitation
prévue par l’article 28.1) b) i) dudit Acte.
La Convention portant création de l’OMPI entre en vigueur trois mois après la date à laquelle l’Etat a
accompli l’un des actes prévus à l’article 14.1. C’est-à-dire :
Le Maroc a signé la convention instituant l’OMPI en 14 juillet 1967 ; avant d’être ratifiée en 27 avril
1971 et entré en vigueur en juillet de la même année.
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Chacun des pays de l'Union peut déclarer, dans son instrument de ratification ou d'adhésion, que sa ratification ou son adhésion n'est pas
applicable :
i) aux articles 1 à 12 « de l’Acte de Stockholm de la Convention de Paris »
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PARTIE II: PORTÉE ET MODE DE
FINANCEMENT DE L’OMPI :
Le rôle de l’OMPI dans la protection de la propriété intellectuelle a connu une grande augmentation
surtout dans les années 90, après la signature d’un accord de coopération avec l’Organisation
mondiale de commerce. Dès lors l’OMPI a commencé à jouer un rôle crucial dans la résolution des
litiges relatifs à l’usage des noms de domaine surtout durant la période de l’épanouissement du
commerce électronique.
L’OMPI mène à bien une grande variété de tâches relatives à la protection des droits de propriété
intellectuelle. A savoir:
Pour réussir, l’OMPI est dotée d’un financement d’ordre particulier, ainsi qu’elle jouisse d’un nombre
d’immunités et privilèges pour achever ses buts et accomplir ses missions.
L’Organisation a deux budgets distincts: le budget des dépenses communes aux Unions et le budget
de la Conférence :
1. Le budget des dépenses communes aux Unions contient les prévisions de dépenses
présentant un intérêt pour plusieurs Unions.
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Les contributions des Unions. Le montant de la contribution de chaque Union est fixé par
l’Assemblée de cette Union, compte tenu de la mesure dans laquelle les dépenses
communes sont effectuées dans l’intérêt de ladite Union.
Les taxes et sommes dues pour les services rendus par le Bureau international qui ne sont
pas en rapport direct avec l’une des Unions.
Le produit de la vente des publications du Bureau international qui ne concernent pas
directement l’une des Unions, et les droits afférents à ces publications.
Les dons, legs et subventions dont bénéficie l’Organisation.
Les loyers, intérêts et autres revenus divers de l’Organisation.
2. Le budget de la Conférence contient les prévisions de dépenses pour la tenue des sessions
de la Conférence et pour le programme d’assistance technico-juridique.
Les contributions des Etats parties à la présente Convention qui ne sont pas membres de
l’une des Unions.
Les sommes éventuellement mises à la disposition de ce budget par les Unions, étant
entendu que le montant de la somme mise à disposition par chaque Union est fixé par
l’Assemblée de cette Union et que chaque Union est libre de ne pas contribuer à ce budget.
Les sommes perçues pour des services rendus par le Bureau international dans le domaine
de l’assistance technico-juridique.
Les dons, legs et subventions dont bénéficie l’Organisation.
1) L’Organisation jouit, sur le territoire de chaque Etat membre, conformément aux lois de cet Etat,
de la capacité juridique nécessaire pour atteindre son but et exercer ses fonctions.
2) L’Organisation conclut un accord de siège avec la Confédération suisse et avec tout autre Etat où
le siège pourrait être fixé par la suite.
3) L’Organisation peut conclure des accords bilatéraux ou multilatéraux avec les autres Etats
membres pour s’assurer, ainsi qu’à ses fonctionnaires et aux représentants de tous les Etats
membres, la jouissance des privilèges et immunités nécessaires pour atteindre son but et exercer ses
fonctions.
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Chapitre 2: Les activités de l’OMPI:
Sur la base des résultats de ces missions d’établissement des faits, l’OMPI mène plusieurs
activités principales :
· Exploitation des actifs de propriété intellectuelle aux fins du développement national par la
commercialisation des innovations, la concession de licences et d’autres modalités de transfert de
techniques, l’utilisation accrue des marques, des indications géographiques et des dessins et modèles
industriels pour le développement de produits et l’ouverture de marchés, la définition et le choix, en
matière de techniques, de stratégies fondées sur l’information relative aux brevets, la gestion
collective du droit d’auteur et la promotion d’activités touchant les PME; · renforcement des
organisations d’utilisateurs (inventeurs, mandataires en brevets et en marques, sociétés de
perception des droits d’auteur, organismes de radiodiffusion, artistes interprètes ou exécutants,
chambres de commerce et d’industrie, etc.), par des activités complémentaires d’élaboration de
documents d’information à diffuser par tous les canaux possibles, et par des projets ciblés visant à
déterminer et à toucher les groupes de bénéficiaires qui restent à impliquer dans le développement
du système de propriété intellectuelle.
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· établissement de relations de partenariat avec les organismes nationaux s’occupant de
l’évaluation et de la commercialisation des inventions.
Les activités de l’OMPI visant à encourager la promotion de l’activité inventive et créatrice ont
pour objectif, d’une part, de fournir aux inventeurs, chercheurs des pays en développement des
possibilités nouvelles ou accrues d’offrir les résultats de leur activité créatrice (inventions, résultats
de recherches, logiciels, services, etc.) aux industries de leur pays et de contribuer ainsi au progrès
socio-économique, et, d’autre part, d’assurer plus efficacement la protection et la commercialisation
de leur propriété intellectuelle sur le marché international.
Les savoirs traditionnels désignent les connaissances, le savoir-faire, les techniques et les pratiques
qui sont élaborées, préservées et transmises d’une génération à l’autre au sein d’une communauté
et qui font souvent partie intégrante de son identité culturelle ou spirituelle.
Les savoirs traditionnels s’inscrivent dans un large éventail de contextes et comprennent notamment
les connaissances acquises dans les domaines de l’agriculture, de la science, de la technique, de
l’écologie et de la médecine traditionnelle, ainsi que de la biodiversité.
Les innovations fondées sur des savoirs traditionnels peuvent bénéficier d’une protection au titre
d’un brevet, d’une marque ou d’une indication géographique, ou en tant que secrets d’affaires ou
renseignements confidentiels. Toutefois, les savoirs traditionnels au sens strict, qui sont anciens et
souvent transmis sous forme orale, ne sont pas protégés par les systèmes classiques de propriété
intellectuelle.
L’intervention de l’OMPI en faveur des savoirs traditionnels se manifeste selon les deux grandes
formes de protection suivantes :
Protection défensive :
Protection positive :
Deux aspects de la protection positive des savoirs traditionnels par les droits de propriété
intellectuelle sont explorés :
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L’accès aux ressources génétiques et leur partage équitable,
La protection des connaissances traditionnelles, qu’elles soient ou non associées à ces
ressources ainsi que la protection des expressions du folklore.
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Conclusion
différents domaines dont le rôle est primordial. A cet égard, il devient nécessaire
propriété intellectuelle.
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Bibliographie :
Webographie :
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