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UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

PROJET DE THESE

Présenté par : Malick Mboup

TITRE : Les mécanismes de lutte contre le terrorisme en


Afrique de l’ouest : Quel Impact ?

Année académique : 2022-2023


Contexte
Définition des concepts
Intérêts du sujet
Problématique
Hypothèses
Méthodologie
Calendrier de travail
Bibliographie
Contexte
Dans un ouvrage de 2004, G. Chaliand et A. Blin affirment que l'histoire du terrorisme
moderne commence en 1968 avec les mouvements révolutionnaires d'Amérique latine et se
poursuit avec l'émergence du terrorisme transnational moderne1. La naissance en août
1988 du premier groupe armé transnational non-étatique, Al-Qaïda, nous fait entrer de plain-
pied dans le terrorisme du XXIème siècle. Ainsi, depuis les attentats du 11 septembre 2001 à
New York et Washington, la question du terrorisme occupe une place essentielle dans la vie
internationale. Le terrorisme prospère alors en s’implantant sur l’ensemble des continents et
pratiquement dans la plupart des Etats ouest-africains.2 En Afrique, il est incarné par des
groupes connus dans chacune des régions du continent : Boko Haram au Nigeria et dans les
pays du bassin du lac Tchad ; Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et ses nouveaux
démembrements plus ou moins autonomisés au Mali et dans tout le Sahel ; le Mouvement pour
l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO)…
Le terrorisme constitue l’un des défis majeurs de la sécurité internationale aujourd’hui. En
effet, ce phénomène suscite plus d’attention et de craintes, conduisant ainsi les acteurs de la
scène internationale à prendre des mesures parfois extrêmes pour y mettre fin. Si ces acteurs
sont unanimes sur la nécessité de combattre le terrorisme, ils ne sont pas encore parvenus à
une définition consensuelle du concept. Cette situation implique donc une diversité des
moyens mis en œuvre pour lutter contre le phénomène. Au niveau international, la lutte contre
le terrorisme est abordée sous un angle sectoriel en ce sens que l’accent est mis sur l’adoption
de textes dans les domaines touchés par le terrorisme. Autrement dit, il n’existe pas à l’heure,
une convention internationale dédiée à la lutte contre le terrorisme. Au niveau régional,
cependant, la lutte contre le terrorisme est abordée dans une perspective globale dans la
mesure où les organisations régionales, tentent de mettre en place des mécanismes qui
prennent en compte les différents aspects du terrorisme3. Malgré les moyens mis en œuvre, le
terrorisme prend de l’ampleur dans plusieurs régions du monde, notamment en Afrique de
l’Ouest. En effet, l’Afrique de l’ouest connait depuis quelques années, une recrudescence de
groupes terroristes sur son territoire et les attaques récurrentes dont elle fait l’objet révèlent la
vulnérabilité de la zone face à cette problématique. Pourtant la lutte contre le terrorisme n’est

1
Gérard Chaliand, Arnaud Blin (dir.), Histoire du terrorisme de l'Antiquité à Al-Qaida, Paris, Editions Bayard,
2004, 668 p
2
Martial Jeugue Doungue, « Lutte Contre Le Terrorisme et Droits De L’homme : Une Perspective Nationale et
Africaine », Revue Africaine sur le Terrorisme, Vol 7, N° 2, Déc. 2019, pp 1-12
3
Julien Feret, Peyro Llopis Ana, « La lutte contre le terrorisme : instruments et institutions » dans Ludovic
Hennebel, dir, Juger le terrorisme dans l’État de Droit, Bruxelles, Bruylant, 2009, p 263-266.
pas récente en Afrique de l’ouest et l’existence de plusieurs mécanismes mis en place au sein
des États et des organisations régionales, vient témoigner de ce fait. Face à ce paradoxe,
l’enjeu est de comprendre pourquoi les mécanismes mis en place par les acteurs de la zone
ouest-africaine ne parviennent pas lutter efficacement contre le terrorisme en Afrique de
l’ouest.

Définition des concepts


Dans le cadre de cette étude, l’Afrique de l’Ouest est considérée comme l’ensemble des pays
membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Elle
est composée de quinze États que sont : le Benin, Le Burkina Faso, Le Cap-Vert, la Côte
d’ivoire, la Gambie, Le Ghana, La Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le
Nigeria, le Sénégal, la Sierra Léone et le Togo.
En tant que phénomène de société devenu un sujet d’étude majeur du droit international et des
relations internationales4, le terrorisme en tant que méthode de combat n’a pas de définition
universellement unanime. Dans la mesure où le terrorisme est un phénomène à la fois
complexe et multiforme, il est compliqué de trouver une définition qui décrive bien la
problématique.7 La question du terrorisme a été abordée sous des angles si différents si bien
que jusqu'à présent et de façon inhérente, elle est sujette à controverse.
Dans son acception normative et institutionnelle, la première définition universelle était
proposée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et d’autres organisations universelles.5
L’approche sectorielle sera alors adoptée afin de proposer une réponse juridique spécifique
aux différentes manifestations du terrorisme. Cette approche est basée sur une dynamique de
pénalisation d’actes criminels qui peuvent être retenus « aussi bien à l’encontre d’un criminel
de droit commun, que d’une personne dont l’acte répond à l’intention de répandre la terreur
».6 Depuis 1967, la communauté internationale a élaboré 19 instruments internationaux visant
à prévenir les actes de terrorisme. Ces instruments juridiques internationaux et amendements
supplémentaires concernent l’aviation civile, la prise d’otages, les matières nucléaires, la
navigation maritime, les matières explosives, les attentats terroristes à l’explosif, le
financement du terrorisme, et le terrorisme nucléaire. Par exemple, la Convention

4
Henri Labayle, « Droit international et lutte contre le terrorisme », AFDI 1986, Vol. 32, 1987, pp 106-138
5
La Convention pour la prévention et la répression du terrorisme de la Société des Nations (SDN) du 16
novembre 1937définissait le terrorisme comme des « faits criminels dirigés contre un État et dont le but ou la
nature est de provoquer la terreur chez des personnalités déterminées, des groupes de personnes ou dans le public
»
6
Pierre Klein, Le Droit international à l’épreuve du terrorisme, Leiden/Boston, Martinus Nijhoff Publishers,
RCADI, Vol. 321, 2007, p 232-233
internationale pour la répression du financement du terrorisme du 9 décembre 1999 définit,
dans son article 2.1 (b), un acte terroriste comme « tout acte destiné à tuer ou blesser
grièvement un civil ou toute autre personne qui ne participe pas directement aux hostilités
dans une situation de conflit armé, lorsque, par sa nature ou par son contexte, cet acte vise à
intimider une population ou à contraindre un gouvernement ou une organisation internationale
à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque ».
Aussi, les organisations internationales africaines aussi ont tenté de définir le terrorisme. C’est
ainsi qu’en juillet 1999, la convention de l’Organisation pour l’unité africaine (OUA) sur la
prévention et la lutte contre le terrorisme, définissait l’acte terroriste comme : « (a) tout acte
ou menace d’acte en violation des lois pénales de l’État Partie susceptible de mettre en danger
la vie, l’intégrité physique, les libertés d’une personne ou d’un groupe de personnes, qui
occasionne ou peut occasionner des dommages aux biens privés ou publics, aux ressources
naturelles, à l’environnement ou au patrimoine culturel, et commis dans l’intention : (i)
d’intimider, provoquer une situation de terreur, forcer, exercer des pressions ou amener tout
gouvernement, organisme, institution, population ou groupe de celle-ci, d’engager toute
initiative ou de s’en abstenir, d’adopter, de renoncer à une position particulière ou d’agir selon
certains principes ; ou (ii) de perturber le fonctionnement normal des services publics, la
prestation de services essentiels aux populations ou de créer une situation de crise au sein des
populations ; (iii) de créer une insurrection générale dans un État Partie »7.
Par ailleurs, la doctrine a aussi tenté de définir le terrorisme. Dans son acception doctrinale, le
terrorisme et un phénomène complexe au sein des différentes manifestations de la criminalité
internationale, celui-ci peut être étudié depuis différents points de vue, à la fois politique,
sociologique, historique ou juridique. Par sa gravité, par son retentissement terrible, par le
sentiment d’horreur et d’impuissance qui frappe la population touchée, la dimension terroriste
d’un attentat à la bombe ou du détournement d’un avion a quelque chose qui relève de
l’évidence. Mais l’évidence est trompeuse. D’après Serge Sur, le terrorisme « évoque un
mélange de violence et d’émotions, de haines et de peurs qui font barrage à la réflexion, qui
inhibent l’analyse rationnelle ». 8 Serge Sur propose plusieurs éléments constitutifs du
terrorisme : l’usage d’une violence indiscriminée (avec une réserve pour les attentats
individuels ayant une cible précise), le caractère occulte de l’action, la préparation dissimulée,

7
Art 1er, alinéa 3, Convention de l’OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, 35ème sommet, juillet
1999, pp 3-18
8
Serge Sur, « Un mal qui répand la terreur », dans le dossier « Les terrorismes » de la Revue Questions
Internationales, n°8 de juillet-août 2004
la recherche de l’impunité (avec quelques réserves pour les attentats revendiqués), le caractère
non-gouvernemental de l’action (mais cela élude la question du « terrorisme d’Etat » et de
l’appui apporté par certains Etats à des réseaux terroristes), la recherche d’un effet indirect, le
caractère aveugle de l’action, mais surtout sa flexibilité, sa mutabilité et son adaptabilité au
nom d’intérêts prétendument collectifs.9

Problématique et Hypothèses
La question de la sécurité en Afrique de l’ouest occupe une place de choix au sein des instances
internationales et régionales. En effet cette partie de l’Afrique est en proie à de nombreux
défis qui menacent la stabilité du continent. Déjà dans les années 1990, on assiste à une
explosion de conflits internes qui ont couté la vie à des millions de personnes et sapé les efforts
en matière de paix et de sécurité. Par ailleurs, l’Afrique de l’Ouest a vu éclore sur son territoire
de nombreux groupes terroristes, qui au travers de leurs attaques meurtrières, semblent
narguer les États de la zone. En 2012, le Mali sombre dans le chaos et une partie de son
territoire est contrôlée par des groupes terroristes qui y commettent plusieurs violations des
droits de l’homme. Face aux hésitations des acteurs régionaux, une intervention militaire
conduite par la France est lancée en 2013. Si cette intervention a permis aux autorités
maliennes de reprendre le contrôle du Nord mali, AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et
d’autres groupes terroristes continuent d’y semer la terreur. De même, le Nigeria connaît
depuis 2003 l'expansion du groupe terroriste Boko Haram, qui commet des atrocités dans le
nord du pays, son fief, mais aussi dans les pays de la sous-région. Les attaques perpétrées par
Boko Haram ont fait des milliers de victimes et le nombre de personnes déplacées ne cesse de
croître. Des attaques sont régulièrement commises au Mali, au Burkina Faso et en Côte
d’ivoire. Devant de telles attaques, les acteurs Étatiques, régionaux et internationaux
multiplient les mécanismes afin de contrer la menace, mais force est de constater que le
phénomène prend de l’ampleur dans la zone. Une telle situation soulève des questions
relatives à l’efficacité de tels mécanismes. En effet, on pourrait se poser les questions
suivantes : Quels sont les principaux mécanismes mis en œuvre pour lutter contre le terrorisme

9
Arnaud Blin propose quant à lui la définition suivante : « un acte terroriste est un acte politique dont le but est
de déstabiliser un gouvernement ou un appareil politique, où les effets psychologiques recherchés sont
inversement proportionnels aux moyens physiques employés et dont la cible principale, mais non exclusive, est
la population civile » (Arnaud Blin, « Définitions, questions et réponses sur les formes de terrorisme », in
Terrorisme : histoire, formes et médiatisation, dossier déc. 2004 de l’Association Thucydide, disponible sur
http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/terrorisme/terrorisme2.htm), Isabelle Sommier, quant à elle,
affirme qu‘ « il est clair que le terrorisme relève de la catégorie des violences politiques, sauf si l’on considère
les actes d’un individu isolé, réalisés sans motivation politique ou passés inaperçus » (Isabelle Sommier, Le
terrorisme, Paris, Flammarion, 2000, p.102) 19 Raymond Aron, Paix et guerre entre les nations, Paris, Cal
dans la zone ? Dans quelle mesure, ces mécanismes de lutte contre le terrorisme impactent-ils
le terrorisme en Afrique de l’ouest ? Dans quelle mesure les acteurs pourront-ils lutter
efficacement contre le terrorisme en Afrique de l’ouest ?
Dans le cadre de cette étude, notre hypothèse de départ se construit comme suit : les
mécanismes de lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest jouent un rôle limité parce
qu’ils ne sont pas adaptés aux réalités de cette zone. En effet, le terrorisme en Afrique de
l’ouest présente certaines spécificités, qui doivent être prises en compte dans l’élaboration de
mécanismes pertinents. Il s’agira de présenter les limites de ces mécanismes et de remettre en
question le cadre dans lequel s’effectue la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.

Méthodologie
Dans la démonstration de notre hypothèse, nous nous focaliserons sur l’analyse de la
documentation disponible sur le sujet. Ainsi nous nous réfèrerons aux ouvrages généraux et
spécialisés, aux articles scientifiques, aux conventions, résolutions et rapports des organisations
internationales et régionales, aux recherches menées au sein des Think Tank, aux journaux de
presse et aux blogs. etc. Il est important de noter que le caractère sensible de la question du
terrorisme, limite l’accès au contenu de certaines informations. Ce qui a constitué un obstacle
à la réalisation de cette étude. De même, les sites internet de plusieurs organisations africaines
ne fournissent pas assez d’informations permettant de mieux appréhender leur rôle dans la lutte
contre le terrorisme. Nous ferons ensuite une synthèse documentaire (livres, articles, textes,
données statistiques, rapports, journaux), en symbiose avec l’observation10 continuelle des faits
pour un travail de qualité. Aussi comptons-nous faire des entretiens complémentaires avec les
personnalités ressources, les acteurs politiques etc.
De plus, dans la mesure du possible, à travers des focus-groupes, on essaiera de requérir la
perception du plus bas étage de la société.
L’ensemble des recherches qualitatives et quantitatives nous permettront, in fine, d’avoir un
corpus scientifique à même d’apporter de la plus-value dans cette question quasi-inexplorée du
moins pour le moment par un chercheur sénégalais.

10
Selon le dictionnaire de sociologie, « c’est la considération d’un fait, directement ou par l’intermédiaire
d’instruments en vue de le connaitre ».
Calendrier de travail
Calendrier de Thèse

Du 1er Mars au 1er Octobre 2023 Exploration / Exploitation des documents


Du 5 Octobre au 5 Mars 2024 Introduction et Plan détaillé
Du 10 Mars au 10 Septembre 2024 Rédaction première partie
Du 10 Septembre au 10 Mars 2025 Rédaction seconde partie
Du 10 Mars au 10 Septembre 2026 Relecture, Correction et rédaction de la
conclusion
Du 10 Septembre au 10 Mars 2027 Dépôt et Soutenance

Pour une meilleure cohésion, nous proposerons un calendrier de rencontre avec notre
Directeur chaque trois (3) mois pour lecture, discussions et orientations. Ces rencontres
répétitives permettront sans doute la bonne gestion de la thèse en nette connivence avec les
idées du Directeur.

Bibliographie
OUVRAGES GENERAUX :
- Christakis Bannelier, Théodore Corten, Olivier Delcourt, Le droit international face au
terrorisme. Editions Pedone, Paris, 2002, 356 pages
- Dario Battistella, Théorie des relations internationales, Paris, Presses de Sciences Po,
2003, 718 pages
- Djallil Lounnas, Le djihad en Afrique du Nord et au Sahel. D'AQMI à Daech, Col.
Perspectives Stratégiques, Paris, L’Harmattan, 2019, 282 pages
- Éric Clémens, Façons de voir, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, 1999,
189 pages
- Gérard Chaliand, Arnaud Blin (dir.), Histoire du terrorisme de l'Antiquité à Al-Qaida,
Paris, Editions Bayard, 2004, 668 pages
- Idrissa Kabore, Idrissa Mohamed Ouédraogo, Lutte contre le blanchiment d'argent et le
financement du terrorisme : quels enjeux face au secteur informel en Afrique de l'Ouest ?
Editions Universitaires Européennes, 2017, 152 pages
- Isabelle Sommier, Le terrorisme, Paris, Flammarion, 2000, 144 pages
- James N. Rosenau, Turbulences in World Politics: A theory of Change and Continuity,
Princeton, Princeton University Press, 1990. 480 pages
- Jean Christophe Martin, Les règles internationales relatives à la lutte contre le terrorisme,
éd. Bruxelles, 2006, 642 pages
- John Searle, The construction of social reality, Simon and Schuster, New York, 1995, 241
pages
- Joseph S. Nye et Robert Keohane, Transnational Relations and World Politics, Cambridge
(Mass.), Harvard University Press, 1971, 462 pages
- Josépha Laroche, Politique internationale, LGDJ, 1998, 557 pages
- Lassina Diarra, La CEDEAO face au terrorisme transnational. Mécanismes et stratégies
de lutte, Paris, L’Harmattan, 2016, 215 pages
- Léon Koungou, Défense et sécurité nationale en mouvement, Dynamiques des réformes,
mutations institutionnelles en Afrique subsaharienne, Collection Défense, Stratégie &
Relations, Broché, L'Harmattan, 2010, 338 pages
- Mamadou Barry, Ibrahima Kaba, Mamoudou Touré, Étude de Perceptions sur la
Problématique de la Prévention de l’Extrémisme Violent en Guinée, Conakry, SFCG-UE,
2018, 102 pages
- Marie-Claude Smouts, Dario Battistella, Pascal Vennesson, Dictionnaire des relations
internationales, Dalloz, 2003, 506 pages
- Moda Dieng, Philip Onguny, Issaka K. Souaré, La lutte contre le terrorisme en Afrique :
Acte de bienveillance ou prétexte géostratégique ? Les Presses de l’Université de
Montréal, 2019, 226 pages
- Nicholas Onuf, World of Our Making, Columbia (SC), University of South Carolina Press,
1989, 352 pages
- Pierre Bourdieu, Ce que parler veut dire : l'économie des échanges linguistiques, Fayard,
2014, 248 pages
- Pierre-François Gonidec, Les organisations internationales africaines. Études
comparatives, Paris, L’Harmattan, 1989, 303 pages
- Raymond Aron, Paix et guerre entre les nations, Paris, Calmann-Lévy, 1985, 8ème éd.
797 pages Robert Keohane,
- Joseph Nye, Power and Interdependence, New York, Addison-Wesley, 3e éd., 2001, 368
pages
CHAPITRES D’OUVRAGES :
- Jean Marc Sorel, « Existe-t-il une définition universelle du terrorisme », in Katherine
Bannelier, Thomas Christakis, Olivier Corten et Barbara Delcourt (Sous la dir.), Le Droit
International face au terrorisme après le 11 septembre 2001, Pédone, 2002, Coll. Cedin-
Paris I, Cahiers Internationaux, n° 17, pp 35-68.
- Julien Feret, Ana Peyro Llopis, « La lutte contre le terrorisme : instruments et institutions
» dans Ludovic Hennebel, dir, Juger le terrorisme dans l’État de Droit, Bruxelles,
Bruylant, 2009, pp 263-266
- Sophie Helene Félicité Aho, « La démocratie africaine entre vice et vertu », dans Justine
Bindedou-Yoman dir, Le procès de la démocratie en Afrique, Paris, L’Harmattan, 2016,
pp 63-70
- Claudot-Hawad, Hélène, « La « question touarègue » quels enjeux ? », dans Michel Galy
dir, La guerre au Mali. Comprendre la crise au sahel et au Sahara. Enjeux et zones
d’ombre, Paris, La Découverte, 125.
- DEMBÉLÉ, Moriké, « La face cachée des politiques scolaires de massification au Mali :
les acquis des jeunes précocement sortis du système scolaire », dans Tiefing SISSOKO
dir, Penser l’État, penser la jeunesse. Quelle gouvernance des politiques de jeunesse dans
les États d’Afrique francophone ? Paris, l’harmattan, 2016, 23.
- GALY, Michel, « Pourquoi la France est-elle intervenue au Mali ? », dans Michel Galy
dir. La guerre au Mali. Comprendre la crise au sahel et au Sahara. Enjeux et zones
d’ombre, Paris, La Découverte, 76.
- GIRAUD, Gregory, « Cinquante ans de tensions dans la zone sahélo-saharienne », dans
Michel Galy dir. La guerre au Mali. Comprendre la crise au sahel et au Sahara. Enjeux
et zones d’ombre, Paris, La Découverte, 27.
- GÈZE, François, « Le jeu trouble du régime algérien au Sahara » dans Michel Galy dir.
La guerre au Mali. Comprendre la crise au sahel et au Sahara. Enjeux et zones d’ombre,
Paris, La Découverte, 148.
- HAYNIN DE BRY, Guy de, « La réforme des armées de l’Afrique subsaharienne. Mythe
ou Réalité ?», dans Axel Augé, Patrick Klaousen, dir, Réformer les armées africaines. En
quête d’une nouvelle stratégie, Paris, Karthala, 2010, 27.
ARTICLES :
- ALIANA, Serge Bernard Emmanuel, « (RE) penser la démocratie délibérative en Afrique
à l’aune de la palabre africaine : une approche philosophique par la théorie des capabilités
» (2016) XLI :2 Afrique et développement, 23.
- ALLIOT, Michel, « L’État et la société en Afrique noire, greffes et rejets » (1981) 68 :
250-253, Revue française d’histoire d’outre-mer, 95.
- ANTIL, Alain, « L’Afrique et « la guerre contre la terreur » » (2006), 3 Institut Français
des Relations Internationales, 583.
- ANTIL, Alain, « Trafic de cocaïne au Sahel » (2012) 417 :10 Études 307.
- AYISSI, Anatole, « Société civile et résolution des conflits en Afrique de l’Ouest » (2002)
III Annuaire Français de Relations internationales, 681.
- BAYART, Jean-François, « Le piège de la lutte antiterroriste en Afrique de l’Ouest »
(2010) 26 Sociétés politiques comparées 1.
- BÉJA, Alice, Entretien avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, « Boko Haram ou le
terrorisme à la nigériane » (2014) 7, Esprit, 118.
- CALOTHY, Catherine, « Face au terrorisme, progrès et limites d’une coopération
internationales tous azimuts » (2016) 3 :158, Pouvoirs, 125.

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