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PLAN DU COURS
Introduction
NB : le prof du droit communautaire n’a pas donné le support du cours ; ce document est le fruit du
travail de certains étudiants (khadime Diouf ; Améth Beibou ; Abibou Sall ; Mami Gning ; Diodio Diop ;
Adja Aminata Diop) animés par désir de s’entraider. Par conséquent, s’il y a des manquements
n’hésitez à les signaler.
I-L ’avènement du droit communautaire ou genèse
de celles qui existaient (ONU, ONG...) de par son objet, son système institutionnel décisionnel
et l'autorité des règles qu'il édicte voit le jour en Europe. Très vite, le succès qui l'accompagne
expansion dans les autres continents. Né en Europe il est transposé dans les autres continents.
A-En Europe
Décimée par les deux grandes guerres mondiales l'Europe a très vite ressenti le besoin de se
reconstruire. Ainsi, un congrès de 1948 organisé à la Haye porte le discours d'une union (portant
l'idée d'un droit communautaire qui leur permettra de sortir de ces difficultés bouleversantes).
Aussitôt, bon nombres d'organisations visant la pacification voient le jour. C’est ainsi que
par les guerres a permis la participation des États unies. Cette organisation a donné naissance à
car d'autres États non européens vont y adhérer. Des organismes au plan militaire ont aussi vu
le jour. Il s'agit d'organismes pour une procuration militaire pour éviter d'éventuelles guerres et
organismes avaient comme seul objectif de protéger l’Europe (membre des organismes) d’une
attaque extérieure. Voyant ces organismes aliénés, les européens vont créer la communauté
économique du charbon et de l'acier CECA le 23 Juillet 1952 qui est le premier organisme
purement européen par les pères fondateurs de l’Europe comme Robert Schuman. La CECA
avait le but modeste de gérer les ressources découlant du charbon et de l'acier. Elle a vécu très
Le phénomène communautaire a été transposé en Afrique par l'école des fils de chef. Il faut
noter qu'il y a un droit communautaire africain qui n'a rien à voir avec le droit communautaire
européen. Ce mimétisme s'est fait après les indépendances malgré qu'il existait des gens qui se
battaient contre les oppressions on peut citer Kouamé krouma, Senghor et aussi les mouvements
Africaine pour contrecarrer les guerres internes. Le problème qui se posait était plus dû aux
modalités de cette union par exemple Senghor et Sékou Touré (différence de culture). Une
période de stagnation sera alors notée. En Afrique de l'Ouest et de manière générale les études
relatent des mouvements intégrationnistes. Les sources de l'idée de l'unité africaine sont
plus tard avec les conférences d'Alka 1958, l’éclosion des revendications indépendantistes.
d'une unité africaine les États vont s'unir économiquement et monétairement pour défendre
leurs intérêts en essayant de dépasser les différends idéologiques. Ainsi, l'identité africaine,
l'union des peuples africaines et la cohésion dans l'action africaines sont les trois maîtres mots
qui ont surtout dans le domaine politique été à l'origine de la création des organismes
Afrique mais surtout une stratégie américaine pour permettre au Japon de payer ses dettes
contractées au moment de la guerre. Mis à part l'Amérique du Nord qui a expérimenté depuis
longtemps le phénomène communautaire dans sa forme la plus absolue c'est à dire le
fédéralisme, les autres parties du monde n'ont pas hésité à intégrer le communautarisme. En
Asie c'est après les indépendances que fut noté l'idée d'une intégration communautaire. Très
vite, une intégration de fait voit le jour (pas fondé sur un texte contrairement aux intégrations
de droit) lorsque les firmes japonaises décident de délocaliser leurs produits. A la fin des années
70 ce phénomène s'accélère avec la délocalisation des firmes dans l'Asie du Sud et de l’Est.
années 2000. D'autres part, l’Amérique latine a connu cette transposition du phénomène dû aux
le reste du monde le phénomène communautaire n'est pas resté statique. On a noté çà et là des
deux traités ont été signé à Rome le 25 Mars 1957 et entrés en vigueur 1958. C'était un traité
orienté vers les structures (renforcement des compétences et fonctionnement des structures).
Les constituants communautaires pour se démarquer du droit international (n'oublions pas qu'il
amplifier les forces et diminuer les faiblesses, par exemple libre circulation des personnes et
Les formes d'intégration sont d'ordre politique (politiques publiques coordonnées), juridique
(établir les normes qui vont supporter le domaine et abandonner les règles nationales pour
accéder aux règles communautaires) ex : OHADA, monétaire (BCEAO, mis en commun des
fonds pour valoriser la monnaie), sociale (Citoyenneté communautaire), économique
(démantèlement des frontières et barrières douanières).
Quant aux techniques d'intégration il s'agit de l'harmonisation permettant d'ouvrir la
discussion et de rapprocher les législations (technique souple et légère) et elle est portée par la
norme communautaire appelée directive communautaire qui est l'apanage des conseillers des
ministres. La deuxième technique est l'uniformisation qui est plus rigide car supprimant toute
sur le droit interne des États membres c'est le droit suprême de manière absolue et générale
faire ou de ne pas faire). Ce sont des autorisations et des interdictions. Le droit communautaire
pour autant formellement reste du droit international mais dans le fond ils diffèrent.
On va aborder les principes communautaires sur lesquels le cadre communautaire est formé
de se propulser.
Le principe d'ouverture et de non réversibilité : C’est pour résoudre le problème qui consiste
à se fermer sur soi-même. L’ouverture, c’est la bienvenue de tout monde dans la communauté.
Tout le monde peut y adhérer. C'est pourquoi on a passé de l'Europe de 6 à l'Europe de 28.
L'ouverture est une condition d'existence du droit communautaire. La non réversibilité c'est
car il se veut d'aller de l'avant c'est la non réversibilité. C'est pourquoi tout système
communautaire se veut aller vers l'Union parfaite. C'est le cas de l'Afrique ou les communautés
des compétences et on veut plus les perdre. On essaye de les développer à l'exemple du riche
qui a acquis de l'argent et veut le préserver. Tout ce qui a été reconnu au système communautaire
est acquis à jamais et ils sont engagés à les préserver. Ce principe a été consacré par les textes
principe de la sauvegarde des droit humains un principe communautaire. C'est pourquoi les
citoyens peuvent saisir les institutions communautaires pour la défense de leur doit. Exemple :
vers l'avant.
Le premier principe fonctionnel est le principe de la coopération loyale qui est une
appliqué dans le système communautaire car les États sont obligés de coopérer. Si on se trouve
dans le sphère étatique cette coopération se fait entre les pouvoirs (judiciaire, législatif et
exécutif). Le droit communautaire contrairement au droit international n'a pas besoin d'être
nationalisé pour s'appliquer. Il s'applique directement. Il n’a pas besoin de loi de réception.
coopération loyale ne peuvent légiférer contre les règles communautaires. C'est la coopération
législative.
La coopération exécutive est le fait les autorités exécutives nationales appliquent de manière
barrières douanières, les autorités nationales sont dans la l'obligation de coopérer en exécutant
cette décision. Toutefois, des résistances existent dans son application et là il existe des
commissions dans le système communautaire chargé de vérifier et de sanctionner ces états
La Coopération judiciaire est l'obligation des juges nationaux de coopérer avec le système
communautaire. Mais les juges nationaux sont interdits de donner une interprétation sur une
certaine effectivité du droit communautaire qui est aujourd'hui effective, palpable tel que le
droit OHODA où en matière du droit des affaires les autorités du Sénégal ne sont plus
Le second principe d'ordre fonctionnel est le principe de la solidarité car les États entre
dans les unions communautaires pour s'entraider. Ils y ont des intérêts. Ex : la Grèce qui en
période de crise se voit aider par la communauté européenne pour retrouver sa stabilité. Le
principe de la solidarité ne s'applique pas aux États récalcitrants qui ne respecté pas la
communauté. Car y a des états dont l'unité n'intéresse pas, ils cherchent que leurs intérêts. On
peut prendre l'exemple de la Grande Bretagne qui n'était intéressé que par quelques aspects de
l'Union pas monnaie ni de libre circulation. Avec la solidarité si un état est attaqué, c'est toute
(Les moyens financiers des structures communautaires viennent majoritairement des cotisations
des Etats membres. En tant que personnes morales, elles peuvent emprunter, créer des
entreprises communautaires mais aussi des donations des fondations ; les sources sont
nombreuses et diverses)
Le troisième principe qui ne peut pas manquer dans un système communautaire, c'est le
communautaire. Car ce dernier, est une union pour assurer le développement communautaire.
Le marché commun permet de faire sauter, de démanteler les frontières physiques. C'est une
Ce sont des moyens qui permettent aux structures communautaires de faire leur travail. Ce sont
des moyens d'action à l'exemple de l'acte administratif dans le domaine national. Ce sont des
La nature du traité communautaire est fédérative c'est à dire qu'il y a deux sphères une sphère
communautaire (qui traite de la communauté) et une sphère étatique (qui traite du domaine
national). On démarre sur le principe de la souveraineté des États mais on peut aboutir à une
perte de cette souveraineté. C'est la finalité du phénomène communautaire, de faire perdre aux
États leurs personnalités juridiques et ceci est mentionné de manière explicite dès le début et
les états adhèrent. Le phénomène communautaire aura pour aboutissement l'État, un État en
perspective.
et directe aux niveaux des Etats membres. Il n'a besoin que d'une loi de ratification. Un traité
doit être ratifié mais n'a pas besoin de réception. Le système communautaire n'attend pas la
publication dans le journal officiel national car après sa ratification il sera publié dans le journal
officiel communautaire et tout citoyen peut en faire usage. On peut convoquer le traité de
Les caractères : Effet direct ; Applicabilité immédiate ; Primauté sur les normes
nationales
Ils contiennent leurs objets qui est le développement économique, social et monétaire des états
membres alors que les traités internationaux contiennent que des relations diplomatiques. Il y a
aussi les protocoles et actes additionnels qui consistent à compléter les traités constitutifs. Il a
pour contenu d'intervenir dans les domaines nouveaux tel que l'environnement qui ne se trouvait
pas dans le traité constitutif qui n'avait pas prévu ces situations nouvelles. Les protocoles et
actes additionnels font partie intégrante du traité constitutif. Ils sont aussi du droit
communautaire originaire. Les protocoles sont d'une procédure très lourde à l'image de la
procédure législative organique. Ils n'existent pas dans le domaine communautaire européen. Il
est comparé à un acte administratif ce sont des actes qui interviennent dans le pouvoir
discrétionnaire. C'est utilisé souvent pour la nomination des agents communautaire qui est
Ces actes sont tirés du droit communautaire primaire. Ce sont le règlement, la directive, la
1/ Le règlement
immédiatement et de manière directe aux États. Il n'en pas besoin de cadre de réception et on y
touche rien. Il est obligatoire dans tous ses éléments et applicable dans tous les États. C'est une
technique rigide de l'intégration. Il est pris par le conseil des ministres qui est l'organe législatif
du phénomène communautaire. La conférence des chefs d'États le prend mais tel ne devait pas
être le cas dans un système sérieux où ils doivent prendre que des protocoles. Le conseil des
2/ La directive communautaire
C'est une technique d'harmonisation. La directive permet de règlementer mais selon la manière
des états. On les donne la marge de manœuvre. Cet acte qui est applicable au niveau des États
membre et ne les lie qu’au niveau des résultats. Mais la manière d’arriver aux résultats importe
peu. Elle est souvent appliquée avec les lois d'application qui consistent à appliquer la directive.
C'est une technique d'harmonisation souple. Elle est la plus utilisée car les États préfèrent plus
la directive que le règlement. Elle émane du conseil des ministres. Elle n'est pas obligatoire
3/ les Décisions
Elles sont aussi prises par le conseil des ministres pour réglementer le phénomène
communautaire. La décision ne lie pas les États mais elle est adressée aux États pour prendre
des décisions sur certains domaines. C'est aussi une technique souple. C'est aussi le conseil des
La recommandation et l'avis sont des conseils adressés aux États membres. Pour les permettre
d'évoluer positivement.
On trouve dans le système communautaire divers organes chargés de prendre des décisions
Qui constitue l'organe où tous les États sont représentés par le chef d'État ou de gouvernements.
Son rôle est définir la politique de communauté. C'est la seule habileté à définir les orientations
chefs d'États s'y regroupent pour régler les problèmes d'ordre communautaire. Ce sont les
Les moyens d'action de la conférence des chefs d’États ; le principal moyen d'action de cette
conférence est le traité et les autres normes qui le complètent (protocoles et actes additionnel).
L'acte constitutif ou traité constitutifs est signé par les présidents ou les premiers ministres. À
travers les traités ils disent à la communauté qu'est-ce que c'est que la communauté qu'ils ont
créée et ainsi que ses objectifs. Les protocoles et actes additionnel sont secondaires car elles
complètent les traités en cas nécessité ultérieure. Cette conférence a évolué en Europe pour
devenir le conseil européen qui regroupe les chefs d'État et de gouvernements. La présidence
de la conférence est présidée par l'un des paires. Et la présidence est rotative. La conférence se
Qui est en quelques sorte l'organe législatif de la communauté. En Europe ce conseil a disparu
au profit du conseil (c’est le conseil tout court). Le conseil des ministres est composé de
ministres des États membres. Par rapport à la question du jour, le ministre concerné sera présent.
Ex, si on parle de monnaie, c'est le ministre de l'économie qui représentera son État et on aura
un collège de ministre d'économie. Le conseil des ministres se réunit au moins deux fois par an
Son rôle est d'exécuter les grandes orientations de la conférence des chefs d'États. Les ministres
viennent pour prendre des décisions plus concrètes pour mettre en application les orientations
qu'à définir les orientations et s'en vas. Son premier moyen d'action est le règlement. Après le
règlement c'est la directive puis la décision et viennent enfin les avis et recommandations. C'est
le conseil qui décide de la matière autrement dit du moyen à utiliser. S'il y a urgence le conseil
préfère le règlement qui est d'application immédiate (préfère la rapidité et qui s'applique sans
état d'âme). Les ministres peuvent choisir la voie de la directive qui plus souple que le
règlement. La décision quand elle est adressée à un état elle obligatoire mais pas directement
immédiate. Elle n'a pas besoin d'être adaptée aux réalités nationales. Ceci est consacré par la
jurisprudence qui est une source secondaire du droit depuis 1973 dans l'affaire Emma. C'est une
Elle vient après le conseil des ministres. C'est l’administratif communautaire. Elle a pour rôle
de traduire en acte concret les décisions prises par le conseil des ministres à l'image du préfet
Elle est composée de commissaires nationaux (venant de tous les pays membres). Ils sont
nommés par acte du conseil des ministres. Il regroupe les fonctionnaires de la communauté.
Ses moyens d'actions sont le règlement, la décision, l'avis et la recommandation. Elle ne prend
Mais il fait noter que le règlement communautaire de commission est différent de celui du
conseil des ministres parce que ces règlements sont appelés règlements d'exécution
Elle prend aussi des décisions par exemple les nominations qui sont des actes de décisions. Elle
peut recruter des spécialistes dans tous les domaines. Elle peut aussi émettre de avis et
communautaires
Ces organes gèrent souvent les questions de la monnaie et des domaines de développement à
Ces organes bénéficient de traité autonome à l'exemple du traité de l'UMOA (union monétaire
ouest africain) qui précédé celui de l'UEMOA avec l'addition du domaine économique.
Ce traité n'a pas disparu mais est dissout sur le traité de l’UEMOA. Il est toujours en vigueur et
est fondateur de la BCAO, c'est une fonction exclusive pour elle, aucun État ne peut le faire à
sa place. Elle est aussi de coordonner les activités monétaires de la communauté mais aussi de
dépréciation).
Les banques de développement aussi sont retrouvées dans le système communautaire africain
avec la banque ouest africaine de développement (BOAD) qui a son siège à Togo. Sa mission
qui lui est assignée est de développer l'espace communautaire ouest africain. Il intervient dans
les pays qui en ont besoin et dans les secteurs nécessiteux. Contrairement à la banque centrale
elle ne bat pas monnaie ni contrôle la conjoncture économique mais d'aider les pays de la
communauté pour accéder au développement. Elle investit et finances des programmes dans
les pays qui en ont besoin dans l'espace (éducation, mal nutrition, formation...). C'est une
structure communautaire qu'on ne retrouve qu'en Afrique. Elle n'existe pas dans le système
communautaire européen.
Ils ont pour rôle d'orienter la communauté à travers des conseils. Ils existent en Europe et en
Afrique.
La chambre consulaire régionale de l’UEMOA qui est composée de spécialistes dans les
domaines de la vie active. Son rôle est de proposer aux États des alternatif pour permettre le
développement. Il est composé de gens ayant une expérience des problèmes et des carences qui
se trouvent dans chaque état à l'image de Serigne Mbour pour émettre des avis sur ces domaines.
Les États peuvent les saisir mais aussi ils peuvent s'autosaisir pour donner leur avis. Le comité
a pour objet l'économie, le social et l'environnement. Son rôle est de travailler et amener à tous
les états membres à adopter des politiques ayant des incidence positives sur l'économie le social
et l'environnement.
Tout système qui n'a pas contrôle est un système faillible car on peut pas se contrôler autrement
On est ici hors contentieux mais dans le contrôle de la bonne marche des institutions. C'est un
contrôle sur la manière dont les institutions communautaires marchent ; c'est un contrôle
de député mais aussi le Parlement de la CEDEAO. Il faut noter que le parlement européen ne
s'arrête pas à ce contrôle démocratique mais joue pleinement son rôle de législateur en votant
des lois de manière collégial alors que tel n'est pas le cas en Afrique ou les parlement
communautaire.
A§ La cour de justice
justice est un organe indispensable pour la construction d'une communauté. C’est pourquoi les
cour de justice. Le juge joue un rôle de contrôle sur les décisions de la conférence des chefs
d'États mais aussi des autres organes de décisions et d'exécution. L'existence de la cour permet
aux juges de mettre en cause les décisions. Le rôle de la cour de justice est d'être le gardien de
l'application des traités et des actes pris pour son application. L'application des normes
nationalisation des normes communautaire (le fait que les juges nationaux sur des questions
juge communautaire sont étendus car il assure l'uniformisation du droit communautaire mais
retrouve de juges ressortissants de chacun des états membre. Il y a des juges du siège et le
parquet (c’est un avocat général près la cour communautaire qui représente les intérêts de la
Les moyens de la cour et l'étendue de son contrôle ; la base juridique de la cour de justice
repose sur le traité constitutif ou aux protocoles additionnels. C'est son acte fondateur.
Le premier moyen de contrôle que dispose la cour de justice est le recours à un manquement
d'un état à ses obligations communautaires. Le recours en manquement est dirigé spécialement
contre les états membres. En Afrique ce recours ne peut être fait par un citoyen communautaire.
communautaire. Le but est que celle-ci lui rappelle ses obligations. La commission veille à
Malien sur la non application de la décision de la communauté pour la mise en place des cours
de comptes dans tous les États membres. Ce que le Mali n'avait pas respecté. La commission a
assigné l'État malien qui refusé d'appliquer cette orientation par directive et Mali considéré que
ce n’était pas obligatoire. La réponse de la cour était positive pour la commission. C'est une
seule qui est compétent d'apprécier la légalité d'une norme communautaire par rapport aux
traités constitutifs.
NB : La cours de justice n'est pas compétente en matière financière, ce sont les cours de compte
préjudiciel qui permet une saisine indirecte de la cour de justice par les citoyens. Ils passent par
le juge national en lui posant une question de droit communautaire. Et le juge national dire je
ne peux pas vous répondre mais je vous envoie au juge communautaire. Ceci permet aux
citoyens de contourner le principe selon lequel ils ne peuvent saisir le juge communautaire.
matière de droit de l'homme tout comme celle d’union européenne contrairement à celle de
l'UEMOA.
A l'exemple de la cour de justice de OHODA qui est une cour de cassation sur les décisions des
juges nationaux. Pour la cour de justice de OHODA, on ne juge que sur la base des règles
communautaire. Ceci est prévu parmi les 9 domaines de compétences de OHODA. Le juge de
OHODA est aussi un arbitre sur les potentiels contentieux afin que ceux-ci ne se développent
pas. L'arbitrage permet de régler une affaire de manière amiable sans que la justice y intervient.
L'arbitre rend une sentence arbitrale et si elle ne satisfait pas une partie, la partie peut aller
devant le juge. Le juge OHADA est d'abord un arbitre. L'arbitrage répond aux réalités africaines
où la justice reste toujours une chose qui dépasse. C'est l'intérêt des cours communes de justice
Leur rôle est de s'occuper de la régulation des comptabilités publiques à travers des
vérifications. Elle trouve leur justification dans la volonté d'harmoniser les politiques
financières et monétaires. Elles vérifient les comptes des comptables publiques. Son premier
rôle est de vérifier les comptes des institutions communautaires. Le panier dont sont tenus ces
comptes qui sont des comptes publics. La régularité des comptes des institutions
communautaires. En outre, elles vérifient la régularité des comptes des États membres. Elles
peuvent descendre sur le terrain et le faire ou le déléguer aux cour des comptes nationales qui
Originairement la notion de souveraineté est l'apanage des État, mais maintenant ces états sont
d'intégration est de disposer d'une souveraineté. C'est le principe de consentement des états
Ils sont consacrés explicitement par les textes et ceci de la part des États. L’État donne des
Quels sont ces domaines de compétences de l'instance communautaire (qui ont l’exclusivité)
Il y'a deux types de répartition possible dans un système communautaire : des compétences
Les compétences exclusives sont des compétences qui permettent à la communauté d'intervenir
seul dans des domaines précis tels que l'économie et la monnaie (domaine économique et
monétaire). En Europe le législateur a fait l'effort de les citer dans l'article 3. En Afrique le
problème d'identification des compétences exclusives subsiste, c'est souvent le juge qui
intervient pour préciser. Ex la concurrence est consacrée par le législateur européen comme
domaine de compétence de la communauté alors qu'en UEMOA ce n'est pas claire et les États
communautaire pour qu'il déboute les états membre. En Afrique, ce rôle du législateur européen
La conséquence aujourd'hui est que les États ont perdu leur souveraineté en matière économique
Elles sont partagées entre les États et l'espace communautaire. C’est tous les autres domaines
membre vont l'appliquer selon leur réalité. Le principe a des conséquences, il est dangereux en
Afrique car les États mettent au-devant leurs intérêts. Il y a un risque de nationalisation des
affaires communautaire. C'est un principe dangereux pour l'effectivité du droit car les États vont
dire que l’Union a édicté minimal et que c'est à nous de faire le reste. Ce principe n'existe pas
en Europe (subsidiaire, proportionnalité et de flexibilité sont les trois principes qui s'exercent
partagée au cas où l'État ne peut pas le faire de manière efficace. Ceci pour la protection de
l'intérêt général. Pour que ce principe s'exerce il faut de conditions ; que l'État soit dans
l'incapacité de remplir ses compétences et que l'union est en mesure d'intervenir pour l'exercer.
L'Union n'agit pas dans le domaine des compétences partagées tant que l'État est efficace en
Europe. Alors qu'en Afrique que l'État le fait bien ou mal la communauté va intervenir
Le principe de la proportionnalité : théorisé par la doctrine pour que l'union agît dans le cadre
de ce qui est nécessaire pour rétablir les choses. Elle ne peut pas faire plus, aller au-delà.
Le principe de la flexibilité qui permet à l'Union d'agir, supplante l’État quand ce dernier a
des difficultés d'appliquer les décisions de l'Union. C'est en quelque sorte un principe de
solidarité communautaire.
Conclusion :
La désunion des pays africains en matière d'union ce qui fait échouer les initiatives. Il faut noter
colonisation (AOF Fédération du Mali.) mais ont vu souvent l'échec. C'est à partir des années
90 avec l'arrivée de la deuxième génération d'expérience communautaire que des efforts sont
devenus un peu positif avec l’OHODA. Cette deuxième génération contrairement au première
a connu les cours de justice et l'existence de juge communautaire ce qui a un effet positif sur le
contrôle.
Fin