Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 Gérard Cornu, Vocabulaire juridique, PUF, 2009, Paris. Epistémologie, Le dictionnaire le Larousse, éd.2007.., Jean
Salmon, Dictionnaire de droit international public, Bruxelles, 2001.
2. Le Positivisme Juridique
Des contemporains de Grotius vont s’engager dans la voie du positivisme. Le positivisme
juridique considère que le droit résulte de la volonté de l’Etat et par conséquent, toute
Afin de contrer cette volonté dominée par la force, une autre voie faisait son chemin, celle d’une
société internationale organisée. Elle fut établie par certains penseurs et hommes d’Etat pour limiter
la souveraineté, nouvellement acquise par les Etats. A ces idées, les monarques vont imaginer une
Le formalisme juridique par du principe fondamental que les règles de droit procèdent de volonté
humaine. Le formalisme juridique est représenté par le volontarisme juridique et le normalise
(théorie pure du droit).
- Le Volontarisme juridique
Les règles du droit, produit de la volonté humaine, existent pour cette volonté et par cette volonté
.Les justifications du volontarisme juridique sont construites sur une affirmation de souveraineté
de l’Etat.
- Volontarisme et étatisme
Le droit s’impose à tous les membres de la collectivité non pas par essences mais du fait qu’il émane
de la volonté supérieure .Cette volonté supérieur occupe une position suprême à la société (l’Etat).
Ainsi le droit est fondé sur la volonté de l’Etat (positivisme juridique) et il n’ya de règles positives
que celles fondées sur la volonté de l’Etat. C’est à dire des règles expressément et régulièrement
formulées par les organes de l’Etat ayant compétence pour exprimer sa volonté. C’est pour quoi,
selon les volontaristes, le fondement du droit est intimement lié à sa définition institutionnelle et
sa force obligatoire ne dépend pas de la conformité de son contenu à certaines préoccupations
extérieures. C’est l’aspect formel du droit qui tire l’attention du positivisme volontariste et non son
caractère matériel .Le volontarisme ne refuse pas de penser qu’une loi est juste ou injuste, morale
ou immorale , néanmoins il considère que cette appréciation doit relever du domaine extra juridique
et qu’elle ne met pas en cause le caractère obligatoire d’une règle. Du moment que la force
obligatoire du droit n’est pas subordonnée par son contenu, la volonté créatrice de droit est
autonome et absolue.
- Les justifications du volontarisme juridique
En droit international, le volontarisme juridique cadre valablement avec le positivisme classique qui
a une conception absolue de la souveraineté de l’Etat. En effet , de Vattel à Jellinek en passant par
Triepel, on est unanime sur l’affirmation que la force obligatoire du droit international repose sur
la volonté des Etats souverains Tout comme Anzilotti et Cavaglieri qui affirment que le caractère
obligatoire des règles du droit international est soit sue leur reconnaissance par les Etats « le
véritable droit international ne dérive que de la volonté des Etats» dit Anzilotti.
Alors en absence d’une supérieure dans l’ordre international, fondement du caractère obligatoire
- La théorie de l’autolimitation de l’Etat
Jellinek fait remarquer que dans l’ordre international, l’Etat n’est subordonné à aucune autorité et
sa volonté souveraine seule peut créer le droit international et le fonder .Cela étant, la faculté
d’autodétermination que l’Etat tient de sa souveraineté comprend également faculté
d’autolimitation en vertu de la quelle il peut se lier par sa propre volonté. Dans ses rapports
3. Le droit naturel
Les théoriciens du droit naturel ont fondé le droit international sur un élément extérieur et
supérieur aux Etats, le droit naturel. C’est pourquoi Grotius considère que le droit volontaire
dépend doublement du droit naturel : en vertu du principe de droit naturel pacta Sunt Servanda, le
droit international procède valablement les volontaires étatiques, et son caractère obligatoire
repose sur son contenu qui est conforme aux autres principes du droit naturel.
2 Dans son ouvrage, Paix et guerre entre les nations, Calmann-Lévy, 8ème éd., 1984, Raymond Aron parle de « caractère
normal de la violence dans les relations internationales ». Quant à Hans Morgenthau, il insiste sur la fragilité des traités.
4 L’article premier de la Charte des Nations Unies dispose qu’un des but de l’ONU est de maintenir la paix et la sécurité
internationales en réalisant « par des moyens pacifiques, conformément aux principes de la justice et du droit
international… ». Aussi, les cours et tribunaux internationaux sont constitués a fin d’appliquer le droit international
(l’article 38 du statut de la CJI dispose que sa mission est de régler conformément au droit international les différents
qui lui sont soumis).
On définit le traité comme tout accord conclu entre deux ou plusieurs sujets du droit international,
destiné à produire des effets de droit et régi par le droit international .Cette définition coutumière
est constituée des éléments solidement établis. la base du traité, il y’a d’abord la conclusion d’un
accord .C’est à dire la concordance de volonté entre les parties à cet accord. Les parties à l’accord
doivent nécessairement être des sujets de droit international .Puisque les Etats sont les sujets
primaires du droit international, les traités sont essentiellement interétatiques mais non exclusifs
.Car les sujets secondaires du droit international(organisations internationales) se voient reconnaitre
le droit de conclure des traités.
Par conséquent, certains contrats (de concession) entre Etats et entreprises privées
(multinationales….) qualifiés de « contrat internationalisés » dont le contenu est proche d’un traité,
ne sont pas des traités (se sont des régimes autonomes qualifiés de lex mercatoria).Car les
personnes privées ne sont pas des sujets directs du droit international. De même que les accords
La technique de la procédure d’élaboration des traités multilatéraux est soit l’élaboration par une
conférence internationale ou soit l’élaboration par un organe permanent d’une organisation
internationale.
1- :L’élaboration dans la cadre d’une conférence internationale
Il y’a deux modalités de convocation d’une conférence :à l’initiative d’un ou plusieurs Etats ou à
l’initiative d’une organisation internationale .La conférence sera marquée par cette distinction.
En effet, dans une conférence convoquée de premier type, ceux qui invitent ont un pouvoir
discrétionnaire pour déterminer les Etats invités .Dans le second type, les Etats membres de
l’organisation qui invite, le sont d’office et les autres invités devront remplir les conditions de
participation requises par l’organe compétent de l’organisation.
2-L’élaboration sur initiative d’un organe statutaire d’une organisation
Sur la base du principe de spécialité qui caractérise leur fonction, les organisations internationale
encouragent la conclusion d’accords internationaux .On parle de « diplomatie
parlementaire »pour qualifier l’élaboration de conventions au sein de ces organisations.
B- :L’extension des contractants
Les traités conclus entre les Etats, peuvent donner la possibilité à d’autres Etats d’en devenir parties.
Cela dépend aussi du caractère ouvert ou fermé du traité .L’extension se fait par la signature
différée et l’adhésion et la possibilité de réserves.
1-La signature différée et adhésion
A l’origine, elle était réservée aux Etats ayant participé aux négociations .Elle accordait un délai aux
négociateurs pour informer leurs gouvernements et recevoir leur signature différée.
Aujourd’hui, on permet aux Etats non parties au traité de donner leur signature différée. Le
délai de la signature différée est variable .Il peut être illimité (la clause facultative de juridiction
1-La
négociation…………………………….……………………………………………2
4
2- L’adoption et
l’authentification……………………………………………………….25
B- :L’engagement et l’entrée en
vigueur………………………………………………………25
1-Expression de l’engagement ……………………………………………………………25
2-La détermination des autorités
compétentes………………………………..………….26
§3- : La particularité des traités
multilatéraux…………………………………………………………27
A- : La procédure
d’élaboration………….………………………………………………………...27
Section3- :
……………………………………………………………………………………………29
§1 : Effets des traités à l’égard des
parties………………..……….…………………………………29
A- : Le fondement du caractère obligatoire des
traités……………………………………………..29
1- : Les effets du traité sur le
territoire………………………………………………………….30
2- : Les effets du traité sur les
gouvernements…………………………………………………30
B -L’interprétation des
traités………………………………………………………………………30
§2- : Effets des traités à l’égard des
tiers………………………………………………………….31
A- : Le principe de la relativité des
traités…………………………………………………………31
1- La portée du principe
…..…………………………………………………………………..31
2- Les exceptions au principe de la relativité des
traités………..……………………………..31
B- : Le consentement
irrégulier………………...……………..………………………………………34
1- Les ratifications
impératives…...………………………………………………………………34
2- La
contrainte………..………………………………………………………………………
….35
§3- : Le régime de la
nullité………….………………………………………………………………..36
A- La procédure d’annulation…………
…………………………………………………………..36
1- : Les Etats pouvant déclencher
l’action………………………………………………………..36
B- : Les effets de la
nullité……………………………..………………………………………………37
1-Le principe de la rétroactivité de la
nullité……..………………………………38
2-Les atténuations au principe de la rétroactivité de la
nullité………….………..38
§2- : La
jurisprudence……………………..………………………………………………49
A- : Importance de la
jurisprudence…………………………...……………………49
B- : La jurisprudence comme source de droit
international…………………...……49
Bibliographie sélective
I-Ouvrages généraux :
1-N’guyen (Q), Daillier (P.), Pellet (A.), (2000)
Droit international public
Paris, L.G.D.J. ; 7ème édition.
2-Attar (F.), (1994)
Le droit international entre ordre et chaos
Paris, Hachette.
3-Combacau (J.) Sur (S.), (1997)
Droit international public